Lear A. O'Flahertty - M.I.N.I.S.T.E.R. {Finish}

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LEAR ABERCROMIE O'FLAHERTTY.
68 ans.
MINISTRE DE LA MAGIE.
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Spoiler:

Passeport de Lear O'Flahertty.

Prénom + Nom : Lear, un prénom largement inspiré de l'histoire du Roi Lear : une histoire qui a marqué le père du ministre apparemment. Abercromie, un vieux prénom anglais que portait son grand-père. O'Flahertty, un nom de famille à consonance irlandaise plutôt commun sur les îles britannique.
Date de naissance : 18/01/1933
Lieu de naissance : Manoir de la famille O'Flahertty à Dublin.
Origine Géographique : Des origines anglaises de par sa mère et irlandaise de par son père ; ce qui ne constitue pas une grande mixité des cultures.
État civil : Marié, trois enfants et quatre petits enfants.

En profondeur, une esquisse.

Baguette magique : Bois de chêne, trente centimètres, une plume d'hyppogriffe. Une baguette d'aspect très sombre et extrêmement rigide.
École fréquenté durant l'adolescence : Poudlard.
Si Poudlard, la maison dans laquelle il a été accueillit : Serpentard.
Formation, curriculum vitae :
- 1951 à 1953 : Apprentissage pour devenir Auror. Test passé avec succès ; très bonnes appréciations.
- 1954 à 1974 : Auror puis chef des Aurors grâce à quelques actions d'éclat. A repris ses études de droit à ce moment-là.
- 1974 à 1984 : Avocat au magenmagot. Il commence à se faire une bonne réputation dans le milieu politique et il s'entoure des bonnes personnes.
- 1984 à 1997 : Directeur du département des mystères, apprécié pour sa discrétion par le ministre. Puis directeur du département de la coopération magique internationale.
- 1997 à 2001 : Premier mandat en tant que ministre de la magie.
- 2001 à ... : Deuxième mandat de ministre.
pureté du sang : Pur
Origine Sociale : Très riche.

En quelques mots, c'est ça.

Caractère :
Don, capacité, maladie particulier/ère : Occlumens et legilimens. Paranoïaque.
Physique :
Famille : Ses parents sont décédés depuis longtemps maintenant. Sa femme, Mary, est toujours de ce monde et le comble de bonheur. Avec elle, il a eu trois filles : Régane, Goneril et Cordelia ; toutes les trois âgées de quarante cinq ans, quarante deux ans et quarante ans pour la plus jeune. Ces deux ainées ont eu un fils chacun : James et Wardol, âgé de seize ans. Sa dernière a eu deux enfants : une fille et un garçon, respectivement âgés de dix-sept ans et seize ans.

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Sa biographie.
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Prelude

Winston Churchill disait " Il est toujours sage de regarder en avant, mais il est difficile de regarder plus loin que l'on ne peut voir". Il n'avait complètement tort, malgré tous les travers qu'on lui connaissait : l'alcoolémie par exemple ; cet homme avait compris une chose : le futur est imprévisible et changeant et aujourd'hui que ma vie n'est plus à faire je crois comprendre ce que cette phrase voulait dire. J'ai soixante huit ans depuis hier, quand j'ai vu arriver mon gâteau d'anniversaire avec mes soixante huit bougies j'ai eu comme un choc : déjà soixante ans que ma vie suit son cours, déjà soixante huit ans que j'arpente cette terre parfois pour le meilleur, souvent pour le pire. A ce moment précis je me suis remémoré la phrase de Churchill et j'ai compris : il y a dix ans de ça, j'envisageais mon avenir, j'avais des projets, des espoirs, des craintes aussi, mais aussi loin que je regardais vers l'avenir, je ne voyais pas tout cela. En dix ans, beaucoup de choses ont changés, des choses inattendues, des choses prévues, des choses incontrôlables et aussi sage que je fus en regardant l'avenir, je n'avais vu tout cela parce que c'était trop loin en avant. Aujourd'hui je suis ministre d'une des plus grandes nations magiques, mais hier ce n'était pourtant qu'un rêve éveillé. En me rendant compte de tout ça, j'ai voulu vous conter mon histoire. Malheureusement, la vieillesse n'aidant pas, ma mémoire est quelque peu défaillante sur certains points ; notamment mon enfance dont je ne garde presque aucun souvenir à part l'éducation que j'ai reçut de mon père, je ne vais donc pas m'attarder sur ces détails inutiles. Mes années à Poudlard ne sont pas toutes très claires, non plus, dans mon esprit. Je me souviens bien sûr que le choixpeau m'a envoyé chez les Serpentards - Je crois d'ailleurs que ma mère aurait préféré que je sois à Serdaigle - Je me souviens aussi que j'étais plutôt bon élève et que j'avais un certain talent pour le quidditch ; je jouais comme attrapeur pour ma maison. Le reste n'est pas très important, sachez seulement que j'ai eu mes BUSEs et mes ASPICs avec d'excellentes mentions sauf bien sûr en arithmancie - Une matière qui m'a toujours posé problème - C'est donc de mon parcours professionnel dont je vais vous parler, ce sont mes meilleurs souvenirs.

