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Forêt interdite, quelques minutes après le combat dans la grande salle.

Alicante fit jaillir son stylet de l'une de ses manches, regardant Taslim et Thomas qui regroupaient tous les élèves dans la clairière adaptée. Alicante eut un léger soupir et l'on voyait une légère hésitation avant d'effectuer son geste. Il ferma les yeux, et devant les élèves, une fois retirée sa manche qui était à moitié cramé par un sort qu'il avait du mal à essuyer, il se planta la stylet au niveau du coude, un peu après dans l'avant bras avant de tirer dessus comme un gros malade pour élargir la blessure et le sang qui devait jaillir de cette dernière pour activer le sceau qu'il allait apposé au sol. On l'entendit pousser un gémissement de douleur intense, tandis que Diego sur le côté, transplanait en compagnie d'Enrique qu'il tenait dans les bras, visiblement assommé. Alicante posa genoux à terre. Les yeux fermés, la main libre crispée sur la blessure qu'il s'était auto-affligé. Devenant légèrement pâle, il posa la paume de sa main contre son bras, et il étala le sang qui coulait sur son avant bras. Ce dernier prit une couleur rouge caractéristique, et d'un coup, l'on entendit Alicante murmurait des mots dans une langue incompréhensible. Lou qui était présente, pouvait la comprendre car elle était Aztèque, avant tout.

L'on vit par la suite, Alicante posait sa main au sol. D'un coup, tout autours des élèves, une ligne enflammée se fit apparaître, les encerclant rapidement. Cette dernière était d'un bleu azur, un très beau bleu. Alicante eut un léger sourire, avant de continuer son incantation tout en posant son regard sur chacun des élèves tour à tour. Rapidement, ils se firent tous téléporter à l'impasse en plein milieu de la place du petit village incartable. Une fois que tous les élèves furent transplané, il se releva doucement, les flammes disparaissant. Il tendit son bras vers Thomas, qui tapota de sa baguette sur la blessure pour la lui soigner. Ainsi, il venait de révéler que c'était lui le Chef de l'Ordre du Phénix. Il regardait chacun des membres uns à uns, Aleksandr étant assoupis maiguement parlant pour parvenir à le contrôler. Alicante eut un soupir las, très las. Il se mit à murmurer pour les membres de l'ordre du phénix présent :

- Je crois que nous avons perdu. Il faut protéger et enseigner aux enfants que nous avons sauvé.
- Et les autres ? Fit Thomas, risquant un regard vers le Château où fumée et poussières s'en élevaient doucement.
- On reviendra les chercher. Pour le moment, on a besoin de reprendre nos esprits.
- Comment ça pu se réaliser ? demanda Taslim, avec son fort accent turc.
- Même les voyants savent se tromper. J'espère que William s'en sortira avant que je ne revienne le chercher.

Thomas s'avança doucement, transplanant dans un volute noir. Alicante acquieça d'un signe de tête, observant Stephen avec un regard scrutateur et analysant. Des idées jaillissaient dans son esprit. Mais il avait besoin, tout d'abords, de se reposer pour tout mettre à plat. Chacun des membres de l'ordre suivit Thomas à l'impasse, puis, Alicante se retourna vers le château et il se mit à parler, mettant tout en oeuvre pour que Wolfgang entende ses paroles.

- Ne te repose pas sur tes lauriers, Lycan. Je serais toujours là pour te les couper.

Il poussa un cri de rage avant de brandir sa baguette et d'exploser un arbre par simple besoin de se libérer un peu, avant de reprendre ses convenances, et de transplaner en direction de l'impasse.

[...]

Pendant ce temps à l'impasse.

Les élèves qui apparurent les premiers purent apercevoir autours d'une des bâtiments, une fontaine au centre de la place, ainsi que la grande bâtisse 404. Seul élément de couleur dans ce petit village sombre, mais pas moins dépourvu de charmes. Doucement, Diego ressortit de l'une des tentes qui étaient plantés au prémice du Valhalla où Enrique était à présent en compagnie de la Mama qui s'en occupait. Diego aperçut les enfants, et il s'approchant doucement d'eux, il leur dit :

- J'aurais aimé vous rencontrez dans d'autres circonstances, mais c'est ainsi que fonctionne la vie. Je suis Diego Sandovar. Je serais l'un de adultes chargés de votre protection et de votre éducation tout au long de votre séjour à l'impasse.

Il s'en approcha un peu plus, observant chacun des élèves avec un certain air las, et triste, ce qui était rarement vu chez la personne de Diego Sandovar. Il avait ce petit shaman, avec ses rastas qui lui tombaient comme une cascade noire sur ses épaules, et un sourire triste, malgré son aura rassurante. Il reprit doucement, comme pour éviter de les brusquer après ce qu'ils avaient vécut.

- Je ne répondrais à aucune de vos questions, pour le moment. Nous allons vous ausculter d'abords, car je vois qu'il y a des blessés parmi nous.

A ce moment là, Thomas Slayers apparut avec le bruit caractéristique du transplanage. Il fut bientôt suivi des autres membres de l'ordre du phénix. Le Père de William n'attendit pas une seule seconde.

- Est ce que parmi vous, il y a des blessés ?

Alicante apparut à ce moment là, jetant un regard à Taslim qui semblait triste, et abattu. Il lui montra l'une des maisons non loin de là, et Alicante s'en alla en son sein pour retrouver Aleksandr.

