Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

Partagez
 

 Requiem for a queen (me, myself and I )

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

MessageSujet: Requiem for a queen (me, myself and I )   
Requiem for a queen (me, myself and I ) EmptyMer 11 Juin - 16:05



Invité
Requiem for a queen (me, myself and I ) Empty


NC-17

VERSE 1:DRINK FROM ME AND YOU'LL LIVE FOREVER



Elle fronça les sourcils avant d'ouvrir les yeux. Tout était blanc. Elle avait fait un affreux cauchemar. Levant les yeux pour jeter un regard circulaire, elle n'arrivait pas à se situer. Elle n'était pas à Durmstrang. Peut-être dans une chambre du manoir Bathory. Le grand Manoir Transylvanien avait tellement de piéces qu'elle n'en avait jamais fait le tour complet.
Elle avait du mal à respirer et ses membres étaient fatigués. Elle le sentit quand elle tenta de se redresser dans le lit. Elle sentait aussi une douleur cuisante à la gorge. Elle passa sa main, comme on passe sa main dans sa nuque pour se délasser et alors sous ses doigts, elle sentit avec horreur le sang goagulé et poisseux. Sa chair tranchée à vif et la carotide tranchées, raide comme la mort.

Elle poussa un cri horrifié, ramenant promptement sa main. Elle n'osait pas regarder. Elle tremblait de tout son corps. Se rapellant son cauchemar avant de relever lentement sa main pleine de sang au niveau de son visage. Elle la regarda un instant se sentant blêmir, puis elle vit tout le sang sur sa peau, en dessous de la chemise de nuit d'un blanc immaculé. Le même blanc que les draps. Propre. Presque stériles. Trop blanc. Tout était trop blanc. Dans un mouvement de panique, elle rejeta tout ça, se levant, mal assurée sur ses jambes. Elle ne se dit même pas qu'elle était au paradis. Elle était en enfer si elle était morte. Si elle ne l'était pas, elle ne savait pas où elle était. Elle regarda par la fenêtre d'où filtrait cette lumière si belle, si blanche que c'en était trop. Ses cheveux châtain foncé lui tombaient sur le visage. Machinalement elle passa la main pour le repousser vers l'arrière avant de s'en rendre compte. Ils avaient retrouvés leur couleur de l'enfance. Pourquoi? Cela faisait trop pour elle. Elle était seule. Personne pour lui expliquer. Elle n'aurait voulu voir personne d'ailleurs, sauf Enrique. Non pas Enrique. Elle ne voulait pas qu'il la voit dans cet état. Si misérable et faible.

Ses jambes la lachérent à cet instant et elle se mit à pleurer. Rien n'était pire que d'être si faible dans son corps. Elle fit un effort pour changer la couleur de ses cheveux mais n'y parvint pas. Elle se laissa aller fermant les yeux pour effacer tout ce blanc. Ele voulait retrouver les ténèbres d'un sommeil sans rêve. Allongée sur les larges pavés de cette chambre, elle se recroquevilla un peu sur elle même pour renfermer la douleur sur elle même. Elle ne sentait plus Enrique c'était ce qu'elle remarquait en premier. Puis l'odeur du sang. Elle en avait sur elle. De quoi faire la pire crise d'hystérie que vous puissiez imaginer mais non... elle était calme. Trop vidée pour pouvoir penser ou faire quoique ce soit. Elle avait déjà tiré sur ses derières forces...

Elle sentit une main sur son épaule. Il y avait de la chaleur et de la douceur mais elle ne pouvait plus... Elle sentit qu'on la soulever du sol. Quelqu'un la prenait dans ses bras pour la rallonger avec douceur dans le lit, la couvrant. Ses pensées étaient désordonnés mais c'était Enrique qu'elle y cherchait. La douceur du sable blond dans l'enfer blanc...tout était incohérent...sans substance...

Menoch-Tu dois te nourrir maintenant que tu es réveillée.

Elle le sentait sur elle et ce n'était pas Enrique. Elle sentit la peur la reprendre mais elle était trop faible pour fuir alors elle ouvrit simplement les yeux sur cet homme qu'elle avait entre aperçu au bal. Il n'y avait pas de cauchemar.

Lily-Je...
Menoch-C'était vrai...', il paraissait sincérement navré et Asphodèle n'en ressentit que plus de haine.

Elle se rapellait par bribe. Il était là quand Nospheratov...il avait regardé sans rien dire. Elle essaya de la repousser mais les petites mains ne faisaient qu'à peine pression sur le torse de Menoch. Il dégagea le poignet d'Asphodèle et lui baisa le front, avant de se mordre le poignet. Elle se demanda se qu'il foutait.

Menoch- Il faut que tu te nourrisse où tu ne guériras pas.
Lily-J'nai pas faim...qu'est-ce que...

Quelques gouttes de sang. Du sang rouge vif. Rouge vie. Quelques gouttes tombèrent sur les lèvres de la jeune fille. Dans sa bouche aux lèvres délicates. Un bouche qui appelait le baiser malgré la paleur mortuaire d'Asphodèle. Elle détourna le visage comprenant ses dessins tandis qu'il se mordait à nouveau le poignet. Un flot incarnat gigla et elle sentit ses sens s'affoler malgré elle. Comme si la chaleur et l'odeur douce qui émanait de l'élixir la privait de tout jugement. Et alors elle sentit la faim. Elle sentit l'urgence. Mais elle luttait ecore contre ses nouveaux instincts quand il pressa son poignait sanglant contre sa bouche.

Menoch-Bois...

Mais la voix douce du vampire ne l'atteind que dans un écho lointain. Les lèvres de la métisse se refermait sur sa peau blanche comme pour un baiser langoureux et le sang, chaud et sirupeux vint lui caresser la langue tandis qu'elle pleurait ses dernières larmes. Elle commençait à tirer sur cette source de vie, découvrant le plaisir de se sustenter comme aux premiers lointains jours de sa vie. Elle le saisi de ses deux mains, maintenant le bras du vampire contre ses lèvres.

Menoch détourna le regard. Ca aller venir.

Elle rouvrit les yeux pour voir que la blancheur clinique de la chambre s'était ornée de d'or, ça l'aveuglait mais en fermant les yeux elle ressentait un plaisir instance. Puis un bruit sourd. Comme les pas d'un géant sur le marbre d'un église. Cela raisonnait, cognant de plus en plus vite. Le son de chaque pas cherchait l'unisson. Il y avait encore un léger décalage puis soudain elle prit conscience que ce qu'elle entendiat c'était son propre coeur et celui de Menoch. A l'instant de cette révélation, il lui retira son poignet. La bouche affamée se referma dans le vide, toujours désireuse de plus avant qu'Asphodèle reprenne ses sens.

Elle sentit quelque chose et passa sa main sur sa gorge parfaitement lisse. Elle regarda Menoch.
Le vampire la regarda. Il était prés d'une fenêtre, un étrange pli sur les lèvres, tandis qu'il se laissait baigner dans la parfaite lumière. La magie avait quelque chose de merveilleux pour lui. Il l'avait fait pour elle. Pour qu'elle ne se sente pas plongée dans son monde de ténèbres. Il l'avait demandé à quelqu'un qui avait une dette envers lui. Un illusioniste capable de simuler la plus belle journée de ses souvenirs de vampire. Mais leur vision déformait tout, et rendait ce jour d'un blanc si chirurgical qu'il avait quelque chose de terrifiant. Mais il se dit que peut-être c'était qu'il en avait perdu l'habitude simplement.

Il lui sourit et sortit de la chambre sans rien ajouter. Asphodèle se jeta sur la porte juste à temps pour entendre une lourde clé faire grincer le mécanisme. Elle se laissa glisser au sol et poussa un cri de rage terrifiant.



Découvrez Elliot Goldenthal!




Dernière édition par Asphodèle Nospheratov le Jeu 12 Juin - 1:51, édité 1 fois
 
MessageSujet: Re: Requiem for a queen (me, myself and I )   
Requiem for a queen (me, myself and I ) EmptyMer 11 Juin - 17:33



Invité
Requiem for a queen (me, myself and I ) Empty
VERSE 2: WHAT HAVE YOU DONE


Requiem for a queen (me, myself and I ) Pfilm15022075093168dp1Requiem for a queen (me, myself and I ) Lestat16


La porte était restée fermée plusieurs jours. De l'autre côté on l'entendait frappé comme une démente et pleurer. Comment pouvait-elle encore? Menoch se le demandait chaque fois qu'il l'entendait et sa lui faisait mal de la voir comme ça. Mais il n'avait pas d'autre choix. Elle avait trop de pouvoir dans un corps si jeune. Elle les aurait tous tués. Il le saait, elle en était capable. Et il l'entendait crier son nom. Enrique tout le temps. Elle croyait qu'il allait venir. Qu'il la sauverait. Comme si il pouvait encore y avoir de l'amour. Il n'y en aurait plus. Menoch le savait. S'il y en avait encore ça serait de la souffrance avant tout. C'était ce qu'il redoutait pour elle. Son amour aurait du mourir en même temps que son corps mais comme si ça n'avait pas encore était assez douloureux, il avait survécu. Elle était toujours la même Aphodèle aux yeux du vampire.

Pour la première fois en des siècles et des siècles il avait engendrer sans dénaturer. Etait ce seulement possible.

Menoch-Non...engendrer c'est toujours dénaturer', murmura-t-il pour lui même.

