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Sujet: Le petit carnet rouge. Mer 18 Juin - 1:20
| | Invité
- -La plus belle connerie de l'homme fut de penser qu'il pouvait dominer les autres. Malheureusement, nous y passons tous. Cette envie nous anime le sein pendant quelques années où tous nous semble possible. Puis, vint le jour où nous grandissons. Ce jour où l'on se rend compte à quel point, nous nous sommes si profondément ancrés dans le noir, dans le néant, dans la merde. J'ai cru en mon étoile, j'ai longtemps espéré et j'y suis enfin parvenu. Qu'on ne dise pas qu'Aleksandr, Amvrossi Souvorov n'a pas eut les couilles de se retourner pour affronter son passé, sinon, je lui éclate la gueule. _______________________________________________________Alik.
Attention ! Certains passages sont choquant et sont passible de choqués certaines personnes. Ils sont violents, gores, et à la limite du pornographique. Cette fiche est donc, sous interdiction de lecture en dessous de 17 ans. Si vous le faites, vous en serez tenu seul pour responsable étant donné que cela est mentionné.
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| | | Sujet: Re: Le petit carnet rouge. Mer 18 Juin - 1:21
| | Invité
*La Russie... Peut être l'un des plus grands pays du monde avec ses contrées sauvages et puissantes. La seule chose que j'en retiens de mon père, c'est sa manière dur de la parler. Il avait cette façon si belle, si virile, mais si ténébreuse de l'utiliser en compagnie de ma mère... Il ne me l'a jamais apprise, et pour mon plus grand bien. CHAPITRE I : Papa ... ? Pourquoi Tu dors ?
Je devais avoir à peu près 11 ans. Je sais, c'est assez tard pour écrire un libre. Cependant, il n'y eut rien de bien marquant dans ma vie pour commencer ce livre dans mes premières années. Ce n'est pas donc qu'à partir de cet évènement que mon caractère a prit cette direction. Et ce caractère, je ne le dois qu'à un homme : Mon frère. Vous comprendrez plus tard...
Je posa le pieds au sol. Ce sol froid et légèrement grisonnant. La pierre de ma chambre, du moins, qui composait mon par terre, avait toujours été froide, mais ce matin-là, je n'ai jamais su pourquoi, mais elle m'avait semblé beaucoup plus froide que d'habitude... Polaire... Glaciale. Je m'étais empressé d'enfiler mes chaussons, ce que je faisais rarement, pour ouvrir la porte et descendre doucement les escaliers de bois qui grinçaient comme une truie que l'on égorge. Cela rendait toujours ma mère sur les nerfs, car bon dieu ! Cela devait faire peut être 5 ans, que le bois commençait à s'user ? Mon père ne cessait de lui dire : Trouve moi 5 minutes, mon ange, et je te le fais... Ou : C'est pas avec le boulot que je me tape que je te ferais ça le week-end. Attends les vacances. Ma pauvre petite mère... Tous les matins, elle nous fusillait du regard sans que l'on comprenne réellement pourquoi. Du moins, les matins, où l'on entendait pas des bruits étranges provenant de leur chambre. Ce qui était assez rare... Nous avions fini par nous y habituer. Mais qu'est ce qu'on a rit lorsque nous avions compris la signification quand nous fûmes beaucoup plus grand avec Nikandr et Lidia.
- Alik ! dépêche toi de descendre ses escaliers de malheurs ! - Oui, maman !
Je me mis à courir, ou du moins à marcher rapidement dans les escaliers pour sauter dans le couloir. Rapidement, j'atteignis la cuisine, après m'être rapidement aplati mes cheveux noirs ( à l'époque ) dans le miroir de l'entrée. Je passa le seuil, que je me faisais déjà assaillir de questions sur la cuisson de mes oeufs et de mon lard. Si mon père était russe, ma mère était américaine. Un choc de culture qui s'était mis de côté pour le bien de la famille. Cependant, mon père s'était laissé plus facilement faire pour apprendre la culture américaine. Peut être docile, vous me direz... Non, je ne pense pas. Je pense surtout qu'il était amoureux. Ma mère, c'était une belle femme aux cheveux blonds, bouclés, qui avait une classe ressemblant presque à celle de Marylin Monroe. Une beauté... Elle savait comment s'habiller pour chaque situation, et elle avait des goûts de décoration excquis. Elle avait une facheûse tendance à foutre du noir et blanc... Ce qui était étrange, car vu son caractère très entier, c'était soit blanc, soit noir avec elle.
- Lave tes mains et assieds toi.
De nouveau, on entendit l'escalier. Je regardais ma petite soeur Lidia qui ressemblait très pour très à ma mère mais qui possédait les yeux noirs de mon père. Nous ne purent nous empêcher de pouffer de rire en plaquant nos mains sur la bouche pour éviter que maman ne nous entende, mais son cri couvrit largement nos gloussements. Ma mère... Une femme fatale.
- NIKANDR ! DEPÊCHE TOI OU JE ME FÂCHE ?
Je leva les yeux aux ciel. Non, non, ne te dépêche pas, que je pensais. Je n'avais jamais pu m'encadrer mon frère. Peut être était ce parce qu'il avait le monopole avec Papa ? Sûrement. Nous n'avions jamais cessé de nous mettre des bâtons dans les roues pour que nous puissions toujours briller plus que l'autre aux yeux du père qui ne regardait que Nikandr. J'm'en serais tapé la tête contre un mur de colère. Lidia eut un maigre sourire en devinant mes pensées. Elle enleva son pain de son assiette, je fis de même. Ma mère nous déposa notre déjeuner dans nos assiettes au moment où Nikandr entra dans la pièce, l'air maladif et particulièrement pas bien. Ce qui était étrange, c'était qu'il ne soit pas à Salem... Lidia me fit comprendre qu'elle m'expliquerait ce qu'elle avait entendu. Je ne posa aucune question, et je coupais mon lard.
