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-S.O.A.P- [free] EmptyVen 18 Avr - 22:19



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    " Tu sais ... je me disais, en fait on est aussi con que les autres. On a envie d'être aimé, mais on comprend pas encore que le monde est chien et que l'amour est devenu un mythe. Tu sais, je t'ai tendu la main, mais toi tu l'as tout simplement brisée.
    Soyons quitte ... laisses moi te tuer."


    -S.O.A.P- [free] La_vierge_du_lac_by_Eireen



    La nuit n'était pas totalement tombée mais la lune était déjà pleine et elle jouait des eaux du lacs pour se faire miroiter le monde qu'elle ne pouvait contempler. La nuit n'était pas encore tombée totalement mais des pas faisait plier les brins d'herbes et un souffle rauque et saccadé s'en suivait comme une sorte d'appel aux eaux, qu'elles lèvent pour la recouvrir. Il n'était pas encore neuf heures ce soir et déjà cendrillon courrait par peur qu'on ne la reconnaisse, tout simplement, elle n'était pas vêtue pour aller au bal mais elle était assez belle pour faire briller les étoiles. Cette nuit comme des milliers d'autres allaient sombrer dans l'oubli pour n'être qu'une pétales qui la rose d'un souvenir ... un souvenir qui fanerait à son tour pour créer la graine d'un nouveau souvenir. Trop d'éphémère et peu de concret... On dit que le beau ne peut exister la nuit, car la nuit est théâtre de l'empire de la nuit. On dit du merveilleux nocturne qu'il est contre nature car l'homme ne sait croire qu'en la beauté de l'astre brûlant, qui le détruit avec fourbe. Une ombre naissait par les rayons de la Lune ... Run away ... Run Away ... An Attack ! Doucement elle marchait, doucement elle laissait son visage sortir de l'ombre, une nimbe de tendresse découlait des traits de son visage.

    Il était bon de sortir la nuit, parce que le jour est bien trop futile. Les fées ne sortaient que la nuit, pour briller dans la forêt et chanter de tendres complaintes. Chanter pour demain... pour que la veille ne soit plus qu'un mauvais souvenir et que demain soit meilleur. Elle venait de faire tomber son manteau dans l'herbe ... elle avait envie de se baigner dans la mer, de prendre le train , l'avion traversant le monde ... mais seule ? Son regard tourné vers la rive du lac, souriant doucement aux reflets de la lune, elle s'imaginait entrant dans l'eau noire du lac ... puis doucement se faire attirer vers le fond par un être de l'eau... mourir ? Non, car par une magie étrange elle respirerait ... sous l'eau, découvrant un autre monde qu'elle n'eut jamais imagé. Un monde aux milles et une nuances et aux volutes des plus émouvantes. Tout était loin du soleil ici, la lumière ne venait que des êtres habitants ses lieux ... un rêve ... dont elle voulait prendre partie pleinement et ne plus en sortir, elle prit place sur l'herbe ... s'appuyant sur ses coudes pour soupirer d'aise ...

    Nyla était sortie sans réellement autorisation autre que sa dernière ronde avant la nuit. De toute manière elle n'avait rien à se reprocher autre que d'être dehors après le couvre feu. Qu'on lui tape sur les doigts si cela avançait quelqu'un mais voilà six années qu'elle sortait en douce pour prendre l'air de temps à autre et encore jamais il ne lui était arrivé quoique ce soit ... Oh quelques vengeances dans le dos ou alors des surprises un peu ratées, mais jamais rien de mal ... les remparts de Poudlard tiendraient bien une nuit de plus pour la laisser profiter de cette nuit encore fraîche mais agréable. Un rien lui donnerait la chair de poule, elle ne voulait qu'un peu de liberté - FREDOOM- et surtout de l'aventure. Peut-on lui reprocher d'avoir 16 ans ... et de vouloir connaitre le monde entier ? Qui n'avait jamais tenté de faire le mur pour s'amuser ?
    La Lune comme simple complice l'éclairait avec amour et tendresses ... que la nuit commence sans elle, elle avait bien le temps de dormir lorsqu'elle serait morte !



 
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-S.O.A.P- [free] EmptySam 19 Avr - 0:55



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-
Tu es traîtresse, Belle Lune. Chaque nuit je me lève en pensant que demain, tu seras offerte à ma main. Belle Frivole, tu te donnes à tous sauf à moi. Tu te dis Vierge, Belle Lune, quand ta fleur est flétrie et ton oeil larmoyant.

-S.O.A.P- [free] Ian2 -S.O.A.P- [free] Standingallalone_byeggdrpsoupcop-1



    C'est l'histoire d'un homme qui aimait l'Astre Pâle. C'est l'histoire d'un homme qui se brûla les pattes à vouloir l'aimer. C'est l'histoire d'un homme qui vendit son âme pour lui appartenir. C'est l'histoire d'un homme qui en vendant son âme, devint bête. C'est l'histoire d'un homme qui devint loup.