Il passa son chemin. Il ne voulait plus entendre les cris de la jeune reine. Ils étaient trop glaçant même pour un mort vivant. La nuit venait de tomber dans le grand château, perché à flanc de falaise à une hauteur vertigineuse. Presque dans les nuages déjà. Il était temps pour tout ceux qui y vivaient et qui s'éveillaient à peine, de sortir et de se nourrir eux aussi. Cependant Menoch resta. Il n'avait plus besoin de se nourrir aussi souvent depuis longtemps.
Personne n'était venu rendre visite à Asphodèle. Et en tant que son gardien il truvait que ça avait quelque chose de triste. Il se serait dit que Nospheratov voulait voir l'avancement de ses projets au moins, ou Dante...
Mais personne...

Le vampire soupira, décidant que puisqu'ils étaient seul à présent il pouvait s'y risquer.

Assise à même le sol dans un coin de sa prison ensolleillée, Asphodèle cherchait à fuir cette lumière agressive. Elle n'y trouvait aucun réconfort. Elle avait les mains et les poignets endoloris à force de frapper contre la porte pour qu'elle s'ouvre. Elle ne comprenait pas et elle était seule. Réellement seule. Elle ne sentait plus tout cet amour qu'Enrique avait pour elle. On le lui avait volé la nuit du bal et il ne revenait pas vers elle. Alors elle l'appelait. Elle le pleurait. Elle s'effondrait doucement dans sa solitude démente et sa avait quelque chose de terrible de se sentir glisser ainsi. Sans pouvoir se raccrocher à rien. Il n'y avait plus que se froid en elle. Et elle se sentait écorchée vive. Vive. C'était bien le pire. Elle aurait pu dormir tranquillement à jamais mais on lui avait arraché ce droit de force. De violence même.

Un bruit la tira de ses ruminations. Elle leva le regard vers la porte mas personne n'entra. Elle se leva curieuse et poussa la porte . Elle était lourde mais la voir s'ouvrir apporta à Asphodèle un soulagement. Il faisait si noir derrière cette que la lumière de la chambre se mourrait à peine avait-elle passer le pas de la chambre. Asphodèle fit un pas dans le noir. Ses larmes séchées par la curiosité. Elle regardait d'immenses voutes gothiques. Ses yeux de vampire lui montraient les choses telles qu'elle n'aurait jamais pu les voir avant. La moindre lumière, la moindre statue semblait prendre vie. Tout brûlait de vie autour d'elle. C'était merveilleux et tellement angoissant à la fois pour elle qui se sentait si froide. Elle sentait la pierre comme vivante sous ses pieds nues, et avec une acuité sidérante. Ca lui aurait presque donné le vertige de s'éveiller à un monde si vivace et si beau. Elle se sentit alors toute petite.

Menoch-La vie n'a aucun sens n'est-ce pas?', fit-il d'un petit ton sarcastique.

Elle fit volte face découvrant le vampire appuyé contre un haut pilier porteur.

Lily-Elle en avait avant...', fit-elle froidement.
Menoch- Elle en aura de nouveau mais il ne faut pas que tu luttes contre ce que tu es.
Lily-De quoi est ce que vous parlez?

Elle sentait une chaleur au niveau de son ventre. Elle n'avait rien avalé depuis... Enfin elle n'était même plus sûr de ça. Pourtant si ça c'était passé. Elle avait bu du sang à son poignet.

Menoch-Tu commenceras par refuser ce que tu es mais méfies toi Asphodèle... ne rejétes pas ta nature de vampire parce que c'est tout ce qui te reste à présent.', ajouta-t-il sachant très bien à quoi elle pensait même s'il ne pouvait plus lire dans ses pensée à présent.
Lily- Je n'ai jamais demandé à être comme ça. C'est de votre faute! C'est vous! Regardez ce que vous avez fait de moi...

Elle avait la voix froide et ferme. Sans savoir que c'était de cette autorité là dont elle aurait besoin à présent.

Menoch- Je suis désolé.

Elle se mit à rire. Qu'est ce qu'il voulait que ça lui fasse? Ca ne lui rendrait pas ce qu'elle avait perdu. Parce qu'elle savait et elle aceptait quelque part au fond d'elle qu'elle avait perdu, et qu'elle ne retrouverait jamais ce qu'elle avait perdu. De colère ses cheveux redevinrent blancs.

Menoch-Pourquoi cherches tu à changer?
Lily-Ils sont mieux comme ça.
Menoch-Pourtant ce n'est pas comme ça qu'ils étaient au naturel.
Lily-Quel naturel?

Elle passa la langue sur ses jeunes crocs, observa ses oncles transparent comme le verre, le hale dorée de sa peau, plus soyeux et plus beau qu'au paravant. Etait-ce ça qu'il appelait le naturel?
Elle se regarda dans un miroir. Elle regarda ce qu'il avait fait d'elle. Le même petit nez retroussé, les mêmes lèvres un peu charnues, le même visage pourtant... il l'avait faite femme. Elle toucha sa peau comme pour effacer ce qui n'y était pas avant. Elle était encore une enfant. 15 ans figés dans l'éternité d'un corps de femme désirable. Ce n'était pas elle. Pas tout à fait. Mais c'était comme ça que Menoch l'avait voulu alors elle était ainsi.

Lily-Vous supportez de vivre dans un corps aussi mort vous? Qu'est ce que ça vous fait quand vous sentez leur coeur qui bat et qui s'affole, qui s'accroche à la vie? Est-ce que vous prenez votre pied? Est ce que ça vous excite?

Elle était très noire, et fonciérement méchante tandis qu'elle lui parlait. Elle continua de lui poser des questions de ce genre. Le regardant droit dans les yeux jusqu'à ce qu'il détourne le regard. Lui renvoyant toute la culpabilité au visage, inconsciente que cela émanait plus de son pouvoir qui s'installait en elle que de sa supériorité à la joute verbale. Il ne dit rien pendant un bon moment et quand enfin il ouvrit la bouche:

Lily-Non, ça ne m'intéresse pas de savoir. Je retourna me coucher.

Et la lourde porte se referma sur elle, pourtant en entrant dans le lit, elle n'entendit pas le verrou tourner. Il n'avait pas fermé à clé cette fois. Elle ferma les yeux, sentant la fin grandir en elle...


Dernière édition par Asphodèle Nospheratov le Jeu 12 Juin - 0:35, édité 2 fois
 
MessageSujet: Re: Requiem for a queen (me, myself and I )   
Requiem for a queen (me, myself and I ) EmptyMer 11 Juin - 23:53



Invité
Requiem for a queen (me, myself and I ) Empty
VERSE 3: QUEEN OF THE DAMNED


Requiem for a queen (me, myself and I ) Qotdalx7Requiem for a queen (me, myself and I ) Qotdalx11Requiem for a queen (me, myself and I ) 194
(feat. Menoch / Asphodèle / Digory )


Elle avait brisé les enchantements de Menoch. Plus de jours artificiels stériels et agressifs. Elle s'était plongée elle même dans les ténèbres. Elle avait refermer la porte. Il venait chaque jour lui apporter de quoi se nourrir. Des oiseaux. De gros oiseau blancs. Comme des colombes mai splus gros. Elle les attrapait et les serrer tout doucement tendit que d'une seule gorgée ou presque elle les vidait de leur sang avant d'abandonner le cadavre au pied du lit. Des plumes. Il y en avait partout. Elle ne sortait presque jamais, vivant comme une sauvage. Elle avait perdu le fil des jours et ne trouvait jamais le sommeil.

Menoch-Tu vas te rendre folle à ne pas dormir.
Lily-Ce qui me rend folle ce sont toutes ses voix dans ma tête. Jour et Nuit. Ou plutôt sans cesse dans cette nuit interminable. Cet enfer où tu m'a jeté. Ils murmurent mon nom. Ils me donnent d'autres noms mais ils sont trop nombreux...je ne peux pas suivre toute ses conversations. Ils disent que je suis damnée...

Menoch la serra contre lui pour la calmer. Il posa ses lèvres sur ses longs cheveux noirs. Ils étaient si soyeux. Il l'avait faite douce et c'était une furie à présent. Comment pourrait-il réparer cela?

Menoch-Ca te passera. Il faut du temps, il suffit d'être patient...
Lily-Mais je ne veux pas être patiente. Je ne veux pas de tout ça, qu'est ce que tu dirais si c'était toi. Toutes ses voix, pas un seul visage amical, pas un seul visage à aimer...
Menoch-Tu controleras se trop plein très bientôt. Le don obscur différe en chacun de nous, chez toi il se doit d'être ...
Lily-Tu m'as déjà expliquer tout celà', fit-elle en se dégageant, ' lire dans les pensées, défier la gravité, peut-être mettre le feu par la pensée et quoi d'autre! Je ne veux pas de tout ça, je n'en ai jamais voulu, je veux simplement que ces voix cessent...
Menoch, exaspéré- Tu n'as qu'à le leur demander!

C'était la première fois qu'il haussait le ton avec elle. Elle fut surprise. Il était blessé. Ca faisait bien quinze jours que les insultes et les reproches pleuvaient,s e déversant de sa jolie bouche de gamine qui pourtant avait l'air si douce. Elle le maudissait de tout son coeur et il ne disait rien. Il était d'une patience d'ange pour un damné. Il se contentait de lui apprendre à vivre en vampire petit à petit et elle ne voyait que le mal. Elle ne voyait pas combien il la protégeait.

Asphodèle eut un grand rire en voyant qu'il avait un instant perdu le controle. Elle avait toujours ses voix qui la rendait folle. Découvrant ses crocs de vampire, elle poussa un hurlement tel que Menoch du se couvrir les oreilles de ses mains mais dans l'instant les voix cessèrent.

