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THOMAS SLAYERS.
I've been crawling in the dark,
looking for the answer.

Thomas avait tout bonnement dit non. Il était persuadé que William le verrait comme un affront, et que Rose se douterait de nombreuses choses, surtout après la phrase blessante qu'elle avait pu lui sortir. Thomas ne disait rien. Il avait juste dit non, et il ne lui avait pas adresser la parole jusqu'à ce qu'ils arrivent à la maison qu'il avait acquis, il y a bien longtemps, maintenant. Slayer Sr marhcait doucement derrière William, lui indiquant de tourner, et de s'arrêter devant la bâtisse. Il était entrain en posant doucement sa main sur la maison, cette dernière ouvrant sa porte devant son propriétaire. Comme si il avait toujours vécut à l'intérieur, il y entra avec ses habitudes de toujours. Il retira sa cape qu'il laissa aller seul sur le porte manteau, tandis que les lumières du salon s'allumaient. Il leva sa main vers l'antre de la cheminée et un feu se mit à ronronner comme si il l'avait allumé, il y a une bonne heure. Une douce chaleur intégra la maison, en même temps que Thomas regardait autours de lui la maison aménagée.

- Ta mère va pas tarder à arriver, William. Tes soeurs sont déjà là, mais elles sont en compagnie de Lilith Grey et de Ciara O'Brian. Il y aussi quelqu'un qu'il faudra que je te présente... Un être qui t'es lié depuis la nuit des temps.

Il eut un léger sourire. C'était froid comme retrouvailles, mais Thomas n'arrivait pas à le prendre dans ses bras. Pas pour le moment. Il passa à côté de lui, lui montrant les fauteuils pour que William aille s'asseoir tandis que Thomas se dirigeait dans la cuisine, une légère boule à l'estomac. Ses pensées diverses et songeuses étaient toutes concentrés sur un seul sujet, et bien qu'il avait l'air décontracté, c'était tout le contraire. Et cela se montra lorsqu'il sortit des bières du frigo et que l'une d'elle glissa malencontreusement de ses mains pour s'éclater au sol. Thomas regarda quelques secondes sa main, et cette dernière tremblait. Il secoua rapidement sa main, avant de poser l'autre bière sur le comptoir du plan de travail, tandis qu'il tapait dans ses mains pour que les débris se lèvent et aillent rejoindre la poubelle tandis que l'alcool allait se déverser dans l'évier.. Il en reprit une dans le frigo, puis, saisissant l'autre, il retourna doucement dans le salon.

Thomas posa une bière décapsulée devant son fils, avant d'aller s'asseoir dans le canapé qui faisait face au siège où William était assi. Il regarda son fils pendant dix bonnes minutes avant de soupirer doucement, un léger sourire traversant ses lèvres derrière sa barbe noire. Il savait que son fils était en plein tourment, qu'il ne cessait de réfléchir, de se poser des questions multiples, etc, etc... Mais Thomas avait depuis longtemps compris qu'il ne fallait plus se poser des questions, et prendre les choses comme elles nous venaient. Miguel disait souvent : Como Mexico no hay dos. La vie, on en a qu'une ! Il faut la profiter. Certes, Thomas allait répondre à chacune de ses questions. Il se l'était promis dès qu'il avait posé son regard sur son fils. Le dos légèrement voûté en avant, il leva doucement sa bière pour en siroter le contenu, avant de relever son regard vers William qui venait de dire :

- Pourquoi ?

Thomas ne le lâcha pas du regard. Il ne baisserait pas le regard, et il lui expliquerait tout, droit dans les yeux. Il était fier, et la compagnie de Miguel ne pouvait que renforcer ce petit côté typiquement Slayers. Thomas prit son temps, cependant. Il lui fallait trouver les bons mots, et surtout, donner une réponse constructive et intelligente. Il avala sa salive, puis il lui dit.

