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 « Abaddon & Faust

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MessageSujet: « Abaddon & Faust   
« Abaddon & Faust EmptySam 13 Sep - 15:24



Invité
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Mon tout premier Abaddon, et sa fiche que j'ai écrite en huit jours. Entre passion nécrophile, gamin dérangé, et fanatique, j'adore. Il a beaucoup changé lors de son passage de H à AN, mais je pense que dans le fond, je l'aime toujours autant. <3 Abaaa Power!

NC 16


    « Veuillez vous asseoir. Merci. Bon, commençons... »

    Je sens mon coeur qui bat comme s'il n'avait jamais vécu. Bam. Bam. Bam. C'est un rythme régulier, j'imagine combien de temps il faut pour devenir fou ici. Peut être moins que mes calculs. Il cherche du doigt ces papiers, je ne le remarque pas. J'entends ces longues agonies qui sortent de nulle part, comme si tout ce qui se trouver ici était vivant. Mais plus rien ne vit, depuis bien longtemps. Je le regarde. Je le fixe. Mes yeux ne se détachent pas, tout comme mon sourire. Je n'ai pas besoin de pleurer, après tout, et je ne pleure plus depuis bien longtemps. Mon sourcil s'arque difficilement. Il relève le regard vers moi, croise mes yeux. Je sens en lui autre chose que la faiblesse chez les autres. Je sens en lui bien d'autres choses. Je me détend un peu. Il ne me fera pas de mal, et de toute façon, plus personne n'en n'ai capable depuis bien des années. Je fais remonté mes yeux au ciel pour marquer mon simple ennui. N'ais-je donc jamais rêvé d'autres choses que me retrouver ici ? Dans le couloir de la mort ? Oh, maman, j'ai peur... Infâme ironie.

    « Répondez par oui ou par non à mes questions. Vous êtes nés il y a vingt deux ans, à Stuttgart, le Neuf Octobre ? »
    « Oui. »

    C'était la date exacte de mort de Brel. J'étais né le Neuf Octobre Dix neuf cent soixante dix huit. Une date clef, une date en or dont personne ne s'en souviendrait pas la suite, balayée du revers de la main, comme si de rien n'était, comme si je n'avais jamais existé. J'étais né un jour de pluie, m'avait-on rapporté. Malgré ça, quand ma tête sortit, un arc-en-ciel décorait le ciel, il le décorait d'une façon harmonieuse. Je n'avais pas beaucoup hurlé. Mes trachées étaient bouchée. J'aurais du mourir, je suis même mort. Mais l'on m'a fait revivre, renaître une deuxième fois. Avec un peu de magie, toujours avec de la magie. J'aurais du mourir, comme Brel quelques minutes au paravant, j'aurais du laissé mon corps inerte dans les bras de ma mère pour de meilleurs cieux. Malgré ça, malgré tout cette histoire macabre, je me laisse à croire que tout ça n'était pas qu'une erreur, mais une réussite. Sans ça, je ne l'aurais jamais connu, et ça aurait été la perte de toute une vie de ne pas croiser son regard une fois. Je plisse le nez, je le fixe. Que me veut-il ? Je souris, car c'est tout ce que je donne aux imbéciles.

    « Bien, bien... Vous n'êtes pas bavard. »
    « Le seriez-vous si vous saviez que dans quelques heures, vous ne serez plus ? Ais-je une raison de vous parler, hormis de répondre à vos question ? »
    « ... C'est moi qui pose les questions, Monsieur Von Goethe. »
    « Vous êtes contradictoir dans ce cas. »

    Son regard est plein de désespoir. Il sait qu'il n'est rien face à moi, il sait qu'il n'est un qu'un gratte papier de plus. Je souris à pleine dent. Il n'est rien, qu'un homme de plus, qu'une vulgaire tâche sur le parchemin de ma vie. Je ferme les yeux et j'imagine son corps : les mains coupées, le corps mince et fin, dans une position obscène, tellement à souhait qu'elle me ferait triquée. Je les rouvre, pour mieux le voir, là, angoissé, ces mains tremblants avec cette plume magique. Je me rapproche de lui, je me colle à la table, je sens son bord me rentrait dans les côtes mais j'aime sentir l'odeur de la personne. Mes yeux fixent les siens, je sens mon nez frôlait ses lèvres, je relève la tête et enfin nos épidermes se touchent. Il me regarde. La porte claque et on m'attrape par les épaules, me faisant reculer. Un coup derrière la tête, un autre dans la tempe.


    « Calme toi, sinon on va faire aut'chose de ta carcasse. Ca va monsieur MoreShame ? »
    « Oui... Oui... Merci. D-donc... »

    Effet gagné. N'as-tu donc que ça, mon petit, que la queue entre les jambes ? Le garde reste quelques secondes dans le silence, puis sort de la pièce. Me laisse avec lui, avec ce petit être, ce petit homme piégé, qui le sait. C'est peut être pour ça que son front sue, qu'il semble si sec, et qu'il n'arrête pas de boire. J'étends mes mains devant moi, redressant la tête pour mieux le surplomber, lui montrer qui est le maître. Un sourire me fend le visage, comme si une lame venait de la dessiner. Il essaye, il balbutie. He bien ? Tu ne veux plus parler ?