    La lune était déjà haute dans le ciel. Presque ronde. Mais le Loup savait que ça ne serait que dans quatre jours qu'elle le serait totalement, abritant en son sein sa force, sa puissance et sa haine. Elle lui tendrait une main tranquille, viendrait le cherchait dans son sommeil et réveillerait en lui toute la bestialité du genre humain. Vitaly. Ce prénom est un très ancien héritage russe. Vitaly signifie Le Chien Vivant. Wolfgang aurait pu choisir mille autres prénoms, mais non, il choisis celui-ci, comme une infâme trahison à son nom. Vitaly n'était pas vivant. Il ne se sentait pas l'âme d'un vivant, tout du moins. Son coeur battait, certes, il respirait, mais après ? Avait il toujours en lui cette envie de vivre ? Cette envie de courir partout et de se dire finalement homme ? Il avait perdu espoir en même temps qu'il avait perdu son humanité. Il était mort à sa naissance. Dans cette neige immaculée, il avait sentit son âme fuir et ne laissait en lui que cette part animale le rongeait de l'intérieur, lui rappelait à chaque minute qu'il n'était que l'esclave du temps et de la Belle Putain qui trônait alors, haut dans le ciel. Sa Sélène, sa lune à lui. Il avait perdu en redevenant humain. Il la regagnait en devenant chien. Ses laisses se brisaient, et les chaînes traçaient sur sa peau disparaissait derrière son duvet noir d'encre. Mais là ? Qu'était il qu'une enveloppe vide ? Laisser pour sur le bord du lac ? Il avait pensé à s'y jeter, à se laisser emporter, à couler. Ne serait-il pas un problème de moins ? Et qui le pleurerait ? Personne. Pas même mon Père, pensa t-il. Cette pensée le fit soupiré, soupir qui s'enfuit au loin et vite rattraper par la vision d'un ange aux cheveux flamboyants près du lac. Elle ne l'a pas vu, il est trop loin, mais lui, grâce à la Lune, il la voit, il la découvre, il la dévore. Sens trop développé, car la Belle Frivole lui offre ce qu'il veut. Il a l'appétit. Il demande le sang, il demande la mort. Mais il se la refuse. Pourquoi devraient ils payer pour les fautes de ses ailleuls ?

    La rousse hésite un moment, le Loup le ressent. Elle ne l'a pas vu, car il est contre le vent, et elle est dans le courant. Il sent son odeur, son parfum de rose fruité, douce et sauvage à la fois. Il reporte son attention sur le reflet du lac. Son encre prend des tons violacés, à la couleur même des vagues qui clapotent jusqu'à lui. Elles l'appellent, avec leurs chansons infinies et douces à l'oreille, qui caresse la peau et la font frissoner. Terrible torture d'un soir. Il penche la tête. Il serait tellement facile de les rejoindre, Elles et leurs envies carnassières, et abandonnée la belle qui s'étend à l'autre bout. Il ferme les yeux, respirant lentement. Le Loup et son appétit lui dicte sa façon de faire. Qu'importe si elle fuit, après tout, qu'a t-il a perdre ? Des points pour Serpentard ? Il s'en moque. Bientôt, on le chassera d'ici car son père est fou. Fou de douleur et de colère. On l'embrochera, on le chassera. Car Wolfgang Orlov est fou, et que son fils porte son nom. Douce injustice qui caresse le pelage noir. Choisit-on sa famille ? Il voudrait lui poser cette question. Qu'ils lui répondent franchement. N'a t-il jamais haït son père ? Ca serait mentir de dire non, mais il ne peut pas lui en vouloir. C'est lui qui l'a forgé, c'est à lui qu'il doit la vie. Il est le dernier rempart contre la folie totale. Il le matient encore debout, il le sait.

    Son corps est un champ de bataille où il faudra savoir mettre la hache en terre. Il s'approche d'elle, le pas lent et langoureux. Il ne se masque pas. A quoi bon ? Qu'elle fuit tout de suite. Lui, il n'a pas besoin de compagnie. Elle non plus, ça se sent. Mais il haït qu'on vienne empiéter sur l'herbe autour de lui. A quelques pas d'elle, sa voix raugue résonne dans l'air, s'envolant en même temps que le doux clapotis de l'eau.

    - Il n'est pas l'heure pour une Demoiselle de sortir non accompagnée. A moins qu'elle attende que le Beau Prince vienne avec son cheval blanc, ce que je doute qu'il fasse.

    Tout le monde craignait Vitaly Orlov, mais à quoi bon ? Il resta là, à quelques pas d'elle, gardant cette distance comme une frontière à la bête qu'il est. Il se garde de la croquer. Elle n'aimerait pas avoir toute une machoire imprimait sur sa peau, déchirant sa jigulaire, sentant ses griffes tranchaient le peu de peau qui garde ses intestins. L'idée fait bavé le Loup qui se ravise. Il n'est pas l'heure.
 
