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 Oh when the saints go marchinin' in (Dean)

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MessageSujet: Oh when the saints go marchinin' in (Dean)   
Oh when the saints go marchinin' in (Dean) EmptyLun 16 Juin - 3:46



Invité
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Bibliothécaire - Et n’oubliez pas de me les rapporter cette fois-ci, miss Carlson..!
Malia - Oui, oui madame, comptez sur moi.

La Poufsouffle s’était démenée pour ouvrir la porte de la bibliothèque qui se referma silencieusement. Les bras occupés par une pile de livres, elle marchait maladroitement à travers le deuxième étage, s’aidant du mieux qu’elle pu de son menton afin de stabiliser les bouquins. Son professeur de potion tâchait sans cesse de lui rappeler ses notes catastrophiques. Malia avait donc prit la résolution d’emprunter une multitude de volumes traitant du sujet afin d’améliorer son rendement scolaire. Ainsi, elle se voyait mal de désobéir une femme aussi sec que le professeur Grey… Comprenez que Malia avait toujours eu une peur bleue pour cette sorcière pincée et froide. En effet, il s’avérait que la Carlson avait eu quelques retards à son compte pour les cours de potions. Voyez qu’elle n’avait jamais vraiment compté dans son estime l’idée de devenir alchimiste ou encore professeur de potion… S’aurait été la galère! Non, Malia ne s’était jamais intéressée aux ingrédients d’un filtre d’amour à la noix qui marchait de toute façon qu’une fois sur deux… Toute à ses pensées, elle ne vit certes pas que quelques élèves de première année couraient en sa direction en faisant bien soin de bousculer tout ce qui se trouvait sur leur passage.
Malia fit donc une incroyable vrille sur sa seule jambe restée au sol avant de s’écrouler, se couvrant inutilement de ses bras afin d’éviter l’avalanche de livres. Elle resta quelques secondes sur le par terre et regarda piteusement le désordre, avec une moue plus triste que jamais.


Malia - Z’auriez pu faire ‘tention… maugréa-t-elle
Serpentard - Un coup de main ?

Malia releva vivement la tête. Un Serpentard la regardait, un large sourire aux lèvres. Était-ce ironique? Oh! Et puis, de toute façons, s’aurait servit à quoi d’empirer son malheur? Il n’y avait strictement personne à cet endroit: les gens avaient autre chose à faire plutôt que de rester cloîtré au même étage que la bibliothèque.
La Poufsouffle baissa la tristement la tête, plus piteuse que jamais. Car, effectivement, elle faisait bel et bien pitié, assise au beau milieu du couloir, entre ses livres de potions amoncelés n’importe comment.


Serpentard - Ça va?

L’autre s’était penché et commençait à cueillir ses livres calmement. Malia releva la tête pour le regarder de plus près. Il était si beau! Et si serviable!! Le cœur de la fille ne pu que commencer à battre la chamade devant tant de galanterie.

Malia - Euh… ouais, c’est rien…

Elle ramassa les quelques livres restants puis se releva calmement, souriant timidement à ce mystérieux Serpentard. Il avait en mains la moitié de sa pile mais ça ne semblait pas l’encombrer tellement il dégageait une force si surprenante. Peu importait la méfiance qu’avait Malia à l’égard de cette maison. Comme obnubilée par le charisme que dégageait le garçon, Malia n’avait plus d’yeux que pour son regard pétillant. Le blason vert et argent avait totalement disparue et semblait dix mille lieux sous terre.
La Poufousouffle serra les quelques livres sur sa poitrine, le flanc collé au mur de pierre. Bien sûr, elle ne pourrait pas fuir si besoin venait mais à quoi bon, ce Serpentard semblait si amical ! Et puis, elle aurait fait mille et une grimaces au Professeur Grey pour se retrouver devant un adolescent si attrayant.


Malia - Merci beaucoup… Je… Malia, Malia Carlson.

Il sourit et, regardant à gauche puis à droite, posa sa main sur le mur de pierre, histoire de créer une intimité entre elle et lui. La petite Poufsouffle rougit en souriant de plus bel. Ça faisait si longtemps qu’on l’avait séduite! Certainement qu’elle avait eu quelques petites relations mais de là à se faire charmer dès la première rencontre...! Évidemment, elle ne s’en formalisait pas. Jamais au grand jamais il ne lui serait venu à l’esprit qu’un Serpentard pareil lui ait voulu du mal et pourtant… Non. Malia était bien loin de cette pensé à présent.