- Bonjour. - Salut ! s'écria ma petite soeur, pour lui répondre. - Qu'est ce que tu veux pour déjeuner ? Et sa question que l'on entendait chaque jour. - Rien. Il s'asseya sur sa chaise. Nous levâmes tous nos yeux à son encontre. Je me sens pas bien...
Je le regardais intensément. N'entendant même pas ce que ma mère ou ma soeur pouvait dire. C'était lui, et lui seul qui m'intriguait. Quelque chose n'allait pas, car il ne mentait pas. Et généralement, il ne savouait jamais un sentiment d'échec. La maladie en était un pour toute la famille, vous comprenez. Je le regarda longuement, comme si c'était l'objet de tous mes désirs. Mes désirs meurtriers oui... Je leva un sourcil lorsqu'il croisa mon regard, et comme je m'y attendais, il m'attaqua.
- Quoi ? Tu veux ma photo ? - Evolue, petite tête ! Je disais cette phrase, j'étais en maternelle ! - Et mon poing, tu sais où il va être ? - Qu'est ce t'as ? T'es bien fébrile, mon petit ? lui demander avec ce ton doucereux. Qu'est c'qu'il n'aimait pas ça... Je jubilais de le voir devenir rouge de colère. Il avait beau avoir dix sept ans, pour moi, il restait un pisseux. - Fais pas ton malin... Toute façon, tu vas pleurer... Alors, m'fait pas chié... - Parce que tu vas me souffler dessus ? - Le prochain qui ouvre sa bouche, je lui rentre la fourchette dans la bouche. Lidy, passe moi le pain, s'il te plaît ma puce. - Tiens, maman ! Dit elle en me donnant un coup de pieds sous la table. Elle savait que je m'apprêtais à répondre. - Merci, ma puuu... Andreï ? Qu'est ce que... ?
Je cilla le regard de mon frère, pour me lever de table. D'un mouvement sec, j'entendis :
- Reste assis.
Pour ça, ma mère, elle me tapait royalement sur le système central, vous voyez... C'était une maman ! Une femme ! Et son air de petit chef m'énervait comme pas deux lorsque Papa était à la maison. Je retourna m'asseoir en fusillant du regard mon frère qui se mettait à trembler. Il prétexta qu'il avait froid, je lui réponds mon cul. J'pouvais en profiter pour dire des grossièrtés. Maman venait de se lever et Lidy m'avait devancé. J'eus un sourire, en me relevant de ma chaise pour m'approcher d'elle et écouter ce qui se disait. On entendit Nikandr se joindre à nous et je sentis son souffle sur mon front. Il n'était pas bien grand à cette époque là.
- ... Tu comprends pas ? Ils risquent d'arriver d'une minute à l'autre ! Prends Lidy avec toi ! Je m'occupe des garçons ! File où tu veux ! Mais ne le dis pas... J'veux pas savoir !
Première fois de ma vie que je voyais mon père perdre pieds comme ça. Lui qui était si froid, si arrogant, si calme... Il ne cessait de faire les cents pas, de bouger dans tous les sens et de se passer une main sur le front et dans les cheveux toutes les trente secondes. Ma mère s'approcha de ce dernier pour le prendre contre elle, tentant vaguement de le calmer, ce qu'elle parvint à faire l'espace de quelques secondes.
- Calme toi, et explique moi... Calmement ! Ajouta elle, en levant la voix que mon père recommençait déjà à faire les cent pas. Il releva son regard et il lui dit : - Ils ont retrouvé ma trace... Notre trace. - Pourtant... Mais on a... - Ouiiii ! C'est pour ça ! Ils se sont approchés de nous, ou des gamins ou quoique ce soit ! Putain, putain, putain... Le silence s'installa. Ma mère venait de s'asseoir. Je sentis la main de ma sœur se posait sur la mienne, tandis que le souffle de mon frère se faisait plus grand. Bon dieu que si la situation n'avait pas été captivante, je lui aurais envoyé mon coude dans le foie. - Et si... Nous aurions peut être dû changer d'école Nikandr d'école magique... Je pense que la faille doit venir de là... - Impossible... Tu insinues que mon fils est un traître ?
Mon frère sembla se calmer. Je leva un sourcil en serrant doucement la main de ma soeur. Elle comprit la même chose que moi, mais elle ne dit rien. Mon père venait de lever la voix, c'était pas bon signe.
- Désolé, Andreï, je... - Mais, tu n'as peut être pas tord sur toute la ligne, ma belle... - Comment ça ? - Tout bonnement par le biais de l'un des professeurs au courant du changement de nom. Ils savent tous que Romanov n'est qu'un nom d'emprunt... Donc, si l'on suit ta théorie, du moins, en partie, Taylor, cela signifierait que... - L'un d'eux est des leurs...
Il y eut un léger silence. Andreï et Taylor se levèrent d'un bon, automatiquement, sans le vouloir, peut être par peur d'être pris entrain d'écouter, nous nous mires à débarrasser la table en faisant un tintamarre pas du tout crédible. Lidy s'était même mise à chanter. Papa arriva doucement dans la cuisine, un léger sourire sur ses lèvres. Il savait qu'ils avaient tout entendu. Mais il ne leur dit rien. Il leur fit un signe de la main pour leur montrer le salon, aussitôt, nous y allâmes. Cependant... Des craquements sinistres se firent entendre au dehors. D'un coup, mon père me poussa, criant à ma mère de prendre Lidy et de s'enfuir. Je compris la manœuvre. Je pris mes jambes à mon cou et je grappis les escaliers tandis que mon père avait sortit sa baguette magique, ainsi que mon frère. Glissant dans le couloir de l'étage, je courus me réfugier dans la pièce qui était selon moi, la plus sécurisée. La chambre de mes parents. Je me glissa sous les couettes mises en boule. Et je resta là, tenant de rester indifférent aux bruits de combat qui se déroulait en dessous. Je ferma les yeux, pleurant les larmes de mon coeur, j'avais peur... Terriblement peur.
