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 « it's all dirty by your own fault » Luke*

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« it's all dirty by your own fault »  Luke* EmptyDim 29 Mar - 2:09



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Lady Etàn D. Grey
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« Le sexe fait parti de la nature,
j'obéis a la nature »


PV LUKE. NC ADULTE plus tard --

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      « it's all dirty by your own fault »  Luke* Jacksongun
      Abaddon Van Hellsing, Alchimist ;


    La musique du bar était braillarde. Du Dogs, à première vue. La voix suraigu d'Harisson Nothing, amplifié par l'isolation de la pièce, donnait le tournis à l'alchimiste. Il avait le coeur au bord des lèvres, et il sentait que le tout allait remonter plus vite que prévu. Il attrapa son verre de vodka et bu le reste du liquide en feu. Le tout passa. Heureusement. Il ferma les yeux et grogna quand le barman posa sa main sur son épaule. Il releva aussitôt le regard et sentit une haine particulière le parcourir. Qui était cet homme? Et pourquoi le touchait il? Le bois autour de l'alchimiste se mit à craquer, à se tordre. Le barman retira aussitôt sa main et recula.

    « Abaddon, t'as assez bu! Sors de là! T'es plein comme un trou! »

    L'image du trou lui retourna l'estomac, mais il ne vomit pas. Il se leva. Le bois craqua encore une fois mais se remit en place. Il regarda le barman et lui tendit sa main, ganté d'un tissu fin et blanc, marqué d'un sceau d'alchimie, un sceau unique : son sceau. Le sceau des Van Hellsing, unique entre tous, remarquable par leur nom marqué à l'intérieur. Il vacilla et le barman grogna en secouant la tête négativement.

    « Rentre à pieds, je ne te donne pas les clefs de ta voiture. Il est pas question. Tu risques de faire des dégâts. Repasse demain, je te les donnerais... »

    Abaddon fit la moue. Il sentait la colère, mais il sentait aussi vide. Vide de tout. De sentiments, d'expressions, d'envies... et plein au niveau de l'estomac. Il se tourna et avança comme un zombie, et même ainsi, il gardait une posture droite et fière, presque impérial. Sa grande taille lui donnait un corps à rallonge, aux chutes de reins étranges, un bassin court et long, presque étroit, et des épaules trop larges pour une silhouette si élancée. Il regarda les ruelles et soupira. Il ne savait même plus par où était son appartement... lamentable. Il sortit de sa poche un paquet de cigarette. Il n'en restait plus qu'une. Trente cinq cigarette. Il l'avait acheté il y avait exactement... cinq heures. Il abusait des bonnes choses. Comme chaque samedi... ou dimanche. Il ne savait plus. Il secoua la tête et avança dans l'obscurité. Les lampadaires suivaient sa flânerie envoutante. Son long manteau glissait sur ses mollets, claquaient dans la bise, à chaque pas plus langoureux que l'autre. Sur le côté du trottoir, dans la petite ruelle, les gamines de seize ans, sortant de la boîte de nuit, ou du pub, qu'importe, gloussaient. Une taille trente quatre, un string jusqu'en haut des hanches. Il leur jeta un rapide regard qui le remit en place. Il les haïssait. Samaël, plus que toute. Elle ne le comprendrait jamais... c'est pour ça qu'il buvait, encore et toujours. Son frère cadet l'aimait plus que tout, voulait délecter sa chair. Celle qu'il aimait depuis qu'il avait sept ans ne voulait rien de lui qu'un bon ami... Sa vie était en lambeaux, et il aimait cette idée de n'être rien. La douleur qui lui remonta la trachée le fit s'arrêter. Un mauvais pressentiment? A l'autre bout de la rue, des putains sur le trottoir, au nombre de trois, le lorgnèrent et s'approchèrent. Il reprit sa marche un peu plus rapidement. Il n'était pas d'humeur. Il n'avait pas envie... pas le temps... pas l'argent. Rien, en somme. Derrière lui, pourtant, il y avait ce bruit de pas, distinct parmi les autres. Il avait vraiment trop bu. L'alchimiste serra les dents et s'avança un peu rapidement. Il avait le choix au bout de la rue : un cul de sac sombre et nauséabond, ou une ruelle qui donnait sur un boulevard. Il n'avait pas de baguette à saisir en cas d'attaque. Il n'avait qu'à tendre la main, et le sceau d'alchimie brillerait...

    Il devenait paranoïaque.

    Il tourna à gauche, donnant sur le cul de sac, et se posa aussitôt dos contre le mur. Il avait le coeur qui battait la chamade, trop rapide pour son corps. Ses jambes tremblèrent quelques secondes. Manque d'alcool? Ou de sucre. Il n'avait rien mangé depuis plus de treize heures. Il se sentait pourtant bien, plein, plein d'excitation, mais pas vraiment celle qu'il aurait voulu. L'excitation sinistre du chassé qui devient chasseur, de l'arrosé qui devient arroseur. Une excitation morbide, un deuxième effet de la vodka sur son corps que trop fin. La silhouette passa devant lui sans le voir, fondu dans l'ombre. Le piège se referma. Ou pas. L'alchimiste se détacha du mur, mais il ne tenait pas assez sur ses jambes pour assuré une quelconque défense. Son regard bleuté devint rapidement d'un violet marquant, un violet vif, comme une pierre précieuse. L'alchimiste était métamorphomage, chose remarquable, mais qui ne l'avait jamais intéressé. Ce corps était le sien. Ce visage lui appartenait. Il était ce qu'il était, même s'il se perdait dans d'autres apparences.

    « Qui es-tu et pourquoi me suis-tu? »

    Sa voix était sec, mais elle cachait une défaillance. Une faiblesse. Une faille. Dieu avait ouvert sur l'alchimiste une lumière éclatante : celle de la vérité. Si tous les hommes étaient mortels et faillibles, quiconque de mortel et de faillible était humain. Alors le syllogisme finissait là :

    Abaddon Van Hellsing était humain, lui aussi.
 
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« it's all dirty by your own fault »  Luke* EmptyDim 29 Mar - 15:44



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    Luke - Naôn, j'me lèv'rais paas.

    La voix traînante et avinée de Luke résonna dans la Diagon Alley, se perdant rapidement au milieu du tumulte provoqué par la foule qui était de sortie ce soir-là. La bouche pâteuse et une douleur lancinante lui vrillant les tempes, Midnight, passablement éméché, refusait fermement de lever ses fesses du caniveau dans lequel il s'était laissé tombé. Matt, son ami, son frère, visiblement agacé par son caprice, se redressa davantage, le toisant de toute sa hauteur et s'adressant à lui comme à un enfant trop gâté, ce que Luke était d'ailleurs.

    Matt - Luke, tu te lèves ! Main-te-nant !
    Luke - J'rest'rais là, j'dis !
    Matt - Tant pis pour toi alors. Ferevino !

    Une lumière orangée jaillit de la baguette magique de Matt et enveloppa Luke d'une sensation de chaleur bienfaitrice. Midnight ne put s'empêcher de fermer les yeux quelques secondes, savourant cette délicieuse sensation de soleil chauffant sa peau pâle et frissonnante. Soudain, la chaleur disparut, emportant avec elle la douleur qui lui perçait les tempes et lui rendant une vue correcte. En voyant le sourire satisfait de Matt, Luke se leva brusquement et questionna d'une voix un peu trop sèche :

    Luke - Qu'est... Qu'est-ce que tu m'as fait ?
    Matt - Je t'ai dessaoulé, aussi simple que ça.
    Luke - Tu m'as... quoi ? Putain, Matt ! T'es chiant ! Puisque c'est comme ça, je rentre !

    Et il transplana. Cependant, pas dans leur appartement, comme il l'avait prétendu, mais juste une ou deux rues plus loin, histoire de mettre entre Matt et lui une distance raisonnable. Luke avait beau l'aimer, il lui arrivait souvent de détester cette exécrable façon que Matt avait de toujours se mêler de ses affaires et de le materner sans cesse. Un air grognon sur le visage, les mains dans les poches, le mangemort s'appuya contre le mur humide et froid d'une ruelle déserte, pour davantage de tranquillité. Mais son sang bouillonnait dans ses veines, accentuant sa colère et sa rage. Des bruits de pas naquirent à sa droite, et il dressa l'oreille, tous ses sens en écoute. Ce n'était pas la démarche de Matt, qu'il aurait reconnue entre toutes, mais une autre, plus légère. Un homme vêtu d'un long manteau passa devant lui, le pas traînant de celui qui a un peu trop forcé sur la boisson, et Midnight esquissa un sourire en coin. Une victime désignée idéale sur laquelle passer sa colère. Ainsi, sans autre forme de cérémonie, il se mit à suivre le jeune homme, s'enfonçant tous deux dans des ruelles très peu fréquentées à cette heure avancée de la soirée. C'est au détour d'une rue qu'il le perdit, l'autre ayant disparu de sa vue. Marmonnant une imprécation, Luke accéléra le pas, dans l'espoir de rattraper l'inconnu.

    Abbadon - Qui es-tu et pourquoi me suis-tu?

    La voix provenait de derrière son dos et Luke fit aussitôt volte-face pour se retrouver nez-à-nez avec sa proie du jour. Un sourire naquit sur les lèvres du Mangemort : subtile petite créature... Midnight eut une moue amusée et s'approcha d'Abbadon en silence. Il n'avait pas l'intention de lui donner son nom. Il ne savait pas encore à qui il avait affaire même si ce visage lui disait furieusement quelque chose, bien qu'il ne parvienne pas à retrouver d'où il pouvait le connaître.

    Luke - Pour rien.

    Il avança à nouveau d'un pas. Abbadon, toujours appuyé contre le mur, avait dans le visage une noblesse qui lui plaisait et, lentement, il y eut un changement de plan dans l'esprit de Luke. Son sourire s'accentua de façon peu rassurante et il sortit sa baguette magique. En temps normal, Luke n'était pas du genre à se battre ni même à défier qui que ce soit, mais là, il était évident que l'autre jeune homme ne pourrait pas se défendre de façon convaincante vu le taux d'alcoolémie qu'il devait avoir dans le sang. D'un geste fluide, il passa sa baguette sur le cou dégagé d'Abbadon, en une étrange caresse. Ce n'était sans aucun doute pas le genre de réaction qu'un homme normal aurait pu avoir vis-à-vis d'un autre homme. Mais Luke ne faisait que rarement dans la normalité. De son autre main, il attrapa Abbadon par le col et le plaqua avec insistance contre le mur. Pas suffisamment pour lui faire bien mal, car Luke était aussi frêle qu'une fille et en possédait à peine plus de force. Il se pencha pour murmurer à l'oreille du jeune homme :

    Luke - On dit que les hommes saouls sont dans un état de faiblesse dont ils ne peuvent s'extraire qu'après une bonne nuit de sommeil.

    Sa voix, chuchotante et chantante comme l'eau d'une rivière, mourut au creux de l'oreille d'Abbadon, tandis que Luke replongeait son regard dans les iris à la couleur surnaturelle du jeune homme, un sourire malicieux sur les lèvres.
 
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    « Pour rien. »

    La réponse ne convenait pas à l'alchimiste qui eut une grimace narquoise. Il détestait qu'on joue avec lui, et pire encore, il était ivre. Autant dire que ce mélange donnait à Abaddon un certain caractère hargneux et détestable, voir même violent. Cependant, il ne bougea pas. Appuyé contre le mur, il regarda le jeune homme sortir sa baguette. Ce visage lui disait quelque chose. En tant que directeur d'Azkaban, il voyait tant de suspect et de prisonnier que les noms se mélangeaient. Il avait une très bonne mémoire pourtant, mais il ne lui revenait rien à l'esprit, juste une vague référence. Un crime mineur? Un délit de petit voleur? Il était persuadé de l'avoir déjà vu. Il fronça un peu les sourcils quand il vu que le garçon s'approchait de lui, encore et toujours, un peu trop prêt. La baguette caressa sa peau et l'alchimiste trembla. Ça n'était qu'un frisson, mais qui le déstabilisa. Ce geste n'était pas menaçant, bien au contraire, il invitait à quelque chose, il invitait même un peu trop... Quand l'alchimiste posa toute son attention sur Luke, ce dernier lui attrapa le col, et avant même qu'Abaddon puisse rétorquer, il se trouvait plaqué contre le mur, et le jeune homme se tenait si proche de lui qu'il sentait sa respiration, l'odeur d'alcool, étrange et languissante, qui lui rappela vivement que lui aussi, il avait bu, et que s'il usait de l'alchimie maintenant, il allait se fatiguer bien trop vite. Il sentait aussi autre chose : la peau de Luke. Elle avait une odeur spéciale, une odeur humaine, certes, mais aussi une odeur sucré. Comme celle d'une femme. A moins qu'il ne délirait? Il ferma les yeux pour se concentrer, mais les paroles du mangemort résonnèrent dans son crâne, ses genoux plièrent un tout petit peu alors qu'il essayait de comprendre ce qu'il disait.

    « On dit que les hommes saouls sont dans un état de faiblesse dont ils ne peuvent s'extraire qu'après une bonne nuit de sommeil. »
    « A ta place, je ne tenterais rien... »

    Il rouvrit les yeux et croisa les prunelles bleutés du jeune homme. Ainsi, il était plutôt beau, mignon, même, mais ça n'était pas la question. Abaddon n'avait aucun désir pour les hommes, et encore moins pour un gamin. Vu comme cela, il devait avoir quoi? Dix huit ans? Peut être deux ans de plus, et encore. Il était imberbe, assez grand et fin. Il n'avait pas une taille pour faire du corps à corps. L'alchimiste eut un rire moqueur.

    « Qu'est-ce que tu crois que tu vas pouvoir faire? » L'alchimiste pencha la tête, son sourire moqueur s'agrandissant. « Me tuer? Ou encore me violer?... et c'est moi qui a bu. C'est la meilleur. »

    Son rire s'amplifia alors que sa main attrapa la gorge du garçon, sans même qu'il ne puisse l'arrêter. Le geste avait été brusque. Même saoul, Abaddon restait fort. Pour cause? Une bonne alchimie s'entretenait avec un corps robuste et endurant. Seulement, l'alchimiste savait que s'il bougeait maintenant, il ne pourrait pas courir. La seule façon de sortir de ce mauvais piège était tout simplement de faire partir le jeune homme, de lui faire peur, ou mal. Qu'importe. Il serra sa main sur la gorge du garçon avec un sourire un peu plus moqueur. Seulement, la baguette était toujours là, et lui, il n'était pas en état de faire un quelconque tour de passe passe alchimique.

    « Qu'est-ce que tu veux...? »

    Il regarda le garçon. Avec la force qu'il avait, il pourrait le faire mourir tout de suite. Serrer la glotte jusqu'à la lui arracher, ou encore l'étrangler. Tant qu'il ne bougeait pas de ce mur, tout irait bien... hormis si Luke savait réellement se servir de sa baguette. L'alchimiste attendait une réponse, et son air n'annonçait rien de bon.

 
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    « On dit que les hommes saouls sont dans un état de faiblesse dont ils ne peuvent s'extraire qu'après une bonne nuit de sommeil. »
    « A ta place, je ne tenterais rien... »
    « Je crois bien... que tu n'es pas à ma place. »

    Un sourire malicieux, un défi dans le regard, tandis qu'il raffermit sa prise sur le col d'Abbadon. Peut-être que Luke n'en impose pas physiquement, certes, mais il se dégage indéniablement de lui une aura dérangeante, qui bouscule ou qui intrigue. Son sourire ne faiblit pas, même lorsqu'il entendit le rire de l'autre homme. Il n'était pas du genre à se laisser impressionné par un type ivre mort. Il était à sa merci, peu importe si l'autre était trop saoul pour s'en rendre compte.

    « Qu'est-ce que tu crois que tu vas pouvoir faire? Me tuer? Ou encore me violer?... et c'est moi qui a bu. C'est la meilleur. »
    « Pas dans cet ordre sans doute, mais c'est un peu l'idée, oui. » murmura-t-il d'un ton railleur en réponse au sourire moqueur d'Abbadon.

