Une nuit de chasse à laquelle elle avait échappée, c’était déjà ça quoiqu’elle n’avait fait que profité d’un contrat qui été tombé pour Change’. Elle avait beau le lui dire et le lui redire « je hais la chasse » , il n’y avait pas moyen il était borné et il y tenait. Au fond d’elle-même Asphodèle savait qu’il avait raison, elle devait apprendre à tuer, ne serait-ce que pour pouvoir se défendre avec ses atouts naturels. Tuer avec sa baguette elle aurait parfaitement su.

Changelin’ lui essuya un peu de sang au coin des lèvres avec un sourire. Elle n’avait pas besoin de le lui dire :

Change’- Avec ce regard là c’est à peine si tu ne m’as pas déjà envoyé à Azkaban’, fit-il en rigolant à moitié.
Lily- Bouge toi j’ai déjà prévenu les Aurors.
Change’- Dans ce cas je vais prendre tout mon temps si c’est les Aurors que t’as appelé.

Il lui fit un clin d’œil et s’éclipsa en moins de deux.
Il avait raison, avec le grand nettoyage de printemps qu’avait fait Wolgang Orlov, les Aurors risquaient d’être « retardés » en cas de besoin.
Asphodèle paya sa note et sortit à la suite de Changelin’, elle fit quelque pas dans la rue et soudain disparut, comme aspirée par son propre centre de gravité. C’était Enrique qui lui avait appris à transplaner pour rallier l’impasse vu qu’elle avait besoin de sortir tous les soirs…

Un crac sonore et elle reparut dans une ruelle de l’Impasse, se faisant immédiatement percuté par un abruti qui ne regardait pas où il allait :

William - Mais c'est pas possible qu'est-ce que c'est que cette impasse ! Putain ! On peut pas faire un pas sans rentrant dans quelqu'un . Eh merde .
Lily-Si vous regardiez devant vous au lieu de compter les mouches !’, elle avait levé les yeux aux ciels rien qu’à entendre « Marche en Etat d’Ivresse » se plaindre, il y avait de ces gens tout de même ! Elle bien sûr elle avait répliqué de son éternel ton froid et hautain, ‘ Et ça se permet de critiquer alors que ça sait même pas marcher droit ! J’vous jure…’, puis finalement elle daigna poser son regard sur l’homme en question et elle en resta stupéfaite, ‘… Will…

Lily-Si vous regardiez devant vous au lieu de compter les mouches !’ Et ça se permet de critiquer alors que ça sait même pas marcher droit ! J’vous jure…’

Compter les mouches ? Marchez droit ? William se retourna et posa le regard sur sa « victime « en entendant cela. Qu’est-ce que c’était que ça encore ? Depuis Poudlard et ces sautes d’humeur personne ne lui avait répondu comme ça. Qui se permettait de
le remettre ainsi à sa place ? C’était qui cette conasse qui…. ….. ….. ….. ….. ….. […..] Euh oui ? William :euh : ? William ? Youhou William . Indisponible pour l’instant veuillez laisser un message après le bip sonore…. Hein ??? Mais qu’est-ce qui se passe ? Bin j’vous l’ai dit il est actuellement décédé veuillez laisser un message dès que postume. :shock : . Mais qu’est-ce qu’il as :ouiin : ? Pourquoi il est mourrue ? Oh non pas ça ….. Tout mais pas ça …. Quoi donc :euh : ? Les mort . Parler de tout sauf des mort. Qu’’ils restent là où ils étaient….. Bon cette fois ça suffit, le lecteur en as ras le cul soit on lui raconte soit il se barre://: Ok ok :aie : . Donc voilà …. Asphodèle est face à lui…. Celle qui fut sa spy. Sa meilleure amie. Sa confidente. Sa compagne de répartie, de jeu. Ah…. On comprend mieux William avait stoppé net il l’a regardait droit dans les yeux sans bouger . Son sang semblait s’être arrêter de circuler et son cerveau s’était arrêter de tourner, et son cœur lui faisait mal dans sa poitrine . Il semblait profondément triste et une larme silencieuse coula sur sa joue.

