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 Sujet: Re: Banquet de début d'Année
Ven 25 Avr - 14:27
| | Invité
 Il y avait des moments où la jeunesse était des plus agaçantes. Aleksandr commençait sérieusement à en avoir plus que par dessus le chapeau pointu de leur connerie. Pour le moment, il était calme. Cependant, si il y avait quelque chose à noter, c'était l'arrogance de Vitaly. Il savait que les Almadovar ne pourraient que répondre, et ça, ça... C'était pas la première fois qu'il y avait des bagarres entre les maisons, mais là, Aleksandr semblait plutôt enclin à les laisser faire. Il voulait jauger. Le fils de Miguel. Le fils de Wolgang. Le bien et le mal. La lumière et les ténèbres. Il savait qu'il pouvait jouer grand, et peut être même avoir des soucis avec l'administration du château, mais c'en était fait ainsi. Il voulait voir leur force... Ce n'était pas le moment, ni le lieux. Il fit comprendre à Andreï d'évacuer la pièce sans trop d'agitation, pour les laisser voir. On aurait pu le prendre pour fou... Mais pour le moment, il n'y avait pas de sang, et les deux Almadovar, accompagnés de leur ami, se retiraient doucement.
D'un coup, Orlov tendit la main pour saisir le fils aîné de Miguel par les cheveux pour le tirer en arrière et lui parler doucement. Alors que ce dernier parlait, Enrique sortit sa baguette en moins de temps qu'il faut l'écrire et lança un accio sur le couteau qu'il avait perdu en route de façon "accidentel".
- Prend bien garde à tes fesses, Almadovar. Papa ne sera pas toujours là pour te protéger. Et aprends à ton frère qu'on baisse les yeux devant moi, sinon il pourait perdre plus que la vie dedans. On m'a dit que votre famille était pour le moins... Peuplé...
Au même moment où Enrique lançait le couteau à Dakota qu'il l'intercepta d'une main, il mit un grand coup de coude dans le sternum du Loup, avant de se retourner et de lui enfoncer le couteau avec une rage dans le regard. Juste au niveau du fois. Aleksandr n'en crut pas ses yeux. Leur haine allait au delà du respect des autres gens. Il entendit disctinctivement :
- Commençons par abattre les Orlov. Ca pue. Et c'est de là que viens la merde. Il enfonça le couteau un peu plus profondément. Je n'ai pas besoin de mon père, moi, pour imposer le respect. A nouveau, il enfonça un peu plus loin. Maintenant, je te conseils d'affuter tous tes sens d'hybrides... Tu en auras besoin.
- Expelliarmus !
La baguette d'Enrique lui échappa des mains au moment même où Dakota s'éloignait d'Orlov pour que ce dernier lui lance un sortilège. Aleksandr écarta ses bras violemment et comme si il les avait poussé, Vitaly s'envola contre Andreï et Dakota tomba sur les fesses, glissant sur la pierre pour atterir au pieds de Cruz qui avait récupéré la baguette de l'hispanique.
- Dehors. Andreï, emmenez Vitaly à l'infirmerie. Je vais venir parler avec notre beau loup qui aurait besoin d'une bien belle muselière. Mais avant ça, je dois éteindre quelques flammes d'arrogance. Lilith, mettez tout le monde au lit avec l'aide de votre collègue, Maxence, ce sera un bon moyen pour vous deux d'apprendre à vous connaître. Quand à vous 4 ! Vous me suivez, on file directement dans mon bureau. Lilith nous rejoindra au moment voulu, quand au directeur de Gryffondor également. Plus vite que ça.
