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    HAINE PAINE & WOLFGANG ORLOV & DIANA KREGNER



      25 Octobre.

      ECRIVONS SANS GRACE,
      MAIS AVEC NOTRE SANG .


    4H00. La minuterie rouge qui apparaît sur son réveil lui donne un haut le coeur. Il n'y arrivera pas aujourd'hui. Il ferme les yeux, découragé. C'est l'heure qui tourne, mais lui, il reste le même. A quoi bon essayer quand tout est fini ? Tout est a recommencé. Il déchire la feuille sous ses yeux, excédé. Babiole futile et sans interêt. Il aurait envie de les casser, mais ça ne l'aurait pas amuser. De toute manière, il n'a pas envie de rire. Il repense, constate avec le peu de lucidité et de calme qu'il a son état. Un pauvre jeans lui recouvre le bas du corps, et rien. Torse nu, dans cet appartement misérable alors qu'il a une fortune sur son compte. Le luxe a un goût misérable dans la bouche. Il se laisse tomber sur le sol et souffle. Il est fatigué, mais il n'a pas envie de dormir. Il a froid, mais pas envie de se couvrir. Tant d'idées contradictoires et dérisoires. Elles viennent et partent, vagabondes, furies étincelantes. Et lui ? Il attends calmement, assis sur le sol, que la minuterie rouge avance, accelère. Qu'elle fasse quelque chose. 4H01. Enfin! Et maintenant ? Il va attendre qu'elle passe à 4H02 ? Il soupire, découragé. Pas la peine d'attendre, ce soir c'est foutu. Doucemen til se relève et attrape le premier T-shirt qui traîne. C'est une de ses choses larges et sans forme, même pas belle dans le fond, qui lui arrive aux cuisses. De toute façon, il n'est pas spécialement beau. Il a juste de l'argent. Preuve de misère d'âme. Il hausse les épaules en attrapant son carnet de note et y bloque un stylo moldu, à encre noir, et un autre, identique, mais à encre rouge. Il recule et attrape au même moment les clefs du studio où il se trouve, pour finalement referme derrière lui la porte du petit appartement miteux et humide. 4H05. Heure du crime ? Du meurtre ? Il sent une odeur étrange. Il s'arrête et relève lentement le visage. Malheur. Il reste cependant d'un calme de glace et son regard se porte lentement sur l'homme en face de lui, qui a d'ailleurs l'air de mauvaise humeur. Il esquise soudain un sourire presque moqueur.

    « Toi. »
    « En voilà une mauvaise surprise. »
    « C'est donc toi la prétendue arme de mon Père ? »
    « L'esprit de Saint Fenrir est impénétrable. »
    « Te fous pas trop de ma gueule, Paine, car sinon... »
    « Car sinon quoi ? Tu vas me faire un trou au cul ? J'en ai déjà un. »

    Le point s'abattit, violent et rapide, mais il hâppa l'air. Haine avait eu tout le temps d'esquiver. Il regarda Wolfgang, excédé, les yeux rougis par la haine. Le jeune écrivain rangea ses mains dans ses poches et le regarda, l'air tout à fait détendu et indifférent, comme si rien ne venait de se passer. Puis son sourire s'élargit, plus large, plus fin, mais surtout bien plus moqueur. Haine aimait jouer, d'autant plus que Wolfgang n'était pas en état de lutter face à lui, pas à la veille d'une pleine lune.

    « Que de violences, mon cher frère. »
    « Qu'est-ce que tu prépares ? »
    « Des bouquins, comme d'habitude. » Il haussa les épaules, niais.
    « Je sais que tu prépares un truc avec mon père. »

    Wolfgang était étrangement calme. Haine le regarda, son nez se plissa en même temps que son regard vairons se fit perçant. Non, décidément, il n'était pas à niveau pour lutter contre le Orlov. Pas pour l'instant, tout du moins. Il ramassa le stylo qui venait alors de glisser et se releva, lentement. Il glissa les clefs de son studio dans la poche de son jeans et haussa les épaules, nonchalant.

