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 _Rei } Can you see my hypocritical smile ? * | Terminé |

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_Rei } Can you see my hypocritical smile ? * | Terminé | EmptyMar 17 Juin - 18:01



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_Rei } Can you see my hypocritical smile ? * | Terminé | Trusr10vh3

    _Rei } Can you see my hypocritical smile ? * | Terminé | Cantflyanymoreuw8
    Rei loses the control



« Leaven… Quand me sentirais-je enfin heureux ? Le sais-tu ? J’ai l’impression d’abuser. Après tout, il y a des milliers d’enfants dans un cas plus catastrophique et atroce que le mien. Pourtant, une impression de malaise ne cesse de me hanter, de me prendre à la gorge. J’étouffe ! L’air me manque, Leaven ! Ces chaînes qui entravent mes mouvements, ce collier de fer qui serre mon cou, ce bandeau qui me plonge dans les ténèbres, les vois-tu ? Je ne peux plus respirer. Je ne peux plus bouger. Je suis prisonnier. Non, bien sûr, je ne te le dirais jamais. Tu as assez de problèmes comme ça pour te préoccuper d’un gamin. Je ne veux pas te gêner, je ne veux pas être un poids pour toi. Je t’en prie, n’insiste pas, je ne désire pas ton aide. Tu dois me trouver paradoxal… Tu as raison. Je ne sais pas ce que je veux. Je suis perdu. Je me débats dans le vide, contre des forces invincibles que je ne peux voir. Je dois pourtant briser ces liens ou alors me laisser mourir. Et ça, je ne veux pas ! Je veux vivre avec toi, Leaven ! Je ne veux pas laisser cette femme me prendre ma vie ! Je ne veux pas que quelqu’un décide à ma place ! J’ai envie de hurler mais aucun son ne sort de ma gorge, mes cordes vocales aussi sont paralysées. Je ne veux pas que tu m’aides. Enfin si, délivre-moi ! Non, va-t’en ! Je ne comprends plus rien. Qu’est-ce que je désire exactement ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Empêche-moi de me déliter. Empêche-moi de succomber à mes blessures. Donne-moi une raison de vivre, à moi qui n’ai plus rien à perdre à part mon innocence. Cette précieuse innocence symbolisée par ces oreilles de chat. C’est tout ce qu’il me reste… Je n’ai qu’elle à t’offrir sinon ma vie et mon âme. Je ne puis t’offrir mon corps : il est abîmé, blessé, mutilé par elle. Il n’y a rien à en tirer pour le moment, je crois. Si nous partons très loin, je guérirais et je pourrais te le donner aussi, si tu l’exiges. Ordonne, je te suivrais. Je n’attends que toi. Mais s’il te plaît, protége-moi de ces regards qui me transpercent, de ces mains hostiles qui se tendent vers moi, de ces sourires méchants qui me sont adressés… Non. Laisse tomber, ce n’est pas grave. Je me débrouillerais, comme je l’ai toujours fait. Je ne comprends rien… Rien à ce que je raconte… Tout est mélangé…

    J’ai perdu le contrôle, Leaven. »


Dernière édition par Reiichi Tsukimura le Jeu 19 Juin - 17:58, édité 1 fois
 
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_Rei } Can you see my hypocritical smile ? * | Terminé | EmptyJeu 19 Juin - 17:43



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_Rei } Can you see my hypocritical smile ? * | Terminé | Av85ku5 _Rei } Can you see my hypocritical smile ? * | Terminé | Av2qf3
Let me poison you like you poison me.



    #001 } PERSONAL DATA >

    _Rei } Can you see my hypocritical smile ? * | Terminé | 94627156hf3


    _Nom : Tsukimura [ 月村 ].
      - Signification : Littéralement « village de la lune ».

    _Prénoms : Reiichi [ 霊一 ], Haku [ 吐く ].
      - Signification : Reiichi = « une âme unique » ; Haku = « respirer / mentir ».

    _Date de Naissance | Age : 7 Juillet 1996 | 14 ans.
    _Année à Poudlard : 4ème année.
    _Baguette Magique : Bois de Gingko, trois moustaches de chat & une écaille de magyar à pointes, 27 centimètres.



