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 Sujet: Re: Manoir Orlov.
Sam 24 Mai - 6:46
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 LUNE D'OCTOBRE.
La palpitation des coeurs. La Lune se lève, et ils le savent tous les deux. Il a les cheveux blanc au vent. Sa cigarette est presque éteinte, mais il garde l'espoir que tout cela finira avant ce qui va se passer. Il halète doucement, le sang qui coule de son visage tâche sa peau d'albâtre de sang. ll ferma les yeux, agacé, et un autre coup s'abat, le faisant tournoyer, mais jamais tomber. Il rend le coup, mais l'adversaire ne tombe pas non plus. Ils ne tomberont jamais, car leur force est égal. En tant que Lycanthrope, tous les deux, ils n'ont aucune chance de remportait cette bataille déjà finie. Pourtant, ils auraient pu ne pas en arriver là, tout éviter, et tout refaire. Autour de cette table, avec cette personne, ces paroles, tout à changer. Lycaon l'a vite compris : les années ont tué la conscience et la morale de cette homme. Comment pourrait on encore lui accorder une âme humaine alors qu'il n'avait plus de coeur ? Kiev et Wolfgang n'avaient rien d'humain. Il comprenait que l'on ne pouvait tuer son père comme croquer un lapin sur le chemin de la liberté, mais tout de même... Wolfgang. N'avait rien. D'un père. Lycaon affronta une nouvelle fois le regard tueur de son cousin. Tout autour d'eux, la famille se dressait, sans un mot. Anna retenait cependant quelques cris, mais finalement, ils restaient là, à se regarder droit dans les yeux, sans jamais bouger, ou juste pour se frapper. Il grogna de rage quand un coup s'abattit sur son thorax, et le repoussa d'un crochet mal placé. Le loup se mordit la langue, et Lycaon recula.
« Tu sais très bien qu'on peut pas faire ça. M'oblige pas à le faire. T'as rien compris, encore. T'aurais pu changer, tu comprends ? J'ai vécu ce que tu as vécu. J'ai le même père, bordel! Une réplique! Et tu oses me dire que c'est différent! Bordel! Si t'avais voulu, ta vie aurait été rose! »
Un autre coup s'abatit, sans doute pour le faire taire une bonne fois pour toute, mais Lycaon était autant endurant que son agresseur. Un coup de plus, mais cette fois de la part de Lycaon fit valser l'adversaire. Les yeux de Lycaon se firent plus perçants. La lune avait une certainefaçon de les rendre plus impulsifs et plus colériques, et même si Lycaon était celui qui se contrôlait le mieux chez les Orlov, il restait tout de même un Lycan. A un moment, quand le nuage qui recouvrait la lune fut souffler par le vent, tous les Orlov tombèrent à genoux en même temps, leurs corps prient de soubresauts. Pourtant Lycaon ne lâcha pas du regard son adversaire. Son propre sang, sa propre chair. Son cousin. Il serra les dents, sentant en sa bouche grandir le flux sanguin. Il fit claquer sa langue sur le palet, froçant les sourcils à en prendre une expression sérieuse, si rare chez le Gryffondor.
« Qu'as tu fait pour être heureux, mon cousin ? Nada. T'as jamais rien branlé, et aujourd'hui, tu viens demander l'exil ? Me prend pas pour un con. Je crois en toi. J'ai besoin de croire en toi. Tu comprends ? Non, t'as pas l'air de comprendre. T'as . jamais . rien . fait . pour . être . heureux . connard. »
Quelques Orlov commencèrent leur transformation. Le premier sur patte fut Sirius. Le Poufssoufle avait le plus du mal à contrôler sa transformation. Son loup se montra finalement, s'étirant, faisant craquer le reste des os n'étant pas en place. Lycaon sentit son coude se dérobait et se tournait, pour former une patte. Il grogna sous la douleur, observant le duvet fin et noir qui recouvrait alors son cousin. Son pelage était cependant plus clair, d'un gris cendré. Sans doute était là la différence entre le Loup de Diamant et le Loup de Jais. Sans doute dans cette couleur là.
« J'te... Argh. Pardonnerais jamais. Mff. D'avoir... Mf. Cru, être. Mrr. AAaah. Comme... Haaa. LUI! »
Devant l'adversaire, le Loup se dressa finalement. Puissant, haut, grand. Le pelage gris argenté recouvrait son corps aux formes saillantes, aux muscles marqués. Les yeux bleux brillèrent dans l'obscurité, et soudain, une myriade de lune scintillante éclairèrent le devant du Manoir Orlov. Le Loup de Diamant grogna, ses griffes s'enfoncèrent dans la neige épaisse qui recouvrait alors la Russie. Il grogna, montrant les crocs à l'assaillant. |
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