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 Shields, Elise

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MessageSujet: Shields, Elise   
Shields, Elise EmptySam 9 Aoû - 22:21



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Shields, Elise Hedwigebg3


Découvrez John Williams!



    Nom du Hibou: Neige, un nom quelque peu ordinaire pour un animal de compagnie à plumes mais que voulez-vous c'est comme ne pas appeler un chat roux, Caramel.
    Autres précisions: L'hibou d'Elise est très têtu, comme sa maîtresse, il peut pincer facilement et il attend toujours une récompense quand il s'agit d'un grand voyage. Son hibou a un plumage blanc avec quelques tons gris clair sur les oreilles. Ses yeux sont jaune presqu'orangé et ils peuvent avoir une certaine agressivité dès qu'il vous regarde de trop près.
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    comme elise est à l'impasse, elle n'a plus de volière mais vous pourrez observer Neige tournoyer autour de Godric's Hollow ou faire sa chasse habituelle.
 
MessageSujet: Re: Shields, Elise   
Shields, Elise EmptyVen 15 Aoû - 18:16



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    o8 novembre 2010, par "seakill".
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    Une larme qui s'élançait, vertueuse et délicate, oppressant un cœur pur qui doucement se laissait conquir par la pénombre. Une pénombre qui pourrait faire d'un chien un loup, qui pourrait corrompre quiconque. La solitude, une vertu ou un manque équivalent à la nicotine ? Sky ne savait plus, sa silhouette à peine visible dans la foret interdite ne lui donnait plus envie, il ne voulait plus ouvrir les yeux, seulement se laisser guider par son unique raison de vivre : Zachary. Mais en une seconde, il n'était plus là, enfoui dans un lieu inconnu où seuls les privilégiés pourraient s'y rendre. Alors il pleurait. Il ne pouvait plus contrôler ses yeux clôts, ces derniers semblaient déverser la peine qu'il refusait d'admettre. Lullaby était morte ce jour-là en sa compagnie, et l'adolescent ne l'acceptait pas davantage. Alors les gouttes perlaient sur son visage, d'un côté opposé pour se rejoindre sur les lèvres sales, grises, qui avaient perdues toute couleur. Alors qu'elles fusionnaient, ces dernières pénétrèrent l'antre de sa bouche et Brightside ne portait aucune attention à ce goût salé qui le laissait prisonnier de sa peur. Ce n'était pas la mort de Zachary qu'il voulait venger, c'était la peur de la solitude qui le faisait agir ainsi. En rejoignant les mangemorts, cette secte qu'il n'a jamais pu apprécier, il se retrouver entouré dans un lieu que Zack eut côtoyé précédemment. Des compagnons dont il n'appréciait guère la couleur, mais contrairement aux autres, ils étaient là. Peut-être que les sentiments n'étaient pas présents, peut-être même que tous le détestait, mais leur simple présence, leurs simples silhouettes étaient agréables. Il ne se sentait plus seul, du moins, en apparence... Si son cœur suffoquait ce jour là ce n'était pas pour lui prouver ses torts, c'était pour le libérer, le libérer de ce sentiment qui ne cessait de le ronger nuit et jour depuis sa mort..

    Le lourd silence qui l'entourait ne semblait pas s'interrompre, pas même les larmes qui se transformaient difficilement en sanglots ne pouvait perturber la forêt interdite, toujours égale à elle-même. De même que cet hibou qui s'élançait dans les airs, qui titubait à droite puis à gauche jusqu'à s'approcher délicatement de l'adolescent. Malgré ses yeux clôts, il pu sentir une présence, une présence qui fit battre son cœur. Durant un instant, il pensa à Zachary, non pas à sa survie mais à sa résurection – si tout du moins apparaître en fantôme pouvait être appeler ainsi – alors il ouvra les yeux, ses pupilles ne pouvaient s'empêcher, en plus des larmes, d'afficher une once d'espoir. Un espoir qui chavira lorsqu'il vit l'hibou qui s'appuya sur son épaule. D'un coup bref, il le fit partir, il n'appréciait guère la compagnie de cet être qu'il ne connaissait pas. Il ne voulait pas le connaître. Même Seakill ne semblait plus vouloir de lui, il n'apparaissait plus, et l'idée qu'il se soit fait dévorer par une créature magique de la forêt lui encombrait encore plus le cœur, car à ce moment là, il pourrait réellement se proclamer seul. Il n'y aurait que sa meilleure amie, cette baguette qu'il ne quittait plus qui lui serait fidèle jusqu'au bout.
    Lorsque l'hibou s'envola, ce dernier laissa tomber un bout de parchemin avant de prendre position sur une branche non loin de l'adolescent. Ce dernier, curieux, attrapa le bout de parchemin, il était froissé, humide et l'écriture était peur lisibles. L'encre s'était éparpillait tout le long du papier, et aucun mot ne pouvait être compris. C'est là, avant d'abandonner par manque de motivation que ses cours de sortilèges reprirent le dessus. Il prononça, sans bruit important « Aparecium » et l'écriture commença à se redessiner sous ses yeux.

