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 -Bring me to Life ( PV )-

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-Bring me to Life ( PV )- EmptyMer 16 Avr - 19:02



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    [15 Sept 2010]


    -Bring me to Life ( PV )- The_guitar_by_PoisonSpider



    Ses doigts filaient sur les cordes avec une dextérité étrange et lascive à la fois. Son cœur comme épris de la mélodie sauté à chaque accord comme prêt à mourir sur une ultime note, trop perchée pour qu'autre chose qu'un rossignol puisse la chanter sans la dénaturer. Langoureuse parole qui ne demandait qu'une seule chose " Sauvez moi ". Ses mains n'étaient pas tendues vers le ciel et elle ne suppliait personne de son regard, ses genoux n'étaient pas au sol et elle ne semblait pas pleurer. Et pourtant, cette chanson semblait tout simplement demander de l'aide pour elle. Comment cette voix pouvait-elle survivre alors qu'elle frappait les murs froids et nus de cette salle désinfectée et inoccupée. Même les ombres ne voulaient plus d'elle et Nyla s'y était réfugiée, consciente qu'elle avait besoin de solitude pour retrouver un sourire peut-être un peu forcé certes mais présent. Qu'elle était sa raison de vivre, la pensée qui lui disait "avances, je t'attend au bout du chemin." ? Aucune, elle n'en avait pas mais elle en trouverait une, certaine de cela, elle chantait cette raison d'être pour qu'elle lui apparaisse, tout simplement ... naturellement... qu'elle lui saute aux yeux pour qu'enfin elle puisse ne plus se sentir mal... se sentir de trop. Ses doigts, pincèrent de nouveau les cordes, ses yeux clos, elle mimait une souffrance que ses chairs ne ressentaient pas mais que son âme suffoquait littéralement... latente souffrance. Un sourire, une ange qu'elle voyait dans le noir de son regard clos ... elle ouvrit les yeux, il s'en était allé.

    -" Frozen inside without your touch without your love darling. Only you are the life among the dead..."

    Par trois fois elle tappa sa guitare, marquant le rythme d'un silence que quelques secondes, reprenant après cela la droiture de ses cordes pour les faire vibrer sous ses doigts, chantant éperdument, une souffrance qui disparaitrait après coup, après ses paroles, ses maux, ses notes. Elles crissèrent sous ses doigts, se défaisant d'elle pour lui fuir, les notes s'envolaient dans l'air pour lui échapper mais ses paroles les rattrapaient bien vite pour les emprisonner. Magicienne d'une chanson, digne parolière d'un sentiment qu'elle ne pouvait plus retenir, triste réalité d'un être qui ne sait que fuir ... fuir ... et souffrir de tant de remords qu'elle ne pouvait que les hurler ... une nouvelle fois encore !! ENCORE ! Pour enfin les faire taire et qu'ils se transforment en courants d'air... de tièdes alizés qui caresseraient un quelconque inconnu le long d'une plage...

    -"Call my name and save me from the dark. Bid my blood to run. Before I come undone. Save me from the nothing I've become..."


    " Wake me up insine ... i'm Fall down ..." oui elle tombait, au plus profond de son être mais était-ce dangereux ? Bien moins que de tomber d'une fenêtre ouverte aux quatre vents. Après ce morceau, elle se souffrirait plus de nouveau, parce qu'elle était trop lâche pour demander de l'aide aux autres. Trop fière pour montrer qu'elle pouvait être faibles et pas assez curieuse pour vouloir laisser les sentiments des autres lui donner un peu de baume au cœur. Seule .. esseulée même pas ses propres gestes et sa propre attitude, elle était son propre bourreau et cela ne la dérangeait pas ... non pour le moment elle supportait, préférant sourire et ne pas penser tout ce bonheur qu'elle laissait miroiter aux bout de ses lèvres luisantes d'incertitudes.
 
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-Bring me to Life ( PV )- EmptyMer 16 Avr - 20:07



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Cette douleur... Cela faisait seulement 15 jours qu'il était arrivé à Poudlard, il se faisait déjà chié. Cela faisait seulement 15 jours, et il avait l'impression que sa soeur était morte. Cela faisait seulement 15 jours... Pourtant, il était mourant. Mourant dans le sens où les seules pensées qu'il avait lorsqu'il était seul dans sa sombre chambre, dans celle qu'il partageait avec des gens de sa maison depuis 5 malheureuses années. Elles étaient toutes aussi sombres les unes que les autres, la douleur lui prenant le coeur, lui donnant cette impression que ce dernier allait éclater, lui exploser dans la poitrine. Et ce sentiment de mal être qui s'ajoutait à lui, se disant qu'il était d'aucune utilité là où il était, alors que sa soeur, son âme soeur était à Salem, à quelques miles aux loins dans les terres américaines... Enrique sentait ses yeux lui picotaient douloureusement le bord de ses cils.

S'essuyant d'un rapide coup d'oeil, il se releva de son lit, toujours habillé des vêtements de la journée, ne trouvant toujours pas le sommeil. Oui... Il était tard... Peut être que la lune était à son apogé dans la voûte céleste qui avait pris une teinte noire... Noir comme l'âme de notre pauvre Rico... Tout aussi douloureuse que cette solitude dans laquelle, il s'était enfermé. Il avait mal... Il ne se supportait pas. Il ne s'aimait pas tant que ça malgré ce qu'il aimait laisser croire. Finalement, il s'assit sur le rebords du lit. Tirant son tiroir de table de chevet, il saisit douloureusement le miroir à double sens qu'il avait retiré de sa poche, pour voir si Dakota était présent ou pas. Il avait envie de lui parler, il fallait qu'il lui parle... Non, qu'il sente juste sa présence, la présence de son frère qu'il aimait tant. Peut être plus que lui même ne s'aimait... Il avait mal. Il avait cette impression de perdre sa soeur... Alors, non. Il fallait qu'il se rapproche de son frère à cet instant précis. Doucement, il souffla sur le miroir, comme pour l'appeler. Puis, délicatement, sa voix se levant à peine dans ce dortoir où seul le bruit de respiration se faisait entendre, il murmura :

- Dakota... Dakota... Donde estas ? ¡ Responde mi !

Il attendit quelques secondes. Il n'y avait rien. Enrique l'avait perdu. Une larme coula le long de sa joue. Non... Pas son frère... Pas maintenant. Il posa doucement son miroir entre le coussin et le duvet, puis, se mettant debout, il mit rapidement ses converses noirs, et attrapant sa cape de sorcier de Poudlard, il entreprit à marcher silencieusement, les larmes coulant sur ses joues. Le noir lui faisait peur. Trop peur. Son frère n'était pas là pour le protéger. Il était où ? Ne sachant pas réellement pourquoi il avait décidé de partir vers la Salle Commune des Gryffondor, l'hispanique ne put s'empêcher de se mettre à courir dans les escaliers du dortoir pour traverser la Salle Commune des Serpentard, en faisant sursauter le chat d'Asphodèle qui dormait paisiblement près du feu. Dakota ne pouvait avoir disparu. Enrique laissa la porte de la salle se fermer toute seule, ne prenant même pas le temps de sortir sa baguette, il se mit à courir comme un dérater en direction de l'endroit où devait être censé son frère, Dakota.