    #002 } ROLE PLAY >

    _Rei } Can you see my hypocritical smile ? * | Terminé | 38725794lb9


    Un chien hurla quelque part dans la nuit. La banlieue résidentielle de Londres, avec ses multitudes de pavillons identiques, n'était troublée par rien d'autre que le grésillement des grillons et ce chien que le silence indisposait. Le ciel sans étoiles, éclairé par la lumière de la ville qui se reflétait sur les quelques nuages, avait une couleur qui tirait sur l'orangé mêlé au bleu profond de la nuit. Aucune voiture ne circulait dans la rue propre et calme à cette heure avancée. Déjà trois heures du matin. L'air était lourd et étouffant en cette nuit du 17 Août, cette ambiance caniculaire rendait la respiration difficile. Toutes les modestes maisons se ressemblaient : petites, avec un bow-window, petit jardinet devant, un autre un peu plus grand derrière, une allée qui accédait au garage. Tous étaient assoupis, dégustant un sommeil réparateur et sans rêve. Seulement, au n°107 de Mayfield Street, le bow-window qui se prolongeait au premier étage de la maisonnette était ouvert. Sur le rebord, savourant l'air nocturne, était assit un frêle jeune homme aux oreilles de chat, ses grands yeux levé vers l'obscure voûte céleste.

    Typé asiatique, il était plutôt petit et assez chétif. Bien qu'âgé de 14 ans, certains s'accordaient à dire qu'il paraissait plus jeune. Ses cheveux noirs, épais, très raides et en bataille tombaient en mèches indisciplinées sur son front pâle, formant une sorte de pointe qui le barrait en son milieu. Deux autres mèches ébènes encadraient son visage enfantin, plus longues que le reste – elles venaient chatouiller son menton. De cette épaisse crinière noir corbeau émergeaient deux fausses oreilles de chat toutes aussi sombres que sa chevelure. Etonnamment réelles, il s'agissait de son premier achat sur le chemin de traverse, pour remplacer ses postiches moldues et moins bien faites. D'autant plus que celles-ci bougeaient, comme des vraies, en fonction de ses émotions. On aurait dit un vrai neko-boy. Ses yeux bridés gris foncé, presque noirs, étincelaient à la lumière artificielle des réverbères. Ces fenêtres de l'âme reflétaient l'innocence et l'espoir que pouvaient éprouver un jeune homme, bien que cette vive lueur soit teintée d'amertume. Ses deux orbes sombres étaient ourlés de longs cils noirs qui déployaient de belles ombres sur ses joues lorsqu'il fermait les paupières. Les oreilles du jeune homme se penchèrent en arrière alors qu'il réfléchissait, fixant toujours le firmament.

    Je m'appelle Reiichi Tsukimura, mais on abrège souvent mon prénom « Rei ». J'ai 14 ans et je m'apprête à entrer en 4ème année dans l'école de sorcellerie Poudlard dans deux semaines. Mes parents sont tous deux Japonais, mais je suis né ici, en Angleterre, à Londres, un 7 Juillet 1996. Je suis bilingue et utilise mes deux langues maternelles couramment. Il m'arrive souvent de mélanger les deux dans une même phrase, ce qui ne manque pas d'en perturber certains. Par exemple, en plus d'inclure quelques mots dans mes phrases, je rajoute les suffixes usuels après les noms ou prénoms, comme « Leavy-neechan » par exemple. D'ailleurs, on m'appelle souvent « Rei-chan » au lieu de « Rei-kun ». Je ne suis pourtant plus un enfant, et encore moins une fille. C'est peut-être du à ma ressemblance à ces deux groupes... Ca ne me plaît pas trop. Enfin, je supporte, ce n'est pas si grave. N'empêche, je n'ai pas choisi de ressembler à un enfant et à une fille ; à une fillette, donc, si l'on croise les deux.

    Reiichi effleura son visage androgyne du bout des doigts. Un visage encore marqué par les rondeurs de l'enfance, aux traits fins, bien dessinés et purs. Son nez était fin et droit, ses lèvres pleines et délicatement rosées. Sur sa joue, ses doigts rencontrèrent un pansement. Ils se rétractèrent aussitôt et le jeune homme serra les lèvres. Ses blessures. Il en avait sur tout le corps, surtout en cette fin de vacances d'été. Il portait un bandeau sur l'oeil gauche, un pansement au coin droit des lèvres, un autre sous l'oeil du même côté. Un bandage soigneusement enroulé venait macabrement décorer son cou d'agneau, fin et élancé. Des bandages, il en avait un certain nombre : autour du bras droit, autour du poignet et la main gauche, autour de la cuisse gauche... Tout le reste, c'était des pansements de tailles, de modèles et de formes variables : sur l'épaule droite, sur la main droite, au ventre, aux jambes, sur les bras, sur le torse... Bref, une mine d'or pour les pharmacies. Il avait toujours plus de blessures à l'approche de la rentrée scolaire. Rei poussa un petit soupir, l'air abattu, son regard à présent éteint perdu dans le vague.