[...]
Les minutes passèrent... Et cela ne cessait pas. Les bruits de pas dans l'escalier firent comprendre qu'ils montaient désormais. J'commençais à entendre distinctement la voix de mon père. La peur au ventre, n'osant presque plus respiré, je le vis propulser contre le mur près de la porte de la chambre dans laquelle je me trouvais. Il se releva aussi vite pour entrer dans sa chambre. Il était en sueur et plein de poussière. Mais il restait le regard fier même si il savait que son combat était perdu. Chose que je m'étais imaginé dans la peur la plus totale. Il m'entendit l'appeler, mais il me fit un signe de la main de me taire et de rester cacher quoiqu'il arrive. La porte vola en éclat au moment où il s'en écartait pour lancer de suite après un maléfice de retour de flamme. J'entendis deux hommes hurlaient de douleur sous les flammes, en même temps qu'un sectumsempra bien placé. Mon père se le prit en plein dans le torse, tombant à genoux. Toute la pièce en fut innondé de son sang. Je crois qu'à ce moment là, je me suis fais pipi dessus. Mon père venait de mettre genoux à terre. Il souriait. Il souriait et moi, je pleurais silencieusement. Il savait que c'était fini. J'entendis une phrase s'élevait de ses lèvres... Et elle me fit le plus grand bien... Un bien phénoménal... Un bien qui ne soulagerait ma peine que quelques mois après ce drame....
- Si je m'étais pas occupé de toi, c'était parce que tu es le mieux réussis, si je puis dire. Tu as tout... Ton frère est vaniteux... Exécrable. Je pensais le changer... Je me suis trompé... Je t'ai toujours aimé, et à jamais, tu resteras le seul fils que j'ai jamais eu. - Avada kedavra !
Je restais sous le choc. |
| | | Sujet: Re: Le petit carnet rouge. Mer 18 Juin - 1:22
| | Invité
*Avec le temps, nos souvenirs se font plus transparents, moins prises de tête. Si quelque chose nous a affecté terriblement dans un moment précis, dix ans après, c'est comme si on en était anesthésié même si une petite tristesse demeure... J'eus longtemps pleuré la mort de mon père... Mais ça m'a passé. Je vis avec, je sais qu'il est là. Il le sera toujours. Je lui avais juré que je retrouverais son meurtrier... Je l'ai fais. CHAPITRE II : PAS SI BEAUTIFUL LE MENSONGE... Tel le vent, le temps était passé, soupirant doucement sur les souvenirs les plus durs, me permettant de grandir, d'en tirer des leçons. Je suis devenu quelqu'un de bien, du moins, dans ma façon d'être. J'ai fais mes études chez les SilvaHood, et j'entre aujourd'hui en dernière année de Fac dans un cursus dévoué au sciences occulte dans le but de devenir une langue de plomb. Je suis fiancé à Rebecca Shwann, une jolie jeune femme aux allures coquettes et particulièrement ravissante. Pourquoi ce jour ? Vous comprendrez bien vite...
- Alik ! - Lidy ?
Nos voix avaient bien entendu changé. La mienne, tout comme mon physique, s'était dangereusement rapproché de celui de mon défunt père ce qui faisait pleuré ma mère lorsqu'elle me regardait plus de 5 minutes. Ma soeur, quant à elle, était devenue particulièrement ravissante. Elle entrait, pour la première fois, à l'université dans les Forces Publiques. Elle en avait fait beaucoup du chemin depuis le temps qui avait précédé son entrée chez les courageux Sunchine. Cependant, nous nous étions énormément rapproché après la mort de Papa. Et curieusement, avec Nikandr, aussi. Le souvenir qui m'était bloqué par ce flash lumineux et vert, m'aurait bien permis de couper net cette relation et de lui enfoncer bien six pouces d'acier dans les côtes, mais hélas...
- Regarde ce que j'ai trouvé, en fouillant dans le coffre à Papa, ce matin... - Tu as fouillé son coffre ? Mais on avait juré que... Je levais la voix, elle me coupa net en posant son index sur mes lèvres. - Quelqu'un l'avait ouverte... C'est en allant chercher mes affaires scolaires que j'ai vu cela. - Tu penses que c'est... - Ca ne pourrait être maman... Rien que de te voir, ça la fait pleuré, alors imagine là ouvrir les cartons de Papa... - Nikandr...