Pointant sa baguette sur la blessure du lycan, pour en stoper l'hémorragie, il la rangea par la suite pour s'avancer en direction du quatuor inséparable. Cruz était mal. Trop mal. Cette histoire pouvait avoir des effets sur son amitié avec Vitaly. Il le savait. Il voulait rester, mais visiblement, Aleksandr voulait leur parler. Dakota cracha au sol sans retenu, au pieds de Vitaly avant de suivre le directeur. Arriver aux portes de la grande salle, il les fit passé devant lui pour les surveiller jusqu'aux deuxième étages. |
| | | | Sujet: Re: Banquet de début d'Année
Ven 25 Avr - 14:45
| | Invité
La lame s'enfonça en lui. Le Orlov sentit la lame fouillait dans ses entrailles. Il mit automatiquement, comme un réflexe humain, ses mains sur la lame, essayant tant bien qu emal de pénétrer plus loin, mais c'était trop tard. Il tenait cependant toujours le regard de l'Almadovar. Même au bord de la mort, il n'aurait pas baissé les yeux. Il ne craignait que lui même, il ne craiganit que lui même. Il porta une main recouverte de son propre sang à la figure de l'Almadovar, essayant de le faire reculer, qu'il lâche, bordel, qu'il lâche cette lame et qu'il le laisse. Le fait était là : Dakota mourrait, et personne ne le regretterait. Le Loup s'afaissa peu à peu, à force des paroles de l'aîné.
Taureau - Commençons par abattre les Orlov. Ca pue. Et c'est de là que viens la merde. Il sentit la lame s'enfonçait plus loin et se mordit la langue. Je n'ai pas besoin de mon père, moi, pour imposer le respect. Il aurait voulu répondre, mais il ne put rien faire que sentir encore une fois sa peau acceuilir la lame de fer. Maintenant, je te conseils d'affuter tous tes sens d'hybrides... Tu en auras besoin.
Alik' - Expelliarmus !
La baguette vola, et Dakota s'écarta. Le Loup regarda sa blessure. La lame était restée à l'intérieur, et elle n'en sortirait pas. Ses yeux se fixèrent sur son propre sang qui coulait, mouillant son habit, mouillant son corps à lui. Il retira ses mains de sur la lame, regardant avec attention ses mains. Il avait du sang. Il avait du sang sur les mains. Sa pupille se rétracta violement. Il avait du sang, mais c'était le sien. La douleur lui vrilla à ce moment là les intestins. Aleksandr l'avait propulé contre Andreï qui le matenait par les épaules, comme pour qu'il n'attaque pas. Bon dieu, s'il avait su, il l'aurait crevé cet hispannique, il aurait serré ses mains autour de son petit cou et il aurait serré, serré à l'en vori suffoquer puis choir.
Alik' - Dehors. Andreï, emmenez Vitaly à l'infirmerie. Je vais venir parler avec notre beau loup qui aurait besoin d'une bien belle muselière. Mais avant ça, je dois éteindre quelques flammes d'arrogance. Lilith, mettez tout le monde au lit avec l'aide de votre collègue, Maxence, ce sera un bon moyen pour vous deux d'apprendre à vous connaître. Quand à vous 4 ! Vous me suivez, on file directement dans mon bureau. Lilith nous rejoindra au moment voulu, quand au directeur de Gryffondor également. Plus vite que ça.
Andreï voulu soutenir Vitaly mais ce denier le poussa violement. Il refoulait des larmes, mais des larmes de colère, de ne pouvoir encore rien faire. Pourquoi c'était lui ? Pourquoi encore ? Alors c'était ça ? Il devrait fermer sa gueule car Monsieur était ami avec Almadovar ? Il retira lui même la lame de son estomac et la jeta sur le sol, agacé. Pourquoi était-ce toujours lui ? Il n'avait tué personne. Il n'avait même pas fait coulé du sang. Enrique s'était jeté sur lui pour une insulte, mais lui... Vitaly. Lui, il en avait des centaines par jour. On lui crachait à la figure, on l'humilait, et il n'avait jamais poignarder quelqu'un pourtant. Il regarda son Oncle, pestant.
Wolf - Me touche pas, toi. M'approche pas.
