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| | | |  Sujet: Re: « Memento mori. »
Lun 16 Juin - 16:57
| | Invité
 OPENING the vanna syl's sad story.
« La vie est un puzzle auquel chaque jour, il s'ajoute une pièce.
Quand le puzzle est fini, vous êtes fini. Priez pour qu'il y en est, des pièces. » Misha Vanna Syl.
Toute ma vie je n'ai été que la vulgaire réplique de ma mère. « Tu es belle, comme ta mère. Tu es gentille, comme ta mère. Tu es comme ta mère. » Cette ressemblance frappante et choquante m'a toujours beaucoup perturbé, dans le sens où je me pensais n'être qu'une simple poupée qui été là pour la remplacer, elle qui avait disparu. N'étais-je que ça aux yeux des autres? Une Mascarade portant le nom de Vanna Syl? J'avais honte. Tout simplement. L'on m'a fait pleuré ainsi. « Tu es comme ta mère. » Cette phrase me blesse et me tue, peu à peu. Elle me consumme, me met mal à l'aise et me révulse. J'en vomirais. « Tu es jolie comme une poupée de porcelaine. » Suis-je ça? Une poupée? Je ne veux pas être belle, je ne veux pas être une poupée, je ne veux pas être gentille. J'aimerais tellement qu'on me haïsse, qu'on me déchire et qu'on me pousse. Je ne veux pas d'attention particulière, pas de cadeaux quand ça n'est pas mon anniversaire, pas de compliments superficiels juste pour la bonne cause, pas de pitié car je suis cette pauvre gamine qui a perdu sa mère quand elle avait quatre ans et qui n'a jamais eu que l'amour paternel. Cette pauvre gamine qui s'appelle Misha Vanna Syl. Cette pauvre sang pur, cousine des Orlov. J'aimerais que l'on m'oubli, et que personne ne vienne me voir. Ils me font tous tristement pitié avec leurs douces attentions répugnantes, « pour la bonne cause ». Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises causes, juste des raisons plus ou moins valables d'en être selon un point de vue précis partager par une ou plusieurs personnes. Je n'ai pas eu une vie facile, mais devrais-je m'en plaindre? Se plaindre, c'est être faible et s'appitoyer. Sachez le : je ne serais jamais une Faible. Pourquoi? Car tout est écrit, et je sais pertinement que quoi qu'il advienne, je suis prescrite à un grand rôle. Je me dois d'être et de ne pas être que le subsistut charnelle de ma mère. Si Eurèbe de Mascarade est morte, j'en ai souffert, mais ça ne sera plus jamais le cas. Illiana et Nouscka ne peuvent payer la haine des autres : je les protegerais de toute cette vermine, et indubitablement, ils tomberont devant moi. Je pousserais les limites plus loin encore, là où personne n'a jamais su arriver. Je serais puissante, car il n'y a que comme ça que l'on ai respecté. Et si je dois en mourir, alors je mourais : la vie n'a aucune valeur quand elle n'a pas de but. Avant mon histoire, je vous dois de m'expliquer à vous. Qui suis-je? D'où je viens? Tant de question par définition si peu explicite. Je suis Misha Traüma Nina, Vanna Syl. Un nom si beau, si léger, si doux pour un être si dérageant et un corps d'ange. Je me moque de votre pensée, aussi profonde soit elle. Ceux sont les plus beaux cadeaux que m'on offert mes parents : un peu d'attention, au moins. Qu'importe. Je vais m'expliquer.
