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 « Memento mori, Misha »

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« Memento mori, Misha » - Page 3 EmptyDim 10 Aoû - 18:04



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« Je ne suis point Lucifer, oui mais bien pire voyez vous. »
Misha. (BB Brunes)


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Haine Paine & Misha Vanna Syl & Fenrir Von Orlov


    Vous le savez pertinement. Cette phrase résonne dans son crâne comme une blague de mauvais goût. Bien sûr qu'elle ne le sait pas. Comment peut elle concevoir que l'on aime quelqu'un sans vouloir s'engager? Comment se représenter Misha Vanna Syl, cette femme froide et dérangée, pleine de sentiments tant distinguées? La vraie question n'est pas là, et la tête brune le sait. La vraie question, c'est que va t'elle faire, maintenant, après avoir débaler la sinistre vérité à son docteur. Y retourner demain, en sachant pertinment qu'après tout, ça ne lui servira sans doute jamais? Elle penche la tête et enclenche le Ipod. La musique dégueulasse est rapidement zappée. Celle qui annonce une couleur trop joviale. Non, aujourd'hui, c'est noir, comme un noir encre, ou un noir cendre. Elle a trop mal pour essayer de sourire à tous ses passants, bêtes et méchants, qui ne profitent pas assez de leurs bonheurs éphémères. Et elle se retrouve là, mal à l'aise parmis ce taudis d'homme parfait, qui de leurs beaux yeux la scrutent, alors qu'à côté, le sourire brillant, leurs copines croient en eux comme un curé croit en la prière qu'il adresse au Saint Père. Douce ironie pour la pauvre petite protestante qu'elle est. Elle sert entre ses mains sa croix d'argent, la tête bien basse, et ça n'est pas des larmes qui coulent, non, ou alors elles sont invisibles. Mais le renard sent sur ses joues quelque chose de froid, de glacial. Comem le toucher langoureux de Mike, quand il était encore dans ses bons jours. Un doigt. Oui, voilà ce que c'est, un doigt. Fin et blanc, presque immaculé, tout petit, et froid. Elle ouvre les yeux, et devant elle, trois petites têtes blondes apparaissent, et leurs yeux brillent d'une intensité rare : celle de l'innocence.

    God - « Vous n'êtes pas avec Haine? »
    'Rise - « Il parle avec Grand Père! »
    'Set - « Illiana est pas là? »
    'Shine - « Et Nouscka? »
    'Rise - « Pourquoi t'es toute seule? »
    'Set - « Ben, Mike, l'est où? »
    'Shine - « Mike a quitté Misha, Sunset. »
    'Rise - « Oui! Même qu'elle aime Dean! Hein Sunrise! »
    'Shine - « C'est qui Dean? »
    'Rise - « Ben Illiana a dit que... »
    God - « Je n'aime pas Dean. C'est un ami. »
    All - « Oooh... »

    Elle sert les dents. Comment sa propre petite soeur a t-elle pu dire ça? Misha Vanna Syl, elle, n'aurait rien dit! Elle se lève alors, laissant retomber la petite croix d'argent au creux de son coup, surplombant sa lourde écharpe blanche, jurant avec son pull de maille noir, bien que l'on voit qu'elle porte toujours son éternel chemisier blanc en dessous. Son oeil glisse et elle voit un peu plus loin les deux grandes carrures que sont Fenrir et Haine. Fenrir, surtout, en réalité. Du haut de ses deux mètres passaient, il est quelque peu... Effrayant. Mais même devant lui, Misha n'a jamais baissé la tête, pour la simple et bonne raison qu'elle sait pertinement qu'elle n'aura jamais à le craindre. Pas lui, car il n'est, après tout, que Fenrir Orlov. Ses points faibles, elle les connaît par coeur. Personne ne pourrait se mettre devant elle, tout simplement car elle est bien trop rusée pour se laisser duper. Son regard bleux brille en croisant le regard vairons d'Haine. Cette atout physique l'a plusieurs fois marqué. Pourquoi? Normalement, seuls les animaux sont atteints d'une telle maladie, ou tout du moins particularité physique. Chez les humains, il s'agit tout au plus d'une pigmentation trop avancé de la pupille, qui ne colore cependant pas totalement l'iris, or, chez Haine, il s'agissait réellement de yeux de chien. L'un d'un bleu presque blanc, et l'autre d'un noir de jais, opaque et infernal. Un vrai lac d'encre. Sans doute que c'était ça qui faisait peur, chez Haine : ses yeux.

