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 Run Away and Try to Escape... [Free]

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Run Away and Try to Escape... [Free] EmptySam 30 Aoû - 12:40



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    ...As Long as You Can.


Run Away and Try to Escape... [Free] Andrewi1hw3 .Run Away and Try to Escape... [Free] Sayidi1bt1 .Run Away and Try to Escape... [Free] Jacki1hw7 .Run Away and Try to Escape... [Free] Johni2gi9
Andrew Bennet .... Sayid Jarrah ....... Jack Parker .... John Mandrake

    Le silence était pesant, la patience commençait à manquer et la chaleur du mois d'août ne facilitait en aucun cas les choses. Jack Parker restait debout, immobile, attendant sans faire de bruit que le directeur du département des transports magiques arrive, sans doute accompagné par son garde du corps. La ponctualité n'avait jamais été un point fort pour Andrew Bennet, surtout lors de rendez-vous clandestins de ce genre. Il aimait faire attendre les gens, leur donner l'impression d'être indispensable. Le gérant des trois balais jeta un coup d'oeil à sa montre. Bientôt un quart d'heure qu'il attendait sans rien dire, et le manège pouvait durer encore un moment, mais alors que l'ex-Gryffondor s'apprêtait à soupirer une énième fois, deux silhouettes firent leur apparition au bout de la sombre ruelle, avançant d'un pas vif vers Parker. Une fois qu'ils furent à sa hauteur, Jack les salua d'une voix plus froide que celle qu'on lui connaissait auparavant.

    Jack - Vous êtes en retard.
    Andrew - Nous aurions pu ne pas venir Jack.
    Sayid - Mandrake n'est pas là?
    Jack - Pourquoi viendrait-il Sayid? J'imagine qu'on vous a également engagé pour le tuer.
    Sayid - Bien entendu. Et l'offre monte un peu plus chaque jour.
    Jack - Où en est la situation?

    Les affaires, voilà pourquoi ces trois hommes se retrouvaient ainsi, en fin d'après-midi, dans une ruelle déserte de Londres. Ce n'était pas la première fois qu'ils se donnaient rendez-vous dans ces conditions, et ce ne serait sans doute pas la dernière. Jack avait besoin d'informations, des informations pour aider John Mandrake, celui qui, aux yeux du monde magique, avait disparu depuis bientôt un an. Peu de personnes savaient ce qui s'était réellement passé, et tous le croyaient mort à présent. Pour connaitre la vérité, il suffisait de remonter un peu plus d'un an dans le passé, en juillet plus exactement. La disparition de Daniel Mortensen, c'était l'élément déclencheur. John n'avait jamais voulu croire à la mort de son mentor, il était persuadé qu'il pouvait le retrouver en vie. Mandrake avait remonté toutes les pistes, retrouvé ceux qui avaient pris Mortensen en embuscade, tous sans exception furent tués après de longues tortures afin de remonter à la source, jusqu'à un certain Clément Stern.

    Ce sorcier était le fils d'un puissant mage noir, réputé pour être l'un des plus puissants de France, ce que l'ancien Gryffondor ignorait. Il exécuta Stern après avoir obtenu ce qu'il voulait mais sa tête fut mise à prix par le père de sa victime, et l'ex-auror se retrouva poursuivi par de nombreux tueurs à gages qui n'avaient qu'un seul ordre: ramener Mandrake mort ou vif, mais sans toucher à sa famille ou à ses proches. C'était une manière étrange de procéder mais selon certains dires, Stern avait ses propres principes, et il tenait à ce que cela soit respecté. John n'eut pas le choix. Il disparut après une bataille contre des mages noirs et se fit passer pour mort aux yeux du monde magique. Cependant, Stern comprit la supercherie, et augmenta la récompense promise à celui qui capturerait cet homme, tout en engageant de plus en plus de sorciers pour le retrouver. A présent, Jack devait connaitre la situation actuelle, afin de savoir comment agir.