    « Votre nom est bien Faust Belzebuth Apolyon von Goethe ? »
    « Oui. »
    « Avez vous une grande soeur et un jeune frère ? »
    « Non. »
    « ... Leur nom est bien, respectivement, Abrahel Shaytan Eurynome, von Goethe, mariée von Ulrik, ainsi que Abaddon Lucifer Méphistophélès von Goethe ? »
    « Non. »
    « Avez-vous passé votre enfance en Allemagne ? »
    « Non. »

    Premières négations. Ca le déstabilise. Je souris. Profite de tes dernières minutes, prodigue. En réalité, la plus part de ses affirmations ne l'étaient pas. Je n'avais jamais vraiment eu de prénom, car je n'en n'avais pas décidé. Je ne voulais pas m'appeller Faust, et encore von Goethe, sans cesse rapproché du grand écrivain allemand. Mon nom ne devrait pas être qu'un homme scizophrène et alchimiste de surplus. Le mien devait être fort. Pourquoi Abaddon s'appelait ainsi ? Il avait tout du contraire du démon lui même. Il n'avait rien de Destructeur, pas même la beauté. Homme rachitique et blanc comme un linge de soie, il avait essuyé plusieurs maladies qui l'avait rendu maigre et malhabile. Dans le fond, je ne le connaissais pas plus que Abrahel. Ma grande soeur. Jamais à la maison. Ma mère était une catin, une veuve de surplus. Mariée très jeune à un écrivain, un fils de Goethe disait-on, celui-ci lui aurait donné une fille puis serait mort. Par la suite, ces pulsions nymphomanes auraient repris le dessus, et elle se serait donné à toute l'Allemagne. Entière. Si bien que nous étions six frères et soeurs, sans me compter, Abrahel, Abaddon et moi. Mais ils ne portaient pas le nom de Von Goethe. Cet homme abusé par les soins d'Eurydice von Staël n'était pas mon père. Mon père, c'était un petit bandit de banlieu, un malfrat. Il l'avait engrossé dans une ruelle, puis avait fui, la laissant en proie à l'angoisse et au doute. Elle avait gardé l'enfant, mais par dégoût de sa propre chair, elle m'avait mise au Séminaire de Spieligh, en Autriche. Une ville pas connue, un coin de chasteté tordu et perverse, aux curés vicelards qui cherchaient à nous voir se frageller. Une image plutôt jolie de la religion, vous ne trouvez pas ? Le Séminaire m'avait coupé de ma famille, et de la vie en société. Je n'en sortais jamais, et ça ne serait pas ma mère, cette fille de chienne, qui serait venu me voir. Cette perspective de l'altruisme, du prodigue suprême de la Providence, me dégouta de l'image puisante et divine du Dieu. Mais ça, cet homme l'ignorait, et je le lui dirais sans doute, avant qu'il ne meurt.

    « Développez, s'il vous plaît. Qui sont Abaddon et Abrahel ? Où êtes vous né et où avaez vous vécu ? »
    « Pourquoi cela vous intéresse t-il autant ? Je veux dire, par là, qu'il n'y jamais rien eu d'intéressant à connaître l'histoire des autres. Des foutaises, tout au plus, sortant de la bouche d'un sinistre personnage... Qu'est ce qui peut motiver ça ? Ca vous excite tant que ça ? »
    « Je-non ! C'est mon métier! »
    « Vous avez peur, mais vous êtes curieux. Vous voulez savoir ... ? Bien. Bien. Je m'appelle bel et bien Faust Belzebuth Apolyon von Goethe, soit l'un des nombreux descendants d'une branche bâtarde de l'écrivain Allemand. Mon nom est en référence à un livre qu'il a écrit, tout de vers et de prose vêtu. Vous connaissez sans doute, c'est un conte populaire. Ma mère était une femme plutôt folle... Plutôt folle, sans doute. Elle a épousé le père de ma grande soeur, qui ne l'est pas ceci dit. Abrahel est née de cette union. Moi, c'est d'un viol que je suis né. Ma mère s'est faite prendre dans une ruelle, par un hongrois, par un scyzophrène disait on. Mon enfance ne s'est pas passée en Allemagne car aussitôt né, j'ai été envoyé au Séminaire de Spieligh, appelée aussi le Séminaire Kir Nikolaüs. Un endroit délabré par des moines tout aussi abusé que les confesseurs... Un drôle d'endroit. Plutôt jolie en architecture. Mais ça pu. »
    « Ca... Pu ? Mais ça sent quoi exactement ? »

    Mauvaise pioche. Je me lève, et je me penche une nouvelle fois vers lui. Mon nez touche le sien, ses lèvres sont si proches. Je pourrais le dévorer si je voulais, détourner la table et croquer dans ses yeux, lui arrachait chaque milimètre de cette épiderme suintant. Mais ça ne serait pas drôle, il me faut plus que ça. Ma langue lâpe sa bouche, il est dégoûté : une grimace déforme son visage et il recule. Je me repose, même si la porte une fois de plus claque pour laisser entrer deux baraqués. Je penche ma tête, un sourire d'obsédé sexuel sur le visage. Voilà ce qu'il y avait au Séminaire Kir Nikolaüs. On te prenait la nuit dans ton lit sans que tu ne puisses rien y faire, et tu pouvais bien gueuler, tes cris ne servaient à rien. Chaque cellule renfermait le même manège. Les confesseurs battaient, flagellaient et détruisaient les corps de leurs protégés, et l'aube arrivait, ils les forçaient à raconter ces atrosités dans le confessoir, sans aucune pudeur, et tout dans la plus grande facilité et légereté du monde. Et ma mère n'est jamais venu pour me sauver. Ma peau sechait rapidement en ce temps là, et rien n'avait semblait bizarre à l'église, encore moins quand leur enfant de choeur pliait entre fatigue et douleur. Des fièvres, toujours des fièvres. Ca ne nourrit pas une famille, les fièvres. Je le fixe, ma tête repose en arrière. Les gardes sortent. Il est encore choqué. Si seulement il savait combien de fois on m'avait mit de force, sans que deux trois gardes ne viennent battre mon agresseur. J'avais été seul, et j'avais du lutté seul. J'ai toujours évolué seul, dans le plus grand isolement. J'étais Faust dans un Séminaire, et ma seule solution, c'était de mordre dans les draps et dans les oreillers. Il remarque mon air absent, il reprend confiance. Pauvre fou.