Il avait besoin de sentir sa présence rassurante, de l'entendre dire que Lou allait bien, de le savoir contre lui, l'aidant à sourire, à relever la tête pour affronter cette année qui serait difficile loin de sa soeur. Son frère... Son espoir, sa vie quand Lou n'était pas là. Sans son frère, il n'était rien, plus rien, rien que l'ombre de lui même. Une ombre qui se consumerait aisément face aux regards des autres si la distance entre Lou et lui ne diminuait pas plus que cela. Face au sol inégal des cachots, sa converse ne se leva pas comme prévu, s'agrippant à un bout d'un pavé, lui faisant perdre équilibre. Il tomba au sol, s'égratignant les mains, et abîmant les genoux. Une autre larme coula lorsqu'il se retourna pour voir si quelqu'un avait vu cela. Non, il n'y avait que ce noir oppressant... C'était terrible. Il se releva d'un coup.

- Aïe...

Enrique se frotta rapidement les genoux du pantalon pour se remettre à courir rapidement, montant les escaliers 4 à 4, enchaînant les étages un à un. Non, il avait besoin de son frère, il avait besoin de son frère Dakota. Il courait sans relâche, son mal aux genoux devenant de plus en plus douloureux. Finalement, il parvint au 6ème étage, où il n'en pouvait plus. Quand bien même les passages secrets l'avaient déjà fortement aidé, il n'y arrivait pas. La lumière était beaucoup trop loin de lui... Le paradis semblait monter de plus en plus haut emportant les bras de son frère et son sourire rayonnant avec lui. Non, il ne devait pas lâcher. Il devait persévérer, continuer de courir. Sa respiration saccadée n'arrangeaient rien du tout. Ce n'était pas un grand sportif, le pauvre gamin, et le fait de courir comme ça... Il se remit à courir, mais beaucoup plus lentement cette fois, se tenant l'un des côtés avec l'une de ses mains, l'autre contre le mur du couloir, caressant par moment les toiles avec douleur sans réellement faire attention. Puis, au fur et à mesure qu'il avançait, une voix s'élevait gracieusement, criant la douleur qu'il ressentait...

Oui, amène moi la vie... Qu'elle était cette voix ? Il avait besoin de cette vie, lui aussi ! Il avait besoin de son frère ! Oui ! Le Zénith... Son Zénith rien qu'à lui... C'était Dakota, et personne d'autres. Sa soeur.... C'était son paradis.... Il avançait toujours aussi rapidement, entendant chaque note comme un déchirement. Les larmes coulaient silencieusement lui faisant un bien fou. Il adorait cela. Ca le calmait, ça l'apaisait... La musique lui faisait du bien. Finalement, et sans le vouloir, il passa devant une porte d'où provener les sons. Sans hésiter, il entra doucement, regardant jouer la préfète des Serpentard, un étrange regard sculptant le visage mignon du petit Latino. Il était aux anges... C'était elle ? Celle qui amenait les gens à la lumière ? A son frère ? Peut être même à sa soeur ?

Lorsqu'elle eut fini, il lui prit doucement sa guitare des mains, un regard doux et calme. Il s'assit sur le rebord d'un chaise, puis, mettant la guitare en appuie sur son genou, passant son bras avec calme, il murmura doucement :

- Merci, toi.

Et c'est alors qu'il se mit à jouer. Les notes, il les enfilait doucement, commençant à sortir ses émotions par cette merveilleuse chanson qu'il avait tant aimé écouté lorsque cette dernière était sortie. Celle avec laquelle, il aimait s'isoler pour regarder par la fenêtre son grand frère et sa soeur jumelle jouaient à trap-trap dans la cours du manoir des Almadovar. Il se revoyait, les mains contre les vitres, son souffle sur le verre, son front contre le froid de la fenêtre. Il avait ce sourire joyeux... Son frère et sa soeur qui s'amusaient... Ca lui remplissait le coeur de bonheur, de joie intense, et surtout, de paix intérieur... Son Zénith, son Aube... Respirant joie et bonne humeur, se roulant dans l'herbe ou le gravier de devant la maison... Chaque note était pour lui une douleur... Car même si il aimait les entendre rire, les entrendre chahuter, il n'était pas avec eux, il n'était plus avec eux... Ils avaient grandit, ils s'étaient éloignés avec le temps, non pas par envie, mais par évolution de chacun d'entre eux. Enrique ne vivait que pour ses moments en leur compagnie, mais là... Il ne vivait plus que pour deux mois de bonheur en leur compagnie... Il ne comprenait pas pourquoi il se mettait si mal pour cela, mais c'est ainsi... Puis, il se mit à chanter le refrain dans la langue anglaise avec son timbre chaux qui venait de son beau pays constamment ensoleillée...

- To buy the truth, And sell a lie, The last mistake before you die, So don't forget to breathe tonight, Tonight's the last so say good-bye...

Non, non, non... Mais il le fallait... Il fallait qu'il dise au revoir à ses souvenirs là... Il fallait qu'il leur dise au revoir, mais surtout pas adieu... Il voulait tout de même les conserver en lui, et cela se voyait dans sa façon de jouer, d'enchaîner les notes, les accords... Accordant sa voix à ce qu'il jouait, restant dans le même tempo... S'appliquant comme si il jouait sa vie, comme si il... Mais c'était ce qu'il faisait... C'était peut être ce qui rendait la chose encore plus poignante que les paroles de cette belle chanson. Enrique chantait doucement, tel un murmure, légèrement plus haut que les notes, avant de prendre de la puissance, comme si il finalement le courage montait en lui pour reprendre tout doucement :

- Good Bye... Good Bye... Good Bye.... Goood Bye...

Et au fur et à mesure, ils prenaient en puissance, le courage montant en lui comme si le feu venait de prendre, embrasant une forêt de conifère sec, comme les forêts au Portugal, comme chaque été où elles partaient en fumer... Il avait envie de leur dire au revoir, cela s'entendait dans sa voix... Ses yeux clos, comme si il les regardait en face, pour enfin firnir par sortir cette douleur avec force, jouant les dernières notes avec joie... Oui, une joie triste, oui... Triste paradoxe, mais il avait besoin des les sortir.... Lorsqu'il frôla la dernière corde, il eut un léger sourire, une larme coulant le long de sa joue. Il releva doucement ses paupières, regardant la guitare de la demoiselle, puis, il la lui rendit, le regard apaisé, calme, et serein. Il lui faisait un sourire dont il avait le secret, mais qui n'était pas réellement voulu. Elle venait de l'aider à retrouver cette envie de jouer de la musique... Elle venait de lui rappeler que la musique permettait toujours de panser les plaies de tristesses... Alors il hocha de la tête, et il lui dit doucement :

- Cette nuit, tu es ma lumière.