Mes prénoms sont courts et rapides, et l'on pourrait y voir la ressemblance frappante avec mes paroles. L'utilisation des « a » souligne en quelques sortes la féminité qui m'entoure, moi qui suis la Jumelle des Deux. Je me dois alors d'être celle qui représente le penchant féminin du Duo, et de cette féminité ressort plusieurs attitudes distintes, que j'expliquerais par la suite. Pourquoi Misha? C'est un nom très peu utilisé, d'autant plus qu'il met à égalité l'être humain à l'être suprême : le titre est d'une arrogance rare. Misha signifie « qui est comme Dieu », aussi, cela prédestine en quelques sortes à un grand avenir, une brillance et une intelligence divine. Avant même d'avoir montrer ma prédilection, j'étais munie d'un atout majeur : la prédestination. Il n'y a que Nouscka qui sait reconnaître en moi ce talent : il n'y a qu'à lui que je le lui montre. Traüma signifie Rêve, car j'étais un Rêve devenu réalité. Ou peut être le rêve pâle d'être ma mère alors que je ne suis que moi? Traüma. Tragique, mais doux. Pauvre de signification. Nina se traduit par Grâce, Bonté. C'est drôle comme ce dernier ne me correspond pas. Grâce? Suis-je plus gracieuse qu'une autre? Je suis Misha Vanna Syl, bon sang! Ais-je une tête à être Grâcieuse? Cependant, quand nous prenons ce prénom d'un autre sens, il prend plus de forme, de signification : je ne fais de grâce à personne. Nous sommes tous égaux, alors je vous traiterais à un pied équivalent. Pas de pitié, pas de grâce. Rien. Je ne ferais que grâce qu'à ceux qui me sembleront utiles, et encore. A quoi bon? Le chien qui goûtte au sang y revient toujours, ainsi, relâcher une bête est une fâcheuse erreur : il faut iradiquer ces erreurs pour avoir la paix. Je ne veux pas la paix, ça serait trop ennuyeux, mais je ne veux pas d'erreur autour de moi : ça m'agace particulièrement.
Je suis une poupée de porcelaine aux airs d'ange, selon certain. Mais qui sont ceux qui me connaissent vraiment? Il n'y a que Nouscka qui me connaisse, mais il partage mon âme en deux. Nous ne formions qu'un, et nous ne formerons plus qu'un dans le futur. Je ne peux m'en éloigner, ça me fait, me ferait, trop de mal. Ne pas savoir ce qu'il a quand il va mal me trouble. Je suffoque quand il ne peut respirer. Je rougis quand il est gêné. Je suis cette part féminine de sa personne quand il est ma part masculine. Nous nous completons même si nous nous ressemblons. Il est mon Père, je suis ma Mère. Cette proximité d'état me semble à la fois étrange et intéressante, parfois même opressante, et d'autre fois terriblement séduisante. Je le connais sans même lui poser de questions. Je sais ce qu'il pense alors que je le regarde seulement dans les yeux. Je sais ce qui lui fait plaisir et ce qu'il haït, je sais tout de lui et il sait tout de moi. Cette intimité ambigüe entre nous n'a fait que renforcer mes sentiments pour lui. Mon frère reste mon frère, mais aussi une pièce importantce du puzzle de ma vie. Il m'a forger. Je suis le Début, il est la Fin. Je suis l'Alpha, il est l'Omega. Je suis le Un, il est l'Infini. C'est étrange, mais même nos dates de naissance sont différentes, et pourtant nous sommes bel et bien des jumeaux. Cette étrangeté qui nous enveloppe m'a créer. Je suis cette bizzarerie de poupée morbide et sinistre, aux sourires dérangeants, aux regards malicieux. Il est l'Hermine, je suis le Renard. Cette façon d'être, de se tenir près de moi, de ne m'avoir jamais lâcher la main. Nouscka restera mon plus grand héros avec mon père. Pourquoi j'en parle ici et pas plus bas? Tout simplement car il est ce personnage dont je parlerais beaucoup, car il n'est pas rien dans l'histoire de ma vie : il est Tout quand je ne suis Rien, et il est Rien quand je suis Tout. Car je suis le 1er Janvier et il est le 31 Décembre. Car je suis la Nouvelle quand il est la Fin d'Année. Je suis, Il est, quoi de plus?
