En entendant l'explication de la jeune fille, il se sentit légèrement un peu bête d'avoir tiré a ce point là des points sur la comète et il laissa échapper un léger « oh » . Mais bon il ne pouvait pas deviner non plus.

Sawyer - Ah ok . Donc tu n'es pas une veuve épleuré. Tant mieux . Tu es donc Idris c'est ça ? La jolie italienne qui fait des dessins hallucinants ? Enfin.... C'est la description que William m'a fait de toi. Perso je trouve qu'il y a pire.

Sawyer et William était beaucoup plus proche depuis qu'ils avaient passé deux ans ensemble à l'impasse et ils se disaient beaucoup de chose. Donc en fait l'ainé Slayers avait vaguement entendu parler des colok de son frère. Il s'en était plus préoccupé plus que ça, plus que toute façon il savait que Will viendrait squatter très souvent dans son barrak a lui. Saw avait toujours son habituelle air à moitié je m'en foutiste, non prise de tête, et à moitié mystérieux. Idris évoqua ensuite le fait que William était partit pendant un petit moment, il laissa échapper un léger soupir.

Sawyer - Il est revenu. Là à l'heure qu'il est il doit être sur le campus à faire je ne sais quoi. Il s'est passé une embrouille avec Rose j'crois et il s'est barré. Il ferma son livre puisqu'a apparemment elle compter rester et rajouta.Mais tu disais quoi à propos de ton baraquement ? Un cyclone ?

S'il se trouvait qu'en effet le n°3 avait souffert, Sawyer avait une petite idée de qui était aller rendre visite a son frère.....

Idris – Tu sais que c’est chou la façon dont tu essaies de me consoler en prenant la défense de ton frère. Ca montre que tu es proche de lui, c’est bien je trouve.

« chou » ? Sa le fit sourire, c'était la première fois qu'on employait un tel mots pour lui. Il fit d'ailleurs la réflexion que William aurait péter sa durite en entendant ça. Mais pas lui. Il était n'était sûr que «chou » soit le terme adéquate était donné qu'il n'était pas une peluche ou un truc dans le genre mais pourquoi pas, elle avait l'air sympa.

Sawyer - Merci, c'est sympa. J'fais ce que j'peut . Je sais que beaucoup critique William mais c'est un mec génial et c'est mon frère donc....

La jeune fille semblait moins souriante tout à coup. Etait-elle en train de cogiter à quelque chose de particulier ? Peut-être.... C'était pas son trip d'être indiscret et en tant normal il l'aurait laisser tranquille, la raison de son visage triste tout à coup ne le regarder pas. Mais maintenant qu'elle était assisse à côté de lui, même s'il ne l'a connaissait pas, faisait qu'il s'intéressait d'avantage a l' états d'esprit de la jeune fille.

Sawyer - Sa va ? T'as l'air d'avoir la tête dans les nuages. C'est intéressant ce que tu vois là-dedans ? dit-il en tapotant son doigts sur sa propre tête avec un léger sourire.

Tons calme et posé, il ne se moquait pas d'elle et son humour semblait beaucoup plus léger que son frère.

Idris – Ah William me décrit comme ça ? Oh… c’est gentil… Je ne savais pas qu’il parlait de moi comme ça…
Sawyer - Oui mais si j'le laissait faire il parlerai pratiquement de toute les filles donc ....

L'espace d'un instant il avait pensé qu'elle avait mal pris le fait que William parle d'elle. Après tout Idris n'était pas forcément censé l'apprendre un jour. Mais au vue de la mine légèrement rouge de Idris, il capta qu'elle était plus mal à l'aise car de tel compliments lui faisait plaisir qu'autre chose. Tant mieux. Il ne voulait la vexer et ses mots était sortis tout seul comme toujours.