    « Je sais rien, Wolfy'. Alors calme. »
    « Quand tu vois mon père, tu lui diras... »
    « Pourquoi t'irais pas le lui dire toi même ? »
    « Je t'en pose des questions ? »
    « Pas spécialement. »
    « Tu lui diras que pour Halloween, il aura une surprise. »
    « Je ferais passer le mot... »

    Wolfgang regarda d'un oeil méprisant l'écrivain passait devant lui, indifférent à sa présence. L'odeur qu'éméttait le jeune écrivain était pour le moins troublante pour le loup. Elle était un mélange de haine et de tristesse. Pas chose habituelle pour un être humain, mais durant toutes ses années où Haine avait grandit au Manoir Orlov, elle n'avait pas changé. Elle s'était renforcé une fois, mais depuis, elle n'avait pas réellement changé. Pas une seule fois. Elle était toujours là, étrange et persistante. Wolfgang secoua la tête et disparu dans un crac sonore. A ce moment là, la silhouette trop grande et trop maigre pour être belle s'arrêta et sortit calmement de sa poche une téléphone moldue qu'il porta à son oreille.

    « Solvet Heinkel. »
    « Les soupçons sont affirmés. On doit s'attendre à une prise pour Poudlard, à Halloween. »
    « Il est venu te voir ? »
    « Il vient tout juste de partir. »
    « Mh... Da. Passe demain soir au Manoir. Vers 23H. »
    « D'accord. Bonne Lune, mon Père. »
    « Bogemoy. » La voix riait un peu au téléphone.
    « Da... »

    Le bip fut sa seule réponse. Haine rangea presque aussitôt le téléphone dans sa poche et soupira. 4H23. Décidément, cette horloge n'avancerait jamais. Il s'avança dehors. Il pleuvait des cordes. Londres et son temps pourri. Ca ne changerait jamais. Il cacha sous sa veste son carnet et ses stylos puis s'élança dans la rue, agitant un bras quand le premier taxi passa. Il s'y engouffra, la mine creusée et obscurcie. Quelques cernes venaient accoître ses deux pupilles de couleur différentes. Etrangement différentes. La voiture avança d'elle même. Un taxi ? Non, quand Haine parlait d'un taxi, c'était le chauffeur qui l'ammenait partout. Le ronronnement de la mécanique le fit sourire. Une Orlov & Völk, ça n'est pas de la camelotte en matière d'accélération. Le petit vombrissement s'arrêta quelques minutes plus tard, quand la voiture se stoppa.

    « Bonne journée Monsieur Paine. »
    « Merci. A toi aussi, Gustav. »

    La réponse fut courte et brève, lancée comme ça, comme un rien. Pas très poliment, mais Gustav y était habitué. Haine, c'était ça. Un homme froid et sévère, mais qui ne voulait pas réellement du mal. Il était juste comme ça. Dans la ruelle, la pluie tombait toujours. Il se cache sous un porche le temps d'allumer une cigarette, et s'engouffra dans une autre qui donnait alors au Chemin de Traverse. Ici aussi la pluie tombait, mais ça ne gênait pas réellement Haine. Pas plus qu'autre chose. Il se dirigea d'un pas assez hâtif vers la première taverne. Le Chaudron Baveur fut son choix. Il poussa la porte, et les regards se tournèrent vers lui, en plus des chuchotements agressifs sur sa personne. Il haussa les épaules, une fois de plus indifférent, et s'avança vers une table un peu plus reculée. Le bar était presque vide. On reconnaissait cependant très bien la tête brune à l'entrée, celle de Diana Kregner, une mangemorte allemande. Une sale race à première vue. Une fouineuse avec son teint clair et ses yeux bleux. Un ange démoniaque. Haine n'en prit cependant pas compte et jeta sur la table son carnet au même temps qu'il se posait sur la banquette. Il soupira, finalement au calme. La serveuse le regarda avec des yeux ronds. Il la regarda à son tour, plus distant, plus froid.

    « Un café avec deux sucres. Ca sera tout. Merci. »
    « J'vooous amène ça, M'sieur Paine. »

    La voix était difficilement agréable, mais Haine ne le retint pas. Il prit le premier stylo qui passait, le rouge, et le fit basculer entre ses doigts. La pointe toucha après quelques secondes la feuille de papier. Au même moment, Diana se plantait devant lui, debout, l'air sévère et dédaigneux. Il la regardait, bailla et retourna à l'écriture de son titre. Violente et excédée, elle lui afflugea une giffle sonore qui, cependant, ne fit presque rien au jeune écrivain. Le barman ne disait plus rien, et le silence presque totale du chaudron baveur fut remplacé par un silence de mort.