Serpentard - Eh bien Malia, si tu te cherches quelqu’un avec qui réviser pour la potion…

Elle n’entendit pas le reste de la phrase. Son expression changea du ravissement à une inquiétude pure et simple. Car derrière le garçon venait d’apparaître la dernière personne qui aurait dû se trouver à cet endroit précis. Quelqu’un qui aurait dû ne jamais exister seulement pour cet instant. Le Serpentard remarqua son regard effaré, le suivit et fronça des sourcils interrogateurs à l’adresse de Malia qui fixait le sol à présent.

Serpentard - C’est qui? Ton frère?
Malia - Pas… Pas exactement… ; répondit-elle d’une toute petite voix.
 
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Oh when the saints go marchinin' in (Dean) EmptyDim 29 Juin - 0:19



Invité
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    Dure journée que celle d’aujourd’hui, qui venait à peine de commencer. Son réveil n’avait pas daigné sonner -ou sans doute avait-il « omis » de le régler à l’heure-, ainsi Dean était pour une énième fois arrivé en retard au premier cours de la journée, mains dans les poches mais néanmoins bien réveillé, se repassant ses éternels airs de musique dans la tête auxquels il tenait tant. En premier lieu, le Gryffondor avait demandé à ses camarades de dortoir pourquoi ces derniers n’étaient pas venu le réveiller, ce à quoi on lui répondit qu’ils avaient beau tenté de le secouer, rien n’y avait fait. Finalement le Gryffondor haussa les épaules dans un sourire amusé, et s’assit aux côtés de Rose, sans jamais cesser de la regarder d’un air taquin. Rose, qui tout d’abord garda ses yeux bleus fixés sur le professeur, feintant d’ignorer le regard appuyé de Dean et de garder toute sa concentration, finit par esquisser un sourire gêné, baissant les yeux et remettant distraitement une mèche de cheveux blonds derrière son oreille. Elle tourna à son tour ses prunelles sur son meilleur ami avec un léger amusement quelque peu troublé avant d’arquer les sourcils.

    Rose - Quoi ? Demanda-t-elle avec gêne.
    Dean - J’ai rêvé de toi cette nuit. T’es magnifique en maillot de bain.
    Rose - En maillot de bain ?
    Dean - Ouais, on était dans la salle commune, puis d’un coup des pingouins sont arrivés. Et c’est là que j’ai capté qu’on était tous les deux au pôle Nord... Ou plutôt chez moi en Islande, m’enfin c’est la même chose. Là, t’es apparue en maillot de bain, et tu m’as demandé de piquer une tête avec toi. Bon sang, le choc quand même... se refaire un remake du Titanic en rêve, tu trouves pas ça flippant ?

    Rose réprima un rire, goûtant aux âneries matinales de son ami avec soulagement. Cela enlevait beaucoup de l’ennui du cours qui n’en finissait pas. Dean continuait de déblatérer trente six milles choses, dans l’unique but de faire sourire encore et toujours la jeune fille, ses yeux de jais posés avec complicité sur cette dernière, tandis qu’il faisait tourner sa plume entre ses doigts avec nonchalance. Dean était tant et si bien dans sa petite bulle qu’il ne vit pas le professeur arriver -Rose non plus d’ailleurs- le visage sévère et le rictus en coin.

    Professeur - Il me semble que, pour changer, Monsieur Carlson a beaucoup de choses à nous dire. Pourriez-vous répéter à vos petits camarades ce qui vient d’être dit en cours ? Quelles créatures ont participé à l’assaut violent des centaures en l’an 1593 ?

    Dean - Heu les... pingouins ?

    Dean arqua les sourcils et haussa les épaules. Il était tant pris dans ses âneries qu’il avait répondut au tac-o-tac, ne pensant ni aux conséquences, ni aux foudres du professeur qui allaient tomber sur lui. Ses camarades furent pris d’un fou rire, Rose elle-même dû se pincer les lèvres et baisser le regard pour ne pas subir la colère froide de l’enseignant qui retourna vers le tableau noir. Rien que d’imaginer une horde d’animaux polaires foncer dans un tas de centaures aux naseaux frémissants semblait amuser fortement ses camardes mais également mettre le professeur hors de lui. Ce dernier posa ses paumes sur le bureau, son regard posé sur ses notes il ne daigna même pas lever le regard vers Dean qui malgré lui esquissa un sourire amusé, se tournant vers William, Dakota et James dans un œillade et un rictus complice.

