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 Trapped in the UMOM (Useless Magic Objects Museum) [LIBRE]

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Trapped in the UMOM (Useless Magic Objects Museum) [LIBRE] EmptyLun 23 Juin - 0:39



Invité
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Découvrez KOBA W. COX!

Trapped in the UMOM (Useless Magic Objects Museum)


Cela faisait des années que Koba n’avait pas remis les pieds à Londres. Les seules récentes fois où elle avait foulé le sol britannique c’était pour des matchs de Quidditch où son planning était extrêmement étriqué et contrôlé. En ce mois d’octobre elle était un peu plus libre. Un peu moins de match à l’horizon, quelques interviews, des négociations diverses, une période d’accalmie en somme. C’était le moment de prendre du temps pour soi et pour sa fille de 11 mois, Lulu. Disons que 95% du temps pour Lulu et 5% pour Koba, ce qui est une bonne moyenne pour une mère, une mère seule de surcroît. Contrairement à ce qu’avaient annoncé tous les tabloïdes lorsqu’ils avaient appris que Koba était enceinte, celle-ci faisait une très bonne mère. Elle le savait et l’avait toujours sut elle, les Femmes du Vent de la tribu des Cherokee avait toujours fait de très bonnes mères, alors pas de pression. Elle avait l’instinct maternelle et n’avait rien perdu de son instinct de joueuse après sa grossesse, au grand soulagement de son entraineur et de beaucoup de gens.

Il était donc temps de relâcher toute cette pression. Même si elle l’abordait toujours avec une désinvolture déconcertante et une négation de son statut de star du Quidditch qui agaçait les tabloïdes. Quoi de mieux pour s’occuper l’esprit que la culture ? Koba n’était pas du genre à s’enfermer dans un musée, certes. Cependant elle aimait la culture, les arts en général et à Londres ça passait par les musées. Mais bon l’éclectisme et l’originalité anticonformiste caractéristique de Koba faisait qu’elle n’allait pas choisir un musée classique. Non, elle avait décidé de se rendre au Musée des Objets Magiques à Utilités Réduites, le célèbre MOMUR. Sa célébrité était grandissante depuis deux semaines, pour dire vrai les sorciers londoniens ont découvert son existence il y a quinze jours. Il venait d’être rénové, agrandit et de nouveaux objets magiques, inutiles donc, venaient d’y être incorporés. Il se situait dans le Soho, le quartier le plus central de Londres. Le plus excentrique, provocateur et avant-gardiste sûrement, d’un point de vue moldu évidemment.

Koba se trouvait devant l’entrée du MOMUR. Une vitrine d’un magasin moldu, un sex-shop plus exactement, nombreux dans le quartier. Le magasin affichait fermé pour cause d’invasion de muridés. Le ciel était parsemé de nuages, il faisait doux, le vent de l’automne faisait virevolter les cheveux de Koba. Lulu était collée contre la poitrine de sa mère, elle dormait paisiblement, comme souvent. Le col de sa veste en tweed relevée pour parer le vent, des lunettes noires posées sur son nez, elle rejeta ses cheveux d’ébène en arrière d’un coup de tête gracieux. Tentant d’attraper quelque chose dans sa poche tout en tenant contre elle sa fille, le mouvement relevait de l’exploit. Tandis que le vent lui ramenait perpétuellement ses cheveux sur son visage, que les moldus pressés l’obligeaient à se coller contre la vitrine du sex-shop, ce qui, avec un bébé dans les bras, n’avait pas fière allure, elle finit néanmoins par sortir de la poche de son jean un prospectus. Celui du MOMUR en question, elle le déplia et trouva enfin ce qu’elle cherchait. Pour y entrer il fallait donc taper trois fois sur le cochon en porte-jarretelle qui montrait ses fesses collé en bas de la porte. Malheureusement impossible de se baisser à cette hauteur avec Lulu, le prospectus, les cheveux virevoltant… Un brin de malice illumina les yeux céruléens de la jeune femme, elle se plaqua dos contre la porte et d’un air désinvolte et décontracté foutu trois coups de pied au cul du cochon qui grogna de douleur.