    « Et bien. Ce que tu peux être violente, ma chère Diana. »
    « Je croyais que les chiens de ton espèce se terraient, Haine. »
    « Je croyais que les chiens de ton espèce crevaient facilement. »

    Une deuxième gifle fut stoppée et Haine se leva. Il était plus grande que Diana. Bien plus grand. Elle dégagea son poignet de la main de Haine et pesta, à seulement un mètre de lui. Elle massa sa main, endolorie et rougie par l'écrivain qui ne bougea pas, l'air froid et accusateur. Son oeil droit, d'un bleu opaque et profond cerclé d'un halo violet, semblait dégagea de la fureur. Son oeil gauche, d'un émeraude vif tâché de noirs, semblait vouloir prendre le plus de distance possible avec cette colère qui commencer à bouillir en lui.

    « Tu vas me le payé! »
    « Je frappe les filles, Diana. »
    « Q-quoi ? »
    « Ca ne me dérange pas d'abîmer ta sale petite face. »
    « Et alors ? »
    « Tu t'approches, et même ta mère pourra plus te reconnaître. »

    Le froid était jeté. Elle se jeta sur lui et il n'eut pas la pousser pour qu'elle tombe à la renverse. Il resta de marbre, toujours debout, le regard cependant bien plus méprisant qu'avant. 4H33.
 
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Tanys A. Tishler


Un mot pour un cri,
Un cri pour les faire tomber tous.


    Un soupir léger s’échappa des lèvres de la jeune femme, coude apposé nonchalamment sur la table, supportant son menton posé lourdement sur sa paume. Ses yeux bleus restèrent fixés sur la pendule accrochée sur un pan du mur, surplombant l’encadrure de porte tandis que sa plume grise tournait entre ses doigts, au rythme des tics-tacs incessants. Son regard se posa de nouveau sur sa feuille de papier griffonnée de mots et d’autres, d’annotations, de quelques dessins abstraits en coin, et de nombreux points d’interrogation. « La souffrance n’est rien comparée à l’agonie. Mais les mois passaient, lentement, et sa peine se décuplait. Elle ressentait cette atroce douleur… » Tanys fronça les sourcils et soupira d’agacement, rayant avec âpreté la phrase qu’elle venait de mettre sur le papier. Aussitôt, la jeune femme jeta sa plume sur le bureau, qui roula avec force jusqu’à terre. Elle enfouit sa tête blonde entre ses mains, venant se crisper avec fureur sur ses longs cheveux. D’habitude si calme et posée, elle rageait cette nuit là de ne pouvoir parvenir à faire exploser sa colère par les mots qui ne venaient pas. Dans le silence de la nuit brisé parfois par des crissements de pneus de jeunes chauffards abrutis par l’alcool, la sonnerie d’un téléphone s’éleva alors. Pestant un juron, Tanys se leva et se dirigea vers la table basse , attrapant ce dernier d’un geste vif avant de se laisser tomber dans le canapé, exténuée.

    Tanys : « Oui? » dit-elle d’une voix froide et agressive.
    Milo : « Hé, je te réveille pas ? »
    Tanys : « A quatre heures du mat’ ? Nan, ça risque pas Jefferson » sa voix claqua avec froideur et ironie, mais son interlocuteur au bout du fil n’en tint pas compte, et garda ce ton perpétuellement enjoué.
    Milo : « Ecoute, faut que tu passes chez moi, j’ai un énorme contrat sous le nez ! »
    Tanys : « Quoi, maintenant ? »
    Milo « Le temps c’est de l’argent ! »
    Tanys : « J’en ai rien à faire de ton fric, j’passerai demain. »
    Milo : « Bouge toi chérie ! Tu vas halluciner quand tu vas voi... »