- Si je ne déborde pas d'affection, c'est que je ne sais tout simplement plus le faire. Je me suis fais prendre pour un con, j'ai été dupé en tentant de retrouver ton frère, Sawyers. J'ai été soumis à un philtre d'amour. Moi, oui. Un Philtre. La chose la plus stupide et la plus décelable du monde entier ! Thomas Slayers, grand mangemort, puissant membre de l'unité de capture de Loup Garou, s'est fait dupé par une simple potion de premier ordre...

La colère montait au fur et à mesure qu'il avait parlé. Il ferma doucement ses yeux, portant le goulot de sa bouteille à la hauteur de ses lèvres, avant de rebaisser son bras, regardant William, de nouveau.

- Tu veux connaître mon histoire ? Je vais te la compter. Je vais te la dire à partir de ce moment précis où ma vie a pris un tournant que je ne souhaitais pas du tout. Lorsque tu es venu au monde avec Willara... Vous n'étiez pas deux... Mais trois. C'est pour cela que quelques jours après ton sixième anniversaire, je suis parti. Je n'ai jamais réussi à vous témoigner mon affection, depuis ta naissance. En gros, je ne suis pas un père que l'on peut idôlatrer, retire ça de ta tête, et vit tes expériences. Ne te calque pas sur ce que tu sais de moi. TOUT est faux.

Il posa la bière sur la table basse. Puis, il porta les mains dans sa chemise, sortant doucement une baguette magique qu'il posa sur la table basse, avant de se lever pour retirer ce qu'il avait dans les poches. Des grigris, des pièces de monnaies, de l'argent moldu, un rappeltout, il y avait même un scrutoscope silencieux qui vibraient au lieu de sonner. Il posa le tout sur la table basse avant de s'asseoir doucement, son porte feuille dans sa main.

- Si je vous ai oublié ? Non... Non, je ne pense pas réellement vous avoir oublier. J'avais toujours ça dans mon porte fueille. Elle avait du l'oublier, cette salope.

Il balança une photo où il y avait William avec ses soeurs autours en compagnie de leur mère, sur une sorte de tapie rouge et blanc que l'on se servait généralement pour pique niquer. La photo glissa le long de la table, et tomba au pieds de William.

- Je ne cherche pas à m'excuser ou à attendrir la rancoeur, ou la haine que tu portes à mon égard. J'ai juste besoin de temps pour réussir à me dévoiler. Ta mère va arriver dans une ou deux heures, et je ne sais même pas quoi lui dire... A ma propre femme... Celle que j'aime depuis que j'en ai croisé le regard...

Pour la première fois, il cilla posant son regard dans les flammes de la cheminée. Il se tut, ne disant plus grand chose. Il préférait se taire, et revoir les souvenirs qu'il avait partagé avec Arianne, plus qu'autre chose. On voyait une profonde nostalgie et une tristesse énorme en la personne de Thomas.

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THOMAS SLAYERS.
Just love...
Between a son and his father.

- Tu l'aime ? Moi je l'aime ! Et elle m'aime ! Je le sais même si elle ne le dit pas. Pareil pour Willara. Nymphadora. Mélusine ou encore Orphée . Toi je ne sais pas si tu m'aime. Et j'ai toujours penser que je ne le saurais jamais. Un homme un vrai ne ressent rien comme que tu m'a appris.

Thomas n'aimait pas du tout le ton de son fils, et même si il ne dit rien, il ne put s'empêcher de lancer un regard qui avait tout pour culpabiliser à l'égard de William. Il ne pouvait s'en empêcher. En d'autres situations, et surtout, si tout ne c'était pas passé de cette façon, il se serait levé pour lui en coller une bonne, qu'il est 16 ans, 30 ans ou même 50. Si Thomas devrait un jour lui en mettre une, il le ferait. Cependant, il ne fit rien à ce moment là, il ne faisait que souffrir face au parole vrai de son fils. Il était normal que William lui en veille, il aurait été trop surpris du contraire et pour tout dire, il s'en serait mordu les doigts, lui priant d'être injuste à son égard. Non, il n'était pas un martyr, mais il estimait que William avait le droit d'avoir souffert de son absence, comme lui, à souffert de la leur. Mais comment le fait comprendre à un garçon, surtout en pleine adolescence ?

