Faust.G.McFallen - Directeur du département de la justice magique - Terminée

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Chapter I : Childish Irish.

Eowin - Faust Guillaume McFallen !!!!

Faust n'eut pas le temps de reposer la baguette de son père que le pied de ce dernier atterrissait dans la fesse droite du jeune McFallen, unique héritier de la lignée McFallen. Faust ressentit le choc contre son postérieur et vit défiler le parquet du bureau de son père à toute vitesse. Même si son père était vieillissant, il lui restait assez de force pour faire voler les 20 kilos que pesait Faust à l'époque. Après 50 centimètres de vol plané à quelques centimètres du sol ; vol plané qui dura approximativement 1,5 secondes, mais qui sembla durer une éternité pour Faust ; celui-ci se remit sur son séant et le choc passé, il devint rouge pivoine et baissa les yeux face au regard noir que lui lançait son paternel.

Faust - Désolé père.

On aurait dit un murmure à peine audible, mais qui résonna sans fin dans le silence emplit de reproche que son père imposait. Eowin avait le chic pour faire comprendre ses sentiments même dans le silence et encore plus par l'intermédiaire de ses prunelles gris-bleues dont son fils avait hérité. Faust savait qu'il avait une bêtise, il savait aussi que ce n'était pas bien mais comment résister à l'appel de cette baguette après l'avoir vu en action la veille, entre les mains expertes de son père. Effectivement, il avait du calmer une échauffourée entre sorciers. Son père était auror et déjà le gamin savait ce que ça voulait dire. Son père était souvent absent, et même quand il n'était pas de service dans sa tête il l'était. Sa mère lui reprochait mais Eowin n'en avait que faire et même s'il n'était pas très présent pour son fils, Faust le prenait en admiration, comme maintenant.

Eowin - Ne t'excuse pas mais rappelle-toi que même si je t'ai fâché aujourd'hui je considère qu'il vaut mieux demander pardon que permission ; as-tu bien compris Faust ?

Faust - Oui, père.

Il n'aurait pas du sourire, mais il ne put s'en empêcher et son sourire s'élargit quand il vit le même adoucir les traits de son père. Ils étaient très semblable tous les deux, bien que les cheveux de Faust lui vienne plus de sa mère. Faust était grand comme son père, ils avaient les même yeux, le même nez légèrement évasé vers les narines, tout deux avait une certaine prestance ; prestance naturel chez Eowin et acquise en imitant son père chez Faust.

Cet incident passa très vite et Faust l'avait déjà oublié quand il se leva ce matin. Un matin gris et pluvieux, comme la plupart des matins londoniens. Il n'avait pas finit de s'habiller qu'une chouette entra dans sa chambre et déposa une lettre sur son bureau. Finissant de boutonner sa chemise, il attrapa la lettre et déchira avidement l'enveloppe. Il savait de qui venait cette lettre et ce qu'elle contenait et il ne fut pas surpris quand il lut la lettre du directeur de Poudlard. Lettre qui l'invitait à Poudlard pour suivre ses 7 années d'études. Faust connaissait à peu près tout de Poudlard puisque son père était un sorcier et qu'il s'était fait un devoir d'instruire son fils en conséquence, mais malgré tout l'excitation qu'il ressentit n'avait pas de borne.

Chapter II : Welcome Hogwarts...And trouble.

La lettre disait qu'il devait se rendre au quai 9 3/4 le 2 septembre pour prendre le poudlard express à 11h précise. Mais ce n'est pas ce que Faust fit, loin de là. Il se présenta à la gare avec deux heures d'avance sur l'heure prévu et arpenta le quai 9 3/4, après avoir passé la barrière magique, de long en large pendant pratiquement une demi heure avant que son père ne le menace de l'assommer s'il n'arrêtait pas. Bien évidemment, il faisait confiance à son père pour mettre ses menaces à exécution, c'est pourquoi il arrêta et attendit impatiemment que le train arrive. Dans le même temps, quelques autres sorciers étaient arrivés avec leurs enfants plus ou moins âgés. Quelques sorciers saluèrent son père qui jouissait d'une certaine notoriété en tant qu'auror.

