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 Miss Bennet

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MessageSujet: Miss Bennet   
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    }} Identité Générale >

    # Nom, Prénom :
    Mon nom de famille est Bennet, un nom tout ce qu'il y a de plus normal dans le monde anglophone. Il a une certaine répercutions chez les sorciers, puisqu'il vient d'une famille de Sang-pur.
    Quant à mes prénoms, on va dire que mes parents ont fait dans l'original. Tout d'abord, comme de tradition dans la famille, il commence par un A. Awelyn [à prononcer A-oué-line]. Voila comment on m'appelle. J'ai pour second prénom Aleyane, qui est celui de ma grand-mère paternelle et enfin Arwen, celui de maman.
    # Date de Naissance, Âge :
    J'ai 16 ans, et je suis une jeune fille née pendant la saison du soleil. J'ai vu le jour le 21 Août 1994 dans un hôpital moldu. Je sais, pour une sorcière, c'est un peu étrange, mais l'explication viendra en temps et en heure.
    # Année à Poudlard :
    6ème année
    # Baguette Magique :
    Lorsque j'ai acheté ma baguette, quand j'avais onze ans, j'ai appris que selon le mois de notre naissance, le bois avait ou pouvait avoir une nature particulière. La mienne est en bois de sorbier, elle est de taille moyenne, 27, 3 centimètres et elle contient une ventricule de Dragon. On m'a dit qu'elle était souple et Rapide, et que dans les Enchantements, elle ferait un malheur.

    }} What else ? >

    # Actrice, Acteur :
    Taylor Momsen
    # Code du Règlement :
    Spoiler:
    # Pseudo IRL :
    Heu ... c'est quoi? *BOULET*
    # Comment voyez vous le forum ? La fiche de Présentation ?
    Magnifique, j'en suis tombée sous le charme. Pour la fiche, je suis devenue accro aux fiches RP, j'étais donc contente d'en trouver une ici.
    # Un Commentaire ?
    Non, aucun Very Happy


}} Rôle Play Biographique >
100% DONE


Dernière édition par Awelyn Bennet le Sam 31 Mai - 0:00, édité 5 fois
 
MessageSujet: Re: Miss Bennet   
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    Chapitre 1 : Le coeur à ses raisons que la raison ne connaît pas.


    Je me présente. Awelyn Aleyane Arwen Bennet. Avec des noms comme ça, vous avez le droit de vous demander d'où je viens, je ne vous en voudrai pas. En effet, je suis ... spéciale. Pour commencer, je suis une sorcière. Rien d'exceptionnel quand on connaît mon monde, mais je suis certaine que si les petits jeunes avec qui j'étais à l'école le savait, et bien je n'aurai pas eu autant d'amis.
    Mon père, Alan Bennet, est un sorcier qu'on dit de sang pur. Il était à Serpentard, comme le reste de la famille d'ailleurs, sauf une personne : ma mère. Arwen Jennan-Bennet, ancienne Gryffondor, née de parents moldus. Aussi curieux que cela puisse paraître, mes parents sont tombés amoureux, alors que tout les opposaient. Mais ma voix ne suffirait pas à éprouver les sentiments qu'ils avaient l'un pour l'autre. C'est en rêve, que j'ai vu leur rencontre et la suite, jusqu'à mon arrivée. Je laisse la place aux songes de l'enfant que j'étais à l'époque.


    "Cannot touch, Cannot hold, Cannot be together
    Cannot love, Cannot kiss, Cannot love eachother"


    Elle était Gryffondor, lui était Serpentard. Elle était "Sang-de-Bourbe", lui d'une lignée digne de descendre du mage noir. Tout semblait les opposer, et pourtant. Elle seule avait pu le comprendre, elle seule avait su l'écouter. Ils avaient 17 ans, et le monde semblait s'arrêter, pour eux. Juste pour eux. Ils le savaient, que ça allait être dur. Ils savaient qu'une fois sortis de l'enceinte protectrice du château, ils seraient seuls.
    Elle a perdu ses parents, jeune. Un peu trop sans doute. Sa tutrice n'a jamais accepté sa différence. Heureusement, cette année, tout est terminé, elle partira.
    Il n'accepte plus les idéaux de sa famille. Il sera rejeté, il le sait. Maintenant, le monde lui appartient. Il veut vivre, au vrai sens du terme. Finit les ordres de son père, plus jamais de mariage arrangé, car c'est elle qu'il veut épouser.
    La fin de l'année arrive, trop vite à leur goût. Leurs amis n'accepte pas leur relation. Une Lionne et un Serpent, depuis quand est-ce possible? Ils ne sont plus que deux, deux à se partager leurs craintes, leurs envies, ils ne sont que deux à avoir compris ceci : le coeur à ses raisons que la raison ne connaît pas.
    Ils ont attendu, quelques temps, avant de se jurer un amour éternel, que même les autres ne pourraient pas supprimer. En petit comité, un jour de pluie, ils se sont dit oui, a tout jamais. Rien ne pouvait plus les séparer. Ils vivraient un amour sans fin.