Et ce fut tout. Son regard restait bloqué dans le sien, une léger nostalgie dans les yeux noirs du Serpentard, mais il leur avait dit au revoir à ses souvenirs. Et même si il reviendrait, pour ce soir, c'était terminé.
 
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-Bring me to Life ( PV )- EmptyMer 16 Avr - 22:08



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    -Apparition-


    -Bring me to Life ( PV )- Maison_de_la_musique_by_egg_head


    Elle ne l'avait même pas entendu, tant sa marche était imperceptibles et ses gestes lents. Subjuguée par les mouvements de ses doigts sur les cordes de sa guitare, prise d'envie de faire une apothéose des derniers accords de cette chanson, son cœur s'emballait au fur et à mesure qu'elle arrivait à la fin de cette musique aux paroles envoutantes et tristes à la fois. Ne pas comprendre leurs sens équivalait à ne pas avoir de cœur et n'avoir jamais connu l'amour en un sens ... Nyla les comprenait et pourtant elle n'avait jamais aimé quelqu'un autant que son père... homme mystérieux et aventurier à la tête brûler, unique héritage de cet être surnaturel le coté têtu de la jeune femme. ses mains tombèrent le long de son corps, la guitare se cala presque amoureusement contre sa poitrine naissante, un sourire sur ses lèvres alors qu'elle venait de percevoir la douceur de son parfum. Bien sûr elle ne l'avait pas reconnu de suite mais lorsqu'il se décida à s'avancer vers elle et que Nyla ouvrit de nouveau les yeux pour lui faire face, la jeune femme ne put voir autre chose que plus intense que son regard à l'étrange expression. Bien sûr qu'elle connaissait Enrique Almadovar, même s'ils ne s'étaient jamais réellement parlé d'autre chose que des cours et du beau temps. Mais n'étaient-ils pas réunis ici autour d'un cri de souffrance ... destinée ... il lui prit la guitare, elle le laissa faire malgré tous les sentiments qui étaient enfermés dans le bois de l'instrument à Corde.. il lui murmura deux simples mots qui lui firent remettre en cause les fondements même de sa solitude ...

    -" Merci toi."

    Son cœur s'emballa tout à coup et elle ne put faire autrement que de détourner son regard de lui comme pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas sensible à ses regards et encore moins à ses gestes. Mais c'était tellement faux qu'elle décontracta bien vite les épaules pour laisser les lignes de son cou redevenir longilignes.Nyla aurait voulu retrouver le chemin de son regard mais Enrique n'était déjà plus là ... non il était déjà parti dans ce pays lointain dont la jeune femme venait de revenir sans autre sensation qu'une intense tranquillité qui baignée son âme sans limite ni prétention. Alors il savait jouer de la guitare, alors il avait la maîtrise de cet instrument qu'elle aimait temps, tout à coup elle sentait une émotion semblable à une trahison dans le creux de son ventre. Elle haïssait son instrument de s'être laissé dompter par cet homme ... cette guitare était la sienne, elle avait envie de ce lever son le gifler mais elle ne pouvait le faire réellement... cette pensée resta à l'état de pensée dont elle regretta immédiatement le contenu, trop émue par les paroles de sa chanson et par la nuance brute mais langoureuse de ses accords peut être un peu trop raide sur les cordes à demi molles de la guitare sèche de la jeune préfète de Serpentard.

    - To buy the truth, And sell a lie, The last mistake before you die, So don't forget to breathe tonight, Tonight's the last so say good-bye...

    Devait-elle trembler ... devait-elle se prendre d'affection pour cet instant où devait-il oublier simplement et purement se manque de retenue qu'elle ne pouvait contrôler. Son cœur saigner doucement alors qu'il chantait. Ses remerciements qu'elle ne comprenait pas restait au travers de son être pour sonner le glas de sa période de renfermement sur elle-même... elle voulait comprendre mais les mots ne sortiraient pas, pourquoi parler alors qu'il lui racontait tout dans tous les détails ... par quel moyen ? Celui de la musique. Alors elle se fit bien plus pieuse, la rebelle, la très étrange Nyla, amenant ses genoux vers sa poitrine pour les enfermer dans ses bras, posant son menton contre ses genoux tout en le regardant avec une attention grandissante et saisissante à la fois. Nyla savait pertinement que l'instant s'écoulerait bien vite et qu'elle ne pouvait que profiter de cette ouverture ... l'ouverture du cœur d'Enrique. Car il lui donnait l'occasion de comprendre son être, lui qui chasse toute émotion de cette vie de château ... cinq années déjà. Surprise par la hauteur des notes qui sortait des lèvres d'Enrique et surtout de leur puissance, Nyla sursauta pour comprendre qu'il faisait ses adieux ... mais à quoi ?!

    - Good Bye... Good Bye... Good Bye.... Goood Bye...

    Comme pour marquer plus singulièrement son apothéose, une larme pleine de lumière et de sincérité coula le long de la joue de l'hispanique. Devait-elle l'essuyer ? Non elle devait mourir d'elle même , preuve d'une rédemption qu'elle ne pouvait comprendre. Rester spectatrice, voilà son rôle et elle devait le garder tout simplement. Puis les notes se terminèrent et elle ... pendue à ses lèvres, il semblait qu'elle l'entendait encore chanter alors qu'il ne le faisait plus depuis déjà quelque instants. Il ouvrit alors les yeux, premièrement il regarda la guitare puis elle ... Nyla détourna alors le regard pour qu'il ne pense pas qu'elle n'avait fait que le regarder et observer sa manière de jouer et d'être lorsqu'il tenait sa guitare ... la sienne !! Mais son regard croisa bien vite le sien de nouveau, de nouveau près d'elle, il lui tendit sa guitare qu'elle récupéra avec soulagement ... non pas qu'il pouvait ne pas lui la rendre, mais une pique de jalousie demeurait dans l'être que la jeune norvégienne ... dont nul accent parcourait ses mots parfaitement anglicistes. Ce regard ... elle fut surprise puis ce sourire ... elle ne pouvait rien dire ...

    - Cette nuit, tu es ma lumière.

    Soudainement, devenait bien plus qu'un musicien qu'elle avait croisait pendant une nuit magique et même féérique. Etait-il Enrique, était-elle Nyla ? N'étaient-ils pas simplement deux esprits ancestraux qui les habitaient pendant cette nuit. Elle soutint son regard, lui souriant à son tour pour sentir quelques peu les rougeurs naissantes de ses joues ... lui répondant avec frivolité

    -" Il faut bien que je partage ma lueur d'espoir non ? Mais ne me prends plus ma guitare !"

    Un léger rire presque trop éphémère pour qu'il l'entende ... puis ... ce regard qui ne cessait de la transcender. Elle le laissa la pénétrer doucement, il se perdait en elle ... elle ne voulait pas ... STOP !! Comme pour briser le charme, elle laissa tomber ses yeux sur sa guitare pour alors soupirer doucement, face à lui, elle ne pouvait pas encore fuir, pas maintenant tout simplement parce qu'il lui barrait la route ... en fait elle n'avait tout simplement pas envie de fuir le seul homme qui comprenait son exutoire, la musique ... gênée, elle effleura les cordes de la guitare de ses doigts, tout simplement pour faire disparaitre ce silence pesant qu'elle ne pouvait pas apprécier... Car il la mettait tout simplement à nu ... elle ne voulait pas se sentir en danger ... toujours sur ses gardes pour mieux se protéger du monde extérieur, elle qui prenait peur ... comme ci cela n'était qu'un jeu.