Tout cela semblait annoncer une journée calme et sans problème mais c'était sans compter sur les différentes rencontres que l'on pouvait faire dans le poudlard express. Effectivement, Faust salua rapidement ses parents et il promit d'être sage et de bien travailler, il monta en hâte dans le wagon le plus proche et il fit à peine 100 mètres dans le couloir avant de rentrer dans quelqu'un. Faust tomba sur son séant tandis que le serdaigle qu'il avait percuté le regardait de toute sa hauteur, un air méprisant sur le visage. Il se mit accroupi face à Faust avant de lui parler.

Thomas - Alors McFallen, on rentre dans les gens sans s'excuser, c'est la popularité de ton père qui te fait croire supérieur aux autres. Mais moi je m'en fous de ton père qu'il soit là ou pas, qui que ce soit je ne te permets pas de me rentrer dedans.

Il laissa passer quelques secondes, sûrement histoire que c'est parole s'imprègne bien dans la mémoire de chacun et il reprit sur un ton méprisant et moqueur :

Thomas - Sale sang mêlé.

Faust tremblait, pas de peur, mais de colère, d'indignation. Il se tenait toujours assis, tête baissé et il essayait de respirer calmement pour ne pas céder à la pulsion e violence qu'il sentait monter en lui. Il avait toujours été comme ça, incapable de réfréner ses pulsions ; à 11 ans ça se traduisait par un coup de poing qu'il ne retenait pas et qui s'enfonçait dans le nez d'un serdaigle de troisième année en train de rire. Plus tard, ça se manifesterait par des meurtres violents et pas forcément nécessaire ; tout simplement parce qu'il n'aimait pas les injustices, tout simplement parce qu'il céder à sa colère impulsivement, comme un animal qui réagit d'instinct et fait ce qu'il croit être nécessaire à sa survie.

Faust s'était endurcie au fil des ans et même si cette colère soudaine faisait partie intégrante de sa personne, il avait appris à ne pas la laisser exploser pour des petites insultes de gamins irresponsables. Il avait au fil des ans réussit à dominer ses pulsions, certes parfois il n'y arrivait pas ; certes une fois il avait fallu 4 professeurs pour l'arrêter, alors qu'il était dans le parc, à l'époque de sa 6éme année, avec sa petite amie, Thomas le serdaigle était revenu à la charge. Comme il avait pris l'habitude de faire, Faust fit abstraction de ce que disait le garçon jusqu'au moment où celui-ci mécontent de ne pas toucher Faust avec ses insultes, s'en prit à sa petite amie. Faust se leva et ne put s'empêcher de lui sauter dessus s'en prendre la peine de sortir sa baguette s'en suivit une bataille acharné et Thomas couché par terre qui se faisait roué de coup par un Faust incontrôlable.

Faust se rappelle encore de la correction que lui avait mis son père le menaçant de l'enlever de poudlard et de l'envoyer dans un pensionnat pour jeunes délinquants, mais sa mère réussit à calmer son mari et Faust retourna à poudlard.

Chapter III : Goodbye My Lover

Penelope - Tu m'as fait peur Faust, comprends-moi.

Faust - Mais Penelope, il t'avait insulté, j'allais quand même pas le laisser faire.

Penelope - Tu lui as cassé le nez, éclater l'arcade sourcilière et il a recraché au moins 6 de ses dents, ce n'est pas ce que j'appelle ne pas se laisser faire j'appelle ça une boucherie Faust.

Elle poussa un profond soupir chargé d'émotions contradictoire : elle trouvait très cavalier de la part de Faust qu'il est voulut réparer l'injure qui lui était faite, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de revoir l'image du visage de Faust déformé par la rage, elle revoyait encore le visage terrorisait de Thomas et la jubilation qu'elle avait lu dans les yeux de Faust lui avait glacé les sangs. Elle avait eu la peur de sa vie, elle avait essayé de l'arrêter en criant, en le tapant, elle avait même essayer de le mordre mais rien n'y avait fait. Faust était à ce moment là une espèce de bête féroce.

Penelope - Faust, je t'aime, mais j'ai eu trop peur je ne peux pas vivre avec cette image de toi. A chaque fois que je te verrais je repenserais à la bête pleine de rage qui s'est déchaîner contre Thomas, tu m'as fait peur Faust et pour l'instant je ne suis pas prête à recommencer.