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-S.O.A.P- [free] EmptySam 19 Avr - 12:43



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    - Qui a peur du Grand Méchant Loup ?-


    -S.O.A.P- [free] Ombre


    Le calme de la nuit prenait une tournure des plus étranges. Les chouettes semblaient s'être endormies instantanément et le vent s'était intensifié pour devenir de simple bourrasques désagréables et gelées. Nyla attira son manteau en plongeant la main loin devant elle pour s'en couvrir les épaules et recouvrir un peu de sa douce chaleur... mais n'entendait-elle pas le souffle rauque de la bête dans son dos ? La nuit, ici tout est calme et ça demain des dizaines d'années, le Lac attirant toujours les lunatiques, la nuit tout était gris et les gens changeaient pour que leur véritables natures apparaissaient et fendent leurs coutumes et habitudes faussées par l'envie d'être accepté par la société. La peur qu'on ne rejet son véritable visage, qu'elle était chienne cette société d'hyper-symbolisme. La jeune femme fut soudainement prise de frissons, une chose que son cœur ne lui faisait que rarement endurer, même le froid ne la faisait pas frissonner. Enfin elle comprit que quelques chose ne tournait pas rond et ça première pensée mesquine se targua de penser que l'intrus était un Auror près à lui faire comprendre qu'il n'était pas saint de sortir en soirée dans le parc de Poudlard, mais elle l'attendait... Naïve, elle ne sentait l'odeur du Loup qui s'était mis dans le sens contraire du vent, cachant sa présence , avançant à pas de velours pour surprendre Nyla ... pour lui faire peur ? Pour lui faire mal ?

    - " Il n'est pas l'heure pour une Demoiselle de sortir non accompagnée. A moins qu'elle attende que le Beau Prince vienne avec son cheval blanc, ce que je doute qu'il fasse."

    Malgré la déformation de sa voix, Nyla ne put que reconnaitre le ton hautain d'un de ses camarades... six années dans la même maison et même s'ils ne s'étaient jamais côtoyer plus que ça, elle reconnaissait son son ton et aussi son humour des plus noir. Nyla ne s'attendait pas à la suite des évènements, doucement elle se retourna pour lancer son regard en direction de la voix, la Lune le supplanter de toute sa pâleur, la jeune femme étouffa un cri de peur, surprise et prise d'un nouveau frisson qui lui fendit le dos. Alors elle comprit , que son premier frisson n'était qu'un avertissement, soudainement elle se sentit plus sereine par le contact de sa baguette contre sa poitrine, mais aurait-elle tout simplement le temps de la sortir lorsqu'il se jetterait sur elle ... allait-il le faire ... Nyla ne connaissait rien de Vitaly ... rien de plus que les rumeurs en disaient, rien de plus que sa malédiction émise d'un bout de lèvres par un autres septième année. La Préfète avait été mise au courant sans trop le vouloir et elle n'y avait pas cru avant ce soir ... alors il était bien loup... devait-elle se sentir au aguets ? S'appuyant sur ses avants bras, elle se leva doucement tout en ne le lâchant pas du regard, guettant ses moindres gestes, comprenant qu'il n'était pas dans une rage de pleine lune ... mais les Loup Garou ont-ils besoin de la pleine lune pour tuer ? Si Vitaly était à Poudlard c'est que Directeur avait confiance en sa maîtrise, la préfète serra ses bras contre sa poitrine, ses cheveu balayaient pas le vent, elle tenta de lui répondre avec le plus de force de contrôle d'elle-même... essayant de ne pas s'enfuir, pas maintenant ...

    -" Vitaly ? Je n'attendais personne ... mais tu devrais ne pas te mettre à découvert, les Aurors pourraient te prendre en chasse s'ils t'aperçoivent ... Vas-tu me faire du mal ? Pourquoi t'approcher de moi dans cet état ... voulais tu me faire fuir ... Vitaly ... est-ce bien toi ?"

    Malgré tout le courage qu'elle dégageait, Nyla tremblait, son cœur battait tellement fort qu'elle savait que le Loup l'entendait. Son sang se refroidissait tant elle perdait cette chaleur du à la confiance d'être dans l'enceinte de Poudlard. Tout à coup elle eut envie d'hurler, que les Aurors le prennent en chasse ... mais elle se souvenait que Vitaly était un des siens, un Serpentard et malgré tout elle se sentait concernée. Pourquoi le mener à une mort certaine alors qu'il ne lui avait rien fait ? Il fallait simplement que la nuit passe sans dangers, que le jour poigne ses rayons brulants pour qu'il redevienne lui même , mais n'était-il pas lui même en cet instant, bien plus que la journée. Nyla devinait son regard animal, elle ne trouvait en lui plus rien de réellement Humain. Sauf l'intelligence poétique et noire de ses paroles, une chose qu'elle ne pouvait oublier de lui. Elle ne voulait pas reculer, le Lac était derrière elle de toute manière, mais elle craignait qu'il n'avance vers elle tout simplement. Pourquoi ? Voulait-il qu'elle sache la vérité sur lui, qu'elle le craigne ? La détestait-il autant qu'il voulait maintenant la dévorer ? Elle secoua sa tête pour la faire tomber entre ses mains quelques instants, sa tête lui faisait souffrir, soudainement elle se disait que cette promenade nocturne n'était qu'une machination du destin ...