    Andrew - Il y a de nouvelles arrivées chaque semaine. Ils viennent par groupes à présent, des dizaines. De France, d'Italie, de Russie, et même du Japon et des Etats-Unis. Je ne sais pas comment Stern fait pour recruter autant de personnes, je ne suis même pas sûr qu'ils soient ses employés, mais il n'y avait jamais eu autant de mouvements sur notre territoire auparavant.
    Jack - Tu l'as signalé à Slayers?
    Andrew - Bien sûr, mais que veux-tu qu'on y fasse? Une fois qu'ils sont ici, ils se volatilisent dans la nature, et on a pas la moindre idée de quelles sont leurs intentions, on ne peut rien faire Jack.
    Jack - Oui, je comprends. Stern t'a à nouveau contacté?, demanda-t-il en se tournant vers l'iranien.
    Sayid - Un hibou reçu il y a deux jours. Il a à nouveau augmenté la récompense. Je crois qu'il commence à s'impatienter, et qu'il veut en finir rapidement, mais je peux t'assurer qu'avec une telle somme, même toi tu hésiterais à le dénoncer.
    Jack - Je ne suis pas comme toi Jarrah.
    Andrew - J'aurais aimé pouvoir parler avec John, face à face.
    Jack - Tu me parles, et c'est exactement la même chose Andrew. Alors va falloir t'y faire.

    Le ton de Parker était tel que personne n'osa parler durant plusieurs minutes. Celui que tous avaient connus avec le sourire aux lèvres n'était plus le même. Il imposait à présent une sorte de respect associé à de la crainte. De nombreuses personne savaient que Jack avait connu des évènements durs dans sa vie. Il avait vu tour à tour son frère, ses parents, sa femme, puis son fils mourir. Ce dernier évènement avait été celui de trop, qu'il ne pouvait pas accepter en restant le même. Le temps avait rendu le gérant des trois balais plus sombre, et beaucoup moins sympathique qu'avant. Puis la disparition de Daniel Mortensen, avec qui il avait été très proche, avait rendu les choses encore plus difficiles à vivre. Jack avait besoin de quelque chose qui le maintienne en vie, qui l'empêche de tomber dans la dépression, et s'impliquer entièrement afin d'aider son frère de coeur était la seule solution qu'il avait trouvée. Andrew observa Parker silencieusement. Il semblait calme mais à l'intérieur, il perdait patience. Sa voix montra le léger agacement qu'il éprouvait.

    Andrew - Très bien, mais faudra changer ton attitude Parker, et je n'aime pas vraiment ce ton que tu emploies. On se revoit donc dans deux semaines?
    Jack - Je t'enverrai un hibou pour t'indiquer l'endroit.

    Sans un mot de plus, le sorcier tourna les talons et s'en alla, laissant ainsi ses deux anciens camarades seuls et perplexes. Sayid observait les alentours avec attention, comme s'il sentait une présence, quelqu'un qui n'aurait pas dû être là mais qui pourtant les observait. Andrew, quant à lui, ne tarda pas également à s'en aller, dans la direction opposée, revenant ainsi sur ses pas. Pour lui la discussion était terminée, et eux ne sauraient rien et n'auraient pas la moindre réponse à leurs questions. Jack avança d'un pas rapide, passant d'une ruelle à une autre tout aussi sombre que la précédente. Il réfléchissait, cherchait une solution à ce problème. Les tueurs à gages étaient de plus en plus nombreux, et même si Stern avait donné l'ordre de ne pas toucher aux proches de Mandrake, Parker était persuadé qu'il y en aurait au moins un qui finirait à désobéir à ces ordres, car c'était le seul moyen de faire venir John à eux, de l'amener à se rendre. Le gérant des trois balais tourna la tête à sa droite, tout en marchant, regardant le mur comme s'il y avait une personne à ses côtés. Tout d'un coup, John apparut aux côtés de son ancien camarade, enlevant la cape d'invisibilité qu'il portait sur ses épaules.