Back Up

Le bal d’halloween, comment il s’en foutait…Une réunion de sorcier au sang-pur qui le méprisait sans doute, lui, le sorcier moldus, celui qui avait cassé leurs tradition et qui n’avait pas une ascendance noble ou exceptionnelle… Non, ses parents étaient de simples employés, non, il ne gagnait pas énormément mais ils étaient heureux de les avoir, ils les aimaient… bref, il enfila un pantalon cigarette, une chemise blanche, un veston noire accompagné de son sempiternelle chapeau melon de la même couleur que le veston. Un simple masque blanc qui ne caché que ses yeux et le haut de son visage et il étai prêt. Rien de clinquant, rien de très beau ni de très cher…Rien de ce qu’un sorcier « normal » pouvait apprécier enfaîte.
Mais pourquoi aller là-bas ? Au bal… Pour les Dogs enfaîte, parce qu’il adorait leur musique et qu’il voulait voir la technique du batteur et toussa. Et il ne fut pas déçu. Ils étaient énorme, ils avaient une technique exceptionnelle et ils était bon…Tout simplement bon. L’ambiance aussi était super mais bon, qu’un ramassi de sorcier et surtout sorcière en chaleur qui s’amusait tranquillement pendant que des moldus travaillaient… Il devait faire changer les mentalités, il devait, par sa musique, leur montrer à tous ce que valait un sorcier de souche moldus…Prendre sa revanche et qu’ils aient tous l’air surpris.

Une explosion et des cris. Voilà le résumé de ce qui se passa pour Danny.

Ou plutôt des explosions et des cris… Le mur sur lequel il était posé éclata en morceau et il fut propulsé en arrière et il reçut une pierre sur le bras, lui faisant lâché un râle de douleur et lui brisa très certainement le bras gauche. Il tapota sa pocha arrière et sentit avec soulagement ses deux baguettes de batterie. Il glissa sa main dans la poche intérieure et pris sa baguette en se relevant. Il croisa le regards d’Alicante Oleivera puis celui de Lucrezia. Il les suivit. Tous simplement car il faisait confiance à Enrique…. Comment sa aucun rapport ? Lucrezia était son double, sa sœur jumelle ! Alors Danny lui faisait confiance, voilà tout. Il arriva dans la fôret interdite et là, il se passa quelque chose d’étrange…Il s’ouvrait le bras ?! Il s’ouvrait le bras ! Mais il était malade ce mec ! Putain mais oh, c’était pas non plus la peine de s’ouvrir le bras comme sa et de s’acharner dessus ! Il eut un mouvement pour avancer mais se retint, se mordant les lèvres. Il savait ce qu’il allait faire…De la Magie. Il le savait et se rendit alors compte que quelque chose de très important. Il en faisait partie, de ce monde, de ses gens. Il était un sorcier… Et il ne savait même pas comment le prendre.

Return

Il furent téléporter dans un endroit étrange. Accueillit par quelqu’un de bizarre et Danny ne comprenait toujours pas ce qu’il s’était passé, enfin, réellement. Il avait une petite idée mais bon, il n’avait pas encore réalisé. Une attaque, c’était sûr, mais comment, pourquoi ? Il était aussi important de connaître les faits mais aussi de toutes les motivations, de tout les « moteurs » de ses faits. Son bras droit le ramena à la réalité. Il avait mal. Sa faisait même un mal de chien un bras cassé. Il vit l’homme qui venait de les accueillir et décida que c’était un homme bien, quelqu’un de confiance, ne serait-ce qu’à son aura.

« - Je ne répondrais à aucune de vos questions, pour le moment. Nous allons vous ausculter d'abords, car je vois qu'il y a des blessés parmi nous. »

Sa par contre, il n’appréciait pas vraiment mais tant pis. Même sio son bras lui faisait un mal de chien, il s’inquiétait plus pour Enrique. Il s’éclipsa rapidement entre les tentes où ils soignaient les blessés et se dirigea vers celle de Rico. Il vit une vieille femme en sortir et se cacha… Il sentit ses regards se poser sur lui, il ferma les yeux, ses yeux…Ils semblaient lire en lui, c’était vraiment l’expérience la plus étrange que l’on puisse vivre à cause d’une autre personne. Et pourtant, depuis qu’il était entré à Poudlard, il en avait vécut, des situations bizarres. Il ouvrit les yeux et ne la vit plus. Il entra dans la tente et vit Enrique et Lucrezia. Il ne fit pas de manière de leurs positions.

« Rico… »

On sentait toute sa rage, toute sa colère dans ce simplement nom murmuré… Il en voulait à ceux qui l’avait mit dans cette état, ses sales enfoirés qui avait osé attaquer l’école… Enfaite, il se dit qu’être sorcier n’était pas une tare, ils étaient presque comme les moldus…Il y en avait des bons et des mauvais, tout simplement…Comme pour les êtres « normaux »…

C'était la cohue. Les Membres de l'Ordre étaient revenue en petit nombre et Ciara était sur le qui-vive, déjà à cherchait qui avait besoin d'elle. La seule raison qui avait fait qu'elle n'avait pas pris part au combat c'était que son père lui avait dit avec fermeté qu'elle devait se trouvait là où les gens auraient le plus besoin d'elle. Et ce qu'elle savait le mieux faire c'était soigner et pas combattre. Bien sûr avec une baguette elle se défendait plutôt bien mais pas autant qu'avec un scalpel et elle savait que ce genre d'évènement ne pardonnaient pas. Aussi était restée sur place, anxieuse et agitée.

Thomas - Est ce que parmi vous, il y a des blessés ?

Ciara eu tout juste le temps de voir ses parents dans la foule des gens.

Ciara-Si il y a des blessés venaient par ici.

Il y en eu quelques uns qui vinrent la voir tout de même mais la plupart étaient tellement choqués qu'ils allaient auprès des gens qu'ils aimaient, certains ne se rendaient même pas compte qu'ils étaient blessés. Ciara connaissait bien le phénomène pour avoir travaillé sur la grosse explosion de la banque de Bombay il y avait deux ans de cela.
La meilleure chose qu'elle avait à faire c'était d'aller elle même au cas par cas voir qui avait besoin d'elle.