Ma voix s'était durcit d'elle même sans que je ne fasse la moindre chose. Je regarda quelques instants ma sœur qui me lança un regard interrogateur que je balaya d'un sourire. Elle me donna un coup de poing dans l'épaule avant de sourire et de me montrer ce que je voulais savoir. Du moins, ce qu'elle voulait me faire savoir. Elle me tendit doucement un petit carnet de reliure noir, dont de nombreuses pages avaient été arraché et de façon irrespectueuse. Je le pris dans mes mains l'éraflant du bout de mes doigts comme pour que ce dernier me donne ce que j'avais envie de ressentir... Cette simple présence masculine, ce père qui me faisait défaut par la connerie humaine. Mon regard se fit tendre et ma sœur me prit contre elle. Délicatement, je me passa une main sous les yeux, enlevant ainsi cette larme qui me narguait et me troublait la vision, pour défaire le petit bouton pour me permettre d'ouvrir le carnet qui avait appartenu à mon père. Je crois que rien ne me fit le plus de bien et de mal à la fois. Rapidement, je le feuilleta, voyant qu'il manquait l'essentielle. Mais le fait de voir cette belle écriture, cette fine écriture courbée que ma sœur avait eut en héritage... J'eus un léger sourire. Doucement, je passa mon index sur l'une d'entre elle, puis, je lus la dernière page avec un chat dans la gorge. Un mot m'était destiné. Ainsi qu'à ma sœur. Tout au long de ma lecture, elle me passa son bras dans le dos, avec douceur, alors que nous étions tout deux assis sur un banc dans le campus d'Abigail.
A toi, Aleksandr, mon fils, tu devras veiller sur ta soeur et ta mère. Je me sais condamné, mais pour combien de temps encore... La vie fut un réel plaisir à tes côtés, même si je ne te l'ai jamais montré. Quoiqu'il en soit, essais de vivre sans rancoeur, tu pourrais en faire des conneries qui ne seraient pas digne de toi. Я тебя люблю.
Je leva le regard vers ma soeur. Je ne comprenais pas la dernière phrase étant donné que je n'avais jamais cherché à apprendre cette langue qui appartenait à mon patrimoine culturel. Je voulais que ce soit mon père, il n'a pas eut le temps de le faire. Personne d'autre ne me l'apprendra bien que mon grand père est essayé de me faire changé d'avis. Je montra les mots à ma soeur, qui eut un léger sourire, avant de me caresser doucement mon petit bouc noir. Elle m'embrassa la joue et elle me murmura :
- Je t'aime...
Mon coeur se tordit douloureusement, mais lorsque je pus de nouveau lâcher l'air qui venait de s'engouffrer dans mes poumons, je me senti libéré. Bien. J'eus de nouveau un sourire pour ma sœur avant de la prendre dans mes bras. Mon père était parti, c'était réellement fini. Secrètement, j'avoue avoir toujours cherché le contraire. Mais les mots étaient là. Nikandr et Lidia ayant découvert cela, je ne pouvais que m'y résoudre. Cependant, les pages manquantes m'intriguaient. Je lâcha ma sœur pour reprendre le journal posé à côté de moi, le journal de mon père, semble t il, et je l'o sculpta comme ma sœur avait bien pu le faire avant moi. Comme ça, d'un bloque, elle me dit :
- Quitte les mangemorts, Alik... J'veux pas te perdre...
Je m'arrêta trente secondes, levant mon regard vers elle, une étincelle était dans son regard. Je fis comme si je ne voyais rien pour reprendre ma consultation. Cependant, je lui dis :
- Impossible. Tant que je ne les aurais pas retrouvé, j'y resterais. - Mais tu vas te faire prendre ! Tu n'as pas les mêmes idées qu'eux ! C'est limite le contraire ! - Il y a bien des façons pour tous se les farcir sans pour autant pété une coche, Lidy. - A part s'imposer une barrière psychique pour ne pas se faire entendre penser et... Petit salaud ! Depuis quand ? - Depuis mon entrée ici.
J'éclata de rire, tandis qu'elle souriait alors qu'elle souhaitait prendre un air énervé. Elle me lança un regard noir, avant de reprendre doucement, la curiosité étant palpable dans ses paroles.
- Que y as tu découvert ? - Plein de chose, dont tu es déjà au courante... - Comment ça ?
A nouveau, j'éclata de rire. Je rentra le journal dans la poche de ma robe de sorcier noir, pour reposer mon regard hilare dans celui de ma soeur qui jouait la surprise.
- C'est quoi comme parfum que tu as ? Le phoenix, c'est ça ?
Elle m'observa quelques instants avant de me donner une tape sur le derrière de la tête et de bougonner en regardant devant elle.
- Tu triches... Tu as aussi ce parfum ? - Oui. - Tu joues un jeu dangereux, Aleksandr. - Qu'est ce qui n'est pas dangereux, Lidia ? - Un point pour toi, petite tête. - Tstststsss...
Lidy me tira la langue au moment où j'embrassais sa joue. Résultat des courses, c'est sa langue que j'eus à la réception. Automatiquement, je porta ma main à mes lèvres puis je frotta vigoureusement tandis qu'elle faisait de même. On aurait dit de vrai gamin. Je finis par éclater de rire en voyant ma soeur s'essuyer comme un chat qui s'apprêtait à faire sa toilette, puis, elle me rejoignit dans mon hilarité. Quelques minutes passèrent où elle avait posé sa tête contre mon épaule.
- Tu as trouvé quelque chose, alors ? - Oui... - Sur Papa ? - Non. Nikandr. - Quoi ? Elle s'en décolla de mon épaule pour me regarder. - Oui. Il l'est également. Je me passa doucement une main sur la marque noire qu'il y avait sur mon bras, avant de voir son regard tourné de l'oeil. - Et depuis quand ? - J'y cherche encore mes réponses... - Tu penses à ce que je pense ? - Si tu penses à ce que je pense, alors, oui, je pense à ce que tu penses. - Non, pas Nikandr... - J'en sais rrrriiii... Je fus coupé par Taylor qui arrivait en marchant rapidement avec sa bande de copine. - Aleeek ! - Je te laisse... Je t'aime. - Moi aussi.