Idris – Ah il est revenu ? Enfin… On commençait à s’inquiéter de ne plus le voir…
Sawyer - Oui il est revenu c'est moi qui est aller chercher avec une autre fille. T'inquiète il va bien.
Idris - Il s’est passé quoi avec rose ?
Sawyer - Je sais pas exactement . Enfin si plus ou moins mais j'préfère que ce soit lui qui t'en parle plutôt que moi.

L'histoire avait pratiquement fait le tour de campus. Dean, Rose, Susi, William ou encore Karly faisaient partit des étudiant que nombreux connaissait et une baffe, un bagarre et des insultes ne pouvaient pas passer inaperçu. D'autant plus que Carlson était un célèbre chanteur adulé par beaucoup d'étudiante, Rose avait de nombreuses amies et que William était le fils du Ministre Anglais. Mais peu importe, par respect pour son frère il préférait ne pas donner matière a la rumeur. William avait bien assez a faire avec sa conscience sans qu'il en rajoute encore un couche en racontant ses « exploits » au premier venu. Sawyer avait dit cela de son habituel tons neutre et sympathique, avec une once de mystère dans la voix.

Idris – Bah en fait… Je suis passée vite fait au baraquement avant de venir ici, mais tout semblait avoir été ravagé… Les portes dégondées, voire fracassées contre les murs opposées, pleins d’objets renversés et traînant par terre, comme s’il y avait eu une tornade dans l’appart ou une rude bagarre peut-être…

Sawyer préféra garder cela pour lui mais il avait comme dans l'idée que son père était venu rendre visite a son frère.... D'après ce que raconter Idris ça avait dût être violent. Toutefois il valait mieux qu'il laisse son jumeau encore un peu tranquille avant d'essayer de savoir ce qui avait merder. A part bien sûr William qui avait péter son coche et qui était partit en Amérique. Enfin bref, il préféra garder le silence enchainant la conversation sur ses rapport avec son frère.

Idris – Il a de la chance d’avoir un frère comme toi… Vous avez l’air de vraiment bien vous entendre, c’est vraiment cool.

Oui vraiment cool. Si c'était vraiment aussi cool que ça, pourquoi Will n'était pas venu le voir quand ça n'allait pas au lieu de se barré tout simplement ? Il n'en avait aucune idée. Mais c'était pas grave. Peu importe. Il n'allait pas se prendre la tête pour si peu. Puis ça faisait à peine deux ans qu'ils se connaissaient donc bon. Et dire qu'au début William ne pouvait pas le saquer. Marrant. Ce qui l'était moins par contre c'était à présent la p'tite mine triste de Idris. Il y avait quelque chose qui clocher ? Il n'allait pas tarder à le savoir.

Sawyer - Sa va ? T'as l'air d'avoir la tête dans les nuages.
Idris – Oh… euh… oui désolée ça va…
Sawyer - C'est intéressant ce que tu vois là-dedans ?
Idris – Hum.. oui… Enfin ça dépend pour qui… J’y vois… J’y vois mon frère… jumeaux… Il a été tué par des mangemorts il y a un peu plus de six ans… Ah mais... euh... Désolée, je voulais pas t'embêter avec ça...

Dans sa famille on ne pouvait pas franchement dire qu'on parler de se qu'on avait sur le cœur et encore moins au premier venu et quand il s'agissait d'un sujet aussi grave donc du coup il restait con. A la voir on aurait cru que sa vie était aussi merdique. Du coup il ne savait plus quoi dire. Sawyer n'était pas très douée pour remonter le moral. William avait l'humour, lui de ce côté là il n'avait pas grand chose à part son charisme et son calme naturel qui avait tendance à rassuré sans qu'il ne fasse vraiment quelque chose. Voilà pourquoi lorsqu'il devait remonter le moral de quelqu'un il se trouvait maladroit et un peu inutile. Pour preuve elle changeait déjà de sujet.

Idris - Dis moi... tu es à l'université ? En quelle filière ?
Sawyer - Tu veus en parler ? De ton jumeau j'veus dire... Pas d'la fac on s'en fou.