Ciara- Officier Evans?', elle venait de voir Parker Evans un peu plus loin.

Elle aussi était blessée quoiqu'assez superficiellement.

Ciara-Parker Evans?', c'était la première fois qu'elle la rencontrait en chair et en os donc elle pouvait bien émettre quelques doutes, ' on m'a dit que vous êtiez chargée du rescencement', fit-elle tout en lui désinfectant l'entaille que Parker avait au bras, c'était une infirmière très efficace, habituée aux situations de crises et donc à ne pas perdre une seconde, ' je ne veux pas abuser de votre temps je sais que vous avez beaucoup à faire', elle avait déjà fini de banderedr le bras de Parker, ' voilà je suis Ciara O'Brian, je pensais profité de votre tour de rescencement pour faire le tour des blessés enfin si ça ne vous dérange pas.'
Ciara n'aimait pas être dans les pattes des autres, c'était une gentille fille et avec son léger accens irlandais on avait pas de mal à savoir qu'elle n'était pas du coin. Et puis son père et sa mère c'était déjà fait remarqué pour être de joyeux compagnons.
Ce que Ciara ne disait pas non plus c'était qu'elle n'avait pas encore pu apercevoir Haydan, son petit frère, pour ce qui était de Charly elle ne s'en faisait pas, il devait arrivé de Roumanie dansles jours prochains mais pour Haydan qui était scolarisé à Poudlard elle était vraiment inquiéte.

Mais elle n'avait pas le temps d'y mettre trop de sentiment, il y avait trop à faire d'abord et puis elle verrait bien si elle retrouvait son petit frère comme ça.

Assise sur une des marches de l'escalier de marbre, Beth ne pleurait plus à présent. Elle était calmée, toute apaisée, éloignée de tous. Pourtant, elle voulut quand même assister à la fin du bal, au fabuleux baiser du roi et de la reine. L'air rêveur, elle les avait tendrement observés, à moitié sôule. Beth avait réussi à trouver Emily et lui avait doucement attrapé le bras, après que sa meilleure amie ait repris ses esprits après le succès des Dogs. La blonde fit également un signe à Karly, esquissant un petit sourire malgré son mal de tête.
Une explosion. Beth, par pur réflexe humain, se retourna vivement dans les bras d'Emily, avant de la prendre par la main et de courir. Elle ne savait pas où ni avec qui, mais pour l'instant, un seul instinct, celui de survivre. Tout allait tellement vite, Beth vut que Karly était également là, derrière elle. Voyant au moins deux des personnes qui comptaient pour elle, cela la rassura. Elle vit aussi Danny mais ne put aller le voir pour lui dire un mot. Qu'avait-elle à lui conter ? Rien du tout.
Tout était noir à présent. Beth sentait l'odeur d'Emily à côté d'elle et entendait encore les cris de certains élèves dans la Grande Salle. Elle se mordit la lèvre, n'ayant pas pensé à pouvoir venir en aide. Sur ce coup là, son égoisme était en tort.

« - Je ne répondrais à aucune de vos questions, pour le moment. Nous allons vous ausculter d'abords, car je vois qu'il y a des blessés parmi nous. »

Pourtant, Beth en avait des tas de questions. Ses yeux venaient juste de s'ouvrir, elle les avait fermés quelques secondes après qu'ils se soient arrêtés de marcher. Emily à côté d'elle, semblait blasée et Beth la serra dans ses bras, des larmes perlant sur ses joues.

Beth « Tu vas bien ? »

Danny venait d'entrer dans une tente. La voix de Beth était légèrement enrouée et l'alcool s'était dissipé de son sang. Regardant autour d'elle et ne connaissant pas les lieux, elle ne bougea plus. Ils n'étaient pas nombreux et Beth ne savait pas exactement ce qu'on allait faire d'eux. Bref, une peur s'était emparée d'elle.

Anton Whitaker

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'RICO, I. ALMADOVAR.
Breathe into me.
'Rico à Danny & Lou.

- Enrique...

Il n'avait même pas besoin de relever la tête pour savoir qui c'était. Il n'avait même pas besoin de poser la question à haute voix, ni même de la formuler dans sa tête. C'était Lou. C'était sa soeur, c'était sa moitié, sa jumelle. Elle s'était approchée, il en avait fermé les yeux de douleur, pour les réouvrir et se redresser du mieux qu'il pouvait vers Lucrezia. Il se laissa faire, la sentant contre lui, la ressentant dans sa chair. Dans sa tête, de partout. Et son odeur rassurante... Il se laissa aller, continuant de pleurer doucement, laissant ses larmes allaient. Ses blessures étaient soignés bien entendu, mais pas celle du coeur, pas celle de son esprit... Et elle, elle... Elle pouvait l'apaiser, le tranquiliser, l'aider à guérir, quand une voix le fit sursauter dangereusement.

- Rico...

Danny Cross. Le meilleur ami de 'Rico. Il y avait de la haine dans sa voix. Enrique s'en fichait. Il ne répondait pas, il n'en avait pas envie. Qu'il sorte ! Il ne voulait qu'une chose, c'était être seul ! Mais entier... Sa soeur étant sa moitiée... Cette dernière s'était levée, comme entendant les paroles de son frère qu'il avait pensé avec tristesse et douleur. Elle s'était levée, et elle lui avait craché une haine atroce, et qui aurait pu surprendre Enrique si ce dernier avait été dans d'autres états, et pourtant...