    Jack - Tu as tout entendu?
    John - Oui. Stern ne me lâchera pas, même quand je suis porté disparu il continue à me chercher. Il me poursuivrait jusqu'en enfer.
    Jack - Fatigué de te cacher?
    John - Qui ne le serait pas?
    Jack - Tu sais très bien ce qu'il faut faire pour régler tout cela.
    John - Stern est trop bien entouré, je ne peux pas l'atteindre pour le moment. Et j'ai d'autres choses à faire.
    Jack - Tu cherches toujours le gamin?
    John - Il est la clef, tu te souviens de ce qu'a dit Dan'?

    Cette conversation était la même depuis la disparition de Mortensen. James Stanford, la clef. Tout n'était pas vraiment clair, loin de là même, mais John en était arrivé à une conclusion, il devait retrouver le gamin, c'était le point de départ pour tout arranger, pour retrouver Daniel, et tout faire rentrer dans l'ordre. Seulement, Stanford s'était évanoui dans la nature, c'était comme s'il n'avait jamais existé. Jack était persuadé qu'il était mort, assassiné par des mangemorts sans doute, mais Mandrake ne voulait pas y croire, il devait le retrouver, les retrouver, James et Daniel. Ensuite peut-être penserait-il au problème Stern qui pesait sur ses épaules. Les deux hommes continuaient à marcher, prenant des détours dans les ruelles de Londres, ne sachant même pas où aller. C'était l'un des rares moments où John pouvait marcher sans porter cette cape d'invisibilité qui devenait de plus en plus difficile à supporter. Se cacher n'avait jamais été le genre de Mandrake, mais il devait assumer. Il avait voulu venger son mentor, et si pour le faire il devait passer par cette phase, il le ferait. Parker semblait fatigué, fatigué par toutes ces histoires, ce que leur avait légué Mortensen, ce lourd héritage.

    Jack - Tu devrais laisser tomber tout ça John.
    John - Et abandonner Daniel? Jamais.
    Jack - Mortensen est mort, John, il est mort, on ne peut rien y faire.
    John - Il a disparu, comme moi, tu ne te souviens pas? Huit ans, pendant huit ans j'ai attendu! Jamais il n'a abandonné. Je le retrouverai Jack.
    Jack - Tu ferais mieux de t'occuper de ta femme et de ta fille.
    John - Satine va bien. Et Rose... Elle s'est enfuie, c'est qu'elle n'a plus besoin de moi.
    Jack - Tu sais pertinemment que c'est faux.
    John - Depuis combien de temps n'as-tu pas vu Claire?
    Jack - Je lui ai rendu visite il y a deux semaines, elle va bien.
    John - Elle est seule, elle ne peut pas aller...

    Mandrake n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Les deux hommes entendirent soudainement un bruit, avant d'apercevoir une silhouette sombre au bout de la rue, marchant d'un pas lent. En quelques secondes, la cape d'invisibilité recouvra à nouveau John dont le coeur venait d'accélérer de manière inquiétante. Sa vie était en danger à chaque instant, il ne pouvait pas se permettre ce genre d'erreur stupide. Il ne lui restait plus à présent qu'à espérer que la personne ne l'avait pas vu et qu'il pourrait ainsi continuer à se cacher sans craindre d'être trouvé. Jack continua à marcher, sachant que s'il restait immobile, cela ne ferait qu'éveiller les soupçons, tandis que son ami restait en retrait, allant même jusqu'à retenir son souffle. Ne pas paniquer et rester calme, mais surtout se préparer en cas de combat. La main posée sur sa baguette, Mandrake observa Parker s'approcher de la silhouette.


    A quelques mètres, dans un café fréquenté majoritairement par des sorciers.