    Il ne pouvait qu'avoir perdu la raison. Il n'avait aucune chance. Il fut bien obligé de ravaler son sourire pour le remplacer par une grimace exprimant la douleur lorsque la main d'Abbadon, rapide malgré son ivresse, se referma sur sa gorge avec force. Son regard bleu se posa sur le sourire moqueur d'Abbadon et Luke se composa une expression neutre, bien que intérieurement, un amusement certain naissait en lui. Ainsi il l'avait sous-estimé ? Il semblait que le mystérieux inconnu avait plus d'un tour dans son sac, mais une chose était sûre, il n'avait pas de baguette en poche. Ou alors il était particulièrement stupide de ne pas l'avoir encore sortie.

    « Qu'est-ce que tu veux...? »
    « Imbécile. » ne put-il s'empêcher de lâcher, implacable.

    Ainsi, il semblerait que Abbadon aussi ait sous-estimé Luke. Pensait-il donc que parce qu'il n'avait pas sur lui l'avantage physique il était par conséquent incapable de le tuer ? Luke paraissait-il donc si faible pour qu'on ne le prenne pas au sérieux ? L'amusement laissa place à la colère, sourde et bouillonnante, de n'être pas considéré comme une menace suffisante pour qu'Abbadon montre une pointe d'hésitation. Sans rien ajouter de plus, il leva sa baguette, murmura un simple Flambios, et apposa le bout incandescent de l'objet sur le poignet d'Abbadon, le forçant ainsi à relâcher à sa prise et s'en échappant d'un mouvement sec. Une lueur féroce dans le regard, Luke n'attendit pas qu'Abbadon reprenne ses esprits avant de poursuivre.

    « Accio baguette. »

    Le sort partit vers Abbadon mais aucune baguette ne revint vers Luke et il esquissa un sourire cruel.

    « C'est bien ce que je pensais. Idiot. Comment t'imagines-tu que tu vas t'en sortir sans magie ? En appelant au secours peut-être ? »

    Le ton était tranchant, sec, railleur, influencé par l'humiliation que Luke estimait avoir subie. Mais il se calma bien vite se rappelant qu'il avait le dessus.

    « Sectumsempra. » ajouta-t-il en pointant sa baguette sur lui.

    Le sort fusa mais Luke regarda ailleurs, croyant avoir entendu un bruit. Le sort toucha-t-il Abbadon ? Il l'ignorait mais il supposait que oui. Il l'avait cependant réduit à sa plus faible intensité pour seulement le blesser. Le silence retomba sur la ruelle. Et, puisque Luke n'apprend jamais de ses erreurs, persuadé que Abbadon était bien trop faible désormais pour tenter quoique ce soit, il revint vers lui, appuyant la main qui tenait la baguette contre le mur, juste au niveau du visage du jeune homme. Son autre main, quant à elle, avança jusqu'à la chevelure d'Abbadon dans laquelle elle se noya. Quelques secondes s'écoulèrent avant qu'il ne saisisse à pleine mains ses cheveux et les tire avec violence.
 
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    « Je crois bien... que tu n'es pas à ma place. »

    L'Alchimiste pinça les lèvres. Ce garçon l'agaçait avec cette façon de le provoquer. N'en avait il pas assez de se jouer de lui comme d'un chat avec une souris? Abadodn se sentit gonflé d'une colère sans nom, petite mais une colère noir. Son regard devint noir de jais et n'y réflétait que l'image du garçon. Il haïssait être prit de haut. Il était Abaddon Van Hellsing! Mais cela ne voulait certainement rien dire pour le mangemort, après tout. Ou pas grand chose, tant qu'il l'ignorait.

    « Qu'est-ce que tu crois que tu vas pouvoir faire? Me tuer? Ou encore me violer?... et c'est moi qui a bu. C'est la meilleur. »
    « Pas dans cet ordre sans doute, mais c'est un peu l'idée, oui. » murmura-t-il d'un ton railleur en réponse au sourire moqueur d'Abbadon.
    « Comme si tu en étais capable... »

    La poigne de fer dérrière un masque de velour. Le gant blanc rendait la chose plus douloureuse. Le tissu était atrocement rèche, alors que la peau de l'alchimiste était douce. Il avait toujours eu une peau froide, voir glaciale, mais douce et blanche... c'était un avantage, en quelque sorte. Le sourire moqueur d'Abaddon cependant cachait une hésitation. Ce garçon analysait, il le savait, mais il n'arrivait pas à deviner ce qu'il cherchait. L'alchimiste grogna, agacé.

    « Qu'est-ce que tu veux...? »
    « Imbécile. » ne put-il s'empêcher de lâcher, implacable.

    Sous estimé. Abaddon savait que son plus gros défaut était l'orgeuil, ainsi que l'arrogance, mais il ne s'y ferait jamais. La brûlure sur sa main le fit automatiquement lâchait. Son gant blanc était maintenant tâché de son sang, de noir, et troué. Le pentacle dessinait dessus était rompu. Son alchimie était rompu. Il ne lui restait plus que le gant droit. L'alchimiste ne regarda pas Luke, et enleva aussitôt son gant. Un pentacle rompu était la chose la plus dangereuse pour un alchimiste, mais personne ne le savait. C'était quelque chose de secret, de caché. Le directeur d'Azkaban reposa son regard sur le mangemort, les dents serraient. S'il avait été en état de sauter, il l'aurait fait tomber sur le sol et l'aurait très certainement tuer. Saoul, ou pas. Qu'importe. Personne ne le condamnerait, lui, après tout. Personne ne le pouvait. Destabilisé, Abaddon n'arriva même pas à prévoir la suite des événements.

    « Accio baguette.... C'est bien ce que je pensais. Idiot. Comment t'imagines-tu que tu vas t'en sortir sans magie ? En appelant au secours peut-être ? Sectumsempra. »

    Le sort arracha une grimace de douleur à Abaddon. Le sort avait frôlé son visage et avait déchiré son manteau, mais aussi deux centimètres de chair, au niveau de l'épaule gauche. Il sentit presque aussitôt le sang coulait le long de son dos, tâchant son t-shirt noir d'une chaleur morbide. Quand il tourna le visage afin de protester et d'attaquer, il sentit la main du jeune homme dans ses cheveux. Son regard devint d'un ambre vif, surpris. Il n'allait pas le tuer? Il ne comprenait rien? Avec ce qu'il venait de faire, il allait croupir en prison jusqu'à la fin de sa vie, et plus encore. Il allait souffrir milles morts avant d'accéder à l'autre monde, et bien encore. L'alchimiste le regarda et siffla entre ses dents.

    « Tu as mal choisi ton partenaire. Je suis pas du genre à rigoler, et je n'ai aucun interêt pour les hommes. »

    La main s'avança un peu plus dans la chevelure noire de l'alchimiste et tira sa tignasse crépue violemment. Abaddon cilla et rejeta la tête en arrière. Ce jeu tournait presque au sadomasochisme. Ca n'était pas bon du tout.. pas bon du tout. Le corps du jeune garçon était bien trop proche de lui, et... non. Abaddon fronça les sourcils et attrapa à son tour les cheveux du jeune homme, mais sans les tirer. Son regard redevint noir opaque.

    « Je crois que tu comprends pas ce que je dis, ou que t'écoutes pas... » La main de l'Alchimiste descendit jusqu'à sa nuque, ses doigts se posant de chaque côté de cette dernière. « Les hommes ne m'excitent pas. Va jouer ailleurs, pédale de merde. »

    La chaleur qui se dégageait du corps de Luke fit froncer les sourcils d'Abaddon. Le géant froid se crispa. Il détestait ça. Être prit entre deux fronts. Fuir? Devant un microbe? Plutôt crever dans cette ruelle... ce qui n'était pas beaucoup mieux, mais déjà un peu plus glorifique. L'alchimiste se pencha vers l'oreille du mangemort alors que ce dernier avait gardé sa main dans ses cheveux. Son souffle chaud, irrégulier de par la douleur, caressa la peau du jeune homme, et sa voix résonna, rauque et grave à la fois.

    « Je n'ai aucune envie de te briser, alors dégages avant que je ne m'énerve. »

    Le ton de la voix était bas et serein, comme si cet ordre était tout à fait naturel. Abaddon était pourtant en position délicate, mais il ne s'en souciait toujours pas. Les petits garçons sont toujours les plus frustrés.
 
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    En fin de compte, le sort ne l'avait pas épargné. La main de Luke glissa dans les cheveux d'Abbadon, ignorant le sifflement du jeune homme, dont le regard était devenu d'une couleur ambrée.

    « Tu as mal choisi ton partenaire. Je suis pas du genre à rigoler, et je n'ai aucun interêt pour les hommes. »
    « C'est marrant ce que tu fais avec tes yeux. T'as toutes les couleurs en stock ? » interrogea-t-il avec un sourire en tirant les cheveux d'Abbadon.

    C'était du Luke tout craché : indiscipliné, insolent. Cependant, cela ne semblait pas amuser Abbadon qui, décidément, n'était pas quelqu'un de très marrant. Luke l'imaginait bien passer sa vie à se morfondre pour une fille qu'il n'aurait jamais ou quelque chose dans ce goût-là. Franchement sa vie devait être bien morne. La main d'Abbadon s'insinua dans ses cheveux châtains à son tour, tandis que son regard redevenait d'un noir d'encre. Midnight faillit faire un commentaire sur ce nouveau changement de couleur mais Abbadon ne lui en laissa pas le temps et répliqua avant lui :

    « Je crois que tu comprends pas ce que je dis, ou que t'écoutes pas... »
    La main de l'Alchimiste descendit jusqu'à sa nuque, ses doigts se posant de chaque côté de cette dernière. « Les hommes ne m'excitent pas. Va jouer ailleurs, pédale de merde. »

    Luke laissa échapper un sifflement entre ses dents crispées, fusillant du regard l'Alchimiste. L'amusement céda de nouveau la place à la colère, impétueuse, froide et violente, prête à tout dévaster sur son passage. Abbadon pencha son visage vers lui et Luke esquissa un mouvement de recul, visiblement dégouté. Mais sa main, encore crispée de rage dans les cheveux de son adversaire, l'empêcha d'aller aussi loin qu'il aurait voulu et Abbadon put s'approcher suffisamment près pour qu'il sente sur sa peau son souffle brûlant.

    « Je n'ai aucune envie de te briser, alors dégages avant que je ne m'énerve. »

    Luke esquissa un sourire machiavélique, desserra sa main gauche et relâcha son étreinte sur la tignasse d'Abbadon. D'un mouvement sec, il retira la main d'Abbadon et se défit de son emprise avec facilité. S'éloignant d'un pas ou deux, il lui tourna ensuite résolument le dos, certain qu'il ne l'attaquerait pas. Comment l'aurait-il pu de toutes façons ? Il était ivre, blessé et désarmé. Midnight inspira profondément, tentant tant bien que mal de calmer cette colère qui était née en lui. Il le trouvait orgueilleux au possible et il aurait donné n'importe quoi pour voir s'évanouir cette fierté. Durant quelques secondes, l'image furtive d'un Abbadon rampant devant lui suffit à le calmer. Mais ce ne fut que de très courte durée.

    « Tu sais quoi ? Je crois que je vais te tuer d'abord. »

    Faisant passer sa baguette dans la main gauche, il se retourna brusquement vers Abbadon et lui décocha un coup de poing dans la mâchoire. Puis, il l'attrapa à nouveau par le col et le plaqua contre le mur, les pupilles dévorées de cette lueur rageuse et folle.

    « Mais ça va être très long et très douloureux. »

    Il pointa sa baguette sous la gorge de l'Alchimiste, plus en une caresse mais en une menace, et l'enfonça dans la chair, sans se soucier de le blesser ou non. C'est alors que le visage lui apparut comme un éclair et qu'il se souvint d'où il l'avait vu. Son regard se fit plus féroce tandis qu'il enfonçait davantage la baguette.

    « T'es un homme mort, Van Hellsing... »
 
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    « Tu as mal choisi ton partenaire. Je suis pas du genre à rigoler, et je n'ai aucun interêt pour les hommes. »
    « C'est marrant ce que tu fais avec tes yeux. T'as toutes les couleurs en stock ? » Abaddon eut un rire bref, un rire moqueur. Il riait tout de suite, mais il rirait moins plus tard.
    « Je crois que tu comprends pas ce que je dis, ou que t'écoutes pas... » La main de l'Alchimiste descendit jusqu'à sa nuque, ses doigts se posant de chaque côté de cette dernière. « Les hommes ne m'excitent pas. Va jouer ailleurs, pédale de merde. »

    Luke était visiblement vexé. L'Alchimiste, cependant, n'eut aucun rire, aucun sourire. Plus il énervait le sorcier, moins il avait de chance de s'en sortir sans user de son alchimie, chose assez terrible, non? S'il l'utilisait contre Luke, l'adrénaline ne serait calmée que quand toute sa colère serait épuisée, finie, disparue. Ce n'était pas prêt d'arriver. Il se pencha, sérieux, et remarqua la grimace de dégoût du jeune homme. Il n'eut aucun sourire. Son visage était sombre et froid. La main du mangemort lui faisait d'avantage mal. Il était en rage. L'odeur de la colère se sentait, et son aura était terriblement dérangée, troublée. L'Alchimiste savait qu'il avait perdu un point.

    « Je n'ai aucune envie de te briser, alors dégages avant que je ne m'énerve. »

    La main de Luke relâcha sa tignasse, et Abaddon le laissa se défaire de sa propre étreinte. Il recula de quelques pas et Abaddon resta droit et fier, un oeil fixant le moindre mouvement de danger. Son coeur commença à battre douloureusement, et plus rapidement encore. Quelque chose de douloureux. Son épaule lui faisait encore mal, mais il oublia la douleur. L'adrénaline avait un bon effet sur son organisme. Il en oublia tout. L'ivresse et la douleur. A la place, il gagna de la force et de la dextérité. Mais il lui faudrait plus que cela. Il avait perdu son gant gauche... ça l'avait amoindri. Et il n'était pas question de crier à l'aide. Le regard d'Abaddon se posa sur Luke. Il eut un sourire.

    « Tu sais quoi ? Je crois que je vais te tuer d'abord. »

    Son visage avait changé. On y lisait quelque chose de froid, d'horrible. Le prémice d'une destruction magnifique, d'une horreur inommable. Abaddon eut un rire qui se termina en râle de douleur. Il avait beau être fin, le jeune homme gardait une force masculine que l'on ne devinait qu'après avoir pris un coup. Abaddon serra les dents pour ne pas gémir d'avantage et se releva, juste au moment où Luke l'attrapait à nouveau par le col, le plaquant une nouvelle fois. Le sourire d'Abaddon se fit moqueur et narquois à la fois.

    « Mais ça va être très long et très douloureux. »
    « Tu es plus séduisant en colère. »

    Il regretta ses mots. La baguette sous la gorge de l'alchimiste s'enfonça dans sa chair et Abaddon serra les dents pour ne pas hurler. Il avait beau être le directeur d'Azkaban, la douleur restait la même pour chacun être humain. Le sang coula sur sa gorge et noya sa peau blanche d'un liquide morbide. Il savait qui il était. Cette baguette, cette odeur, cette façon d'attaquer... Abaddon se mordit la langue alors que la baguette s'enfonça davantage dans sa chair.