- Mais apparemment je ne comprend rien et j'ai mal appris. J'ai passer des année a essayer de vivre sans toi, à essayer d'être comme TU le voulais. A essayer de protéger MA famille. Les Miens. LES NOTRE. J'ai tout fait pour que de là haut tu n'est pas trop honte de moi . Et tout ça pour rien ? Tout ça pour qu'en fait tu me dise que le mieux c'est que je soie moi même ???? Tu n'es pas celui que j'attendais. Tu n'est pas celui que j'imaginai. Tu n'es pas le père que j'espérais...

Thomas enfouit son visage dans ses mains. Ne disait on pas que les mots étaient le pouvoir le plus puissant que les hommes pouvaient détenir pour faire le plus de mal aux gens qui les entouraient, quand bien même, c'était pour se faire entendre ? Thomas se mit à pleurer silencieusement, ne montrant aucun signe de son état de faiblesse à son fils, subissant sa colère avec la plus grande douleur possible. Comment lui en vouloir ? Non, non... William avait raison, beaucoup trop raison... Il avait les mains pleins de larmes, ses joues devaient être luisante sous une faible lumière. Mais il avait besoin de les sortir. Cela faisait beaucoup trop longtemps qu'il n'avait pas pleuré ainsi. 16ans, exactement. Oui. La dernière fois qu'il avait pleuré, c'était durant l'accouchement de sa femme... Elle avait fait père... Les larmes de joies s'imprimant sur ses joues, pour vite se retirer sous les larmes de tristesses intenses alors que Sawyers était mort, d'après les dires des Médecins. Et là...

- Tu es beaucoup mieux....

Thomas releva son visage de ses mains, la douleur se retirant tout aussi rapidement que le monde pouvait d'un coup, faire abattre une pluie diluvienne. Une larme coula sur sa joue, alors qu'une larme coulait sur celle de son fils. Thomas sentit comme un poids se retirait de son coeurs. Doucement, il se releva, se dirigeant doucement vers son fils, ne sachant pas très bien pourquoi, alors que William était désormais debout.

- Je ne sais pas qui tu es mais j'aimerai beaucoup que tu me l'apprennes...
- Il n'y a aucun soucis, pour ça, Will'...

Il venait de tirer son fils contre lui pour le serrer fortement contre son torse, l'enlaçant dans ses bras pour lui montrer qu'il était là, et que ce n'était pas qu'une façade, pas qu'une illusion, pas qu'un simple et putain de rêve qui vous nique votre humeur lorsque vous vous réveillez. Thomas se mit à pleurer doucement dans le creux du cou de son fils, des larmes de joie, de profondes larmes de joies. Passant de la tristesse à la joie en l'espace d'un temps records. Thomas ne put s'empêcher de lui murmurer, doucement, à travers ses sanglots.

- Si tu savais combien j'ai pu attendre ce moment, William... Te serrer dans mes bras pour ne plus jamais te quitter des yeux...

Il se recula, laissant ses mains sur les épaules de son fils, avant d'ajouter :

- Ca fait un bien énorme...

Puis, il l'attira, de nouveau, contre lui, le serrant tout aussi fortement dans ses bras. L'on ressentait la joie, l'amour d'un père à son fils dans sa façon de le prendre dans ses bras. Comme quoi... Même la distance ne peut entacher un tel amour... Ou qu'il soit... A 24h d'avion, au ciel, n'importe où... L'amour d'un père à son fils est indestructible. Quoiqu'il arrive... Et c'est LA plus belle chose au monde... C'est celle qui fait le plus de bien, et surtout, celle qui vous sent grandir, celle qui vous montre qu'un homme, qu'un homme que vous chérissez tant, est fier de vous, et qu'il vous aime. C'est ça le principal. Thomas aimait William. Il aime William. Et il aimera toujours son fils. Quand bien même ce dernier devrait rater sa vie. Rien n'y personne ne pourrait changer cela.