    Belle histoire n'est ce pas? Quand j'étais enfant, je rêvais que maman me la murmurait au creux de l'oreille pour m'endormir. Mes amies avaient toutes droit à cette histoire, celle de la rencontre de leurs parents. Pas moi. Moi j'étais maudite. Pourquoi? Je vous laisse découvrir ceci, dans un autre de mes songes :


    "How does one walks away
    From all of the memories
    How do I not miss you when you are gone"



    Ce fut si long. Une attente interminable. Ils ne savaient plus quoi faire. Mariés depuis près de 15 ans, ils vivaient, toujours à l'écart, à l'écart de tout, sauf de leur amour. Il ne manquait qu'une chose à leur bonheur : une partie d'elle et une partie de lui. Quelque chose de fragile mais qui les unirait à tout jamais. Un enfant. Un jour finalement, elle eut la confirmation de son bonheur. Une vie grandissait en elle. Une vie bien réelle. Ils étaient si heureux. Si le mariage avait tout juste été presque accepté par les membres de leur famille restant, cette annonce ne fit que les éloigner à tout jamais. Mais après tout ils s'en moquaient. Ils étaient ensemble, heureux, et bientôt trois. Que demander de plus?
    Au fil des mois, son ventre s'arrondissait. La vie en elle grandissait. Tous les deux avaient abandonné la magie, ils ne voulaient pas que leur enfant connaisse ses origines, il était temps de passer à autre chose. "Pourvu qu'il n'aille pas à Poudlard" disait l'un, "Pourvu que ce soit une fille, que mon nom meurt avec moi" ne cessait de répéter l'autre. La magie n'était pas qu'une source de bien être. Eux le savaient, et ils ne souhaitaient pas que leur enfant subisse les mêmes tords.
    Vint enfin le jour qu'il bénirait, et maudirait en même temps. On lui donne une vie, on lui en prend une. La chaleur de l'été était étouffante, elle ne cessait de se plaindre d'être mal installée, d'avoir chaud, mal au ventre. Quand enfin l'heure H. arriva. Elle hurla le prénom de son mari, s'accrochant à son ventre, comme si sa propre vie en dépendait. Et elle en dépendait d'ailleurs, plus qu'elle ne le pensait. La magie ne faisant plus partie de leur vie, c'est vers le plus proche hôpital moldu de Londres qu'ils se dirigèrent. Si il passa le début de l'accouchement de sa femme avec elle, on lui demanda de partir, d'une voix qui lui avait déplu. Une voix qui ne relatait rien de très bon. Contraint de sortir, il le fit, lançant un dernier regard à sa femme.
    Son attente dura tout le long de la nuit, il n'avait vu personne, pas une infirmière sortir pour le rassurer, ni même un médecin pour lui expliquer ce qu'il se passait. Il sentait pourtant au fond de lui quelque chose qui n'allait pas. Une femme enfin, passa les lourdes portes, un linge rose dans ses bras. Une fille, s'était t-il dit en la voyant, une petite fille. Il prit son enfant, sa chair dans ses bras, ému. Un médecin, qu'il n'avait pas vu se racla la gorge.

    MMEDECIN - Vous êtes Monsieur Bennet je présume?

    Le ton employait ne lui plaisait guère. Son malaise, éprouvé il y a quelques minutes revint brusquement. Il approuva d'un signe de tête.

    MEDECIN - Je suis désolé de vous apprendre ça à un moment qui devrait être le plus beau de votre vie, mais vous ne rentrerez qu'a deux chez vous. Bonsoir monsieur Bennet.