    « T'es un homme mort, Van Hellsing... »
    « Tu rêves... Midnight... »

    Le sceau d'alchimie sur le gant du Hellsing brilla, et il posa sa main sur le mur. Une pierre se décrocha du mur en silence et tomba nette, de tout son poids, sur le haut du crâne du mangemort. L'adrénaline accéléra ses battements du coeur. La brique tombée fit office de diversion, et aussitôt, Abaddon jeta à terre la baguette, attrapant au col Luke et le plaquant à son tour contre le mur. Etrangement, l'alcool sembla n'avoir plus vraiment d'effet sur lui, ou tout du moins pour l'instant. La chaleur de vodka lui brûlait étrangement les intestins. Le sang coulait maintenant de sa gorge et de son épaule. Autrement dit, il avait peu de chance de s'en sortir si son adrénaline tombait... hormi s'il jetait son gant, ce qui diminuait ses chances de s'en sortir à zéro. Autrement dit, il était piégé. Rapidement, Abaddon attrapa les poignets du mangemort et les posa au dessus de sa tête, afin qu'il ne puisse récupérer la baguette au sol. Approchant son dernier gant de sa bouche, il mordit le tissu du majeur et l'enleva, le laissant glisser le long de sa main. Maintenant, ils étaient tout deux à égal. Luke, sans baguette. Lui, sans alchimie. Il approcha son visage de celui de Luke et il posa son regard au fond des pupilles du mangemort.

    « Et maintenant, tu vas faire quoi, Midnight? »

    Il eut un sourire moqueur.
 
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« it's all dirty by your own fault »  Luke* EmptyDim 29 Mar - 20:18



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    « Mais ça va être très long et très douloureux. »
    « Tu es plus séduisant en colère. »

    Persuadé que Abaddon se moquait de lui, et l'ayant reconnu au même moment, Luke enfonça davantage sa baguette dans la chair du jeune homme, faisant couler son sang, sans vraiment le vouloir. Il était bien conscient de jouer avec le feu en s'en prenant au directeur d'Azkaban, mais à présent, il était hors de question pour lui de faire marche arrière. Question de fierté.

    « T'es un homme mort, Van Hellsing... »

    « Tu rêves... Midnight... »

    Luke esquissa un mouvement surpris en constatant que Abaddon l'avait reconnu. Légèrement déstabilisé, il se laissa distraire par la remarque de l'Alchimiste et par son sourire. Il tenta de reprendre ses esprits mais une pierre lui tomba sur le crâne, sans doute provoquée par Abaddon, bien qu'il ne sache pas comment il avait pu faire. Il lâcha sa prise sous le choc et porta sa main à sa tête, un filet de sang coulant lentement le long de sa tempe. Mouvement fatal. Abaddon, visiblement moins éméché qu'il n'en avait l'air, en profita pour le délester de sa baguette, la jetant au sol. Alors que Luke tentait un dernier geste pour récupérer sa baguette, Abaddon l'attrapa par le col et le plaqua contre le mur avec force. Midnight laissa échapper un gémissement qu'il réprima le plus vite qu'il put pour ne pas donner cette satisfaction à l'Alchimiste. Son rythme cardiaque s'accéléra soudain, son cœur s'emballant en une folle course, tandis que ses mains se tendaient vers celles d'Abaddon dans l'espoir de lui faire lâcher prise. Mais là où se trouvait le malheur de Luke, c'était que sans baguette, il était loin d'être aussi fort que l'Alchimiste, mais il aurait préféré mourir que de le reconnaitre. Abaddon attrapa ses poignets et lui plaqua les mains au-dessus de la tête. Luke le fusilla du regard et laissa échapper un grognement. L'Alchimiste tira son deuxième gant avec ses dents, en un geste que Luke ne put s'empêcher très sensuel même si ce n'était pas vraiment le moment de penser à ça... Midnight avait entendu dire que Van Hellsing était un Alchimiste, mais il ne s'était jamais intéressé aux autres formes de magie et en ignorait les principes, les manifestations et les fonctionnements. Aussi, voir Abaddon sans gant ne signifiait rien pour lui.

    « Et maintenant, tu vas faire quoi, Midnight? »

    Luke répondit à son sourire sans ciller, ne cherchant pas à se dégager de l'emprise d'Abaddon, mais continuant de le défier sans vergogne.

    « Tu me provoques, Van Hellsing... La question est plutôt : que veux-tu que je te fasse...? »

    Son sourire s'accentua, tandis que son visage se rapprochait dangereusement de celui d'Abaddon. Au dernier moment, il changea de trajectoire et se dirigea vers l'oreille d'Abaddon, la touchant du bout des lèvres tellement il en était proche et murmurant, comme un ordre dissimulé :

    « Lâche-moi... »
 
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    « Tu me provoques, Van Hellsing... La question est plutôt : que veux-tu que je te fasse...? »

    Cette attitude, extravagante, provocante, Abaddon adorait. Ou tout du moins son côté sombre l'aimait il, car si le directeur était quelqu'un de calme, une fois en colère, il était une toute autre personne. Vulgaire, violente... vicieuse, accessoirement. Seulement, Luke était un mangemort, et il y avait des limites à sa perversité morbide, dont celle du coït pur et impur. Abaddon n'avait jamais touché d'autres hommes. Il se rappelait d'avoir refusé à un garçon, quand il était adolescent, mais ce dernier n'avait pas été très touché par le refus, et l'avait bien prit. Depuis, l'Alchimiste avait eut quelques relations, mais qu'avec des femmes. Il n'avait jamais imaginé une seule seconde qu'un corps identique au sien, possédant les mêmes caractéristiques, pouvaient être aussi excitants. Abaddon se crispa cependant quand il sentit Luke s'approchait de trop prêt. Il ferma les yeux et serra les dents, pour ne pas le repousser violemment.

    « Lâche-moi... »
    « Non, j'ai mieux... »

    Abaddon eut un rire alors que son autre main repoussait lentement la tête du mangemort contre le mur. Il approcha à nouveau le visage et passa lentement sa langue sur le côté de son visage, démarrant du menton et allant jusqu'à sa tempe, laissant une fine pellicule de salive sur le visage de Luke. L'alchimiste eut un rire et eut ensuite un sourire moqueur. Il calla son visage prêt de son oreille, le souffle chaud et court.

    « Qu'est-ce qui est le plus ennuyeux? Se faire tuer maintenant... Fuir devant moi... ou encore se faire violer par le directeur d'Azkaban? »

    L'alchimiste eut un rire et glissa lentement sa jambe entre celles du mangemort, le bloquant entièrement contre le mur. Luke n'avait plus aucune possibilité de fuir, et Abaddon n'avait aucun envie de le laisser partir. La baguette n'était qu'à quelques mètres, et lui n'avait plus de gant. Il était encore trop ivre pour faire quoi que ce soit. Le bluff et l'intimidation étaient ses seules alliées.

    « On fait moins le malin, hein. »

    Abaddon n'eut aucun rire cependant. Ca ne l'amusait pas. Il était collé à un homme, à un mangemort même, et homosexuel de surplus, et il avait les nerfs à vif. Autant dire qu'il était la proie idéale pour tomber dans un mauvais piège.
 
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    « Lâche-moi... »
    « Non, j'ai mieux... »

    Luke n'eut pas vraiment le temps de se poser la question sur ce qu'il pouvait avoir de mieux, même si dans son esprit, il avait inconsciemment compris le sens caché de cette phrase : je ne te lâcherai pas. Abaddon rit et repoussa la tête de Luke contre le mur avec lenteur. Celui-ci ne résista pas, bien que son cœur s'accélérât à nouveau, détournant le regard. Van Hellsing approcha son visage du sien et le lécha, du menton jusqu'à la tempe, provoquant de la part de Luke une réaction défensive immédiate : il se débattit. Non pas que cela le dégoutait, au contraire, mais il n'aimait pas la façon dont les choses se déroulaient. Il aimait dominer, maitriser et tout contrôler et ce qui le blessait le plus en ce moment, c'était qu'il ne contrôlait rien du tout. De nouveau, Abaddon rit et Luke le fusilla du regard. S'il avait eu sa baguette, l'Alchimiste aurait moins fait le malin, n'en doutez pas. Mais on n'avait pas toujours ce qu'on voulait. Dans sa volonté de ne pas le regarder, Luke eut un léger sursaut en sentant le souffle d'Abaddon dans le creux de son oreille.

    « Qu'est-ce qui est le plus ennuyeux? Se faire tuer maintenant... Fuir devant moi... ou encore se faire violer par le directeur d'Azkaban? »
    « Il n'y a pas l'option "Enfermement à vie à Azkaban" ? Si j'avais su que le directeur était aussi mignon, je me serais laissé attrapé bien avant. »

    L'ironie et la provocation toujours. Ses seules armes en ce moment et quelles armes ! Les meilleures que Luke avaient jamais possédées. Abaddon rit encore et Luke plongea son regard dans celui de l'Alchimiste, un regard neutre, sans hostilités apparentes mais interrogateur. Le directeur d'Azkaban glissa sa jambe entre les siennes, accentuant leur proximité et bloquant ainsi complètement Luke contre le mur. Totalement immobilisé, le mangemort n'en menait pas large mais était bien trop orgueilleux pour le montrer.

    « On fait moins le malin, hein. »


    Luke esquissa un sourire. Abaddon bluffait et il le sentait, il avait une sorte de don pour ces choses-là. C'était presque trop facile. Ses bras le tiraient à force d'être maintenus au-dessus de sa tête mais il n'y prit pas garde. Son regard gris-bleu se posa sur le visage harmonieux d'Abaddon et il sourit à nouveau.

    « Tu sais quoi, Van Hellsing ? »

    Il approcha de son visage et le caressa du bout des lèvres.

    « Je pense que tu bluffes. » Un sourire.« Et tu sais quoi ? Je vais te le prouver...»

    Sans prévenir et sans lui laisser le temps de s'en prémunir, il plaqua ses lèvres sur celle du directeur d'Azkaban, avec brusquerie au départ puis avec une douceur presque féminine. Il recula son visage, rompant le baiser, et reprenant sa place, il le défia du regard avec un sourire moqueur.

    « Dis-moi que tu n'aimes pas ça, Van Hellsing. »

    Son sourire s'accentua et il tenta à nouveau de se dégager de l'emprise d'Abaddon. Mais il semblait que tant que Van Hellsing ne l'aurait pas décidé il ne pourrait pas s'échapper.

    « Lâche-moi, Van Hellsing. Tu as si peur de moi..? »
 
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« it's all dirty by your own fault »  Luke* EmptyDim 29 Mar - 22:47



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    « Qu'est-ce qui est le plus ennuyeux? Se faire tuer maintenant... Fuir devant moi... ou encore se faire violer par le directeur d'Azkaban? »
    « Il n'y a pas l'option "Enfermement à vie à Azkaban" ? Si j'avais su que le directeur était aussi mignon, je me serais laissé attrapé bien avant. »

    Abaddon ne répondit pas. Ce n'était pas qu'il n'avait rien à répondre, c'est qu'il ne savait pas quoi lui répondre pour le faire taire. Certes, l'ironie était une sorte de provocation, mais dans une ironie, il y avait toujours une idée de base qui était, tout de même, la vérité. Le directeur fronça les sourcils et continua son mauvais bluff, glissa sa jambe entre celles de Luke afin de l'immobiliser, ce qui se passa à merveille. Le mangemort était à proximité du directeur... si quelqu'un le voyait ainsi, s'en était fini de lui. Ou du mangemort. Comment expliquait ça? Non. Abaddon n'avait rien à expliquer. Il était le Directeur d'Azkaban. C'était bien assez pour ne pas se méfier de ce qui allait se passer, et encore moins de ce qui pourrait, accessoirement, se passer. Quoi qu'il se déroule en ces lieux, rien ne changerait son futur et son avenir. Seulement, une part de l'esprit d'Abaddon commençait à s'alerter. Cette position était mauvaise, aussi bien pour le mangemort que pour l'alchimiste. Il n'était pas du genre à redouter quoi que ce soit, mais l'alcool dans son sang était encore bien là, et il ne contrôlait pas réellement ses sens. Aucun de ses sens, à vraie dire. Il se concentra, reprenant une certaine confiance en lui.

    « On fait moins le malin, hein. »
    « Tu sais quoi, Van Hellsing ? Je pense que tu bluffes. Et tu sais quoi ? Je vais te le prouver...»

    Abaddon arqua les sourcils et sentit un long frisson sinueux lui parcourir l'échine, signe de danger imminent qu'il n'eut même pas le temps de prévoir. Luke était déjà collé à lui, ses lèvres sur les siennes, le faisant taire. Seulement, ce simple baiser, aussi court soit il, déstabilisa l'alchimiste qui plissa le nez. Il était partagé, étrangement partagé. D'un côté, c'était un homme, et ce qu'il lui faisait était tout simplement répugnant. D'un autre côté, ses lèvres avaient un bon goût et sa chaleur était atrocement délicieuse, voir même rassurante... Le sourire moqueur réveilla Abaddon qui grogna, comme pour se remettre lui même en place.

    « Dis-moi que tu n'aimes pas ça, Van Hellsing. Lâche-moi, Van Hellsing. Tu as si peur de moi..? »
    « Peur de toi?... non. Mais toi, tu devrais avoir peur de moi. »

    L'alchimiste n'allait pas se laisser faire. Sa main libre glissa le long de son corps et rejoignit les hanches de Luke. Son regard cependant ne s'était pas détaché du mangemort. Abaddon gardait sur le visage une froideur sans égale, un visage glacial, implacable, inexpressif. Alors que sa main tirait sur la ceinture de Luke, ses yeux le fixaient, cherchant la moindre faille, le moindre tressaillement, la moindre faiblesse. Luke, le grand trouillard, le fuyard... se trouvait sous sa main, et la seule chose à laquelle il pensait été de glisser sa main entre ses jambes. Comme si ça allait lui faire peur... Sa main frôla l'épiderme du jeune homme, sans toucher ne serais-ce qu'une fois à l'élastique du caleçon noir. Abaddon sentit au bout de ses doigts la chaleur du corps du mangemort. C'était... déstabilisant.

    « Aimer ou pas, ça n'est pas un problème. Et je ne bluffe pas. »

    Le regard d'Abaddon était froid et dur. Seulement, au fond de ses pupilles, il y avait une hésitation terrible. S'il continuait encore ce mauvais bluff, il se prendrait lui même au piège, comme une araignée enroulée dans sa propre soie. Dérisoire. Il serra les poignets de Luke et le souleva un peu plus. Ses doigts frôlèrent finalement l'élastique noir. De toute façon, il ne pouvait pas aller plus loin, sa jambe bloquait le jeans de Luke... il fronça les sourcils. Pourquoi notait il cela? Il n'avait pas envie d'aller plus loin. Il gronda intérieurement, sans une seule expression en façade. Seulement, cette situation le mettait de plus en plus mal à l'aise... réellement.
 
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    « Dis-moi que tu n'aimes pas ça, Van Hellsing. Lâche-moi, Van Hellsing. Tu as si peur de moi..? »
    « Peur de toi?... non. Mais toi, tu devrais avoir peur de moi. »

    Luke ne put s'empêcher de lâcher un petit rire moqueur. Abaddon lui avait déjà démontré qu'il n'avait pas grand chose à craindre de lui. L'alchimie, vraisemblablement, n'était pas une magie très dangereuse... Les yeux plongés dans ceux d'Abaddon, Luke sentit sa main descendre le long de son dos jusqu'au niveau des hanches. Tandis que, conservant dans ses yeux et sur ses traits cette même impassibilité, implacable et froid comme la glace, Abaddon lui retirait sa ceinture, Luke eut le réflexe inconscient de tressaillir. De nouveau, il chercha à se dégager. Cette façon de faire lui déplaisait. Il aurait voulu pouvoir se servir de ses mains mais Van Hellsing ne semblait pas décidé à le lâcher. Il sentit sa main toucher sa peau, main qu'il sentait aussi froide que son regard sur lui. Midnight était tout aussi déstabilisé qu'Abaddon en ce moment même. Perdu dans le flot tourbillonnant de ses pensées, il ne comprenait pas où voulait en venir le directeur d'Azkaban. S'il bluffait, il bluffait à merveille, mais il prenait bien des risques, notamment celui de se retrouver pris à son propre piège. Et s'il ne bluffait pas... A cette pensée, Luke fut parcouru d'un frisson désagréable. Il n'aimait pas la tournure que prenait les événements. Cette sensation d'être à la merci d'un de ses ennemis ne lui plaisait pas le moins du monde. Le plan tel qu'il l'avait prévu au départ n'aurait pas du se dérouler de cette façon. Dans son idée, c'était lui qui dominait Abaddon et qui lui imposait sa volonté. Il n'était pas le jouet de l'Alchimiste, non. Fuir ? Il aurait pu le faire encore. Mais il refusait de fuir devant lui, allez savoir pourquoi. Ce n'était qu'un homme après tout. Un homme ivre et sans armes. C'est ce qu'il ne cessait de se dire...