 
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-Bring me to Life ( PV )- EmptyVen 18 Avr - 15:53



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- Il faut bien que je partage ma lueur d'espoir non ? Mais ne me prends plus ma guitare !

Enrique eut un petit rire avant de se passer une main dans les cheveux. Ce n'était pas son genre de rester seul avec quelqu'un. Il aimait la solitude. Là... Bon, elle était quelqu'un de sympathique, du moins, pour Enrique. Il aimait sa présence car cette dernière venait de le tirer de l'une de ses hallucinations que lui provoquer cette peur de perdre un être cher. Il en avait souvent, surtout le soir, lorsque le noir vint le prendre avant morphée. Il redoute cela. C'est pour cela que son frère lui a donné un autre de ses miroirs à double sens, comme ça, il peut s'en dormir en voyant son frère lorsque cela ne va pas bien. C'est comme ça, il ne peut pas s'en empêcher. C'est une sorte de traumatisme qu'il a développé avec la distance vis à vis de sa soeur jumelle. Lou est son équilibre puisqu'elle est son exacte opposée. Donc, elle est la seule à le maintenir tranquille, et à le rendre à peu près normal. Sa présence sur Enrique à des effets particulièrement excellent...

- Promis ! En plus, j'en ai une dans mon dortoir... Mais je ne pense pas à la prendre. Il eut un petit sourire, avant de prendre l'expression que l'on prenait dans une confidence qui avait tendance à mettre mal à l'aise la personne qui la faisait. Pourtant, il n'y avait pas de quoi, mais bon... Enrique était réputé pour être étrange, non ? Et puis, j'aime pas tellement que l'on m'écoute... C'est quelque chose qui m'effraie... Si je me loupe ou quoique ce soit...

Enrique avait extrêmement peur, du regard des autres. Il venait de lui dire, en vérité. Un peu comme si il se confiait et ça, c'était la plus grande des nouvelles qu'il puisse y avoir. Un changement particulièrement radical, chez le jeune Enrique. Mais il n'avait pu s'y en empêcher. La musique l'ayant tellement apaisée, qu'il se sentait presque d'humeur free hug. L'hispanique releva doucement le regard vers Nyla. Il y avait, en son regard, comme une sorte de tremblement. Une petite impression de timidité. C'était quelque chose de pas réellement normal lorsque l'on voyait Enrique Almadovar dans son quotidien.

- Désolé de t'avoir mal parlé lors du Banquet... Mais, c'est mon père. Et mon père se trompe rarement. Le passé lui donne raison, tu sais... Enfin, c'est pas le sujet. Excuse moi.

And that's all.
 
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-Bring me to Life ( PV )- EmptyVen 18 Avr - 17:29



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    -Bring me to Life ( PV )- Alone_by_DarkdrAgonprincesss


    Elle se souvenait ... de la première fois où elle a tenu une guitare... c'était celle de son père et elle avait à peine 3 ans. Déjà elle savait comment faire vibrer les cordes de l'instrument bien que rien de très harmonieux n'en était sorti. Mais tout était affaire de travail et de persévérance avec un brin de dextérité. Maintenant qu'elle connaissait les gammes par cœur, qu'elle savait jouer une vingtaine de titres et qu'elle savait chanter sans regarder ses doigts, on pouvait dire qu'elle était presque une musicienne accomplie. Mais la jeune femme savait que ses limites n'étaient pas repoussées au plus loin qu'elle pouvait les faire reculer, il n'était pas encore temps de se dire la meilleure et de ne plus travailler cette passion qu'elle venait de partager avec Enrique. Nyla était une jeune femme qui pouvait avoir l'air épanouie et très exubérante mais elle n'était pas elle même. Au fond d'elle une petite fille pleurait et personne ne parvenait à l'atteindre pour la faire de nouveau sourire. Avait-elle simplement sourit un jour, elle n'en était pas certaine, Nyla rendit son sourire étrange à Enrique tout en prenant conscience qu'il était étrange qu'ils soient ici tous les deux. Une sorte de mauvais jeux du destin, celui ne semblait pas encore comprendre qu'ils n'était peut-être pas fait pour s'entendre. Encore que Nyla ne tirait jamais de pareil conclusion sans en être certaine et c'est pour cela qu'elle n'avait pas mal réagit lorsqu'il était apparu près d'elle.

    - " Promis ! En plus, j'en ai une dans mon dortoir... Mais je ne pense pas à la prendre. Et puis, j'aime pas tellement que l'on m'écoute... C'est quelque chose qui m'effraie... Si je me loupe ou quoique ce soit... "

    -" Et bien, je suis des plus honorée que tu es joué devant moi ... pour moi aussi c'est un peu nouveau de me donner en spectacle devant quelqu'un. Tu joues très bien et tu chantes très juste, j'ai été charmé par ta musique. Mais ne prends pas peur des fausses notes, elles se noient d'elles même dans les bonnes sans que personne ne s'en rend compte ... Et si j'avais un conseil à te donner, je te dirai de chanter pour ceux que tu aimes ... "

    Se fut tout, Nyla détourna son visage. C'était comme l'apparition d'un ange momentanée qui était arrivé aussi vite qu'il venait de partir. Elle avait simplement laissé parlé la véritable Nyla qu'elle enfermait sous une savante couche de protection. Elle ne voulait pas qu'on lui fasse du mal, pas qu'on l'enferme ou qu'on ne la soumette. Trop peur du mal ... alors qu'elle est à Serpentard. Elle aime la magie noire mais pas pour l'utiliser pour de mauvaises choses ... elle n'avait jamais attaqué quelqu'un avec la magie, toujours avec ses poings... car la magie n'est pas faite pour faire souffrir mais pour rendre plus fort ou pour sécher les larmes ... mais que faisait-elle à penser ainsi ?! Il planta de nouveau son regard dans celui de Nyla, elle ne put que le supplanter pour essayer de garder la face... même dans une telle situation, elle sentait un lui qu'il pouvait lui faire du mal comme le contraire, une crainte qu'elle n'arrivait pas à oublier encore.

    - " Désolé de t'avoir mal parlé lors du Banquet... Mais, c'est mon père. Et mon père se trompe rarement. Le passé lui donne raison, tu sais... Enfin, c'est pas le sujet. Excuse moi."

    -" On dit des conneries, lorsqu'on à peur ... si je t'ai offensé, je m'en excuse. Mais... j'ai toujours eu peur de ceux qui prétendent vouloir vous protéger ... ils ne font que vous enfermer un peu plus à chaque fois qu'ils vous disent que c'est mauvais pour nous. J'ai rien contre ton père, je savais même pas qu'il était ton père en réalité... mais je sens aussi le mal roder et j'ai conscience que je ne suis pas encore assez forte pour me protéger. Mais malgré tout, je veux me protéger. Je suis têtue ..."