- Quoique tu peux pensé, que tu penseras, ou que tu es pu pensé... Sache que je t'aimerais, et que je t'aime toujours. J'peux avoir deux fils, qui soit identiques physiquement, pour moi, ça sera toujours le même amour que j'aurais... Différent en fonction de la personne, mais similaire... Je t'aime William... Surtout, ne l'oublie pas.

Et ces mots là... C'est les plus beaux du monde. Surtout venant de la bouche d'un père. C'est bête à dire... Mais, l'on ne se rend compte de ce pouvoir de ces mots que rarement... Ils sont si rarement dits... Mais une chose est sûre... Il provoque toujours cette déflagration au niveau du cœur, du mental, et de l'amour que l'on se porte, mais aussi, que l'on porte à son père.

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THOMAS SLAYERS.
With a Brand new thing.

- moi aussi, moi aussi papa, moi aussi.... moi aussi je t'aime.... je t'aime....

Les bras de Thomas se serrèrent un peu plus sur la silhouette de son fils, avant qu'il ne dépose ses lèvres sur le front de son fils. Même si William était déjà bien grand, William n'avait qu'un ou deux centimètres de moins que Thomas. Certes, bientôt, il le dépasserait comme son frère Sawyer, mais pour le moment, Thomas en profitait pour garder ses quelques centimètres. C'était con, comme raisonnement, mais pour un parent, il n'y a rien de plus frustrant que de voir ses enfants beaucoup plus grand que lui. C'était compréhensible, il fallait l'avouer, mais c'était quand même un bon coup dans l'égo, car on prenait un coup de vieux ainsi qu'une grosse claque de la part de la vie qui vous disait : Non, non, tes gosses ne resteront jamais toutes leur vie à tes côtés. Enfin, bref. Thomas eut un léger sourire, alors qu'il se reculait doucement, déserrant son étreinte sur son fils, William.

S'essuyant rapidement le coin des yeux, avant d'aller saisir sa bière pour en boire quelques gorgées avant de la reposer sur la table, il reposa son regard sur William, un étrange regard plein de sérénité, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres, avant qu'il ne baisse de nouveau le regard, pour contempler la table basse. Finalement, il retourna s'asseoir doucement dans son fauteuil, saisissant sa bière, pour jouer avec cette dernière en la faisant tourner dans ses mains, observant délicatement les étiquettes de cette dernière tout en ayant son esprit occupé par des myriades de pensées tout aussi belle, mais tout aussi frustrante les unes que les autres, dans le sens où il ne cessait de se demander ou de se dire qu'il allait peut être vivre, des moments inoubliables en voyant ses filles et sa femme, qu'il n'avait pas vu depuis qu'elles étaient hautes comme ça... Il releva doucement la tête, posant ses yeux noisettes sur William, avant de lui demander :

- Parle moi un peu de tes soeurs et de ta mère... J'ai eu quelques nouvelles d'elles... Même des photos par Miguel, Alek' et Ali', mais... Enfin, bon. Parle m'en un peu, s'il te plaît...

Thomas semblait à la fois surexcité, mais également calme. C'était un étrange paradoxe pourtant, il était ainsi. Toujours en proie à bouger, à faire les 400 coups comme durant son adolescence avec Mig' et Alek', mais il gardait cette apparence de Papa ours bien tranquille.

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THOMAS SLAYERS.

- Willara est presque une femme, elle devient vraiment très belle. Tellement que j'ai de plus en plus de mal à l'éloigner les garçons . Elle leurs fait tous perdre la tête et j'passe mon temps à lui dire de faire attention. On arrête pas de se chamailler mais on s'adore.