    De toute évidence, jamais ce médecin moldu n'avait annoncé la mort d'une âme à son compagnon. Il dut s'asseoir, se retenant de hurler, de prendre sa baguette et de lancer un sort qu'il regretterait pas la suite. Les larmes ne voulaient pas sortir, elles ne voulaient pas, pour cette petite chose fragile qu'il tenait dans ses bras, sa fille qui le regardait les yeux grand ouverts, silencieuse.

    INFIRMIERE - Je suis navrée monsieur, intervint l'infirmière qu'il avait oublié d'une voix compatissante, plus en tout cas que celle du médecin parti.

    Elle s'installa près de lui, quelques instants, avant de reprendre.

    INFIRMIERE - Je dois vous la reprendre, pour quelques examens de routine ... et vu les circonstances, peut-être voudriez vous venir avec moi. Elle a besoin de vous.

    Sans dire un mot il approuva. Il ne la lui donna pas, il la garda près de lui, près de son coeur.

    INFIRMIERE - Quel nom allez vous lui donner?

    Un dossier à la main, elle tentait de remplir les papiers pour le bien-être de sa fille. A cette question, des larmes lui piquèrent de nouveau les yeux. Aurane, c'était ce qu'ils avaient voulu au départ, après qu'il ait longuement insisté pour qu'elle choisisse ce prénom. Maintenant, il n'en voulait plus, et il ne voulait pas non plus l'appeler comme sa femme. Il prendrait le nom qu'elle avait désiré, celui qu'elle avait abandonné pour le combler.

    ALAN BENNET - Elle s'appelle Awelyn, avait-il répondu d'une voix empreinte de tristesse. Awelyn, répéta t'il plus pour lui même que pour l'infirmière.

    Je suis née sous une mauvaise étoile. Je l'ai toujours su. J'espère seulement au plus profond de moi que la bonne arrivera un jour. Mais j'ai du attendre pour cela. Pas si longtemps que cela dans une vie, mais trop longtemps dans celle d'une enfant.


Dernière édition par Awelyn Bennet le Sam 31 Mai - 0:04, édité 1 fois
 
MessageSujet: Re: Miss Bennet   
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    Chapitre 2 : Des Histoires ....


    6 ans, c'est long dans la vie d'une enfant. Je me suis sentie seule pendant les 6 premières années de ma vie. Ca peut parître rien dans une vie ... mais quand on vit dans l'ignorance, seule et ainsi de suite ... Cependant, je vous avez dit que ma bonne étoile arriverait un jour. Ce jour restera à jamais dans ma mémoire. Ce fut sans doute le premier souvenir heureux dans ma vie.


    "How can I not love you
    What do I tell my heart
    When do I not want you here in my arms"


    ALAN BENNET- Awelyn, descend à table, c'est prêt!

    Silencieusement, comme de coutume, la fillette descendit. Âgée de presque 6 ans, elle ne comprenait pas pourquoi contrairement aux autres filles de son école, sa maman ne rentrait jamais à la maison, et pourquoi son papa ne venait jamais la chercher, pourquoi est-ce qu'il ne lui lisait jamais d'histoire, pourquoi est-ce qu'il ne sortait jamais avec elle, ni même embrassé sur la joue, sauf quand elle le lui demandait, et après avoir longuement insisté. Comme tous les jours, le repas se passa silencieusement. Awelyn mangeait seule, assise à un bout de la table, son père était de l'autre côté, lisant le journal, comme tous les matins, tous les midis et tous les soirs. Awelyn et son père vivaient dans une petite maison de campagne, écartée de la ville de près de 15 km. Elle ne voyait jamais personne venir ici, son père travaillait chez lui, et ne sortait que dans le jardin que pour cultiver les roses rouges dans le fond, celles que Awelyn aimait tant.

    AWELYN BENNET - Je peux sortir de table papa?