    Cela ne faisait que quelques minutes qu'Andrew et Sayid avaient laissé Parker derrière eux, mais déjà les deux hommes étaient assis sur la terrasse d'un bar, chacun avec son verre. Le visage de Bennet montrait qu'il était clairement en confiance, calme et sûr de lui, mais ce que l'on ne voyait pas, c'était l'exaspération qu'il ressentait en réalité. Mandrake continuait de se cacher, et ce petit jeu commençait à le fatiguer. Il lui faisait parvenir toutes les informations dont John avait besoin mais ce dernier refusait toujours de les rencontrer en personne. Il ne pouvait pas continuer à les ignorer éternellement, eux qui menaient son combat à ses côtés. En réalité, Andrew n'était pas vraiment intéressé par l'avenir de son ancien camarade, mais le seul fait que celui-ci soit introuvable pour des milliers de personnes suffisait à attirer son attention et lui donner envie de s'attirer ses faveurs. D'une voix légèrement absente, Bennet lança la conversation après avoir avalé une gorgée de café.

    Andrew - Crois-tu que Mandrake a des chances de s'en sortir?
    Sayid - Cela fait plus d'un an qu'il se cache, et malgré le fait que les meilleurs assassins du monde soient à sa poursuite, il reste introuvable. Il est doué, mais je ne pense pas qu'il puisse continuer ainsi éternellement.
    Andrew - Il faudrait donc...
    Sayid - Qu'il tue Stern. S'il n'y a plus de récompense à la clé, personne ne sera intéressé. Surtout que le combattre n'est pas chose aisée d'après ce que j'ai entendu dire.
    Andrew - Il est et restera John Mandrake. Il a une sacré réputation ici.
    Sayid - Et je peux t'assurer que la plupart des tueurs qui le cherchent ont également une grande réputation dans les quartiers sombres.
    Andrew - Tu penses tenter ta chance si tu le trouves?
    Sayid - Je n'ai pas encore réfléchi à la situation. J'attends de voir si Stern peut encore augmenter la récompense. A ce moment-là je prendrai une décision.

    Le sourire affiché par l'iranien n'était pas vraiment rassurant. Personne ne pouvait savoir quelles étaient ses réelles attention. Malgré son attitude calme et posée, ainsi que sa prestance, il faisait partie des assassins les plus dangereux d'Angleterre. Restait à savoir s'il comptait Mandrake dans ses ennemis ou non. En réalité, lui-même ne le savait pas, mais s'il continuait à accepter de rencontrer Parker, c'était pour une seule et simple raison: il était l'un des rares qui pouvait les mener à l'ex-auror, et s'ils voulaient avoir une chance de rencontrer John, il leur fallait s'armer de patience avec Jack pour bien commencer.
 
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Un vent se leva doucement dans l'une des ruelles de la ville de Londres. Délicatement, comme apporter par le vent, des grains de sable se formèrent doucement pour laisser, l'espace de quelques secondes qui donnaient cette longue impression de s'étirer sur des minutes et des minutes, apparaître la silhouette d'un des sorciers de la nouvelle génération. Cette génération qui promettait d'être plus sanglante que celle des parents par ce que les Prophéties et diverses visions avaient laissé entendre sur ce sujet là, à bon nombres de devins, prophètes, voyants... Remettant doucement son col de chemise correctement, avec un petit air badasse, et une certaine expression mafieuse, l'on reconnut Enrique Almadovar, fils du Premier Ministre Mexicain, qui marchait doucement dans la ruelle se situant, non loin du croisement avec Mayfair Street. Regardant sur le côté avant de sortir de la ruelle, le jeune homme de dix-neuf ans sortit de cette dernière, marchant doucement sur l'avenue londonienne, les mains dans les poches, regardant, et observant les quelques moldus qu'il croisait sur son chemin, de façon amusé, curieuse, mais sans plus. Les pas de l'hispanique ne se faisait presque pas entendre au sol, ce qui se valait sûrement aux bruits des quelques vrombissements de ces monstres d'acier dans lesquels les moldus semblaient se déplacer.