Je me leva pour rejoindre Taylor que j'embrassa comme il faut. Ma soeur ne l'aimait pas pour un sous. Elle n'en supportait même pas sa présence. |
| | | Sujet: Re: Le petit carnet rouge. Mer 18 Juin - 1:23
| | Invité
*Quand je me suis retrouvé face à eux, il en manquait un. Aucun ne put me donner son nom. Je le maudis sans le connaître, et quelque part, ça me fait mal. Je ne sais toujours pas qui c'est. Mais eux, ils s'en souviendront encore longtemps. Ils auraient du se livrer au procès qui leur était destiné. Ils ne l'ont pas fait, je l'ai fais. Mais que de mystère pour un directeur du département des mystères ! CHAPITRE III : WELCOME TO THE SOUVOROV' SHOW ! De l'eau avait coulé sous les ponts depuis cette rencontre avec ma sœur... En effet, j'étais marié depuis 8 ans avec Taylor qui portait désormais mon nom. En cadeau, elle me donna un fils que j'appelai Mikhaïl, Andreï Souvorov. Nous atteignons à peu près la fin des années 1993. Mes recherches sur la mort de mon père commençait à aboutir, mais il me manquait toujours un pion... La rencontre fut cependant, sanglante et magique. Peut être l'une des plus belles batailles depuis la fin du règne d'Alessandro où je devais jouer l'agent double. Cette dernière se déroula dans les décombres même d'Abigail. J'ai toujours su que cette université était là pour une raison qui nous dépassait. Y a toujours eut d'énormes problèmes en ces lieux.
- Oh-Oh ! Mais que vois je ? - Le vilain chenapan ! Il est revenu, alors qu'il n'en a plus le droit ! - Tuons le ! - Oh, oui !!! Comme son père !
Je dus faire un effort surhumain pour ne pas céder à l'énervement. Pourtant, je peux vous jurer que si je les voyais, ils ne seraient plus de ce monde avant avoir eut le temps de dire ouf ! Merde ! Bref, tout ce que vous voulais. J'étais tremblant de rage. Je savais qu'il fallait que je me domine. Je le devais pour que Lidy puisse me rejoindre d'ici quelques minutes. Non pas, par manque de talent, mais par simple envie de faire du travail bien fait. Nous n'avions pas convié Nikandr... Trop de soupçons... Mais nous préférions ne rien lui dire, le laisser dans une sorte d'ignorance étant donné que nous étions persuadés que c'était lui le meurtrier. Tout était noir autours de moi, et dans les décombres, je n'arrivais pas à les discerner avec une certaine exactitude. Ils avaient plusieurs avantages que moi, je n'avais pas : le surnombre et le lieu qui était le leur semble t il, d'après ce que j'avais entendu dire. Sur le côté, j'aperçus une ombre, un fantôme, du moins, quelque chose sans trop de consistance... J'eus un léger frisson. Je ferma les yeux, tendant l'oreille jusqu'à en percevoir leur respiration dans ce terrible froid de décembre. J'en avais localisé un, lorsque je sentis une présence familière. Ce fut à ce moment que leur attaque se porta. Je me retourna vers ma soeur, qui elle même me passait la baguette sous le bras murmurant un charme du bouclier particulièrement puissant qui eut pour effet de me protéger le dos des sorts qui fusaient dans cette direction. De mes bras, j'enlaçai ma sœur pour transplaner à quelques mètres derrière un mur de l'ancien bâtiment des études. Je lâcha ma sœur, qui brandit de nouveau sa baguette. Une Auror et un Directeur du département des Mystères face à trois mangemorts. Elle prit à gauche, me disant d'aller à droite. Le combat serait sans pitié. On allait les tué un à un, jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un. Et celui là...
Doucement, je mettais un pieds devant l'autre, baguette tendu devant moi, les deux mains sur la garde de cette dernière. Le regard se mouvant plus vite que les ombres berçaient par la petite brise nocturne, j'analysais tout ce qui présenter à moi, jugeant du pieds, d'un regard, d'une respiration. Tout paramètre pris en compte. Je ne voulais pas me faire tuer, d'ailleurs qui voudrait, sans avoir tué celui qui avait buté mon père devant mes yeux. Je voulais vivre par vengeance à tel point que j'en mettais mon fils et ma femme au second plan. Sûrement que je les perdrais... Mon frère veillait sur eux, cependant. Il le faisait assez souvent, et je l'en remercierais jamais. D'un coup, je le vis. Il avait ma soeur en visu cette enculée. Je rangea ma baguette dans ma poche, tendant doucement mes bras devant moi. D'un coup, je lui saisi le visage pour l'envoyer paître en arrière où il percuta un petit muret le faisant tombé sur le dos. Je saisi de nouveau ma baguette, la pointant sur ce dernier. Je ne lui posa qu'une question en le soumettant à la lumière de ma baguette que je venais de faire apparaître pour mieux voir son visage. Peut être dans le but de raviver un souvenir.
- Qui l'a tué ? - Le pape !
Je dévia ma baguette pour viser sa main. Un mot. Un clou propulsé à vitesse grand V pénétra le dos de sa main pour le planter dans le sol. Il hurla. J'eus un léger sourire, et je posa un genou sur sa cage thoracique, saisissant le col de sa chemise grise à l'aide de mes deux mains. Je lui souleva la tête en l'attirant vers moi, tout en mettant tout mon poids dans mon genou.
- Réponds.