    Ca a commencé à 7 ans. Jusqu'à cet âge, j'étais un petit garçon normal, avec des occupations normales, des réactions normales, une vie normale. C'est à cet âge là qui tout ficha le camp. C'est à 7 ans que je découvris que la magie coulait dans mes veines. Ma première « révélation » s'effectua sous les yeux de Leaven Wickedness, ma soeur de coeur et meilleure amie. Elle fut très étonnée lorsque le ballon avec lequel nous jouions se décoinça tout seul de l'arbre où il s'était perché, par la simple force de ma pensée. J'étais resté un moment complètement hébété avant que Leaven ne m'explique que c'était normal et que j'étais un sorcier. Normal... Sorcier... Certes. Voilà des mots qui ne s'assortissaient guère ! Mais elle aussi était une sorcière, c'était une sang mêlée même. Moi j'étais un moldu. Enfin à la l'époque, je ne comprenais strictement rien à ce qu'elle disait, je ne voulais pas comprendre, j'étais trop choqué. Du coup, je n'en ai pas touché un seul mot à ma mère. Ce n'est que quelques semaines plus tard qu'elle s'en rendit compte par elle-même... Ma mère, Rika Tsukimura, avait préparé de la purée de céleri, or je DETESTE la purée de céleri ! Quelle ne fut pas sa surprise lorsque la pâte blanchâtre se volatilisa de mon assiette ! Elle en resta comme deux ronds de flan, l'air horrifié... avant de se mettre à hurler. Rika n'avait jamais été quelqu'un de très tolérant et altruiste. Elle ne supportait pas l'anormalité et la seule logique valable était la sienne. Ce fut lors de ce jour ensoleillé, le 15 Août 2003 à 13h04, que ma vie bascula. Je me rappelle très distinctement ce fameux jour. J'étais assis sur ma petite chaise, j'avais mes oreilles de chat, une salopette en jean et un t-shirt blanc à manches courtes avec des baskets. Je la revois, les mains crispées sur ses longs cheveux aussi noirs que les miens, les larmes aux yeux ( de colère ou de peur, je ne sais pas ), une plainte aiguë s'échappant de sa bouche. Puis elle s'était tu, la tête baissée. La pièce était restée plongée dans un silence hurlant qui déchirait mes tympans. J'avançais timidement ma main vers elle en commençant un « Okaa-s-... » inquiet. Avant même que je n'ai pu la toucher, elle s'était reculée violement, comme si elle voulait éviter un pestiféré. Elle me cracha des insultes au visage, le mot qui revenait le plus souvent étant « monstre », « kaibutsu » en japonais. Puis, elle me gifla sans ménagement et me saisit par le bras, le broyant d'une poigne d'airain. J'avais mal, je pleurais, criais. Maman me jeta dans ma chambre et claqua la porte. Pendant le trajet de la cuisine jusqu'à ma chambre, je n'avais pas touché terre tant elle me soulevait avec force et rage. J'avais entendu des voisins qui venait s'enquérir de la situation ; ils avaient été alertés par mes cris. Rika répondit, un peu perturbée, que je faisais un caprice. Je ne crois pas qu'ils l'ont cru : j'ai toujours été considéré comme étant un ange par mes voisins, un gamin adorable et serviable. C'est à partir de ce jour d'été que débuta l'Enfer.