Thomas eut un sourire, fier de lui. Fier de tous, à vrai dire. Il ne savait pas comment s'expliquer ce qu'il était entrain de ressentir, sinon, une profonde sensation de bonheur qui semblait se rependre en lui. Au fur et à mesure que son fils parlait des membres de sa famille, de ses filles, pour être plus précis, il avait cette impression bizarre qu'il avait enfin réussi à accomplir quelques choses de biens dans sa vie. Allez savoir pourquoi, il ressentait cette étrange sensation... Pourtant, c'était réellement cela. Un accomplissement, une sérénité, un paradis. C'était quelque chose de bon que de retrouver une famille, maintenant, il en était sûr. Non pas qu'il en est douté, non... Mais après avoir passé dix ans éloignés de sa famille, vous comprendrez que Thomas puisse ressentir de tels choses. Et encore, je ne les nomme pas tous... C'est tellement confus, m'a t il dit... Tout un tas d'émotions, de contentement, de calme profond, et surtout, cette liberté, et cette fierté qu'il recommençait à prendre goût. C'était lui qui avait battit cette famille en compagnie d'Ariane, bien qu'il n'est juste que planté la graine, et qu'il soit resté six ans à leur côté... Quand bien même c'était des années sombres où il s'était beaucoup renfermé sur lui même.

- [...] ... Quand à maman elle est fantastique. J'crois qu'il y a pas de mot pour la définir tellement elle est courageuse. Elle fait toujours ce qu'elle a à faire sans se plaindre.

Une lueur traversa le regard de Thomas. Une lueur remplie d'amour, qui lui fit baisser le regard, cillant devant son fils. Il ne dit rien, il n'avait rien à dire. Il avait un sourire sur ses lèvres et c'était tout ce qu'il pouvait faire. Il n'y avait pas grand chose à dire de toutes façons. William lui avait donné des nouvelles des femmes de sa vie, et c'était tout ce qui comptait pour ce dernier. Il n'y avait rien d'autres, et il fallait dire qu'il n'était pas mécontent de les savoir toutes en bonnes santés et plus fortes que lorsqu'il ne les avait quitté. Il releva, cependant, la tête lorsque William réouvrit la bouche pour parler. Visiblement, c'est un sujet qui semblait beaucoup touché William qui semblait étrange... Thomas le voyait dans ses iris, et il fut rassuré de voir qu'il connaissait tout de même son fils, lorsque ce dernier énonça le sujet de son comportement étrange. Comme si il était en trop, ou un truc dans le genre.

- Et Sawyer ..... Comment il est ? Aussi casse couille que moi ?

Pour toute réponse, Thomas éclata de rire.

- Non, c'est vraiment impossible d'être aussi casse couille que toi... Même si Sawyer en tient une sacrée couche, il faut le dire... Mais c'est un autre genre... Vous êtes assez différent quand même... Sawyer est plus sombre, c'est tout.

Fit il, avec un léger sourire sur ses lèvres, avant de se passer doucement une main sur le visage et de tourner ce dernier vers l'escalier, du moins, le couloir où l'escalier se trouvait. Sawyer était entrain de descendre, Thomas le savait, et il fut content de le voir apparaître sur le seuil de la porte alors qu'il croisait le regard de son frère jumeau. Sawyer s'était directement précipié sur Thomas pour le prendre dans ses bras, et Thomas ne put s'empêcher d'esquisser un rapide sourire, avant de le voir reculé pour que ce dernier dise :

- Ah bin s'ayez tu es enfin rentré, j'commençais à m'inquièté. Tant à mis du temps. Tout l'monde va bien ? Qu'est-ce qui c'est passé ?
- Poudlard a été attaqué. Pour ce qui est des gens...

Il laissa sa phrase en suspen, laissant très bien pensé sur la suite des évènements que cela laissait entendre. Oui, oui, rien n'allait bien, et en même temps, comment les gens pouvaient aller bien alors qu'ils ont vu certains de leur camarade se faire littéralement massacré ou encore tués. Aleksandr avait perdu un fils. Miguel, dieu seul savait où il était, et les autres... Thomas ferma les yeux, tout en secouant la tête tout en écoutant le dialogue entre ses deux fils. Thomas releva directement le regard, les fusillant tout deux du regard. Ce n'était pas vraiment le moment de faire de la jalousie. Thomas se redressa, vidant sa bière avant de se relever doucement pour aller près de la fenêtre où il tira doucement un rideau pour regarder à l'extérieur, tandis que Sawyer disait :

- Maman et les filles ne sont pas encore là ?