    « Que vous faisez t-on dans... Ce séminaire ? »
    « Il n'y avait pas que moi, voyons. Nous étions une douzaine, tous très différents. Certains aimaient, d'autres pas. Certains s'essayaient entre eux. C'était ridicule comme ça, mais dans le fond, c'était du bourrage de crâne. Les confesseurs venaient la nuit, ils te baillonaient et te touchaient, un peu partout. Puis après, ils prenaient ce qu'ils étaient venus, et ils repartaient une fois les désirs finis. »
    « M-mais c'est honteux! C'est ho-horrible! »
    « C'est Dieu qui l'a dit. Enfilez vous, à la que-leu-leu. »

    J'éclate d'un rire grave. Il semble tellement choqué. Pauvre chou. Heureusement que toutes ses sotisses ne m'ont pas rendus sodomite. Il ne manquerait plus que ça. Je fixe ses lèvres. Mes plaisirs à moi sont différents. A la fois étrange et honteux. Je m'excite de ce qui n'est pas permis. Femme ou homme, qu'importe, tant que ça couine et que ça saigne. J'aime tout ce qui m'est interdit, car les lois sont pour les faibles. Je rejette la tête en arrière. Je suis de tous le plus mauvais. Au Séminaire, l'on m'a renvoyé, car je brutalisais mes camarades de cellule, de chambre. Faut il avouer que c'était eux, en se disant heureux de recevoir le lait de Dieu, qui brutaliser ma simple et douce innocence ? Bon sang. Cet endroit m'avait rendu fou. Je ferme les yeux et siffle, un air trop bien connu. Un air que j'aime bien, dans le fond. Closer. Closer. Proche de moi. La peau qui glisse sous le toucher, le souffle en haleine sur la nuque, qui caresse lentement chacune des mèches de cheveux. Ca rend fou, tout ça. J'attends qu'il parle, et finalement, il reprend le dialogue.

    « Vous avez été renvoyé du Séminaire Kir Nikolaüs en combien ? Et Pourquoi ? »
    « J'avais dix ans, et c'était le sept avril... Donc... C'était le sept avril dix neuf cent quarante sept. Si j'ai été renvoyé du Séminaire Kir Nikolaüs, c'est car j'ai la main trop à leste, et la langue trop pendue. »

    C'était un résume de gros. J'avais vécu dix ans dans cet asile à me faire tripoter dans le silence de la nuit. Le jour où on avait refusé de m'accorder le privilège de le faire à mon tour, j'avais hurlé, j'avais explosé. Je ne pouvais pas supporter une telle frustration, une telle humiliation. J'avais été renvoyé, puis finalement, lors de mon anniversaire plutôt maussade avec ma famille - si l'ont peut ainsi appeler ces choses vivantes -, j'avais finalement fait explosé une table sous la colère. Ma mère convient que je serais comme elle : un sorcier. L'école la plus proche était Durmstang en ce temps là, alors on avait fini par m'y envoyer, comme pour se débarasser. Abrahel y était, elle, depuis deux ans. Elle était à Eperunt, moi, je serais ailleurs. Car je n'avais jamais pareil à Abrahel. Jamais.

    « Vous êtes ensuite rentré à Durmstang, et le combien ? »
    « En effet. Je suis rentré à Durmstang le trois septembre 1988. J'avais donc onze ans. »
    « Envoyé dans quelle maison ? »
    « J'ai été envoyé à Ayracta. »
    « Vous êtes impulsif ? »

    Pouvait il seulement imaginer qui j'étais réellement ? J'avais toujours vu la vie comme une grande jungle où seule la loi du plus fort nous sauverait. Dans le fond, ça ne m'avait pas aidé plus que mes autres idéaux, mais ça avait eu le mérite d'être réconfortant dans l'angoisse. Je n'avais pas changé, mais maintenant, je n'avais plus peur des mains dans le noir. Tout devenait tellement plus facile avec le temps, en somme.

    « Enormément aux dires des autres. Pour ma part, je dirais juste que je n'aime pas être sans cesse rappeler aux ordres, et encore moins recevoir des ordres. »
    « Votre rapport souligne que vous n'avez passé qu'une année à Durmstang et que vous avez été renvoyé. Pourquoi ? »
    « J'avais onze ans, j'étais jeune et rebelle. Rockeur aussi. J'écoutais déjà des choses qui gueulaient. J'étais le petit frère d'une troisième année d'Eperunt, voyez le topo. Y lui là. Un premier Kabyn est venu m'a dit que j'étais un Bâtard. Puis un autre con de Kabyn qu'est venu, il a voulu m'refaire le visage, comme quoi j'avais une trop grande gueule - moi qui ne parle jamais -. Alors, pour montrer l'exemple aux autres, je le lui ai refaite. »
    « De quoi ? »
    « He bien, la tête ! »

    Il reste muet. Interdit. Il a peur. Mais de qui ? De moi ?

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MessageSujet: Re: « Abaddon & Faust   
« Abaddon & Faust EmptySam 13 Sep - 15:30



Invité
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    Avoir peur de moi ? Il ne faut pas. Je ne suis qu'un monstre de plus à découvert, à disséquer, montrer du doigt car trop différent. Pourtant, ne suis-je pas la réplique de mon frère, avec des cernes ? Si. Abaddon est identique à moi comme Faust n'est que le pâle reflet drogué et névrosé de son petit frère, maigre et maladif. Que celà ne déplaise aux autres. Ce jour là, je n'y étais pas allée de main de cracmol! J'avais frappé. Il était passé - le premier - sans que je ne comprenne. C'était on ligué contre le pauvre petit Aryacta que j'étais ? Le deuxième affront n'était pas passé. Je lui avais sauté à la gorge, comme un fauve, et elle n'était pas là pour m'arrêter. Malheureusement, d'ailleurs. J'aurais pu le tuer. Ce que je désire hardiement. J'avais d'abord paralysé son corps au sol, puis j'avais commencé à cogner ses tempes, pour le rendre plus mou, moins agressif. Ensuite, j'avais continué aux niveaux des joues et des lèvres. Je lui avais fendu l'arcae sourcilière gauche en trois part, devenus alors cicatrices. J'avais étalé sa lèvre inférieur sur près de cinq centimètre de temps, en plus du sang qui s'en échappait. J'avais fait sauter quatre dents. Finalement, agacé par ses convulsions, j'avais voulu l'étrangler. C'est étrange, mais ce jour là, j'aurais presque prit mon pied à le tuer. Mais quand je dis prendre mon pied, c'est peu dire. J'avais la trique quand mes mains sur son cou ceux sont serrés, doucement. Ces yeux révulsés m'avaient tellement chamboulés... Passion nécrophile ? C'est bien plus pire que la violence dans le couple, c'était le désir charnel de la mort, sans outre forme de procès. Je reposais mon regard sur lui, sans rien dire. Il semblait relire son dossier. Une fourmie, toujours en train de chercher... Une vraie fourmie. Et je haïs les fourmies.