    Tantôt elle m'évitait, tantôt elle me tombait dessus sans crier gare pour me hurler dessus et me frapper. Au début, mon père, Yowairô Tsukimura, un homme d'affaire toujours absent ( il travaille dans une grande entreprise ), essayait de me défendre. Faiblement, certes, mais quand même. Il a vite abandonné, se pliant devant la furie hystérique qu'était ma mère lors de ses crises. J'imagine qu'avoir peur à ce point de la différence était une maladie, une pathologie, je ne sais pas... Toujours est-il que c'était bien trop violent pour être bénin. C'était une véritable phobie ; elle était terrorisée par ce que je représentais. Je n'étais plus son fils, j'étais « Reiichi » et non Reiichi. Elle s'est mise à me considérer comme étant un autre garçon. Des fois, elle se calmait et me prenais dans ses bras en me posant une question très étrange : « Qui es-tu ? Es-tu Reiichi ? ». J'étais incapable de répondre, et je n'y arrive toujours pas aujourd'hui. A force de me repousser de tout son être, de me renier aussi violement, j'en étais venus à la même conclusion qu'elle : je n'étais pas Reiichi, j'étais un étranger dans son corps. J'en suis venu à désirer ma perte, à penser que si le vrai Reiichi revenait, je lui cèderais la place sans discuter. N'empêche... Si la magie ne s'était jamais déclarée en moi, j'aurais continué à vivre normalement, sans avoir à peser chacun de mes mots devant ma mère, comme si une syllabe dite de travers pourrait déclancher un cataclysme. Chacune de ses interrogations sonnait comme une question piège. Apparemment, j'aurais complètement changé de comportement, de goûts, d'intérêts après cet incident. Enfin moi je ne me souviens plus. Avant mes 7 ans, je ne me rappelle plus de ce que j'aimais, de ce que je faisais... Et je ne désire pas le savoir.
 
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    Le jeune homme déplia son corps dégingandé et se leva. Ses jambes étaient fines et longues, fragiles ; tout comme ses bras et son corps dans son ensemble. On l'aurait dit en sucre, bien que ce soit le contraire en vérité. Elancé, svelte, glabre, petit, léger et plat. Rien de très charmant au premier abord. Pourtant son corps s'harmonisait avec une perfection admirable et l'ensemble était tout à fait agréable. Il attrapa son petit éventail et l'agita devant son visage pour générer une brise agréable et rafraîchissante. Il faisait vraiment chaud, étouffant. Rei s'approcha de son bureau et saisit ses notes prises tout au long de l'année dernière. Elles étaient séparées en deux tas : celles qui nécessitaient d'être sues et les inutiles. Reiichi enferma dans un trieur les notes utiles, classées par matières. Il prit ensuite sa chaise et la plaça à un endroit bien particulier de sa chambre. De sa main libre, le neko-boy poussa une des plaques qui composaient le plafond et celle-ci se leva. Il la poussa sur le côté et fit rentrer ses papiers dans le trou. A cause de sa petite taille, ses mains tendues arrivaient à peine à effleurer le plafond. Heureusement, il était agile. Reiichi se mit sur la pointe des pieds, agrippa les bords du trou, et se hissa, aussi gracieux qu'un félin, vers sa cachette à la force des bras. Cette niche ménagée dans le plafond servait à dissimuler tous ses effets personnels, intimes, ainsi que toutes ses affaires ayant à voir avec la sorcellerie. Hors de question de laisser traîner tout ça sous le nez de sa mère, qui s'empresserait de tout brûler. Rei poussa ses notes à archiver dans un coin, avec les autres parchemins inutiles des années précédentes. Puis il s'empara de ses nouveaux livres, son balai, ses parchemins, ses plumes, ses bouteilles d'encre, ses herbes pour les potions, etc. et les jeta sur son lit depuis sa cachette. Lorsqu'il eut tout descendu, Reiichi se laisser tomber lestement sur le sol, sans faire de bruit, et rangea le tout dans sa lourde malle frappée de ses initiales « R. T. », sous son lit. Dans une heure, il fuguerait de la maison, comme pour aller au Chaudron Baveur avant la rentrée, sauf que cette fois ce serait pour commencer une nouvelle vie. Les autres années, il prenait une chambre pour la nuit puis allait à la gare à l'heure indiquée sur la lettre qu'il recevait tous les ans. Il était inutile de préciser que Rika refusait catégoriquement de l'accompagner à Londres pour l'amener dans son école de fous, ni même pour aller acheter ses fournitures. Heureusement que sa mère s'assommait à coup de somnifères pour dormir, sinon il n'aurait pu s'enfuir.