    « Aimer ou pas, ça n'est pas un problème. Et je ne bluffe pas. »

    Luke esquissa un sourire malgré lui, restant persuadé que tout cela n'était que du pipeau. Abaddon ne pouvait pas prendre plaisir à ça, ou alors Luke l'aurait vraiment mal jugé. Il avait clamé haut et fort que les hommes ne l'intéressaient pas et maintenant, il jouait avec le feu ? Son regard froid comme la glace était presque effrayant à voir mais Luke y décela autre chose, un sentiment qu'il aurait peut-être voulu cacher. Comme un doute dans ses yeux changeants. Abaddon serra davantage ses poignets et tira un peu plus, forçant Midnight à décoller ses talons du sol. Un grognement.

    « Tu me fais mal. »

    Simple avertissement. Il n'avait pas l'intention de lui demander à nouveau de le lâcher, persuadé que Abaddon n'accèderait pas à sa requête. Alors inutile de se répandre en inutiles palabres... Les doigts de Van Hellsing effleurèrent l'élastique de son caleçon et il le vit froncer les sourcils. Luke tentait d'interpréter le moindre de ses gestes ou de ses expressions comme une indication de ce qu'il pouvait bien penser mais Abaddon état particulièrement doué pour cacher ses émotions. Alors Luke joua à nouveau la carte de la provocation.

    « Je rêve où le directeur d'Azkaban est troublé par une pédale de merde ? Mangemort et criminel de surcroit ? Quand je vais raconter ça aux autres, ils refuseront de me croire... »

    Son sourire dévoila ses dents blanches et il avança davantage son bassin, imbriquant parfaitement ses formes dans celles d'Abaddon en un geste de défi.

    « C'est quoi le souci ? Je ne te plais pas, Van Hellsing ? »
 
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« it's all dirty by your own fault »  Luke* EmptyLun 30 Mar - 0:11



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    « Tu me fais mal. »

    Abaddon regarda Luke du coin de l'œil et redescendit ses deux mains. En temps normal, il l'aurait levé encore plus haut, mais d'une, la douleur dans son autre épaule l'aurait fait gémir, et de deux, il ne voulait pas se fatiguer à le maintenir si haut. Il resta cependant tout à fait serein, comme si la douleur ne l'atteignait plus, comme si elle n'avait jamais existé, chose tout à fait possible. Le cerveau secrétait automatiquement une forme de morphine pour calmer la douleur, et chez Abaddon, cette dernière travaillait avec cette forte envie de ne pas être découvert, cette façon de jouer avec ses propres sentiments. Seulement, il était pertinemment conscient qu'il était blessé et ivre, chose assez rare pour lui, mais véridique maintenant. Il glissa ses doigts sur sa peau, la frôlant du bout des doigts.

    « Je rêve où le directeur d'Azkaban est troublé par une pédale de merde ? Mangemort et criminel de surcroit ? Quand je vais raconter ça aux autres, ils refuseront de me croire... »
    « Tss. Tu ne comprends rien, sale mioche. Je me demande juste si je dois me salir sur toi ou te tuer tout de suite. »

    Le sourire de Midnight ne fit rien sur Abaddon. Cette provocation était inutile, et ne faisait que passer dans l'esprit du jeune homme. Cependant, quand il avança son bassin, l'alchimiste se crispa et serra un peu plus les poignets, sans pour autant les relever cette fois-ci. Cette position était provocante, et mettait un peu plus mal à l'aise l'alchimiste... pourtant...

    « C'est quoi le souci ? Je ne te plais pas, Van Hellsing ? »
    « J'aime pas les salopes dans ton genre, Midnight. »

    Abaddon regarda Luke et soupira. Si il le lâchait et partait, en imaginant que le mangemort ne le poursuive pas et qu'il récupère ses gants, il aura fuit devant un mangemort, et c'était pire que tout. Vraiment. L'alchimiste fit rapidement le calcul. Son esprit assombrit par la colère et le désir, mélange infâmme, fit son oeuvre : il trouva la solution la plus immorale la plus belle. Il se pencha lentement vers lui et posa ses lèvres sur les siennes, le faisant taire, n'ayant pas envie d'entendre encore une réplique, un cynisme, une provocation. Abaddon se sentait étrange. Ca n'était pas lui. C'était impossible. Il n'aurait jamais fait ça. Alors que le baiser durait, il lâcha doucement et très lentement les poignets du mangemort, partagé et prudent, cherchant le moindre geste de danger. Le baiser se rompit quand Abaddon manqua d'air. Il grogna.

    « Et tu parles de trop pour un mangemort... »

    Luke Midnight était quelqu'un de beau, de bien formé. Un visage fin, des traits délicats et nobles, un sourire ironique. En d'autres termes, il aurait été une fille, Abaddon n'aurait pas hésité, mais il était un mangemort, un. Il aurait pu le lâcher, mais... Seulement, à cet instant, Abaddon n'avait qu'une seule envie.

    « J'ai envie de détruire quelque chose de beau. »

    Le regard d'Abaddon en disait long. Son oeil droit s'était coloré en bleu, et son oeil gauche en noir. La balance vacillait dangereusement, et l'alchimiste n'était pas le mieux placé pour réfléchir et hésiter.
 
MessageSujet: Re: « it's all dirty by your own fault » Luke*   
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    « Tu me fais mal. »

    Au grand étonnement de Luke, Abaddon fit preuve d'un peu de compassion et redescendit les mains du mangemort. C'était toujours douloureux, certes mais c'était supportable.

    « Je rêve où le directeur d'Azkaban est troublé par une pédale de merde ? Mangemort et criminel de surcroit ? Quand je vais raconter ça aux autres, ils refuseront de me croire... »

    « Tss. Tu ne comprends rien, sale mioche. Je me demande juste si je dois me salir sur toi ou te tuer tout de suite. »
    « C'est quoi le souci ? Je ne te plais pas, Van Hellsing ? »
    « J'aime pas les salopes dans ton genre, Midnight. »
    « Tu le caches bien. »

    Il n'avait pas pu s'en empêcher, juste histoire de le remettre à sa place. Luke ne comprenait pas ces gens qui n'assumaient pas ce qu'ils ressentaient. Il était cependant évident que Abaddon était troublé, par lui ou par autre chose, là n'était pas la question à vrai dire, mais pour Midnight, il était évident que c'était par lui que Van Hellsing était embarrassé. Peut-être qu'il était un peu prétentieux, certes, mais c'était ainsi. Le mangemort ne releva même pas lorsque Abaddon le qualifia de salope. Dans sa bouche, c'en devenait presque excitant. Il esquissa un sourire. C'est alors qu'Abaddon fit la chose la plus étrange, celle à laquelle Luke jamais ne se serait attendu. Il se pencha vers lui et déposa ses lèvres sur les siennes. Le mangemort fut tellement surpris qu'il ne rendit pas le baiser, bien qu'il ne demandât que cela, et se contenta d'être un simple spectateur. Il sentit Van Hellsing lui lâcher les poignets, à mesure que leur baiser se prolongeait, et, totalement passif (erk !), Luke les laissa retomber ballants, le long de son corps, sans résister. Finalement, Abaddon se retira, laissant Luke pantois et perdu.

    « Et tu parles de trop pour un mangemort... »

    Luke ouvrit la bouche pour répliquer, mais, pour une des rares fois dans sa vie, il ne trouva rien à dire. Décidément, Van Hellsing était quelqu'un de surprenant et Luke s'était tellement mis bille en tête qu'il bluffait que pas une seule seconde il ne s'était imaginé... ce baiser. Inconsciemment, il passa son pouce sur ses lèvres comme si cela pouvait l'aider à se remémorer le gout de celle d'Abaddon.

    « J'ai envie de détruire quelque chose de beau. »
    « Si tu veux mon avis, j'ai toujours trouvé Levingston particulièrement charmant. Tu pourrais commencer à t'entrainer sur lui, qu'est-ce que t'en dis ? »

    En fin de compte, Luke ne serait pas resté tranquille très longtemps. Il sourit, mais plus timidement cette fois, un sourire qui ne se voulait pas provoquant ou moqueur. Avançant d'un pas vers Van Hellsing et sans vraiment se soucier de son pantalon sur le point de tomber, qu'il tint tout de même avec sa main gauche par prudence, il avança la main droite vers le visage d'Abaddon. Du bout de l'index, il dessina les traits de l'Alchimiste, avec une tendresse qui ne lui appartenait pas. Irrémissiblement, son regard fut attiré par sa baguette, toujours au sol. Sa main retomba, comme vaincue par une force supérieure, et il se pencha pour ramasser le morceau de bois. Il l'attrapa du bout des doigts mais ne menaça pas Van Hellsing avec, la tenant pointée vers le sol.

    « Ainsi, tu veux me détruire ? Vas-y, Van Hellsing ! Fais-toi plaisir ! Montre-moi comment tu cèdes à tes pulsions... »

    Un sourire narquois naquit sur ses lèvres et n'importe quel imbécile aurait lu le sens caché de sa phrase. Il était évident que Luke ne lui parlait pas de ses pulsions meurtrières. Il écarta le bras droit, en croix, maintenant toujours son pantalon de la main gauche, comme s'il s'était offert en sacrifice. Le regard vairon d'Abaddon était proprement effrayant mais Luke fit son possible pour ne pas avoir à le croiser.

    « Allons, Abaddon. Cède. Avec un peu de chance t'arriveras à m'attraper... »

    Parlait-il d'Azkaban ou y'avait-il encore un sens caché ? Mystère.
 
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« it's all dirty by your own fault »  Luke* EmptyLun 30 Mar - 1:28



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    « J'ai envie de détruire quelque chose de beau. »
    « Si tu veux mon avis, j'ai toujours trouvé Levingston particulièrement charmant. Tu pourrais commencer à t'entrainer sur lui, qu'est-ce que t'en dis ? »

    Abaddon le regarda et fut étonné. Son visage, pour la première fois, contenait une vraie expression, au delà de la haine ou de la moquerie, une expression humaine. Sa surprise se muta cependant, encore une fois, en moquerie. Il aurait bien rit, mais ça n'était sérieux, pas de sa part. Il était ivre, mais pas encore assez pour s'abandonner totalement aux délires et aux blagues d'un mangemort. Il était le directeur d'Azkaban. Il avait une certaine réputation à entretenir, et rire des blagues mangemorts n'était pas le mieux à faire pour garder cette place confortable où il se sentait bien. Cependant, ses pupilles se rétractèrent et fixèrent Luke dans son ensemble. Aussi, il le vit s'approcher d'un pas, sans ciller, essayant d'anticiper le moindre de ses mouvements, en vain. Son esprit se perdait dans un fouillis sans nom. Il était troublé, certes, mais pas mené par le bout du nez. Il gardait un minimum de lucidité, heureusement. Il ne réagit pas lorsque la main du mangemort frôla sa peau, dessinant ses traits. Ses yeux se plissèrent. Essayait il de l'amadouer? Ou encore de faire une diversion? Ses yeux lorgnaient sa baguette du coin de l'oeil, et Hellsing savait que s'il récupérait sa baguette et qu'il cherchait à le tuer, il en était fini de lui -ou presque, tout du moins. Il se pencha et ramassa la baguette, sans que l'alchimiste ne fasse un seul mouvement. Il ne chercha même pas du regard son gant. Ca n'était pas la peine. Etrangement, il savait que Luke n'allait rien tenté. Pourquoi? Il l'ignorait. Son regard à lui faisait cependant plus attention au pantalon et aux formes qui se dessinaient dans la pénombre, à peine éclairé par un réverbère, qu'à sa baguette. En effet, il ne menaça pas l'alchimiste qui resta de marbre, les yeux toujours étrangement colorés.

    « Ainsi, tu veux me détruire ? Vas-y, Van Hellsing ! Fais-toi plaisir ! Montre-moi comment tu cèdes à tes pulsions... »
    « Tu dis ça mais après tu... »

    Abaddon se tû. Il marchait dans son jeu. Il grimaça en se frottant la tempe du bout des doigts. Son épaule était toujours en sang, c'est pourquoi il n'utilisait que son autre main. Son attention remarqua la forme théâtrale que prenait la scène. Luke se tenait devant lui, le bras droit écarté perpendiculaire à son corps, et son autre main tenait son pantalon. Il était face à lui, dans cette tenue, et il disait qu'il fallait qu'il cède à ses pulsions? C'était peut être attirant d'un certain point de vue, mais c'était surtout inconscient. Luke ressemblait alors à une brebis sur un autel, prête à être immoler avec l'épée même qui alla pour percer le coeur du fils d'Abraham. Et maintenant? Les mots de Luke eurent un impacte en Abaddon qui le fixa, un regard mauvais mais partagé.

    « Allons, Abaddon. Cède. Avec un peu de chance t'arriveras à m'attraper... »

    S'il cédait, il ne vallait pas mieux qu'un autre. S'il fuyait, il était le pire des lâches. S'il allait pour se battre, il allait sans doute mourir avec Luke, chose assez confortable, mais il préférait vivre encore quelques années. Et puis... intérieurement, il sentait quelque chose qui n'était pas bon du tout, et qu'il faudrait calmer un jour ou l'autre. Le plutôt étant le mieux. L'alchimiste regarda Luke et détourna le regard vers le réverbère qui clignota. Il secoua la tête et murmura quelque chose comme quelle connerie avant de s'avancer vers Luke. Il tendit sa main et la fit glisser dans les cheveux de Luke en se penchant en avant afin de pouvoir embrasser le mangemort. C'était une mauvaise idée, mais la meilleur qui lui venait actuellement à l'idée. Il garda les yeux ouverts et fixait la moindre réaction du jeune homme à la peau tiède, chose étonnante en vu du froid qui règnait ici. Le baiser dura cependant plus longtemps, et Abaddon se risqua deux fois à fermer les yeux, ne serais-ce que quelques secondes, avant de les rouvrir. Il rompit lui même le baiser, recula, le souffle court. Il détourna le regard en grognant.

    « Si tu te vantes de ça, je te torturerais jusqu'à que tu me supplies d'arrêter. »

    Il ne fallait pas que Luke rétorque. Abaddon replongea vers le mangemort et posa cependant doucement sa bouche sur celle du sorcier. Doucement, il le poussa vers le mur, ses mains sur ses hanches soulevaient le t-shirt du mangemort, mais Abaddon s'arrêta, relâchant le baiser qui était devenu un peu trop langoureux, le ramenant à la réalité.

    « Après que tu m'es agressé, tu vas devoir prendre tes responsabilités. »

    Le regard d'Abaddon le fixait, mais plus aussi froid. Il était partagé... Ses yeux avaient cependant repris une couleur presque normal, puisque ses deux pupilles étaient noisettes, un noisette doux et clair. Ses vrais yeux, en somme.
 
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« it's all dirty by your own fault »  Luke* EmptyLun 30 Mar - 19:03



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    « Ainsi, tu veux me détruire ? Vas-y, Van Hellsing ! Fais-toi plaisir ! Montre-moi comment tu cèdes à tes pulsions... »
    « Tu dis ça mais après tu... »
    « Je quoi ? » interrogea Luke qui s'attendait manifestement à une suite.