    De nouveau, on n’entendit plus que les moteurs furieux des voitures passant en bas de sa fenêtre. La jeune femme avait raccroché au nez de son attaché de presse avant de balancer le téléphone sur la table dans un soupir. Tanys leva les yeux au ciel, exaspérée. Que n’avait-il pas compris, dans le mot « demain » ? Après de longues secondes à écouter les déprimants tics-tacs de la trotteuse de son horloge, la jeune femme se saisit de nouveau de son téléphone, pensive. Ses doigts effleurèrent les touches de ce dernier, parcourant avec hésitation son répertoire. L’écran resta fixé sur le nom de Tyler Carlson, prête à l’appeler, mais Tanys se ravisa finalement, et sur un coup de tête se leva du canapé avant de s’emparer d’une cape, d’enfouir son téléphone dans une poche de son jean, et de sortir en trombe non sans claquer la porte derrière elle. Elle avait besoin de prendre l’air, de calmer ce cœur qui battait trop vite. De colère, d’appréhension, de doutes… Trop de sentiments lourds et pesants qu’elle ne parvenait pas à exorciser, ne trouvant pas les mots cette nuit là. Ses pas résonnaient dans la ruelle déserte, éclairée de quelques lampadaires dont certains avaient fait leur temps. Les yeux baissés au sol, les mains enfouies dans ses poches pour éviter les morsures du froid, elle savait pertinemment où elle se rendait. Peut-être était-il là bas, après tout. L’air frais lui faisait du bien, Tanys retrouvait son calme et ses esprits, et déjà se dessinaient en tête quelques idées pour l’esquisse de son nouveau roman. Elle se sentait déjà mieux, vivifiée, mais il persistait encore sur son visage angélique ce voile de froideur mélancolique qui ne la quittait que rarement. Le vibreur de son téléphone la tira de ses pensées, tout en continuant son chemin, la jeune femme l’ôta de sa poche et décrocha d’une voix toujours aussi plate, sachant très bien qui se tenait au bout du fil.

    Tanys : « Si je te dis que t’es un attardé de première qui comprend à peine la différence entre ’maintenant’ et ’demain’, tu crois que je suis dans le juste ou que c’est un euphémisme, Jefferson ? »
    Milo : « Tanys déconne pas ! Tu viens, tu signes, je faxe et demain l’éditeur le reçoit nickel. »

    La jeune femme soupira, s’avançant vers l’entrée du Chaudron Baveur elle ouvrit alors la porte, tandis que Milo continuait de déblatérer avec vivacité sur l’importance du contrat de la jeune écrivaine.

    Milo : « Tu te rends pas compte ? Si tu signes pas, ils vont le filer ça à ... je sais pas moi, disons... »
    Tanys : « Haine Paine. »
    Milo : « Exactement ! Alors tu... »

    De nouveau, la jeune femme lui raccrocha au nez, son regard bleu fixé sur l’homme qui, debout, toisait d’un air dédaigneux une jeune femme qui venait de tomber au sol sous ses yeux. Tanys avait évoqué le nom de l’écrivain lorsque son regard s’était posé sur ce dernier, n’écoutant pas son attaché de presse qui comme à son habitude faisait fièrement son monologue sans même s’en rendre compte. La jeune femme rangea son téléphone dans sa poche, arquant les sourcils elle posa une nouvelle fois son regard sur Diana, une acolyte mangemort. Sachant pertinemment que la fierté était de mise chez les mages noirs, Tanys ne lui proposa pas son aide afin de l’aider à se relever, mais jaugea l’écrivain d’une œillade presque dégoûtée.

    Tanys : « Quelle surprise, Mr Paine en plein acte de galanterie. »

    L’on pouvait affirmer qu’elle n’avait sans doute pas son mot à dire, qu’elle pouvait se mêler de ce qui la regardait, bref l’on pouvait lui sortir toutes les excuses plates et inutiles. Cependant elle ne pouvait rester là à fixer la scène comme un vulgaire badaud choqué. Il lui avait fallu qu’elle sorte exactement ce qu’elle pensait. Haine Paine était certes un écrivain très célèbre dans le milieu, renommé pour ses nombreuses œuvres littéraires comme pour sa vulgarité et son asociabilité extrême. La jeune femme eut une œillade pour la serveuse, qui aussitôt se racla la gorge et commença à frotter le comptoir déjà luisant. Les conversations reprirent, les tintements de verres se firent de nouveau entendre. Quoiqu’à cette heure-ci la clientèle n’était pas fortement présente.
 
