Douce utopie d’un rêve éveillé, je te maudis.

Comme si un rêve pouvait faire face à la réalité… Comme si cette bouteille pouvait effacer toutes mes erreurs, toutes ses cogneriez du à l’âge. Si seulement je pouvais retourner en arrière, si seulement cette nuit n’avait pas été là, m’aurait-tu pardonné, conscience dont je ne souhaite pas la présence ? Une autre bouteille, un autre monde, j’aspire la fumée et je pars. Y’a-t-il un endroits ou tu ne sera plus là, y’a-t-il un moment ou je ne te sentirais pas ? Conscience, pourquoi existe-tu ? Conscience, pourquoi me harcèle-tu ? N’y a-t-il pas de manière de s’en débarrasser ? De ne plus penser à toutes ses erreurs, à mes faiblesses ?
Faire le vide dans son esprit, ne plus regarder en arrière, ne plus y penser… Quelle connerie ! Comment tu veux que je n’y pense plus ?! Si j’avais été plus efficace, si j’avais été meilleur… Culpabilité, un mot que je ne connaissait pas avant mais auquel je ne cesse de penser depuis la Bal. Putain, la bouteille est vide… Totalement bourrées, ma perception du monde change d’une façon étrange… Je rejette la faute, je me crois totalement responsable, je veux mourir et j’en passe. Malgré tout cela, une idée résiste a ce torrent d’alcool…La Vengeance, pêché mortelle… Mais à quoi bon être pieux… ? Dieu n’existe pas et s’il existe, ce serait le pire des connards…Sadique, il aime nous faire souffrir… Si dieu existe, c’est à cause de nous, pauvre petit humain qui pensons que quelqu’un régit nos vies… Simple manière de mettre sur le dos d’une entité tout ce que la vie nous a mis en pleine gueule.

Une autre bouteille, une deuxième, une troisième… Je ne sens plus le goût exquis de la tequila ni la force de la Vodka… D’ailleurs, je ne sens plus rien, la vie est fade, la vie est une salope que je rêve de baiser comme elle l’a fait pour moi… La vie est un jeu et le destin un enculé qui en est le créateur… Je n’ai qu’une chose à dire… Vaf enculo, fuck off, je ne crois plus en rien, je ne veux plus rien à pars mourir d’un coma éthylique dans mon fauteuil, en caleçon et avec mon débardeur, comme un pauvre type, un alcoolique, une sous-merde que la vie à broyer et qui manque de volonté. Mais je ne peut pas ma le permettre et mon inconscient si oppose.

La vengeance… C’est tout ce qui me permettre de tenir debout et de ne pas sauté par la fenêtre, de ne pas me foutre en l’air et d’envoyer tout balader. Vie de merde, je ne peux même pas crever en paix !

Mais une pensé, un visage me permet de tout supporter… Mais est-ce vraiment un visage dont je rêve, n’est-elle pas là, devant moi, avec tous ses cadavres de bouteilles diverses qui sont couché sur le sol… Combien de bouteille ais-je vidé ? Une douzaine, une trentaine, je ne sais plus… Elle ne va plus m’aimer, elle ne va plus rêver de moi, c’est pourtant quasiment la seule personne à qui je tiens, si elle part, je ne sais pas ce que je pourrais faire.

Je suis une loque humaine… Je suis qu’une merde, je me hais autant que je hais Wolfgang.