Son regard se voulait rassurant, et si elle ne voulait pas s'étendre sur le sujet il n'insisterai pas. Mais n'était pas u grand bavard il y avait quelque que Sawyer avait depuis longtemps appris : savoir écouter et il était plutôt doué dans se domaine.

Idris – Oh euh... C'est gentil, mais je ne veux pas t'embêter avec ça. Et puis... et puis ça va beaucoup mieux... J'arrive enfin à tourner la page... ou presque. Les souvenirs douloureux s'effacent, peu à peu... , même le plus terrible... La preuve je ne fais presque plus ce fameux cauchemar qui m'a suivit pendant près de six ans...

Elle mentait. Elle n'allait pas mieux. Ou alors c'est ce qu'elle voulait à tout croire mais elle se tromper. Au fond d'elle, Idris aller toujours mal. Sawyer le savait au ton de sa voie. L'avantage quand on est quelqu'un de solitaire et mystérieux et qu'on est presque souvent seul par choix, s'est quand développe énormément le sens de l'observation. On apprend à déceler et à analyser le comportement des autres. On apprend à voir quelque chose que très peu de gens pourrait remarquer tant ils sont accaparé par leurs train train quotidien. Pas de nature assistante sociale non plus, Saw n'était pas du genre à se prendre pour un psy c'était pas trop son trip d'étudier un inconnus chouiner pendant trois heures. Mais là c'était différent. Il avait beau ne pas connaitre Idris il était en quelque sorte toucher par sa détresse. Lui aussi il avait perdue qu'il aimer, même deux. Il n'en parler jamais et il ne voulait même pas s'en souvenir mais il savait ce que ça faisait de perdre quelqu'un qu'on aime et de devoir l'oublier sans avoir le droit de s'exprimer la-dessus.

Idris – Je suis désolée...
Sawyer - De quoi ? dit-il tout naturellement.

C'est vrai, de quoi était-elle désolé ? Désolé d'être triste ? Désolé d'avoir une frère qui est mort ? Désolé d'éprouver des sentiments ? Désolé d'aimer ? Désolé d'être sensible ? Désolé de diminuer sa douleur en parler de son frère à quelqu'un ? Elle n'avait pas à l'être . Pour aucune de ses raisons. Sawyer était un Slayers est par conséquence exprimer ce qu'il ressentait n'était pas vraiment son fort mais ça ne voulait pas dire que quand c'était les autres il trouvait ça pathétique ou pitoyables. Il était surpris qu'elle se confie a lui mais ça ne le gêner pas. Aucune once de pitié dans les yeux de Sawyer ou un truc du genre « oooooooh la pauvre ». Non il restait naturelle et fidèle à lui même pour éviter qu'elle ne soit mal à l'aise.

Sawyer - Il s'appeler comment ?

Idris – De euh… De t’embêter avec mes histoires alors qu’on ne se connaît même pas et que tu étais tranquillement en train de lire… Mi scuzi…
Sawyer - Ta pas à l'être dit-il tout naturellement.

Il n'avait pas dit ça avec un air désolé comme l'aurait la plupart des gens. Non il avait dit naturel et aisance. C'est vrai quoi, il ne disait pas ça pour lui faire plaisir ou la mettre à l'aise mais parce qu'il le pensait. Elle n'avait vraiment pas à s'excuser. Bon d'accord au début il avait trouver le fait qu'elle se confie un peu étrange, et il pensait avoir à faire à ses gamines qui disent je t'aime à tout va et qui peuvent vous envoyer chier du jour où lendemain. ¨Pour elles les mots ne sont que des mots et ne reflètent pas vraiment ce qu'elles ressentent. Mais Idris ne semblait être de celà. Il eut un léger sourire en l'entendant parlant italien. Il ignorait qu'elle n'était pas de nationalité Anglais bien que c'est vrai à la réflexion elle n'avait pas le profil.