    Mais la suite ne vint pas. Abaddon se contenta de se frotter la tempe de son bras encore valide, comme en proie à une intense et dévorante réflexion. Dans l'esprit de l'Alchimiste, Luke le voyait bien, se bousculaient sans doute mille et une pensées contraires. Il était comme ces êtres auxquels on propose un objet tentant mais qu'ils savent dangereux d'acquérir. Et pourtant, malgré leur conscience et leur éthique, ils tendaient la main vers celui-ci dans l'espoir fou de l'atteindre. Van Hellsing se débattait visiblement de la sorte et Luke ne put s'empêcher de penser à cet auteur moldu qui avait écrit :« Le meilleur moyen de résister à la tentation, c'est d'y céder. » Ingénieux Oscar Wilde... Luke était bon comédien et doué pour la mise en scène. La position, soigneusement étudiée, ne visait qu'à faire craquer Abaddon. Le moindre de ses regards, de ses sourires, de ses mots, était un défi, une invitation à l'Alchimiste. Le mangemort ne cilla pas lorsque son regard bleuté croisa celui du directeur d'Azkaban. L'incongruité de la scène prêtait à sourire : pourtant destinés à être ennemis, qui aurait pu croire qu'ils en arrivent là ? Même Luke ne l'aurait pas imaginé, même dans ses rêves fantasmagoriques dans lesquels lui cédaient tous ceux dont il avait envie. Le regard de Luke balaye le visage harmonieux d'Abaddon et il sourit. Vraiment, il n'avait jamais remarqué dans les coupures de journaux qu'il était aussi bien fait. Et ce n'est que le malheureux hasard d'une rencontre après une soirée de beuverie qui les réunit pour la première fois. Trop long. C'est ce que Luke ne put s'empêcher de penser du temps que mettait Abaddon à se décider. Alors, il en rajouta une couche.

    « Allons, Abaddon. Cède. Avec un peu de chance t'arriveras à m'attraper... »

    Abaddon le regarda un dernier instant avant de détourner son regard vers le belvédère, prêt à rendre l'âme, seul éclairage sur les deux hommes, hormis l'obscure clarté qui tombait des étoiles. Si la scène n'avait pas été aussi cocasse, elle aurait presque pu être belle. Dans l'esprit de Luke cependant, la représentation était magnifique... L'alchimiste secoua la tête comme pour se débarrasser de ses derniers lambeaux de conscience, marmonna quelque chose que Luke ne saisit pas et s'avança vers lui. Indécis, Luke baissa le bras mais ne recula pas d'un pas, ne quittant pas des yeux le visage du directeur d'Azkaban, analysant le moindre froncement de sourcils, le moindre tressaillement de sa mâchoire. La main d'Abaddon se tendit vers lui et il l'observa du coin de l'oeil, comme s'il craignait que cet apparent pacifisme ne prenne soudain fin. Que voulez-vous ? Quand on a autant de choses à se reprocher, on évite du mieux que l'on peut de se laisser approcher de trop près par ceux qui aimeraient vous voir enfermés dans une cage. Luke frissonna malgré lui en sentant la main de l'alchimiste se glisser dans ses cheveux, sans aucun signe de violence, une réaction naturelle qu'il ne put empêcher. Les lèvres d'Abaddon vinrent se coller aux siennes et, avec une retenue et une douceur que peu de gens lui connaissaient, Luke lui rendit son baiser, maintenant avec peine la fougue qui l'habitait et ignorant cette voix d'instinct primaire qui l'exhortait à sauter sur Abaddon pour le faire sien. Il ne ferma pas les yeux. Luke non plus. Son coeur battait à tout rompre et chaque parcelle de son corps semblait avoir reçu une décharge d'adrénaline. Cette sensation délicieuse de bonheur lorsque vos lèvres rencontrent enfin celles de l'être tant désiré, Luke en était empli. Trop court. C'est ce qu'il pensa quand Abaddon se détacha de lui en grognant, s'éloignant alors que chaque atome de Luke l'appelait encore. Il détourna le regard, visiblement peu désireux de lire dans les yeux bleus-gris de Luke.

    « Si tu te vantes de ça, je te torturerais jusqu'à que tu me supplies d'arrêter. »
    « Comment quelqu'un com... »

    ...me toi pourrait-il faire confiance à quelqu'un comme moi pour garder ça secret ? La question mourut avant d'avoir été posée, tuée par les lèvres d'Abaddon à nouveau sur les siennes, dont Luke aurait presque préféré le goût à celui des mots. Sa main gauche lâcha son pantalon, qui resta en place malgré tout, et remonta jusqu'à la nuque du jeune homme, avant de se perdre en caresses lascives dans ses cheveux. Conduit par Van Hellsing, Luke se retrouva adossé au murs de pierres froid et imperceptiblement, sa main droite se resserra sur sa baguette. Il sentit les mains, soudain plus entreprenantes de l'Alchimiste, remonter son T-Shirt sur son torse et il frissonna en raison de la température glaciale à laquelle il l'exposait. La main de Luke se posa sur la joue d'Abaddon, amorçant une descente lente vers son cou, mais celui-ci s'éloigna à nouveau, lui laissant au creux du ventre un nœud, une faim insatiable de lui.

    « Après que tu m'es agressé, tu vas devoir prendre tes responsabilités. »

    Sentant son regard posé sur lui, Luke se contenta de baisser les yeux vers ses pieds, non pas comme un enfant pris en faute et se repentant, mais plus comme un gamin irrespectueux qui se ficherait des remontrances. Sentant ses doigts crispés sur sa baguette, Luke s'aperçut qu'il ne l'avait pas lâchée, malgré les baisers d'Abaddon : en lui subsistait cette once de méfiance qui l'incitait à la prudence et lui déconseiller de se mettre à nouveau à la merci de son ennemi. Un sourire bien visible malgré sa tête baissée naquit sur ses lèvres tandis qu'il répliquait :

    « Sans vouloir t'offenser, il me semble que la victime dans l'histoire, c'était plutôt moi... »

    Il leva le visage vers lui, toujours souriant, et nota la couleur ambrée de son regard, de loin celle qu'il préférait. Après tout, il n'avait pas vraiment tort. C'était Luke qui s'était retrouvé immobilisé par Abaddon contre un mur, lui qui avait vu Abaddon le déshabiller à moitié. Alors bien sûr, Abaddon était blessé mais ce n'était que de la légitime défense par anticipation... Son propre cheminement de pensée lui arracha un rire amusé, tandis qu'il ajoutait :

    « Mais rassure-toi, je ne porterais pas plainte ! »

    Son regard croisa de nouveau celui d'Abaddon, tandis qu'il avançait vers lui d'un pas, la baguette toujours pointée vers le sol, mais bel et bien vissée au creux de sa paume. Il remonta avec élégance son pantalon qui tombait un peu trop bas sur ses reins, puis, posant sa main avec douceur sur le bras blessé de l'alchimiste, il demanda, très sérieusement :

    « Mais si tu veux parler de responsabilités, allons-y. Toi d'abord. Tu aurais pu m'arrêter, Van Hellsing, tu le sais très bien. Pourquoi m'avoir libéré ? Ils en penseront quoi au Ministère quand tu leur expliqueras que tu m'as laissé filer en échange d'un baiser ? »

    Il haussa un sourcil moqueur mais ne lui laissa pas le temps de répondre que déjà, il enchaînait, décidé à monopoliser la parole.

    « C'est très... imprudent de ta part, ne crois-tu pas ? »

    Et pour appuyer ses propos, il exerça une forte pression sur la blessure d'Abaddon, provoquant sans doute une lancinante douleur. Profitant de cet état de faiblesse opportun, Luke le poussa contre le mur, peut-être un peu trop fort, sans pour autant lâcher le bras sur lequel il appuyait toujours. Finalement, allez savoir pourquoi c'est le moment qu'il choisit pour laisser tomber volontairement sa baguette sur les pavées mal équarris de la ruelle et attraper du bout des mains le visage d'Abaddon pour l'embrasser fougueusement. Nulle retenue dans ce baiser, presque volé, presque empreint d'une sauvagerie violente, tandis que, ses mains abandonnant le visage de l'alchimiste, se dirigèrent vers ses épaules desquelles elles firent glisser dans un bruit feutré le long manteau d'Abaddon. Ses doigts poursuivirent leur office, soulevant, en effleurant ses hanches, le haut du jeune homme, laissant ses phalanges explorer avec avidité les moindres parcelles de son torse. Tandis que leur baiser se prolongeait, par la seule volonté égoïste de Luke, avec un peu trop d'impétuosité, un peu trop de fougue. Trop agressif peut-être. Mais Luke n'était qu'un jeune chien fou, guidé par ses désirs et soumis à leur assouvissement.
 
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    « Sans vouloir t'offenser, il me semble que la victime dans l'histoire, c'était plutôt moi... »
    « Tu crois? Je croyais pourtant que c'était toi qui m'avait suivi jusqu'ici... alors Calimero, il se garde ses réflexions... »

    Abaddon détourna le regard. Il avait été sec, mais c'était ce qui trahissait son stress. Il ne savait plus à quoi s'en tenir. Tout le schéma qu'il s'était crée dans son esprit venait de tomber en poussière. Abattre Luke ou l'emprisonner, au final, il se retrouvait à désirer son corps. Ça n'était pas logique : c'était en dehors. Finalement, l'alchimiste reposa son regard sur le mangemort qui souriait, amusé par la situation.

    « Mais rassure-toi, je ne porterais pas plainte ! »
    « Comme si tu étais en mesure de le faire... »

    Abaddon ne jeta qu'un regard furtif au bassin du jeune mangemort, préférant se concentrer sur son visage et surtout ses yeux. On disait qu'ils étaient le reflet de l'âme. L'alchimiste le pensait aussi. N'importe quelle lueur qui brillait dans une pupille avait une signification, une raison d'être et de crépiter. Cette raison était le sentiment le plus véridique dans tout être possible. C'était cette raison qui avait fait de l'être humain un livre que l'on lisait que si l'on savait lire. C'était une métaphore ironique : Abaddon n'avait jamais su lire réellement dans les yeux de quelqu'un. Il n'y voyait que trois couches de membres, une iris, et le fond de l'œil : la noire rétine. Rien de poétique. Rien de magnifique. Rien. Cependant, son œil capta aussi la baguette, danger imminent pour un alchimiste. Le simple contact avec ses mains étaient la brûlure la plus cruelle pour un être tel que lui. Son père avait longtemps gardé une cicatrice dans la paume de sa main quand il avait sauvé, in extrémis, son fils de cette douleur qui était plus qu'une chaire brûlée : c'était une douleur morale, psychique. Si la peau brûlée, ça n'était rien face à la souffrance qui résonnerait dans le crâne de l'alchimiste. Pendant quelques secondes, Abaddon douta de son choix, douta de la sincérité de Luke, douta de lui, pour une des rares dans sa vie. Il eut un sourire amusé. Il n'avait plus rien à perdre : il avait fait confiance à ce mangemort. Si la main qui se posa sur son épaule blessée était douce, elle apporta avec elle une fraîcheur nouvelle, et en autre, une douleur passagère, supportable, mais un élancement tout de même tout le long de ses muscles.

    « Mais si tu veux parler de responsabilités, allons-y. Toi d'abord. Tu aurais pu m'arrêter, Van Hellsing, tu le sais très bien. Pourquoi m'avoir libéré ? Ils en penseront quoi au Ministère quand tu leur expliqueras que tu m'as laissé filer en échange d'un baiser ? C'est très... imprudent de ta part, ne crois-tu pas ? »

    Quand le mangemort appuya sur sa blessure, Abaddon rattrapa un gémissement qui se transforma en râle guttural. Si Luke n'était pas aussi si proche, l'alchimiste l'aurait sans doute envoyé au sol d'un coup de poing. La douleur lascive le fit perdre sa concentration et il sentit bientôt la fraîcheur de la pierre dans son dos, sur sa peau, contrastant avec le corps chaud du mangemort qui l'avait poussé. Si la fraîcheur ne le fit pas frémir, la douleur dans laquelle le plongeait Luke l'agaçait et il relâcha sa tête en arrière, sentant son pouls s'accélérait douloureusement dans sa poitrine, au point qu'il cilla et grimaça de douleur, son sourire amusé se déformant en une grimace qui dévoila une longue canine, sans doute hérité de ses ancêtres valaques. Seulement, les surprises s'enchaînaient, et il sentit une peau chaude touchait son visage, le ramenant à terre, la douleur disparaissant dans la souffrance d'un myocarde affolé, ne sachant plus où donnait de la tête. Les yeux ouverts, le regard noisette de l'alchimiste se perdit dans les méandres gris bleutés du mangemort et il rendit aussi fougueusement le baiser que l'on le lui donnait. Abandonné au baiser sauvage, délicieux au goût et dans sa teneur, Abaddon se laissa faire, laissant son manteau de feutre glissait le long de son corps pour s'écrasait sur le sol, derrière ses pieds. L'alchimiste sentit un long frisson lui remontait l'échine quand les doigts du mangemort se montrèrent téméraires et soulevèrent son haut, touchant sa peau avec des doigts tièdes et fins. De son côté, l'Alchimiste rompit le baiser et se pencha un peu, surplombant de quelques centimètres le mangemort, et et passa lentement sa langue sur le lobe d'oreille de Luke, mordillant ce dernier avec impatiente. Ses mains froides remontèrent elles aussi le long des hanches du jeune homme, le dénudant à moitié. Bousculant de force Luke contre le mur, il glissa à nouveau sa jambe entre les siennes, le bloquant définitivement contre le mur. Il cala son bassin contre celui de Luke afin qu'il ne puisse tout au plus qu'onduler ce dernier, sans pouvoir s'échapper. Abaddon était comme un fauve : il rabattait peu à peu sa proie pour qu'elle ne puisse plus lui échapper, et au dernier moment, il mordait dans la chair de la gorge, sectionnant au passage la carotide ou la jugulaire, sans aucune pitié. Descendant encore, il frôla la gorge du mangemort du bout de sa langue, ne faisant à peine que survoler servilement cette dernière. Ses mains, quant à elles, s'étaient lassées du contact chaud du buste du jeune homme et elles descendaient lentement, formant du bout de leur doigt des arabesques étranges sur la peau chaude de leur froideur inhabituelle. Son visage se dégagea de sa gorge et remonta vers son oreille.

    « Le ministère n'est qu'un tas d'impotents fonctionnaires... pourquoi crois-tu que je suis à Azkaban? »

    N'attendant aucune réponse, il se remit à mordiller le lobe d'oreille, sans pour autant faire mal au mangemort. Etrangement, il ne pensait plus que ce dernier était justement un mangemort, mais tout simplement... un corps. De la chair et du sang en ébullition.

    L'excitation faisait pulsait le sang trop vite dans les veines de l'alchimiste.

 
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« it's all dirty by your own fault »  Luke* EmptyMar 31 Mar - 0:09



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    « Sans vouloir t'offenser, il me semble que la victime dans l'histoire, c'était plutôt moi... »
    « Tu crois? Je croyais pourtant que c'était toi qui m'avait suivi jusqu'ici... alors Calimero, il se garde ses réflexions... »

    Luke ne peut retenir un sourire. Celle-là il l'avait un peu méritée, c'est vrai, mais au-delà de ça, ce qui l'amusait le plus, c'était que c'était tout à fait le genre de phrase qu'il aurait pu sortir lui-même. Alors soit Abaddon ressemblait à Luke plus qu'il ne l'admettrait jamais, soit Luke déteignait sur le directeur d'Az'. Ca n'avait pas grande importance sur le moment, mais Luke aimait à s'attacher à des détails insignifiants.

    « Mais rassure-toi, je ne porterais pas plainte ! »

    « Comme si tu étais en mesure de le faire... »
    « Non, sans doute. » reconnut le Mangemort de bonne grâce, même si l'image furtive d'Abaddon enfermé dans sa propre prison lui traversa l'esprit.