    « Après vous êtes fait renvoyer, vous avez fait quoi ? »
    « Ca n'est pas marqué ? »
    « Si, mais je veux vous l'entendre dire. »
    « J'ai intégré Poudlard en dix neuf cent quatre vingt neuf. J'ai été nommé Serpentard à mon arrivé. »
    « Vous y avez fait une rencontre importante... ? »
    « C'est à dire ? »
    « Une personne chère ? »
    « Oui. Samaël Kelen Nod. »
    « Qui ? »
    « Ma jumelle. »

    Il relève vers moi un regard étonné. Je souris. Il ne semble pas comprendre. Samaël est tout pour moi. Je lui ai fait une promesse, et je ne peux que la tenir, sinon je mourrais. Samaël et moi, on était inséparables. On était proche, on était incestueux dans le fond. Je rêvais d'elle, jamais en mal, ni en vicieu. Je n'avais pas envie d'elle, non, je ne désirais que son amitié, sa franchise, sa sincérité. Elle était la première personne à sortir du lot, à sortir des moutons habituelles. Je ne l'aimais pas plus que moi, mais je l'aimais assez pour lui promettre des choses que peu promettre et tienne. Moi, je le jure encore, je les tiendrais. Toutes.

    « Vous avez été renvoyé de Poudlard en dix neuf cent quatre vingt douze. Pourquoi donc, Monsieur Von Goethe ? »
    « Si j'ai été renvoyé, c'est à cause de la Brebie. »
    « Faust. Qui était la Brebie ? »
    « Ca n'était pas. C'est Conceptiõn de la Sernã. »

    Il étouffe un hoquet de surprise. Ce nom résonne dans sa tête comme un appel au descours, une porte à prendre et rapidement avant l'explosion. Conceptiõn de la Sernã. Une grande femme dans un monde de petit esprit. Je l'aurais, jusqu'à sa mort, respecté. Elle seule. Je ne l'ai pas tué car je le voulais, mais car c'était écrit. Vous savez qu'il y a une prophétie, un écrit divin pour chacun de nous ? Je ne crois pas en Dieu, mais je croyais et je crois toujours en Conceptiõn. Elle savait, elle devinait, elle voyait. Ca n'était pas qu'une simple voyante, elle était une arme à détruire au plus vite. Si je n'avais pas tuer la Brebie, ça serait l'Agneau et le Bouc qui seraient morts. J'ai sacrifié Samaël et ma famille pour la sienne. Aujourd'hui encore, je ne regrette pas mon choix, même s'il m'arrive de penser à que serait ma vie sans avoir fait ce geste, sans avoir miticuleusement répété mon rôle, le faire. Si j'avais été renvoyé, ça n'était pas pour le meurtre de Conceptiõn, c'était pour le traumathisme qu'avait enduré Luce de la Sernã. Mais si j'avais tué sa mère, c'était uniquement car elle l'avait demandé, non car je le voulais. Je fus finalement envoyé à Salem, par conseil de Jake Orlov. Il disait qu'il avait une tante là bas, une tante puissante. J'étais donc condamné à quitter Samaël, et à lui jurer qu'un jour, je reviendrais auprès d'elle pour la sauver, la libérer, l'emmener avec moi, loin des autres. Je la laissais, et je gagnais New York, Washington, la grande Megalopolis. Un nouveau siècle, disait les journaux. Je pensais la fin du monde.

    « Qu'avez vous fait ensuite ? »
    « J'ai rejoint l'Institut de Salem et j'ai intégré la maison des NoneWay, sous le blason de Kirill Orlov. »
    « Vous n'avez pas fait de septième année ? »
    « Je n'en n'avais pas l'utilité. »
    « Après votre sixième année, vous avez fait quoi ? »
    « J'ai rejoint l'Allemagne, et j'y ai travailler pendant un an. »
    « Comment ça ? »
    « J'ai suivi un stage de Dresseur de Dragon, puis j'ai passé trois mois auprès d'un tailleur de baguette magique. »
    « Ensuite ? »
    « A la fin de la septième année de Samaël, je suis allé la rejoindre et je l'ai emmené avec moi en Allemagne. Là, nous avons reprit des études plus simples. Nous avions donc tous les deux dix huit ans. »
    « Qu'avez vous fait entre vos dix huit ans et vos vingt deux ? »
    « Rien de spéciale. »

    Je mentais. Toute ma vie n'avait été qu'un mensonge. Mon père ne l'était pas, mon nom ne l'était pas. Je n'étais qu'une erreur de plus, entâchant le blason Von Goethe. Finalement, que Dieu ai pitié de moi. Je le fixe de côté, et je me replonge dans mes souvenirs. Qu'avais-je fait dans ce laps de temps ? J'avais chassé. J'avais perfectionné ces choses devenues essentielles à ma survie, et finalement, j'avais trouvé ma raison de vivre. A dix neuf ans, j'appris le decès tragique de ma mère, assassinée. Un mangemort, selon les rumeurs. Deux mois après, on retrouvé Tylor Irounch, attaché et empalé dans son appartement, avec pour seule signature : « Un dernier merci de la part du Cinquième. » En ce temps là, Abaddon - mon frère - était encore en vie, mais selon la Prophétie du Bouc et de l'Agneau, je serais bientôt lui, alors je prenais à la fois ses mimiques et sa vie. Peu à peu, je gagnais du terrain. A l'âge de vingt deux ans, je devins ce que l'on appelle l'ennemi public numéro un de Russie. J'étais recruté par Jake Orlov pour faire une série d'attentat. Plus tard, j'irais en Tchéchénie aidé à la guerre, et je serais abandonné à mon triste sort. Le trente et un décembre, Poutine déclare à la Justice Magique de Russie que je suis le seul et l'unique responsable des attentats et de la guerre. Je suis envoyé à Boutyrskaïa, prison Russe. J'y verrais le père de Jake, Vitaly Orlov, et finalement, je corresponderais avec Samaël durant un an. Jusqu'à me retrouver ici.