    Haine - « On attend son prince charmant, petite reine? »
    Fenrir - « Ne dis pas de bêtise Haine. Elle n'attend personne. »
    Haine - « Cela ne serait, en effet, pas très Vanna Syl d'attendre. »
    God - « Que d'élégance... Une vraie coïncidence de vous croiser, n'est-ce pas? »
    Fenrir - « Les trois Sun' voulaient sortir du manoir. »
    God - « Et l'on vient me voit, devant l'église que je fréquente. »
    Haine - « Et dans un jardin que trop bien connu. » Le sorcier hausse les épaules, joueur.
    God - « Je ne crois pas au destin. Qu'est-ce qui vous amène? »
    Fenrir - « Les nouvelles, les nouvelles... »
    God - « Telles que? »
    Haine - « Dean Carlson, Mike Davies. »

    Figée? Jamais. Elle reste là, sans ciller, son regard se plisse et devient plus perçant, et sa pupille rétrécit violement, comme lors d'un choc. Pourquoi parlez d'eux? Sa vie n'est donc pas un de ses beaux jardins d'eden, privé à tous les regards? Elle hausse les épaules, un pant de son écharpe glisse et dévoile sa gorge, blanche, mais elle remet hativement l'écharpe. Pendant ce temps, Haine se penche vers les trois petites blondes qui s'éloignent un peu, rejoignant l'église où elles pénètrent. Puis il se retourne, lentement, vers elle. Son regard la transperce, mais elle ne baisse pas la tête et les regard, l'un et l'autre, à tour de rôle. Puis finalement, Fenrir emet un petit rire.