Menoch-Tu complétement folle!
Lily-Damnée, folle! C'est ce que tu appelles le naturel! Regarde comme il est beau ce naturel que tu chéries tant, regarde!

Il détourna le regard, soupirant. Jamais, jamais de sa vie de vampire il n'avait eu l'impression d'avoir fait autant de mal. D'avoir brisé et dénaturé quelqu'un à ce point. Elle souffrait c'était tout. Elle n'était pas folle mais elle le rendrait fou. Elle avait besoin de quelque chose qui lui rappelle sa vie. La sienne. Celle à laquelle elle s'accrochait désespérément dan sa chute. Il fallait qu'elle puisse dire adieu à sa vie de mortelle. Sinon ça n'avait aucun sens pour elle. Elle en avait été arrachée brutalement. Trop brutalement pour rester saine d'esprit. Elle ne trouverait pas le sommeil dont elle avait tant besoin avant ça...

Il sortit et ferma la porte à clé. Il ne l'avait pas fait depuis longtemps mais il sentait que c'était nécessaire. Elle ne cria même pas. Elle s'assit sur le lit pensive. Les voix c'étaient tues parce qu'elle le leur avait ordonné ou peut-être était-ce simplement dans sa tête. Elle était fatiguée en tout cas. Trop pour réfléchir à ça. Suffisament pour accepter l'idée qu'elle était folle si seulement elle avait pu dormir. Rien qu'une heure. Une heure de répis, sans voix, sans faim, sans souffrir. Une heure d'anesthésie générale. C'était ce dont elle avait besoin. La fatigue nerveuse était telle qu'elle finit pas tomber endormie sur les draps blancs tâchés de sang de colombe.

Elle se releva en sursaut parce qu'elle entendait de nouveau les voix. Mais elle se turent très vite. Peut-être les avait-elle seulement rêvées. Toujours était-il que quelqu'un approchait. Menoch. Elle reconnaissait entre mille ses pas dans le couloir. Mais il y avait quelqu'un d'autre avec lui. Une odeur chaude, et suave qui réveilla la faim de la jeune fille. Le sang des oiseaux calmaient sa faim mais il ne la nourrissait pas. C'était cependant assez pour qu'elle n'ai pas a subir l'horrible faim du vampire. Cette urgence surnaturelle qui vous prend aux tripes et vous torture de l'intérieur. Comme si tous vos nerfs étaient à vifs, comme si votre coeur tirait sur vos artères, buvant tout le sang jusqu'à vous consumer.

La clé tourna de l'autre côté de la porte et Menoch entre suivit de près par un jeune homme, larges d'épaules, brun , les cheveux très courts. C'était Digory Bathory. Il avait l'air sombre en s'approchant d'elle.. Elle se leva du lit doucement. Interdite. La première chose qu'elle pensa c'était que sa tenue était indécente. Elle portait une chemise de nuit blanche, tâchée de sang des oiseaux blancs de Menoch. C'était le premier sentiment qu'elle éprouvait et qui lui paraissait humain depuis longtemps: la honte.

Mais lui ne la regardait pas avec des yeux réprobateur. Il la serra dans ses bras. Sa cousine. Sa mieux aimée. Il ne put s'empêcher de se faire la réfléxion qu'elle était toute frêle et fragile comme toujours. Qu'elle n'avait pas changée et que c'était toujours la même Asphodèle. Profitant qu'elle ne le voyait pas, il essuya une larme de son pouce tandis qu'elle lui roulait sur la joue, puis arborant un sourire plus avenant il s'écarta d'Asphodèle qui n'avait pas bronché.

Digory-Regarde toi...
Lily-...
Digory-Tu as du sang sur le visage,' fit-il comme pour faire la conversation tandis qu'il lui essuyait un peu de sang à la commissure de ses lèvres.

Il avait l'impression qu'on lui faisait une mauvaise blague. Qu'on lui apportait le corps de sa cousine morte, celle là même qu'il avait toujours bien aimé, et qu'on lui disait de faire semblant. Comme si de rien était. Mais il aurait mieux valu qu'elle soit morte. Il se rendit compte que sa peau était plus douce qu'avant comme il lui caressait le visage, un peu par réflexe, pour se calmer lui même. Elle était la même, il ne pouvait pas s'empêcher de la dévisager, elle était la même mais quelque chose était différent. Elle était plus femme, ça le mettait d'ailleurs mal à l'aise si c'était encore possible.

Lily-C'est moi...je suis toujours moi..Digory

Il détourna son regard un instant pour ne pas lui montrer ses incertitudes. Ses yeux tombèrent sur Menoch. Le vampire les obeservait sans rien dire avec ce petit air noble qui était de trop. Le magyar donna un grand coup dans le bois du lit:

Digory- Sortez! Sortez!! 'ordonna-t-il avec un fort accens magyar. Asphodèle sentit son coeur se serrer de le voir en colère à ce point. Il avait toujours été posé et froid.

Le vampire ferma doucement la porte derrière lui, bien qu'il jugea que ce n'était pas prudent de les laisser seuls tous les deux. Mais Digory avait parfaitement confiance. Du moins il se disait que s'il avait tord, si elle s'attaquait à lui, alors c'était que sa cousine était définitivement morte mais ce n'était pas ce qu'il pensait. Elle était peut-être différente. Mais c'était toujours elle comme elle l'avait si bien dit:

Digory-Pardon. Je ne voulais pas crier.

C'était un jeune homme doux. Il l'avait toujours était et il l'avait toujours surprotégée elle, contre tous. Il était mangemort, comme tous ceux de sa famille, plus par obligation que par choix mais il mettait ça à profit pour servir ses propres convictions. Il ne manquait pas de tuer du vampire chaque que l'occasion s'en présentait, sans que personne ne le sache. Mais elle il savait qu'il ne pourrait pas.

Lily-Est-ce que je suis encore...
Digory-Tu es très jolie', fit-il d'un voix douce en la serrant fort contre lui, ' tu es toujours très jolie...'
Lily-Merci...

C'était comme si elle pleurait mais il n'y avait pas les larmes. Elle sentait enfin un peu d'amour tel qu'elle avait recherché depuis qu'elle c'était réveillée dans l'enfer blanc. Un peu de chaleur humaine. Ce n'était rien mais c'était tout. Elle savait qu'après ça, il ne faudrait plus pleurer son amour. Elle le pleurerait encore mais plus à l'hystérie. Son amour qu'elle avait perdu, elle le gradait dans son coeur même maintenant qu'il ne battait plus. Le souvenir qu'elle avait d'une pleine lune magnifique. D'un vif noir dans la neige. D'un jeune homme aux cheveux roux. D'un autre avec un strangulot sur la bouche. La directrice de Serpentard, cette fois où Azazel avait terrorisée une pauvre fille à Beaubâton...son maître d'Armes et l'odeur du sable chaud pour la réchauffer en souvenir. Rien de plus. Elle allait garder ça quelque part en elle. Très loin pour ne pas souffrir. Mais cette vie elle l'avait perdue. Elle pouvait lui dire adieu si c'était en douceur. Si on lui laissait le temps, si on ne la lui arrachait pas.
Les yeux clos dans les bras de Digory, elle oubliait la faim, la froideur de son corps et les voix...ils n'y avaient plus de voix. Seulement cet amour et la main qui lui caressait doucement les cheveux. Tout doucement. Qui faisait qu'elle se sentait moins monstrueuse.
Dehors le jour allez bientôt tomber. Lui le savait. Il savait que Menoch leur laisserait peu de temps. Même si il était un Bathory, il ne faisait pas bon s'attarder ici après la nuit pour lui. Dans le nid des vampires.

La porte se rouvrit finalement. C'était Menoch. Il était temps. Digory devait partir. Et la laisser là surtout. A contre coeur il lui donna un baiser sur le front et sur ses cheveux si soyeux. Il lui caressa un peu ses si beaux cheveux avant de tourner le dos.
Asphodèle resta figée sur place un instant avant de faire de trois pas. C'était dur pour elle aussi de le laisser partir. Qui savait ce qu'elle serait la prochaine fois qu'ils se reverraient? Elle soupira et caressa le bois de la porte tandis que Menoch racompagner Digory. Le jeune homme traversa au pas militaire les grandes salles du château dont les dimensions n'étaient pas humaines (même pour un Bathory). Il ne voulait pas s'arrêter. A peine avait-il passé le pas de la porte qu'il transplana.

Menoch referma la porte. La nuit passa et à l'aube il revint voir Asphodèle dans sa chambre.

Menoch- Viens', lui dit-il.

Il lui tendit la main mais elle ne la prit d'abord pas. Elle n'avait rien dit depuis la visite de Digory. Elle lui prit la main et pour la première fois traversa le château en sa compagnie. La lumière de l'aube touchait déjà les voûtes. Il y avait quelques ombres qui fuyaient et murmuraient sur leur passage mais c'était aussi calme que dans un couvent.
Il poussa une porte, qui s'ouvrait chutement sur une chapelle à l'intérieur de la bâtisse. Il la guida jusqu'à l'autel de marbre noir et d'un geste il le découvrir du lourd drap de velour qui l'ornait. Asphodèle leva les yeux sur l'énorme croix au dessus d'eux. Une rose dont les ronces formait la sainte croix dans l'acier le plus noir qui soit.

Il fit glissait la pierre qui semblait pourtant très lourde, ou plutôt le couvercle. Il souleva le couvercle du cercueil verni qui se trouvait à l'intérieur. Il était capitonné de velour noir. Le vampire s'y allongea, retenant toujours le cercueil ouvert d'un bras.