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    HAINE PAINE & DIANA KREGNER



      25 Octobre.

      Y A PAS A CHIER,
      TU M'EMMERDES.


    « Tu t'approches, et même ta mère pourra plus te reconnaître. »
    Tanys : « Haine Paine. »

    La porte s'ouvre, Haine arque les sourcils en entendant son nom. Il relève doucement la tête. Ben tient! Manquer plus qu'elle. Il plissa le nez. Voilà, maintenant, il était de mauvaise humeur. Ne pas avoir dormi de la nuit, et de surplus, leurs deux seules présences nuisait à son système neurologique. Ca veut rien dire? C'est normal. Il est fatigué. Il ne regarda pas Diana se relevait doucement, lentement, comme un serpent qu'elle était en somme. Il n'avait pas fait attention à grand chose depuis que l'écrivain était arrivé. Il serra les dents. Les plus mauvaises situations, c'était lui qui les avait. Forcément. Il fourra ses mains dans ses poches, en croisant le regard froid de la mangemorte. Deux blonds, fines et frêles, mais avec baguette. Ca, c'était pas drôle pour un sorcier comme lui qui avait rennoncé à tout ça. Il la fixa, guettant le moindre mouvement. Avec les mangemorts, on était jamais assez prudent, non? Surtout quand on s'appelle Haine Paine.

    Tanys : « Quelle surprise, Mr Paine en plein acte de galanterie. »
    « Un problème, la blonde? »

    Il haussa les épaules. Il connaissait pas la galanterie, la gentilesse, les pleurs, l'amour et l'amitié. Lui, c'était tout autre chose. Il l'avisa une dernière fois, regardant du coin de l'oeil Diana Kregner. Cette salope se tappait bien Wolfgang, et elle avait encore l'audace de venir jusqu'à Paine. Bien étrange personne. Il regarda Tanys et eut un sourire moqueur, avant de l'ignorer totalement. Après tout, elle ne faisait même pas partit de sa toile de fond, à lui. Celle qu'il s'était cré. Il sortit de sa poche un paquet de cigarette pour en sortir une. Qu'elle en veuille une, ça, il s'en foutait bien. Il rangea le paquet dans sa poche avant d'allumer cette dernière. Là, cependant, il se rendait bien compte qu'il était dans une situation assez dangereuse pour ses fesses. Lui, il n'avait plus de baguette depuis qu'il avait dix huit ans. Cause? Aaah. Si seulement vous saviez. Mais elles, elles avaient chacune une baguette, et elles étaient toutes deux mangemortes. Pour une fois, Wolfy marque un point important. Après... Après quoi? Haine Paine avoir peur d'elles? Non, mais déscendait de votre petite planète rose : Haine n'a peur de rien. Il retira la cigarette de sa bouche. Les deux blondes ne bougeaient toujours pas. Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais finalement, il se plia en deux, toussant fortement. La main devant sa bouche, il y eut quelques secondes comme ça, où l'on crû qu'il allait se décrochait les poumons. Il se releva lentement, la main pleine de sang. Il la regarda et secoua la tête. C'était bien sa journée, tient.

    « Manquait plus que ça, tiens. Connerie... »

    Son regard se reporta sur Diana. Cette dernière ne semblait plus d'assaut pour l'étrangler -enfin un truc de régler, non? Il essuya le sang presque noir, non, noir en réalité, sur son jeans. Après tout, c'était pas la première fois que ça arrivait. Tout le monde le regardait, comme sortit d'un film étrange. Et en plus il attirait l'attention. Bravo.

    « Tu me payes un verre? »

    Manque de galanterie. Haine Paine était tout le contraire de l'homme parfait, gentleman et terriblement beau. Il était amaigri, grand, malade. Cancer du poumon. Ca se dégradait, mais il avait pas arrêté. Manquerait plus qu'on lui enlève sa cigarette. Amputation des doigts, aussi. Gangrène! Et puis quoi encore! Il regarda Thanys, attendant une réponse. Oui ou non, il prendrait quand même un verre. Il était pas en état de se battre, after all.


    Ps : rapide et nul, désolée u__u

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