    La première année, à la réception de la première lettre, j'ai bien cru qu'elle allait réussir à me tuer. C'était elle qui était allée chercher le courrier ce jour-là. En voyant la lettre, Maman a changé de couleur. Elle est arrivé vers moi, à grand pas, les traits déformés par la rage. Elle a saisi un bol de riz blanc qui traînait sur la table du petit déjeuner et me l'a violement jeté dessus. Par réflexe, j'ai porté mes mains à mon visage pour me protéger. Ca l'a énervée davantage. Elle m'a attrapé le bras et m'a hurlé quelque chose du genre « Qu'est-ce que c'est que ça ? ! » en me secouant. Je savais parfaitement ce que c'était puisque Leavy-neechan m'avait dit que j'en recevrais une. C'est étrange, mais je me suis accroché à un tas de détails au lieu de me concentrer sur l'essentiel à ce moment là. Ses longs cheveux de jais qui ruisselait devant son visage furieux et qui virevoltaient comme la chevelure reptilienne de Méduse. Ses doigts se refermant sur la fourchette à côté d'elle avant de la brandir, menaçante. La froideur du carrelage sur ma joue lorsqu'elle m’a jeté au sol. Le fracas de la table renversée. Le liquide chaud, poisseux au goût métallique qui coulait sur mon visage. Le rouge sur mes bras et mes mains. Cette horrible migraine qui vrillait mon cerveau et m'empêchait de réfléchir. Ses cris suraigus qui blessaient mes tympans. J'ai vraiment eu mal, je rappelle distinctement de la douleur qui enflammait chaque parcelle de mon être. Après, tout est devenu noir, j'avais du perdre connaissance. Lorsque je me suis réveillé, j'étais ligoté à une chaise, dans la cuisine ; pieds et mains liés, ficelé contre le bois dur qui m'entamait le dos. Maman était au téléphone. Apparemment, elle était en train de dire à la voisine que j'étais malade et que j'étais donc dans l'incapacité de venir tondre sa pelouse. Pendant deux jours, je suis resté soudé à cette chaise. Elle m'a nourri et désaltéré, bien sûr. Après, elle semblait s'être calmée et m'a détaché. Les semaines suivantes, elle ne m'a pas lâché d'une semelle, m'interdisant même d'aller jouer avec mes amis ou d'aider les voisins comme je le faisais d'habitude. Ce qui devait arriver arriva : j'avais raté la rentrée scolaire. Le Poudlard Express, comme ils l'appelaient, était parti sans moi vers l'école mystérieuse. Leaven avait du m'attendre longtemps sur le quai avant d'en arriver à la même conclusion que moi : je ne viendrais pas.

    Mais je ne me suis pas laisser abattre ! Je n'abandonne jamais ! Jamais ! Ainsi, je suis resté très sage et j'ai fais le maximum pendant un mois pour endormir la méfiance de ma mère. Ensuite, j'ai tenté le tout pour le tout : je me suis échappé avec toutes mes affaires, celles que j'avais achetées avec Leavy-neechan. Je me suis débrouillé comme je pouvais pour atteindre le centre de Londres, prenant le bus, le taxi, mes jambes… Et j’ai fini par y arriver ! Ce que j’étais fier d’y être parvenu, tout seul ! Bien que fatigué, je courus directement à la gare. Leaven m’avait expliqué comment accéder à la voie 9¾, ce qui me permit au moins de ne pas rester comme un idiot, planté dans le hall avec ma grosse valise et mon chat. J’ai trouvé un employé de la gare et je lui ai expliqué la situation, en mentant sur les raisons de mon retard. C’est ainsi que je fus rapatrié à Poudlard, avec le Poudlard Express pour moi tout seul.


    _Rei } Can you see my hypocritical smile ? * | Terminé | Av68kk7


    Professeur – « Je vous présente Reiichi Tsukimura. Il fera désormais partie de la classe, merci de bien l’accueillir. »