      « Je ne sais pas vraiment pourquoi j’écris, je suis seule et je préfère le dire que le penser. Je sais bien que ça fait plusieurs jours que ça endure mais ma solitude me ronge de plus en plus, comme un cafard, comme une maladie qui vous ronge le cerveau, les moelles. Et puis, le manque de vie me donne des frissons. A chaque pas, à chaque souffle étranger, je suis sur mes gardes. J’ai si peur, je me sens piteuse et sans réel intérêt. Qui pourrait s’intéresser à quelqu’un comme moi, réellement ? Je ne sais pas. J’écrirai plusieurs fois « Je ne sais pas » sur ce papier déchiqueté puisque le doute m’emporte, je ne sais même plus ce que je dois être réellement. Ma vie est remplie d’erreurs, mon enfance trop heureuse et puis cette école magique, ma sœur défunte, mes pleurs, mon deuil, Aaron, Rose, personne n’est plus là. Mon cœur est parti en vadrouille faire le tour des personnes susceptibles de lui plaire mais il n’est plus dans ma cage thoracique. Je déteste tout ce qui peut bien s’appeler comme moi, je déteste ma personne et je n’ai qu’une envie : y mettre fin. Bien que le suicide ne me tente pas, je veux prendre un pastel multicolore et dire que j’aime cette vie, mais non je reste ici à rien faire. Rien faire pourrait être mon surnom ou insensible. Je deviens aussi fragile que cette feuille, maudite soit cette feuille … »

    A chaque seconde de sa lecture, son cœur semblait se dégager, il ne savait pas qui était l'auteur de cette lettre mais il en comprit chacun des mots. Il compatissait réellement et au fond de lui il vit sa solitude baisser de volume. Voir que quelqu'un pouvait ressentir les même sentiments que lui lui redonner espoir. Peut-être avait-il été égoïste de penser à son unique situation depuis la bataille, au vu du nombre de mort, il n'a pas du être le seul à perdre un proche. Il avait peur, mais c'est sans retenu qu'il attrapa sa baguette, et qu'à l'aide d'un sort, il se mit à écrire au dos du parchemin déjà utilisé. Les mots venaient tout seuls, il savait quoi dire.

      « Aujourd'hui, tu n'es plus seule. Aujourd'hui, je serais là et toi aussi. On ne se connaît pas et c'est peut-être mieux ainsi, peut-être qu'une présence artificielle pourrait nous aider à combler ce manque qui nous entoure. Peut-être qu'ainsi, notre cœur ne criera plus à chaque coin de rue, que l'injustice que l'on ressent se dissipera au fil des jours puisque nous saurons qu'une présence dont on ignore la couleur est présente. Un réconfort, une pensée amère par moment mais tellement agréable que de se savoir en sécurité, loin de la solitude.
      Moi aussi j'ai perdu tous mes proches ce jour-là, j'aimerais m'endormir et les rejoindre chaque jour puisque même mes rêves se transforment en cauchemars à chaque fois que je ferme les yeux. Les rares souvenirs qui me reviennent sont lugubre, le bonheur semble m'avoir quitter.
      Mais l'important dans ma réponse, c'est que je te comprends, et toi, me comprends-tu ... ? »

    Il s'arrêta et eut un moment de blanc. Tout ce qu'il avait écrit et pensé ne le ressemblait pas, il n'avait pas l'habitude de s'ouvrir tellement aux autres, surtout qu'il devait oublier cette frustration qui l'emprisonnait, il devait se fermer à tout sentiments. Et pourtant, l'homme est étrange... et avant même qu'il ait eu le temps de terminer ces quelques mots, avant qu'il ne pu se relire, l'hibou qui lui avait apporté cette lettre lui reprit. C'est à ce moment là que Sky eut peur, et ci cette lettre était un test de Wolf ? ... il ne vallait mieux pas y songer.
 
 

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