Thomas laissa tomber le rideau, se tournant doucement vers ses deux fils, un sourire sur ses lèvres. Un sourire qui lui prenait tout le visage. Il se passa une main sur le visage, avant de s'appuyer doucement à la fenêtre, avant de dire :

- Non... Mais elles arrivent...

Il n'en revenait pas, et cela se voyait sur son visage.

Elle eut un instant de scepticisme. A l'abris des regard dans une tente d'appoint elle repensait aux paroles de Guiza, dénouant sa longue tresse pour rattacher ses cheveux, dégageant ainsi son front mais se laissant quelque belles longueurs qui tombaient en cascade sur ses épaules.
Le profeseur Grey avait réquisitionné les filles dès leur arrivée pour examen médical, ce qui laissait à Ariane le temps de passait une tenue qui la trahissait moins. Seul Alicante Oleivera savait à qui il avait à faire quand il voyait Ariane Slayers entrer dans son "bureau". Elle ne voulait pas que ses enfants la voit avec une tenue qui aurait presque pu être celle d'un homme, quoiqu'elle lui fut fort seillante. Elle se devait de rester cette mère douce et irréprochable qu'il avait toujours connue et d'ailleurs elle estimait qu'ils avaient suffisament de quoi manquer de repère sans qu'elle y ajoute ça.

Elle enfila la robe à manches courtes qu'elle avait prévue. C'était une femme organisée. Jamais elle ne partait en mission sans avoir de quoi changer de peau avant de retourner à sa vie quotidienne. Ainsi vêtue, elle avait bien l'air de la Ariane Slayers qu'elle était, un minimum class (du moins ce qu'il faut), et on ne voyait pas le bandage qu'elle avait à l'épaule.

Elle était d'ailleurs si absorbée par ses pensées qu'elle en avait complétement oublié ce détail. Elle ne voulait pas se laissait aller à espérer trop naïvement. Elle attendrait de le voir de ses yeux pour y croire. Son mari elle l'avait tellement souhaité... Elle avait eu dix longues années pour apprendre à ne pas se faire de faux espoirs.
Elle soupira et sortit.

Ariane-Nymphadora? Où sont tes soeurs?
Nymph'-Dans la tente avec le professeur Grey. Orphée est un peu fatiguée et Mélusine à la cheville foulée mais ça va...
Ariane- Et toi mon ange?
Nymph'- Ca va. T'inquiéte pas maman on va bien. Le professeur Grey trouve que tu t'en est admirablement bien tiré pour une novice avec l'épaule de Mélusine.

Ariane sourit, sachant que ce n'était pas la première fois de sa vie qu'elle avait à remettre une épaule luxée. Bientôt le reste des filles Slayers arriva et Ariane leur annonça qu'elles allaient rallier la maison qui leur avait été attribuée:

Ariane- Mais il faut que je vous parle de quelque chose avant...
Willara-Will?
Ariane-Il va bien ne t'en fait pas. Ce n'est pas de William dont je voulais parler...
Willara- Parce que pour toi il y aquelque chose de plus important que de savoir qu'il est en vie et qu'il va bien?!', elle lui jeta un regard accusateur, ' on devrait déjà être près de lui, je vois pas ce qu'il pourrait y avoir de plus imp...'
Ariane- Willara! Ne commence pas s'il te plait. C'est réellement quelque chose d'important, pas plus mais tout autant.

Elle ne savait pas vraiment par où commencer. Comment le leur dire...

Ariane- Là où nous allons il y a quelqu'un, quelqu'un qui nous attend avec William et...
Orphée-C'est quelqu'un qu'on connait?
Ariane- Non pas toi ma puce', avoua -t-elle a regret.