    Un grognement fut sa réponse, comme toujours. Dès qu'elle lui demandait quelque chose, il ne lui répondait que comme ça. Awelyn baissa la tête, elle avait toujours l'impression d'avoir fait une bétise, une bétise qui mettait son père en colère, tellement en colère qu'elle pensait qu'il ne l'aimait plus. Awelyn debarassa sa table, sans dire un mot, puis elle remonta dans sa chambre. Celle de son père était entre ouverte. Il n'avait jamais voulu qu'elle entre ici. Elle ne savait pas pourquoi. Jetant un oeil en bas, elle entendit son père tourner une page de son journal et se risqua à l'aventure, comme si elle était une pirate. Awelyn était au fond une petite fille très joyeuse. Dans son propre monde, elle était soit princesse, soit pirate, soit fée, ou sorcière. Cela dépendait de ce que ses amis les peluches avaient encore inventé pour la faire rire ou se fâcher. A pas de loup, elle entra dans la chambre sombre de son père. Elle alluma la lumière pour y voir un peu plus clair. Elle avait tout d'une chambre banale. Une commode, une armoire, un lit pour deux personnes, une grande fenêtre qui était malheureusement close par de lourds rideaux verts sombre, et par les volets qu'elle pouvait distinguer légèrement. Sa petite taille la força à poser les yeux sur la table de nuit, près du lit à baldaquin. Une photo y était entreposée. Une photo qui bougeait. Elle y reconnaissait son père, mais plus jeune. Il était avec une femme qui ressemblait beaucoup à Awelyn, mais qu'elle n'avait jamais vu. Comme elle, elle avait de longs cheveux blonds, un visage de porcelaine et des yeux océans, comme les siens. Même sans avoir vu qui c'était, elle reconnut sa mère en cette personne. Pourquoi son père ne lui avait-il jamais dit qu'elle lui ressemblait autant.

    ALAN BENNET- AWELYN ALEYANE ARWEN BENNET, QU'EST-CE QUE TU FAIS ICI! JE T'AVAIS INTERDIT D'Y VENIR!!

    Prise de panique, Awelyn reposa la photo, croisant le regard furieux de son père. Elle se mit à pleurer et courut se réfugier dans sa chambre. Elle se hissa dans son lit, ne bougea plus, jusqu'a ce qu'elle entende son père redescendre. Quand il était comme ça, elle avait peur. Il lui faisait peur, mais elle devait en avoir le coeur net. Tout doucement, elle descendit de son lit, prit sa peluche préférée, et elle descendit en bas lentement, très lentement. Son père était dans le salon, il parlait. Parler c'était normal, mais parler à qui? Jamais Awelyn n'avait vu quiconque d'autre franchir le seuil de cette maison sinon elle et son père.

    Voix - Et tu l'as grondée pour ça? Mais tu te rends compte dans l'état que tu as du la mettre? Explique lui enfin.

    ALAN BENNET- Non, je ne peux pas. Elle serait encore plus malheureuse.

    Voix - Tu ne peux pas ou tu ne veux pas? Tu ne crois pas que c'est le fait que tu le lui cache et que tu l'ignores et l'évite pour ne pas croiser le regard d'Arwen qui la fait le plus souffrir?

    ALAN BENNET- Elle n'a que 6 ans, elle ne s'en rend pas compte!

    Voix - Et moi je crois que tu te trompe Alan. Elle n'a peut-être que 6 ans, mais c'est une fillette sacrement intelligente. Tu la sous-estime crois moi. Avec des parents comme elle a, elle ne peut que comprendre à son âge, tu ne crois pas?

    ALAN BENNET- Je ne vais pas t'embêter plus longtemps. Merci d'avoir répondu aussi vite, et passe le bonjour à Anna.

    Voix - Le message est passé. Et toi, embrasse notre filleule pour nous. Et sur les deux joues, c'est compris Alan?

    Et Awelyn entendit plus un mot. Un bruit familier lui indiqua que son père s'était assis sur son fauteuil en cuir. Elle se permit d'approcher. Toujours lentement, jusqu'a ce qu'elle soit près de l'accoudoir. Elle se retint cependant de toucher au fauteuil et resta à une certaine distance.

    AWELYN BENNET- Papa ... ?

    Grognement

    AWELYN BENNET - Tu ne m'aimes plus?

    ALAN BENNET- Pourquoi tu dis ça Awelyn? avait-il répondu d'une voix qui s'était nettement adoucie par rapport à tout à l'heure.

    AWELYN BENNET - Parce que j'ai fait une bétise, en haut, après manger.

    ALAN BENNET- Tu n'as pas fait de bétise Awelyn. C'est ... c'est moi qui n'avait pas compris.

    AWELYN BENNET - Pas comrpis quoi?