L'Histoire de ma vie. Mon Mémoire. Les derniers bouts de mémoire qui transporte nos âmes aux paradis. Je n'écris pas ce livre, je le vis. C'est dans une pensine que subsiste ces sentiments, ces passages. Moi? Je ne fais que les commenter après les avoir montrer, visionner. Je ne les pas tous vécus, pour la simple et bonne raison qu'il s'agit des passages vécus par tous. Autant par ma mère, mon père, que Nouscka, Illiana ou moi. Il s'agit là de la grande définition des Vanna Syl. Ne croyez vous pas que la vision d'une trentaine de personne est mieux que la simple interprétation égoïste de mon égo démeusuré? La vie défile, j'aimerais en attraper les fils pour attendre, un peu plus, mais ma seule volonté n'y fera rien, alors je regarde, et j'attends, encore un peu... Qui sait...
Comme le souligne Misha dans sa note, il ne s'agit là que d'une retranscription
des souvenirs d'autrui qu'elle a vu dans la Pensine de vous-saurez-qui dans les
épisodes suivant. Elle commante à sa façon ces épisodes, et qui sait, peut être
que d'autres commentaires iront s'ajouter à ceux-là, d'autres personnages. Huhu.
Il est à noté que les souvenirs sont écris par les Vanna Syl qui s'efforce d'en faire
en quelques sortes un roman, et par conséquent, ils se retrouvent agrémenter
des sentiments des personnes (et plus particulièrement du Vanna Syl en question).
Ce livre n'est connu que de très rares personnes, dont Nouscka et Misha.
L'histoire des Vanna Syl est un secret bien gardé, surtout par eux.
On y trouvera plus précisément une explication, une argumentation du
caractère de Misha et de Nouscka, ainsi que de leur évolution.
Il est clair que personne ne pourra s'en servir sans mon accord dans les RPs.
(sous entendu, personne n'est au courrant du livre sans me l'avoir demander) |
| | | | Sujet: Re: « Memento mori. »
Lun 16 Juin - 17:32
| | Invité
CHAPITRE UN la vélane, le lion et le loup .
« Parce que la douleur va de pair avec l'amour, parce que la douleur est un sentiment pénible au point de vouloir se noyer. » Nana.    { youngers }eurèbe de mascarade andrei vanna syl wolfgang orlov
La Russie était différente des autres pays, car elle était souvent recouverte d'une épaisse neige toute l'année. Les manteaux blancs étaient souvent l'objet d'admiration des nombreux objectifs que les photographes du monde entier amener sur le continent. Pourtant, qui s'était réellement demander ce que cacher cette Neige? La belle Russie, sous ses airs de blonde clair, grande et fine, n'avait rien de la petite fille câline que l'on la disait être. Sanguinaire était le seul mot que l'on osait prononcé. La neige de Sibérie cachait des corps par centaines. Les recouvrant, c'était comme un masque cachant une grande mascarade, une grand comédie tragique où le héros mourrait à chaque fois, mais où tout le monde riait de cette dramatique fin : c'est bien connu, l'on rigole du pire. Andreï Vanna Syl l'avait bien compris, et il avait fuit, lâchement, cette vie. Son petit frère, Alekseï, avait subi les dommages du Pays : un matin, une milice moldue était venue et l'avait abbatu, pour la simple raison qu'il était un « ennemi de la société ». Mais qui était l'ennemi, en réalité? Le jeune russe âgé de treize ans n'avait pas voulu répondre à cet question et était partit, du jour au lendemain. Avec la seule compagnie de son ombre, il avait déménagé en Norvège, dans le pays du poisson. C'était risible. La Norvège n'était pas le meilleur des pays non plus, mais au moins, la neige ne cachait pas les corps. Cette hypocrisie l'hérissait. Lui qui était l'Héritier des Vanna Syl ne supportait pas cela. Lui qui était l'Héritier du pouvoir, de la puissance même des Vanna Syl avait en horreur ce pays, dès lors. Pourtant, Fenrir Orlov, son oncle par alliance, avait bien essayé de l'en empêcher, mais à quoi bon? Pour faire durer la haine encore plus longtemps? Andreï Vanna Syl, le Lion, était contre toute cette rancoeur : il voulait vivre, tout simplement. C'est Durmstang qui lui ouvrit les bras, et c'est Durmstang qui lui fit renconter Eurèbe de Mascarade. La Vélane était belle, avec ses longs cheveux noir de jais, et ses yeux d'un bleu pâle et vif, attrapant les tripes et les retournant, jusqu'à mettre à genoux chaque homme. Andreï était beau, lui aussi. Ses yeux étaient d'un bleu opaque et profond, et ses mèches noirs balayaient un front large. Ils étaient beaux, dans le fond. C'est à ce moment précis qu'il s'en rendit compte. Il était là, sur cette table, un livre ancien en main et sa baguette dans l'autre, et il réfléchissait. Il avait toujours essayé de pousser ses limites au maximum, et il s'en sortait avec de très bons résultats, dont une mention en Sortilèges. Il releva lentement la tête. Sa vie entière venait de défiler devant ses yeux, mais cette image qui se tenait devant lui, il ne l'avait encore jamais réellement vu, ou tout du moins, pas d'aussi près. Il la regarda, la dévisagea. Elle était vraiment belle. Envoûtante, sans doute, dans sa langueur perfide mais tellement attirante.