Menoch-C'est le seul moyen de te reposer réellement, fait moi confiance. Je t'en ferais faire un à toi très vite c'est promis.

Elle ne discuta pas. Elle avait le coeur triste mais calme. Grimpant les marches de l'autel, elle s'aida de la main qu'il lui tendait pour venir s'allonger sur lui dans le cercueil même si l'idée lui répugnait encore. Elle posa son visage sur le torse du vampire, écoutant le silence parfait. Le bras de Menoch se referma doucement sur elle déjà lourd comme une barre de fer. Il avait refermer la tombe de marbre sur les rayons de l'aube qui s'engouffraient par les vitraux, baignant le choeur d'une lumière divine et enchanteresse. Qui aurait deviné que deux vampires sommeillaient là, dan les bras l'un de l'autre, prisonniers d'un sommeil plus lourd que la mort elle même...
 
MessageSujet: Re: Requiem for a queen (me, myself and I )   
Requiem for a queen (me, myself and I ) EmptyJeu 12 Juin - 18:26



Invité
Requiem for a queen (me, myself and I ) Empty


VERSE4: THE DEVIL CRAFT

Requiem for a queen (me, myself and I ) BloodyRidiculus-24Requiem for a queen (me, myself and I ) BloodyRidiculus-5


Cela faisait trois jour que Menoch parlait seul. Du moins il parlait à Asphodèle mais elle ne répondait pas. Ca ne le dérangeait pas. C'était bien plus sain comme réaction que celles qu'elle avait eu jusque là. Il lui faudrait du temps pour prendre goût à cette vie. C'était différent et il comprenait. Mais déjà elle avait commencer à l'accepter.
Pour sa part, il l'observait évoluer.
C'était une lève tôt comme lui. Ce soir là, il avait une surprise pour elle. Enfin il la gardait pour la fin de leur nuit et il avait beaucoup de choses à lui montrer avant.

Il repoussa le socle de marbre de l'autel. Il voulait qu'elle voit un peu autre chose que sa chambre et l'Eglise.

Menoch-Tu t'es encore réveillée avant moi ce soir', fit-il plus par habitude sans vraiment espérer une réponse.
Lily-J'aimerais bien voir le soleil se coucher. Enfin voir un peu de lumière.

Il resta surpris une seconde qu'elle lui réponde. Il repoussa le lourd socle de marbre et lui fit un petit sourire. Elle avait une trés jolie voix. Il la prit par la main avant de reprendre:

Menoch-Je suis content que tu aies retrouvé ta langue. Viens il faut que je te montre quelque chose quand on aura mangé.
Lily- On? Tuvas m'emmener avec toi?
Menoch- Oui, il est grand temps.

Elle fit une petite moue. Après tout si il le disait. Asphodèle était à une période de sa vie (ou de sa mort) où elle n'était pas contrariante. Tout simplement parce qu'elle se sentait déplacée et qu'il lui fallait un temps d'adaptation. On lui avait donner Menoch pour lui apprendre, elle ne le contrariait donc pas. Mais ce n'était qu'une passade.
Il l'emmena donc dehors. Elle ne se rendit même pas compte de la façon. Mais il lui sembla qu'ils traversaient un souterrain à une allure folle, parcourant une distance incroyable. Et finalement ils étaient en ville. Quelque part. Ca parlait Russe. En tout cas ils étaient très loin du château suspendu.

Le bruit de la ville était assourdissant. Il y avait des centaines de sensation qui parvenait à Asphodèle et elle mit un moment avant de reconnaître un certain nombre de chose. Ils passèrent pas trop loin d'un restaurant et l'odeur de viande cuite leur souleva l'estomac. Menoch sourit et l'entraîna plus loin.

Lily-Nous sommes à Saint Petersbourg?
Menoch-Je vous que nous avons à faire à une connaisseuse', fit-il avec un sourire, ' de quoi tu as envie Asphodèle? Une robe sur mesure hors de prix? Une rivière de diamant?... La ville est à nous. Tout ce que tu désires tu peux l'avoir.

Elle n'était pas sûre de vouloir comprendre ce qu'il voulait dire par là, mais il était soudain très différent. Plus du tout sombre, il avait une expression d'enfant sur le visage. Un beau sourire, ses pas étaient légers et son coeur aussi à ce qu'il semblait.
Elle, elle mourrait de faim et elle ne pouvait s'empêcher de regarder certains hommes et même des femmes qui passaient près d'eux avec une certaine envie. Ca la gênait.

Menoch-Tu n'as pas à être mal à l'aise, c'est dans ta nature, ça n'a rien de mal.
Lily-Bien sûr que si c'est mal.
Menoch-Tu te poseras souvent la question. Qu'est ce que le Bien au juste? Est-ce que nous sommes damnés?
Lily-Ca vous va bien de dire ça, vous qui dormez dans une Eglise.
Menoch-Et alors? On ne m'a pas foudroyé pour autant? Tu crois que c'est de la profanation? Je crois que la maison de Dieu est vide mais elle est quand même très belle... tu ne dois pas en avoir peur. Si tu veux vivre dans la superstition c'est à toi de voir, damné ce n'est qu'un mot.
Lily-...
Menoch-mais moi je sais que tu n'es pas une superstitieuse.

Il l'avait emmenée devant une Eglise justement. Il avança la laissant sur le pas de la porte. Il la regardait, entrant à reculons les bras grands ouverts, tournant tout en dérision. Du moins c'est comme ça qu'elle le prenait elle. Elle n'avait jamais été particulièrement croyante. C'était le genre de question qu'elle ne c'était jamais posée avant en fait. Nospheratov l'avait élevée dans l arationalité et les calculs d'arithmancie. Où était la place de Dieu dans tout ça?

Menoch franchit la porte et il ne se passa rien du tout. Elle le suivit et vint s'assoir à côté de lui alors qui'l avait l'air de prier:

Lily-Arrêtez vous êtes grotesque!
Menoch-Qu'est ce qui est le plus grotesque? Toi qui a peur de rentrer dans une Eglise ou moi qui prie?
Lily-Vous priez vraiment?', fit-elle incrédule.
Menoch-Bien sûr.

Il avait fermé les yeux tandis qu'elle le regardait, les sourcils froncés. Elle regardait autour d'elle. Elle n'avait jamais prié elle, elle ne savait même pas comment on faisait. Les voûtes baroques étaient magnifiques mais elle ne put s'empêcher de se dire que celle du château l'étaient mille fois plus. La pierre de leur chapelle était d'une blancheur immaculée et celle où ils se trouvaient maintenant était tristement grise à côté. Mais c'était beau tout de même. Elle ne put s'empêcher de remarquer un prêtre qui venait ranger quelque chose derrière l'autel. La jeune fille et le prêtre se regardèrent longuement droit dans les yeux avant que l'homme ne rompe le silence:

Prêtre-Le service est déjà passé...
Lily-Nous sommes navrés mon père, nous ne voulions pas déranger...

Il la regarda d'un mauvais oeil. Ni Menoch ni Asphodèle n'avaient l'air de pratiquer la foi orthodoxe, ils étaient bien peu crédible dans ce rôle, surtout que Menoch ne faisait aucun effort et qu'Asphodèle n'y connaissait rien. Un garçon apparement chargé du service approcha pour chuchotter quelque chose au prêtre qui lui posa la main sur l'épaule. Le gamin avait le teint terreux et l'air morne. Du moins c'était ce que ce dit Asphodèle.

Menoch ouvrit un oeil au moment où les deux autres disparaissaient vers la sacristie. Il jeta un petit regard en coin à Asphodèle et ses lèvres avaient ce pli amusé de quand il croyait avoir deviner quelque chose.

Menoch-Tu as un goût prononcé pour les criminels...
Lily-Comment vous savez que c'est un criminel?
Menoch-Comment? Tu ne le sais pas? Tu n'as pas regardé dans son esprit?
Lily-Comment j'aurais pu? Jene suis pas legilimens...

Menoch tiqua. Il n'était pas très au fait des termes sorciers. Pour lui c'était juste lire dans les pensées. Un don naturel de n'importe quel vampire.

Menoch- Essaye tu veras bien...
Lily-Mais il ne sont même plus là.

Menoch leva un sourcil, elle n'insista pas se contentant d'essayer d'écouter si elle entendait quelque chose mais rien.

Menoch-Ca viendra. Tu sais ces voix que tu entendais...enfin bon. Alors tu vas voir ce prêtre?
Lily-Non! Je...si je vais le voir...
Menoch-Tu voudras le prendre...on peut rester là jusqu'à ce que tu ne puisses plus te retenir si ça fait du bien à ta culpabilité. Il faut que tu arrêtes de voir le mal partout.
Lily-Mais vous vous ne le voyez nulle part!

Elle se leva en colère et se retourna mais elle était seule dans l'Eglise.

Lily-Menoch!!
Un homme-Nous sommes dans la maison de Dieu ici mademoiselle!
Lily-Pardon...

Elle s'éloigna du type. Sa faim était grandissante, ça la torturait et il y avait trop de tentation. Elle devait remettre la main sur Menoch. Elle se faufila jusqu'à la sacristie où elle le trouva lui et le prêtre dans une position ma foi peu orthodoxe mais le prêtre avait plutôt l'air d'apprécier. Le vampire le tenait plaqué au mur, ses deux crocs subreptissement placés la jugulaire et face à Asphodèle, le visage d'un homme d'une soixantaine d'année, béat d'extase.
La jeune fille détourna le regard dégoûtée. Le prêtre abandonné corps et âme à son boureau n'avait pas remarqué sa présence contrairement à Menoch. Le vampire s'arracha doucement à sa victime qui tenta de le retenir contre lui, ne comprenant pas qu'on le laisse après avoir fait monter l'exitation sexuelle en lui. Mais pour Menoch ce n'était pas ça:

Menoch-Prends le maintenant Asphodèle.