    ALAN BENNET- Pas compris que ... pas compris que tu étais assez grande pour entendre une histoire. Une histoire triste, je te préviens, mais que tu as le droit d'entendre, si tu le souhaite. Tu veux l'écouter?

    Awelyn acquiésa. Pour la première fois de sa vie dans ses souvenirs, Lauren eut le droit de s'assoir sur les genoux de son père. Elle lâcha sans regret sa peluche pour venir s'y installer.

    ALAN BENNET- Cela s'est passé il y a très longtemps. Quand j'étais encore à l'école. J'ai rencontré quelqu'un d'extraordinaire. Quelqu'un que jamais personne ne pourra remplacer. Cette personne, c'était ta maman, Awelyn. Quand j'ai dit à mes parents que je voulais vivre avec elle, ils m'ont grondé, mon fait promettre de ne plus venir les voir. Mais j'aimais tant ta maman que je m'en moquait. Le principal était qu'elle voulait bien de moi aussi. Nous nous sommes mariés, puis nous avons attendu, longtemps. Longtemps, longtemps, longtemps, longtemps, longtemps. La personne que nous avons attendu, c'était toi. Tu as été un vrai cadeau ma chérie. Un cadeau tombé du ciel comme le dit l'expression. Malheureusement, quand tu es née, ta maman est partie. Elle est partie ...

    AWELYN BENNET - Elle est partie au ciel? l'interompit Lauren de sa voix enfantine

    ALAN BENNET- Oui c'est ça, elle est partie au ciel, parmi les anges. Car ta maman était un ange.

    AWELYN BENNET - C'était elle sur la photo en haut, dans ta chambre?

    Awelyn avait hésité avant de lui poser cette question. Elle ne voulait pas lui faire de mal, et elle ne voulait pas se refaire gronder en plus de tout ça.

    ALAN BENNET- Oui c'était elle. Tu lui ressembles beaucoup.

    Un moment de silence. Awelyn profita de ce moment que son père lui donnait. Un peu de tendresse, des calins dans ses cheveux doux, et des réponses aux questions qu'elle se posait depuis longtemps.

    AWELYN BENNET - Est-ce que c'est parce que je lui ressemble et qu'elle est partie que tu ne m'aimes pas?

    Alan Bennet sembla s'étouffer. Il croisa enfin le regard de sa fille unique. Autant, le fait de savoir que sa mère était partie définitivement n'avait pas ammené les larmes chez l'enfant. Autant, de voir les yeux qu'elle avait à ce moment la le prit au ventre.

    ALAN BENNET- Pourquoi dis-tu ça Awelyn?

    AWELYN BENNET - Bah, toutes mes copines elles disent que leur papa joue avec elle, qu'ils leur font des calins, des bisous, qu'ils leur lisent des histoires ... alors je me suis dit que ...

    Lorsqu'elle s'arrêta, la vérité frappa de plein fouet le père de l'enfant. Il croisa de nouveau son regard océan, la serra contre lui et ses larmes coulèrent doucement.

    AWELYN BENNET - Tu sais, c'est pas grave papa. Moi je t'aime, mais si ...

    ALAN BENNET- Chut, ma Awelyn. Ne pense plus jamais à ça d'accord. Je t'aime ma chérie, je t'aime énormément. J'étais aveugle, je n'avais pas vu que j'avais sous les yeux une petite fille qui avait grandi, une merveilleuse petite fille.

    Awelyn était si contente qu'elle ne se souvint plus ni de s'être fait grondée, ni d'entendre son père parler tout seul. Elle savourra son etreinte, de peur que demain soit comme tous les autres jours. Mais demain ne fut plus jamais pareil. Elle avait retrouvé son père.

    Une très belle histoire n'est ce pas? Tout le monde dit qu'on commence à vivre le jour de sa naissance. Moi je pense que c'est ce jour là que j'ai commencé à vivre, quand j'étais sur les genoux de mon père, dans ses bras. Cette histoire, comme celles de mes rêves, restera gravée dans ma mémoire, mais ce n'est pas la seule. Voici la suivante.


Dernière édition par Awelyn Bennet le Sam 31 Mai - 0:06, édité 1 fois
 
MessageSujet: Re: Miss Bennet   
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    "Must be brave and we must be strong
    Cannot say what we no longer long"


    ALAN BENNET- Tu viens m'aider Awelyn?