    Sa main se posa sur la blessure de l'alchimiste, avec douceur d'abord, juste le temps pour lui de lui jouer un énième tour, une énième preuve et démonstration, qu'il dominait ce jeu, quoiqu'en pense Abaddon. Il n'avait pas l'intention de perdre ne serait-ce qu'une once de son honneur en sa compagnie. Et aussi vrai que son corps se consumait de désir pour celui de l'alchimiste, son esprit lui intimait de le tuer sur le champ. Houspillé par ces deux courants contraires, Luke mêlait ainsi dans ses rapports à Abaddon la fougueuse et brûlante envie qu'il avait de lui à l'obsessionnel besoin qu'il éprouvait de voir s'échapper la vie de son corps.

    « Mais si tu veux parler de responsabilités, allons-y. Toi d'abord. Tu aurais pu m'arrêter, Van Hellsing, tu le sais très bien. Pourquoi m'avoir libéré ? Ils en penseront quoi au Ministère quand tu leur expliqueras que tu m'as laissé filer en échange d'un baiser ? C'est très... imprudent de ta part, ne crois-tu pas ? »

    Il appuya sur la blessure, arrachant un râle quasi jouissif à ses oreilles au directeur d'Azkaban. Mais presque aussitôt, comme pour compenser, Luke se sentit irrésistiblement envahi par le besoin de lui faire plaisir, de coller son corps au sien, de le posséder, de le... Les mots ne lui venaient plus à l'esprit tellement son corps, seulement dirigé par ses instincts et non plus par sa raison, désirait la proximité d'Abaddon. Alors avec peut-être plus de sauvagerie et de fougue qu'il n'aurait du, il colla ses lèvres à celles d'Abaddon, laissant ses mains explorer cette terre encore inconnue pour lui qu'était sa peau blanche et glaciale. Loin de déplaire à l'alchimiste, comme Luke le craint quelques secondes plus tard, Abaddon s'abandonna à lui avec une fougue et une impétuosité semblable à la sienne. Rompant le baiser, le dominant légèrement du fait de sa plus grande taille, Abaddon passa sa langue sur le lobe de l'oreille du mangemort, lequel bascula légèrement la tête en arrière en sentant les mains de l'alchimiste, aussi glacées que la nuit, s'aventurer sur sa peau tiède. De nouveau, Luke se retrouva plaqué contre le mur et il esquissa une grimace : un peu de douleur, un peu d'agacement devant ce besoin qu'Abaddon avait de le dominer, un peu de plaisir de sentir leurs corps si proches l'un de l'autre. Comme une réminiscence de leur premier défi, Abaddon plaça sa jambe entre celles de Luke, le maintenant contre le mur, et lui ôtant par là-même une grande partie de sa liberté de mouvements. Et bien entendu, sans baguette, Luke ne faisait physiquement pas le poids contre l'alchimiste, il le lui avait déjà prouvé. Aussi le mangemort ne chercha-t-il pas à se débattre ou à se dégager, se contentant de lui adresser un froncement de sourcils qu'il voulait réprobateur. Mais la ligne que traça Abaddon sur son cou du bout de sa langue lui fit bien vite oublié qu'il était pris au piège. Peu importait finalement, si ça lui faisait plaisir. Tout pour qu'il ne s'arrête pas. Qu'il ne s'arrête jamais. Ses lèvres glissèrent jusqu'à son oreille pour y susurrer d'une voix qui le fit frissonner :

    « Le ministère n'est qu'un tas d'impotents fonctionnaires... pourquoi crois-tu que je suis à Azkaban? »
    « Je m'en tape. Tais-toi... »

    Pourquoi fallait-il qu'il parle de son boulot dans un moment pareil ? Il ne voulait pas le mettre en cellule sur le champ aussi ? De nouveau, Abaddon s'attaqua à son oreille et Luke soupira avec délice. Les mains du mangemort remontèrent jusqu'au visage d'Abaddon, caressèrent ses lèvres avec douceur, avant de redescendre vers son T-Shirt et de le lui retirer sans autre forme de cérémonie. Le morceau de tissu, dans un vol plané, vint rejoindre le manteau, tandis que Luke se délectait quelques secondes de la vision sous la pénombre de cette peau si blanche. L'image était belle, sous cet angle de lumière jaunâtre dispensée par le réverbère et, chose rare, Luke se laissa séduire par la vue plutôt que par le toucher. Mais il n'y résista pas longtemps et, collant son torse contre le sien, comme s'il espérait lui donner un peu de sa chaleur ou récupérer un peu de sa fraicheur, il plongea son visage dans le cou du jeune homme, alternant entre baiser et morsure légère de son cou jusqu'au creux de son épaule. Ses mains, toujours avec douceur, descendirent le long de son dos en légères griffures, puis ses doigts contournèrent les courbes de ses hanches pour suivre avec avidité la ligne de son pantalon. Avec une agilité qui montrait de l'entrainement en la matière, il déboutonna du pouce et de l'index le jean's d'Abaddon, laissant ses mains s'immiscer de manière impudique entre le tissu du pantalon et celui des sous-vêtements. Son regard plongea à nouveau dans celui de l'alchimiste, y cherchant un signe de désaccord ou de déplaisir, quelque chose qui l'aurait inciter à arrêter, mais il ne vit rien de tel, ou fit mine de ne pas le voir et poursuivit. Tirant du bout des doigts le pantalon vers le bas, il repoussa quelque peu Abaddon, se collant lui-même davantage au mur en frissonnant, pour pouvoir le retirer davantage. Luke se laissa glisser le long du mur, ignorant le froid et les quelques égratignures que la pierre pouvait laisser sur sa peau. Son visage se retrouva au niveau du nombril d'Abaddon et, de ses mains, il l'attira à nouveau vers lui, remontant en l'embrassant de son nombril jusqu'à sa bouche, dont il força le passage, mêlant leur salive. Un désir brulant le saisissant au creux des reins, ses gestes se firent plus tendres. Moins explorateurs, mais plus sensuels et plus étudiés. Soignés. Choisis pour le faire frissonner. Pour qu'il en redemande. Encore et encore.
 
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    « Le ministère n'est qu'un tas d'impotents fonctionnaires... pourquoi crois-tu que je suis à Azkaban? »
    « Je m'en tape. Tais-toi... »

    Luke avait le don de tout ramener à la seule chose qui l’importait réellement, ce qui ne dérangeait pas réellement l’alchimiste, au contraire. Le soupire de Luke l’attisa, et l’envie de faire plaisir, encore inconnu il y avait cinq minutes, le secoua, ou tout du moins accéléra encore son myocarde d’une dizaine de battement par minutes. Tout était relatif. Abaddon avait toujours fait de l’hypertension, autant dire que cette montée de sa pression artérielle ne changerait rien à ses envies et à ce qu’il était en train de faire : tout ne comptait plus, il ne voyait plus que Luke, et Luke seulement. Le mangemort caressa ses lèvres de ses doigts, et comme un réflexe, mauvais ou bon, qu’importe, Abaddon les frôla du bout de la langue. Ces derniers quittèrent sa bouche pour enlever son T-shirt : il dut abandonné quelques secondes ses caresses afin de lever les bras, se laissant débarrasser de son T-shirt. La plaie au bras se montra moindre, mais ensanglanté. Le sang coagulé s’était formé autour de la plaie, et uniquement de la plaie. Le liquide chaud avait coulé le long de sa peau, noyant son côté gauche du fameux liquide poisseux. Abaddon ne fit pas attention. Quelques secondes, il regarda Luke qui le regardait. Pendant un seconde, il se demanda si ce corps, pas osseux mais pas musclé, blanc, éphèbe même, et froid, lui faisait toujours vraiment envie. La réponse n’attendit pas vraiment longtemps, et les inquiétudes disparurent bien vites. Le torse du mangemort se colla au sien, attisant la flamme qui naissait peu à peu au fond de son estomac. Il tiqua et ferma un œil, lâchant un soupire contre son grès quand les morsures, quoi que gentilles, se faisaient dans son cou. L’alternance lui donna une certaine impatiente qu’il ne cacha pas, laissant sa main droite jouait nerveusement avec l’élastique du caleçon du jeune homme, et son autre main, à l’épaule valide, caressant le buste, tantôt en le frôlant, tantôt plus lascif, s’attardant prêt du sein, ses doigts jouant avec les extrémités. Abaddon ne tint pas compte des griffures dans son dos, même si le contact était plutôt intéressant. Les femmes qu’il avait connues avaient eu toujours la mauvaise habitude de trop attendre de lui sans jamais rien lui donner en échange. Elles n’étaient que pour une nuit, en même temps… Seulement, curieux, Abaddon laissa son regard suivre les mains de Luke autour de ses hanches, et durant quelques secondes, son regard devint rouge sang. Valait il mieux des pupilles pourpres que des joues pivoines ? Oui. Il détonna le jean’s noir, sans outre forme de procès. Abaddon se mordit la lèvre en sentant la main s’immisçait entre le tissu rêche du jean’s et celui de son caleçon. Il releva le regard, croisant celui de Luke qui le mit à l’aise, et enleva cette petite frayeur qui n’avait pas été exprimé par son visage. Il n’exprimait jamais rien, après tout. Repoussé, Abaddon recula, posant sa main à l’épaule blessée sur le mur afin de laisser un peu plus de place au mangemort qui glissa. Durant quelques secondes, le cœur du mangemort s’affola d’une manière qui le fit grimacer de douleur. Entre frayeur et envie, il lâcha un soupir en sentant les lèvres de Luke sur sa peau, prêt du nombril. La flamme au creux de ses reins s’alluma un peu plus, au point qu’il se voûta un peu plus, laissant toujours sa main contre le mur, le poing serré. La douleur remontait dans tout son corps, mais il n’en avait rien à faire : elle était infime contrairement au plaisir qui lui brouillait les intestins.

    On disait des mangemorts qu’ils étaient affreux, horribles, sentant la mort. Etrangement, la salive de Luke laissa Abaddon désarçonné. Si le Diable prenait toutes ses formes, il avait prit là un bien beau déguisement. La langue de Luke caressa la sienne, s’y mêlant, impétueuse, et Abaddon le lui rendit, avec une certaine langueur et docilité qui l’aurait surpris, en temps normal. Sa main sur le mur s’enfonça dans la tignasse brune de Luke, alors que l’autre, qui avait été quelques secondes auparavant sur ce même mur, descendit, dessinant du bout des doigts la forme du buste du jeune homme. Plus maladroit, Abaddon mit quelques secondes, stressante, à déboutonner le jean’s du mangemort, reculant sa jambe, et d’un geste, le faisant glisser jusqu’à ses genoux. Il appuya doucement son bassin, prenant son temps afin d’éviter que le dos du mangemort ne soit trop abîmé par la roche. S’il avait eu son gant, il aurait formé une table, quelque chose pour le soutenir, mais qu’importe. Ses mains glissèrent ensembles, l’une descendant, l’autre remontant, trouvant une même arrivée, le bas du ventre. Seulement, amusé, Abaddon ne glissa pas ses mains à l’intérieur, et traça seulement du doigt les formes qui se dessinaient sous son épiderme, et derrière le tissu sombre. Le sourire de l’alchimiste se fit large alors qu’il ne pensait qu’à une seule chose.

    Briser ce qu’il y avait de beau là dedans… par quelque chose de plus beau encore.


    ne pas aller trop vite *rire sadique*
 
MessageSujet: Re: « it's all dirty by your own fault » Luke*   
« it's all dirty by your own fault »  Luke* EmptyMar 31 Mar - 17:48



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    « Le bonheur est possession... »


    Ceux qui avaient déjà eu à faire à Luke ne l'aurait certainement pas reconnu en ce moment même. Non pas parce qu'il s'apprêtait à coucher avec un membre du clan opposé, ça, il le faisait souvent, il suffisait de penser à Maïka ou à Callyl pour s'en convaincre, mais surtout parce qu'il faisait preuve d'une douceur et d'une tendresse toute féminine avec Abaddon. Et ce n'était pas son genre... Plutôt brute d'ordinaire dans ses rapports aux autres, Luke ne mettait que très rarement de l'eau dans son vin. On aurait pu expliquer ce changement soudain de comportement par le fait que, contrairement à la plupart des autres fois, il n'était pas ivre, ou encore par le fait qu'il ne voulait pas effaroucher Abaddon en allant trop vite ou en se montrant trop entreprenant. Étrange, cependant. Il n'était pas connu pour se soucier de ce que pensaient ses conquêtes éphémères. Sa langue se mêla à celle de l'alchimiste, tandis que ses doigts remontaient dans la chevelure de celui-ci avec une douceur presque amoureuse, empreinte d'une infinie tendresse. Les doigts de l'alchimiste, loin d'être en reste, s'attaquèrent à la boutonnière de son pantalon avec une maladresse bien visible qui arracha un sourire à Luke, tandis que, rompant leur baiser en soupirant, le regard bleu-gris du mangemort replongeait à nouveau, une lueur inquiète dansant dans ses iris, dans les prunelles de l'alchimiste. Le jean's de Luke glissa sur ses genoux avec facilité - il avait toujours été beaucoup trop grand d'ailleurs - tandis que l'espace de quelques secondes, interrompant ses gestes, il détourna le regard, sentant poindre en lui une once de culpabilité. Que lui faisait-il faire ? N'avait-il pas clamé dès le début que les hommes ne l'intéressaient pas ? Alors pourquoi... Soupirant, il replongea à nouveau son regard interrogateur dans celui du directeur d'Azkaban, y cherchant une réponse, vainement. Finalement, le désir prit le pas sur les questions qui lui trottaient en tête : après tout, il ne l'avait pas forcé, et bien que ivre, Abaddon ne l'était pas assez pour le confondre avec une fille. Il laissa échapper un soupir de plaisir en sentant les doigts d'Abaddon dessiner avec malice les formes de plus en plus visibles que son sexe formaient sous son caleçon. Son regard tomba sur le sourire large de l'alchimiste et il y répondit du même air amusé :

    « Si on nous surprend, je dirais que tu m'as obligé. Je sais, » ajouta-t-il après un silence, d'un air déçu mais toujours rieur, « personne ne donnera de crédit à mes accusations. Tant pis, » conclut-il avec un rire cristallin, « j'assumerai. »

    Sans plus attendre, dévoré par cette faim tiraillante de la peau nacrée de l'alchimiste, Luke, ne pouvant vraiment décemment chasser son naturel plus longtemps, fut à nouveau repris de cette impatience capricieuse qui le caractérisait tant. En l'embrassant furtivement sur les lèvres, se voulant rassurant car il savait que l'inconnu pouvait parfois effrayer, le mangemort fit se faufiler ses doigts sous l'élastique du caleçon de l'alchimiste et laissa glisser le dernier rempart de tissu jusqu'à ses pieds. Son regard ne s'attarda pas sur l'entrejambe d'Abaddon, voulant sans doute éviter par là de le mettre mal à l'aise, mais ses doigts ne se montrèrent pas aussi chastes, caressant l'objet de son désir avec concupiscence. Son rythme cardiaque s'accélérant en raison de l'excitation qui le dévorait entier, ses doigts suivirent le rythme se faisant plus entreprenants et sans conteste beaucoup plus impudiques. Ses lèvres frôlèrent son cou avec envie, tandis que sa main libre, tirant avec douceur sur les cheveux d'Abaddon lui firent basculer la tête en arrière avec délicatesse, permettant ainsi à ses lèvres de suivre le chemin tracé jusqu'au menton de l'alchimiste. Puis, tandis que sur les lèvres de Luke se dessinait un sourire insolent qu'Abaddon ne pouvait voir, le bruit caractéristique du transplanage retentit deux fois, de façon si rapprochée qu'on aurait presque put n'en entendre qu'un. Le mangemort avait transplané si vite que ses doigts avaient quitté la chevelure d'Abaddon à peine quelques infimes secondes que de nouveau, il était déjà derrière lui, s'échappant de l'emprise enfermée de l'alchimiste. Sans ménagement, mais en prenant tout de même soin de ne pas ajouter à la douleur de son épaule, Luke plaqua Abaddon torse contre le mur, plongeant son visage dans la chevelure sombre du jeune homme pour en respirer l'odeur, ses mains suivant les lignes de son corps jusqu'à la naissance de ses fesses, tandis que son corps fin, appuyé avec légèreté sur celui de l'alchimiste pour le maintenir contre les pierres.