Ce rendant compte qu'elle avait vraiment besoin de parler il lui demanda le prénom de son frère.

Idris – Eris… Il s’appelait Eris…
Sawyer - C'est sympa comme nom.
Idris - Mes parents ont voulu que nos prénoms se ressemblent… On se ressemblait beaucoup, la seule chose qui nous différenciait était que je suis une fille et lui un garçon… mais enfants il était dur de nous distinguer…
Sawyer - Ah woé je vois. Un peu à l'inverse de William et moi en fait. On se ressemble comme deux goutte d'eau mais nos caractère sont à l'opposé. Pour Eris et toi, c'étaient juste le physique qui étaient différent.

Sawyer se montrait tel qu'il était. Simple, discret, mystérieux. Il aurait très bien put lui demander d'autre chose sur son frère mais par respect il s'abstenue. Il ne voulait la forcer en rien et ses souvenirs n'appartenait qu'a elle. Si elle voulait continuer à se confier à lui, il l'écouterait sans doute mais il ne voulait pas être indiscret. Il avait presque envie de changer de sujet pour lui remonter le moral mais mis à part William il ne voyait pas trop de sujet de conversation. Alors il resta là, silencieux.

******

IDRIS DE FIRENZIA

Idris – Voui c’est vrai qu’on était tous les deux pareils, parfois on avait l’impression de ne faire qu’un, la même âme partagée en deux corps.

Sawyer ne comprenait pas vraiment ce qu'elle voulait dire par là. Il ne pas trouver pas celà étrange mais il n'avait aucun idée de se qu'on pouvait ressentir lorsqu'on était proche de quelqu'un au point de ne vivre qu'a travers vers lui. Sawyers n'étaient pas un coureur de jupon et n'avait aimer que deux filles dans sa vie, il n'avait donc pas trouver l'âme sœur ce que d'un certain côté Eris devait représenter pour Idris. C'était difficile d'expliquer pourquoi mais c'est l'impression qu'il avait. De âmes sœurs ne sont pas forcement amant mais l'un sans l'un parait souvent fade. Pour lui et William s'étaient différent ils n'avaient pas grandit ensemble. Bien sûr ils s'adoraient bien qu'ils se chamaillent sans arrêt mais il n'avait jamais eut l'impression de faire qu'un avec Will.

C’est vrai que vous vous ressemblez vraiment avec William… Mais une impression différente se dégage de chacun de vous, vous me semblez complémentaires l’un de l’autre, comme l’ombre et la lumière, le calme et l’impétuosité, par exemple… Opposés et identiques à la fois, on sent qu’un lien fort vous uni, c’est beau je trouve…

Pour simple réponse Sawyer laissa échapper un « merci » et un sourire franc. Que pouvait-il répondre d'autre ? Il se demanda qui était l'ombre et qui était la lumière mais pour lui la réponse était évidente. C'était lui l'ombre et William la lumière. C'était William qu'on voyait toujours en premier alors que lui était condamner à être en arrière plan dans les ténèbres. Mais peu importe. Tout ceci lui allait très bien et il n'allait pas s'en plaindre. Les grandes foules et le devant de la scène se n'était pas pour lui, il préférait la solitude et son jardin secret. D'ailleurs là, assis sur le campus de la fac bien qu'il ne soit pas tout seul il se sentait bien. Il n'y avait trop de refus et pas trop de monde autour de lui. Idris semblait s'être décontracter et elle s'était allonger, apparemment bien décidé a rester en sa compagnie. Bien, ça ne le gêner pas. Il était content, bien qu'il ne le montra pas qu'elle se sentent un peu mieux après lui avoir parler. Solitaire et mystérieux il savouerait comme elle le silence jusqu'a ce qu'elle ne le brise.

Idris – Toi aussi tu aimes te retrouver dans des endroits comme celui-ci ? Seul avec le silence et la nature ? N’empêche c’est magnifique ici…
Sawyer - Woé... J'aime assez.