En face de lui, il aperçut l'espace de quelques instants la silhouette d'Alicante qui lui sourit. Enrique s'arrêta quelques secondes, souriant à son tour, puis, clignant des yeux, il s'aperçut qu'Alicante n'était plus là. Il sourit. Tournant à gauche, il s'engouffra de nouveau dans une ruelle pour continuer ainsi pendant des dizaines de minutes, et c'est alors qu'il marchait que d'un coup, trois silhouettes se dessinèrent doucement dans l'ombre de l'un des buildings avoisinant de nombreux entrepôt de cette ruelle silencieuse. Enrique esquissa un léger sourire, s'arrêtant sereinement, insérant dans ses poches, ses mains basanés, le regard légèrement relevé, observant son oncle, avec un regard amusé. Alicante lui sourit délicatement, avant de s'arrêter à la hauteur de son neveu pour lui baiser le front. Les salutations de faites, Enrique posa son regard sur son cousin, et il lui dit avec un sourire :

- Ravi de te revoir, Diego.
- Il fait froid, ici...
- L'Angleterre est un pays mauvais. Mais l'on s'y fait. Courage.
- Mwouais... Cependant, Diego eut un léger sourire. Un sourire qui s'enleva tout aussi rapidement lorsqu'Alicante sortit doucement de sa poche une cigarette pour la porter à la hauteur de ses lèvres. Claquant doucement des doigts, la cigarette s'alluma, et il se mit à la fumer doucement.

Alicante regarda Enrique, avec une étrange fierté, puis, il prit doucement, la parole, laissant son fils, se reculait doucemen tpour qu'Alicante soit le seul à être suffisamment proche de son neveu. Question de façon d'être... Lorsqu'Alicante parlait, on se reculait pour lui laisser la place de s'expliquer. Du moins, lorsqu'on était un Oleivera.

- On l'a trouvé.
- Alors ?
- Alors ? Le parchemin de Mélantyr est entre nos mains. L'une des pierres des 4 vents du Sahara vont entré en notre possession.
- Encore faut il trouvé ce petit pédé de Khalil...
- Selim va être content...
- C'est surtout Tareq, tu veux dire... Ca fait plus d'une décénie qu'il est sur le coup...
- On peut pas avoir confiance dans les autres races...
- Assez... Pas de racisme... C'est un peuple puissant. Que tu es du racisme envers ces putains de Lycans...
- En parlant de lycan... Devine de qui j'ai retrouvé la trace ?

Enrique posa ses iris grises dans les yeux noirs de son oncle, qui secoua la tête en murmurant :

- Tricheur...

Diego eut un petit rire, et 'Rico lui fit un clin d'oeil.

- Illiev...
- Tu gâches toutes mes scènes...
- Soit... Omniscient... Fit Enrique, une lueur amusée et un peu folle dans le regard.
- T'es un petit rigolo, mon neveu, hein ? Fit Alicante, secouant légèrement la tête, comme accusant Enrique d'être comme il est sous les rires de Diego et Chester.
- On ne se refait pas, mon oncle, hein ?
- Papa, y a...

Aussitôt, Alicante se retourna vers son fils, l'attirant doucement, mais fortement, contre lui, posant délicatement sa main sur la bouche de ce dernier, comme pour l'empêcher d'en dire plus. Enrique montra son index et son majeur, formant un V avec sa main, indiquant que deux personnes venaient de transplaner dans les environs. Chester sortit délicatement sa baguette, tandis qu'Alicante désserait doucement son étreinte sur son fils.

- Désolé.
- Rien à battre.
- Tu... on règlera ça, à la maison.
- Comme d'hab'... Tsss...