    -" Je ne pense pas être la meilleure compagnie que tu puisses attendre ... je n'aurai jamais cru que les rumeurs soient vrai. Dois-je te craindre ? Ou faut-il seulement que je coure pour rentrer ? Il parait que les Lycanthropes ne perdent rien d'eux même ... je me demande pourquoi je tape la discussion avec toi ..."

    Désespoir ... y as-tu pensé ? Voilà pourquoi elle parlait avec lui, pour essayer de lui faire comprendre qu'elle ne le craignait pas, non ça elle le craignait, mais qu'il ne la répugnait pas. Son père lui avait conté l'histoire de bien des bêtes qu'il avait rencontré dans ses aventures. Il lui avait fait comprendre que tout être vivant était digne de respect. Mais faut-il respect le seul être capable de vous traquer et de vous tuer et ça rien que pour satisfaire son envie de sang et de chairs ? Son père n'avait pas eu le temps de tout lui dire ... voilà six ans qu'il n'est pas rentré ... et d'autant plus d'année qu'elle a perdu toute confiance en lui... quelques mètres les séparés, pas assez pour qu'elle fuit sans qu'il ne lui saute dessus tout bonnement . Triste nuit , saleté de nuit. Belle traitresse !

 
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    -
    Vitaly était resté d'un froid impassible. La bise du soir lui caressait le visage, laissant ses cheveux lui volaient le regard. Un peu de mystère en ce monde trop clair. Il aurait fermé les yeux, il aurait voulu. Les premières paroles de la Rouquine furent une trahison, une mutinerie. Une vulgaire oeillade de travers. La Lune et la Rouquine ne faisaient qu'une. Elles lui avaient enfoncé la dague un peu plus loin dans la peau, jusqu'à la sentir percer son myocarde gêlé. Elle aurait du y aller plus fort pour le tuer. Il baissa la tête, son regard attirait par l'eau et les reflets violacés. Alors il faisait peur. C'était blessant, non ? De savoir que l'on effrayait ? Il sentit l'étrange sensation de vertige. Il auait voulu se noyer. La mort était devenue une obscession chez lui. Il aurait voulu mourir, que Misha fasse son office, sa dernière oeuvre. Il fixe l'Astre Pâle et reporte finalement son attention sur la Rouquine. Elle ne comprendrait pas, et même si elle pouvait, il ne lui expliquerait pas. Elle s'appuya sur ses avants bras, sans doute surprime de la visite nocturne de l'animal. Il l'avait souvent vu, le soir. Enfin, quelque fois, quand il sortait pour prendre l'air et ne pas casser le dortoir. Pour évacuer... Mais elle. Elle ne l'avait jamais vu.

    - Vitaly ? Je n'attendais personne ... mais tu devrais ne pas te mettre à découvert, les Aurors pourraient te prendre en chasse s'ils t'aperçoivent ... Vas-tu me faire du mal ? Pourquoi t'approcher de moi dans cet état ... voulais tu me faire fuir ... Vitaly ... est-ce bien toi ?

    Il devrait rire, non ?Ca ne l'amuse pas. Il reste là où il est, car il sait que s'il approche, il s'énervera. Pourquoi ne fuit-elle pas ? Ca ne serait plus facile pour eux deux ? Il plisse le nez, comme s'il était mécontent d'une chose. La bise emporte encore une fois ses cheveux noirs devant son regard, cachant le peu de sincérité qu'il puisse avoir. Vitaly reste froid, car c'est ainsi qu'on l'aime, non? Froid à souhait, tout bon à jeter à la poubelle. Ceux sont des personnes comme elle, comme cette Rouquine et cette Lune qui lui font du mal, et il le sait.

    - Tu me déçois, Nyla. Je te croyais plus forte que ça. Avoir peur de moi, alors que je ne viens avec aucune mauvaise attention. C'est étrange, non, mais maintenant, ça me donnerait presque des idées. Et par des plus catholiques. Allez, va y. Appelle les. Ils me troueront la peau, tu seras sauve, tout le monde sourira. And Happy End. T'attends quoi, August ?

    Il avait parlé avec dédain et sarcasme. Vitaly considérait certaine personne sans jamais les connaître, et elle en faisait partie, jusqu'à maintenant. Elle suaintait la peur par tous les pores de sa peau, le dégoûtant presque d'être venu lui parler. Il aurait du s'abstenir, se taire, et partir, loin. Les battements violents du coeur de Nyla déstabilisa un peu plus de Loup. Elle avait peur de lui, comme si ça n'était pas sufisant d'avoir six autres Aurors à ses trousses, à le surveiller dans le moindre de ses déplacements. Mais eux, ils n'étaient pas son Kaishaku, alors ils ne le tueraient pas. Foi d'Orlov, personne d'autre qu'elle n'aurait le droit de le tuer. La Lune baignait de sa lueur blafarde le corps de la Rouquine, laissant en relief les parties les plus délicieuses de l'anatomie humaine. Selon son père, les joues étaient le meilleur en l'humain. Selon Vitaly, seul le goût du coeur avait une quelconque importance. Il soupira, haussant les épaules à une brise qui s'insinua sous sa veste noire. Il aurait pu la mordre, se jeter sur elle, lui boucher la bouche, mordre directement dans sa jigulaire, attendre qu'elle se vide de son sang et fuir ? Non. Misha lui faisait confiance, et Aleksandr aussi. Il ne pouvait pas. Il la regarda, passiblement lasse et agacé d'une telle crainte à son égard. Il était comme les autres, mais en plus impulsif, en somme. Elle sembla à un moment abbatu, sa tête se posa entre ses mains. Le loup pencha la tête, curieux de savoir qu'elle était sa pensée. Oh mon Dieu, il va me dévorait ? Un jour ou l'autre, il faudrait changer le disque qui commencer à se rayer, non ?