    AWELYN BENNET - J'arrive papa!

    Assise dans le salon, Awelyn lisait. Depuis ce soir, il y a 5 ans, la maison avait retrouvé un peu de gaité. Alan autorisait sa fille à aller voir et inviter ses amis, ils avaient des visites, la maison habituellement close et fermée avec les volets avaient retrouvé sa luminosité d'antan. Awelyn ne manquait pas une occasion d'être avec son père. Âgée de onze ans maintenant, il lui disait tout, et elle partageait tout avec lui aussi. Elle le retrouva dans le jardin à cultiver les rosiers. Il lui avait appris que c'était les fleurs préférées de sa mère, et que ce n'était pas étonnant qu'elle les aime aussi. Elle lui ressemblait de plus en plus au fil des ans. Il en était ravi. Il n'aurait pas voulu qu'elle prenne autre chose que son nom chez lui.

    ALAN BENNET- Est-ce que tu peux arroser les pieds près de la maison chérie? J'en ai planté d'autres.

    AWELYN BENNET - Tout de suite.

    Et Awelyn se mit à la tâche. Elle était travailleuse et courageuse en plus de cela. Son père était fier d'elle et c'est ce qu'elle voulait le plus. Awelyn lui raconta alors ce qui se passait dans son livre. Alan souria intérieurement. Comme sa mère aussi, elle était passionnée de livre, une vraie mordue de lecture. Elle pouvait rester des heures à lire un livre sans s'arrêter. Cependant, on avait du mal à le croire quand on la voyait en dehors de la bibliothèque. Awelyn était devenu un bout de femme souriante, sociable, agréable et très intelligente. Côté défaut par contre, on ne pouvait s'empêcher de lui repprocher d'être un peu trop renfermée et de ne pas assez parler d'elle. Elle avait cette manie de détourner la conversation quand on se rapprochait trop de sa vie privée qui pouvait exaspérer les autres. Avec entrain, elle arrosait les pieds des rosiers soigneusement. Elle était soignée aussi, très ordonnée avec ses affaires et très propre sur elle. Toujours impeccable. Alors qu'elle finissait d'expliquer pourquoi son héroïne de roman s'était enfuie de chez elle, elle releva la tête et stoppa son monologue instantanément.

    AWELYN BENNET - Papa, pourquoi y'a une chouette sur la barrière? C'est pas sensé vivre la nuit ces bêtes là?

    Peur des volatiles? Awelyn? Et bien oui. Croyez le ou non, mais tout ce qui vole lui fiche la chair de poule. Awelyn lâcha l'arrosoir, les yeux fixés sur l'animal.
    Son père ne semblait pas surpris que ça arrive. Il soupira, prit quelque chose que Awelyn ne vit pas au départ. Quand il se retourna, il avait une enveloppe dans ses mains.

    ALAN BENNET- Tu veux entendre une autre histoire Awelyn?

    ...

    Quelques minutes plus tard, son père et elle étaient assis à la table de jardin. Alan avait autorisé sa fille à ouvrir l'enveloppe qui était à son nom, avant de lui compter l'histoire la plus incroayble qu'il lui ait été donné d'entendre. Awelyn ne dit pas un mot, elle se contentait d'écouter. Son père lui raconta ses ancètres, le jour où il a reçu sa lettre, Poudlard, mais sans les détails, pour garder un peu de sa magie disait-il. Puis, il lui avait expliqué pourquoi est-ce que sa mère et lui n'en avaient plus fait. La dernière fois qu'il l'avait utilisé, c'était l'année de ses 6 ans, il avait contacté son parrain par la cheminée. Tout. Il lui avait tout dit. Awelyn ne savait pas quoi répondre. Elle n'avait jamais pensé qu'elle serait plus que Awelyn Bennet, en supprimant tous les prénoms du milieu. Quelques secondes après, elle étreignit son père, un éclat de rire franchissant ses lèvres. D'être spéciale la rendait heureuse. C'était tout. Awelyn était une personne assez facile à combler en fait.

    Voila. Ces histoires étaient les plus belles de ma vie. J'ai retrouvé mon père, je suis née une seconde fois et j'ai appris à vivre. Notre maison à retrouvée une joie de vivre et j'ai découvert ma vraie nature. A ce jour là, je dois avouer que je ne savais pas grad chose de la magie. Mon histoire continuera à Poudlard.