    Arrivé avec un mois de retard, Rei ne manqua pas d’attirer l’attention. Réparti dès son arrivé, tard le soir, à Poudlard puis envoyé dans son dortoir, il n’avait guère eut le temps de faire connaissance avec ses pairs. Il était à présent debout devant tous les autres première année assistant à ce cours, dévisagé par des dizaines de paires d’yeux. Cela ne le troubla aucunement. Reiichi n’avait absolument pas peur du regard des autres et se tenait dignement devant eux, malgré ses blessures. Il fit un signe de la tête à ses camarades puis alla s’installer à une place libre, au fond. Aussitôt, ses voisins se retournèrent tous vers lui pour l'assommer de questions. « Pourquoi t'es arrivé en retard ? » « Tu viens d'où ? » « C'est quoi ces blessures ? » « Pourquoi tu portes des oreilles de chat ? » « T'es pas un peu grand pour ça ? » « Hey, t'es mignon ! » « On est dans le même dortoir, c'est cool ! » « Bienvenue chez nous, mon pote ! » Il répondit à tout plus ou moins précisément, en mentant cependant sur l'origine de ses plaies pansées. Ce ne fut pas dur de se faire des amis au sein de sa classe. Bien qu'assez froid au premier abord, il y avait quelque chose chez Rei qui inspirait les autres, qui les incitaient à aller vers lui. Etait-ce ça le charisme ? En tout cas, Reiichi se dérida assez vite et devint bientôt un élève apprécié de sa classe, de sa maison, de l'école. Cependant, il semblait posséder deux facettes distinctes. Ce n'était pas vraiment de la schizophrénie, pas à ce point, mais un cas de dédoublement de personnalité. Déterminé, tenace et obstiné, Rei était l'un de ceux qui poussaient leur groupe vers l'avant, qui avaient un don pour motiver les troupes. Il avait la particularité de ne jamais perdre espoir, et ce même dans les situations les plus désespérées ( comme sa vie familiale, par exemple ). Il avait la capacité d'insuffler cette force de caractère, cette rage de vivre et de vaincre à son entourage. Tête brûlée, bagarreur et insolent, il fonçait toujours tête baissée, que ce soit pour se jeter dans un règlement de compte ou se porter volontaire en cours. Rapidement énervé et agacé, il se mettait vite en colère. Cependant, il rugissait plus qu'il ne griffait et se calmait assez vite, en aucun cas rancunier. Autre grande qualité de Rei : son courage à toute épreuve. Il n'était pas du genre à reculer, par prudence ou par peur, non. Même plus que courageux, il était téméraire. L'autre Reiichi était fondé sur les même bases d'espoir, de courage et de détermination farouche. Cependant, il était plus distant, plus calme et plus froid aussi. Plus serviable que l'autre neko-boy, c'était avec plaisir qu'il se mêlait aux adultes pour les aider, moins méfiant et circonspect que son autre lui. Très sérieux et plutôt effacé, ce Rei là se manifestait moins et restait plus secret. Cependant, c'était sans aucun doute le Reiichi extraverti qui apparaissait le plus. Pourtant, dans les deux cas, certains de ses sourires ( presque tous d'ailleurs ) étaient faux, hypocrites. Non pas qu'il manifestait un réel désire de tromper méchamment, mais il ne tenait absolument pas qu'on lui pose des questions gênantes sur sa famille, ses blessures, son retard étrange... Seule solution pour dissiper les soupçons : afficher son plus beau sourire. A défaut d'obtenir des notes extraordinaires, il possèdait une jolie dentition et d'une adorable bouille pour charmer ses professeurs les plus septiques.
 
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_Rei } Can you see my hypocritical smile ? * | Terminé | EmptyJeu 19 Juin - 17:57



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_Rei } Can you see my hypocritical smile ? * | Terminé | 17302063xp8


    Le jeune homme entreprit ensuite de vider son armoire de tous les vêtements qu'elle contenait. Heureusement, sa malle était conséquente. Au pire, il lancerait un sort pour que tout rentre, au risque de se faire reprendre par le ministère. Il n'avait jamais enfreint les règles et une seule exception ne les tueraient pas. De toute façon, il serait déjà loin lorsque le hibou arriverait avec la lettre de réprimandes. En effet, après avoir rassemblé toutes ses affaires ( vêtements, oreilles de chat magiques de rechange, les effets personnels de Kuro-kun le chat,... ), il s'avéra qu'il aurait besoin du sort qui donnerait à sa malle la légèreté et la contenance du sac de Mary Poppins. Ceci fait, Rei enleva le débardeur et le short en tissu léger qui lui servaient de pyjama puis se vêtit des habits qu'il avaient préparés. Jean, converses, sweat sans manches à capuche. Très simple, très pratique. Reiichi rangea son pyjama dans la valise et alla à la salle de bain. Un dernier brin de toilette avant de caser tout ça dans la malle. Il jeta un coup d'oeil circulaire à la chambre. Normalement, il avait emporté tout ce dont il avait besoin. Rei prit son portable et le passa autour de son cou grâce au cordon qui y était attaché, fit rentrer Kuro-kun dans sa boîte et s'empara du petit sac de voyage et de sa pochette qu'il avait préparés avec de l'argent, son iPod, à manger, ses papiers, son billet de train, sa baguette magique et un livre. Il était fin prêt, sa chambre était quasiment vide, désertée. Le jeune neko-boy plaça sa malle sur le petit chariot à roulette qui permettait de la transporter plus facilement, mit son sac sur son dos, sa pochette en bandoulière, saisit la boîte de Kuro-kun et quitta la maison. Avant de venir au point de rendez-vous fixé par Leaven, Rei déposa les clés de tous les voisins dans leur boîtes aux lettres respectives. On pouvait dire qu'il était aimé de tout le quartier, le petit Reiichi.