    God - « Un truc de drôle? »
    Fenrir - « Oui! On peu dire que tu ne manques pas de cran. »
    God - « Développes. » Elle ordonne, serrant ses mains dans ses poches, rentrant sa tête dans son écharpe, hargneuse comme une tête, farouche comme une amazone.
    Fenrir - « Passez du fils de Mangemort reconnu et connu, à celui de fils sang mêlé d'un auror, franchement, là, bravo... Pire encore! Passez d'un petit Londonien à un Irlandais, alors là! »
    Haine - « Chapeau bas, Miss Brise Coeur... » Il fit une révérence.
    God - « Mike Davies est un abrutit qui m'a servi. Dean Carlson est une connaissance, et rien de plus, aux dernières nouvelles. »
    Fenrir - « Ca n'est pas ce que nous a rapporté Illiana, petite reine... »
    God - « Elle a la langue trop pendue et l'oeil bafoueur. Elle raconte autant d'annerie qu'un fou qui regarderait six fois la même scène en la racontant six fois différement. » Elle grogne.
    Haine - « Pourquoi t'énerver, petite reine? On ne fait que passer, et prendre des nouvelles... »
    Fenrir - « Laisse Haine. Elle se sent opressée. Un renard a besoin de liberté. »
    God - « Vous n'êtes pas là pour parler de renard et de mes amours, n'est-ce pas? »
    Haine - « Quel sagacité! » Il applaudit, en riant.
    Fenrir - « En effet... On a un petit problème. »
    God - « Lequel? » Elle arque un sourcil, intéressée.
    Haine - « Ton plan prend mauvaises allures. »
    Fenrir - « Tu n'as pas assez calculer, petite reine. Vitaly prend en pitié son père. Ca ne passera pas comme tu l'as prévu. Ton piège se referme sur toi. Il va se retourner contre toi. Il se sent incompris, il se sent opressé, comme un loup dans une cage, il devient hargneux, il devient agressif. »
    God - « Vitaly et moi avons un accord dont vous n'avez pas connaissance. Il sera fidèle comme un chien à son maître. Je tiens une laisse que vous ne pouvez voir. A quoi bon, après tout, si'nquièter? Je sais ce que je fais. Pas la peine de s'en tourmenter. Tout au pire, j'en payerais les conséquences, non? Et non vous, bande de vieux loups. »
    Haine - « Justement, petite reine. Tu nous es importante, et jusqu'à preuve du contraire, ta mort serait une perte. »
    Fenrir - « Si tu venais à mourir, le futur ne serait plus comme il est écrit. Ne comprends-tu pas que nous avons tous un rôle dans le monde qui se mouve? Toi, comme moi, comme Haine ou comme Enrique. Tu sais pertinement que nous avons tous une mission en venant sur terre. La tienne n'est pas encore accomplit... »
    Haine - « Affronter Wolfgang n'est pas une bonne idée. »
    God - « Quoi que vous disiez ou fasiez, Wolfgang mourra de ma volonté. »
    Haine - « Ne sois pas orgeuilleuse. Tu ne peux contenir Vitaly. »
    God - « Bien sûr que si. »
    Fenrir - « Tu es puissante, petite reine, mais de là à se mesurer à mon Héritier... »
    God - « Je te le repètes, vieil Orlov, mon plan n'échouera pas. Je me tournerais sans doute Vitaly à dos après l'exécution terminale, mais après? Je sais ce qui va se passer. Je le sens, Fenrir! Luce me guide, car je suis une aveugle dans le noir du futur, mais je sens des formes dans cette obscurité, et ces formes, je les associs avec elle à des événements qui ne tarderont pas. Ma vegeance va prendre fin. L'âme de ma mère sera en paix. Et mon coeur sera rassasié. »
    Fenrir - « Et après avoir tué Wolfgang, petite reine, que feras-tu? »
    God - « Nous parlons d'un futur trop loin pour qu'il me soit accesible. » Elle rit un peu.
    Fenrir - « Je te propose mon aide. »
    God - « Pour? »
    Fenrir - « Grandir. Ma main est une aide qui n'est pas rien, et tu le sais. Mon savoir est une accumulation de puissance. Tu le sais, petite reine, alors acceptes. Et je t'aiderais, pour qu'en toi, la puissance évolue. Sois Renard, et je serais Loup. »
    God - « N'as-tu pas peur que je te joue un sale tour, mon Grand Oncle? »
    Fenrir - « Toi, me jouer un mauvais tour? » Il rit. « Cela ne te servirait à rien. »
    God - « Bien sûr que si. L'heure de l'éveil de l'instint approche, et ça aussi, tu le sais. Tu vas bientôt devenir fou, Fenrir, et ta rage sera telle que tu mangerais tes enfants si ta hargne te le dicter. Tu seras aveuglé par les enfers, tes yeux seront d'un rouge sang, et ta peau perdra peu à peu la fourrure qui la recouvrait jusqu'à maintenant... »
    Fenrir - « Tu en sais des choses... Vitaly? »
    God - « Par moi même, et d'anciens livres. »
    Fenrir - « Il n'existe pas de tels livres. »
    God - « Si. Des petites histoires, en grec, en hébreux, et parfois même en latin. »
    Fenrir - « Tant de vieilles langues, toutes mortes... » Il grogne. « Des traitresses. Alors tu sais comment je vais finir? »
    God - « Tu vas mourir, et ça, seul Haine le sait, n'est-ce pas? Bras droit. Il reprendra l'affaire familliale, jsuqu'à que Vitaly ait l'âge de diriger lui même la grande Boîte, et quand il le voudra, il en prendra la direction, après ses études, soit vers ses vingt cinq ans. Lycaon et Mikhaïl seront les deux autres têtes, et les autres seront des Administrateurs, des sous têtes en somme... Vous essayez de reprendre là un pouvoir sur le futur de vos loups, Fenrir, que vous avez perdu il y a bien longtemps. Depuis la mort terrible de Klavdia... »
    Fenrir - « Un tel esprit... Dans un corps si jeune... Je vous envie, petite reine. »
    God - « Ne m'enviez pas tant. Vous ne savez rien. »
    Fenrir - « J'en sais bien plus que tu ne le crois, petit esprit. »
    God - « Je l'imagine. » Elle rit un peu.
    Haine - « L'imagination n'est rien face à la puissance d'un Dieu. »
    God - « Un Dieu Renard. »
    Fenrir - « Kitsune. »

    Elle haussa les épaules, l'air de rien, et se retourna. Le vent souffla dans ses longues mèches brunes. A quoi bon? Elle disparu dans l'air du temps, le regard bas, cependant, et le visage enfouit derrière son écharpe... Déesse Renarde... Kitsune...


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Mike. (Linkin Park.)