    - Je ne pense pas être la meilleure compagnie que tu puisses attendre ... je n'aurai jamais cru que les rumeurs soient vrai. Dois-je te craindre ? Ou faut-il seulement que je coure pour rentrer ? Il parait que les Lycanthropes ne perdent rien d'eux même ... je me demande pourquoi je tape la discussion avec toi ..."
    - Je n'attends personne, et toi non plus. Discuter, ça fait passer le temps, et toi, tu veux perdre ton temps. C'est étrange, tout de même, d'être sûr que je suis différent de vous... Entre toi et moi, qu'ais-je de différent, August ?

    Il grogna. Son nez se plissa violement et il se rapprocha de deux pas, se ravisant d'avancer encore plus. Il n'était plus qu'à cinq pas d'elle. Les cinq pas franchient, il ne donnait pas cher dela carcasse de la Serpentard si elle ocntinuait ainsi à le craindre, à trembler à la moindre réflection, pour un rien. Agacé ? Par la Lune, par le Lac, par la Rouquine. Incorrigible erreur sur ce tableau bien néfaste et lugubre.

    - Les rumeurs, les rumeurs. Ils commencent d'une vérité, non ? Vitaly Orlov, comme son père. Applaudissez, public infâmne, vous avez devant vous un monstre. Combien l'achèteriez vous ? Non, ça ne s'achète pas ce genre de chose.

    Il rumine dans de longs grognements sa hargne. Pourquoi personne d'autre que Misha ne peut comprendre ce qu'il est, ce qu'il ressent ? Il est enchaîné. C'est tatoué sur ses poignets, fins et graciles. Les chaînes noires qui s'y tracent ne sont que le reflet de son âme, entraver. Il fait encore un pas, son regard se fait plus perçant. Il serait tellement facile de la souiller. Tellement... Facile.

    - Me craindre ? Et pourquoi faire, Nyla ? C'est un sentiment humain, dépourvu de tout sens concret et réel. Craine, c'est avoir peur. Tu as peur de moi Nyla ?

    Il penche la tête, mais son regard reste invisible, derrière les fils fins que sont ses cheveux.
 
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-S.O.A.P- [free] EmptyDim 20 Avr - 1:02



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    - Battle ... First Round !-


    Etrangement, elle comprenait qu'il n'était pas là pour manger. Finalement, il ne faisait que ce que faisaient les méchants en quête d'assurance, écraser les autre. Nyla n'était pas de ceux dont la peur rendait ignare, oui la peur était un sentiment tellement humain qu'il était bien plus proche du courage que de la lâcheté. Mais qu'il ose lui parler sur ce ton qu'elle détestait de plus en plus, il était pas nait celui qui lui en mettrait plein la tête sans qu'elle cherche à se défendre. La jeune femme le regardait de plus en plus dédaigneusement, comment avait-elle pu croire qu'il était capable de quelque chose face à elle ... Ce n'était qu'un pauvre toutou. La jeune femme ne changea pas d'attitude pour autant, ses bras contre sa poitrine et ses cheveu balayant son visage, elle le regardait avec une nouvelle vision des choses ... oui toute neuve mais toujours pas heureuse pour autant.

    - Tu me déçois, Nyla. Je te croyais plus forte que ça. Avoir peur de moi, alors que je ne viens avec aucune mauvaise attention. C'est étrange, non, mais maintenant, ça me donnerait presque des idées. Et par des plus catholiques. Allez, va y. Appelle les. Ils me troueront la peau, tu seras sauve, tout le monde sourira. And Happy End. T'attends quoi, August ?