Mon calme semblait l'effraye. Cependant, il ne répondit pas. J'eus un léger rire. Un rire sans joie. Je le lâchai, me levant tout en m'essuyant les mains sur mon pantalon noir. D'un coup, je leva le pieds pour lui décocher un coup de pieds dans la mâchoire. Pris par un excès de zèle ou cette joie de pouvoir enfin taper les agresseurs qui avaient tué mon père, je me mis à lui marteler les côtes comme un déjanté frappant de toutes mes forces lui arrachant des cris de douleur. Du coin de l'oeil, il tenta de récupérer sa baguette. Je pointa ma baguette sur ce dernier pour la propulser un peu plus loin, puis je réserva la même sort à sa main encore libre. Un clou. Un cri. Nouveau sourire. A cet instant, je sentis une force surnaturelle me levait pour m'envoyer paître contre un des derniers murs encore important de la bâtisse pour glisser le long de ce dernier. J'atteris le cul dans l'herbe, un léger sourire étourdi. Il me pointa sa baguette entre les deux yeux, faisant jaillir des étincelles. J'explosa de rire avant de lui saisir la main pour m'aider à me relever tout en la lui passant derrière le dos. D'un coup de l'intérieur du pieds, je le mis à genou. Puis, avec ma baguette, je le mis en joug au niveau du cou.
- Aurais je plus de chance avec toi ? - Crève en enfer, Souvorov !
Il cracha au sol. C'est la dernière chose qu'il fit. Mon sang froid virait furieusement au rouge. Je le savais, je ne tiendrais plus longtemps. Il voulait ma peau, je voulais la sienne et le prénom du meurtrier. Ou même que l'un se désigne... Je n'usa pas de legilimencie. Au loin, j'entendis la voix de ma soeur vociférait l'incantation final. Un flash vert apparut pour s'éteindre précédant ainsi un bruit sourd. J'eus un léger sourire, puis, traçant un ligne invisible sur toute la longueur du cou, je murmura à son oreille :
- Sectumsempra...
Une éclaboussure... Du sang de partout. J'en eus plein la main. Puis je lui brisa la nuque, las d'entendre des gens mourir d'agonir. Je l'envoya sur le côté, m'approchant du dernier homme vivant au même moment où ma soeur arrivait. Je m'essaya sur le tronc de l'homme. Puis, avec un délice sadique, je lui caressa doucement le visage avec ma main ensanglantée.
- Legilimen !
Et à ce moment... Au moment où je croyais pouvoir savoir qui était le meurtrier de mon père, je tomba dans la frustration la plus totale. Ce souvenir là était bloqué. Je ne pouvais rien faire. J'eus tout tenté. Je crois que des nerfs, j'avais saisi une pierre qui traînait et taper, taper, taper, taper jusqu'à ne plus en avoir la force. L'homme était bel et bien mort. Ma soeur était derrière moi, je sentais sa respiration se levait doucement. Je tourna mon visage vers elle, du sang un peu partout sur le visage, et je me mis à pleurer. Oui, je pleura. Au moment où je croyais pouvoir réaliser le but de ma vie, voilà qu'il s'éloignait de nouveau de moi, creusant une fosse énorme. A ce moment là, elle s'agenouilla, me prenant dans ses bras. Tout devint noir. On venait de transplaner chez elle. |
| | | Sujet: Re: Le petit carnet rouge. Mer 18 Juin - 1:25
| | Invité
*Je l'ai trouvé. J'ai trouvé la preuve. Je l'ai. Lidy m'avait félicité. Cependant, on ne savait pas réellement quoi faire. C'était notre frère, notre sang. Nous devions réfléchir et ne pas faire tomber le masque de la confiance durant ce temps. Jouer la carte du jesaisrientoutvabien. D'ailleurs, ce soir là, il devait venir à la maison avec sa femme et ses gosses pour tenir compagnie à la mienne et mon fils. Un léger sourire avait parcouru mon visage avant que je ne transplane après l'avoir pris dans mes bras. Douce patience, que je t'aime... NC - 18CHAPITRE IV : SUCE LE ! SUCE MOI ! Mikhaïl a eu, 14 ans. Je n'ose dire si je suis un bon père ou pas, mais je fais tout pour en me rattachant aux rares souvenirs encore existant de mon père, d'Andreï. Il fut, il est, il sera mon référant tout au long de ma vie. Taylor et moi, ça marche pas trop mal, mais il y a beaucoup de mauvais que de bon dans notre couple en ce moment. Je ne sais pas si c'est le fait qu'en ce moment, elle attende un enfant, mais je la sens pas. Elle se détache de moi. Je le vois, mais je n'arrive pas à lui faire comprendre que j'ai besoin de me venger, de venger mon père. Je touche au but, elle le sait. Pourtant, elle semble s'en foutre... Mikhaïl est de mon côté m'a t elle dit après une violente dispute. Je ne sais quoi penser... Je ne sais pas quoi faire pour remonter mon couple. Mais j'ai besoin de crever mon frère. Ma soeur était tombée d'accord avec moi. Il n'y avait qu'une seule solution, c'était d'éclater la gueule de Nikandr après lui avoir fait dire ses propres fautes. En d'autres termes, ce n'était pas demain la veille. Enfin, bon, c'était la seule chose sur laquelle nous étions tombé d'accord au cours de cette soirée qui n'avait rien de mémorable. Du moins, c'est ce que j'en pensais jusqu'à ce que j'entre chez moi. Ce soir là, je crus que le monde s'écroulait autours de moi. Comment un seul homme pouvait être capable de me faire tant de mal sans être pour lui qu'un frère ! Je n'étais pas un étranger bon sang ! Allez lui dire... Vous prenez tout droit en direction des gorges du Nevada, puis, vous avancez vers le quatrième canyon, vous regardez en bas... Bref. Revenons en au moment où je m'ouvris doucement la porte de mon appart' sans aucun apriori, sans aucune idée en tête si ce n'est celle de jouer au frère parfait avec cet enculé. Dans la maison, tout était éclairé, on se serait presque cru à Versailles. J'avança de quelques pas pour regarder à l'intérieur du Salon où je n'entendis, ni ne vie personne. Je ne pus m'empêcher de me poser quelques questions. Il devait y avoir des gamins de partout et deux femmes entrain de blablater comme si elles avaient le besoin de critiquer tout le monde, et son cher frère assis un verre en main entrain de parler avec Mikhaïl. Rien. Je tendis l'oreille. Des gémissements. J'eus du mal à déglutir, la pression montant en moi. Je posa ma main sur l'encadrement de la porte de la cuisine, tentant de calmer les montées de rage qui déferlaient en moi. Doucement, je retrouvais une respiration normale, mais mon coeur ne cessait de battre comme un dément. Je leva la tête, prenant une dernière inspiration, puis je me mis en marche vers ma chambre, ne sachant pas du tout ce que je ferais. J'espérais ardemment me tromper... Mais qui vivra... Verra.