    « Ca fait combien de temps que vous êtes ici ? »
    « Quatre mois et sept jours.. »
    « Vous savez que vous allez mourir ? »
    « Oui. »
    « Vous ne regrettez rien ? »
    « Absolument pas. »
    « Qu'allez vous faire ? »
    « M'enfuir. Mais avant, vous tuez. »

    Il n'a pas le temps de réagir que je suis déjà sur lui. Ma main baillone ses lèvres, ainsi personne n'entendra rien, et alors personne ne viendra troublé mon repos. Je le fixe, oeil torve, un sourire déforme mon visage, j'appuis un peu plus fort. Abaddon et Faust ne font qu'un. Ils sont jumeaux, Abaddon est mon jumeau, mais il est né après moi, avec des complications, avec des maladies. Moi, je suis en pleine forme, et je compte bien le rester. Car je ne mourrais pas. La Brebie me la dit : je mourrais de la main de l'Agneau. Il ne me reste plus qu'à trouver l'Agneau, et le tuer. Je cogne au visage l'Auror, aussi violement que possible. Les Russes, je les enfile un par un, moi. Il ne bouge plus. Je le fixe quelques secondes. C'est mon oeuvre, mon bijou à moi. Je souris. C'est beau. Je me relève, je m'étire. Il est temps de te rendre utile. Je ferme les yeux, mes traits changent du tout au tout. Ce que cet homme a oublié de dire, c'est qu'en plus d'être Le Destructeur, je suis tel Amon : je suis Le Caché. Je suis le Cinquième. Je souris, et j'échange nos affaires. Je toque à la porte, on me laisse sortir. Je jette un regard au garde, petit sourire malicieu.

    « Laissez le récupérer un peu de cet intérrogatoire. »
    « Mais.. »
    « Dans un quart d'heure, vous le sortirez d'ici. »
    « Bien, Monsieur SomeShame. »
    « Au revoir. »
    « Au revoir... »

    Je me tourne. Et bien, me voilà, douce liberté.
    Samaël, j'arrive.

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MessageSujet: Re: « Abaddon & Faust   
« Abaddon & Faust EmptySam 13 Sep - 15:30



Invité
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NC 18



    « Faust. Tu m'entends ? »

    Je crois que je suis au sol. Je ferme les yeux, je respire la liberté et la violence. Les anciennes souffrances me font rire. Je rouvre les yeux et je cherche des yeux mon agresseur. J'entends un bruit de chaise traîné sur le sol. Ca me fait sursauter. Sans succès. Je tourne mon visage vers lui. Je découvre sa silhouette et j'éclate d'un rire macabre. C'est d'un risible qui me fait peur, dans le fond. Lui, il n'est pas moi, mais sans doute qu'il l'a été. Non, ça n'est pas un miroir, ni de la scyzophrénie. C'est bel et bien, tout simplement, un ami, un frère, de longue date. Une soeur, évidement. Je ferme les yeux, la douleur réveille en moi les anciennes peurs. Je sens mes boyaux se balaident, se retournaient, sans pour autant se déchiraient. Elle se rapproche de moi, et s'assoit sur sa chaise. Elle me fixe de haut, comme si je n'avais été, tout au long de ma vie, qu'une simple merde qu'on essuit sur un pavé car on a trop vite fait de piler dedans. Bon sang, je n'étais pas une merde. J'étais Faust Von Goethe. J'étais l'oeuvre d'une vie toute entière, et lui, elle, elle venait de m'essuyer sur le sol. Je roule doucement sur le sol, clignant des yeux. Je déglutit péniblement. Mon thorax appuyait contre le sol de granit me fait plus mal, pourtant je sais : mes côtes n'ont pas transpercé mes poumons. Je plisse le nez, elle arrive à la charge et m'envoit balader d'un coup dans le flanc. Je frappe le sol violement.

    « He bien, Faust, on ne veut plus parler ? On prefère fermer sa grande gueule - pour une fois - ? »

    J'éclate de rire. Lamentable. Je me replie sur moi même, je me protège, la tête sur les genoux, les dents serrées. J'ai mal, j'ai tellement mal. Je ne pleurt pas, je n'ai jamais eu la force de verser des larmes. Samaël. Où es tu, ma soeur ? Je me lamente, je marmonne doucement dans on semblant de barbe de trois jours, si ce n'est plus. Combien de temps ai-je passé ici ? Je ne sais pas. Je me pose sur le dos. Une main dans l'obscurité saisit le col de ma chemise et la soulève lentement. Elle craque, je retombe lourdement sur le sol, je me fracasse lamentablement. Je grimace. Je me sens dominé, et je haïs ça. J'ouvre les yeux, je croise ses saphirs luisants. Il n'est ni loup, ni vampire. Elle est bien pire. C'est une autre race, plus intelligente, plus perverse encore : une simple humaine. Vicieuse dans sa façon de faire. Elle se pose à cheval sur moi, sa main se balade dangereusement sur moi. J'écarquille les yeux. Il n'y a que moi pour faire souffrir ainsi mes proies. Seulement et uniquement moi. Je suis celui qui domine. Je suis le Cinquième. Je la repousse violement en arrière. J'oublierais presque la douleur qui me vrille les intestins. Mais rien ne m'arrête. Je me jette sur elle, sur lui. Je sens sous ma main son épiderme frémir, entre plaisir et angoisse. Peur de souffrir ? Aurait il fallût y réfléchir avant.

