 Sujet: Coffe & TV (libre)
Ven 19 Sep - 13:54
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14h. Précises. Pas de cours. Lola est "occupée". La belle vie en somme. Quand votre chef de projet vous laisse la journée pour ne rien faire du tout vous ne crachez pas dessus? Moi non. Petit regard par dessus l'épaule. Coltrane, le patron de la Gazette a l'air d'avoir légèrement les boules. Qu'est-ce qu'il aurait bien pu trouvé pour me faire rester.
Par ailleurs c'est pas un sang mêlé qui va me dire ce que j'ai a faire.
Un petit tour en ville. Les rues sont pleines à craquer. Des gens. Toujours les mêmes. Enfin pas vraiment. Mais toujours ses visages sérieux. Pressés, préoccupés. Les gens sont vraiment très cons. Tout ça c'est rien qu'une connerie de jeu. Je peux me mettre dans ce rôle là si je veux. Une femme me sourit. Abusée par la gueule d'ange sûrement. Si seulement elle savait... Mais je lui sers la gueule d'ange. Comme aux autres. Encore un rôle.
L'ennuie c'est qu'à 14h le Veritaserum n'est pas ouvert. Le bar sorcier le plus branché du moment. En fait mon bar. Je l'ai acheté il y a moins d'un mois. Pour presque rien. Il faut dire que la plupart des gens ne savent pas argumenter. Encore un avantage. Ce qui fait la différence entre ceux qui tiennent les rênes et ceux qui triment à l'avant.
Finalement le Mocca Cacao. Pas trop loin du Grand Parc. Une provocation en soit quand on connait les opinions politiques de ceux qui fréquente le parc et celles de ce vieux tacot qui tient le café. Il a virer la seule serveuse qui valait le détour. C'est dire. J'entre. Boire chez la concurrence. Le genre de provocation qui a toujours était dans mes cordes...
Shade- Un café serré
Je m'installe. Une petite table. Un coin près de la fenêtre. Tranquille en somme. Jusqu'à ce que...
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Sujet: Re: Coffe & TV (libre)
Lun 22 Sep - 17:43
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Ses cours étaient terminés pour la journée, en soi, c’était une bonne chose, non pas qu’elle n’aime pas la voie qu’elle était en train de suivre, mais d’une certaine façon, ce n’était pas celle qu’elle avait choisie, mais plutôt celle que son nouveau ministre de père lui avait imposé. Avait elle eu le choix ? Pas réellement. Son premier choix s’était porté sur la médicomagie, pourtant son frère l’avait bien mise en garde, lui avait confié à l’avance que leur père ne la laisserait pas faire, il misait bien trop d’espoirs en elle, lesquels ? Elle n’en avait pas même une simple idée. Pourtant, c’eut été à son aîné d’avoir cette confiance. Mais son paternel lui avait donné les raisons, elle saurait s’en sortir, ou qu’elle soit, quoi qu’il se passe… Son frère non, les femmes étaient bien plus habiles qu’eux, c’est connu. Peu importe. Elle quitta l’université, son sac de cours sur l’épaule, esquissant un signe de main à son amie qui part d’un côté tandis qu’elle se dirige de l’autre. Elle avait quelques notes à remettre en place, rien de plus, sa journée serait ensuite tranquille, elle pourrait aller s’occuper autrement. De l’occupation, Merlin savait combien elle en avait besoin.
Le chemin de traverse. Toujours bondé, les mêmes visages, le même brouhaha, les mêmes boutiques. Peu de choses changeaient. Elle traversa la rue rapidement, jusqu’à passer dans le grand parc. Un endroit qu’elle appréciait assez mais qu’elle ne côtoyait pas assez, par manque de temps. Quoi que, désormais, elle aurait pu s’y rendre pour lire. Bah, elle y songerait certainement plus tard. Il faisait encore bien chaud en cette après midi, et la jeune fille se félicitait d’avoir mit cette petite robe légère, de couleur blanche aux coutures rouges. Ses longs cheveux couleur cannelle étaient encore détachés, ondulant sur ses fines épaules, cachant une marque déplaisante dans un coin de son cou. Un souvenir dont elle ne souhaitait pas se rappeler et qui avait la fâcheuse manie de l’angoisser lorsqu’on le lui rappelait ou la questionnait.
Mais pour l’heure, la cadette Mephistos avait envie de s’installer dans un petit café et de terminer son travail d’étudiante. Et enfin, le Mocca Cacao se présenta à elle, presque imposant. Un endroit idéal en fin de compte. Ses pas la menèrent à entrer, en poussant la porte. Il n’y avait pas beaucoup de monde, c’était parfait, elle serait tranquille au moins. Se dirigeant vers le comptoir, elle repéra une table à côté de la fenêtre qui ferait bien l’affaire, ainsi elle pourrait avoir un regard pour ce qui se passait au dehors.
Ashka : « Une viennois s’il vous plait. »
Juste par gourmandise. Elle alla s’installer, sans regarder les gens autour, sans s’en occuper, tout en sortant quelques feuilles de parchemins et une plume de faisan. Il lui suffisait juste de recopier certaines notes. Rien de plus. Cela ne prendrait pas de temps.
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