Start Again.

« Le jour où il m’a dit : « Zo’, je vais faire de toi l’homme le plus puissant qu’il existe. Par ton bras, tu aideras ton frère aîné à faire reigner le respect que les Oleivera ont toujours su imposer. Par ta force de caractère, tu les écraseras et redonneras courage à ton frère, Eñaut, qui a une femme et un enfant. Désormais, tu seras l’arme. Tu seras une arme, et un fils. Avec amour, je te ferais puissant, avec amour, je t’aimerais. Tu es mon fils, Zorion Urko Oleivera. Et ça, je ne l’oublierais pas. » J’ai tout bonnement cru que le monde venait de m’offrir le paradis. Alors que jusqu’avant il ne m’avait jamais dis ces mots tant espérés au fin fond de mon âme, il venait de me les servir sur un plateau d’argent. Que je l’aime. Je l’ai toujours aimé de toute façon. Mais… Je ressentais réellement cette reconnaissance qu’il avait à mon égard, et son regard ne s’était jamais fais plu paternelle que lorsqu’il m’avait effleuré la joue pour accentuer la puissance de ses mots. Mon père est un dieu. Je ferais tout pour la famille, comme lui-même l’a fait. Je serais, comme il l’a dit : Zorion Urko Oleivera. Tremble devant mon nom de famille comme il t’a toujours fait trembler, pauvre con. Sache en ses mots, que tu ne seras plus cette éternelle enfant que tu as toujours été, regardant le monde avec joie et bonheur. Maintenant, j’en serais détaché tout en prenant les plaisirs de la vie. Détaché, car mon seul plaisir résidera en mon nom de famille. Adieu Zorion. »

J’envoya tout simplement mon poing dans mon reflet. Le miroir se brisa sous la force que j’y mis. Esquissant un sourire, je releva le regard pour revoir mon reflet dans le miroir. Que j’aimais faire ce coup là. Cette illusion si belle… Le monde n’est qu’illusion, n’est ce pas ? Je passa doucement ma main sur le miroir. Lorsque mon père m’avait dit ses mots, j’avais Onze ans. Maintenant, j’en ai six de plus, et je suis ce que mon père voulait faire de moi : « Une Arme ! » Pour beaucoup, ce mot pouvait faire peur, oui, ne pas faire de son fils une arme, mais la vie, c’est une réelle salope, vous comprenez ? Elle m’a prit ma mère, comme elle avait pris celle de mon frère, rasant les deux femmes que mon père avait jeté un dévolu dessus pour la simple et bonne raison qu’elles avaient gagné son cœur. Non, non, je ne suis pas sa vengeance, je suis sa protection, comme je suis celle de la famille. Il me dit j’exécute. Pardon ? Un chien ? Non. C’est toi, le chien. C’est toi, le bâtard. Moi, je sais qui je suis. Je suis Zorion Oleivera. Et je suis celui qui t’enculera si tu ne fais pas avancer les choses comme je l’entends. Quoi ? Ah quoi bon ? Non, prendre des gants,c’est pour les faibles. Estime toi heureux que je te parle de cette façon… Ca prouve que je t’ai un peu en considération. Il le faut bien, hein ? Sinon, mon pauvre… Je ne sais pas de qui tu la tiendrais le peu d’importance que tu penses avoir. Moi, j’en ai une. Le destin m’en a donné une. Mon père m’en a donné une. Mon frère m’en a donné une. Ma famille m’en a donné une. Toi, trace ta route, si tu t’opposes à mes idées, à nos idéaux.

Nos idéaux ? Tu veux vraiment les connaître ? Soit. Ne viens pas pleurer ou appelez une quelconque association, comme vous les appelez pour vous venir en aide parce que je vous aurais choqué. Vous me les avez demandé, je vous les donne. Alors… Premièrement, je ne supporte pas les gens qui osent me toucher si je ne leur en aurais pas donné l’autorisation. Je suis latin, je suis fils d’Alicante. On ne me touche pas comme on touche une sous race. Je suis de la race de Dieu. Moi, avec ma peau basané, mon regard noir et mes cheveux noirs de jiais. On me dit raciste. Oui, je le suis. Tous simplement parce que je pense que le monde de la magie ne vaut rien face à la suprémation des gens du Sud, face à la suprématie des gens d’Amérique Latine et leur force, leur feu qui aient dans leur sang, dans mon sang. Oui, je ne poserais jamais mes mains sur une créature Européenne, sauf si j’y suis contraint. Me salir ? Même pour le plaisir ? Non. J’ai dix sept ans. J’ai peu d’expérience dans certains domaines, mais j’en ai plus que vous ne pourriez en imaginer, en rêver dans d’autres. Je suis Zorion. Zorion, Urko Oleivera. On me dit arrogant. Pour sûr, que je le suis. On me dit Hautain, Prétentieux, Violent et particulièrement Scizophrène. A toi d’y trouver une vérité la dedans. On parle beaucoup sur mon compte, comme sur celui de mon père et de ce qu’il aurait osé me faire. Soit disant qu’il m’aurait initié aux magies interdites. Soit disant qu’il m’aurait fait souffrir pour connaître le moment où je ne pourrais plus endurer une douleur, ou je capitulerais devant l’ennemi. Tsss… Comme si un Capricorn pouvait tomber au combat. Je fonce, et sur mon chemin, tout trépas. Je suis calme, cependant, peut être un peu trop. Je parle très peu, d’ailleurs, là, c’est exceptionnel. On dit que je porte le mal, la guigne. On dit que mon simple regard vous jette le mauvais œil. Pourtant, personne ne m’a vu depuis 6 ans. C’est mon père qui m’a éduqué. Mes examens ? Je les ai passé, oué. Mon Oncle. Mes oncles, pardon. Antonio Almadovar et Fidel de Rivera m’ont donné la possibilité de les passé. Les ai-je eus ? Tu oses douté de mes capacités ? Hehe… On verra.

Pourquoi je suis si sûr de mes capacités ? Pour la simple et bonne raison que c’est mon père qui m’a poussé à croire en moi, et qui m’a montré l’étendue de mes dons, la puissance de mon savoir, et surtout le rôle que j’vais avoir à jouer d’ici peu, dans la vie au sein de ma famille, de mes Familles. La famille est importante, c’est tout ce dont vous devez savoir sur moi. Ce que je viens de dire, de dévoiler, vous devrez faire avec. Que je vous dise que je suis gitan, que je suis le fils d’Alicante, que j’ai une facilité magique à vous rendre fou par de simples illusions sensorielles, que je sois décris sous le nom du « sablier », sous le nom de Zorion, du Capricorn… Tsss… Bande d’ignorant… Je vais vous y laisser dedans. Moi, je ne vis que pour moi et mes familles. Vous…