Le prêtre ouvrit les yeux, essayant de se donner une contenance avant de voir le sang sur le sourire de son amant. Son expression changea soudainement. Il avait déjà un peu le teint grisâtre et une expression d'horreur vint se peindre sur sa face de criminel. Asphodèle restait distante, entre le dégoût et le mépris.

Menoch-Prends le il ne vivra pas de toute façon, c'est trop tard.
Prêtre-Arrière démons de l'enfer...vous périrez par le feu divin! N'approchez pas...vous êtes dans la maison de Dieu...
Menoch- Et peut-être bien que c'est Dieu lui même qui nous invite à sa table mon père', fit-il avec un sourire tout sauf rassurant. Il n'avait plus rien du bel amant.

Asphodèle sentait l'odeur du sang chaud et l'urgence en elle. Elle ne savait même pas comment elle faisait pour ne pas l'avoir encore prit ce prêtre. Peut-être était l'aspect physique qui la rebutait.

Prêtre-Dieu...Dieu ne traite pas avec les suppots de Satan...
Menoch-Qu'en est-il de ceux qui ont assez d'orgueil pour se faire valoir en sa maison, sous son nez allais-je dire, plein de vices et de luxure. Vous devriez avoir honte.

Asphodèle se demanda de quoi parlait le vampire. Mais Menoch qui n'aimait pas faire durer les choses se jeta sur le prêtre pour l'achever. L'écclésiastique s'affaissa mollement derrière le tabernacle. Asphodèle eut comme un flash et elle put voir que Menoch n'avait pas mentit et que c'était effectivement un criminel. Comme elle se faisait cette réflexion, un bruit lui fit détourner le regard du cadavre du prêtre. Le petit clerc qui avait était caché derrière une armoire pendant tout ce temps venait de se faire la malle. Asphodèle regarde Menoch, elle se seait un peu stupide. Mais ce n'était pas pour autant qu'elle acceptait la chose. Elle ne savait même plus où placer le Bien dans tout ça. Les frontières se faisaient floues et ça la perturbait. Elle n'aimait pas cet état d'incertitude dans lequel il la plongeait à chaque fois.

Elle soupira et tourna les talons, alors que Menoch éclatait de rire. Il la rattrapa.

Menoch-Allez ne soit pas fâchée tu t'y feras...

Il l'attrapa par la taille pour l'assoir sur l'autel, sachant qu'elle trouverait ça horriblement blasphématoire elle qui était athée. Ce n'était pas seulement pour s'amusait. Il fallait vraiment qu'elle comprenne ça. Il savait à quel point la faim devait être insoutenable pour elle à ce moment. Il pencha la tête de côté, offrant sa jugulaire.

Lily-Arrêtez ça tout de suite, je ne trouve pas ça drôle.
Menoch-Je suis désolé, je n'aurais pas du essayer de te forcer mais il faudra que tu en viennes là...
Lily-Pourquoi je ne peux pas simplement continuer de me nourrir d'animaux.

Le visage du vampire s'assombrit mais au moins elle posait des questions. Les bonnes questions d'ailleurs. Mais ce n'était pas encore le moment de répondre à ça. Il attendrait qu'elle soit moin secouée. Il lui caressa la joue comme on fait à un petit enfant et l'attira contre lui.
D'instinct ses lèvres à elles cherchèrent le contact de la peau tiéde du vampire, même si elle ne voulait pas. Elle le modillait de ses lèvres, luttant en vain pour finalement le mordre. Le pire pour elle c'était de sentir qu'elle y prenait du plaisir et que lui aussi. Ca la gênait énormément et elle s'arrêta dès qu'elle sentit que sa faim, quoique toujours présente, n'était plus insoutenable. Menoch qui s'attendait à ce qu'elle boive plus que ça, la tint encore un peu serrée contre lui avant de la libérer et de dire:

Menoch-Alors tu veux toujours que je t'emmène au zoo?

Il rit de bon coeur de la voir afficher cet air furieux. Il l'avait un peu piégée c'était vrai mais il valait mieux qu'elle ait bu avant que ce soit sa faim qu'il l'y oblige. Elle s'en serrait voulu après.


Dernière édition par Asphodèle Nospheratov le Jeu 12 Juin - 18:29, édité 1 fois
 
MessageSujet: Re: Requiem for a queen (me, myself and I )   
Requiem for a queen (me, myself and I ) EmptyJeu 12 Juin - 18:27



Invité
Requiem for a queen (me, myself and I ) Empty

...

Il leva son verre, avec un sourire. Le feu de la cheminée jetait une lumière chaude sur son teint blanc. Asphodèle l'observait avec ses yeux de vampire sans rien dire. Il y avait des soirées comme ça où ils ne se parlaient pas du tout. Pas parce qu'ils étaient en désaccord mais simplement ils préféraient ne rien dire. Il la servit dans un verre a vin.

Elle prit le verre et bu, reconnaissant directement le goût du sang qu'ils se payaient le luxe ridicule de boire dans des verres. C'était surtout pour faire plaisir à Asphodèle. Menoch jouait à faire semblant de temps à autre parce qu'il savait qu'elle appréciait. Il ne l'avait plus forcée à boire du sang de mortel depuis Saint-petersbourg. Elle n'avait bu que du sang d'origine animal. Il posa ses deux mains sur les accoudoir de son fauteuil et se leva d'un bond.

Menoch-On s'ennuie ce soir. Viens je te montre quelque chose.

Elle leva un oeil méfiant sur lui mais terminant son verre elle le suivit. Elle n'avait pas encore eu le temps de tout voir dans le chateau suspendu. C'était si grand. Elle se demanda qui pouvait bien vivre ici avant. Il y avait d'autres vampires qui vivaient avec eux mais elle ne les voyait jamais. Elle les apercevait, toujours à se cacher dans l'ombre et à fuir quand elle arrivait:

Lily-Pourquoi?
Menoch-Ils sont venus chercher un refuge ici. Tu viens de l'extérieur et tu n'es pas n'importe qui, tu représentes un danger pour eux. Ils te craignent autant qu'ils te respectent.

Elle ne dit rien. Il parlait parfois sans chercher à être plus clair que ça, elle commençait à en avoir l'habitude. Ils arrivèrent devant une énorme double portes en bois qui portait des peintures multicolores semble-t-il anciennes. Il lui fit un petit regard par dessus l'épaule du genre "alors prête?" et il ouvrit en grand. D'abord, Asphodèle sentit la chaleur de la piéce s'engouffrer par les portes pour lui caresser le visage, puis elle ouvrit les yeux sur une immense bibliothéque. Même dans ses rêves elle n'en avait jamais vu d'aussi grande.

Elle passa ses doigts sur les vieilles couvertures de cuirs qui semblaient dorées à la lumière de bougies qui c'étaient toutes allumées d'un coup. Elle se demanda si c'était Menoch qui avait fait ça. Il y avait tellement de livres qu'elle ne pouvait même pas immaginer les compter en une vie. Même maintenant en ayant l'éternité devant elle, il y en avait des étages et des étages de quoi se donner le vertiges. Elle remarqua aussi qu'il n'y avait pas d'échelle pour y accéder et elle n'avait pas sa baguette. Elle l'avait laissé à Durmstrang dans la précipitation. Elle était prête à se faire à l'idée qu'il faudrait qu'elle se contente des livres qui étaient à sa portée ce qui était tout de même considérable mais se retournant elle vit Menoch en train de grimper à la surface des livres, comme si ça avait été une surface plane.

Il se retourna et lui sourit. Un petit sourire de démon. C'était à ça qu'il ressemblait quand il n'était pas sombre. Menoch avait l'air d'un petit démon, un mauvais génie farceur, toujours près de rire de vous ou de vous jouer un sale tour. Lui et sa définition du Bien. A l'entendre c'était tout ou rien du tout. Ca n'existait même pas autant. Il fit un petit sourire à Asphodèle l'nvitant à le suivre parce qu'il savait qu'elle était d'un naturel curieux.
Ils firent le tour montant si haut que la porte sembla toute petite vu de là où ils étaient. Il y avait des langues qu'Asphodèle n'imaginait même pas, des livres qui lui paraissaient compliqués, à elle, alors qu'elle ne les avait même pas encore ouvert, et surtout beaucoup de magie. Elle se demandait à qui tout ça appartenait et pourquoi Menoch la laissait acceder à tout ça, sans aucune condition.C'était juste trop pour être vrai.
Elle se retourna mais il n'était plus à côté d'elle Ses deux amethyste sublimées par le don obscur qui leur donnait une transparence surnaturellement belle le cherchèrent mais ce fut le son d'un violon qu'il attira son attention. Tout en bas. Au milieu de la piéce, assis sur un petit bueau d'argile qu'elle n'avait pas encore remarqué. Menoch avait la joue appuyée sur un beau stardivarius. Un violon exceptionnel en somme. Et il en jouait divinement bien. Arrivée au plafond, Asphodèle se lâcha, jouant de la gravité comme elle se découvrait cette capacité. Menoch sourit sans montrer plus d'inquiétude, il n'avait pas peur de la voir s'écraser, il devinait que ses instincts la ferait attérir souple comme un chat au milieu de la piéce tandis que lui enchaînait les notes de plus en plus vite, avec la dextérité du démon. Elle se releva et perçu un éclat jaune dans les prunelle du vampire comme il se laissait possédé par la musique. Elle n'aurait pas su dire si il jouait de sa musique ou si c'était la musique qui jouait de lui.