- Inutile de frapper si fort !
- Je… Désolée, c’est que…
- Ca fait 5 minutes que vous êtes planté devant ce sex-shop fermé à faire des acrobaties douteuses j’ai bien compris que vous vouliez rentrer.
- Pourquoi m’avoir laissé poiroter alors ? dit-elle amèrement en souriant aux passants qui la regardaient étrangement. Eux ne savaient pas qu’elle parlait au cochon entre ses jambes.
- C’était drôle et puis…

BAM ! Un gros coup de pied dans la porte avec sa converse blanche droite. Le passage magique vers le musée s’ouvrit bizarrement immédiatement. Koba tituba quelque peu en arrière lorsqu’elle ne sentit plus la porte derrière elle, sa vision s’était troublée et dans un flash blanc elle s’était retrouvée dans un grand hall bondé de monde, au plafond gigantesque et à la décoration romanesque. C’était l’atrium, il y avait cinq files d’attentes qui menaient à cinq guichets où l’on achetait ses billets d’entrée. Quatre étaient bondées et une seule, celle du milieu était vide. C’était celle réservé à ceux qui avait déjà des billets, c’était le cas de Koba qui avait eut des billets commandés avec soin par Mrs Henderson il y a déjà plusieurs jours. Mais dans cette situation là, Koba aurait préféré ne pas avoir de billet et faire la queue pendant plusieurs heures comme tous les autres sorciers. L’idée de traverser toute la foule et de gruger tout le monde lui était insupportable, les regards allaient se tourner implacablement vers elle. Elle zyeuta derrière elle pour voir si des sorciers avec réservation n’arrivaient pas, auquel cas elle se serait engouffrée derrière eux aussi sec, mais non, évidemment elle était seule, seule au milieu de la foule.

En ce moment même, elle maudissait Mrs Henderson, certaine qu’elle l’avait fait exprès. Rajustant son col, ses lunettes noires et pour une fois rabattant ses cheveux autant que possible sur son visage, elle inspira profondément et s’engouffra dans l’allée vide. Serrant fermement Lulu dans contre elle emmitouflée dans son manteau, elle marcha rapidement mais ne courut tout de même pas, question de… discrétion. Elle sentait tous les regards sur elle et le guichet au loin semblait être inaccessible. Elle aurait voulut être inodore et incolore en ce moment même. Se transformer en courant d’air aurait été simple mais il y avait Lulu. Finalement le guichet sembla venir à elle, illusion d’optique sans doute.

- Bonjour… J’ai une réservation. dit-elle en parlant dans l’interstice aussi discrètement que possible.
- Pardon ? répondit la voix grave d’un homme derrière la vitre de plastique.
- Je… J’ai-une-ré-ser-va-tion. répéta-t-elle en articulant chaque syllabe distinctement mais toujours à voix basse.
- Votre nom et votre billet s’il-vous-plait.
- Miss Cox. dit-elle le plus bassement possible en se rapprochant encore plus de l’interstice et en y glissant le billet.
- Bienvenue au MOMUR Miss… Cox ? Miss Cox ?! Vous êtes…
- SHHHHhhhh ! fit-elle en grimaçant.

Elle finit par entrer dans le musée alors que le guichetier bavait dans sa cabine en regardant la jeune joueuse de Quidditch s’éloignée. Koba était stupéfaite que même avec un bébé dans les bras les hormones mâles ne voyaient que le fantasme qu’était Koba. Enfin bref, elle monta finalement un escalier et entra dans une première salle. Elle se sentait mieux, maintenant l’attention des gens allait être focalisée sur ces objets débiles et non sur elle. Elle déambula dans les allées, regardant fourchettes molles, poubelles sans fond, potions d’eau plate ou encore plume-à-désécrire. Tout un tas d’objet magique inutile, le musée portait bien son nom. Mais c’était bien une forme d’art et de culture, cela plaisait à Koba, c’était distrayant.