    -" J'ai rien à te prouver ... Espèce d'abruti ... Tu sais, pendant un instant j'ai bien cru que ton intelligence était réelle, mais en faite, tu changeras jamais... "

    Soudainement, elle passa la main dans sa frange en bataille, un sourire naquit doucement sur ses lèvres. Que se passait-il ? Doucement elle laissa un soupire sortir de ses lèvres alors que son rythme cardiaque semblait prendre un prompte repos. Son visage perdit toutes ses rougeurs qui entravait la pâleur lunaire de sa peau de velours, se sourire ne disparaissait toujours pas de son minois et se fut presque si elle ne s'était pas mise à rire tout bonnement. La lune se voilait doucement par un nuage sombre mais visible. La jeune femme décroisa doucement ses bras pour les placer derrière son dos, se balançant quelque peu sur ses pieds comme pouvait le faire une enfant, elle le regardait pour qu'il comprenne qu'elle l'avait assez amusé pour ce soir ... il était peut être temps d'en venir aux faits, qu'elle reprenne son sérieux... qu'il pense ce que bon lui semble d'elle, Nyla se fichait de lui dans le tout qu'il représentait. Jamais il n'était apparut dans sa vie jusqu'à aujourd'hui et même si elle le voulait, cette nuit disparaitrait dans l'oubli comme toutes les autres. Vitaly ... pensait-il qu'elle changerait d'attitude face à lui demain matin ? Qu'il compte dessus ... dans un futur lointain, elle allait vivre chaque jour à son envie et elle ne se gênerait pas de lui faire savoir s'il lui pourrissait son air ... la jeune femme détourna purement et simplement son regard de lui ... mais c'est qu'il en avait des choses à dire en plus ...

    - Je n'attends personne, et toi non plus. Discuter, ça fait passer le temps, et toi, tu veux perdre ton temps. C'est étrange, tout de même, d'être sûr que je suis différent de vous... Entre toi et moi, qu'ais-je de différent, August ?

    -" Une pilosité avancée ... une haleine de phoque ... mais pour le reste, je te l'accorde, nous ne sommes pas si différents. Tu te mets à tergiverser lorsqu'on dit de toi que tu es différent mais je suis certaine qui te te mettrai à rire de dédain si on disait de toi que tu nous ressemblais... En sommes, tu as simplement réponse à tout Orlov ... "

    Il s'était avancé ... une mine terrorisant même une horrible sorcière... il voulait lui faire comprendre l'état de rage dans lequel il se trouvait par son petit jeu. Au bien sur qu'elle avait peur mais pas autant qu'elle ne l'avait jouer. Bien que Nyla n'était pas un exemple de bravoure, elle n'était pas de ceux qui pleurait aussi facilement. Essayant de ne plus détourner la tête alors qu'une odeur très prononcée commencer à la gênée, c'était les aléas de la bestialité non ? Nyla essayait de le supplanter du regard mais il avait un atout qu'elle ne pouvait dénigrer, son regard était des plus amorphe et elle ne pouvait compter que sur ses jolis yeux amandes. Soudainement elle se souvint d'un conte de son père sur les mythes slaves. Il lui avait confié qu'il avait rencontré un Lycanthrope rejeté de son groupe qui s'était fait mercenaire pour décimer sont ancienne famille, si on peut appeler ça ainsi, ce loup garou lui avait confié qu'il ne vivait que pour la vengeance mais que bien avant ça, il ne vivait que pour le conflit. Expliquant qu'une métamorphose pleine n'était pas simplement celle du corps mais aussi de l'esprit, l'envie primaire de nourriture prenait le pas sur toutes les philosophies du monde et ça ... personne ne pouvait la contrer sans passer dans l'une de leur assiette. Ce sourire Mutin qu'elle dessinait à demi, elle le méprisait. A son tour elle fit un pas, lui prouvant qu'elle pouvait très bien ne plus le craindre... allai-il hurler ? Hurler à la Lune ?

    - Les rumeurs, les rumeurs. Ils commencent d'une vérité, non ? Vitaly Orlov, comme son père. Applaudissez, public infâmne, vous avez devant vous un monstre. Combien l'achèteriez vous ? Non, ça ne s'achète pas ce genre de chose.

    -" Je suis bien l'une des rares élèves à croire que tu n'es pas comme ton père ! Tu penses, franchement, que le Direlo te laisserais en liberté parmi un immense garde manger s'il n'avait pas confiance. Et puis, j'en connais d'autre bien plus monstrueux que toi ... prends l'exemple d'Enrique au réveil ... il fait peur ... Okay j'arrête l'humour ..."

    Alors elle fit quelques pas de plus pour passer à coté de lui, puis elle le dépassa pour avancer vers le château, bien qu'elle avait un bout de chemin tout de même, Nyla se retourna de nouveau, un ricanement sans aucune méchanceté se fit entendre d'elle.

    -" Tu veut qu'on te comprennes ... bin fais le premier pas ... T'es un mec non , tu penses qu'on peut faire ce que tu rechignes à donner aux autres ? Je peux concevoir que je ne sois pas le bon exemple et je suis conscience que je ne suis pas celle à qui tu veut d'ouvrir ... mais penses y ... on ne perd jamais rien à montrer un peu de gentillesse."

    Quelques pas ... oui elle se sépara de lui encore un peu plus ...

    -" Non je n'ai plus peur de toi ... "

    De nouveau elle lui fit face, bien qu'il n'avait pas bougé depuis qu'elle avait fait quelques pas pour le dépasser avec une sérénité peu commune. Vitaly n'était qu'une chose blessée, en tout cas elle ne pouvait le voir autrement tant elle était en colère. Jamais elle ne lui avait manqué de respect alors elle ne comprenait pas qu'une simple attitude lui donne le droit de passer ce cap. Nyla soupira lascivement de nouveau pour enfin croiser de nouveau ses bras contre sa poitrine pour lui lâcher d'autres mots ...