    Elle se mit à rire doucement, caressant sa guitare alors qu'elle l'avait tourner pour la poser sur ses genoux, soupirant doucement après avoir faire taire son rire amical, alors qu'elle riait très peu de la sorte, Nyla comprit qu'elle venait de rencontrer une personne avec qui elle pouvait parler sans rien craindre de lui en retour. En tout cas elle pouvait bien se tromper qu'elle ne serait que déçue, Enrique resterait un ange à la voix en Or qu'elle voulait de nouveau entendre jouer. Non pas parce qu'il la consolait, encore que c'était le cas, mais parce qu'elle se sentait moins seule. Bien qu'il était un mystère, elle ne voulait pas le découvrir ... juste le côtoyer et jouer de la musique avec lui ... est-ce trop demander ?!

 
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-Bring me to Life ( PV )- EmptySam 19 Avr - 13:52



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- Et bien, je suis des plus honorée que tu es joué devant moi ...

Enrique eut un petit sourire. Sur ses joues, grâce à la lumière de la lune qui filtrait parmi les tables et les fenêtres, l'on vit ce dernier rougir un petit peu. Ca le touchait beaucoup. Puis, cette chanson, il fallait dire que cela venait peut être du seul groupe qu'il était capable de tant adulé pour leur son et leur parole si magique, si éblouissante... Enrique ne répondit rien, cependant. Il était bien trop géné par le compliment. Surtout venant d'une fille, d'une Serpentard et d'une préfète de surcroit. Néanmoins, il gardait toujours son regard planté dans celui de Nyla. Par pur respect. Une personne qu'Enrique ne regarde pas, c'est comme si il la considérait comme de la merde.

- Pour moi aussi c'est un peu nouveau de me donner en spectacle devant quelqu'un. Tu joues très bien et tu chantes très juste, j'ai été charmé par ta musique. Mais ne prends pas peur des fausses notes, elles se noient d'elles même dans les bonnes sans que personne ne s'en rend compte ...

De nouveau, il baissa le regard, terriblement gêné. Il avait presque envie de lui chanter quelque chose venant de son propre pays. De lui chanter quelque chose en espagnol. Mais il savait que beaucoup de personnes en Angleterre n'était pas particulièrement fana de tout ce qui venait des pays du sud. Il préféra s'en abstenir. Il murmura tout juste un :

- Merci...

Qui s'entendit à peine. Heureusement qu'à cette heure là, le château tout entier, ou du moins en parti, sommeillait paisiblement dans d'épais duvets, couettes, draps et tutti cuanti. Il était gêné, c'était à l'encontre de lui même. Il ne savait pas pourquoi, mais la musique, qui était sa plus grande passion, c'était celle qu'il voulait le plus cacher, car il en avait honte. Pourtant, bon nombre de fois, Dak', Lou, le Padre ou la Mama, comme sa mère, lui avait dit qu'il n'avait pas à s'en cacher. Il avait un don. Qu'il l'exploite... Cependant, Miguel était persuadé qu'il voulait pas qu'on le prenne pour un nul, c'était pour cela que son fils cadet n'en jouait pas en publique. Pourtant, ça serait pour lui une façon d'exprimer autre chose que cette arrogance, bien que belle. Sûrement un handicap... Peut être qu'il était handicapé... Enrique se l'était souvent dit.

- Et si j'avais un conseil à te donner, je te dirai de chanter pour ceux que tu aimes ...
- Je peux rechanter ? Je veux dire... Tu veux bien me prêter ta guitare, s'il te plaît ?

On avait l'impression qu'il avait rajeuni. Il ne savait pas pourquoi il avait demandé cela. Sûrement un trop plein d'émotions qu'il avait besoin de sortir. Enrique était tout tremblant, et il avait extrêmement chaud. Il se passa la main au niveau de ses lèvres puis, il eut un léger sourire. Attendant la réponse de Nyla. Cette dernière accepta d'un hochement de tête. Il eut un léger sourire rempli de joie, puis, il tendit les bras lorsqu'elle la lui passa avec douceur. Il la regarda quelques instants avant de reposer ses yeux sur la guitare. En son ventre, il eut comme l'impression que son estomac se contractait au point qu'il n'allait pas tarder à imploser. L'hispanique eut un soupir, comme pour tenter d'évacuer la pression que ce dernier se mettait tout seul, puis, comme pour tenter de les chasser, il gratta quelques notes douces, avant de s'arrêter et de taper doucement sur la guitare, un léger sourire sur ses lèvres.

Puis, soupirant doucement, il tapota de nouveau sur la guitare, avant de fermer doucement les yeux, et d'entamer les premiers accords. Doucement, tout doucement, un rythme assez lent, c'était comme ça qu'elle était cette chanson. Il effleurait les cordes avec douceur, jouant sur le temps des grattements de ces dernières. Il voulait l'enfoncer dans un univers calme, nostalgique, et particulièrement entraînant. Rico voulait jouer avec cette dernière pour lui laisser sa propre imagination se mettre en branle, pour trouver un sens caché derrière les paroles qu'il commença à sortir doucement, de sa voix latine. Comme si cette dernière revivait qu'il chante en espagnol, en sa langue maternelle.

- Mi primera canción estaba hecha, con los besos de Marta, y mi forma de quererla, con la sabiduría de María, y el recuerdo de Almudena, tan lánguida y sufrida.

Il eut un léger sourire, avant de reprendre doucement, chantant au grès de ses souvenirs qui lui venait doucement en tête. Lui rappelant bon nombres de choses. Bonnes comme mauvaises. Mais il chantait pour les bonnes... Les mauvaises y étaient présentes, d'où cette nostalgie attristé, mais on s'en fichait, parce qu'il y avait les bons souvenirs, et ses souvenirs le pousaient à continuer. Tanpis si il fallait se saigner. C'était une sorte de message d'encouragement, porteur d'espoir... Comme si il chantait le phénix lui même. Bien sûr, il était caché derrière des mots, derrière une histoire, derrière une mensonge. Enrique reprenait juste après son sourire.

- Mi primera canción era mentira, era un trozo de la esquina donde un día dije adiós. Bea siempre fue un secreto, nunca supe decirle a tiempo, no...

Puis, il imposa un rythme un peu plus soutenu. Toujours en restant dans son univers nostalgique, lent, comme une sorte de lamentation. Ce qui était assez paradoxal, en vérité. C'était une sorte de ressenti, une sorte de pardon, en quelques sortes. Une sorte de mensonge qui faisait du bien, mais dont il avait besoin d'être excuser...

- Para mí fue la primera, la más bella melodía, por ser rosa prisionera, que al tocarla se moría, que al salirse de mi boca me besaban bien los labios, las frases agradecidas... Mi primera canción.