De salle en salle, elle arriva dans une qui contenait exclusivement des pots de chambre magiques. Chacun avait sa spécialité, certain régurgitaient ce qu’ils étaient censés ‘ingurgiter’, d’autres recréaient le processus inverse et livraient des aliments frais… Soudain une sorte d’alarme retentie et les deux uniques portes de la pièce disparurent, laissant place au mur blanc. Koba se demanda ce qui se passait mais garda son calme, certains sorciers plus agité essayèrent de transplanner mais furent bloquer sur place. Koba se rappela qu’elle avait lut sur le prospectus que divers sortilèges enchantaient chaque pièce du musée, dont un d’anti-transplannage. Il y avait environ cinquante personnes dans la pièce de 80 m2 tout au plus. Autant dire que tout le monde était assez serré. Tout le monde parlait en même temps, certains sorciers commençaient à paniquer, tandis que d’autre étaient beaucoup plus calme pour le moment et continuait de regarder les pots de chambres.

Soudain un détonement et des cries à l’autre bout de la pièce. Visiblement un sorcier venait d’essayer de faire sauter un pan de mur mais celui-ci, protégé magiquement, n’avait pas cillé contrairement au lanceur du sort qui lui avait fait un bon vol plané et qui avait atterrit contre un pot de chambre qui ne tarda pas à lui régurgiter sur la figure en signe de mécontentement. Visiblement ils étaient coincés pour un bon moment, le temps que des personnes de l’extérieur fassent le nécessaire pour les délivrer. Plusieurs problèmes se posaient, Koba était entre autre agoraphobe et claustrophobe. Elle garda donc son calme en regardant les pots de chambre. Bien que nombreux elle fit le tour de tous au bout d’une demi-heure et finit par aller se caler dans un coin de la pièce. Il ne fallait pas qu’elle se fasse repérer, surtout pas ou ça pouvait virer au drame. Réajustant constamment ses lunettes noires sur son nez, elle évitait de croiser les regards. Un autre problème, qui n’en était pas encore un, était Lulu, il fallait qu’elle dorme. Fatiguée de se tenir debout, au bout de trois quart d’heure elle s’assit dans le coin de la pièce, derrière un monticule de pot de chambre qui toutes les dix minutes récitaient l’alphabet, un coup à l’endroit, un coup à l’envers…

Le regard baissé vers sa fille, elle sentit quelqu’un se rapprocher, elle vit des chaussures se planter devant elle, des chaussures d’homme. Adoptant l’attitude de la gazelle, elle ne bougea pas, ne releva pas le regard et attendit. Encore un détraqué hormonal qui avait découvert qui elle était ?
 
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Trapped in the UMOM (Useless Magic Objects Museum) [LIBRE] EmptyMar 1 Juil - 15:04



Invité
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J'espère que ca conviendra =)



Une journée comme les autres venait de se lever sur les hauteurs des buildings londoniens. Le soleil avait du mal à percer au travers des nombreuses feuilles jaunâtres des arbres. L’automne s’était installé en entraînant avec lui une chute des températures ainsi qu’une coloration du paysage. Ce n’était pas désagréable, mise à part les intempéries qui tombaient sur la ville toutes les … trois heures. Mieux valait ne pas oublier son parapluie. Le temps semblait être devenu fou en même temps que les derniers évènements politiques. Tant de changements…

Une liasse de documents et un dossier photo en main, Erin sortit du bureau d’Ethan Springfield avec son habituel air neutre. Comme si elle était moralement ailleurs mais physiquement sur place. Zigzaguant entre les différents sorciers qui bondaient le couloir, la jeune femme tenta de n’entrer en contact avec personne. Elle en avait pris l’habitude. Il ne s’agissait aucunement d’une question de hauteur et de fierté mal placé. Nous dirons plutôt du manque de confiance en soi. Midi n’allait pas tarder à résonner et une longue file d’attente était encore présente. Depuis qu’ils avaient posté une petite annonce récompensant ceux qui avaient vu ou savaient quelque chose à propos de la prise du pouvoir par Orlov ou alors la disparition de l’ancien directeur de Poudlard, voir des tas de petites informations comme celles-ci. Comme si toutes ses personnes disaient la vérité. Le plus difficile était alors de glaner les vraies informations et rejeter les fausses… tout en gardant le sourire, s’il vous plait ! Arrivant dans son bureau, la jeune femme fut étonnée de trouver quelqu’un lui tournant la dos, assis sur sa chaise. Quel toupet ! La colère montant se calma aussi rapidement qu’apparu lorsqu’elle reconnut la bouille de son ami et collègue Carlton. D’ailleurs, ce n’était pas bien difficile de le reconnaître avec sa chemise rose fushia avec quelques strass. Pire qu’une femme. Ni une, ni deux, la jeune femme n’avait rien eu le temps de comprendre qu’elle se faisait entraîner par son ami dans les dédales du journal, veste en main et dossiers restant sur le bureau.