William – Sa m’étonne que tu n’est pas venu me hanter plus tôt….. J’ai essayé de te sauver mais j’suis arrivé trop tard…. Je suis désolé….dit-il d’un ton calme, posé et triste.

Hanté ? Oui. Sa Miss Chantilly était morte. Belle et bien morte. Il l’avait vu de ses yeux. Sa ne pouvait être qu’un fantôme. Un fantôme venue se venger parce qu’il n’avait pas sue la protéger et veiller sur elle. Il restait là et continuait de l’observer sans rien dire. Attendant peut-être qu’elle se venge sur lui. Sa lui faisait un bien fou de la revoir mais il aurait préféré qu’elle soit en chair et en os.

Elle le regardait, visiblement troublée. Elle recula d’un pas sentant sa gorge se nouer. Alors il avait survécu lui aussi… il avait échappé à la dictature d’Orlov… Elle le regardait comme pour fixer chaque détail de lui, comme si elle avait peur de revoir certains évènements se répéter mais elle savait qu’il ne faisait pas bon penser à ça pour elle. Elle n’avait pas envie de revoir ses visions d’horreur la hanter. Une version accélérer de tout ce qui avait bien pu lui arriver ces dernières semaines.

William – Sa m’étonne que tu n’est pas venu me hanter plus tôt….. J’ai essayé de te sauver mais j’suis arrivé trop tard…. Je suis désolé….

Elle vit une larme rouler sur sa joue. Ce n’était pas une de ses blagues qui la faisaient l’appeler Slayers et la mettait en colère. C’était ce qu’il pensait vraiment, le plus sérieusement du monde. Il avait voulu la sauver. Elle s’était crue seule pendant tout ce temps mais il avait voulu la sauver. Il ne l’avait pas abandonnée.

Elle sentait son cœur silencieux se serrer à lui faire mal, et dans un élan spontané elle le prit dans ses bras, aussi pour lui dissimuler ses yeux qui se troublaient de sang. Elle le serait si fort et tout ce qu’elle avait pu dire jusque là c’était seulement « William ». Elle avait fermé les yeux très fort, chassant les larmes de sang qui les embuaient.

Lily- Tu étais venu me chercher ?… Will comme je m’en veux je te demande pardon…

Elle lui demandait pardon de l’avoir abandonné ou plutôt de n’avoir pas su sauver la Asphodèle avec qui il était ami. Mais en le serrant ainsi dans ses bras elle espérait qu’il pourrait l’accepter encore comme il l’avait fait quand ils étaient à Poudlard…

Elle le serra dans ses bras et il se laissa faire comme une poupée inanimé. Comme si son corps ne réagissait plus à sa volonté et qu’il était déconnecté de la réalité. Impossible de se détacher des bras de son bourreau qui avec un tel geste d’affection ne faisait que remuer lentement le couteau dans la plaie et lui rappelait sa solitude. Il s’imaginait qu’elle était venue l’arracher à la vie il l’avait mériter. Telle une faucheuse, elle lui ouvrait ses bras pour l’entrainer dans les méandre de sa noirceur et lui faire découvrir ce que signifiait réellement le mots enfer. Mais malgré toute ses espérance, rien de tel ne se produisit et il restait là les pieds sur terre avec le cœur au bord des larmes . Son cerveau et son corps essayait vainement de reprendre vie mais il n’aspirer qu’à une chose, mourir à cet instant car dans ce geste de tendresse il retrouvait le bonheur et cela faisait longtemps qu’il ne l’avait pas ressentit aussi intensément. Il aurait était deux fois plus fort si Asphodèle avait était bien réelle mais cela était impossible, les mort restent mort même si parfois la vie peut vous jouer de mauvais tour. Il sentait sa peau contre lui et … Attendez il sentait sa peau ? C’est à se moment là que William réalisa qu’un fantôme ne peut pas être toucher. On ne se cogne pas contre un fantôme. On ne serre pas un fantôme contre son cœur. On ne respire pas la douce odeur de mûre sauvage d’un fantôme. Alors ça voulait dire ….. Toujours sur le choc William restait sans voix et il ne savait pas vraiment comme réagir. Toujours dans le bras d’Asphodèle, il réprimer les larmes qui ne demander qu’a sortir. Toujours dans un états seconds, il réprimer les dix mille question qui se bousculer dans sa tête. Etait-ce vraiment elle ?