Je n'ai rien à offrir que du sang, du labeur et de la sueur.

Du feu dans les poumons, c'était la meilleure de définir la douleur qu'il ressentait à ce moment précis. Chaque inspiration était devenue un calvaire, une torture subtile contre laquelle on ne pouvait pas lutter sans mourir et tout ça pourquoi : une place dans le corps d'élite le plus prestigieux de Grande Bretagne, les Aurors. Exercice du jour : courir. C'était abrutissant et c'était fait pour, on leur demandait de courir comme des forcenés sur une piste en forme de cercle. C'était tout ce qu'ils avaient à faire, courir et toujours courir comme si leur vie en dépendait, il voyait toujours le même paysage qui défilait comme dans un rêve ; d'ailleurs peut être qu'il était en plein cauchemar, ça expliquerait pourquoi il ne sentait plus ses jambes. C'était ça, il suffisait qu'il cligne des yeux et il se réveillerait dans son lit moelleux au manoir O'Flahertty. Il cligna des yeux une fois, sans succès, il recommença jusqu'à ce que même l'espoir que ce soit juste une illusion crée par son cerveau disparaisse comme ses espoirs d'entendre un jour le sifflet de leur instructeur, sifflet salvateur qui sonnerait la fin de leur labeur. Un seul son, strident et tous les participants s'arrêtèrent de courir comme un seul homme. C'était peut être ça le but : créer une cohésion de groupe entre des individus qui ne venaient pas des même milieux, mais qui vivaient le même enfer sur terre. Jusque là, cela fonctionnait plutôt bien. Leur instructeur approcha, un sourire satisfait et moqueur accroché aux lèvres. Il avait dit lui-même qu'il ferait tout pour se faire détester ; pour l'instant, ça aussi c'était une réussite. La sélection était rude et l'instructeur se devait d'être une peau de vache pour ne sélectionner que les meilleurs. Pour des gens comme Lear, ce n'était pas bien dur : il avait toujours été sportif et plutôt doué en cours ; en plus un ami de son père l'avait recommandé pour ce stage, mais Lear avait mis un point d'honneur à être traité comme tous les autres, il ne voulait pas qu'on puisse dire qu'il avait été privilégié parce que papa avait des relations haut placés. C'était une chance, à lui d'en faire une réussite. Il savait qu'il devait tenir deux ans, pas plus, pas moins.

C'est bizarre, mais aujourd'hui, c'est presque avec tendresse que je repense à l'entraînement et à notre instructeur de l'époque. C'était une vraie peau de vache, mais il était juste et expérimenté. L'un des plus grands Aurors que j'ai jamais rencontré, le meilleur pour ainsi dire, mais qui malheureusement avait été sévèrement blessé lors de la capture d'un mage noir et qui était donc forcé d'arrêter le service actif ; plutôt que de partir à la retraite, il avait préféré préparer la future génération de mage d'élite. Notre entraînement n'a pas tellement varié la première année : sa tâche était de nous faire vivre un enfer, pour nous briser, pour voir qui abandonnerait avant la fin et qui resterait. La deuxième année fut plus enrichissante car nous vîmes de la magie avancé et nos entraînements ne consistait plus en une sorte de torture physique et psychologique. Quelques mois et je sortais de l'école des Aurors, un assez bon élément d'après l'instructeur. La suite le confirmera. Je suis assez fier de pouvoir vous dire que j'ai à mon actif quelques belles prises. Dans le même temps, j'ai repris mes études de droit et une fois ces études terminer, je quittais les Aurors pour m'investir dans la politique.

On ne peut être tué qu'une seule fois au combat, mais plusieurs fois en politique.