Menoch-Tu ne vas pas te coucher?', demanda-t-il plus tard comme elle le suivait dans la chapelle.
Lily-Si'

Il poussa le socle, l'accueillant dans son propre cercueil comme au début quand elle n'avait pas encore le sien. Asphodèle se coucha sur lui tranquillement. Elle détestait dormir seule dans son cercueil. C'était beaucoup trop glauque, elle ne s'y ferait jamais. En revanche elle commençait à peine à faire confiance à Menoch même si elle était toujours aussi partagée à son sujet.


Requiem for a queen (me, myself and I ) BloodyRidiculus-22Requiem for a queen (me, myself and I ) BloodyRidiculus-18
 
MessageSujet: Re: Requiem for a queen (me, myself and I )   
Requiem for a queen (me, myself and I ) EmptyVen 13 Juin - 14:35



Invité
Requiem for a queen (me, myself and I ) Empty
VERSE 5: POISON FRUIT


Requiem for a queen (me, myself and I ) Herghostinthefrogicon2Requiem for a queen (me, myself and I ) Pfilm15022075093168dp1
(feat. Dante / Asphodèle)


Elle se leva ce soir là, calme presque sereine. Elle avait bu l'eau de l'oublie semblait-il et oui peut-être que ça avait surtout nourri sa culpabilité mais elle avait tant besoin d'oublier. Ele avait lu un jour...la meilleure façon de garder un souvenir vivant c'est de ne jamais cesser de l'aimer...elle ne voulait pas le garder vivant, c'était trop douloureux pour pas grand chose finalement.

Spoiler:

Elle avait dormi seule pour une fois, loin de la chapelle dans sa chambre; l'enfer blanc comme l'appelait. Mais finalement elle trouvait sa place dans cet enfer blanc, cétait le sien. C'était à peu près tout ce qu'elle avait et ça lui suffisait. Elle alla s'assoir sur le lit, pensive. Le temps passa mais Menoch ne venait toujours pas. Peut-être était-il sorti chasser.
Elle avait faim elle aussi.
La porte s'ouvrit. Elle releva les yeux sur un homme plus petit que Menoch. C'était la première chose qu'elle remarqua en le voyant. Il avait les cheveux noirs corbeaux qui lui tombaient à mi-épaules, les traits si fins qu'ils auraient pu être ceux d'une femme, ou d'un chat...

Lily-Qui êtes vous?', fit-elle avec autorité.
Dante- On me nomme Dante', fit-il avec une révérence caricaturale, la main sur le coeur.

Il posa sur elle deux prunelles d'un bleu si clair qu'il en était presque blanc. Ce regard là portait toute la fourberie, et les charmes du Diable. C'était très différent de celui de Menoch. Asphodèle le toisa un moment avec défiance.

Lily-Où est Menoch?
Dante-Nospheratov avait besoin de lui, il ne sera pas là avant longtemps alors il m'a chargé de prendre soin de toi...

Ainsi est le Diable, il ment comme il respire et si habilement qu'on finit toujours par le croire et par mordre le fruit qu'il vous tent. Asphodèle trouva que cela sonnait affreusement faux. Elle voulut lire ses pensées mais elle n'était pas encore rodée à cet art, ce qui étonnait encore Menoch. Un petit pli paru sur le front lisse de Dante, il pencha lentement la tête de côté appliquant son index sur sa tempe:

Dante-Ttt, On entre pas là dedans.
Lily-...
Dante-C'est rien j'aurais fait la même chose à ta place.

Il sourit, mais son sourire n'avait rien d'humain et pour Asphodèle ça ne la mettait pas en confiance, contrairement à Menoch, Dante semblait si vampire. Comme si il n'avait jamais été autre chose. Né vampire. Etait-ce possible? Tout dans ses manières surfaites, sa démarche, le ton de sa voix un peu cassé, son teint pâle comme la mort et ses yeux surnaturellement clairs. Même ses canines saillaient légèrement quand il parlait. Lui n'aurait pas pu se fondre dans la foule, tricher , mentir comme Menoch...du moins c'était ce que ce disait Asphodèle. Et pourtant aussi étrange que cela puisse paraître, cet aspect brute et sans détour mettait la jeune fille plus mal à l'aise qu'autre chose.

Dante-Ma nature te répugne n'est ce pas?
Lily-Vous lisez mes pensées?
Dante-Quelques fois seulement, je n'ai pas besoin de ça... tu t'y feras.
Lily-C'est ce que dit Menoch.
Dante-Menoch a raison.', le pire c'était que pour une fos il le pensait mais ça lui aurait écorcher la bouche de le répéter, ' tu as faim?'

Il s'approcha d'elle, non sans y mettre une certaine sensualité peut-être inhérente à sa nature de vampire, peut-être simplement pour parer au dégoût qu'il sentait en elle. Non pas qu'il n'avait pas un certain charisme ou qu'il fut laid, mais il était dérangeant et conscient de l'être.
Asphodèle le repoussa poliment.

Dante-Et bien quoi? Tu n'as pas faim? Tu ne manges pas de tout à ton âge...', se moqua -t-il.
Lily-Ce n'est pas comme ça...Menoch...
Dante-Il te donne de ses oiseaux blancs c'est ça?

Il avait une tête à faire peur sur le coup, Asphodèle soutint son regard avec la témérité dont elle avait toujours fait preuve. Elle l'avait poussé à la colère sans trop le vouloir mais elle ne s'en alarmait pas. Qu'est ce que ça pouvait bien lui faire à lui qu'elle ne boive pas de sang comme les autres.
Le vampire toucha la jeune fille du bout de ses doigts cadavériques. Ils étaient tiédes.

Dante-Tu es bien douce. C'est comme ça qu'il t'as voulu, je t'aurais faite plus fidèle à toi même... mais engendrer c'est touours dénaturer. Est ce qu'il t'as parlé de ça?

Elle fit signe que non, ne le quittant pas des yeux. Autant par curiosité que par méfiance.

Dante-Bien sûr que non. Ca fait du bien à sa culpabilité.

Asphodèle sentit comme un pincement au coeur de l'entendre prononcer ses mots là exactement. Il les avait pris dans sa tête, elle l'aurait juré mais elle ne pouvait pas en être sûre parce qu'elle n'avait rien sentit. Il se promenait à pas lent dans la piéce, les mains dans le dos, comme un félin qui rôde.

Dante-Il y a beaucoup de chose que tu dois savoir et qu'il ne te dira pas. Pauvre petite fleur des Enfers, il veut te gardait comme si tu étais encore humaine, une petite poupée, douce et tiéde quand il te serre contre lui...

Ce qu'il disait était dérangeant surtout parce que c'était la vérité. Menoch jouait les jeux d'Asphodèle qui ne voulait pas être vampire.

Dante-...pauvre pauvre petite fille qui ne voulait pas naître...', il lui baisa le front, la tenant à la nuque comme le Mal lui même accueillant un nouvel ange.

Asphodèle le repoussa violemment.

Dante-Ah tu vois,' il rit, ' il t'a faite telle que tu n'es pas, une rose sans épine que ce doit être frustrant.'
Lily-Je ne veux pas de votre pitié! Gardez la pour vous même...

Il lui posa un doigt sur sa bouche, passant sa langue sur ses lèvres à lui comme une lueur malsaine brillait dans son regard.

Dante-Tu crois qu'il te protége?...
Lily-C'est ce qu'il fait', mumura-t-elle prise entre sa propre colère et le pouvoir de Dante.

Il pouvait la soumettre comme il le voulait car il était bien plus puissant qu'elle. Il le lui faisait sentir mais il se contentait de ça. Lui ne voulait pas d'une fleur sans saveur, d'une ronce sans épine. Il lui caressa les cheveux, elle était vraiment très douce, c'était un plaisir à se damner de la toucher, il ne pouvait le niait. Mais c'était l'oeuvre de Menoch ça.

Dante-Et de quoi pourrait-il bien te protéger? Comment? En te cachant la vérité?
Lily-De quoi parlez vous?', siffla-t-elle cachant que le doute commencer à s'insinuer dans son coeur maintenant que la vipére y avait planté ses crochets.
Dante-Il ne t'as pas dit que si tu ne buvais pas on finirait par te tuer?

Elle ne put cacher sa surprise. Il la serra contre lui, amenant son visage si doux contre sa gorge d'albâtre. Asphodèle se laissa faire mais elle luttait encore contre sa faim, sachant que sa ne durerait pas longtemps, que la faim l'emporterait toujours. Mais il fallait qu'elle entende la suite.

Dante s'étonna qu'elle ne morde pas. Intérieurement il était impressionné parce qu'il savait ce qu'était la faim du vampire, surtout chez les jeunes. Comme elle vous brûlait de l'intérieur et vous mettez les nerfs à vifs comme l'acide.

Dante-Tu n'es pas comme les autres. Si je voulais me nourrir seulement d'animaux ce serait mon droit. Je pourrais passer mon éternité comme ça, insatisfait mais la conscience tranquille. Une éternité à me rejeter moi même. J'aurais chut mais ce serait mon choix de tomber si bas et de me rejeter sans cesse. Personne n'aurait rien à dire. Mais toi, toi tu n'as pas le choix. Tu n'es pas comme les autres, je sais c'est injuste maisc'est comme cela. Il en faut toujours un que l'on sacrifie au nom des autres mais rassure toi, ta crucifixion à déja eu lieu.

