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 Quand l'Enfer chante *

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MessageSujet: Quand l'Enfer chante *   
Quand l'Enfer chante * EmptyMar 22 Avr - 14:59



Invité
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NC - 17

Quand l'Enfer chante * Hllsng284 Quand l'Enfer chante * Lv99butler_walter_16 Quand l'Enfer chante * Hllsng361
ABADDON HELLSING MARS CROMWELL JUNE CROMWEL


      Berlin (Allemagne).
      23 Juin 2008.


    La chambre d'hotel est bien déserte en ce soir d'été. Le regard du monstre s'endort doucement. Il roule tel une pendule, le mouvement se répétant à l'infini. Il ne semble pas de ce monde. Son habit lui même est étrange, ainsi que sa peau et sa façon de parler. Il ferme finalement les yeux, et la télé s'allume. De derrière le monstre, un autre se lève. Les yeux noirs dans la pénombre de la chambre semble s'écarquiller un peu plus quand les Infos de la nuit font mention d'eux, de leur chambre. Un rapide coup d'oeil à l'horloge et il y lit { 22 : 50 }. Un sourire machiavélique se dessine sur son visage. Il reporte finalement son attension sur le monstre qui ronronne dans son canapé. Un regard de côté et un troisième monstre apparaît, aux formes plus affirmées, à la courbe féminine. Son regard vide de tout expression, elle fixa son Maître. L'odeur du sang déforma son visage en une mimique gourmande.

    Blind - Voulez vous que l'on s'en charge, My Master ?
    Hell - Non, non. J'ai envie de m'amuser, ce soir.
    Blind - Est-ce bien prudent ?

    Le Maître eut un sourire carnassier à la remarque. Bien sûr que ça n'était pas prudent, et alors ? L'Alchimiste se leva, attrapant sur le rebord d'une table ses deux armes favorites. N'ayant pas de baguette, il faudrait qu'il fasse avec. Mise au point du chargement sous l'oeil attentif du Muet, l'Aveugle quant à elle essayait de capter le moindre son venant de dehors. Une main sur son épaule la fit reculée, et les portes s'ouvrirent sur le couloir. La Télé gueulait derrière eux, ses haut parleurs crachaient avec une telle ampleur que tout le monde eut un grincement de dent, puis finalement, le Maître apparut. Tout le monde tourna son regard vers lui, comment attiré par la seule image du spectre en veste rouge. Sur le haut de sa tête, son fidel chapeau noir et ses lunettes servaient de dernière barrière à sa folie.

      J-je viens de recevoir une nouvelle information! Oui! Il semblerait que le Terroriste en question soit en réalité un membre de la puissante organisation terroriste de Bulgarie. Oui. Et il semblerait même que... Qu'il est sortit de sa chambre! Mais. Un zoom. Oui! Mais! Il braque les forces policières! Oui! Il tire! C'est affreux! C'est un massacre!


    La Télé explose sous l'impact d'une balle en son centre. Le Maître braque un à un les personnages. Les têtes explosent, les corps se déchirent, la chair tombe en lambeau sur le sol dans une floppée de sang qui laisse de grandes traces sur le sol. Les forces militaires s'apeurent peu à peu. Le sang se mélange à l'urine et aux selles. L'odeur immonde excite le Maître dont le sourire s'affine de plus en plus, fendant son visage de par en par avec un sentiment pervers et carnassier. Derrière lui, comme deux ombres éternelles, l'Aveugle et le Muet avancent, silencieusement, et regarde avec une certaine incompréhension le spectacle. Bien sûr, ils savent ce qu'il s'y passe, mais pourquoi le Maître s'abaisse t-il aux rangs de simples moldus ? Un mouvement vers la gauche est rapidement remarqué par l'Aveugle, mais le Muet la dépasse en vitesse. Un coup près de carotide, et le corps s'effondre lentement contre le mur, secoué par de violent spasme. La Vampire s'en approche alors, attrapant ce dernier. Sa gueule s'aggrandit, dévoilant une rangée de dent fines et aiguisées qu'elle plante sans ménagement dans le cou de l'être humain. Il se débat un moment sous sa main, comme une anguille qui frétille frénétiquement. Puis les battements prennent fins sous sa peaume. L'homme retombe mollement sur le sol, lourdement aussi, vidé de son flux vital. Elle se relève, les lèvres pourpres et les yeux d'un rouge vif.

    Hell - Prenez les escaliers. Tuez moi ces porcs.