    « Plus fort que moi. » murmura-t-il simplement avec un ton d'excuse, avec un soupir qui se finit dans râle quasiment muet.

    Son corps se colla davantage aux formes d'Abaddon, ses mains le serrant contre lui comme s'il avait pu de cette façon se l'accaparer tout entier. D'un mouvement de la main, il fit basculer la tête de l'alchimiste vers l'avant cette fois-ci, avec une brusquerie plus sensible, tandis que ses mains se posaient pardessus celles d'Abaddon, paumes contre le mur. Son pied droit poussa en partant de l'intérieur celui de l'alchimiste, lui faisant écarter davantage les jambes, aidé dans sa démarche par les graviers qui contribuèrent à faire glisser la jambe du directeur d'Az'. Avec un feulement félin, Luke sourit avant d'enfoncer ses dents avec davantage de sauvagerie dans le creux de l'épaule d'Abaddon, tandis que ses formes épousaient avec une facilité déconcertante celles de l'alchimiste...
 
MessageSujet: Re: « it's all dirty by your own fault » Luke*   
« it's all dirty by your own fault »  Luke* EmptyMar 31 Mar - 23:20



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Lady Etàn D. Grey
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    « La séduction est de l'ordre du rituel,
    le sexe et le désir de l'ordre du naturel. »

    THEME ; FAGGOT BY MSI

    « Si on nous surprend, je dirais que tu m'as obligé. Je sais personne ne donnera de crédit à mes accusations. Tant pis, j'assumerai. »
    « Schttt, le premier qui passe, il est mort... »

    Abaddon avait parlé le plus simplement possible, d'une voix atone et monocorde, grave et chaude à la fois. Il était sérieux, tout à fait sérieux. Son regard ne tiqua pas quand il sentit les doigts du mangemort sur sa peau, se débarrassant du dernier rempart de tissu, laissant son entrejambe à l'air. Le froid de la nuit le fit grimacer quelques secondes et il frissonna en sentant les doigts se l'appropriaient tout entier. Il ferma les yeux, n'étant même plus apte à regarder en face Luke et ses doigts qui lui parurent être ceux d'une fée d'un autre monde. Il se mordit la lèvre et son rythme cardiaque monta encore en vitesse, si seulement cela avait été possible. Son myocarde battait comme s'il eut voulu percer sa cage thoracique. Il lâcha un gémissement qu'il ne réussit pas à éteindre et qui mourut dans un murmure. Abaddon ouvrit les yeux, doucement, et regarda Luke, son visage surtout, et cette flamme impétueuse au fond de sa pupille. Il sentit aussi ses mains se faire plus savantes, plus audacieuses. Il lâcha un autre râle de plaisir, trop intense pour être retenu. Il relâcha sa garde et sentit les doigts du mangemort tirait sa tête en arrière, avec délicatesse, alors Abaddon suivit docilement le mouvement, découvrant une gorge blanche. Seulement, il ne sentait que les baisers du mangemort, et ne voyait plus rien. Ses yeux se perdaient dans le vague d'une nuit trop foncée. L'alchimiste se crispa quand il entendit un crac, mais ne vu rien venir. Bien trop rapide. Bien trop... trop. Il se sentit aussitôt poussé et dupé. Il grogna en sentant son torse nu contre la pierre. Frustré. Il se sentit absolument humilié. Il n'y avait pas vraiment d'autre mot, mais il ne pouvait pas lui en vouloir. Tous deux voulaient occupés une place qui n'était donné qu'à un seul d'entre eux. Il se laissa finalement faire, pas réellement docile, mais déjà bien trop ivre pour anticiper. Il se cambra, évitant à son entrejambe de se frotter de trop à la pierre. Il sentit aussi la chaleur du souffle de Luke sur sa chevelure, et son odeur, en quelque sorte.

    « Plus fort que moi. » murmura-t-il simplement avec un ton d'excuse, avec un soupir qui se finit dans râle quasiment muet.

    Abaddon lâcha un couinement qui l'étonna lui même quand il sentit le corps de Luke s'approchait du sien, s'y collant, se l'appropriant tout entier. Il écarta les mains, et oublia presque la douleur de son épaule blessée. Sa tête était tournée de sorte qu'il voyait de bien prêt la plaie rougeâtre d'où coulait encore quelques gouttelettes de sang qui roulaient lentement sur sa peau nue. Les mains tièdes du mangemort se posèrent sur les siennes, et pendant quelques instants, son regard resta posé sur ces dernières. Soit il rêvait, soit Luke le traitait vraiment comme une femme... c'était assez vexant. C'était nouveau. Mais il n'eut pas le temps de s'insurger contre le mangemort que déjà son pied glissait sur les graviers, écartant un peu plus ses jambes. Ses pupilles rougirent violemment : là, il se sentait réellement mal à l'aise. C'était gênant dans le sens où il se sentait presque à découvert vis à vis de Luke. Pour une première fois, ça ne manquait pourtant pas d'impétuosité : avec un mangemort, en pleine ruelle, durant la nuit, blessé et ivre mort. Autant dire que si Samaël en entendait parler, il finirait sa vie dans un enfer de nécromant. Elle le tuerait, le ferait revivre pour mieux le tuer, et ce, des milliers de fois. Qu'importe! L'alcool fit passer un message clair dans son esprit : elle n'avait aucune intention de l'aimer. Elle le regardait comme un ami, s'inquiétait pour son frère... il grogna à cette pensée mais s'arrêta rapidement, sentant ses dents s'appuyaient sur sa peau avec insistance. Il lâcha un soupir de bien être et se pencha, presque instinctivement, en avant, la tête fixant le sol, les yeux à moitié fermé. D'ici, il pouvait voir les pieds de Luke, et son désir à lui, son entrejambe dressé, effarouché, comme tous ses sens. Il grogna d'impatience et repoussa sa tête en arrière, son propre corps, de lui même, ou sur l'influence de l'alcool, se mit à mouver lentement, d'un va et vient lent et sensuel, son bassin ondulant à la façon d'un serpent, attisant pour lui même et pour Luke le désir de son bas ventre qui commençait à le brûler atrocement.

    « Luke... »

    Il ne s'agissait pas d'un ordre ou d'une remise en place, mais bel et bien d'un soupire. Le corps entier d'Abaddon vibrait, tremblait d'excitation, et il pourrait se contenir ainsi que sur une très courte durée.

    Son myocarde battait à tout rompre, comme poursuivi par un méchant rêve...
 
MessageSujet: Re: « it's all dirty by your own fault » Luke*   
« it's all dirty by your own fault »  Luke* EmptyMer 1 Avr - 1:09



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    NC - 17 (v'nez pas vous plaindre si vous lisez, bande de pervers xD)

    Si Luke éprouva la moindre once de culpabilité à imposer ainsi sa volonté à Abaddon, elle disparut bien vite en voyant qu'il ne résistait pas outre-mesure. Ses mains, caressant les bras de l'alchimiste, se posèrent par dessus les siennes avec douceur. Autant qu'il en était capable, Luke faisait preuve d'une tendresse et d'une patience infinies, bien que tout son corps lui hurlait le contraire. Il esquissa un sourire en entendant le gémissement d'Abaddon : au moins il pouvait être sûr que cela ne lui déplaisait pas, ce qui dans un sens était rassurant. Bien que le sachant hétéro, Luke n'aurait pu s'empêcher de se sentir vexé que l'alchimiste n'éprouve aucun plaisir. Enfonçant ses dents dans la chair pourtant déjà bien meurtrie du jeune homme, le mangemort prenait son temps, par crainte de trop précipiter les choses, de lui faire peur ou je ne sais quoi d'autre. Luke avait étrangement décidé de prendre en considération ce que Abaddon ressentait, chose rare et étonnante. L'alchimiste grogna d'impatience, arrachant un autre sourire à Luke, et rejetant sa tête en arrière, il se colla davantage à lui, si vraiment ce fut possible. Le corps de l'alchimiste ondula contre le sien, faisant pousser à Luke un soupir de concupiscence évident, attisant dans son être ce feu intense qui ne demandait qu'à brûler la peau d'Abaddon. Les mains de Luke se crispèrent davantage sur les paumes du jeune homme quand il l'entendit prononcer son prénom.

    « Luke... »

    Depuis le début de leur rencontre, c'était la première fois qu'il prononçait son prénom et de quelle façon... Sans rien devant ou derrière, juste son patronyme, murmuré sur le ton brûlant du désir... Le coeur de Luke manqua un battement ou deux avant de reprendre sa chamade à un rythme si rapide que le mangemort en éprouva une pointe douloureuse dans sa cage thoracique. Inspirant profondément, il s'éloigna d'un pas seulement d'Abaddon - un pas de plus l'aurait sans doute annihilé entièrement, consumé par son propre désir -, retirant le caleçon qu'il avait gardé, le laissant glisser sur ses chevilles pour se rapprocher à nouveau de son amant d'un soir. Lieu insolite, compagnon improbable, désir pourtant identique... peut-être même plus déchirant, presque douloureux. Son bras droit enveloppa avec délicatesse le torse d'Abaddon, l'attirant contre lui avec lenteur. Avec toute la douceur dont il était capable, Luke approcha son bassin de celui d'Abaddon et pénétra en lui progressivement, s'interrompant en sentant l'alchimiste se raidir contre lui. Une main posé sur sa hanche, l'autre entourant son torse, Luke embrassa avec douceur le creux de l'épaule d'Abaddon, frottant sa joue contre sa peau, rassurant et doux, aussi doux qu'il pouvait l'être. Luke s'avança davantage en lui, ses doigts jouant avec les lignes de sa peau, son souffle balayant son cou, attentif à la moindre de ses crispations, au moindre signe de désagrément... Finalement, son corps et celui de l'alchimiste se retrouvèrent parfaitement emboités, chacun épousant de l'autre les formes, si masculines, si semblables, mais consumées par le même feu. La main de Luke remonta jusque dans les cheveux du jeune homme, se perdant dans cette tignasse sombre avec délice tandis que son bassin ondulait avec lenteur, pour ne pas l'effaroucher, ne pas le blesser, physiquement d'abord, dans son ego ensuite. Luke avait cru remarquer que Abaddon était plein d'orgueil et il imaginait parfaitement le déni de soi qu'il fallait pour s'abandonner ainsi. A un homme premièrement, à un ennemi secondement. A Luke Midnight pour finir.

    « Abaddon...? »

    Une simple interrogation. Déjà ses lèvres repartaient à l'assaut de sa peau, tandis que son bassin toujours ondulant, Luke en l'alchimiste, accélérait légèrement la cadence, son désir dictant sa loi malgré la minuscule voix de sa conscience qui lui rappelait d'être tendre. Un peu plus de ferveur, davantage de foudre, tandis que ses mains, posées sur les hanches du jeune homme, le guidait de leur mieux. Seuls dans cette ruelle sombre et déserte, seuls leurs souffles saccadés brisant le silence, Luke laissa échapper un râle de plaisir qu'il ne put retenir. Sa main gauche remonta jusqu'à la gorge d'Abaddon, repoussant sa tête vers l'arrière pour le sentir encore plus proche de lui si seulement cela avait été possible. Ses doigts remontèrent jusqu'à son menton en une caresse lascive qui se voulait possessive, comme une façon de marquer de sa paume un territoire qu'il ne possèderait sans doute qu'une seule fois. Nul doute que dans d'autres circonstances, d'autres lieux, d'autres nuits, Abaddon ne retenterait pas l'expérience, aussi Luke grava-t-il dans sa mémoire chacun de ses instants, se promettant étrangement de ne les partager avec personne. Ils étaient trop rares, trop exceptionnels pour êtres dévoilés... Le rythme de son ondulation s'accéléra davantage, mû par un instinct animal et dépourvu de raisons, de sentiments. Comme en chapelle... C'était une expression qu'il avait souvent entendu pour désigner un acte sexuel et pour la première fois, plongeant dans ce corps encore vierge de toutes relations, Luke en ressentit les effets. Ses mains se crispèrent sur la peau du jeune homme, ses baisers se transformèrent en une douce morsure pour contenir un cri qui n'aurait sans doute fait qu'attirer d'éventuels curieux trop heureux de les déranger et de voler à Luke ce moment. Puis, n'y tenant plus, dans un effrayant silence, son désir se déversa en vagues brûlantes, ses mains saisissant Abaddon avec force, comme s'il avait peur qu'il puisse s'échapper. Un dernier soupir de plaisir, une dernière caresse et Luke sembla émerger du fond d'un océan glacé, le souffle court, les membres meurtris, vidé de toutes émotions et de toutes forces. Avec toujours la même douceur, Luke se retira, rendant à Abaddon sa liberté et sa masculinité peut-être et, sans mot dire, il se laissa glisser, toujours à demi-nu contre le mur, à coté du directeur d'Azkaban. Reprenant son souffle et frissonnant car il avait soudain froid, Luke posa son regard sur le pied de l'alchimiste, incapable, allez savoir pourquoi de le regarder dans les yeux, tandis que sur son visage, naissait un fin sourire.
 
MessageSujet: Re: « it's all dirty by your own fault » Luke*   
« it's all dirty by your own fault »  Luke* EmptyMer 1 Avr - 20:47



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    NC - 17 (on sait que vous aimez ça xD... et j'aime bien ma chute XD)

    « Luke... »

    Abaddon resta quelques secondes en suspens. Il avait fermé les yeux et son corps tout entier tremblait, entre désir et angoisse. Il s'y attendait. Il avait ce qui allait se passer, et étrangement, il n'en était pas réellement dégoûter. Il anticipait la douleur. C'était, après tout, la première fois. Avant cela, il n'avait jamais déshabillé un homme. Embrasser, certes, quand il était plus jeune, adolescent, dans la fleur de l'âge, par pur curiosité... mais non. Ça ne lui avait pas plu : il avait préféré les formes généreuses des jeunes filles de son âge. Au final, c'était lui qui faisait la fille. C'était lui qui allait accueillir l'hôte qui le ferait... non. Il préférait ne pas y penser. Il lâcha un nouveau soupire en sentant les formes derrière le tissu sur son épiderme, et tourna la tête, les joues en feu, ne sentant plus aucune chaleur sur sa peau nue. Il grimaça et tourna aussitôt le visage vers le mur, se cachant. Il resta quelques secondes crispé, de peur, peut être... ça allait faire mal. Il en était sûr. C'était angoissant. Ses mains se serrèrent mais il sursauta, quand le bras de Luke entoura son buste, gentiment. Il se détendit et rejeta la tête en arrière, se mordant la lèvre à sang pour ne pas hurler, haletant pour ne pas pleurer. Même si cela était progressif et doux, la première fois faisait toujours mal. En y pensant, il se remémora les couinements de Catherine, sa première petite amie, vierge. Fraîchement cueillie... elle avait eu mal, elle aussi. Il enfonça un peu plus ses canines dans sa lèvre inférieure pour ne pas couiner comme une fille. Il n'était pas question qu'il gueule. Crispé, Luke s'arrêta et Abaddon pu reprendre son souffle, durant quelques secondes. Son coeur battait vite et il commençait, doucement, à s'habituer à la présence étrangère. C'était... étrange. Il n'y avait pas d'autre mot. Était-ce comme ça pour les femmes qu'il avait aimé? Cela aurait sans doute été plus facile s'il s'était transformé en fille, mais... non. Ça aurait été une esquive trop perfide. Il s'assumerait. Qu'importe. Il soupira aux baisers du mangemort au creux de son épaule, et émit comme un feulement en sentant la chaleur envahir son corps avec plus de véhémence. Luke reprit son mouvement, et Abaddon retint un piaillement, haletant en silence, son coeur battant de plus en plus fort, au rythme des vas et viens lascifs et doux, presque trop lents. Le regard d'Abaddon était mouillé, la douleur donnait place à un plaisir contre nature, un plaisir charnel impur... qu'importe. Il lâcha finalement sa lèvre en sang et soupira une nouvelle fois en sentant les doigts dans sa chevelure qui s'assombrit un peu plus au contact de l'épiderme tiède du mangemort. Seulement, au plus profond de son être, c'était la conscience qui hurlait, encore et toujours, la conscience noyée dans l'alcool, oubliée, lointaine... trop lointaine. Comme la voix qui s'éleva parmi les gémissements de l'alchimiste, entre douleur et plaisir.