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Misha Vanna Syl & Mike Davies

[ NC – 16 ]


    C'est comme une de ces nombreuses fois où elle s'est retrouvée seule, affalée dans ce fauteuil a regardé le vide devant elle. C'est étrange comme parfois, on peut se demander à quoi tient notre vie hormis à un fil sur lequel se penche doucement l'épée de damoclès. Elle penche sa tête en arrière et soupire. Les pensées qui l'essayent ne sont pas de ce commun des mortels. C'est plus profond. Tellement plus. Elle se masse lentement la tempe en regardant les flammes et son crépitement régulier. Elles se mélangent et danses pour ne former plus qu'une immense masse rougeâtre. Les braises noires rougissent sous la chaleur et ça déconforte en quelques sortes la serpentarde qui s'enfonce dans son fauteuil. Oui, elle est bien, mais il y a toujours cette sensation de vide, de froid. Nouscka n'est pas là, encore une fois. Elle ferme les yeux et pourrait s'appitoyer, mais à quoi bon? Personne pour l'entendre, après tout. Non? Personne n'est là ce soir. Il n'y a jamais personne le soir, ici. Mais pour une fois, elle, elle est là. Elle n'avait pas envie de les voir, eux. Nothing et Helheim sont gentils, mais pour la beuverie. Et elle, elle a bien trop bu déjà hier. Elle n'aurait pas supporté ce soir. Elle aurait sans doute fini à quatre pattes sur le trottoir à vomir ses victuailles accumulées? Vie pitoyable et risible. Mais Nouscka va encore finir avec une fille. « Si j'aurais su, j'y serais allé... » Nouveau soupire, lasse et agacée. Toutes ses salopes qui tournent autour de son jumeau, toutes ses filles aux belles jambes à en faire pleurer un saint. Qu'importe. Il n'y avait qu'elle. Cette idée ne la mettait pas à l'aise. Elle tourna lentement la tête en entendant la porte d'entrée s'ouvrir. Elle avisa d'un bref coup d'oeil l'heure. 22H37. Ils ne devaient pas rentrer avant 5H30. Elle eut un sourire mutin. Peut être qu'il n'y avait eu personne à cette soirée, et peut être même qu'elle avait été ennuyante. Dans ce cas là, le pauvre Nouscka aurait besoin d'un réconfort et d'une compagnie agréable. Elle se leva du siège et ouvrit la porte du petit salon et se retrouva nez à nez avec un grand brun aux yeux bleux. Son sourire disparu et son regard se fit perçant. Pourquoi il était là, lui?

    Boy - « Déçu de me voir, princesse? » Il eut un souire mutin.
    God - « Si je te réponds, ton petit égo sera blessé. » Sourire malicieux.
    Boy - « J'aime quand tu fais ça. » Sussura t-il.

    Elle leva un regard curieux vers lui. Il entra de lui même dans le salon et referma la porte derrière lui, Misha étant resté à l'entrée, elle le regardait déambulait entre les fauteuils et les canapés de velours jusqu'à qu'il s'arrête devant la cheminée où le feu s'était attisait, ses flammes disparaissant parfois dans la colonne noireâtre. Mais la princesse ne bougeait pas, et son oeil guettait de près cet étrange individu. Elle le connaissait, et c'était bel et bien ça l'ennuie. Lui aussi la connaissait, pour les nombreuses fois où elle l'avait eu à ses côtés, pour les nombreuses fois où elle s'était réveillée avec lui. Son regard brilla, et le jeune homme se retourna. Ses yeux à lui aussi étaient bleux. « Comme ceux de Nouscka » nota t-elle dans son crâne. Il se rapprocha et elle le guetta du coin de l'oeil. Elle sait très bien pourquoi il est là, et elle n'est pas d'humeur à jouer. Pas avec lui, tout du moins. Petit-ami. Quel est la réel signification de ce mot, ces mots? Il était loin d'être petit. Misha haïssait les plus petits, de toute façon. Ami? Il avait dépassé cette case depuis longtemps. Affection. Il avait atteint le but ultime que certains se donnaient, et dont d'autres riaient. Elle avait été bête en répondant « oui ». Les éternelles faiblesses du coeur. Elle avait crû le dire à son jumeau, et la voilà prisonnière de ce garçon, pas bête, mais pas assez puissant pour lui tenir tête, à elle, au Renard. La main qui se pose sur sa joue la fait rougir, comme à chaque fois. Ceux sont les moments de tendresse avant la tempête, avant celle qui propulse la Renarde au titre de soumise, sans jamais qu'elle ne se laisse faire. C'est étrange, cette envie de la rendre tendre alors que sa nature est violente. C'est comme enlever les griffes à un chat : rien de plus immorale. Il se plaque contre elle sans qu'elle ne s'en rende compte, et la voilà prise au piège. Il se penche, niche son visage dans son cou dans un grognement impatient.