Mais Enrique sortait doucement ses clés, s'en servant comme un sorcier userait da sa baguette magique. Traçant rapidement quelques gestes imperceptibles de la main, une rapide lueur se fit apercevoir, comme un tout léger flash, et il s'élevait dans les airs de façon progressive, pour atterir sur le toit de l'un des entrepôts. Derrière lui, Chester s'était mis en marche, suivant Enrique, usant du sortilège de l'ascensio pour atterir délicatement, sur ses pieds, sur le toit de l'entrepôt. S'amenant auprès d'Enrique, ce dernier lui montra les deux personnes.

- Mais...
- Il semblerait que nous ne soyons pas les seuls à avoir des secrets.

Il leva la main, comme pour imposer le silence. Tendant l'oreille, il tentait de percevoir les conversations des trois hommes. Enrique conservait sa main levé, alors qu'Alicante et Diego arrivaient, l'humeur fracassante.

- J'ai rien saisi...
- Ces putains d'Anglais parlent comme ché pas quoi... on capte quedal...
- Leur prononciation diffère énormément de l'amérique...
- Ils s'en vont...
- Parker n'a pas l'air de vouloir bouger.
- Diego, Chester, suivez monsieur le ministre des transports magiques... Tonton, on va causer avec Parker, si il est encore là, une fois qu'on sera descendu.
- Passons par l'escalier de secours.
- Ningùn problema...

Une lueur de malice traversa le regard gris d'Enrique.

[...]


Alicante et Enrique marchaient côte à côté, remontant doucement la ruelle avec un bref sourire sur leur lèvres. Rapidement, ils se retrouvèrent non loin de là où c'était trouvé Parker, et à leur plus grand bonheur, ce dernier s'y était retrouvé. Seulement, ce dernier semblait comme surpris, comme lorsqu'on a fait une connerie, et que l'on tentait de la cacher rapidement, et là, il venait de se retourner vers ceux qui, visiblement, le déranger... Alicante et Enrique. Enrique regarda Parker comme surpris de le voir sur les lieux, tandis qu'Alicante semblait comme avoir pris un coup derrière la tête.

- Et merde...
- Mr Parker ?

Enrique, après la minute de "stupéfaction" passé, regarda Jack, avec un petit sourire, comme si sa personne lui rappelait de bons souvenirs aux trois balais... Alicante, quant à lui, avait un petit air interrogateur, tandis que son regard, semblait regarder autre chose que la personne du gérant du pub le plus réputé du pré au lard.

[...]


Tandis qu'au bar, Chester et Diego buvaient un verre... Jetant de temps à autres un regard sur le ministre des transports magiques. Chester avait l'oreille bien tendu, et écoutait ce que Diego disait, parlant comme si de rien n'était.
 
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Run Away and Try to Escape... [Free] EmptyLun 1 Sep - 23:59



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Jack Parker .... John Mandrake

    La situation était passée en quelques secondes du stade de détendue à celui de critique. John n'avait pas la moindre idée de qui étaient les deux hommes qui attendaient au bout de la rue, mais ils représentaient un danger, quelle que soit leur identité. La somme offerte pour celui qui rapporterait Mandrake était telle que même Jack aurait pu être tenté de vendre celui qu'il considérait comme son frère de coeur. Mais Parker n'était pas ainsi. Il n'aurait pas hésité à mourir aux côtés de Mandrake, même si la situation était désespérée, car le lien qui les unissait ne pouvait être brisé. D'un pas lent et calculé, Jack s'approcha auprès de ceux qui se révélèrent être Enrique Almadovar et Alicante Oleivera. Il les connaissait, sans toutefois être très proche d'eux. Le passé les avait réunit dans un même combat, mais depuis leur victoire, les routes s'étaient séparées, et celle du gérant des trois balais était devenue bien plus sombre avec le temps. Les salutations se firent lorsque le sorcier arriva à leur niveau.

    Alicante - Et merde...
    Enrique - Mr Parker ?
    Jack - Bonsoir Enrique. Alicante.