    Professeur - Sortez de ma classe Mr Carlson. Et encore soyez donc heureux que je ne vous inflige pas de retenue pour votre manque total de respect.

    Manque de respect ? Ah et bien il avait du louper un coche, car jamais Dean ne faisait dans l’optique d’être irrespectueux envers qui que ce soit… ou alors il ne le faisait pas exprès, étant donné son manque de délicatesse certain. Le Gryffondor se leva alors, adressant un dernier regard presque tendre à Rose et finit par quitter les lieux. Dure journée donc… Pour autant la malchance ne semblait pas s’arrêter ici, car à peine sorti de la classe de la magie, il aperçut un Serpentard dangereusement penché vers… Malia ? Le Gryffondor soupira, il ne se mettait que très rarement en colère mais devait amplement se contrôler pour réprimer sa jalousie quoique peu pesante. Dean avait cette perception des choses qui était formidable : la personne aimée devait être heureuse, point. Cependant il n’appréciait guère le fait qu’on vienne faire du gringue à sa cousine sous ses propres yeux. Côtoyant régulièrement la gente masculine, et faisant lui-même parti des membres de ce groupe privé qui ne parlait que balais, musique et filles, il savait très bien que ces messieurs avaient toujours une idée en tête lorsqu’ils abordaient les demoiselles. Aussi, Dean ne réfléchit pas et se dirigea vers Malia et son chevalier servant, avant de se racler la gorge.

    Serpentard - Eh bien Malia, si tu te cherches quelqu’un avec qui réviser pour la potion…
    Dean - Tu veux dire elle et toi, dans une salle vide et dans la lumière tamisée ? Ca c’est de la révision, dit-il en hochant la tête.
    Serpentard - C’est qui? Ton frère?
    Malia - Pas… Pas exactement…
    Dean - J’suis le gars qui jarte tous les autres gars qui s’approchent trop près de ma cousine. Allez dégage, dit-il en faisant un signe de la main, d’une voix posée comme s’il s’adressait à un gamin qui n’y comprenait rien.

    Le Serpentard fronça les sourcils, tournant alors les talons non sans hésitation et sans adresser un regard explicite à Malia. Dean soupira alors, persuadé lui avoir arraché une épine du pied, il fourra ses mains dans ses poches avant de s’adresser à celle-ci.

    Dean - T’approches pas de lui Malia, ce mec est louche. L’autre jour il a ouvert un bouquin d’arithmancie. Un Serpentard intelligent, ça fait deux mots incompatibles dans une seule phrase... Enfin à quelques exceptions près pas vrai...

    Le jeune homme haussa brièvement les épaules, il ne pouvait que penser à Nouscka, Misha, et bien entendu leur propre cousin Tyler, ancien Serpentard et élève surdoué. Etrangement, et malheureusement pour sa cousine, Dean avait la manie de veiller aux fréquentations de Malia, s’assurant que personne ne veillait à lui faire du mal, alors que lui-même comptait sans doute parmi les Gryffondors les plus entourés de tout Poudlard.
 
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Oh when the saints go marchinin' in (Dean) EmptyMer 2 Juil - 16:55



Invité
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Dean - J’suis le gars qui jarte tous les autres gars qui s’approchent trop près de ma cousine. Allez dégages.

Horreur et damnation... Sans demander son reste, voilà que le beau jeune homme s'était littéralement enfoncé les pattes dans le petit air faussement intraitable de son cousin. Vous parlez d'un privilège! Le lascar s'était rapidement débarrassé des quelques livres de Malia en les lui remettant avec une hâte assez apparente avant de déguerpir comme un lièvre. Cette dernière tâchait de garder un air inoffensif, puisque ce n’était bel et bien pas sa faute, mais son prétendant était dix mille fois plus obnubilé par les yeux inflexibles de Dean. Ce ne serait pas demain la veille qu'elle aurait droit à un petit ami digne de ce nom! Elle allait répliquer face à l'intervention du bien-aimé Carlson lorsqu'il l'avertit, faisant fi du fait qu'elle avait la bouche ouverte, prête à lui balancer une remarque contre son attitude injuste.