Lily- Tu étais venu me chercher ?… Will comme je m’en veux je te demande pardon…

Entendre la voix D’Asphodèle le fit frissonné, comme s’il avait entendu un son d’outre tombe. Et a vrai dire c’était un peu ça. Les mots qu’elle prononça ne fit qu’augmenter sa détresse. Il avait perdue une personne chère à son cœur et il ne s’en remettrais jamais. Mais il ne lui en voulez pas. Ou du moins plus maintenant. C’est vrai au début il l’avait détester voir même haie parce qu’elle l’avait abandonné et laisser seule, alors qu’il lui avait ouvert son cœur. Mais avec le temps et sortit l’aide d’Enrique il lui avait pardonné et il avait réaliser que c’était stupide et égoïste et qu’elle y était absolument pour rien. Sa Miss Chantilly n’avait pas demander à être égorgé, et souillé.

N’en pouvant plus d’émotion, il se recula, laissant ainsi l’emprise qu’elle avait sur lui. Son cerveau commençait à se remettre en marche et il refouler à grand coup de pied ses émotions. Il était froid et distant et les larmes étaient décidément plus d’actualité. Il lui lancer un regard dur et plein de reproche.

William – Qui est-tu ? Si c’est une blague je ne trouve pas ça drôle !

Il se recula, froid, distant. Différent. Il semblait avoir tant de rancœur contre elle. Un instant elle ne le reconnaissait plus et elle n’avait jamais été aussi malheureuse. Les paroles de Menoch lui revinrent en tête. Ils n’étaient plus fait pour vivre ensemble, les morts et les vivants ne devaient pas se mêler. Elle n’avait pas voulu le croire mais maintenant c’était clair. Elle aurait beau faire elle ne pouvait que voir que les morts n’avaient effectivement pas leur place parmi les vivants. C’est ce qu’elle se dit avant de se prendre les mots de William au visage comme une giffle : il ne la reconnaissait même pas. Engendrer c’est dénaturer, maintenant elle en avait la preuve si il lui en avait fallu une :

William – Qui est-tu ? Si c’est une blague je ne trouve pas ça drôle !

Elle gardait ses deux grands yeux améthystes fixés sur lui , un mélange d’une peur terrible et de la peine qu’elle avait :

Lily-… Will... c’est moi…’

Sa voix se mourut sur ses lèvres, elle pâlit légèrement et les larmes de sang se remirent à brouiller sa vision coulant difficilement sur ses joues à la douce couleur ambrée puis de plus en plus abondamment, rincées par de vraies larmes. Les vampires ne pleurent pas de vraies larmes ou du moins c’est très rare.
Si vous l’aviez regardée en face à ce moment là, vous auriez sans aucun doute vu la plus misérable des créatures et non pas Asphodèle. Mais pourtant c’était bien Asphodèle qui se tenait là devant William, le visage souillé de sang et de larmes. Elle ne savait pas quoi faire pour qu’il la reconnaisse. Comment retirer ses charmes de vampires pour qu’il la voit à nouveau telle qu’elle était avant ? Elle était toujours sorcière mais ses aptitudes à la métamorphose lui étaient plus difficiles et même sans cela, elle aurait seulement pu se transformer physiquement, pas changer cette nature profonde qui transparaissait si évidemment.
Tout ce qu’elle pouvait faire en essayant de toutes ses forces c’était redonner à ses cheveux cette belle couleur de la neige virginale. Les mèches noires pâlirent et s’allongèrent jusqu’à redevenir cette chevelure si particulière qui lui avait valu le surnom de Miss Chantilly.