- « Carlton ! Je n’ai pas envie d’y aller. J’ai du travail qui m’attend en urgence avant Vendredi ! »
- « Rôh Erin, arrête de râler, ma chérie ! Tu vas te faire des rides sur ton petit front blanc après. C’est très difficile à faire partir les rides. Déjà que tu n’en as pas à ton âge. Profite de ta chance… Vu le mauvais sang que tu te ronges depuis plusieurs mois… »
- « Pfff ! Faut que je trouve mon gros sujet de la semaine. Toutes mes affaires en cours ne sont pas … pas … pas présentables ! »
- « Il te faut ouvrir ton troisième yeux, ma puce ! Sinon, tu resteras fermée comme tu le fais le soir, chez toi. Depuis combien de temps n’as-tu pas participé à une soirée mondaine ? »
- « Il y a deux jours, chez les Kleinton. »
- « Quand pour un plaisir personnel et non une obligation professionnelle ? »
- « Humph. »

Un éclatant sourire vient se loger contre les fines lèvres rosées de Carlton. Ce gars avait le don d’éclairer Erin sur ses tords tout en les lui faisant reconnaître. Tournant à l’angle d’un boulevard, Erin fut étonnée de se trouver dans une rue plus ou moins sordide. Sa sensation ne fit que se raffermir au fur et à mesure qu’elle n’avançait. Carlton savait-il réellement où ils se rendaient ? Les rues malfamées, très peu pour elle. Surtout qu’avec le manteau en imitation léopard de Carlton, ils ne risquaient pas de passer inaperçus. S’arrêtant brutalement, Erin remarqua que son ami s’était arrêté devant… un sex shop ! Un sex shop !

- « C’est là que tu voulais m’amener ? » O_O
- « Je veux que tu m’aides à choisir ! » lui répondit-il avec un sourire mêlé de fierté et d’arrogance feinte
- « Tu plaisantes ?! Carlton, tu vas toutes me les faire, j’y crois pas ! »
- « Mais non, rassures-toi Bichette ! Atta, faut trouver le cochon en porte-jarretelles et je t’explique tout ! »
- « Un quoi ? »
- « Erin… Ben, un porte-jarretelles, tu sais c’est ce qu’on met quand »
- « Je sais ce que c’est ! Laisse tomber. Chercher un cochon en porte-jarretelles… Humph. »
- « JE L’AI TROUVE ! »
- « Chutttt ! »

Etrange comme la température venait de grimper d’un seul coup pour que le visage d’Erin ne s’empourpre d’une telle façon. Il fallait dire que Carlton et la discrétion ça n’allaient pas ensemble. En parlant de la bizarrerie de ce dernier, pourquoi était-il en train de taper le cochon ? Erin était sur le point de lui dire qu’il ne s’agissait que d’une vulgaire figurine lorsqu’une porte apparue de nulle part pour les laisser entrer. Le sourire conquérant de Carlton finit de la persuader de garder ses propos pour elle. C’est avec un air d’insécurité que la jeune femme suivit son camarade dans le long dédale avant de tomber sur un large atrium qui accueillait cinq longues rangées, bondées de sorciers.

- « Mais où sommes-nous ? »
- « Bienvenue au Musée des Objets Magiques à Utilités Réduites, très chère ! »

Une demi-heure plus tard, Carlton et Erin réussirent enfin à entrer dans le musée en possession de leurs billets. Autant le jeune homme bassinait depuis longtemps la jeune femme sur ce fameux musée à la mode qu’il fallait absolument aller voir, autant il ne s’était pas rendu compte que ses billets n’étaient plus valables depuis un bon moment. La visite se passa sans grand problème… lorsque la sirène se déclencha.