Il ferma les yeux lui envoyant le souvenir de sa propre exécussion. Asphodèle eut une impulsion, comme si elle sentait encore la lame lui trancher la gorge mais les bras de Dante était comme un étaux qui la retenait contre lui sans la serrer. Elle ressasser ce qu'il disait sans l'interrompre. Il était d'une franchise terrifiante. Mais implicitement il lui faisait comprendre qu'au moins il avait le mérite de ne pas lui cacher les choses. Et ainsi charme le démon, ainsi se fâne l'asphodèle quand elle choit.

Dante-Nospheratov t'as sacrifiée pour que le don obscur, le don de Menoch, puisse te posséder pleinement. Pour que tu puisses être notre Reine. C'est un immense pouvoir qui sommeille encore en toi, tu ne dois pas le renier parce que si Menoch est consiliant, si il te le pardonne lui, les autres n'hésiteront pas à te trancher la gorge une seconde fois...', il eut eu un petit rictus grispé au moment où il sentit deux jeunes crocs le prendre à la jugulaire, il continua de lui caresser les cheveux sentant le plaisir le prendre d'un coup, '... ils te tueront si tu n'es pas à la hauteur. Tu dois tuer, c'est ta nature. Tu devras le faire bientôt, il faudra faire tes preuves devant tous ou mourir...encore'

Elle assimilait ce qu'il disait tout en le prenant. Son sang avait une saveur si douce, très différente de celle du prêtre de Saint Petersbourg. Mais elle mordait sans douceur, rejetant une fois de plus ce qu'elle était, ce que Menoch avait fait d'elle. Dante n'en avait que plus de plaisir quoiqu'elle ne s'en douta pas au début. Il lui offrait sa gorge très différemment de Menoch, il était exhibitioniste et malsain mais il ne le cachait pas. Elle sentait qu'elle ne pouvait avoir aucune confiance en lui, elle le haïssait tout comme elle haïssait Menoch pour lui avoir menti.
Il l'avait gardée ici dans le château suspendu, comme dans un cocon où sa vie de vampire aurait pu être un plaisir. Mais ce n'était qu'une illusion bien fade pour habiller un enfer si cruel. Oui cet enfer là était cruel. Elle voyait ses flammes nettement à présent. Ses flammes qui léchaient sa peau d'ambre sans encore la blesser. Comme pour lui signifiait qu'il pouvait y avoir du plaisir si elle allait dans le sens du Mal qu'elle portait de toute façon en elle.

Dante-C'est bien mieux, continue. Il faudra te montrait aussi cruelle si tu veux survivre. Une Reine se doit d'être crainte, soit ma Reine Cruelle pas celle de Menoch, petite fleur sans épine, fragile, éphémère...

Il riait en disant cela. Elle le mordit plus fort, lui arrachant un petit gémissement de douleur. Il s'arracha à elle, l'épaule pleine de sang.

Dante-Vois comme tu peux être mauvaise, j'aime beaucoup mieux ça. Tu as apprécié?
Lily-Sortez...je ne veux plus vous voir...
Dante-Ah tu as apprécié. Tu vois bien que c'est dans ta nature.

Il lui essuya les lèvres et porta son pouce à la bouche.

Asphodèle eut comme un flash. C'était le sang qu'elle avait bu. Elle voyait des enfants, des femmes toutes jeunes... ce sang lui parlait de Dante. Ce sang parlait de lui même et de la façon dont il avait été volé. La vision était une vision d'horreur. Asphodèle recula, visiblement dégoûtée:

Lily-Ce n'était qu'un enfant...pourquoi? Il avait à peine 6 ans...
Dante-Tu apprendras vite que l'inocence à bien meilleur goût', jeta-t-il sans plus de tact.
Lily-Vous êtes un monstre.
Dante-Et toi une hypocrite.

Il avait dit ça d'un ton parfaitement détâché et ne semblait pas prêté la moindre attention à Asphodèle qui le gratifié d'un regard si terrible qu'il aurait presque ressemblé à celui de Dante lui même.

Dante-Tu me traites de monstre? J'aime le goût de l'innocence, et alors? Il faut bien mourrir un jour non? Pour Goran c'était ce jour là. Mauvais endroit, mauvais moment. Pas de chance!
Lily-Goran...parce que vous le connaissiez en plus...
Dante-Je ne suis pas comme Menoch moi. Je prends le temps de connaitre mes victimes quand je les tue!
Lily-Vous êtes abjecte, vous me dégoûtez!
Dante-Mais ça ne t'empêche pas de prendre du plaisir n'est ce pas? Si ça ce n'est pas être hypocrite. Je tue, certes, voilà qui est dit, mais je tue de moi même, et toi tu bois à ma gorge parce que quoi? "ça fait du bien à ta culpabilité". Quelle hypocrite! J'ai tué l'enfant aujourd'hui mais demain ce sera Menoch qui prendra la mère, tu peux en être sûre. Une pauvre bougresse qui pleure toutes les larmes de son corps qu'on lui rende son enfant, il ne pourra pas résister à ça. Réunir la veuve et l'orphelin, si ce n'est pas un grand seigneur!', se moqua -t-il, ' un gran ssaigneur tu veux dire! Comme je rirais quand tu mordras en disant encore que je suis un monstre. Qui est le plus monstrueux des deux? Celui qui cueille le fruit ou celui qui y croque?

Il rit encore, avant de sortir et de laisser seule. Mais avant de partir il ajouta en chantonnant de la façon la plus sadique que l'on puisse imaginer:

Dante- Don't want to lock me up inside, don't wanna forget how it feels without...Je veux rester amoureuse de ma peine, oh mais Dieu qu'on m'en débarrasse, pauvre petite Reine des Damnés, pauvre petite fleur des Enfers Asphodèle...
 
MessageSujet: Re: Requiem for a queen (me, myself and I )   
Requiem for a queen (me, myself and I ) EmptyVen 13 Juin - 23:46



Invité
Requiem for a queen (me, myself and I ) Empty
VERSE 6: KNOW NOW THAT I'M FOREVER DIRT...

Requiem for a queen (me, myself and I ) Unbenannt-2-5Requiem for a queen (me, myself and I ) Akasha10Requiem for a queen (me, myself and I ) Qotdalx8
(feat. Dante / Asphodèle / Menoch)


Découvrez Marilyn Manson!



Asphodèle commençait à retrouver son caractère si bien trempé. Son entrevue avec Dante l'avait tirée de son état de létargie et elle prenait de l'audace. Elle ne savait pas où était Menoch. Il valait mieux pour lui qu'il ne soit pas là finalement. Elle sortait de son mouroir blanc sans qu'on le lui en donne la permission. On disparaissait à sa vue et pour une fois elle ne se plaignait pas. Elle préférait, elle était en colère et elle était terrible. Si elle était tombée sur quelqu'un dieu seul savait ce qu'elle aurait pu lui faire.
Elle entra dans la chapelle, là aussi tout était blanc dans le bleu de la nuit mais curieusement elle y trouva une sorte d'apaisement. Ce n'était pas comme sa chambre. Elle vit qu'on avait posé un bol de sang encore chaud à son attention sur l'autel. Elle but. Elle savait que ce n'était pas Dante. Elle sentait sa présence mais elle ne lavait pas revue depuis la veille. Et elle ne comptait pas le revoir.

Elle retourna dans sa chambre, sa faim un peu apaiée, après avoir fait le tour des lieux comme si elle avait été chez elle. Elle referma la porte avant de se rendre compte qu'il y avait quelqu'un. Elle sursauta mais ce rendit vite compte que ce n'était qu'un mortel, un pauvre diable qui avait une chemise sale et pas grand chose sur les os. Il n'avait pas l'air d'avoir peur d'elle. Asphodèle sentit le coup foireux de Dante à plein nez. Il voulait l'obligé à prendre cet homme mais elle était assez fière pour ne pas le faire.

Lily-Sortez d'ici.

C'était marrant le nombre de fois où elle avait congédier des gens de cette chambre ces derniers temps. Et jusque là on lui avait toujours obéis. Le pauvre diable la regardait avec de rands yeux hagards, comme si il n'avait pas compris. Asphodèle répéta son ordre dans un Russe moins élevé mais rien y fit:

Homme-Il m'a dit que vous pourriez m'aider. Il l'a dit. S'il vous plait...

Il avait une voix suppliante. Elle ne savait même pas de quoi il parlait mais elle savait que c'était juste une autre fourberie de Dante.

Lily-Qu'est ce que vous voulez?', jeta-t-elle froidement.

L'homme fondit en larme, et rampa vers ses pieds, tendant des doigts crasseux. Mais elle recula. Elle ne voulait pas qu'il la touche. Il était trop misérable et surtout trop humain. Elle se demandait pourquoi et comment il était arrivé là mais surtout elle voulait qu'il parte au plus vite.

Homme-Il a dit que vous saviez où était mon petit garçon...

Asphodèle eut un mauvais sourire en coin. Son visage était très supérieur parce qu'elle se contenait, ne voulant rien laisser transparaître.

Homme-...il s'appelle Goran. Un petit blondinet, pas plus haut que ça...
Lily-Je ne l'ai pas vu!', elle aurait presque crier mais au lieu de ça elle se mit à rire. Un rire nerveux, mauvais, horrible.

L'homme prit peur en la voyant si mauvaise. Et surtout en voyant ses deux canines.