    A partir de mes 7 ans, j'ai ressentis le besoin de me rendre utile, de prouver que j'étais capable de quelque chose. Déjà apprécié de mes voisins, je leur fis une agréable surprise lorsque je me proposai de les aider. Ainsi, j'ai commencé par tondre la pelouse, moyennant compensation financière. Puis je me suis mis en tête d'aider les personnes âgées à vivre mieux. Je les divertissais, faisait les courses, arrosais les plantes, sortais leur chien, faisais du rangement,... Puis j'ai appris à faire le ménage, la cuisine et le jardinage. Bientôt, nombreux furent ceux qui me demandèrent des services, en me payant bien sûr, par manque de temps ou parce qu'ils partaient en vacances. Mon petit manège avait un double avantage : il faisait grimper ma côte de popularité auprès de mes voisins et en plus, j'étais toujours en vadrouille, donc loin de ma mère. J'eus bientôt un double des clés de tout le monde ou presque, accompagné de leur confiance et de leur affection. Les parents ne voyaient donc aucun inconvénient à ce que leurs enfants m'invitent à manger ou à dormir, me maintenant ainsi hors de portée de Maman. Et on me faisait des cadeaux pour mon anniversaire aussi ! Comme mon iPod par exemple, où tout le monde s'est cotisé. Ma voisine préférée était la mère de Leaven, atteinte de la maladie des os de verre. Elle, je lui rendais service gratuitement. Je venais souvent chez elle lorsque mon amie n'était pas là pour l'assister et égayer un peu sa vie trop fade par mon sourire d'enfant. Il y avait aussi ma psychologue qui m'invitait souvent à manger avec elle en ville. J'ai du en voir une à cause de mon dédoublement de personnalité et de l'espèce d'amnésie qui l'a accompagnée. Mais aussi parce que le directeur de l'école primaire était inquiet de me voir blessé, sans aucune raison apparente. Il faut dire que je n'ai jamais dénoncé ma mère et aussi insensé que cela puisse paraître, je ne lui en veut pas du tout de me maltraiter. Ils me manqueront tous beaucoup.

    _Rei } Can you see my hypocritical smile ? * | Terminé | Av84le6


    « En tant que psychologue de Reiichi, je peux m'exprimer en connaissance de cause sur ce garçon si attachant et adorable. Il est très honnête, courageux et dispose d'un tas d'autres qualités. Je l'aime beaucoup et j'en viens à m'impliquer personnellement, bien que je ne dois normalement pas en faire autant. Rei souffre d'un dédoublement de personnalité du à un choc psychologique intense survenu à ses 7 ans. Je pense que c'est sa facette plus extravertie la vraie, et non celle plus calme. Il m'a raconté une histoire à dormir debout, je vois bien qu'il ne dit pas la vérité. Il semble protéger quelque chose, ou quelqu'un... Je crois que Reiichi éprouve un irrépressible besoin de protéger son entourage, à défaut de se protéger lui-même. Il se fiche éperdument de ce qui peut lui arriver à lui, tant que les autres sont épargnés. Ce genre de comportement, quoique courageux et admirable, lui attirera de gros ennuis s'il ne prend pas plus soin de lui-même. Il semble même prêt à laisser sa place sans discuter au « vrai Reiichi » lorsque celui-ci reviendra, effaçant ainsi d'un revers de main celui qu'il est devenu aujourd'hui. Rei est très contradictoire. Certaines de ses idées paraissent bien arrêtées, mais pourtant il tergiverse, hésite, change d'avis souvent, efface tout et recommence. C'est assez bizarre. Il a l'air... perdu. C'est le mot. Il ne contrôle plus rien, j'ai l'impression. Il ne sait plus qui il est, ce qu'il doit faire, quand et pourquoi. J'aimerais beaucoup l'aider, mais il n'est pas très coopératif. Il cache bien trop de choses pour que je puisse faire quelque chose. Notamment au sujet de sa mère ou des ses blessures. Lorsque je l'aborde, il m'ignore ou détourne la conversation. Je suis pourtant certaine qu'il est victime de maltraitance, mais sans preuves je ne peux rien faire. Je suppose que ni lui, ni elle, ni Mr. Tsukimura ne m'avouera quoique ce soit. Je suis dans une impasse, malheureusement. Ce que je peux dire, c'est qu'il faut qu'il reprenne confiance en lui. Un évènement, je suppose que c'est celui survenu à 7 ans, lui a fait perdre toute estime de lui-même. Il n'a aucun orgueil et ne semble jamais fier de lui. C'est triste de le voir aussi pessimiste, lui qui pourtant est très doué pour remonter l'ego des autres avec quelques phrases rassurantes, quelques sourires. Dommage qu'il tienne si peu à lui, dommage... Il mérite pourtant d'être heureux, d'avoir conscience de ses capacités. J'ai peur pour lui, ça le perdra un jour, cette manie presque autodestructrice, à tout donner aux autres... Ca le perdra. »