- « Qu’est-ce que c’est ? Oh non, ne me dis pas qu’ils vont lancer l’alarme incendie magique… Mes cheveux… »
- « Carlton… »
- « J’ai mis une heure pour les coiffer ce matin. Ca va tous les abîmer… »
- « Carlton ! Ce n’est pas une alarme au feu ! Sûrement un problème technique. »
- « Et en plus on est coincé dans la salle des pots de chambre. On aurait dû passer par les miroirs enchantés avant… ça aurait été plus intéressant. »

Se détachant de son camarade qui l’exaspérée tout en la faisant rire, Erin laissa son regard traîner sur les diverses réactions. Quelques enfants étaient présents mais rapidement entourés par leurs parents. Les groupes se resserraient pour se comprimer au centre. La journaliste décida plutôt de continuer à observer les pots de chambre plutôt que de se mêler à la panique générale. De toute façon, le problème serait bientôt réglé. On était chez les sorciers ! Un détonement retentit non loin de là et Erin entendit surtout le cri de surprise de Carlton. Il criait comme une fille. L’un des visiteurs pensait peut-être pouvoir sortir en faisant exploser un mur mais désormais, il se trouvait aux proies avec un Carlton furieux sur le coup de la surprise. Tsss, si au moins elle s’occupait des faits divers, elle aurait pu l’avoir son scoop. Quoique, la réouverture du musée pourrait peut-être lui servir. Ou sinon, Ethan allait être furax… bien qu’il ne s’énervait que rarement. Rêvassant tout en se postant dans un coin, Erin arrêta de surveiller son ami du coin de l’œil afin de tenter de trouver comment elle pourrait lier les potins et le musée ensemble. Peut-être qu’en allant voir le directeur…

Pendant la rêverie de la jeune femme, Carlton s’était rapproché d’une jeune femme qui s’était mise à l’écart avec son bébé. C’était étrange que de voir un être si petit et fragile dans un tel lieu. Le petit être ne gigotait pas vraiment mais avec tout ce bruit, on pouvait se douter qu’il ne dormait pas. Carlton avait tout d’une femme… mise à part le sexe. C’était sa nature et surtout sa marque de fabrique. Un excellent confident et blagueur qui se trouvait toujours présent dans vos moments les plus difficiles. Cependant, son apparence efféminée et ses vêtements les plus bariolés les uns que les autres produisait un drôle d’effet sur les autres. Peur, surprise, rire et plaisanteries douteuses, tout y passait. S’arrêtant devant la jeune femme, son visage et attitude lui disaient quelque chose, mais il n’arrivait pas à mettre un point dessus. Quoi de plus énervant. Jusqu’à ce qu’il se concentre sur le petit poupon qui reposait au creux de ses bras. Carlton fit alors ce qu’il faisait toujours dans ses circonstances…

- « Vous avez un bien beau bébé, Madame ! S’agit-il d’une petite fille ou d’un petit garçon ? Sans indiscrétion, bien entendu ! »

Souriant à pleine dents, Carlton semblait plus s’intéresser au poupon plutôt qu’à la jeune femme. Et c’était le cas. La passion du jeune homme résidait en deux domaines : le sport anglais et les enfants. Si vous voulez le rendre gaga, il vous suffit de lui confier un petit enfant pour qu’il fasse rire à la fois le poupon, et généralement les parents avec. Un parfait tonton et nounou qui rendait visite tous les deux jours à sa sœur et son neveu. S’abaissant au niveau de l’enfant, il rejeta les pans de son manteau derrière lui avant de sortir sa baguette et de faire apparaître quelques papillons bleus qui flottaient autour de l’enfant. Le sortilège qu’il produisait souvent pour amuser son petit neveu. Un sourire flottant sur ses lèvres, il observa les réactions du bébé… en oubliant quelque peu la mère. Sacré Carlton !
 
 

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