    Chapitre 3 : You ... are ... a ... witch.


    Voila, j'ai onze ans. Je pars pour un nouveau monde, qui m'est à la fois familier et si lointain. Je suis heureuse que nous ayons retrouvé la magie à la maison. Mon père m'a emerveillée en m'apprenant ses premiers tours. Je ne suis bien sûre pas en mesure de les reproduire et je serai patiente ... mais non en fait. Je crois que je dévorerai mes cours de mes oreilles et que je m'appliquerai ... si on ne m'oblige pas trop à tout faire ... je pourrais me rebuter et finir par me fâcher. Voici donc mon histoire. L'histoire d'une adolescente pas comme les autres.


    "Must be strong and we must let go
    And can say what our hearts must know"


    ALAN BENNET- Il est l'heure pour toi de partir ma chérie. lui avait dit son père d'une voix douce

    AWELYN BENNET - Tu vas me manquer Papa.

    ALAN BENNET- Moi aussi Princesse. Moi aussi. Mais sache que quoi qu'il arrive, tu pourras toujours me contacter. Et puis, on se reverra pendant les vacances. Je viendrai te chercher ici, au même endroit dans deux mois.

    AWELYN BENNET - Tu me promet?

    ALAN BENNET- Je te le promet. File maintenant, où le train va partir sans toi.

    Awelyn embrassa son père sur la joue et lui fit un énorme calin. Il lui rendit tout sur le moment et la laissa partir en direction du Hogwarts Express.

    ALAN BENNET- Prend soin de toi Awelyn. Je suis fier de toi!

    AWELYN BENNET - A bientôt Papa, je t'aime!

    Voila ce qu'ils s'étaient dit alors que le train partait. Awelyn trouva difficilement une place pour s'assoir. Elle ne voulait pas se mettre avec les autres. Elle devait être forte, pour son père, mais sans cette protection qu'il lui donnait, elle se sentait faible. Elle préféra s'installer dans le couloir, afin de lire l'Histoire de Poudlard que son père lui avait acheté sur le chemin de traverse.


    Le voyage est passé, j'ai rencontré des gens sympathique, d'autres non, des élèves, des professeurs et des créatures étranges parfois. La répartition m'a effrayée, mais ce n'était pas si horrible. La je suis dans mon dortoir, je me remet de toutes mes années passées ici.


    PROFESSEUR - Miss Bennet, où est votre devoir.

    AWELYN BENNET - La.

    PROFESSEUR - J'espère que vous m'aurez fait quelque chose de correct.

    AWELYN BENNET - Ca ne pourra pas être pire que la dernière fois.

    PROFESSEUR - Cela va de soi ... et j'espère que ce petit incident ne se reproduira pas Mademoiselle Bennet ...

    AWELYN BENNET - Obligé de fouiller les fantômes du château ... je ne vous le souhaite pas!

    PROFESSEUR - Qu'avez vous dit?

    AWELYN BENNET - Rien Monsieur.

    En 5 ans, Awelyn avait bien changée. Si elle faisait avant son possible pour paraitre la petite fille modèle aux yeux de tous, elle n'avait plus envie d'être parfaite. Son père n'était plus. Il avait rejoint sa mère et elle se retrouvait seule. Ses grands-parents paternels n'avaient pas voulus d'elle et elle se retrouvait sous la garde d'une tutrice qui n'aimait pas les enfants. Elle aurait pu aller chez son parrain ou sa marraine, mais ceux-ci étaient parti en Australie et je ne vous explique pas les complications non seulement pour les contacter et en plus de cela pour l'emmener et la rammener. Certes, il y a le transplanage, ou la poudre de cheminette réseau longue distance, mais c'était tellement plus facile de la placer quelque part de plus proche, ou la paperasse serait moindre et où elle serait malheureuse. La seule chose qui la réconfortait était que la fortune familiale était suffisament grande pour qu'elle puisse garder le manoir et les meubles à son nom, tout cela sous protection magique jusqu'a sa majorité.
    Awelyn était restée très intelligente, amis le travail ne faisait plus partie de ses priorité. Elle, qui était une habituée du premier rang se retrouvait maintenant dans le fond, et elle avait même eut droit à quelques retenues. Que penseraient ses parents s'ils la voyaient ainsi? Sa patience qui avait auparavant une limite conveable n'était strictement plus rien. Sa ponctualité elle même laissait à désirer. Awelyn aimait être avec les plus vieux qu'elle. Ses amis étaient tous âgés de deux ou trois ans de plus qu'elle. Elle ne les voyait plus. Seuls quelques uns résistaient au dépoussierage annuel de Poudlard, qu'on pouvait nommer examens aussi.
    Plus tard, peut-être la verrons nous monter sur un balais et devenir attrapeur ou poursuiveur de son équipe, même si ça parait étrange. L'enfant avait bien changé en quelques année. Malgré tout, elle gardait cette profonde gentillesse qu'elle ne dévoilait qu'a ceux qui avaient sa confiance. Autant dire à presque personne. Sinon, même avec les gens qu'elle ne connaissait pas, elle restait une oreille attentive et à l'écoute surtout. Depuis la mort de son père Awelyn ne parle plus beaucoup, sauf à ses vrais amis. La majorité ne sait même pas pourquoi elle a changé comme ça. Mais tout ça est une autre histoire.