Elle déposa un baiser sur les lèvres de Faust et entra dans sa salle commune laissant Faust les bras ballants devant la porte de la salle commune des Poufsouffles. Il remonta les marches à pas lent et se dirigea directement vers sa salle commune, celle des rouges et or. Il s'arrêta devant la grosse dame et ne dit rien. Il resta devant le portrait au moins deux bonnes minutes puis il s'en alla pour vagabonder dans les couloirs. Il venait de finir ses ASPICs et il savait qu'il avait très bien réussi l'examen pratique de DCFM, ce qui aurait du lui mettre du baume au cœur puisqu'il avait besoin d'un Optimal en DCFM pour peut être devenir membre de la BIM un jour. Mais il n'arrivait pas à se réjouir pour autant ; il aimait vraiment Penelope et il venait de la perdre, bêtement tout ça à cause d'un serdaigle idiot. Une petite voix désagréable se fit entendre à son oreille : " Pas à cause du serdaigle,à cause de toi, tu ne peux t'en prendre qu'à toi même". Cette voix, aussi casse pied, soit-elle avait tout à fait raison et Faust ne pût que le reconnaître.

Chapter IV : Back to London

Big Ben, comme première vision de Londres, il n'y avait pas mieux. Faust avait maintenant 20 ans ; une fois ses ASPICs en poche il avait décidé de faire le tour du monde, et aujourd'hui il revenait à Londres au bout de trois ans d'absence. Il avait appris des formes de magie qu'il ne connaissait pas, des sorts qu'il n'imaginait même pas et c'est grandi qu'il revenait à Londres. Il se rendit directement chez son père et sa mère car il savait que cette dernière se faisait un sang d'encre depuis 3 ans. Arrivé au perron de la porte, il n'eut pas le temps de sonner qu'une femme lui sauta dans les bras et le couvrit de bisous. Cette femme, c'était sa mère. Quand enfin il put se libérer de sa mère, il alla voir directement son père qu'il savait souffrant.

Il entra après avoir frappé à la porte et ce qu'il vit le tétanisa. Son père semblait très affaiblit, il était couché et semblait avoir du mal à bouger ne serait-ce qu'un doigt. Faust ne l'avait jamais vu comme ça ; il avait toujours connu un homme énergique qui ne supportait justement pas la léthargie. Il ne l'avait même jamais vu malade ou blessé. Il s'approcha du lit et murmura ses paroles sans le vouloir.

Eowin - Je suis malade, mais si tu veux que je t'entende il va falloir parler plus fort fils.

Faust - Oui, père. Je disais que j'étais rentré de mon voyage et qu'il s'était très bien passé, j'ai vu l'Egypte, la Grèce, l'Italie, l'Amérique, la France et la Russie. Tous ces pays sont magnifiques, mais l'Angleterre reste l'Angleterre et je la préférerais toujours à un autre pays. J'ai appris plusieurs formes de magies différentes et des sorts que je connaissais pas et j'ai vu aussi ce que la cruauté humaine était capable de faire.

Eowin avait levé la main et Faust s'était interrompu tout de suite. Son père essaya de se relever tant bien que mal, puis il s'assit au bord du lit et agita une main tremblante, faisant signe à Faust de s'approcher. Celui-ci s'exécuta et une fois proche de son père, Eowin le serra dans ses bras. Faust n'avait jamais eu à se plaindre de son père, mais jamais il ne lui avait démontré de tel signe d'affection, l'affection entre les deux hommes avaient toujours été tacite. La voix chevrotante de son père murmura à son oreille.

Eowin - Je suis fier de toi mon fils. Je voulais que tu deviennes un grand homme, je voulais que tu deviennes ministre ou au moins directeur d'un département du ministère, mais c'était égoïste, je le voulais parce que moi même je n'avais pas réussi à le devenir. Quand je te regarde aujourd'hui, alors que tu n'es rien de tout ça, je vois quand même un grand homme ; je vois mon fils qui 13 ans plus tôt me volait ma baguette, mais je vois aussi le grand homme que tu es devenu. JE suis fier de toi Faust.

Faust était subjugué, l'homme qui le tenait dans ses bras, l'homme si inflexible, si dur, qui refusait de montrer ses sentiments, celui-là même était en train de pleurer sur l'épaule de son fils. Faust n'y voyait rien de honteux, mais c'était tellement inhabituel. Et avant même de s'en rendre compte, les larmes commencèrent à couler sur les joues de Faust et plutôt que de les arrêter il les laissa vivre puis mourir sur ses joues.