J'ouvris la porte d'un coup de pieds. Le spectacle que je vis ? Celui que j'avais imaginé. Ma femme était entrain de se faire prendre comme une salope par mon connard de frère contre le rideau près de la fenêtre qui donnait sur le jardin, en vue plongeante, on voyait la piscine. Mon regard se fit d'un noir intense. Sursautant, mon frère lâcha ma femme qui ne put s'empêcher de devenir blême. Elle venait de se prendre un sacrée sceau d'eau glacée en voyant son mari, moi, débarquait comme cela. Mon frère s'était approché. J'entrais dans la chambre, un sourire malsain sur mes lèvres. Il voulait baisé ma femme, il allait le faire, et devant moi. Je sortis ma baguette et je bloqua toutes les issus possibles, les enfermant, avec moi, dans la pièce. Je les regarda, laissant le silence s'installait. J'osais à peine regarder ma femme. Quel salope... Elle savait ce que je pensais mieux que quiconque en ce moment précis. Elle savait qu'elle n'allait pas s'en sortir en une cabriole, et sans jeu de mot. J'attendais qu'ils parlent, l'un ou l'autre. Ce n'est pas moi qui brise ré le silence. Soit lui, soit elle, mais pas moi. Je m'asseyais doucement dans le grand fauteuil, mon index tapotant doucement le bras du siège qui se révélait toujours confortable. Un signe de nervosité ? Peut être... D'un mouvement de baguette, je sortis l'appareil photo de l'armoire. A ce moment là, j'entendis ma femme, peut être la première fois dans un état pareil.
- Que comptes tu faire ?
Je ne répondis pas. Je lui fais un sourire, et je la pris en photo. Mon frère eut un mouvement vers moi. A son tour, je le pris en photo comme si j'étais un vulgaire voyeur. Doucement, j'entendis sa voix. Ma femme s'était assise sur le lit, s'enroulant dans les couvertures. MES couvertures.
- Qu'est ce que tu fais, Alik ? - Ta gueule, grand frère. Pour toi, c'est Aleksandr, comme tout le monde.
Je souriais toujours, avec cette envie monstre de lui couper les couilles et de les lui faire bouffer. Je ne disais rien, je me maintenais du mieux que je pouvais. Seulement, je supportais mal, ce silence... Mon sang ne cessait d'accélerer son allure. Et il ne bougeait pas, elle ne bougeait pas. Se regardant comme des cons, osant me regarder droit dans les yeux, après m'avoir trompé avec mon propre frère... Ma propre femme... Je péta mon câble en regardant mon frère.
- MAIS TU VAS LA BAISER OUI ! - Calme toi, Ali.. Aïe ! Mais t'es malade !
Le bout de ma baguette était fumant.
- Baise là. - Je suis désolé, je ne voulais... - Baise là, où je te soumets à l'imperium pour que tu le fasses devant moi. Vas y ! Montre moi que tes couilles ne sont pas que chimères ! Montre ! - Alek... - Toi, ta gueule. Il va te prendre comme il faisait. Moi, je me fous à l'aise.
Je défis ma veste, que je retira et envoya paître au pieds du lit. D'un signe de la main, je montra le lit à mon frère pour qu'il aille rejoindre ma femme. Ils restèrent quelques instants à me regarder. Ils n'y arrivaient pas. Je souriais. Tout était nerveux dans mon attitude. La moindre petite étincelle ne pouvait que tout faire exploser... Et il y aurait un mort en plus, ce soir... Je me raclai la gorge, comme pour les dépêcher. Je n'avais pas que ça à faire, moi. J'avais un frère à tuer.
- Bah... Qu'est ce que vous attendez ? - J'y arrive pas. - A quoi faire ? Je poussais loin pour les foutre mal à l'aise, pour les culpabiliser si ils avaient encore une once de conscience. - A Bander. - A quoi ? J'ai pas entendu. - A bander.
J'eus un sourire. Je ne me laissa pas démonter. Ils étaient entrain de baiser sous mon toit, ils allaient finir. C'est comme la cigarette. T'en fumes une, vaut mieux fumer le paquet après pour en être dégouté. J'allais appliqué la même formule. Je regardais Taylor, avec un sourire toujours aussi décontracté.
- Bah, chéri ! Qu'est ce que t'attends ! Tripotes le ! - Non. - Non ? Je détroussais mes manches. - Non. - Bon, je vais le faire moi. Dis je, en me levant. - C'est pas drôle, Alek... - Est ce que je rigole ? J'attendis une quelconque réponse. Rien. Tripote le.
Elle éclata en sanglot. Quel connasse... Elle semblait pas faire tant de chichi tout à l'heure, et là... Elle sortit doucement sa main de sous la couverture. Je pris une photo. Cela ne marchait pas. J'éclata de rire. Mon frère savait pas où se mettre. Et j'avais la main sur ma baguette magique. Je les regardais avec un étrange sourire.