- D'où tu entres chez les gens comme si t'étais chez toi ? Hein ?

Elle le gifla, mais 'Rico ne broncha pas. Même, il se prit à penser que c'était bien fait pour lui, et que si il avait été un réel ami, il ne serait pas entré, car il aurait compris qu'Enrique avait besoin de solitude et de confort. De redevenir, au moins, serein avant de recevoir de la visite. La faiblesse... C'était le pire sentiment qu'un Almadovar pouvait ressentir, et lorsqu'il le ressentait, seul la famille pouvait être au courant. La magie de Lou se leva, et automatiquement, celle de 'Rico se fit sentir, maintenant l'équilibre naturel entre le crépuscule et l'aurore. Cela lui fit beaucoup de bien, peut être même de trop. Il releva doucement le regard, et parvint à sécher ses larmes, sans porter ses mains à la hauteur de ses joues.

- DEGAGE !!

Il se leva doucement. Poussant ses couvertures, s'approchant tant bien que mal de Lou, et s'en la touchait, sans même l'effleurer, il ajouta d'une voix qui n'était pas la sienne, du moins que l'on ne soupçonnait pas car on l'entendait rarement dans un tel état. État qu'il n'avait jamais connu. Elle était rauque, dur, et particulièrement douloureuse. Une espèce d'écho, comme si il avait parlé dans une grotte, peut être...

- Y por si fuera poco, eso es mi que tù sales, comprendido ? Et si cela ne suffisait pas, c'est moi qui te sort, compris ?

Enrique s'approcha de sa soeur, posant doucement son bras sur son épaule, comme pour s'appuyer doucement, la fatigue se faisant largement ressentir.

Taslim Kaneza.
Breathe your life into me.
Il y a tout le monde.
Cependant, il ne s'adressera
qu'à Eilenn Badburry.

Les évènements avaient particulièrement choqués Taslim qui ne disait trop rien, faute de savoir quoi dire. Il ne réfléchissait plus tellement, sinon, à écouter ce qu'il se passait et à respecter les paroles de ce que Diego et Thomas disaient car ils semblaient beaucoup plus aptes que lui à gérer une situation de crise comme celle là. Il s'essuya doucement sa main qui était profondément entaillée, avant de voir Eileen ( la fille de Poufsouffle qu'il avait sauvé des griffes d'un violeur ) au sein de la foule d'élèves. Il eut un léger sourire réconfortant lorsque cette dernière le regarda, tremblant de froid. Puis, elle se mit à courir rapidement pour se jeter dans ses bras qu'il avait ouvert pour la serrer contre lui, alors qu'elle éclatait en sanglot. La consolant doucement, il lui murmura doucement dans l'oreille :

- Viens avec moi. Il faut te trouver un médecin.

Pour se remettre d'un coup de choc, il en fallait toujours un. Il croisa le regard de Thomas qui acquiesça d'un signe de tête, tandis qu'il prenait doucement Eileen dans ses bras pour la mener vers les tentes dans le fond.

ALICANTE OLEIVERA, DIEGO SANDOVAR, THOMAS SLAYERS.
I Know It's Already Over Now.
A tous le monde,
je pense.

- Ton fils est là ?
- Non.

L'on vit une profonde douleur lui traversait le regard quelques esprits, avant qu'il ne tourne le regard vers un élève qui s'approchait assez rapidement de Diego avec une pointe de panique dans le regard et dans sa façon d'être. Thomas s'en approcha alors que le gamin disait :

- Il s'est passé quoi là ? C'est qui qui a attaqué Poudlard et pourquoi ? Je croyais qu'on était en sécurité à Poudlard ? Et mon frère, il est où ? Je veux savoir où est mon frère.
- Ton nom et prénom, à toi ?

Il avait parlé froidement, mais il était toujours comme ça quand il était tourmenté par une pensée qui semblait l'obsédé. Dès qu'il était sortit du Château, Thomas avait demandé à Güiza d'aller chercher sa femme avec ses filles. En gros, Güiza était partit avec ses filles chercher leur mère. Diego leva le regard vers Thomas, avant que le gamin de Poufsouffle, semble t il, ne réponde.

- Je vais vous l'expliqué... Je n'aurais pas du parler ainsi tout à l'heure... Je suis pas un... Enfin, bon.
- Tu vois, vieux, tu n'as jamais eu l'occasion de voir un zombie. Ben maintenant, tu sais.

Le gamin avait un drôle d'humour. Thomas avait levé le regard vers ce dernier, tandis que Diego balayait d'un regard les élèves qui étaient là, comme pour ne pas les oublier. A ce moment là, Alicante réapparut, l'air plus décontracté dans une tenue beaucoup plus à l'aise. A ce moment là, le chat que le gamin à l'humour noir tenait, s'échappa de ses bras pour détaler rapidement.

- Lamned ! Bon sang ! Reviens ici !

Alicante tendit ses bras pour le rattraper délicatement, avant de s'approcher d'Alban et de lui rendre le chat avec un léger sourire, comme pour tenter de détendre l'atmosphère doucement.

- Tiens, petit. Tiens, mieux ton chat, s'il te plaît... On est nul part, il pourrait se perdre facilement.

Il s'approcha ensuite de Diego, qui s'adressait aux élèves.

- S'il vous plaît... Regardez moi, je vais... Il croisa le regard d'Alicante qui secoua la tête.
- Hola ! On va vous communiquer quelques informations qui vous serons nécéssaires pour comprendre les évènements de la soirée. Il fit une pause, posant son regard sur Anton, comme pour lui dire de dégager rejoindre les autres élèves. Diego le lui murmura doucement, après avoir fusillé son oncle du regard.
- Rejoins tes élèves... Et je m'appel Diego. Si t'as besoin, viens me voir, d'accord ?