Elle regarda chacune de ses filles tourà tour. Willara sembla avoir un petit haut le coeur en comprenant, Mélusine pâlit légèrement et Nymphadora ne pouvait plus lâcher le regard de sa mère. Quand à Orphée elle n'avait pas connu son père et à douze ans, après ce qu'elle venait de vivre elle ne faisait pas encore le rapprochement.
Comme la petite dernière commençait sérieusement à fatiguer, sa mère la porta jusqu'à la maison.
A mi distance elle cru voir un visage à la fenêtre. Le coeur d'Ariane se serra mais elle ne pouvait pas être sûre de si loin.

Elle poussa la porte. Immédiatement la chaleur et la lumière les accueillirent. Son petit visage d'ange blotti contre sa mère, Orphée eut un instant d'hésitation, une pointe d'appréhension dans son regard qui ne tarda pas à se changer en émerveillement quand elle vit que l'homme qu'elle regardait été son père,, quelle rencontrait pour la première fois. Elle se laissa glisser par terre puis approcha de Thomas, le regardant un instant. Elle était plutôt petite même pour son âge et à côté lui étit très grand. Mais au bout de quelques secondes elle le serra très forts dans ses bras. Elle était heureuse à cet instant précis, elle voulait qu'il la serre aussi. Elle avait un papa... C'était la plus spontannée de tous, aussi sa réaction fut-elle toute naturelle. Blottie contre son père elle regardait William et Sawyer avec des yeux remplis d'amour et de tendresse.

Juste derrière elle, sa soeur Mélusine, qui entra avec plus de timidité à la suite de Willara (hj: Aurore je te laisse la jouait tu la connais mieux que moi), comme si elle n'osait pas. Son regard allait d'un homme à l'autre, s'arrêtant plus longtemps sur William. Toutes les questions qui filtraient à travers son silence (qui était ce deuxième garçon qui lui ressemblait tant? Etait-elle en train de rêver? Qu'allait-il se passer maintenant) s'adressait à lui parce qu'il était comme une valeur sûre pour elle, un élèment de stabilité. Il avait toujours été là pour la protéger. Bientôt on vit qu'elle avait les larmes aux yeux, un "papa" sortit de sa bouche avant qu'elle ne se précipite pour le serrer elle aussi.

Nymphadora c'était approchée de William avec sa douceur naturelle, elle lui prit la main pour se rassurer. C'était une jeune fille un peu particulière, il luifallait un peu plus de temps qu'aux autres pour assimiler ces nouveaux arrivants qu'elle avait pourtant tant souhaité rencontrer par le passé. Et puis son père était une figure assez impressionante pour elle, il avait fallu qu'Ariane la pousse d'une main douce pour qu'elle ose entrer à la suite de ses soeurs, s'éloignant de sa mère. Elle ne pleurait pas comme sa soeur Mélusine mais on voyait qu'elle était toute retournée, elle se tenait près de William, interrogeant Sawyer du regard mais surtout n'osant pas se jeter dans les bras de son père comme si elle se demandait si il allait l'accepter aussi. Elle le regardait avec des yeux d'enfant timide et languissant.

Puis enfin, Ariane, qui se tenait encore sur le pas de la porte, la mine nettement soulagée quand elle avait vu son fils William sain et sauf, son autre fils qu'elle avait cru mort né (elle ne se l'était d'ailleurs jamais pardonné) et son Thomas entouré de ses filles, comme une vraie famille à nouveau. Elle resta un instant là à contempler ce tableau, son regard s'attardant sur celui de son mari avec un sourire aimant, puis elle baissa les yeux, le sourire aux lèvres. Guiza n'avait pas menti...

Thomas - Poudlard a été attaqué. Pour ce qui est des gens...