Dean - T’approches pas de lui Malia, ce mec est louche. L’autre jour il a ouvert un bouquin d’arithmancie. Un Serpentard intelligent, ça fait deux mots incompatibles dans une seule phrase... Enfin à quelques exceptions près pas vrai...
Malia - Pas vrai? Pas vrai!? Mais quand est-ce que tu vas arrêter de juger les gens comme ça? T'as absolument rien à voir la 'dans! Tu...

Malia ne se retint pas d'émettre un cri de rage en jetant un regard noir à son cousin. S'en était trop! Elle fit brutalement volte-face et commença à rebrousser chemin, outrée et énervée de ces constantes mises en gardes concernant les garçons. Un mélange de colère, d'amertume, de rage et de dégoût flottait sur son visage écarlate. On l'avait ridiculisé devant un Serpentard qui en profiterait certainement pour empêcher ses amis de l'approcher, simplement parce que Monsieur Dean "regardez-moi" Carlson en avait voulu ainsi. À chaque fois, pourtant, c'était le même sordide manège. Devrait-elle se cacher jusqu'au restant de ses jours, attendant bêtement d'être dans la salle commune pour profiter de ces premières expériences qui l'attendaient sagement?

La Poufsouffle perdait énormément de crédibilité. Toute petite, bouillonnant de rage, elle semblait sautiller pour marcher tellement ses bras étaient encombrés, ce pour ne pas faillir à son irritation. Au contraire, la terre entière semblait la torturer. Si bien qu'elle avançait lentement, sans toutefois manquer de cette cadence aux pas lourds.

Quel boulet! Elle était certaine qu'il la dévisageait dans son dos et ça la rendait folle. Pas même un regard en arrière ne fut jeté pour voir dans quelle état se trouvait son cousin. Comme si elle s'en fichait fièrement, contrairement à son véritable intérêt. Elle fronçait donc les sourcils et gardait dignement la tête haute.
Malia s'arrêta soudain, sans trop s’en rendre compte, pour bouillir sur place. Ne retenant que les mots "stupide, égocentrique, ridicule" en tête afin de définir Dean le plus méchamment possible et surtout, Malia tentait de ne pas succomber à l’attachement mal caché de ses manies un peu trop protectrices. Car il est vrai que si la pucelle acceptait plus facilement que personne d’autres les excuses de son cousin (même si ça n’avait jamais vraiment été un défi de taille pour personne), c’était surtout parce qu’elle lui conférait une place bien définie dans son estime. Or, cette fois-ci semblait être celle de trop. Peut-être comme toutes les autres auxquelles elle s’était promise de ne pas fléchir sous le regard inquisiteur de Dean, d’ailleurs.


Malia - S'tu crois que je vais tout te pardonner, ronchonna-t-elle, bien plus pour elle que pour Dean.
 
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Oh when the saints go marchinin' in (Dean) EmptyVen 11 Juil - 14:27



Invité
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    Malia - Pas vrai? Pas vrai!? Mais quand est-ce que tu vas arrêter de juger les gens comme ça? T'as absolument rien à voir la 'dans! Tu...

    Dean - Je juge personne Malia, je t'expose un fait réel. D'un côté t'as le Serpentard dégénéré, genre le GI Joe qui vient de partir. Et de l'autre, il y a toi... Tu trouves pas que c'est un peu beaucoup comme différence ? Ces mecs là flirtent avec les jolies filles pour s'amuser avec, et moi je lui retire le jouet de la main, c'est tout... Ca se casse facilement, et c'est pas remboursable...

    Le jeune homme enfouit ses mains dans les poches. Pour lui, ce qu’il venait de sortir était avant tout une évidence. Bien entendu, il était loin de penser que sa cousine n’était qu’une poupée, Dean exposait ce qui était -selon lui- le point de vue du jeune homme qui venait de partir. C’était beaucoup dire que d’avancer qu’il jugeait les gens selon leur Maison, leurs goûts ou encore leurs styles vestimentaires. Au contraire Dean Carlson, certes pas le plus sexy et demandé des garçons de Poudlard, demeurait tout de même populaire -lorsqu’il ne se faisait pas descendre par les Serpentards- et avait tout autant d’amis chez les verts et argent, les Serdaigles, les Poufsouffles que les Gryffondors. On le disait même assez fou pour s’approcher de Nouscka Vana Syl, fier Serpentard aux apparences très froides, pour autant Dena passait de très bons moments avec lui… Bien sûr cela était avant que Dean n’ait des vues sur sa jumelle, la jolie Misha, à la réputation toute aussi haute en couleurs. Cependant le jeune Carlson ne put qu’arquer les sourcils de surprise lorsqu’il vit le regard noir que sa cousine jeta sur lui. Il eut un léger mouvement de recul, sans jamais quitter la jeune fille des yeux.