    _Rei } Can you see my hypocritical smile ? * | Terminé | Silencebymintyhippoow5


    Reiichi courait à présent vers le lieu de rendez-vous : l’hôpital. Il courait comme un dératé sur la route déserte du lotissement, avide d’être libre, avide de pouvoir enfin voler de ses propres ailes. Rei avait conscience que 14 ans, c’était jeune pour vivre seul dans Londres en compagnie d’une adolescente droguée. N’empêche… Il était suffisamment autonome pour survivre. Il savait cuisiner, tenir une maison, et s’il le fallait, il travaillerait au black. Reiichi n’avait pas peur de tout abandonner, de tout laisser tomber pour débuter une nouvelle existence. Cette perspective en aurait révulsé plus d’un, mais pas Rei. Tout ce qu’il voulait, c’était la même chose que tout le monde : trouver le bonheur. Et son bonheur à lui se trouvait quelque part dans Londres en compagnie de Leaven Wickedness. Au diable les potentiels problèmes d’argent, au diable les difficultés pour se trouver un logement. Même dans la misère et le dénuement, le jeune homme aux oreilles de chats aurait eu ce qu’il voulait vraiment : un foyer bien à lui avec la personne la plus chère à ses yeux. Ca lui suffisait. Amplement.

    Devant l’hôpital, il aperçut une forme féminine qui faisait les cent pas. Reiichi accéléra le pas et rejoignit son amie, un large sourire venant éclairer son visage radieux. Leaven lui attrapa ses propres bagages, sourit et prit la main du jeune homme, l’entraînant vers leur nouvelle vie qui – ils ne le savaient pas encore – prendrait place dans un petit studio de Soho. Ils y vivraient modestement, certes, mais confortablement, sans que la mère d’un de deux ne lance un avis de recherche, par compassion pour l’une et par haine pour l’autre.



    « Je voulais m’en aller, et tu m’en as donné l’occasion sans que je ne te dise rien. Arigatô, Leavy-neechan. »


    }#003 } WHAT ELSE ? >

    _Actrice, Acteur : Inconnue [ Cosplay Ritsuka Aoyagi ( Loveless ) ]
    _Code du Règlement : William.
    _Pseudo IRL : Kana ! =D ( C'est encore moi ! xD )
    _Comment voyez vous le forum ? La fiche de Présentation ? Superbe, sinon je n'y aurais pas 3 comptes. ^___^
    _Un Commentaire ? You can touch my tralala... ♪ *sooooort*
 
MessageSujet: Re: _Rei } Can you see my hypocritical smile ? * | Terminé |   
_Rei } Can you see my hypocritical smile ? * | Terminé | EmptyVen 20 Juin - 15:19



Invité
_Rei } Can you see my hypocritical smile ? * | Terminé | Empty
Re re bienvenue, jolie fiche, ce perso est vraiment excellent je trouve bon je te réparti à
GRYFFONDOR


Bon jeu ^^
 
MessageSujet: Re: _Rei } Can you see my hypocritical smile ? * | Terminé |   
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