Sawyer baissa légèrement les yeux, ne laissant ainsi pas entrevoir la tristesse qui se profiler dans son regard. Bien sûr l'attaque il s'en était douté, l'Ordre l'avait venir depuis longtemps et c'était pour cela qu'ils étaient aller à Poudlard, il le savait. Cependant il ne penser pas que ça serait son camp qui aurait eut à subir les pires dégâts. Il était impatient de savoir qui avait survécu et qui était mort. Bien qu'il ne connaissait aucun élèves mais seulement ceux de l'Ordre. William lui par contre, depuis son arrivé ne se s'était soucier de savoir qui avait survécu. Son père ne lui annoncé aucune mort du côté des Slayers Rose était en vie et Asphodèle était morte c'est tout ce qui lui importait . Les autres il aurait le temps d'y penser qu'en il ne serait plus autant sous la colère et le fruit de ses sentiments.

D'ailleurs ils n'étaient pas très aimable avec Sawyer et lorsque ce dernier ce présenta il fut plutôt froid. Thomas les fusilla tout les deux du regard. C'était un peu pour Sawyer qui n'avait rien fait et c'était montré le plus aimable possible mais il ne fit aucun commentaire. Étant donné la situation il comprenait l'agacement de son père. Ce dernier s'était diriger vers la fenêtre pour observant l'extérieur. Préférant changer de sujet, Sawyer lui demanda où se trouver le reste de la famille.

Thomas - Non... Mais elles arrivent...

Un immense sourire apparut sur les lèvres de Sawyer. William se contenta de soupirer de soulagement. Il avait beau faire le fier et genre « rien ne m'atteins , je suis invulnérable, je me fou de tout. » il était soulager de les savoir seine et sauvent. Sa famille c'était tout pour lui et elles comptaient énormément et cela en toute circonstances. Lorsqu'elles entrèrent l'ambiance ce réchauffa aussitôt, surtout lorsqu'au Orphée aller se blottir dans les bras de Thomas. Sawyer et William observait le reste de la famille. Sawyer pour mémoriser leurs visage et comparé avec la photo, seul apparence qu'il connaissait d'elle. William pour vérifier qu'elles allaient bien. Nymphadora lui avait pris la main et elle la serrer fort tandis qu'il lui lancer un regard rassurant. Willara après un petit instant rejoignit sa sœur pour prendre son père dans ses bras. Personne oser dire quelque chose, peut-être par peur de gâcher ce moment . C'est Willara qui brisa le silence . Elle s'était s'approchait de William et avait poser sa main sur l'épaule de son frère, pour le poussait . Elle avait l'air plus ou moins agacer.

William - Aiiiiiiiie tu me fait mal dit-il avec une légère grimace et en se malaxant l'épaule.
Willara - Idiot ! Tu pouvez pas être à Poudlard comme tout le monde ? J'me suis inquiéter !
William - Y avez pas de quoi, j'suis invulnérable, tu devrai le savoir voyons dit-il avec une sourire carnassier. Le même qu'il avait avant à Poudlard. Et qu'tu te soit inquiéter c'est normal, je sais tu me peut pas te passer de moi dit-il avec un sourire prétentieux suivit d'un petit rire.

Willara fit de même se décontractant un peu. Ils avaient beau se chamailler continuellement ses deux là ils s'adoraient même s'il se le disait peu. William passa un bras autour des épaules de sa sœur pour la serré contre lui. Si elle lui avait avouer qu'elle était inquiète c'est qu'elle devait vraiment s'être tétaniser à l'idée de le perdre. Avec sa famille autour de lui William était plus serein. Sawyer n'avait pas bouger et n'avait pour l'instant rien dire. Il préférait rester un peu en retrait, laissant faire les retrouvailles entre son père et sa famille. Il observait les réaction de chacun, essayant d'analiser comment était Orphée Mélucine, Nymphadora ou en encore Willara et William.

Sawyer - Bonjour ..... Je m'apelle Sawyer

Il n'avait rien trouver de mieux à dire. Pour lui les Slayers était sa famille, même s'il n'avait grandit avec elle mais il se sentait comme un intrus et ne savait pas trop comment réagir. Il attendait un peu que ce soit elles qui fasse le premier pas à vrai dire. Il affichait un air timide peu à l'aide et qui ne lui ressemblait pas. William lui ne disait rien, gardant Lara et Nymphe près de lui il les protéger.