Et ainsi, il continua doucement. Grattant les cordes, jouant de sa langue et de sa voix... Il avait les yeux fermés, et ne cessait de revoir des souvenirs qui parfois, lui faisait dessiner ce petit sourire qu'il avait sur ses lèvres, puis, des fois, on le voyait avec une légère expression douloureuse, pour ensuite sourire de nouveau, chassant ses pensées négatives. Les mauvais souvenirs... Lorsqu'il gratta les dernières notes, qu'il eut finir les derniers accords, il resta quelques secondes, le silence le reprenant, lui donnant un peu plus, ce sentiment d'apaisement qu'il avait ressentit lorsqu'il avait chanté sa chanson préférée du fameux groupe. Enrique releva le regard, un léger sourire timide. Il lui rendit sa guitare, en faisant toujours attention. Après quelques minutes de silences, il s'excusa. Les mots lui sortant de ses lèvres. Il en avait besoin. C'était ainsi.

- Désolé de t'avoir mal parlé lors du Banquet... Mais, c'est mon père. Et mon père se trompe rarement. Le passé lui donne raison, tu sais... Enfin, c'est pas le sujet. Excuse moi.
- On dit des conneries, lorsqu'on à peur ... si je t'ai offensé, je m'en excuse. Mais... j'ai toujours eu peur de ceux qui prétendent vouloir vous protéger ... ils ne font que vous enfermer un peu plus à chaque fois qu'ils vous disent que c'est mauvais pour nous. J'ai rien contre ton père, je savais même pas qu'il était ton père en réalité... mais je sens aussi le mal roder et j'ai conscience que je ne suis pas encore assez forte pour me protéger. Mais malgré tout, je veux me protéger. Je suis têtue ...

Il eut un léger sourire. Oui, vouloir se protéger était quelque chose que tout le monde voulait. Mais il y avait des moments dans la vie, où il fallait se laisser aller au grès de s autres, se laisser aller sous leur protection, bien que brimant quelques unes de nos libertés les plus profondes. Enrique comprit. Il acquiesça d'un signe de tête, avant de tendre sa main pour lui tapoter le genou, pour lui faire comprendre qu'il avait compris. Cependant, il ne put s'empêcher de lui dire :

- Dans la vie, il faut savoir prendre ce que l'on nous donne. Il y a des moments où l'on ne peut survivre sans les autres. Pourquoi crois tu que nous vivons tous en société ? Pas pour le plaisir... Non, mais pour survivre à la nature... Pourtant, elle est si belle... Il eut un sourire rêveur. Il aimait la nature, plus qu'il n'aimait la civilisation et son monde moderne. La nature... C'était de là qu'il puisait sa magie. On comprenait aisément, donc. Tout le monde le dit. Je peux te conseiller quelques livres de bons philosophes, tu sais... Y en a des pas mal...

Bon, ok. Elle en aurait peut être rien à foutre, mais lorsqu'Enrique appréciait ou commençait à apprécier la personne, il semblait retirer ses préjugés du : les autres, c'est tous des cons. Ce qui signifiait qu'il la mettait à son niveau de réflexion. C'était flatteur, mais elle n'avait sûrement pas les mêmes centres d'intérêts. Et ça, il avait tendance à l'oublier. Mais il le faisait par plaisir, et non, pour faire genre. C'était Enrique, non ?
 
MessageSujet: Re: -Bring me to Life ( PV )-   
-Bring me to Life ( PV )- EmptyDim 20 Avr - 1:27



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    - An Angel ...-


    De nouveau, il lui demanda sa guitare et elle lui tendit avec joie et ravissement. Il était une vraie lueur d'espoir pour elle aussi et Nyla ne voulait pas le quitter encore, trop heureuse d'avoir fait la connaissance de cette homme qui ne lui avait jamais réellement ouvert ses pensées. Elle n'était pas un monstre de froideur mais Nyla savait faire choir l'envie de lui parler, bien que son visage était pur et ses lèvres pourpre et désireuses d'un baiser, personne n'osait encore l'approcher de peur d'une morsure qui se voulait fatale en apparence. Elle se construisait une carapace que nul ne pouvait perçait, nul sauf maintenant, cet Enrique venait de crever une bulle de protection qu'elle avait mit des années à rendre sans failles ... Nyla n'avait pas peur de souffrir, non elle était prête à ouvrir une partie de son cœur et de sa souffrance si elle était certaine qu'on l'écoute en retour.
    Il souriait, il était beau et elle ne l'avait pas réellement remarquait avant cet instant, les yeux fermés, elle avait une envie étrange de le toucher et de se rendre compte qu'il était réel. Un ange... lui était apparu cette nuit et elle en garderait un souvenir intarissable et éternel. Alors il se mit à chanter... d'une langue que Nyla ne connaissait que par la sonorité... l'espagnol.

    - Mi primera canción estaba hecha, con los besos de Marta, y mi forma de quererla, con la sabiduría de María, y el recuerdo de Almudena, tan lánguida y sufrida.

    Il rayonnait, une douceur émanait de lui comme s'il se vidait d'un mal qui se transformait en douceur au contact des notes de musique. une Tendresse qu'elle ne tarda pas à ressentir dans son être, elle aussi ferma les yeux, mais elle n'avait pas d'heureux souvenirs à se remémorer. Trop de douleurs encore saignantes dans son corps si frêle, la jeune femme fit simplement le vide dans sa tête pour tendrement la faire choir en arrière pour écouter ce chant de muses qu'Enrique lui offrait en toute amitié, car elle sentait une amitié se lier entre eux par les joies de la musique qui les avaient réunis cette nuit. D'une plainte d'un cœur blessé et désespéré était né un espoir de prendre conscience d'un lendemain moins lourd, s'il lui prêtait son épaule alors elle deviendrait la plus forte des femmes et en retour elle ne pouvait que lui promettre ses mains tendues vers lui s'il tombait demain... mais n'était-ce pas la plus douce des promesses de celles de se protéger ?

    - Mi primera canción era mentira, era un trozo de la esquina donde un día dije adiós. Bea siempre fue un secreto, nunca supe decirle a tiempo, no...

    Un sourire naquit sur le visage de Nyla alors qu'elle fredonnait doucement pour ne pas le gêner dans son chant, elle était éprise de cette mélodie entrainante qu'elle avait l'impression de connaitre depuis sa plus tendre enfance, bien sûr elle ne pouvait pas la connaitre depuis aussi longtemps car elle avait de nombreuses années aux antipodes même de l'Espagne ou d'un autre pays dont la langue était celle-ci. Mais ce n'était rien, car pour elle et en cet instant, Nyla ne voulait que croire en cette chanson qu'elle ne comprenait pas réellement mais dont elle devinait le sens ... passion, souvenirs, mélancolie ... départ ... retrouvailles...

    - Para mí fue la primera, la más bella melodía, por ser rosa prisionera, que al tocarla se moría, que al salirse de mi boca me besaban bien los labios, las frases agradecidas... Mi primera canción.