Vitaly se dirigea lui même vers l'infirmerie, suivi d'Andreï silencieux. L'adjoint le regardait. Il ne savait pas quoi éprouver. De la colère ? De la haine ? Ou tout simplement compatir ? Vitaly se traînait lamentablement, mais à chaque fois que le Vanna Syl s'approchait, il avait droit à un juron de la part du Orlov. Ce dernier eut un regard en arrière et détourna le regard. Alors c'était ça ? Misha et Cruz l'avaient eux aussi abandonné. Comme les autres. Comme Wilde, comme tout le monde. Comme à chaque fois. Il appuya sur sa blessure. L'hémorragie n'était plus là, mais il avait encore mal. Cette douleur était différente. Elle était... Plus profonde. Il ferma les yeux, haussa le menton, encore une fois fier. Il serait fier, jusqu'au bout. Etil avança. Le Petit Roi.
After the hurricane. |
| | | | Sujet: Re: Banquet de début d'Année
Ven 25 Avr - 18:29
| | Invité
PNJ - MILES DICKINSON
« Encore un banquet inutile... Ce soir on va à Pré-au-Lard ? »
« Si tu veux. »
La jolie Serdaigle écarquille les yeux, un sourire se nichant petit à petit sur ses lèvres carmin. Ainsi, elle prend des airs de petite fille impatiente ; elle en viendrait presque à sautiller. Elle abandonnait sa mélancolie des beaux jours pour adopter une toute autre attitude, laissant transparaître sa folle envie de revenir à Poudlard. Yuki et elle étaient là, marchant d’une allure lente, presque fébrile, mais elle n’en était pas moins surexcitée. Devant Yuki, la jolie blonde paraissait trop enfantine, contrairement à l’aspect sombre et mystérieux de sa meilleure amie. Elles étaient les mêmes, mais d’une manière différente. Chloé n’était qu’un énorme mensonge, le sien, elle-même. Elle menait un combat acharné contre son moi le plus profond, mais avait pour devoir de ne rien dire, de garder le silence sur ses méfaits et ses actes hypocrites. Un clin d’œil à la jolie brune qui l’accompagnait, et la voilà assise sur une des innombrables calèches. Tous ses sens étaient mis à l’épreuve, mais elle n’en était pas moins éblouie. Cette odeur d’humidité, cette brise glaciale qui venait se frotter à elle comme un chaton sans défense ; c’est ça qu’elle aimait. Un peu de liberté, rien qu’un petit peu, histoire de ne plus étouffer. Elle avait alors abandonné Laureline pour la laisser avec Kae. Drôle de chose, n’est-ce pas ? Deux Wilde amies avec deux Harada. Le hasard était tel qu’il n’en était pas un, au fond. Le voyage s’arrêta au bout d’une dizaine de minutes. Chloé resta plantée devant le château, toujours aussi éblouie. Son cœur se remettait à battre doucement, il était incontrôlable, un peu comme elle. Un sourire, un regard vers sa meilleure amie, et elle lui prend la main. Comme une enfant.
Elles passent la porte, Chloé toujours accrochée aux bras de la jeune Harada. Oui, c’était une enfant, une petite gamine aux côtés de sa grande sœur de cœur. Elle n’avait pas besoin de faire semblant, ici. C’était un peu la même chose ; Laureline et Yuki. Un peu comme deux grandes sœurs, deux protectrices, deux confidentes. Chloé n’avait jamais voulu plus que ça, même si elle doutait que son propre silence entretienne ces relations, aussi amicales et proches soient elles. Laureline est partit en avant, elle est certainement déjà assise. Chloé parvient à son niveau, elle la cherche du regard, retrace un sourire enfantin sur son visage. Ses doigts fins se lèvent, elle lui fait signe sans se rapprocher. Elles étaient sœurs, certes, mais Chloé avait toujours fait en sorte de ne pas devenir « étouffante », au risque d’en paraître que trop distante. Sur son passage, les regards se lèvent. Chloé se faisait remarquer par son style, cette joie dissimulée, une joie menteuse et qui nargue quiconque se met sur son chemin. A cette heure ci, elle est un peu bohème, ses doigts frôlent les tables en bois. Elle est peut être encore en manque, son désir le plus fou est d’écrire. Une drogue dont elle n’a jamais su se passer depuis qu’elle l’a rencontré. Lui. Il est certainement dans la salle…Oui, certainement. Mais son regard n’ose pas scruter la pièce, même si l’espoir de le voir s’approcher persistait. La jeune Wilde s’échappe quelques minutes, jusqu’à s’asseoir aux côtés de Yuki. Ses paupières à demi closes, elle respire lentement, presque à l’agonie. Yuki doit bien rigoler avec tout ce qu’il se passe… La petite blonde croit reconnaître la voix de…Dakota. Une bagarre ? Elle y jette un œil, accompagné d’un soupir provocateur. Ah, Vitaly. Pas si surprenant que ça, en vérité.