    La colère gronde dans la voix du Maître qui se retourne, voyant alors que les soldats se sont réfuigiés dans l'ascenceur. Il s'y précipite d'un pas lent. Quelques enjambées sufissent. Ses armes entravent les portes qui se réouvrent, par obligation. On le regarde, tétanisés, apeurés. Certains cris, d'autres n'ont pas le temps. Il tire à bout portant dans la masse humaine. Ca craquèle. Pas le temps de sortir son arme que déjà on baigne dans son propre sang. Les corps s'amassent les uns sur les autres, en une danse endiablée. Ils se mélangent pour ne former qu'un diforme tas de chair et de sang, mélangé aux urines et aux selles qui tâchent l'ensemble d'un élégant immondice. Dehors, les explotions massives éclatent aux quatre coins de Berlin. La Guilde est là, qu'il le sache. Les portes se rouvrent, et le visage blanc se dévoile, l'oeil rouge s'affine dans une expression tordue. Il baverait presque s'il ne les haïssait pas. Un cri vient des escaliers un peu plus loin. Le Muet en sort, le sort file vers elle et elle est projetée contre un mur. Un autre mouvement du poignet, accompagné d'un murmur silencieux, et ses tripes sont expulsées hors du corps. Le visage du brun ténébreux se déforme d'un sourire malicieu. Il croise le regard de son Maître, et d'un seul regard, ce dernier comprend que le Muet lui fait honneur. Quelques secondes plus tard, c'est l'Aveugle qui sort de la porte, appelée par les sons et les vibrations. Elle suit finalement les pas de son frère sur le sol pour se diriger, celui-ci suit le Maître qui avance.

    Hell - Attendez moi ici. Ne bougez pas.
    Blind - Yes Sir.

    Ils ne bougent plus et le Maître s'avance dans les escaliers. Dehors, les Corps empalés par les soins d'un autre membre de la Guilde appelle à l'indifférence. Il remarque la chose, et son sourire s'affine. Ils sont tous deux ici. Il reporte son attention sur l'homme qui s'avance. Il fait la révérence, pas le Maître. Il ne l'a jamais faite à personne, alors sûrement pas à lui. Un sourire curieux se dessine sur son visage blafard. Que lui veut il ?

    Man - Monsieur Van Hellsing. Il soulève alors son chapeau. Je me présente, Evan Goldsmith. Je suis ici pour...
    Hell - Je sais, misérable bâtard.
    Man - ... Rendre service au monde entier!

    Une carte vole, ensorcelée. L'Alchimiste se décale à temps, de quoi l'éviter. L'explosition de fumé le dissimule. Un sourire se forme sur ses lèvres. Le policier croit déjà avoir réussis l'oeuvre qu'il pensait accomplir. Il s'aplaudit lui même, béa et plein de gratitude envers lui même. Un héro est né ? Un héro va mourir, siffle le Van Hellsing.

    Man - Devrais-je être étonné de si peu de résistance ? Nooon!
    Hell - Tu as une grande gueule.

    Il sursaute alors, remarquant derrière lui l'Alchimiste, dont le visage se déforme. Ses pupilles se rétractent, et le rouge devient presque orange. Il se décale alors, passant à côté du Maître. Pour émerveiller la foule, ou se donner du courage, il illutionne le mur et monte ainsi à la verticale. Agacé, l'Alchimiste transplane en haut, arrivant un peu avant lui. Ses cheveux prennent une forme étrange, comme s'ils se transformaient en chauve souris. Illution, illution. Il cherche à lui faire peur, pour prendre son pied en somme. Et ça marche. Le sang sur le sol aussi est une illution, mais le sorcier de pacotille ne s'en doute pas. Il prend peur. Evan se retourne pour fuir, mais trop tard. Abaddon lui saisit le bras et d'un coup de pied que trop bien placé lui casse la jambe. Il hurle, s'écroulant sur le sol. Il élève le bras, et le rabat rapidement. Sa main attrape violement sa pomme d'adam et la lui arrache de toutes ses forces. Le militaire retombe sur le sol, pris de spasme. Sa gorge se remplie de sang, et il s'étouffe avec. Au dessus de lui, comme las, s'élève le Mâitre. Il tourne les yeux et remarquent alors la présence du Muet et de l'Aveugle, avec d'autres personnes en plus. Un sourire triste se forme sur son visage quand il regarde alors la Lune rouge s'élevait dans le sein du ciel.

    Hell - Après toutes ses années, il va falloir reprendre les armes contre eux, n'est-ce pas ? Tout n'est pas perdu...

    Il sourit. Un sourire de dément.
 
 

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