Vélane – Russe « Il paraît que tu es doué en Sortilège. Ca te dirait de m'aider? »
Lion – Russe « Je... Oui. Oui, bien sûr. »
Vélane – Russe « Moi c'est Eurèbe de Mascarade, et toi? »
Lion – Russe « Andreï. Andreï Vanna Syl. »
Vélane – Russe « C'est beau. »
Lion – Russe « Pas autant que tes yeux. »
Vélane – Russe « Mes.. Yeux? »
La fine bouche rose thé eut un sourire timide, et la Vélane rougissait. C'était peut être une des seules fois où on lui faisait un compliment aussi étrange. Vous ne trouvez pas étrange qu'il complimente ces yeux? C'est normal. Vous n'avez jamais vu Eurèbe de Mascarade devant vous. Cette femme, cette Vélane, avait tout de magnifique. Ses longs cheveux étaient soyeux, doucement bouclés vers la pointe. Ses pomettes rondes semblaient être fait de pêche. Son teint était doucement bronzé, tout juste pour que l'on ne lui dise pas qu'elle était un cadavre. Ses longs cils noirs couvraient un regard étrange, pâle et luminescent, comme si la lumière venait de ses prunelles. Tout autour d'elle, un aura doucement blanche l'entourait, semblant l'enveloppait comme un nuage, une brume, la rendant inaccesible, mais terriblement belle. C'est comme ça que Vanna Syl connu Mascarade. Andreï était en quatrième année, à ce moment là. Il était reconnu pour être quelqu'un de bien, malgré sa maison. Quelqu'un de bien? Andreï n'était pas bien méchant en réalité. Son sourire était doux, un peu comme son physique, agréable, appéciable. C'est deux ans plus tard qu'il devint Prefêt, et plus tard Prefêt en Chef. Il avait le sens des responsabilités, mais aussi de la loyauté. Andreï sortait du moule parfait « cousin d'Orlov », et personne ne lui avait donné cette réputation, pour le grand bonheur de la Vélane qui continuait à espérer tendrement qu'il ouvrirait les yeux sur elle, ce qu'il avait fait : il espérait lui même qu'elle le verrait, quelque part, plus important que les autres. Vous n'avez jamais lu une de ces histoires où les personnages principaux sont aveugles aux sentiments de l'autre jusqu'au moment fatidite -la fin du film- ils se rendent compte alors que l'amour est réciproque? Le problème avec cette histoire, c'est qu'elle ne passera sans doute jamais au cinéma, et pour cause, le meilleur ami du héros ne meurt pas et il n'y a pas de grand méchant pour l'instant. C'est en Septième année qu'Andreï dévoila ses sentiments à Eurèbe, dans un élan de courage? Ou de peur, de la perdre, de ne plus la voir. Il l'avait prise à l'écart du château, dans une petite bande de terre, un petit chemin boueux et sous la pluie, il s'était mis à genoux devant elle, il avait tendu la main, prise la sienne dedans et d'un sourire doux, il le lui avait dit, le plus simplement du monde :
Lion – Russe « Eurèbe, depuis déjà deux ans, je nourris des sentiments étranges et paradoxaux à ton sujet. Je sais bien que je n'arriverais sans doute jamais à te combler ou ne serais-ce qu'à te faire honneur, mais j'aimerais que tu comprennes que quoi qu'il arrive, je serais là pour toi. Je pense sans cesse à toi, et je ne peux pas imaginé mon futur sans toi, et, et... Et... »