- Rooo... Mets y plus d'envie, beauté ! Pas comme ça ! Va chercher avec la langue au pire, tu sais faire ça aussi. Elle ne t'en a jamais sucé, frérot ? - Alek...
Je restais sourd. Voyant que ça n'allait pas aller plus loin, je me leva. Je m'approcha du lit, mon frère se leva automatiquement comme pour me barrer le chemin. Ma baguette fut à peine pointé vers lui qu'il se retrouva enserrer dans d'épaisses cordes de marins. Elle se jeta sur moi. Je ne pu m'empêcher de sentir mon coeur se brisait. Cependant, c'était mon honneur, mon moi profond qui était blessé. Je n'aurais jamais cru ça d'elle ! Je comprenais mieux maintenant leur complicité. Qu'est ce que j'ai pu être con... Je la repoussa. Elle s'agenouilla me suppliant.
- Dégage de la maison, de suite. J'expliquerais tout à Mikhaïl. Il me croira. Quite à ce que je lui montre le souvenir. - Ne fais pas ça... J't'en supplie... !
Je ne répondis rien. La dominant. Elle leva ses mains, doucement, au niveau de ma taille, pour les descendre au niveau de ma ceinture, qu'elle défit. Je ne faisais rien, je la laissais faire. Je voulais voir jusqu'où elle irait pour rester auprès de moi, pour voir si elle avait encore le culot d'oser m'aimer, d'oser me le dire. Mon pantalon glissa. Elle descendit mon caleçon, mon frère regardait. Je la laissais faire. Elle prit mon sexe pour commencer à le sucer. Le sentant se durcir dans la bouche de Taylor, j'eus un maigre sourire. Je regarda mon frère, et je lui fis un clin d'œil, jusqu'à sentir le plaisir se mêlait finalement à cette caresse qu'elle faisait me procurant des frissons de plaisir. Chaque mouvement de sa langue me laissait... Souriant, soupirant de plaisir. Je ferma doucement les yeux, reculant légèrement la tête prenant mon pieds jusqu'à ce que vienne le moment ultime. Quelques minutes survinrent où le plaisir montait. J'aurais presque eu envie de me la taper sur le lit devant mon frère. Finalement, je retira mon sexe de sa bouche pour me masturber jusqu'à ce que sa lui gicle dessus, m'arrachant un léger gémissement de plaisir. J'ouvris les yeux, regardant mon travail coulait le long de son visage. Finalement, je lui cracha dessus. Je remballa le matos. Et je lui dis :
- T'es une salope... Tu me suces pour rester... Tu es lamentable... Dégage. Je ne veux plus te voir, tu recevrais une lettre de mon avocat. Je veux plus te voir.
D'un mouvement de baguette, l'air serein par la pipe qu'elle venait de me faire, je sortis ses affaires avec la magie tout en y jetant dans une malle qui venait de s'ouvrir. Et elle pleurait. Ca ne me faisait plus rien. Elle venait de faire l'acte ultime... Elle s'apprêtait à mettre les sentiments en jeu. D'un regard, d'un seul regard, je lui fis comprendre de se taire. Ce n'était réellement pas le moment. Elle me gonflait. J'en ai eu marre, je crois ce jour là. Je l'ai pris par le bras, faisant venir sa valise avec ma magie, puis je la foutue dehors, nue comme un verre. Avant de claquer la porte, je me souviens lui avoir dit :
- En me suçant, tu viens de me montrer à quel point, j'ai pu être con en tombant amoureux de toi. Alors même que je te surprenais avec mon frère, tu osais poser tes lèvres sur mon sexe. T'es une bien belle salope. Maintenant, que t'es dans la rue, profites en pour te faire payer.
Je claqua la porte, fermant cette dernière avec le plus puissant sort de fermeture que je connaissais avant de retourner voir mon frère. |
| | | Sujet: Re: Le petit carnet rouge. Mer 18 Juin - 1:26
| | Invité
*Il m'est arrivé plus d'une fois de me demander si j'étais quelqu'un de normal... Si je n'étais pas fais pour faire souffrir mon entourage. En agissant comme je l'ai fais avec Taylor, je ne peux pas m'empêcher de me dire que j'y ai été fort. Mais je voulais lui faire comprendre que je ne suis pas qu'un vulgaire jouet. J'ai une âme... Mais en me regardant, je me dis que mon âme est en tâché... Je fus mangemort malgré moi pour assouvir une vengeance. Même si je suis du côté de la lumière, il semblerait que j'en garde toujours des traits. _____________________________________________________Alik.
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ZWITTER - DESTROY, I LOVE YOU, BROTHER, WHEN I PUT MY MAGICAL POWER ON YOUR FACE ! CHAPITRE V : UNE SUITE D'EVENEMENT DESASTREUSE... Pas pour moi, en TouT cas... J'avoue, ça va chier. Il l'a merité, il va en prendre pour son compte. Mon père, ma famille, ma femme... Quel bel enculé qu'est mon frère... Je crois qu'il me manquera lorsqu'il ne sera plus sur cette planète. C'est lui qui m'a pris mon père... Le père qui m'aimait tendrement alors que je n'avais pas eu le temps de le voir... Ah, mon petit Nikandr... Tu as pris ma vie. Je vais te retirer la tienne... Savoure l'air qui anime ton sein tant que tu peux... |
| | | Sujet: Re: Le petit carnet rouge. Mer 18 Juin - 1:28
| | Invité
Ne vous inquiétez pas, elle va être actualiée pour le mettre à son BG actuel. Genre, pour son école, etc, etc...
UC. |
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