    Voila un an que mon père est parti, que je suis seule au monde et que je me force à vivre dans ce monde de brutes. Je ne sais pas quoi dire d'autre, je ne sais pas comment le dire peut-être. J'ai comme perdu l'usage de la parole depuis ce jour maudit. Miss Scroutt-a-Petard, ma tutrice, surnomée par mes soins me trouve plus agréale la bouche fermée. Même si ça ne me plait pas, je dois avouer que c'est le seul plaisir que je lui fait. Je me suis rendue compte que je devai vivre, pour pouvoir raconter mon histoire à mes enfants, pour garder mon héritage mais surtout pour moi. Sans pour autant changer mes nouvelles habitudes, je suis devenue plus cordiale avec les gens. je me suis remise à travailler un peu. J'ai redécouvert la société, même si eux ne savent pas pourquoi je suis partie, et surtout, j'ai trouvé un nouveau plasir. Le dessin. C'est mon nouveau moyen d'expression. Pour le plus grand plaisir de mes professeurs, mes notes ont remonté, un peu, mais je ne travaille toujours pas assez. J'ai perdu ce gout, mais pas celui pour la lecture. Je lis toujours autant, autant que je dessine. Mes deux passes-temps me prennent beaucoup de mon temps ... Je n'ai pas vraiment le temps de faire autre chose. Que pensez-vous que je doive faire? Continuer sur cette voie, me renfermer, ou reprendre goût à la vie? Moi même je n'en sais rien. Pour l'instant, je vis ma vie au jour le jour tentant de me raccrocher à une lueur d'espoir que j'aperçoit de temps en temps : le souvenir de mes parents et mes rêves d'enfant.
 
MessageSujet: Re: Miss Bennet   
Miss Bennet EmptySam 31 Mai - 0:05



Invité
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Voila, j'ai terminé Smile

J'espère que c'est bon, et pardon pour les éventuelles petites erreurs ><'
 
MessageSujet: Re: Miss Bennet   
Miss Bennet EmptySam 31 Mai - 10:04



Invité
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Fiche sublime...
J'ai adoré lire, et j'ai pleuré comme une merde. Je dois être le gars le plus sensible du monde. Affolant.

Fiche extraordinaire, j'adore ton personnage et ton histoire, c'est tout bonnement époustoufflant. J'espère le voir évoluer ton personnage... il est géniale. Elle est géniale, plutot. Bref, je t'envoie à Gryffondor ! Bienvenue et surtout très bon jeu !

J'adore. wub
 
MessageSujet: Re: Miss Bennet   
Miss Bennet EmptySam 31 Mai - 10:07



Invité
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Merci beaucoup Smile Ca me fait plaisir de voir à quel point tu as aimé ma fiche Very Happy


Et c'est avec plaisir que tu pourras la voir évoluer!

J'ai réussi à faire pleurer un garçon? Nonnn ... TROP FIERE <3

Hum ... Encore merci Very Happy
 
MessageSujet: Re: Miss Bennet   
Miss Bennet EmptySam 31 Mai - 10:11



Invité
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Evite d'ébruiter, sinon, mes persos machos risquent d'en empatir ! mdr mdr

Je déplace et je valide ! wub
 
MessageSujet: Re: Miss Bennet   
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