    Boy - « Sweet trap... For a sweet princess... »
    God - « Je haïs quand tu fais ça. » Il tique et se presse un peu plus.
    Boy - « J'ai envie. » Il se mordille la lèvre.
    God - « Laisse moi, Mike, j'suis pas d'humeur. »
    Mike - « J'ai dit : j'ai envie. » Il grogne.
    God - « Dégage. »

    Elle essaye de le repousser, ses petites mains se font terriblement faibles sur lui. Elle fronce les sourcils et grogne à son tour, mais il n'arrête pas et se presse d'autant plus. Son bassin se dessine sur celui de la serpentarde qui essaye encore un peu plus de le pousser. Qu'il s'en aille. Qu'il meurt, s'il le faut. Elle se met à fermer les yeux et à pousser de plus en plus fort cet homme, ce garçon, qui fait de carrure deux fois la serpentarde. Elle le pousse une fois, mais il la rattrape. Elle glisse un genou entre leurs deux bassins, mais rien à faire. Il frotte sensuellement son entrejambe où la renarde peut sentir des formes se dessinaient. Des formes qu'elle ne connaît que trop bien. Son souffle la caresse et elle rougit d'autant plus, appuyant ses mains pour qu'il reste à distance.

    Mike - « Hey, princesse... »
    God - « Ta gueule Mike. »
    Mike - « Si tu te débats, ça va m'excité un peu plus, tu sais... »
    God - « ... »
    Mike - « Et je sais que t'en fais exprès. »

    Elle rouvre les yeux et plante son regard bleu dans celui de Mike sans pouvoir faire un autre mouvement.

    [...]


    God - « Non... Nnh... Arr-nnh-ête... »

    Il s'arrêta à sa plus grande surprise mais ses mains gardèrent ses hanches prisonnières. Elle releva doucement la tête, les joues mouillaient par les larmes. Elle le regarda, étonnée. Pourquoi ne continuait il pas? Elle baissa les yeux. Pourquoi avait elle envie qu'il ne s'arrête pas? Pourquoi penser ça, maintenant? Elle ferma les yeux, honteuse.

    Mike - « Tu peux l'appeler. » Elle sursaute en faisant mine de ne pas comprendre. « Ton frère. Tu peux crier son nom à la place du mien. Je sais bien que je ne suis qu'un subsistut. Arrêtes de mentir et assume. Ou alors regarde moi. »
    God - « Mike... » Elle rougit, baissant le regard.
    Mike - « Arrêtes de te cacher. Ca me rend furieux. »
    God - « Tu peux pas comprendre. »
    Mike - « Alors arrête de le nier. »
    God - « Tu fais chier. »
    Mike - « Demande moi de continuer. »
    God - « ... Va te faire foutre. »
    Mike - « Jamais compréhensive, non? »
    God - « T'es con... » Elle s'agrippa à lui, en fermant les yeux. « S'il te plaît... »
    Mike - « Mais il me plaît toujours, princesse... »

    [...]


    Elle enfonça ses ongles dans ses omoplates en sentant de plus en plus Mike en elle, avec l'impression idéal de ne pas être avec lui, malgré tout.

    Mike - « Appelle le... »
    God - « Nhhh... »
    Mike - « Appelle le! »
    God - « Nnhhh... » Elle s'accrocha un peu plus. « Nouscka... »
    Mike - « Salope d'incestueuse... »

    Il se mit à aller plus brutalement en elle, plus rapidement. Mais elle ne disait rien, et supportait la douleur dans le plaisir. Elle sautillait au dessous de lui, sans rien dire, fermant les yeux et susurrant quelques mots, dont le prénom de son jumeau. Et Mike ne disait rien. Il la voyait rougir à ce mot. Beauté rendue plus touchante? Certainement pas. Il couchait avec elle, et elle, elle se permettait d'en appeler un autre. Il avait la rage, mais il n'y arrivait pas, pas à lui en vouloir. Il lui attrapa les hanches et la tourna violement, de façon à ce qu'elle trouve au dessus de lui. Elle rouvrit les yeux, étonnée, et le fixa, d'un regard à la fois curieux et inquiet.