    -" Tu veut que je te tiennes ... compagnie quelques heures de plus ?"


    Peut-elle ... qu'en fin de compte, elle aussi elle voulait simplement quelqu'un à qui dévoiler ses peines ...
 
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-S.O.A.P- [free] EmptyMar 22 Avr - 0:55



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    Je haïs cette odeur. Elle me rappelle l'enfance que je n'ai jamais eu.


    Il la regarda. A ce moment là, il aurait voulu lui saisir le cou et la faire taire. Comment pouvait elle croire qu'elle pouvait lui parler ainsi, à lui ? Il la regarda d'un regard noir, se faisait plus perçant. Son oeil brilla sous ses yeux, d'un lueur meurtrière. Il grogna. Un bruit sourd, sans concequence en somme. Il réjusta son regard sur le clapotis de l'eau. Il ne voulait pas avoir à la regarder. S'il la regardait, il la tuait. Il s'agaçait de plus en plus, en entendant sa voix, sans rien dire.

    - J'ai rien à te prouver ... Espèce d'abruti ... Tu sais, pendant un instant j'ai bien cru que ton intelligence était réelle, mais en faite, tu changeras jamais...
    - Abrutit tu dis... Il reporta son regard sur elle, un tic nerveux lui fit montrer les crocs, mais il arrêta. Si tu le dis.

    Il hausse les épaules, déconcerté. Il n'a pas su le lui dire, mais s'il avait dit, il l'aurait tué. Pourquoi Vitaly ? Son crâne lui fait mal. Plus la Lune se dévoile, plus il ressent cette douleur au fond de lui même. Son côté animal hurle à la lune, mais lui, ne veut pas. Il n'a jamais voulu, mais les soirs de pleine lune, il ne lutte plus. A quoi bon ? Il se mord les bras, se griffe le visage. Il se détruit lui même. Vitaly ne portait plus attention à la Serpentard. Il repensait à tout en même temps que la douleur faisait éccho en lui, le faisait vibrer, lui et ses membres frégorifiés. Avait il un jour imaginait tuer quelqu'un sans avoir de regret ? Vitaly n'avait jamais tué. Misha le savait, elle, mais tout le monde s'imaginait tout de suite qu'il était de ses loups qui brisaient des crânes d'une seule impulsion de la machoire. Vitaly était un loup muselé, enchaîné, entravé. Il arqua un sourcil quand la Lune se voila. Cette Putain allait se caché, mais lui, son crâne le défonçait toujours. Il reporta son regard bleu sur Nyla, la voyant alors se balaçait à la façon d'une enfant. Pourquoi ? Croyait elle que tout cela n'était qu'un jeu ? Que tout serait facile ? Elle ne comprenait pas. Son père avait prévu de prendre Poudlard, et il la prendrait, l'Ecole entière, tuant tout le monde s'il le fallait. Nyla n'y échapperait pas, et le pire, c'est qu'elle ne le savait pas.

    - Une pilosité avancée ... une haleine de phoque ... mais pour le reste, je te l'accorde, nous ne sommes pas si différents. Tu te mets à tergiverser lorsqu'on dit de toi que tu es différent mais je suis certaine qui te te mettrai à rire de dédain si on disait de toi que tu nous ressemblais... En sommes, tu as simplement réponse à tout Orlov ...
    - Entre être différent et être honni, Miss August, il y a une différence. Je suis Humain, contrairement à ce que l'on dit. J'ai un coeur, tu sais. Chose qui doit vous être inconnu quand vous, soit disant êtres civilisés, avez consenti à me faire passer pour un monstre. J'ai peut être oublié le fait, aussi, que vous n'avez aucune idée de ce qu'avoir une pilositée avancée et une halaine de phoque... Il eut un sourire presque sadique, à en glacer les sangs les plus chauds. Tu veux le découvrir, August ?

    Il eut un rire sadique, s'ajoutant alors à son sourire carnassier. Ses dents semblèrent bien plus longue que d'habitude, hormis le fait de leur largueur à en faite peur. Il s'avança d'un pas. Oh, pas pour lui faire peur, mais pour la voir de plus près, pour sentir cette odeur qui le faisait frémir. L'odeur de Misha l'apaisait, mais celle de Nyla l'énervait. Il y avait quelque chose en elle qui ne comprenait pas. Oui, sans doute qu'il ne comprenait pas Nyla tout court. Il l'avait souvent observait, pour la comprendre, mais elle lui échappait, comme de l'eau entre les mains. Vitaly avait profité que son père ait le Ministère pour regarder certains dossiers sur les élèves des Serpentards, dont Misha, Nyla, Dakota et certains autres. Cerberus l'avait beaucoup aidé dans ses recherches sans qu'il n'est à demandé. Nyla. Il ne devrait peut être pas le dire, ça ferait mauvais genre ? Ah! Comme s'il pouvait bien avoir quelque chose à vouloir d'elle. Regarder un dossier, qu'est ce ? Il avait zieuter tous les dossiers possibles au monde lors des vacances. Il n'avait que ça à faire quand son père prévoyait ses plans. Qu'importe. Il penche la tête, la fixe d'un oeil bien absent de la réalité qui se présente.