Le ministère comporte neuf étages, tous ont leur particularité et leur domaine de compétence clairement défini parfois par la loi, parfois par les projets que le ministre a pour eux. Les neuf étages sont souterrain, les cheminés permettent d'accéder à l'atrium, ensuite le réseau d'ascenseur permet de naviguer sans problème entre les étages. Les escaliers, eux, sont délaissés par les employés depuis longtemps et pourtant Lear est entrain de dévaler l'un deux pour se rendre au magenmagot. Son patron était du genre vieil école et il pensait que c'était très formateur de devoir apporté une pile de dossier au magenmagot sans utiliser ni la magie, ni les ascenseurs. Un dernier virage et un freinage contrôlé juste devant la porte du bureau du président du magenmagot, Lear se recoiffa et reprit son souffle avant de frapper et d'entrer quand il entendit la voix de son supérieur. C'était un vieux bonhomme tout ridé et toujours souriant comme s'il tournait en permanence une pub pour un dentifrice. Sous ses dehors de gentil papy gâteau, c'était un homme strict et sévère qui adorait l'ordre et la sérénité. Il fit signe à Lear d'approcher et celui-ci s'exécuta. C'était toujours un peu stressant pour les stagiaires d'aller voir le grand manitou, mais il essaya de cacher sa nervosité derrière un sourire poli. Il lui tendit la pile de dossier et il s'apprêtait à lui expliquer de quoi il retournait quand le vieux bonhomme se mit à parler.

Président du magenmagot - J'ai lu votre demande de stage et je l'ai approuvé, je sais que vous finissez bientôt et que vous allez sûrement intégrer notre service juridique, mais franchement vous êtes taillé pour une plus grande destinée.

Lear - Je vous avoue que cela me flatte monsieur, mais je considère qu'il faut gravir les échelons pas à pas sans se précipiter sinon c'est la chute assurée.

Président - Hum...Intéressante façon de raisonner. Je vous ai beaucoup observé, je connais votre parcours plutôt grandiose et si jamais vous avez besoin d'un soutien, venez frapper à ma porte.

A la suite de cette rencontre, j'ai reçu les meilleures appréciations de stage qu'il était possible d'avoir et c'est ce qui m'a permis de m'assurer une carrière d'avocat assez aisément. C'est aussi à ce moment que j'ai compris que l'on pouvait manipuler les gens, les forcer à faire des choses qu'il n'aurait peut être pas fait en temps normal et ça sans l'aide d'un sortilège quelconque. Je crois que c'est à ce moment-là aussi que j'ai eu ma révélation pour la politique. J'avais toujours été passionné par ce monde fascinant et cruel. C'est ainsi que je n'eus aucun mal à me faire une place après ma carrière d'avocat ; j'obtins le soutien de mes collègues et de certaines "têtes d'affiche" du magenmagot. En très peu de temps, je devenais directeur d'un département, le département des mystères, dont je ne peux évidemment pas vous parler. Ensuite, l'ambiance de ce département trop secret me pesa et je me dirigeais naturellement vers la coopération magique internationale. Déjà recommandé par le ministre lui-même pour le département des mystères, mon intégration se fit très simplement. Le ministre me présenta ensuite comme son dauphin aux prochaines élections et c'est ainsi que je devins ministre pour mon premier mandat. La décision de me représenter n'était pas vraiment préméditée, en fait je ne savais pas trop. Je préférais me baser sur mes résultats en tant que ministre. Je me suis donc représenté et j'ai une nouvelle fois été élu...

Adenox - Monsieur O'Flahertty, la conférence de presse commence dans cinq minutes, ensuite le ministre bulgare voudrait s'entretenir avec vous et enfin nous venons de recevoir les rapports des Aurors sur la catastrophe en Amérique.

Lear - Vous êtes parfaite miss Hoover, mais il ne manque qu'une seule chose : un thé à la menthe.

Lear sourit, c'était assez rare, comme ses compliments d'ailleurs. Il se leva et ajusta son costume pendant que sa secrétaire se demandait s'il blaguait ou s'il était sérieux. Puis il se dirigea vers la presse qui l'attendait dans une salle prévue à cet effet. La presse, on aurait dit des crocodiles affamés à qui on tendait un morceau de viande pour les calmer, en espérant qu'il ne préfère pas un repas plus copieux : vous ; comme disait Churchill : " Un conciliateur c'est quelqu'un qui nourrit un crocodile en espérant qu'il sera le dernier à être mangé".

Je crois avoir terminé.

Merci beaucoup ^^

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