Ce qui changeait radicalement, entre Alicante qui semblait être un capitaine au sein d'une école militaire, et Diego qui semblait travailler à la sécurité sociale. Alicante reprit :

- C'est simple, net et précis. Pas besoin de tourner autours du pot, Poudlard s'est fait attaqué par ces enculés de Mangemorts. A savoir que Diego et Thomas grimacèrent légèrement alors qu'Alicante semblait parler à des adultes oubliant ainsi de parler avec diplomatie et sans injure. On pensait pouvoir les bloquer, mais nous avons été prévenu trop tard... Malgré le fait que les vampires avaient ralié notre cause, on s'est fait baisé comme des bleus... Faut dire qu'ils sont convaincants les géants et les lycans... Il cracha au sol avec dédain. Quoiqu'il en soit, on vous a embarqué dans notre fuite. Ici, vous êtes à l'impasse du tisseur. Le Q.G de l'Ordre du Phénix. L'impasse... Qu'est ce que c'est, Diego ?

Alicante parlait avec une fraîcheur bien polaire dans sa voix. Son regard exprimait la peine d'un homme, mais sa façon d'être était tout autre. Même si il était le plus petit des hommes présents, il avait cet espèce de charisme qui faisait qu'on était obligé de fermer sa gueule face à lui. Diego prit la parole. A côté, c'était le jour et la nuit. Il y avait comme une lueur, un rayon lunaire qui semblait l'éclairer plus particulièrement, lui donnant un petit côté féérique très beau, mais surtout, très rassurant. Thomas le soupçonnait d'user de sa magie.

- L'impasse du tisseur... C'est le dernier endroit du monde où la magie noire ne pourrait pénétrer. Pour de multiples raisons... L'endroit est sanctifié. Vous marchez sur un sceau qui enferme la dernière porte du mal au monde, rendant cette endroit aussi sur que le paradis est inaccessible pour un mortel, lorsqu'il vit. Alicante se passa une main sur les yeux, regrettant de lui avoir demander d'expliquer. Thomas, quant à lui, écoutait attentivement. Chaque parole que le Shaman prononçait, semblait calmer, attendrir, et surtout détendre l'atmosphère. De plus, c'est une impasse. Une impasse au mal. Il ne peut trouver chemin... C'est assez compliqué à expliquer comme cela... Le fait est qu'il porte le nom du tisseur, parce que l'on y tisse nos plans... C'est assez amusant, je trouve... M'enfin, on est pas là pour parler de ce que je trouve amusant ou pas amusant, sinon, on en a pour des siècles.

Il eut un sourire en guise d'excuse se passant une main dans ses dreads locks avant de baisser le regard et de murmurer : bref, bref, bref...

- L'impasse est un endroit qui se trouve entre nul part et partout... C'est une grande vallée que l'on ne peut accéder à moins d'en connaître l'endroit où d'y avoir déjà posé les pieds. MAIS, il ne faut avoir aucune envie de recherche de pouvoir pour pouvoir accéder au pouvoir justement... Un simple mangemort n'ayant aucune idée sur la chose, ou même qui aurait l'esprit beaucoup trop pervertit par la magie noire, ne pourrait pénétrer en ces lieux... Vous êtes donc, en sécurité. La porte étant fermement scellée par une bonne centaine d'enchantements et de sceaux en tout genre, vous pourrez vous reposer de tout votre aise. Il eut un sourire beaucoup plus convaincant. Il faut savoir que la vie à l'impasse est tranquille. Donc, évitez de faire la fiesta dès qu'on a le dos tourné... Cela risquerait de troubler la faune présente en ces lieux, car oui, il y en a une. Je pense que nous allons vous mettre par quatre dans cinq maisons différentes... A première vue, vous êtes une bonne vingtaine, ça devrait suffire, non, Alicante ?
- J'ai cru que t'allais nous raconter les dix autres tomes qui ont précédé ta venue ici... Bref. Ouais, c'est ça. Une vingtaine. Cependant, pour couper cours au fiesta, comme notre ami Diego vient de dire, nous allons vous donner des cours. Ils ne seront pas comme à Poudlard. Ne vous inquiétez pas. On va vous apprendre à vous battre, à vous rendre... Autre chose que ce que vous êtes pour le moment. Vous aurez donc, des profs.

Thomas prit la parole.

- Il faut savoir que cette idée a été prise, il y a quelques minutes. Nous avons encore, rien réfléchit. Vous aurez sûrement Diego en professeur, et moi. Vous aurez également votre professeur de potion... Après nous verrons par la suite. Vous avez compris ? Fit il avec un sourire aimable, qui incitait à poser des questions en toute tranquillité.
- Des questions ?
- Enfin, on ne vous y force pas, hein... Sachez que je suis votre responsable... Je vous évite Alicante.

Alicante eut un vrai sourire. Diego ne put s'empêcher de sourire à son tour, attendant la réaction des élèves.