    « Abaddon...? »
    « Nhh... »

    Sous l'insistance des baisers et de l'ondulement du bassin du mangemort, Abaddon se cambra, comme pour mieux le laisser aller en lui. Fermant un œil, il sentait encore la langueur douloureuse dans son épaule lui remontait dans tout le corps. La souffrance partageait son esprit en deux avec le plaisir que lui procurait Luke. Abaddon se mordit une nouvelle fois la lèvre pour ne pas gémir. Il ne voulait pas... c'était trop. Trop que son orgueil aurait pu supporter. Seulement, un aller fut plus rapide et plus énergétique qu'un autre, et l'alchimiste ne pu retenir un gémissement plus fort que ses halètements. A chaque mouvement en lui, il ne pouvait que soupirer, sentant l'objet de son désir, quoi qu'immoral, chauffer tout son être, de ses intestins jusqu'à sa cage thoracique, coupant sa respiration déjà difficile. Lentement, la main du mangemort remonta vers sa gorge et, docilement, Abaddon relâcha sa tête en arrière, les yeux fermés, son expression partagé entre la jouissance et des grimaces de douleur quand les ondulements se faisaient trop rapides, trop appuyés, trop sauvages. Sous la caresse de son amant d'un soir, quoi qu'il ne pouvait pas le considérait ainsi -son esprit se le refusait tout du moins-, ses mèches ondulés tombèrent en arrière et il ouvrit les yeux, croisant d'un air fiévreux le regard gris bleu du mangemort. Il se mordit la lèvre et ses yeux rougirent d'avantage. Au même moment, les mouvements se firent plus rapide en lui, et il ne put retenir certains gémissements. Sa conscience gronda à l'intérieur de lui, scandalisée. L'alchimiste, cependant, n'arrivait pas à les rattraper, ni même à les anticiper. Chaque fois que Luke bougeait son basson, le tenant avec ses mains, Abaddon sentait la chaleur envahir son intérieur, et son bas ventre s'enflammait un peu plus à chaque fois, démangeant son corps tout entier de se consumer. Se crispant un peu en sentant la jouissance arrivée, l'alchimiste couina quelques secondes avant que les griffes de Luke ne s'enfonce dans la peau de ses hanches, et que ses crocs se mordent sa peau.

    Apothéose.

    Ou pas... la chaleur qui envahit soudainement son bassin lui arracha une grimace. Il avait oublié ce détail. Ceci dit, cette même chaleur le fit venir sur le sol. Il sentit son corps trembler une dernière fois, tous ses membres furent rongé par un mal invisible, et finalement, quand Luke se retira, il s'écroula à genoux, ses jambes n'étant même plus capable de le porter. Il était nué sur le sol, des chaussures et un collier autour du coup, le corps ensanglanté... il ressemblait vaguement à une prostituée qui cherchait sa dose de drogue. Cette idée rapide qui passa dans son esprit le frappa de plein fouet. Il venait de coucher avec un mangemort... un homme, de surplus. Et ça avait été... étrange. Mais bon. Il ferma les yeux et ses épaules s'arrondirent, visiblement blasé. Le coeur reprenait lentement son rythme, et il reprit rapidement son souffle. Luke regardait certes ses chaussures, lui ne pouvait même pas se fixer. Il regarda le belvédère qui manquait de souffle. La vague lumière jaune qu'il émettait clignoter dangereusement. Il avait une sensation de manque, de vide. Il avait habriter quelque chose de chaud et il était partit, le laissant seul et froid. Il secoua la tête et attrapa son t-shirt, l'enfilant rapidement, le froid lui ayant fait hérissé les poils de la nuque. Il remonta son caleçon. Il faudrait qu'il se lave en rentrant... oui. Se laver. Laver la souillure. Laver le passage. Il voulait oublier ce moment, il voulait effacer ce souvenir... crever. Il voulait crever. A cette pensée, il remarqua que sa blessure était plus profonde qu'il ne l'eut cru. Elle laisserait une vilaine cicatrice... une... cicatrice.

    Panique.

    Une cicatrice. Abaddon sursauta et se releva vivement, titubant sur le côté, son corps encore trop endolori. Il remonta d'une main son caleçon et de l'autre son pantalon. Il avait les joues rouges et les yeux trop vif pour que l'on puisse les confondre avec une autre couleur que le pourpre. Il avait honte. Luke avait réussi. L'alchimiste ne l'oublierait jamais : il l'avait porté en lui, il le porterait sur la peau. La cicatrice... Il avait réussi, et Abaddon lui en voulait. Ça n'était pas pendant l'acte qu'il lui avait fait cela, mais cela le lui rappelait jusqu'à la fin des temps. Quand il coucherait avec, il... Il posa sa main sur sa tempe. L'alcool avait abandonné toute la possession sur son corps. C'était le revers de la médaille, la claque dans la gueule le lendemain. Il regarda ses mains et remarqua qu'il manquait ses gants. Il émit une sorte de couinement.

    « Oh non... oh... j'y crois pas... non... quel con... Quel... »

    Il posa sa main sur sa tempe. Non. Il l'avait cherché. Il l'avait plaqué contre le mur. Le bluff avait été reprit par l'alcool comme un désir. Non.. il n'avait pas pu. Il n'y croiyait pas. C'était faux. C'était... douloureux. Il sentit le reste de Luke descendre le long de son corps, sortant par de fins filets et grimaça. Il l'avait fait... le con.

    Il y avait de la douleur dans l'apothéose, et de la panique dans le plaisir... ou l'inverse.
 
MessageSujet: Re: « it's all dirty by your own fault » Luke*   
« it's all dirty by your own fault »  Luke* EmptyMer 1 Avr - 23:04



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    Alors que Luke, toujours à moitié dénudé, se laissait glisser contre le mur pour finalement atterrir sur le sol avec mollesse, Abaddon s'écroulait à genoux, visiblement sonné. Midnight ne put s'empêcher d'éprouver pour lui un semblant de pitié qu'il dissimula à la vue de l'alchimiste, persuadé que cela ne ferait qu'ajouter à ce qu'il devait ressentir. Son regard, refusant toujours de croiser celui d'Abaddon pour une raison inconnue, se porta sur le réverbère, souffreteux, maladif, qui ne dispensait sur les deux hommes qu'une lumière blafarde, éteinte. Le regard gris toujours fixé sur le belvédère, il se releva en attrapant du bout des doigts une pierre qui dépassait des murs comme moyen de soutien, et tournant résolument le dos à Abaddon, il entreprit de se rhabiller. Caleçon et jean's reprirent leur place initiale, tandis que, réajustant son t-shirt, il se baissait pour récupérer sa ceinture. Une fois que cela fut fait, passant une main dans ses cheveux, le regard de Luke partit à la recherche de sa baguette qu'il repéra pas loin du pied gauche de l'alchimiste. Avec un soupir légèrement blasé, il se pencha pour la récupérer, poussant du plat de la main la jambe de l'alchimiste qui l'empêchait d'atteindre le morceau de bois, afin de la décaler de quelques centimètres. A en croire le regard second qu'Abaddon portait sur ses mains, celui-ci ne dut même pas s'en rendre compte. Le mangemort, le laissant à ses rêveries contemplatives, avança de quelques pas dans la direction opposée, lui tournant toujours le dos, avec cet étrange sourire flottant sur les lèvres. Après tout, ne dit-on pas qu'après un rapport sexuel les hommes sont plongés dans un bonheur qui parait sans limites ? État éphémère, certes, mais ô combien satisfaisant.

    « Oh non... oh... j'y crois pas... non... quel con... Quel... »

    Luke, qui était en train d'étirer ses muscles avec lascivité, histoire de les préparer à un futur transplanage, eut un mouvement de sursaut en entendant les paroles de l'alchimiste. Pivotant sur ses pieds, il se décida enfin à lui faire face, bien qu'Abaddon lui tournât encore le dos. Son sourire ne disparut pas, impossible pour lui de le retirer de ses lèvres, quand bien même il l'aurait voulu.

    « Tu crois pas quoi ? » interrogea-t-il avec peut-être un peu trop de malice.

    Le sourire de Luke s'accentua quelque peu. En vérité, il était vraiment intenable. Au lieu de jouer profil bas et de se faire oublier pour laisser à Abaddon le temps de se faire à l'idée de ce qui venait de se passer, Luke ne put s'empêcher de profiter de la situation pour faire de l'humour. Son regard se posa sur le gant que Van Hellsing avait retiré quelques minutes avant de commencer à le déshabiller. Un sourire cynique tandis que le mangemort l'attrapait du bout des doigts, son regard glissant doucement sur l'étrange dessin. Midnight revint vers le directeur d'Azkaban, lentement, et lui fourra le gant dans la main sans jamais croiser son regard.

    « Tiens. Tu l'as laissé tomber quand... » Un sourire, tandis qu'enfin son regard bleu-gris plongeait dans les prunelles de l'alchimiste. « Enfin, j'imagine que tu t'en souviens. » Un silence tandis qu'il ajoutait, plus insolent que jamais : « Ah pis.. N'oublie pas ton manteau non plus. »

    Le regard toujours plongé dans celui d'Abaddon, Luke tentait d'y décerner de quelconques sentiments, peut-être même une vision claire et nette de ce qu'il éprouvait, même si le mangemort en avait une vague idée. Finalement, il poussa un soupir résigné et son sourire s'effaça un peu, tandis que levant les yeux au ciel avec un air qu'il voulait dramatique, il ajoutait :

    « D'accord, d'accord. Fais pas la gueule. Je t'accorde le droit de me haïr à vie, ça te va ? »

    Un sourire. Moqueur. Encore.
 
MessageSujet: Re: « it's all dirty by your own fault » Luke*   
« it's all dirty by your own fault »  Luke* EmptySam 4 Avr - 14:30



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    « Oh non... oh... j'y crois pas... non... quel con... Quel... »

    Il voulait rentrer chez lui, juste se laver. C'était primordiale. Il voulait se couler dans son bain, avec de l'eau si bouillante qu'elle le tuerait, avec de l'eau si chaude qu'elle ne lui rappellerait pas une seule de ses caresses. Il en crierait certainement, mais qu'importe. Plus il se massait les tempes, plus ses cheveux gagnaient en longueur et tombait, peu à peu, le long de ses omoplates, et s'arrêtèrent au niveau de ses hanches. Les mèches noir de jais auraient pu devenir blanche si l'Alchimiste n'essayait pas de les contrôler un minimum, eux qui réagissaient, comme ses yeux, à ses moindres sentiments.

    « Tu crois pas quoi ? » interrogea-t-il avec peut-être un peu trop de malice.

    Abaddon resta quelques secondes muet et, même s'il désirait répondre, il ne le fit pas, préférant reposer encore une fois sa main sur sa tempe qui commençait à lui faire un mal de chien. Il devait être trois, quatre heures peut être. Dans deux heures, il devrait se présenter au bureau, où il devrait remplir le dossier de deux nouveaux pensionnaires, et soigné James Gardfield qui avait voulu se tuer la veille... dans deux heures. Il devait dormir. Il en avait besoin. Et se laver, plus que tout, c'est ce qu'il désirait. Il recula d'un pas, les dents toujours serraient pour ne pas hurler sur le mangemort. C'était fait. C'était du passé... personne ne le saurait. C'est ce qu'espérait le directeur d'Azkaban plus que tout. En finir avec cette histoire... Dieu seul savait ce qui allait se passer quand les deux hommes quitteraient cette ruelle. Abaddon sentit son coeur ralentir. La colère, quelle qu'elle soit, finissait toujours par disparaître, et laisser place à l'abattement suprême : la mélancolie. La colère noire. L'alchimiste ne pouvait pas en vouloir à quelqu'un, et il le savait. C'est ce qui lui donnait cet air d'être venu d'ailleurs. Tout de suite, maintenant, il avait abandonné l'idée même de lutter contre sa conscience et sa raison : toutes deux savaient déjà.

    « Tiens. Tu l'as laissé tomber quand... » Abaddon jeta un bref regard à son gant qu'il fourra aussitôt dans sa poche avec un air contrarié. « Enfin, j'imagine que tu t'en souviens. Ah pis.. N'oublie pas ton manteau non plus. »

    Abaddon haussa les épaules et fit quelques pas, se baissant afin, d'une main, de récupérer son manteau qu'il posa sur ses épaules. Son T-shirt était mouillé de son sang, mais cela faisait déjà quelques secondes que de sa plaie, plus rien ne coulait. Il faudrait désinfecté tout cela. Luke jouait avec lui, mais l'alchimiste n'avait plus aucune envie de jouer. Il regarda le gringalet et pencha la tête, le regardant s'amuser encore un peu, avec son air tout droit sortit du théâtre minable du coin. Mauvais comédien, Midnight... très mauvais.

    « D'accord, d'accord. Fais pas la gueule. Je t'accorde le droit de me haïr à vie, ça te va ? »

    Abaddon ne disait rien, il se contentait d'hausser les épaules. Il ne ferait pas la gueule. Il réajusta le manteau sur ses épaules et enfila le gant sur lequel le pentacle n'était pas abîmé. L'alchimie était quelque chose de destructeur... comme Abaddon. C'était amusant. Méphistophélès n'avait jamais conçu que son fils devienne ce qu'il était aujourd'hui, même en lui donnant un tel nom. Abaddon, l'Ange de l'apocalypse. Il savait. Abaddon signifiait le Destructeur... et il l'était. L'alchimiste soupira, visiblement ennuyé par Luke. C'était un semblant de pique acerbe, mais il n'en avait même pas prit conscience. Il se pencha une nouvelle fois et appuya sa main valide sur le sol. Le pentacle sur son gant brilla d'une lueur sanguine et le réverbère éclata, plongeant la ruelle où ils étaient dans un noir ténébreux. L'alchimiste s'était relevé et avant même que Midnight n'est pu jeté le moindre Lumos, il s'était penché à son oreille, sa main dépourvu de gant tenant son visage. Il susurra d'une voix grave :

    « Nous nous reverrons... et tu ne riras pas autant, Midnight. »

    Un souffle et un crac sonore. La main avait lâché le visage du mangemort, et à la place de la grande silhouette du mangemort, il ne restait plus rien... juste une fine fumée blanche. L'alchimiste avait disparu, bel et bien disparu.


    [...]


    épilogue.


    L'eau était brûlante et rendait sa peau d'un rouge pivoine, mais Abaddon ne le regardait pas. L'eau en elle même était pourpre. Son sang séché s'était enlevé peu à peu, et si la chaleur brûlait l'intérieur de sa plaie, il n'y tint même pas compte, trop absorbé par son reflet, celui qui se reflétait en face de lui, dans le miroir. Son visage était blafard, marqué. Ses canines avaient troué ses lèvres pour ne pas hurler... avec un peu de magie, il serait au travail dans une heure, prêt, propre, impeccable. Et fatigué. Les cernes sous ses yeux marquaient sa peau blanche. Il porterait donc des lunettes... et un complet noir. Peut être une chemise blanche. Sa main remonta lentement le long de son corps et se posa sur son épaule droite. La plaie était assez propre, mais profonde et la peau, avec les efforts, s'étaient un peu plus ouverte, comme si la peau s'était arrachée. Il passa un doigt dessus, sans même cillait malgré la douleur...

    C'était étrange tout de même. Montait aussi haut, et descendre aussi bas...
    Il soupira et rejeta la tête en arrière, ivre... de plaisir, d'alcool, de colère...

    the end for the cat.

 
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