    Jack ne serait certainement pas celui qui lancerait la conversation. Il devait simplement montrer qu'il n'avait rien à cacher ni à se reprocher. Après tout, qu'y avait-il de mal à se promener dans Londres. Bien entendu, une question ne cessait de se répéter dans son esprit: avaient-ils vu John? Et d'ailleurs, il n'avait pas la moindre idée de ce que faisait Mandrake. Ce dernier pourtant, venait de prendre les devants. Il ne pouvait pas rester là où il avait peut-être été aperçu et risquer d'être repéré. D'un pas léger, il se rapprocha des trois hommes, sa main prête à fuser sur sa baguette. Il observait les attitudes d'Enrique et Alicante, notant le regard d'Oleivera se poser non loin de l'endroit où lui-même était quelques instants plus tôt. Il l'avait vu, certainement, mais l'ex-auror ne pouvait pas envisager d'attaquer une personne avec laquelle il s'était battu durant tant d'années, et après tout, il n'avait pas la moindre idée des intentions des deux hommes. Calmement, il se posta à quelques mètres de Jack, observant la scène d'un oeil vif, s'attendant à devoir réagir au moindre instant. Peut-être devenait-il paranoïaque, mais une année passée sous cette cape d'invisibilité rendait les choses plus difficiles à supporter pour Mandrake.



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Andrew Bennet ..... Sayid Jarrah...

    La conversation entre les deux hommes venait de reprendre une tournure normale, afin de ne pas éveiller les soupçons des personnes assises aux tables voisines, mais rapidement, Jarrah remarqua que quelque chose n'allait pas. Son expérience ajoutée à l'instinct de survie qu'il avait développé très jeune faisaient qu'il ne pouvait pas manquer ce genre de détails. Deux hommes les observaient, il n'y avait pas la moindre hésitation là-dessus. Voilà ce qui faisait la différence entre un tueur à gages comme Sayid et un homme mort. Cependant, il garda son calme, prenant le temps de vérifier qu'il ne se trompait pas, qu'il ne pouvait pas y avoir d'erreurs dans son jugement. Après quelques minutes, il put conclure qu'Andrew était la cible de cette filature. Faisant comme si de rien n'était, il annonça.

    Sayid - Qu'as-tu à te reprocher mis à part ce rendez-vous avec Parker?
    Andrew - Rien, pourquoi?
    Sayid - Il y a deux hommes assez suspects qui t'observent, deux tables derrière moi.

    Andrew jeta un rapide coup d'oeil en suivant les indications de l'iranien. Ces deux hommes ne présageaient rien de bon, au contraire même. Bennet n'avait pas la moindre idée de ce qu'ils pouvaient lui vouloir, mais il lui valait mieux filer sans chercher à comprendre. D'un geste discret il sortit l'argent des consommations qu'il déposa sur la table, puis, au moment au Sayid lui fit signe, il se leva et quitta la terrasse rapidement et disparut dans la foule, en espérant n'avoir pas été remarqué. Dans le même temps, Jarrah se leva également, afin de couvrir la fuite de son "employeur", et se dirigea vers la table des deux hommes. Il prit la chaise la plus proche et s'assit en face d'eux, sans laisser paraître la moindre expression. Il ne leur voulait aucun mal, et après tout, ne cherchait pas à comprendre leur présence, cette manoeuvre servait simplement à attirer leur attention tout en permettant à Andrew de quitter les lieux. L'iranien les observa tout à tour, puis il prit la parole d'une voix calme.

    Sayid - Pourrais-je savoir quelles raisons vous amènent à espionner le directeur des transports magiques, messieurs?