    Dean - Arrête avec ce regard tu me fais penser à Tyler et ça me fait froid dans le dos.

    Il eut un léger sourire en coin, mais visiblement cela ne suffisait pas à apaiser la colère de sa cousine. En outre c’était la première fois qu’il la voyait aussi remontée, elle d’habitude si souriante, douce et calme, son rayon de soleil comme il aimait à l’appeler. Aussi, Dean se montrait peut-être trop protecteur, mais il craignait de voir cette flamme passionnée s’éteindre en la jeune fille. Malia sans couleurs, ce n’était plus Malia, et Dean n’aurait pu le supporter. Les Carlson avaient en cela cette faculté à se serrer les coudes, ils demeuraient une famille extrêmement soudée. Il suffisait de voir leurs pères respectifs, trois frères complices et liés, pour comprendre que chez eux la famille était quelque chose de sacré. Pour autant Dean ne comprit pas la réaction de la jeune fille. L’un des points négatifs, lorsqu’on était un mâle Carlson, était le fait que l’on ne faisait jamais dans la délicatesse, sans jamais le vouloir vraiment. Ils manquaient tous plus ou moins de tact, en particulier avec la gente féminine. En réalité Dean avait véritablement des difficultés à comprendre les filles, qu’il trouvait bien trop compliquées et parfois bien trop prise de tête. Il était connu que Dean Carlson avait horreur de se compliquer la vie. Sa cousine tourna alors les talons, bouillonnant d’une rage dont il ne comprenait visiblement pas la raison. Le Gryffondor fronça alors les sourcils, posant son regard de jais à terre, pensif. Qu’est-ce qu’il avait bien pu faire ou dire ? Ou alors était-ce parce qu’il n’avait PAS dit quelque chose… Là était la spécialité de la gente féminine, faire la tête parce qu’on avait omis de dire quelque chose du genre « Tiens tu t’es coupé les cheveux ? » Il était vrai que Malia adorait s’adonner au shopping et autres activités du genre, mais elle était loin d’être superficielle à ce point.

    Dean - Malia, soit une Carlson et viens affronter avec angoisse tes problèmes ! Non sérieusement, attends...

    Le jeune Gryffondor s’avança vers sa cousine qui s’était stoppée sans cesser de lui lancer des regards rageurs. Posté devant sa cousine, il passa avec gêne une main sur sa nuque, ne sachant pas par où commencer. Visiblement, il y avait un vrai problème qui sommeillait en elle depuis longtemps , l’abcès ne demandait qu’à être crevé. En outre Dean du s’avouer que cela ne devait pas être évident pour Malia d’avoir été élevée au milieu de tous ces garçons -des Carlson qui plus est- et que par moments elle devait véritablement se sentir incomprise.

    Dean - C’est parce que je l’ai viré ? Non attends je vois, c’est pas que ça... Je sais pas, mime moi un truc, mets moi sur la bonne voie, donne moi un indice, dis quelque chose mais me fait pas ce regard là. Ecoute, si c’est pour ta nouvelle robe je suis vraiment désolé, j'ai juste...

    Le jeune homme se stoppa sous le regard surpris de Malia, visiblement elle n’était pas encore au courant de l’énorme tâche qu’il avait fait par mégarde sur cette dernière la dernière fois qu’il s’était rendu chez elle, imbibant le vêtement d’alcool renversé par mégarde. Prenant alors le premier produit ménager lui tombant sous la main, de la javel, Dean avait fini par faire une magnifique tâche blanche sur la superbe robe noire de sa cousine.

    Dean - ... Non t’as raison ne parlons pas des choses qui fâchent.
    Malia - S'tu crois que je vais tout te pardonner.
    Dean - Ecoute je suis peut-être pas le meilleur des cousins, mais je sais reconnaître un coureur de jupons quand j’en vois un. Eux et moi, on n’est pas du même monde tu vois, ça tilte forcément dans mon esprit quand j’en croise un. C’est pas pour t’embêter, tu sais.

    Légèrement penaud, il replongea les mains dans les poches avant d’hausser doucement les épaules, son regard de jais demandant pardon à sa cousine, dans une moue attendrissante.

 
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