    Son bassin se frotte outrageusement au mien. Je ferme les yeux, déglutit. Il n'y a rien d'attirant en cette personne, pourtant, à bien y peser, la savoir expirer sous sa main, la savoir mienne, une et unique fois, sans que plus jamais on ne la retouche... Je ne relâche pas prise, je deviens même plus sévère quand elle tente de se rebeller, de vouloir dominer. Ainsi positionnés, sur elle, bassins trop proche, je la vois telle qu'elle est. Brune, petite, belle. La poitrine bien portante. Le sein certe imposant, mais d'un rebondi presque parfait. Je remonte le regard, la dévisage. Elle le veut, elle aussi, mais en connaît elle la fin ? L'acte est dangereux, car il est mortel. Elle frissone, je souris. Je me penche vers elle, la fait taire, satisfait ses désirs. Mes lèvres se joignent aux siennes. Mouvement agressif, je lui arrache les derniers signes d'amusement. Elle n'a pas peur, elle attend. L'exhaltation du désir enflamme la pièce. Ce qu'elle va faire est un interdit, un interdit punisable. Dans le noir, je remarque pourtant son alliance. Je la fixe, elle me dévisage gravement. Elle commet là l'erreur de sa vie, mais je suis heureux qu'elle m'ai choisi, à l'autre. Sa main froide se pose sur ma nuque, m'attire vers elle. Je ferme les yeux, j'imagine sa gorge devenir bleue, son regard devenir absent. J'en trique déjà. Mon bassin entame un mouvement que trop sinificatif, même si le tissu de nos vêtements protègent les parties que j'aime à assouvir. Qu'elle comprenne que tout ça sera son dernier plaisir. Il faut y aller doucement, en finesse, pour que tout ne soit qu'une partie de plaisir, une simple partie de plaisir.

    Ma langue claque sur mon pallet, elle rougit. Quelques rayons de la lune percent à travers les vollets, et je la découvre. Comme les autres, elle est jolie. D'une beauté rare qui ne fait plus douter de l'existence de Dieu, même si je n'y crois toujours pas. Je capture ses lèvres, une nouvelle fois, plus doucement. Son corps de cambre quand ma main touche son sein. La pointe en devient dure. Mon toucher froid l'excite, une autre sorte d'excitation que le simple amour. Autre chose de différent, que je ne partage pas avec tout le monde. Ma langue quitte la sienne dans un filet de bave qui glisse sur sa peau. Elle sourit, un sourire serein. Elle sait ce qui l'attend. Je parcours sa peau blanche, je la découvre, la sent enfin. Le puissant parfum que dégage sa peau me crispe, mes omoplates craquent. J'ai mal, mais plus assez pour ne pas satisfaire mon envie. Je mordille les boutons de rose, tantôt rose, tantôt bordeau. La fine flèche de ses seins, l'embout qui la fait gémir de temps en temps, qui la fait se cambrer dans un dessein tout autre. Mon autre main se glisse sous sa jupe. Les caresses se font douces, simples, chastes. Jamais je ne vais au but, je prefère glisser sur d'autres chemins, tout aussi sensibles, mais plus sereins. J'arrive à proximité, mais je ne touche pas. J'effleure seulement. La rose est fragile, c'est pourquoi il faut la ceuillir, mais une fois ceuillie, la fleur fâne et meurt. Je me relève, enlève les lambeaux de T-shirt qu'il me reste et baisse mon froc.

    Son corps est un champ de bataille, marqué d'un linge de soie blanc. Sa peau est comme la neige. Elle recouvre toutes les horreurs de l'humanité, cette humanité qui ne cesse de se déchirer. Si je tue, c'est car il doit en aller ainsi. Au contraire, si le monde était comme la neige, blanc et doux, je ne tuerais pas. Je n'en n'ai pas l'utilité. Je peux bien m'en passer. Elle sursaute quand je saisi l'élastique du tissu qui recouvre la rose que je cherche à ceuillir. Elle me regarde, une sorte de panique dans les yeux. Et bien, on croirait qu'elle a vu un démon! Je me rapproche d'elle, je fronce les sourcils. Ma main parcourt son épiderme, mon autre lui saisit le bas du dos et la rapproche ainsi de mon excitation. Elle frissone, mais pas de froid. D'une certaine panique. Je la soulève, la domine encore une fois. Je la regarde dans les yeux. J'ai fait des millions de fois ce geste. Dans mes rêves, avec mes autres. Et je la ceuille finalement, dans un petit gémissement de plaisir. Elle se cambre, écarte un peu plus les jambes pour me laisser passer, aussi profond que je puisse être, et finalement, gémit. Je la fixe, remarque que son anxiété est passé. Je commence un va et viens, lent, comme s'il était douloureux. Mais il l'est. Je résiste à mes envies. Tout n'est que souffrance. Mais elle demande plus, toujours plus. Elle s'accroche à mes hanches, y plante ses ongles avec une sorte de satisfaction. Je vais de plus en plus fort, mes mains cachent ses seins, son dos frottent sur le sol. Le bruit est esquis, entre nos chairs suintants et ses gémissements mélangés à mes râles.

    Petit à petit, mes mains remontent, atteignent la gorge. Je la malaxe, en fermant les yeux. L'heure n'est pas à la jouissance, même si elle, petit pantin de quelques heures, le pense. Quelques coups de rein en plus, elle hurle à la mort et j'étouffe son cri. Voici le moment que je prefère. Je serre un peu. Elle croit tout d'abord à un fantasme inassouvi. J'appuit un peu plus. Une lueur de panique s'allume. Je continu mes va et viens, de plus en plus violents. Je sens son sang longeait ses cuisses, je vais de plus en plus fort, et mes mains étouffent ses cris. Je déchire les derniers restes de son âme, je m'enfonce de plus en plus profond, serrant de plus en plus fort. Tout ceci m'excite au plus haut point. Ses yeux se révulsent. Beauté éphémère s'enfuit alors, une fois que la rose a péri. Je m'arrête. Un coup de rein suffit à libérer ma colère. J'explose en elle, je me sens infiltré. Je souris, je m'effondre sur elle. Je lèche ses lèvres, si offertes, si belles. Sa peau est plus douce, son toucher encore brûlant. Ma main caresse ses cheveux d'un geste tendre, presque fou. J'aime être ici. J'aime...