Homme-C'est vous... c'est vous!

Il se releva immédiatement, quittant cette position humiliante et servile qu'il avait prise. Ses doigts cherchaient quelque chose sous sa chemise avec des gestes imprécis et agités. Il balbutiait se dirigeant à reculons vers la porte, il ne la lachait pas du regard et semblait terrifié. Eut-il vut le Diable en personne qu'il n'aurait pas paru plus à l'aise. Il parvint tout de même à sortir une croix d'or qu'i brandit vers Asphodèle comme pour se défendre d'elle. Elle eut un "hum" méprisant pour ce geste avant de voir que l'homme reculait droit dans les bras de Dante sans s'en rendre compte.

Lily-Non!

Elle fit un geste vers lui pour le retenir mais il s'effraya d'avantage et Dante le prit si rapidement qu'il n'eut le temps de s'apercevoir de rien. Le corps s'affaissa lentement avant de flamber. Asphodèle recula d'instinct, méfiante à l'égard des flammes. Le tout se consumma très vite et Dante l'enjamba.

Dante-Tu vois, on peut aussi faire ça très vite. Il n'a même pas eut le temps de remarquer...
Lily-Ca ne rend pas la chose moins ignoble', cracha -t-elle.

Le vampire frappa du poing sur la porte qui se ferma en claquant.

Dante-Bon Dieu! Prends ton temps, prends les vite, prends les comme tu veux mais prends les bordel!

Son visage était horriblement déformé par la colère. Il ne supportait pas qu'elle s'obstine à lui désobéir ainsi. Elle était entêtée au point de ne pas ciller en le voyant crier, au point de ne pas céder à sa faim:

Dante-Qu'est ce qu'il faut que je fasse? Je te l'apporte sur un plateau d'argent et toi...

Il apparut soudain tout prêt d'elle.

Dante-Tu sais quoi tu es beaucoup trop fière!

Elle le regardait, la tête haute toujours sans ciller, mais le regard assassin et provocateur.

Dante-Qu'est ce qu'il y a? Pourquoi tu me regardes comme ça? Je te dégoûte hein, je te dégoûte? Tu sais très bien comme ça finira. Tu ne pourras pas lutter contre ça, tu me mordras comme hier. C'est quoi la différence? Qu'est ce que ça change que ce soit lui ou moi?
Lily-Qu'est ce que ça peut bien vous faire à vous? Peut-être que j'ai envie de mourir une deuxième fois. Peut-être que ça m'est égal tout vos trucs de vampires...
Dante-Je te ferais ma Reine que tu le veilles oupas. Ce qui est au clan retourne au clan, retiens bien ça', il la saisi par les cheveux et la jeta sur le lit, ' et maintenant tu vas boire. Tu vas tout boire jusqu'à la dernière goutte.'
Lily-Je ne suis la Reine de personne, et surtout pas si ça veut dire être dans votre lit, ou votre cercueil comme il vous plaira. Lâchez moi!!!

Elle savait ce qu'il allait se passer maintenant. C'était pour ça qu'elle se défendait de toute ses forces. Elle parvint même à lui faire une méchante griffure à la joue qui se referma sur l'instant tandis que lui la maintenait fermement.
Il avait ce sourire carnassier aux lèvres et la peau tiéde du vampire largement repus. Ses yeux étaient même un peu injectés de sang. Il la serrait à lui faire mal mais elle mettait de la vigueur à se débattre.

Dante-C'est ça griffe, mords, montre comme tu es douce, montre moi petite mûre sauvage...', il rit encore, se moquant ouvertement.

Il sentait le parfum du fruit que même la mort n'avait pu enlever à ce temple qu'il s'aprêtait à profaner. Les vampires n'ont pas de pulsion sexuelle comme cela. L'envie leur vient du sang et de la faim, de la fusion et elle est si instance qu'il n'était pas surprenant que dans la colère, Dante recherchât ce genre de plaisir auprès de celle qu'il voulait comme Reine. Un vampire peu aimer et d'ailleurs quand il engendre c'est presque toujours par amour pour son plus grand malheur mailà ce n'était pas ça. C'était l'orgueil mégalomane de Dante froissé et mis à mal par une gamine qui s'obstinait à se croire plus forte que sa nature de vampire. Plus forte que lui. S'il fallait la briser pour la soumettre, c'est sans mal qu'il le ferait. Moralement et physiquement, il la soumettrait et il rendrait les choses à leur ordre naturel il serait de nouveau le plus fort des deux.

Les doigts de Dante laissaient des équimoses sur les poignets délicats de la métisse. Elle était comme une petite furie, cherchant par tout les moyens à se défendre de lui. Ses lèvres lui paraissaient froide contre sa peau à elle, pourtant elles ne l'étaient pas. Mais il n'y avait aucune douceur, elle sentait presque l'idée de la faim derrière ça. Il se mordit la langue avant de forcer un baiser avec Asphodèle. Il voulait la soumettre par la faim, c'était bas, c'était vil, c'était Dante.

Elle se sentait sale rien que de sentir qu'il la caressait avec sa langue, rien que de sentir le sang emplir sa bouche. Elle ne voulait pas avaler. Le sang coulait à la commissure de ses lèvres, de temps à autre elle parvenait à le lui cracher au visage mais il tenait bon et le goût du sang, tiéde et sirupeux finit par hâtiser à ce point la faim de la vampire que se débattant toujours elle commença à aspirait le sang par la plaie qu'il s'était faite lui même à la langue.

Dans le même temps, elle sentait ses mains de mort sur sa peau qui la salissaient. Ses mains de criminels qui si elle ne s'était pas tant débattue aurait cherché à lui procurer du plaisir. Elle n'en retira aucun cette fois. Pas même dans l'paisement de sa faim.
Elle sentit soudain le corps de Dante, lourd comme le plomb sur le sien si frêle, comme arraché du lit.
Le vampire alla s'écraser contre le mur d'en face et Asphodèle vit qu c'était Menoch qui lui portait secours. Lui aussi avait le visage déformé de colère, il criait des insultes qu'Asphodèle n'entendait pas. Elle était sonné par quelque chose dans le sang de Dante. Elle en avait bu beaucoup plus que la dernière fois et elle sentait que ça lui faisait du mal à l'intérieur d'elle.

Sous peu, elle ne faisait plus attention à Dante et Menoch qui se déchiraient à côté d'elle comme deux prédateurs et elle se mit à vomir du sang noir et épais comme la suie. C'est Menoch qui la redressa, lui relevant le visage pour qu'elle cesse de vmir ainsi. Elle avait de la fièvre et le visage couvert de sueur mais entre deux souffles rauques elle trouva encore le courage de lui intimait de ne plus jamais la toucher.

Menoch la lâcha sur l'instant. Dante c'était joué de lui. Il avait trouvé le moyen de l'éloigner deux malheureux jours et de tout détruire. Voyant l'air blessé de Menoch, Dante se mit à rire.

Menoch-Sortez, vous n'êtes pas le bienvenue ici, vous ne l'avez jamais été.
Dante-J'aurais cru remarquer vu la difficulté que j'ai eu à entrer...
Menoch-Pourquoi faut-il toujours que vous gâchiez tout...
Dante, plus sérieux- Il fallait qu'elle sache, je ne voulais pas que tu en fasses une hypocrite mais je suis arrivé trop tard on dirait.
Menoch-Vous croyez vous faire valoir ainsi?
Dante-Je ne crois rien du tout, mais j'ai bien ri en tout cas. Si vous pouviez voir vos têtes...

Menoch se leva d'un bond, Dante recula avant de se laisser reconduire vers la sortit par d'autres vampires. Menoch se retourna vers Asphodèle mais il ne dit pas un mot. Il soupira et ferma la porte derrière lui.
Asphodèle se ramassa sur elle même, le regard terriblement noir. Sa peau prenait un léger hâle d'or, presque imperceptible, juste de quoi rendre sa peau plus belle encore. Mais que restait-il de la beauté dans tant de noirceur et de crasse? Reconnait-on encore la colombe quand elle s'est roulée dans la fange? La neige ne se fait-elle pas boue une fois qu'on la piétinée?

Elle se mit à chantonner, un air qu'elle ne connaissait pas. Mais dans sa tête elle entendait clairement la fois rauque d'écorché vif d'un homme... We're the nobodies...wanna be somebodies, when we're dead we know just who we are...I wanted to be pretty...I know now that I'm forever dirt...

 
MessageSujet: Re: Requiem for a queen (me, myself and I )   
Requiem for a queen (me, myself and I ) EmptySam 14 Juin - 0:16



Invité
Requiem for a queen (me, myself and I ) Empty


VERSE 7: THIS IS WHERE IT STARTS, THIS IS WHERE IT WILL END...

Requiem for a queen (me, myself and I ) Qotdalx6Requiem for a queen (me, myself and I ) Akasha1Requiem for a queen (me, myself and I ) Unbenannt-9-4

(feat. Menoch / Asphodèle / Dante)

 
MessageSujet: Re: Requiem for a queen (me, myself and I )   
Requiem for a queen (me, myself and I ) Empty



Contenu sponsorisé
Requiem for a queen (me, myself and I ) Empty
 
 

Requiem for a queen (me, myself and I )

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Intimacy of a Queen
» Queen of the Damned UC
» Snow White Queen
» Queen of Verts Galants
» « Requiem æternam » oneshot solo*

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
AD NOX : THE AURORS. :: the past belongs to the past. :: 1er version. SAISON 1 & 2. fin de l'acte. :: les scénarios et rps.-