Comment était-elle arrivée ici ? Karly n’en avait aucune idée. Elle était défaite. Physiquement et moralement. Elle aurait aimé se battre encore plus même si au fond d’elle, elle savait parfaitement qu’elle n’avait aucune chance d’en ressortir. Les visages froids de Sasha et Stephen revenaient en mémoire… tout comme celui défait et emplis de douleurs de Nouscka. Tout s’était passé très vite. Trop vite. Trop d’évènements en une seule soirée. Trop de sentiments forts. Arrivée dans un endroit inconnu de façon étrange, Karly s’était laissé trainer à moitié sonnée. Qui l’avait trainée ? Elle ne savait pas et ce n’était pas bien important dans l’heure. Elle avait eu la chance d’en ressortir vivante et rien que cela l’a remplissait d’amertume et de haine. Pourquoi elle ? Elle ne méritait pas de vivre au contraire de sa meilleure amie ou de son frère. Pourquoi avait-il fait çà ? Ne se haïssaient-ils pas ?! Trop de questions sans réponse. Tombant au sol à genoux, Karly ne regardait même pas qui pouvait voir sa chute. Qu’importe. Elle ne voulait plus combattre contre le flot de sentiments qui l’assaillaient et la tiraillaient… tout comme elle voulait les oublier et ne plus rien ressentir. Pourquoi l’homme ne peut-il pas devenir une machine ?! Quelqu’un prit alors la parole en rompant ce silence pesant… tel le silence qu’entraine la mort.

- J'aurais aimé vous rencontrez dans d'autres circonstances, mais c'est ainsi que fonctionne la vie. Je suis Diego Sandovar. Je serais l'un des adultes chargés de votre protection et de votre éducation tout au long de votre séjour à l'impasse. Je ne répondrais à aucune de vos questions, pour le moment. Nous allons vous ausculter d'abords, car je vois qu'il y a des blessés parmi nous.
- Est ce que parmi vous, il y a des blessés ?
- Ciara-Si il y a des blessés venaient par ici.

Karly était blessée. Elle ne sentait plus l’un de ses doigts et son épaule l’a lancé comme des millions de marteaux. Elle en avait cure. Le sang coulait et la douleur la lançait mais cela lui rappelait qu’elle était en vie. Cette douleur semblait salvatrice et Karly se fixait dessus. Elle ne savait pas bien comment elle était arrivée en ses lieux. Tout s’était passait rapidement et elle avait juste senti qu’on la tirait. C’est pour cela qu’elle n’ouvrit pas la bouche pour aller se faire soigner. Dans sa tête, seul le temps et l’action pourraient la soigner. Mais la sauver ?

- S'il vous plaît... Regardez moi, je vais...
- Hola ! On va vous communiquer quelques informations qui vous serons nécessaires pour comprendre les évènements de la soirée
C'est simple, net et précis. Pas besoin de tourner autours du pot, Poudlard s'est fait attaqué par ces enculés de Mangemorts. On pensait pouvoir les bloquer, mais nous avons été prévenus trop tard... Malgré le fait que les vampires avaient rallié notre cause, on s'est fait baisé comme des bleus... Faut dire qu'ils sont convaincants les géants et les lycans... Il cracha au sol avec dédain. Quoiqu'il en soit, on vous a embarqué dans notre fuite. Ici, vous êtes à l'impasse du tisseur. Le Q.G de l'Ordre du Phénix. L'impasse... Qu'est ce que c'est, Diego ?
- L'impasse du tisseur... C'est le dernier endroit du monde où la magie noire ne pourrait pénétrer. Pour de multiples raisons... L'endroit est sanctifié. Vous marchez sur un sceau qui enferme la dernière porte du mal au monde, rendant cette endroit aussi sur que le paradis est inaccessible pour un mortel, lorsqu'il vit. De plus, c'est une impasse. Une impasse au mal. Il ne peut trouver chemin... C'est assez compliqué à expliquer comme cela... Le fait est qu'il porte le nom du tisseur, parce que l'on y tisse nos plans... C'est assez amusant, je trouve... M'enfin, on est pas là pour parler de ce que je trouve amusant ou pas amusant, sinon, on en a pour des siècles. L'impasse est un endroit qui se trouve entre nulle part et partout... C'est une grande vallée que l'on ne peut accéder à moins d'en connaître l'endroit où d'y avoir déjà posé les pieds. MAIS, il ne faut avoir aucune envie de recherche de pouvoir pour pouvoir accéder au pouvoir justement... Un simple mangemort n'ayant aucune idée sur la chose, ou même qui aurait l'esprit beaucoup trop pervertit par la magie noire, ne pourrait pénétrer en ces lieux... Vous êtes donc, en sécurité. La porte étant fermement scellée par une bonne centaine d'enchantements et de sceaux en tout genre, vous pourrez vous reposer de toute votre aise. Il eut un sourire beaucoup plus convaincant. Il faut savoir que la vie à l'impasse est tranquille. Donc, évitez de faire la fiesta dès qu'on a le dos tourné... Cela risquerait de troubler la faune présente en ces lieux, car oui, il y en a une. Je pense que nous allons vous mettre par quatre dans cinq maisons différentes... A première vue, vous êtes une bonne vingtaine, ça devrait suffire, non, Alicante ?

De jolies paroles que celles-ci. Mais Poudlard n’était-il pas sensé être un lieu de pleine sécurité également ? L’amertume gagnait le cœur de la jeune brune, assise à même le sol sur ses genoux. Le visage fatigué, défait et fermé, il était rare de voir Karly ainsi. Mais tout passait inaperçu parmi ses visages emplis de tristesse et de souffrance, si bien que la Gryffone se fichait bien – pour une fois – que deux longues traces étaient pleinement visibles sur ses joues, signe que des larmes avaient coulées. L’atmosphère semblait s’être légèrement détendue, ce qui était étrange. Surement de la magie. Une vie tranquille ? Faire la fiesta ? Karly n’avait plus envie de faire la fiesta. Une grande lassitude l’avait éprise. Non, non, vous ne rêvez pas : Karly McGregor préférait se retrouver seule et abandonnée comme elle le ressentait en cet instant plutôt qu’entourée de monde à faire la fête. Le monde à l’envers. Mais le monde ne tournait-il pas ainsi aujourd’hui ? Une voix finit par répondre à l’adulte. La même que celui qui avait expliqué aux élèves ce qui venait de se passer. Prenaient-ils les élèves pour de parfaits imbéciles ou des simples d’esprits trop émotifs ? En temps normal, Karly aurait apprécié cette joute verbale entre les adultes qui semblaient tous bien se connaitre… elle y aurait sans doute pris part aussi en rajoutant son grain de sel. Mais on n’était plus en temps normal. Il ne réussit même pas à la faire sourire, ni lever le regard toujours braquée sur une feuille morte où une petite fourmi tentait de gagner le sommet.