    God - « Fatigué? »
    Mike - « De t'entendre gémir. Montre moi ce que tu lui ferais, à Nouscka. » Elle rougit. « Fais pas ta prude, avec ce qu'on a fait ensemble, j'ai eut tout le temps de t'explorer, petite reine. »
    God - « Très élégant... » Elle eut un petit sourire. « Jaloux et vexé. Voilà ce que t'es. »
    Mike - « Tu serais bien mentalement en apprenant que ta copine prefère te voir comme son frère au lit que toi même? Tu m'agaces, petite reine. Alors bouge, sinon je vais devenir mou. »
    God - « Ca ne sera pas la première fois. »

    Elle eut un petit rire en se penchant sur lui, posant sa bouche contre la sienne, l'empêchant de rétorquer. Son bassin se mit à mouver lentement et sensuellement, dans une langueur à la fois explicite et prude. Il la regardait, là, la tête en arrière, dévoilant une gorge blanche, des fines mèches brunes tombant en cascade sur ses épaules, marquant sa peau de cette eau noireâtre. Sans doute pour la première fois dans leur relation, elle lui faisait comprendre ce qu'elle voulait, là où elle voulait être mené et là où elle ménerait à son tour. Il grogna quand il sentit que son sang tournait trop vite dans ses veines et que son coeur s'affolait. Il ne fallaut que quelques secondes pour qu'elle se crispe, et il suivit, quelques minutes après, à son tour, dans l'extase du mouvement. Elle retomba mollement sur lui, une main jouant nerveusement de son ongle sur la peau clair du serpentard. Elle eut un petit frisson mais sentit presque aussitôt une couverture se posait sur ses épaules. Elle releva doucement la tête et croisa le regard clair de Mike, qui semblait vexé.

    God - « Un problème? »
    Mike « Tu lui fais mieux l'amour qu'à moi. » Elle eut un petit rire.
    God - « Je ne fais pas ça avec mon jumeau. »
    Mike « ... Ca doit me rassurer? »
    God - « Pas plus que ça. »
    Mike « Salope d'incestueuse... » Pesta t-il tout d'abord.
    God - « Que tu aimes tââânt. » Elle lui lécha la joue, ronronnante.
    Mike - « ... Salope tout court. » Grogna t-il.
    God - « J'aime quand tu fais ça. »

    Il aurait pu répondre si seulement elle ne se remettait pas lentement à bouger son bassin, de façon à ce qu'il durcisse une nouvelle fois. Il aggripa ses hanches en repoussant la tête en arrière, ne sachant pas réellement si elle savait ce qu'elle faisait, ou si justement, elle ne le savait que trop bien...

    * * *


    Le réveil est toujours disgracieux. Elle ouvre un oeil, puis l'autre. Pas de rayon, pas de sensation de chaud, pas de souffle sur la peau. Mike? Un sursaut, et un mot se froisse dans ses mains, comme un doute qui passerait à l'acte. Elle sait pertinement ce qu'il y aura de marquer. Elle ne le sait que trop bien. Elle plisse le nez, frustrée.

    « Tu es bien trop proche de Nouscka, Misha. Mon coeur explose, j'ai mal de te sentir à lui plutôt qu'à moi, et j'ai mal de voir que tu te sers de moi comme d'un putain de pantin. Oublie moi. Raye moi pendant quelques temps, le temps que je comprenne pourquoi je ne serais jamais le premier, et sans doute pourquoi ma vie n'est qu'un ramassis de merde quand je vois la tienne. Ferme les yeux sur moi. C'est fini. »

    Elle eut un rire mauvais en jetant le papier sur le sol. Un rire un peu trop mauvais. Elle plongea sous sa couette, le visage caché, le visage crispé, en marmonant quelques mots...

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« Ce monde n'est plus celui que nous connaissions.
Garde ton couteau à portée de main.
»
Misha. (Inconnu)


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Extrait du dossier du Docteur Kath Wolf à propos de Misha Vanna Syl.