    « Roxandra ? T'es là, chérie ? »

    La personne que j'attendais est finalement ici. Je me relève, et je prends les traits de cette femme, de Roxandra. A moi, maintenant.

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MessageSujet: Re: « Abaddon & Faust   
« Abaddon & Faust EmptySam 13 Sep - 15:31



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    Dans le fond, rien n'avait changer. La maison était toujours dans ce calme abyssale et froid. Samaël s'y serait plaît, d'ailleurs. Je respire profondément, m'habitue à ses formes généreuses que j'ai découvert il n'y a que quelques secondes, ces formes qui me serviront pour finir ce que j'ai commencer, il y a de cela six ans. Aujourd'hui, je finirais ce que m'avait demandé Conceptiõn, et ainsi, je serais bel et bien le Cinquième, et j'assurerais la Prophétie. Je respire, je gonfle mes poumons. Il se rapproche de la chambre, je sors et je referme la porte. Je me déplace lentement, un sourire exquis aux lèvres. Je conaissais Roxandra aussi bien que je connais mon frère : à des limites peine croyable. Je m'arrête, je me crispe. Où est-il passé ? Un nouvel appel résout le problème. Je transplane jusqu'au salon, par un excès de flemme et de zèle. J'appelle, d'une voix fluette et féminine. Il rapplique, comme une souris vers un fromage, aguichait par le décolleté involontairement oublié. Il se jette sur le canapé, à mes côtés, se rapproche de moi et m'embrasse. Je le repousse doucement. Les relations incestueuses n'ont jamais été mon fort, vous savez. Il me regarde, il ne comprends pas. Il réattaque, je tourne le visage et il rencontre ma peau, qui lui semble être alors un mur qui lui aurait applatit le nez. Il se recule, me dévisage et sursaute. Il a comprit, enfin. Il recule, térrorifié. Il tremble de tous ces membres dans sa carcasse de pleûtre. Il avait du potenciel pourtant. Il est Métamorphomage. C'est rare, ça. Mais il n'a jamais su en faire bon usage. Je soupire en me relevant, reprenant mon corps d'avant, mon corps à moi. Ce vrai visage qui ne l'est peut être pas tant. Je relève le regard vers lui après un bref coup d'oeil au niveau de mes mains. Il se crispe violement, avant d'hurler :

    « Qu'est ce que t'as fait de Roxandra, et où elle est ? »

    Je repose toute mon attention sur lui. Dire que nous sommes presques identiques, la même saveur, le même goût dans la bouche, la même odeur aussi. Le même don. Mais il y a ce fosset, entre lui et moi, que les années ont creusés. J'ai vint cinq ans, il en a vingt trois à ce moment. Il est tellement différent de moi. Pourquoi ? A cause de la distance qui nous a séparé pendant tout ce temps ? A cause des paroles d'une mère médiocre ? Je me tais, puis finalement, je souris. Il a une si mauvaise opinion de moi que je vais le lui confirmer. Je suis le Mal incarné pour eux, mais le véritable ennemi, ça n'est pas moi. J'ai toujours tout fait pour que le monde s'en sorte, et dans une guerre, il y a des sacrifices. Cette guerre, je la mène contre moi même, et aujourd'hui, sur l'autel de l'Agneau, je t'égorge mon frère. Pardonne moi, mais là haut, tu vivras au mieux.

    « Elle est morte, Abaddon. Mais elle n'a pas souffert. Elle est partie fière, tu sais. Elle est partie comme elle l'a choisit. »
    « Faust! T'es qu'un enfoiré! Comment tu peux... Merde! »

    Il se ru sur moi, me pousse sur le sol. Je ne me rebelle pas. Je lui dois bien ça après ce que j'ai fais à son ami. Un coup au visage me fait grimacer de douleur, bien que j'ai su me retenir jusqu'ici. Quelques minutes s'écoulent. Je saigne du nez, sans doute de la tempe et de la lèvre. Il s'est retiré de sur moi, il a couru jusqu'à la chambre. Un cri monte dans la maison. Il va réveillé les voisins... Si seulement il y en avait. Je reste au salon, je remet en place mes habits. J'enlève doucement ma veste et la pose sur le canapé de cuir. Je vais lui présenter mon monde. Je vais le faire taire, une bonne fois pour toute, et alors il vivra mieux. Pour le bien de tous. Il n'est pas un déchêt, je l'ai toujours su, mais un opstacle. Quoi que l'on dise. Il redescend, en pleurt. Ses yeux sont mouillés d'infimes particules de sel et d'eau. Des larmes. C'est ainsi que l'on appelle ces marques de faiblesse. Je penche la tête. Il est là, il descend les escaliers tel un roi, et dans ses bras repose la Reine endormie, la reine dont le cou est marqué d'un collier bleu. Je souris. Mon oeuvre est magnifique. La beauté de la reine sera conservé de longues années, ainsi, et sa pureté aussi. Il lève sur moi un regard plein de dédain qui me surprend. Pourquoi ne pas me remercier ? Il pose le corps sur la table, portant ses mains sur son estomac, lui donnant l'aspect d'une morte. Il se retourne, sort sa baguette, la brandit vers moi d'un air menaçant. Je souris. Il pleurt, il tremble. Il a la haine.