- J'ai cru que t'allais nous raconter les dix autres tomes qui ont précédé ta venue ici... Bref. Ouais, c'est ça. Une vingtaine. Cependant, pour couper cours au fiesta, comme notre ami Diego vient de dire, nous allons vous donner des cours. Ils ne seront pas comme à Poudlard. Ne vous inquiétez pas. On va vous apprendre à vous battre, à vous rendre... Autre chose que ce que vous êtes pour le moment. Vous aurez donc, des profs.

Génial, voilà qu’ils parlaient que les cours allaient reprendre. Comme si les élèves avaient la tête à les écouter et réfléchir… Le temps de répit et de deuil, ils connaissent ? La suite conforta Karly que ses pensées étaient dues à l’amertume de la situation… mais ce n’était pas suffisant. Pas après une soirée d’épreuves comme celles-ci.

- Il faut savoir que cette idée a été prise, il y a quelques minutes. Nous avons encore rien réfléchit. Vous aurez sûrement Diego en professeur, et moi. Vous aurez également votre professeur de potion... Après nous verrons par la suite. Vous avez compris ?
- Des questions ?
- Enfin, on ne vous y force pas, hein... Sachez que je suis votre responsable... Je vous évite Alicante.

- « Vous nous avez amené ici pour faire de nous de parfaits petits combattants ralliés à votre cause, c’est cela ? Et nos familles, vous y pensez ? … On va leurs infliger la souffrance de croire qu’ils ont perdu leurs enfants en une soirée ? Qu’ils ne les reverront plus jamais et penseront voir des revenants si un jour ils nous recroisent ? »

Trop tard, la souffrance, l’ironie et les sentiments de vengeance et de haine avaient trop d’emprise sur Karly pour qu’elle puisse les maitriser. Elle ne pensait pas à mal. Pas au fond d’elle. Au contraire, elle serait surement l’une des premières à rejoindre l’Ordre mais la souffrance était trop puissante. Elle avait également conscience qu’ils devaient avoir des enfants et donc savoir de quelle inquiétude elle parlait… mais c’était trop tard : les paroles avaient été prononcé sur un ton froid et pourtant dépourvu d’intonation. C’était pour cela qu’elle agissait au lieu de réfléchir et qu’elle bloquait toute forme de sentiment trop forte. Comment pouvaient-ils paraitre aussi confiants et relâchés ? Après tout, ils avaient été là aussi durant l’attaque. Ils en avaient perdus des compagnons ? Cela ne leurs faisait donc ni chaud ni froid ? C’était çà l’avenir qui les attendaient tous ? Pour la première fois, Karly releva le regard vers ses adultes qui venaient de débarquer dans sa vie. Un regard à la fois emplis de haine face à la situation et aux évènements… mais aussi emplis d’une profonde tristesse et détresse. Les mêmes que lors de l’enterrement de sa mère quelques années plus tôt…

Qu’attendait-elle ? Elle ne le savait même pas elle-même. Peut-être ne plus ressentir cette douleur cuisante à l’épaule. Peut-être ressentir encore plus cette douleur latente qui lui ensellait les côtes. Peut-être oublier ou alors se venger. Pourquoi l’avait-on arrêté dans son élan ? Parce qu’elle était devenue un danger pour elle-même ? Surement… caractère de tête brûlée. Elle allait surement s’envoyer paitre sur les roses. Elle n’en avait que faire. Son jugement était trop obscurci pour y réfléchir et prendre une autre tournure. Une seule chose comptait : retrouver les responsables de toute cette souffrance et leur faire payer. Par n’importe quel prix. Karly ne pensait pas être capable de sadisme pur et de grande méchanceté. La colère et la souffrance aident bien dans ses cas-là. Elle ne voulait pas pardonner, oublier et guérir sans rien faire. C’était peut-être pour cela qu’on l’avait poussé loin de Poudlard : elle n’aurait pas acceptée d’être prisonnière et aurait surement perdu la vie. Une vie contre des milliers d’autres, qu’est-ce que cela représente ? Rien !

- « Comment fait-on pour vous rejoindre… efficacement ?! »

Elle avait besoin d’action… pour oublier avec sans l’ombre de guérir. Un animal blessé se terre pour mourir. Cette Gryffone-là maudit la Mort de ne pas l'avoir prise avec elle à la place de certaines personnes... Il n'y a rien de plus dangereux qu'une personne insouciante qui veut oublier. Mais qui pouvait deviner les états d'âmes de tous les élèves à la fois ? Personne n'est assez fort pour réussir. Les sur-hommes n'existent malheureusement pas...

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ALICANTE OLEIVERA, DIEGO SANDOVAR, THOMAS SLAYERS.
I'm reaching for to offer my soul.
Tous les gamins, et autres.

A peine, Diego avait eut le temps de finir de parler, que déjà l'on entendait les premières questions sarcastiques des élèves de Poudlard. Chose qui était relativement normal pour les trois adultes qui étaient là pour expliquer la situation aux adolescents en pleines crises intérieures. Thomas n'essayait même pas d'imaginer les gamins aux mains de Wolfgang. Que dieu les garde, pensa Diego en leva la tête vers les cieux.