    He bien voilà, c'est notre dernière consultation, docteur Wolf. Mon père est mort. Ne soyez pas désolée, il a choisi sa mort, vous savez, tout comme ma mère a choisi la sienne et tout comme je choisirais la mienne. Notre vie est un tracé : il n'y a pas d'exception, pas de facilité donnée à untel ou untel. Nous ne naissons pas égaux, je l'avoue, mais nous mourrons tous à la même enseigne, une enseigne dont il faut prendre soin, non? J'ai tout perdu, docteur. Je n'ai plus de famille. Il me reste cetr eun frère, et un soeur, mais après? Dans famille, n'y a t-il pas de père ou de mère? Me voilà orpheline. Mon frère se jure vengeance, ma soeur pleure chaque jour que Dieu fait. Elle n'a que treize ans, bon sang! Qu'ais-je perdu de plus? La liste est bien longue, mais tout cela n'annonce que des hécatombes. J'ai tué, docteur. J'ai tué une femme, une putain, une de celle qui écarte les jambes devant les puissants de ce monde. Une Marylin Monroe, en quelque sorte, qui n'a pas eu le temps de suicider. Je lui ai fait subir une telle torture qu'elle ne s'est pas relevé, pusi j'ai sacagé son corps. Il n'en reste plus qu'une infâme charpie, vous savez. Ma colère n'a pas de limite, je l'ai appris avant hier soir, quand ma baguette, guidée par la Nouvelle Lune sans doute, ou tout simplement par ma colère, a tué cette personne. Diana Kregner. Une mangemorte, vous savez. Une fille de pute, oui... Puis, j'ai perdu Dean Carlson. Ce soir là, c'était le bal. Il m'avait invité, je n'avais pas pu refusé. Il n'est pas beau, vous savez, mais ce soir là, je crois que j'aurais pu tombé une nouvelle fois amoureuse, mais les yeux ne mentent pas. Il me trouvait tout juste belle. Dans son esprit, c'est la petite blonde qui occupe la place de reine, pas moi, alors je lui laisse mon défunt trône. Je n'en n'ai plus grand à faire, de toute façon, vu qu'il est partit. Oui! Dean Carlson n'est plus celui que nous connaissons. Mangemort, vous imaginez? Ce fils d'Auror, ce sang mêlé, cet ennemi en somme, mangemort? J'avoue que j'ai eu envie de vomir mes sentiments quand je l'ai appris, et un peu plus quand j'ai vu James, les yeux si foncé en l'apprenant. C'est la première fois que je ressens quelque chose, docteur, face au malheur des autres, quelqu'il soit. Jadis, je serais partie en riant, mais là... Bon sang! James Stanford! Un descendant de moldu! J'ai posé ma main sur son épaule, et je l'ai regardé comme si il était mon égal, comme s'il était mon... Ami? Je ne regrette pas mon geste, vous savez, pas plus que mes pleurs durant ses deux longues journées. J'ai acummulé tant de regret que je ne pourrais plus compter le nombre de fois où j'ai cru mourir. J'ai tout perdu, vous dis-je. Lusca a disparu, Ran est morte, Luce est prisonnière, Vitaly suit son père, mon père est mort, Dean est mangemort, Dakota est mangemort, Enrique est on-ne-sait-où, Nouscka n'est plus tellement le même... Et moi, docteur? Que dois-je faire? Avancer, encore? Ne me dîtes rien.

    J'ai dans les mains le pouvoir de centaines d'homme, et je n'arrive même pas à la canaliser. Le trop plein de puissance me rend différente, mais surtout dangereuse. Ils veulent me tuer, docteur. Une affiche sur ma tête, j'ai commis un crime, et je dois le payer. Il n'y a plus d'école, juste l'impasse. Vous savez quoi? Je n'irais pas à l'impasse. Je haïs par dessous tout l'impasse. Ceux sont eux, ces bons à rien, qui n'ont rien fait quand mon père est mort, quand le père de Luce est mort, quand Ran est morte. Ils étaient là pour nous protéger, au final, ils ont du faire appel à Fenrir pour gagner. Et au gros final, on s'est pris une dérouillée. On est fini : fi-ni. Enfin, eux. Car moi, je sais que mon plan marchera. J'ai des centaines de plans et d'issus vous savez. D'après mon autre psychanaliste, mon QI dépasse les stades de l'intelligence. Saviez vous qu'au delà de 180, l'être humain ne possède plus aucune morale? Voilà ma devise. Ni pitié, ni morale. Ni dieu, ni maître. Je vais affronter qui se mettra devant moi, docteur Wolf, et je vous jure que je ne plierais jamais. Qu'il soit blanc ou noir, qu'importe.

    Je sais ce que je vais faire.
    Je vais continuer mon plan.
    Oui, vous avez parfaitement compris.

    Je vais tué Wolfgang Orlov.


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