    Le sorcier affichait un léger sourire qui lui était bien caractéristique. Ce n'était aucunement une offense, mais plutôt une sorte de provocation par l'ironie. Il n'avait pas le moindre doute sur le fait que ces deux hommes étaient sorciers, et même s'il ignorait leurs identités, il ne les craignait pas. Qui serait assez stupide pour provoquer une confrontation en plein milieu d'une rue fréquentée par des moldus, en fin d'après-midi? Puis, Sayid était armé, et habitué. Ce n'était pas pour rien qu'il était l'un des tueurs à gages les plus réputés du Moyen-Orient, et sans aucun doute l'un des meilleurs tortionnaires au monde. Les mains placées en évidence sur la table, il leur fit comprendre qu'il ne cherchait pas le combat, seulement des explications d'homme à homme.
 
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Run Away and Try to Escape... [Free] EmptyJeu 4 Sep - 10:05



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- Bonsoir Enrique. Alicante.
- Bonsoir !
- 'lut. Fit Alicante, pas particulièrement enthousiaste.

Il regardait Parker, sachant très bien qu'il cachait quelques choses, et qu'il n'était pas parvenu à entendre. Ce qui l'énervait assez, il faut le dire, d'autant plus que la présence de son fils dans un tel moment, bien qu'il soit avec son neveu ne faisait rien pour arranger les choses, lorsque l'on connaît cette amour qui semblait les unir, de moins, en apparence. Enrique semblait complètement détendu, sans réellement se poser de questions. Il jouait beaucoup sur son jeune âge aux yeux des adultes ( du moins, ceux qu'il avait toujours connu adultes ). Bien sûr, il était au courant que certains semblaient se douter de son potentiel ( n'était pas directeur de serpentard et professeur de SaCM qui veut ), mais il aimait garder son petit air de jeunesse. Ce qui ne voulait pas dire, cependant que son cerveau était en pleine fusion.

- Vous... Vous êtes perdu, non ?
- Des bruits de pas...

Alicante tournait et retournait la tête. Il savait qu'il y avait quelqu'un mais il ne savait pas où. Regardant Parker, qu'il ne semblait presque plus voir, il tendait ses oreilles, bref, ses sens aux aguets. Dès qu'il saurait où se trouver la personne qui marchait, tant est qu'elle soit loin ou pas, il se rendrait à ses côtés, du moins, à sa proximité pour savoir de qui il s'agit. Enrique regardait Alicante d'un air agars, avant de reposer son regard sur Parker, toujours son petit air surpris.

¤
¤¤


- Il se lève. Fit Diego, du bout des lèvres.
- Et tsé pas quoi ? Vicente m'a dit qu'il était ok pour le concert. T'as intêret à venir ! Faisait il, continuant leur " conversation ", tout en faisant un clin d'oeil, comme si il avait compris la chose.

Le disciple, l'un des rares d'ailleurs, du moins, masculins, d'Alicante, regardait son cousin, avec un petit sourire. Il se passa une main dans la barbe, se gratouillant légèrement, pour tourner doucement la tête vers la personne qui venait d'arriver. Il l'avait su, car Diego avait tourné la tête vers la personne d'un air de dire : T'as un problème ? Tandis que Chester levait son regard avec un léger sourire arrogant.

- Pourrais-je savoir quelles raisons vous amènent à espionner le directeur des transports magiques, messieurs ?
- On serait payé combien pour ça ?

Diego eut une esquisse d'un sourire, tandis que Chester se levait doucement. Un trait des Oleivera. Ils détestaient devoir lever la tête pour parler... C'était autant irrespectueux pour la personne à qui il parlait, que pour eux même. Personne ne leur était supérieur. Personne.

- Arrête, Chester ! On sait même pas qui c'est... On a des têtes d'anglais ou quoi ?
- Parle mieux... C'est peut être lui, le directeur dont il semble mentionner la présence... Quelque part dans ce bar...

Il tourna la tête aux alentours, regardant l'intégralité des gens du bar, avant de retourner son regard vers l'irakien. Andrew avait disparu. Néanmoins, Chester, tout comme Diego, avaient l'une de leur main dans les poches.
 
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