    - Les rumeurs, les rumeurs. Ils commencent d'une vérité, non ? Vitaly Orlov, comme son père. Applaudissez, public infâmne, vous avez devant vous un monstre. Combien l'achèteriez vous ? Non, ça ne s'achète pas ce genre de chose.
    - Je suis bien l'une des rares élèves à croire que tu n'es pas comme ton père ! Tu penses, franchement, que le Direlo te laisserais en liberté parmi un immense garde manger s'il n'avait pas confiance. Et puis, j'en connais d'autre bien plus monstrueux que toi ... prends l'exemple d'Enrique au réveil ... il fait peur ... Okay j'arrête l'humour ...
    - Vous êtes bien tous les mêmes, à croire que le Directeur a quoi que ce soit à faire dans cette histoire. Il secoua la tête, grognant. Garde manger, garde manger. C'est bien la meilleur pour moi qui me bat contre moi même pour pas te croquer! C'est bien la meilleur! Heureusement qu'il me laisse en liberté. Un Orlov en cage, ça serait une bien mauvaise blague... Il s'offusqua, plissant le nez. Tel père tel fils.

    Il avait dit les derniers mots avec une certaine expression blessée. Il haïssait son père. Il avait tué son frère, il avait tué Yuri. Il avait tué sa mère aussi. Ce jour là, il n'y avait eu que Misha pour lui tendre la main, pour le faire relever. Tout le monde le savait, mais tout le monde n'avait pas bougé. Personne n'avait été là pour lui, pas même Andreï. Cruz et Misha avaient été les seuls à vouloir le comprendre, à vouloir le soigner. Il avait pleuré. Bon sang que oui, il avait pleuré. Toutes les larmes de son corps. Et il avait juré, il avait fait une promesse sous serment. Une promesse avec son sang. Une promesse qu'il tiendrait, aussi longtemps qu'il serait en vie, aussi longtemps que Misha n'aurait pas sortit la dague de son fourreau pour le tuer. Il haussa un sourcil, la voyant fuir sous ses doigts, à quelques pas de lui. Elle le dépassa, allant vers le château. He bien, qu'elle fuit! Il n'en n'avait rien à faire. Il était assez blessé pour ne plus vouloir courir après personne. Il ne voulait plus, il avait trop donné. Elle se retourna vers lui. Il croisa son regard, et entendit mieux que personne son ricanement. Il plissa le nez, s'attendant à une de ses méchancetés qu'il n'aurait pas accepter, qu'il n'aurait accepter que de la part de sa cousine.

    - Tu veut qu'on te comprennes ... bin fais le premier pas ... T'es un mec non , tu penses qu'on peut faire ce que tu rechignes à donner aux autres ? Je peux concevoir que je ne sois pas le bon exemple et je suis conscience que je ne suis pas celle à qui tu veut d'ouvrir ... mais penses y ... on ne perd jamais rien à montrer un peu de gentillesse.
    - J'ai une question. Il leva vers elle un tout autre regard. Mélange d'incompréhension et de souvenir. Ces hantises passées lui revenaient. Comment faire preuve de gentilesse quand on ne sait même pas ce que s'est ?

    C'était une question qui venait du coeur. Pas une question hypocrite. Il n'en connaissait pas la réponse. Il n'avait jamais été gentil, pas même avec Misha. Il continuait à penser que ses portes lui étaient fermées à tout jamais, d'une clef qu'il avait perdu en même temps que sa mère.

    - Non je n'ai plus peur de toi ...

    Elle lui fit face, et il ne dit rien. Son rythme cardiaque s'était calmé, il semblait serein, mais il n'en restait pas moins bête. Il la regarda, pencha la tête quand cette dernière soupira. Pourquoi restait si sa présence l'ennuyer ? Elle croisa ses bras contre sa poitrine, chose qu'il ne manqua pas de remarquer. Elle allait parlé. Il plissa un oeil, cherchant à voir clair dans son jeu. Ami ou ennemi ?

    - Tu veux que je te tiennes ... compagnie quelques heures de plus ?"

    Sa pupille se rétracta violement. Il recula la tête, étonné. Il ne s'y attendait pas, et Orlov était du genre à haïr les surprises, surtout de cette ampleur. Il siffla un peu, tournant la tête vers le lac.

    - Si ma présence t'inssuporte, tu peux partir... Il pesta contre lui même, levant le regard au ciel, sous ses mèches brunes. Mais je n'ai rien contre ta compagnie... Pour quelques heures.

    Il se laissa tombé sur le sol. Qu'elle parte ou qu'elle reste, lui il resterait là, à fixer le lac et son infini bonté glaciale. Si froide, et si douce... Les profondeurs l'appelaient.
 
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