    N
    yla ne comprenait pas réellement pourquoi mais elle entendit les dernières paroles de cette chanson comme un épreuve pour Enrique. Il semblait avoir plus de mal à les chanter tout gardant se ton presque romantique et chaud qu'il savait si bien chanter. Lorsqu'il eut terminer, il s'excusa de nouveau de lui avoir prit sa guitare mais elle ne put que lui dire que c'était un plaisir de l'entendre chanter. Tout simplement parce qu'elle était ravie d'entendre un homme lui chanter des chansons qui parlaient de promesses et sûrement d'amour aussi, bien qu'elle savait que rien n'était réellement pour elle, Nyla se plaisait à croire qu'il chantait réellement tout cela pour elle.

    - Désolé de t'avoir mal parlé lors du Banquet... Mais, c'est mon père. Et mon père se trompe rarement. Le passé lui donne raison, tu sais... Enfin, c'est pas le sujet. Excuse moi.

    Elle lui souriait tout simplement ...

    -" On dit des conneries, lorsqu'on à peur ... si je t'ai offensé, je m'en excuse. Mais... j'ai toujours eu peur de ceux qui prétendent vouloir vous protéger ... ils ne font que vous enfermer un peu plus à chaque fois qu'ils vous disent que c'est mauvais pour nous. J'ai rien contre ton père, je savais même pas qu'il était ton père en réalité... mais je sens aussi le mal roder et j'ai conscience que je ne suis pas encore assez forte pour me protéger. Mais malgré tout, je veux me protéger. Je suis têtue ..."

    Il acquiesça de la tête, lui faisant comprendre qu'il avait tout à fait compris ce qu'elle pouvait ressentir. Puis elle sentit sa main lui tapoter le genoux, elle lui rendit un sourire tout en déposant sa main sur la sienne ... c'était tellement doux de se sentir épauler qu'elle ne voulait pas perdre cette impression, non pas tout de suite en tout cas. Nyla ne voulait pas être enfermée, elle ne voulait pas perdre ses ailes qui lui permettait encore de voler. Tant de personnes étaient enchainées et prises dans d'horribles filets, non elle n'était pas de ceux là et se tuerais si un jour elle se sentait prisonnière, son coeur cesserait de battre tout simplement, elle se laisserait mourir ...

    - Dans la vie, il faut savoir prendre ce que l'on nous donne. Il y a des moments où l'on ne peut survivre sans les autres. Pourquoi crois tu que nous vivons tous en société ? Pas pour le plaisir... Non, mais pour survivre à la nature... Pourtant, elle est si belle...

    Elle le savait ... qu'elle n'était pas la plus forte et qu'elle ne pouvait pas se proteger de tout ... mais ... elle ne voulait dépendre de personne ...

    Tout le monde le dit. Je peux te conseiller quelques livres de bons philosophes, tu sais... Y en a des pas mal...

    -" Oh ... tu sais, je ne veux pas être un poids ... je veux simplement vivre une vie libre et ne dépendre de personne. Tu sais , je préférerai mourir plutôt que de me sentir dépendante d'une société... mais tu as raison ... je ne suis pas encore assez forte pour prétendre pouvoir vivre de par mes propres forces ... et pour les livres ... donnes !! Je vais tout simplement les dévorer !!"

    Elle se mit à rire réellement, heureuse d'être enfin comprise par un homme mais aussi tout simplement par un être sage et raisonné. Nyla ne voulait plus ... plus s'arrêter de parler avec lui, car elle commençait à entrevoir des points qu'ils avaient en communs et qu'elle voulait explorer avec lui. Qu'elle puisse enfin se confier à quelqu'un et écouter les maux d'une autre personne ... des choses qu'elle ne s'était jamais réellement autorisée avant ... aujourd'hui.
 
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-Bring me to Life ( PV )- EmptyDim 20 Avr - 19:41



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- Oh ... tu sais, je ne veux pas être un poids ... je veux simplement vivre une vie libre et ne dépendre de personne. Tu sais , je préférerai mourir plutôt que de me sentir dépendante d'une société... mais tu as raison ... je ne suis pas encore assez forte pour prétendre pouvoir vivre de par mes propres forces ... et pour les livres ... donnes !! Je vais tout simplement les dévorer !!

Il eut un petit rire. Un de ses rires chauds qui vous donne envie de rire à votre tour. Enrique se dévoilait comme il était lorsqu'il y avait sa soeur jumelle. Quelqu'un d'extrêmement ouvert, d'attention, d'aimant, et surtout, il était différent de d'habitude. Rare était les personnes à l'avoir déjà vu comme cela. C'était pour cela qu'on l'aimait beaucoup dans la famille. Il était le mignon, le petit dernier, et malgré ses airs sombres et arrogants, il était rayonnant. Il tourna doucement son visage par la fenêtre, se demandant bien ce que pouvait faire sa jumelle. Il avait un petit sourire sur ses lèvres, puis, avec une joie enfantine, il sauta à bas de la table, pour lui prendre la main, et la mener avec lui, près de la fenêtre. Il se mit à lui parler comme si ils se connaissaient depuis déjà pas mal de temps.

- Là bas, y a mon pays. Le Mexique. Il y fait bon, et chaud. L'air est bon, et les orangers sentent toujours aussi bon. Le soleil ne fait pas de mal à la peau, et surtout, l'ambiance, malgré que ce ne soit pas un pays très riche, est toujours festif.

Au fur et à mesure qu'il parlait, il posa doucement sa main sur la vitre avec douceur. Une faible lueur se fit voir sur le contour de ses mains pour installer une infime buée sur toute la vitre de la fenêtre. Il ferma doucement les yeux, et à mesure qu'il décrivait, il lui montrait ce qu'il voyait, ce qu'il en gardait. Ses souvenirs, qu'il exposait doucement sur cette vitre pour lui montrer son pays, ses origines. Elle put voir les grands monuments Aztèques et cette magie qui semblait visible dans l'air, laissant de belle couleur dorée tout autours de ces derniers. La musique qui se faisait entendre. Oh, il n'y avait pas de bruit, mais ça, il ne fallait juste qu'un peu d'entraînement. Enrique eut un léger sourire.

- C'est mon paradis. Et toi, c'est quoi ton paradis ?

Il lui tendit sa main pour voir.

- Donne moi ta main.
 
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-Bring me to Life ( PV )- EmptyDim 20 Avr - 22:06



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    Il se mit à rire, mais ce rire là il faisait du bien à Nyla. Elle le regardait, laissait quelques sursauts de rire sortir de ses lèvres tout en le regardant. Leur relation qui était partie de simples camarades se mouvait en une amitié. Mais le plus incroyable c'est qu'ils ne s'étaient pas réellement parlé avant cette entrevue ... mais Nyla se sentait proche de lui, c'était comme ci elle le connaissait d'une vie antérieure et qu'elle s'en rendait compte qu'à ce moment ... celui là même où elle commençait à croire que le destin lui avait fait le plus beau des cadeaux ... un ami, un vrai et authentique ami, celui qui vous comprend et vous console ... oui elle était heureuse mais ne se rendait pas encore compte de son bonheur. Il lui prit alors la main pour qu'elle vienne avec lui verre la fenêtre, cette main dans la sienne était aussi douce que le velours, elle lui rendit ce sourire si tendre qu'il lui donnait sans trop le comprendre, Nyla avait l'impression que sa main trembler dans la sienne mais rien n'était. Alors il se mit à parler de son pays, celui où il avait déjà tout pour vivre... une manière de lui dire qu'il avait une vie ailleurs malgré tout.