Chapter V : Broken Hallelujah

L'homme était une chose si fragile que s'en était risible, mais aujourd'hui Faust n'avait vraiment pas le goût de rire sur l'ironie de la faiblesse humaine. Devant le cercueil de son père, les larmes ne coulaient plus et il s'en voulait. Tout le gratin du ministère était là ; il venait saluer le héros qu'avait était Eowin et bla bla bla, tous des hypocrites qui ne connaissaient pas vraiment son père. Il y avait aussi ses collègues, les aurors ; eux il les pensait sincère et quand ils lui adressèrent leur condoléances, il les accepta de bon cœur car il savait que ce n'était pas juste des mots pour eux.

Douce ironie : l'enterrement c'était bien passé. Quel phrase ridicule. La mère de Faust s'approcha et le prit dans ses bras. Même si les phrases sont sincères, ça ne reste qu'une suite de mots sans grand sens, mais cette peine silencieuse partageait par la mère et son fils, cette peine-là était la plus sincère. Cette simple étreinte suffisait à alléger un peu la douleur, pas besoin de mots, pas besoin de grandes phrases honorifiques, juste une étreinte remplit d'amour et de douleur.

Faust s'était décidé sur la tombe de son père : il deviendrait directeur d'un département du ministère. Il entra à Kew et suivit des études de droit et de force publique. Rétrospectivement, ses années d'études là-bas se passèrent plutôt bien, après tout c'est à l'université qu'il trouva la femme de sa vie. Femme qui quelques années plus tard donnait naissance à deux enfants.

Faust avat décidé qu'il deviendrait membre de la BIM et fidèle à ses principes, il s'était tenu à sa promesse : être le meilleur. Son père lui avait inculqué la droiture et comme lui, il était droit. Son père lui avait appris à faire son travail jusqu'au bout et à ne s'arrêtait que quand le travail était bien fait et Faust faisait son travail jusqu'au bout, quelque chose qu'il commençait devait être fini. Faust comme son père était inflexible, dur mais juste ; comme son père il ne montrait pas ses émotions, comme son père tout passait par le regard, ce regard gris-bleu. Il se fit bien connaître à la BIM, autant pour ses exploits que pour ses parts d'ombre.

Il pensait en avoir finit avec ses pulsions incontrôlables, il pensait que plus jamais il ne s'y laisserait aller, mais comme toutes les addictions, il suffit d'une fois pour replonger et il avait replongé. Thomas, ancien serdaigle, avait rejoint le seigneur des ténèbres et manque de chance pour lui il s'était retrouvé face à Faust. Jusque là, rein de bien grave, mais quand il avait appris qu'il avait entraîner dans déchéance Penelope ; Faust ne put se contrôler et il le tortura longtemps avant de le tuer. Ce n'était pas vraiment lui qui avait fait ça, c'était la rage, la haine, la colère : il s'était vautré dedans et l'avait laissé prendre le contrôle. C'était la haine qui avait dirigé sa main, qui avait crié les doloris et l'avada kedavra final, c'était la haine qui lui avait arraché un sourire devant la souffrance de sa victime, c'était la rage qui avait lancer un grand rire glacé et vide de sentiment à la nuit sans étoiles et sans lune.

Après cet incident, Faust préféra se retirer, après 20 ans de métier c'était plus compréhensible et il reçut une médaille pour son parcours. Il se recycla en avocat, il exerça cette profession pendant 20 ans. Mais il fut déçut, lui et ses idéaux de justice, il se rendit compte que les victimes n'étaient pas toujours blanches et que les coupables n'étaient pas toujours gris. Il développa une forme de cynisme acerbe quand on lui parlait de justice, mais malgré tout quand on lui proposa le poste de directeur du département de la justice magique il l'accepta. Aujourd'hui, il est la tête de ce service et il le dirige comme il l'a toujours fait : dur mais juste, inflexible.

Et voilà, c'est terminée.

Eh bien ^^
Jolie fiche que je valide =D

Attention aux légères fautes d'inattention tout de même, rien de bien grave hein =D

Je te donne ton rang et te souhaite Bienvenue et bon jeu.

Merci beaucoup ^^

» Faust.G.McFallen
» • Dpt. de la Justice Magique - ./.
» • Dpt. de la Justice Magique - ./.
» « Abaddon & Faust
» Edward Johnson, directeur

Faust.G.McFallen - Directeur du département de la justice magique - Terminée

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