Vélane – Russe « Je t'aime, moi aussi. »
Elle avait sourit elle aussi. D'un sourire tendre et sincère, il s'était levé, l'avait enlacé et avait scellé ce pacte de sentiment d'un baiser, chaste et tendre. C'était ainsi qu'avait commencer leur histoire, leur véritable histoire. Elle était devenu son air, il était devenu ses poumons, et ensemble ils ne formaient plus qu'un. Ils suivèrent des études en parallèle. Andreï fut promu à plusieurs degrés et devint rapidement le professeur le plus jeune à enseigner les Sortilèges, mais peut être aussi le plus doué de l'Est. Eurèbe avait arrêté les études, au profit de la naissance des jumeaux qu'elle attendait depuis neuf longs mois, attendre avec cette impatiente qui rend alors les sourires et les rires euphoriques et la vie au quotidient d'une légereté déconcertante. Mais tout n'était pas aussi beau que la Vélane avait pu le croire.
Souvenir écrit par Misha Vanna Syl.
Selon la Pensine et Récit de son Père.
NOTE par misha .
C'est une histoire qui a bercé mon enfance. Celle de deux êtres qui s'aimaient, qui auraient tout fait l'un pour l'autre. Le Serpent et le Lion s'épousant à la perfection. La formule se repète à l'infine, quand le Serpent, de sa fine langue rose, épouse le museau du Lion. La Chimère ne fait elle pas, après tout, l'objet adéquat à l'addition du félin et du reptile? J'aime à croire que mon Père et ma Mère étaient promis à un long avenir, mais chaque belle histoire à une fin triste. Rapellons nous la triste histoire de Tristant et Yseult, ou encore d'Hamlet et sa Reine, ou même de Romeo et Juliette. Que d'histoires tristement moldus, mais qui touche là où la magie ne touchera jamais : au coeur. Mais il n'est pas l'heure de s'apittoyer sur le sort de ces deux personnes qui savaient, qu'un jour ou l'autre, il serait temps de se dire au revoir.
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| | | | Sujet: Re: « Memento mori. »
Mar 17 Juin - 1:28
| | Invité
Helsinki était une belle ville. Propre, magnifique de par l'architecture mais malheureusement, elle aussi nourissait des projets vicieux en son coeur. La Finlande était un pays froid et glacial. Son pavé humide acceuillait chaque jour d'autre batailles, de plus en plus ravageuses. Orlov guettait d'un oeil patient le jour où il prendrait son ultime revenche, ou tout se jourait. De l'autre côté du pavé, il y avait le Lion et la Vélane, tous deux s'aimaient comme deux nouveaux amants. Ils s'aimaient, et ça, le Loup le savait. C'est un soir comme un autre, peu avant la naissance des deux enfants, qu'il vint. Il avait frappé à la porte, et c'est le Vanna Syl qui avait ouvert son antre. Le Loup, fier, l'avait tout de suite vu. Sur le seuil, Andreï le reconnu aussitôt. La même carrure, le même sourire que dans sa jeunesse. Le Orlov savait pertinement qu'il allait refusé, mais il le voulait, et il l'aurait, par tous les moyens possibles sur cette terre.