- Vous nous avez amené ici pour faire de nous de parfaits petits combattants ralliés à votre cause, c’est cela ? Et nos familles, vous y pensez ? … On va leurs infliger la souffrance de croire qu’ils ont perdu leurs enfants en une soirée ? Qu’ils ne les reverront plus jamais et penseront voir des revenants si un jour ils nous recroisent ?

Alicante eut un sourire arrogant, mais surtout, agacé. Il tourna doucement sa tête vers Thomas qui comprit l'état dans lequel était son ami, et accessoirement le chef de l'ordre du phénix. Alicante se passa une main sur le visage avant de se tourner, cachant son visage aux élèves, avant de mettre ses mains sur ses hanches, la tête légèrement inclinée vers la gauche, comme si il tentait de confiner sa colère qu'il tentait d'évacuer depuis qu'ils s'étaient échappés du château.

- Des sorciers, du moins, pour les élèves qui sont ici, sont allés chercher les familles pour les mettre en lieu sûr. Nous faisons notre possible, je veux que vous le sachiez... On a peut être cette impression d'étrange sereinité, mais c'est l'expérience de la vie qui nous a rendu ainsi. Ne vous méprenez pas sur nous, s'il vous plaît...
- Oui... Nous sommes là pour vous aider, pas pour vous faire chier...

Diego tenta de sourire. Mais ce ne fut que l'ombre d'un de ses sourires lumineux. Thomas eut un regard particulièrement compatissant à l'égard des élèves tandis que déjà, une voix s'élevait.

- On est pas à Poudlard, vous avez pas le droit de nous obliger.

Thomas posa son regard sur le gamin, sans réellement savoir quoi répondre. Diego jeta un regard sur Thomas puis sur le visage du gamin. Il avait cette bizarre impression qu'avec lui, il n'arriverait à rien. Du moins, personnellement.

- J’ai pas envie, j’m’en fous, j’irais pas.

Alicante se retourna doucement, tendant sa main en direction de Toocher. Il le fusilla du regard avant de lui dire :

- Hey, minot ! J'vais pas y aller par 4 chemins... Il laissa retomber son bras, avant de lui dire, le regard tout aussi noir que les cagoules des mangemorts ( du moins, pour ceux qui les lavaient ). Si tu as un problèmes, tu le dis de suite, on le règle comme des hommes. Ici, c'est moi le chef. Donc, je décide. Je...
- Je ne voudrais pas vous déranger dans votre délire, mais c'est quoi cet Ordre du Phénix? Qu'est ce qu'ils font exactement? Et pourquoi ils ont décidé de s'embarquer d'une vingtaine d'élèves alors qu'ils ont certainement d'autres choses à faire?

Et en plus, il avait le culot de lui couper la parole. Alicante le fusilla à son tour du regard, avant de s'avancer doucement la direction des élèves, le pas menaçant.

- L'Ordre du Phénix est une organisation secrète créer, il y a bien des années, dans le seul but de contrecarrer les plans de ses putains de mangemorts. Nous avions prévu cette attaque. D'où le fait que nous étions sur les lieux parmi vous. Mais la voyante nous a mal renseigné sur le déploiement des troupes du loup de mes deux.
- En gros, on est là pour veiller sur les biens du peuple...
- Tu vois Zoro ? Bah, imagine qu'on est tous des Zoro ! Fit Diego, content de lui, avec sa comparaison qui pouvait être vrai, mais tellement enfantine... Alicante posa son regard sur lui, le fusillant littéralement du regard.
- Tais toi, Diego. Pour dire des conneries comme ça, tu la fermes, merci.

[...]

- A Poudlard aussi on était...en sécurité. Résultat, on s'est fait attaquer par des Mangemorts, des lycans et des géants.
- Poudlard... Tous les sorciers savent où c'est... Alors que l'Impasse... il faut y être aller une fois, pour savoir exactement où cela se situe. Elle est devenue incartable, intraçable, et partiquement inaccessible pour les gens ayant des mauvaises intentions en venant ici, grâce au soin de Jack Harrison, il y a bien 50 ans. Puis, l'impasse sait se protéger toute seule. Mais là, ça devient trop compliqué à expliqué...
- Pas parce que vous êtes cons, mais parce que vous n'en êtes pas encore là, d'un point de vue études.

Ca éviterait que l'un d'eux disent qu'ils les rabaissaient. Avec la patience qu'avec Alicante, et surtout l'état d'énervement des deux autres, ils n'en faudraient pas beaucoup pour débuter une émeute, ici et maintenant.

- Comment fait-on pour vous rejoindre… efficacement ?!

Alicante, Thomas et Diego posèrent leur regard sur la demoiselle. Pour Alicante, elle avait gagné. C'était elle, du moins, sur elle, que son dévolue se jetterait, et il savait à ce moment là qu'elle, et seulement, elle aurait ce qui s'appelle, la trempe pour devenir une femme, une vraie femme. Celle qui vous laisse con, rien que par sa présence, et son charisme. Ali' eut un léger sourire, un sourire amusé, et surtout, très paternel. Comme un père qui reçoit un cadeau de sa fille.

- Tu es trop jeune.
- Passe me voir plus tard, au campement des gitans à l'ouest de l'impasse.
- Ali', non !
- Je vous laisse. Je n'ai plus rien à vous dire.

Alicante s'en alla, les mains dans les poches, comme calmer. Thomas le regarda partir, avant de jeter un regard sur Karly, puis, Diego s'approcha des élèves.

- Vous allez rejoindre les maisonnets du Tisseur pour le moment. Je pense que vous avez bien gagné le droit de vous reposez, les enfants. A moins que vous n'ayez d'autres questions ?

Thomas attendait. Diego avait un sourire sur ses lèvres.