    - Là bas, y a mon pays. Le Mexique. Il y fait bon, et chaud. L'air est bon, et les orangers sentent toujours aussi bon. Le soleil ne fait pas de mal à la peau, et surtout, l'ambiance, malgré que ce ne soit pas un pays très riche, est toujours festif.

    Nyla l'observait alors qu'il lui racontait ... les merveilles de son pays. Il était facinant et elle ne comprenait pas qu'il ne montrait pas ce radieux visages aux autres. Il était injuste que les autre élèves ne fassent pas la connaissance d'un tel homme, Nyla se disait qu'elle aurait voulu le connaitre dès son entrée à Poudlard tout aurait été si facile... elle aurait trouvé de quoi avancer auprès de lui, tout en lui donnant un retour une amitié sans faille ... elle ne demandait que ça ... pouvoir donner. Mais les autres sont tellement calculateurs et vils aux yeux de la rouquine qu'elle ne pouvait se soumettre à leur soi disant amitié ... qui ne faisait qu'enfermer les gens dans de sales tours ... prisonnière ... d'une émotion erronée.

    - C'est mon paradis. Et toi, c'est quoi ton paradis ?

    La jeune femme se sentit un peu bête... elle n'avait pas de réel paradis ... la Norvège était la prison de son enfance et l'Angleterre lui rappeler son père disparu. Elle n'avait pas de maison où l'attendait une famille aimante et n'avait pas de petit coin où elle aimait se retirer. La jeune femme se disait que mentir n'était pas louable, surtout qu'il lui faisait confiance malgré tout, elle se décida à dire toute la vérité, prenait peur de briser l'ambiance douce et heureuse de l'instant.

    -" Je n'en ai pas ... mon pays natal et l'Angleterre , mais ce pays me rappelle mon père disparu, c'est un casse coup ... il recherche des nouvelles espèces magiques à travers le monde. Voilà 3 ans qu'il n'est pas réapparu ... il est mon exemple, mon avenir aussi, car je veux le retrouver et le suivre. La Norvège, mon pays ... adoptif par les origines de ma mère n'est rien d'autre qu'une prison d'ivoire ... j'y est dormi 7 années, sans comprendre que ma vie n'était plus la même. Alors... disons que mon paradis, il se trouve ici , parce que je suis heureuse maintenant et que cela faisait longtemps que ce sentiment n'était pas réapparut."

    Alors il lui tendit la main, lui demandant qu'elle lui la donne. Instinctivement elle le fit, trop confiante en cet homme qu'elle trouvait mystérieux après tout... mais elle l'appréciait ... De plus en plus. Enrique était une mystère qu'elle serait la seule à élucider en secret. Sa main dans la sienne, la jeune femme se sentait plus forte ... soudainement elle eut envie de l'emmener avec elle au bout du monde, pour qu'il l'épaule dans sa quête... retrouver son père.

    -" Tu sais ... j'ai un rêve ... celui de découvrir un nouveau chainon dans l'évolution humaine ... ce chainon qui nous sépare des Moldus. Qu'on arrête de les prendre pour de la merde... "

    ... Serpentard ? Oui elle était bien plus noble , tout comme l'est cette maison.

 
MessageSujet: Re: -Bring me to Life ( PV )-   
-Bring me to Life ( PV )- EmptyJeu 24 Avr - 8:40



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- Je n'en ai pas ...
- C'est triste, une personne qui n'en a pas. Je suis sûr du contraire, Nyla. On en a tous un. Il lui fit un sourire réconfortant, et chaleureux. Bien sûr, il en était persuadé. Peut être parce que le sien lui était tombé directement dans la bouche ? Sûrement. Mais il savait que tout le monde en avait un. C'était obligé. Enrique la laissa continuer.
- Mon pays natal et l'Angleterre , mais ce pays me rappelle mon père disparu, c'est un casse coup ... Il vit l'étincelle d'amour, dans les yeux de Nyla. Elle en avait bien un de paradis. Mais elle ne le savait pas. De nouveau, il sourit. Il recherche des nouvelles espèces magiques à travers le monde. Voilà 3 ans qu'il n'est pas réapparu ... il est mon exemple, mon avenir aussi, car je veux le retrouver et le suivre. La Norvège, mon pays ... adoptif par les origines de ma mère n'est rien d'autre qu'une prison d'ivoire ... j'y est dormi 7 années, sans comprendre que ma vie n'était plus la même. Alors... disons que mon paradis, il se trouve ici , parce que je suis heureuse maintenant et que cela faisait longtemps que ce sentiment n'était pas réapparut.

Enrique eut un léger sourire. Il retira sa main de la fenêtre, où les images continuaient à défiler pour rester fixer sur le visage de son frère et de sa soeur. Il souffla doucement dessus, la buée se retira comme par enchantement. L'hispanique porta sa main au niveau de ses lèvres, retirant les quelques gouttes de sueur qui avait perlé doucement par l'effort du sortilège. Puis, avec un sourire, comme ayant retrouvé une énergie nouvelle, il lui demanda sa main. Elle la lui tendit, et il referma doucement sa main sur la sienne, avec douceur et tendresse. Ses yeux se fermèrent, et on le vit crisper avec douleur ses yeux. Cependant, il l'écoutait et lui répondit :

- Tu sais ... j'ai un rêve ... celui de découvrir un nouveau chainon dans l'évolution humaine ... ce chainon qui nous sépare des Moldus. Qu'on arrête de les prendre pour de la merde...
- Ce rêve est noble... Irréalisable. Trop de con, tu vois, ce que je veux dire... Ah !

Il réouvrit les yeux. En même temps qu'il lui avait parlé, Nyla avait pu ressentir une intense chaleur l'envahir comme si le soleil c'était mis à rayonner à l'intérieur de son petit corps. L'hispanique eut un léger sourire, puis, soufflant doucement, comme si il s'apprêtait à se lancer dans un effort surhumain, ce que c'était réellement, il posa doucement sa main sur la vitre. Il souffla doucement, presque paresseusement, puis avec un sourire, il ferma ses yeux. Automatiquement, il eut comme un flash visible à travers ses paupières. Du blanc. Sur la buée, on voyait le portrait d'un homme... Enrique qui voyait cela dans sa tête, pensa que c'était sûrement son père. Puis, il le vit tendre sa main vers eux, avant qu'il ne se remette à courir. Enrique se crispa un peu plus, mais il ne put aller plus loin. Ses jambes se dérobèrent sous lui, et il dut coupé tout contact avec l'intérieur de Nyla pour se rattraper au rebord de la fenêtre pour éviter de s'écraser dessus. Il posa son front sur la vitre fraîche, et il murmura :

- C'est lui, ton paradis... C'est lui...

Sa respiration était saccadée, et il avait du mal à la retrouver.
 
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