Loup – Russe « Bonsoir Andreïvicth. »
Lion – Russe « Bonsoir... Wolfgang. »
Loup – Russe « Comment va mon cousin? »
Lion – Russe « Il se supporte. »
Loup – Russe « Tu sais pourquoi je suis ici, n'est-ce pas? »
Lion – Russe « Et tu connais très bien ma réponse. »
Vélane – Anglais « Andreï, qui est-ce? »
Loup - Russe « Mascarade? Eurèbe? »
Lion – Russe « Ca ne te regarde pas plus que ça. »
Loup – Russe « Tu as bien changé, Vanna Syl. »
Lion – Russe « Tout le monde change... »
Loup – Russe « Viens avec moi! Nous crérons un nouveau monde! Tu es important pour moi, Andreï. Sans toi, je ne peux pas avancer. J'ai besoin de ta compagnie. Soit avec moi! »
Lion – Russe « Tu sais très bien que non. »
Loup – Russe « Andreï. Sale traître que tu es. Tu fuis ton pays, tu fuis ta famille, tu abandonnes tes idéaux, tu renis ton sang. »
Lion – Russe « Tu parles toujours autant pour ne rien dire, Wolfgang. Je ne suis pas un lâche : j'ai fait mon choix, nuance. Je ne ferais pas un nouveau monde comme tu le penses. Sang pur, mêlés ou quoi que ce soit, ça n'est pas une raison suffisante pour les tuer. Tu n'es pas Dieu, Wolfgang, et je ne serais pas ton bras, met toi ça dans la tête. »
Loup – Russe « Toujours à défier mon autorité, on dirait. »
Lion – Russe « Ce que tu peux être drôle. »
Loup – Russe « Il n'y aura pas de répis pour les Vanna Syl, Andreï. »
Lion – Russe « Tu approches ma famille, Orlov, et je te tuerais de mes propres mains. »
Loup – Russe « Ton humour ne fait rire que toi. »
Le loup se recula dans l'obscurité et disparu, en faisant trois tours sur soit dans un crac sonore. La fureur? La haine? La peur?Tant de sentiments confus. Andreï ferma lentement la porte se retourna, le visage pâle. Sa famille, disait il? Voilà l'unique point faible de cet homme sans peur que l'on disait Lion. Il l'était, mais le Lion, pouvait il arriver à battre une meute de loup? Il hésitait, tremblant, et finalement, alla lentement s'installer dans le petit salon, serrant la main de sa femme, de peur, oui, certainement de peur. Il avait eu si peur cette fois là, tellement peur... Peut on ne pas avoir peur pour sa famille dans ce cas là? Wolfgang n'était pas à sa première demande. Les années passées à Durmstang avait été jongé de demande frénétique de la part du Orlov. C'était peut être ça, le pire.
Vélane – Russe « C'était Wolfgang... »
Lion – Russe « ... Fidel à lui même. »
Vélane – Russe « Il a encore demandé? »
Lion – Russe « Encore et toujours. »
Vélane – Anglais « Toujours aussi têtu! »
Lion – Russe « Egal à lui même. »
Vélane – Anglais « Dire qu'il a ma soeur et qu'il te veut! Il me prendra tout! »
Le ton du lion était doucement triste, alors que celui du serpent se voulait plein de hargne et de rancoeur.
NOTE par misha .
En Russie, le Lion ne symbolise par le Roi des Animaux, ni même la Puissance. Le Lion signifie l'ennemi, le traître. Face à l'animal mystique qui est le Loup, le Lion se retrouve toujours en dernière position, ce qui est paradoxale quand on sait que l'Anglais à pour symbole le Lion. Aussi, mon père était en quelques sortes l'ennemi prévu pour faire face à mon Oncle, Wolfgang Orlov. Le plus malheureux est que cette tragique coïncidence s'ajoutait à une montagne d'autre. La Mythologie Russe montre, dans les anciens récits, un Loup qui mondu à la gorge une Chimère. La Vélane est un animal langoureux et perfide, à la façon du Serpent. La Chimère ne possède t-elle pas un corps de Lion et une queue de Serpent? La famille Vanna Syl était inscrite pour faire face, tragiquement, aux Orlov, et même si, inconsciement, mon Père ne le su pas, il était écrit que ma Mère devait mourir. Chose qu'il ignore encore aujourd'hui : mon père n'a jamais été très croyant, après tout. |
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