« N’importe quoi… »
Elle serre les poings, jusqu’à rapporter son attention sur sa meilleure amie. La Table des Serdaigles se remplie au fur et à mesure, mais elle est trop préoccupée pour accorder un seul signe aux autres.
« Alors Wilde, des projets pour cette année ? »
« Exterminer les crâneurs qui se croient tout permis et qui te trompent en plein bal, peut être même gouverner le monde. Qu’est ce que t’en dis ? On prend d’assaut Poudlard et on extermine tous les abrutis de… »
« Chloé ? »
« Tiens, quand on parle du loup...Hello, Miles. »
Chloé tourne alors la tête en direction de Dickinson, les poings serrés. Ses yeux bleus regardent ailleurs, elle est presque incapable de le regarder. Elle n’avait jamais vraiment eut de vrais sentiments pour lui, mais ça faisait mal à l’ego de se faire jeter comme ça. Enfin, personne ne savait vraiment ce qu’il s’était passé entre la jeune Serdaigle et le beau Serpentard, à part peut être Yuki. Qu’il vienne ici, qu’il ose lui adresser la parole après tout…Chloé resta bouche bée, jetant quelques coups d’œil en direction de la bagarre qui, peu à peu, prenait une forme inquiétante. Se lever et tout calmer ? Impossible. Son petit gabarit ne représentait rien face à eux. Si, juste quelque chose à terrasser, à expulser en une seule gifle. Ses rêveries furent vite interrompus par Dickinson qui, étrangement, venait de s’agenouiller à son niveau.
« Il faut qu’on parle, tu sais… »
« Plus tard… Je suis occupée, là. »
Il fait un signe de la tête, puis se relève et tourne les talons. La petite blonde pivote sur elle-même, jusqu’à dévisager la table. Elle avait été lâche, mais lui avait choisit le mauvais moment pour tout remettre sur le tapis. Oui, cette soirée à Pré-Au-Lard était certainement la bienvenue, surtout si il revenait à la charge.
« Irrésistible…Ouais…Tu crois qu’elle l’a plaqué le soir même du bal ? Oui, sinon pourquoi il reviendrait… Quel con. Non mais, quel con ! »
Elle marmonne, ferme les yeux, réfléchis à ce que voulait lui dire Miles. Il pensait donc qu’elle allait lui sauter au cou comme ci de rien n’était ? Chloé était tout sauf idiote. Peut être naïve, mais pas au point d’en oublier les atrocités qu’elle endure à cause de lui. Un sourire crispé, elle finit par prendre la main de Yuki rapidement, presque sur le coup.
« Tu vois Yuki, je crois que tout va recommencer…Comme l’an dernier. On aura le droit aux mêmes scènes, aux mêmes profs, aux mêmes abrutis d’élèves… Non, y’a pas à dire ; il serait tant qu’on chamboule un peu tout ça. Dis moi, tu crois que Miles tient à ses chev… MERDE ! Regarde Vitaly…Où…Qu’est ce qu’il se passe ? »
Elle part. Jolie petite histoire.
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