    « Comment t'as pu ? La femme de ton propre frère... Tu imagines, Faust ? Où es tu tombé, mon frère ? Aussi bas. A devoir violer la femme de ton frère, à la tuer, et à venir oser le regarder et lui dire qu'elle a choisi cette mort... »
    « Voyons, Abaddon, ne te fit pas aux apparences. Elle a voulu cette mort, je t'assure. »
    « Attends, laisse moi réfléchir. C'est cette salope de Sernã qui te la dit ? Tiens, la prophétie elle dit... Va tué ton frère et prend sa femme! »
    « Il est écrit qu'Abel périt de la main de Caïn. Si tu me tue, Abaddon, le prophétie n'aura plus de valeur, et tout sera fini. Tout aura échoué. Ces longues années de sacrifice, pour rien. Si Abel avait tué Cain, Dieu le lui aurait pardonné, alors je vais te tué. »
    « T'es vraiment qu'un putain de fanatique. Faut que t'ailles te faire soigner, tu le sais ? Tu va tué ton frère car c'est écrit dans la Bible ? T'es barge, allez, mon vieu. Faut que t'arrêtes. La prison ça t'a pas vraiment réussi... »

    Il est drôle. Je penche la tête, un sort file vers moi, je m'écarte, il rate sa cible. Le champio cachait me servira plus tard, je le sais. Je me rapproche de lui. Il cherche ce que je n'ai jamais eu : de l'aide. Je brandis ma baguette vers lui, il me regarde, comme si tout été joué. Dois-je le tuer pour le bien d'écrit ? Les arabes ont égorgé femmes et enfants pour Allah. Les aztèques ont tué pour leur sacrifice. Les catholiques ont envoyé les hommes en croisade pour une tombe. Alors oui, je tuerais pour des mots. Le sort file rapidement vers lui, le projette contre un mur. Il n'est pas mort, il n'es pas assomé, juste un peu sonné. Il se relève, il me fixe, paniqué. Pauvre enfant. Je me rapproche de lui. Soumet toi. Je ne te veux pas de mal. Je veux que tu te sentes bien, mon frère. Je tends vers lui ma main, il me repousse, il se plaque au mur et fond en larme. Je souris tendrement. Ainsi est ma chair et mon sang. Un ignoble garçon, pâle et maladif, trop maigre pour être séduisant. Un pauvre homme. Je me rapproche de lui, je l'enlace dans mes bras. Il s'abandonne, car il sait que tout est perdu. Tout n'a jamais été en sa faveur. Sa vie calme ne l'a pas épargné, ne l'a pas forcé. Il sait aujourd'hui que quoi qu'il fasse, je le retrouverais, et où qu'il soit, je le tuerais. Pour le bien de tous. Je le sert contre moi, je l'enlace si fortement, il fond en larme sur mon épaule, je ferme les yeux. Je n'ai jamais eu peur, mais aujourd'hui, mon coeur se serre.

    « Faust. Qu'y a t-il après la mort ? »
    « La mort est un beau voyage, Abaddon, puisque personne n'en revient. »
    « Dis moi que ça ne sera pas douloureux. S'il te plaît. »
    « Ca sera comme une caresse, Abaddon. Ferme les yeux, mon frère. »

    Il se recule, me regarde une dernière fois dans les yeux, déglutit et ferme doucement les yeux. Ainsi, il ressemble à un ange. Un ange froid et morne. Son visage est pâle, ses yeux sont d'un bleu exquis. Il me ressemble tellement, à quelques différences près que je masquerais par une métamorphose rapide. Je prends ses traits. Mes mains se posent sur son cou. Il sursaute à mon toucher si froid. Il porte soudainement ses mains sur les miennes, il enlace ses doigts aux miens. Ce geste est symbolique. Nous n'avons toujours fait qu'un. Faust fut Abaddon. Abaddon fut Faust. Ainsi va le monde. Il était mon jumeau, il était mon frère. Mon si jeune frère... Caïn. Il fut Caïn. Je sers doucement. Il fronce les sourcils, mais il sourit. Un sourire tendre, un sourire amoureux. Mon frère. Son pouls s'accélère, puis ralentit. Quelques minutes sufissent. Ses yeux se révulsent derrière ces paupières, son coeur s'arrête, et finalement, tout son corps repose sur mes mains. Je réalise. Je le lâche, il glisse le long du mur. Si froid, si beau. Une autre oeuvre. Je soupire, tirant une chaise derrière moi pour les admirer. Et maintenant ? Que vais-je faire ? Je me perd dans mes pensées, je me perd. Conceptiõn a annoncé tellement de chose. Tellement se sont produites. Les écrits se répètent. Je penche la tête, je le regarde. Il est beau, ainsi. Il l'a toujours été, mais ainsi, il est d'une grace admirable, magnifique. Un sourire déforme mon visage. Je vais devoir faire disparaître les deux corps, pour toujours. Ensemble, ils vont partir. Leur idylle durera pour l'éternité. Leurs mains seront jouintes, même dans l'autre monde. Je me rapproche d'eux, je prendrais les traits de mon jumeau, de mon Abaddon. Aujourd'hui commence ma nouvelle vie.

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MessageSujet: Re: « Abaddon & Faust   
« Abaddon & Faust EmptySam 13 Sep - 15:31



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    Elle a toujours été en retard. C'est une femme, diront certains. Non, elle est différente de toute. Elle est unique. Je ferme les yeux, ramène à mes lèvres mon verre. Ce petit coin de paradis que je m'offre est unique. Mocca Cacao. On y boit seulement du café. J'aime beaucoup le café. Ca me tient en forme. Ca m'excite. Cafeïne. La porte s'ouvre, mais ça n'est pas elle. Elle est réellement incorigible. Je penche la tête. Elle aura toujours du retard, sera sûrement la dernière a arrivé, mais dans le fond, elle sera toujours la première dans mon esprit. Elle est unique, elle est forte. Mon double féminin. Samaël. Un nom d'homme pour un corps de femme que trop bien proportionné que je garde à l'abris des regards vicieux et pervers, sans jamais la toucher. Ca serait entâchait sa peau que d'y poser la main. Je haïs ces vieux hommes qui croivent que posséder le corps signifie posséder l'esprit. Samaël est libre, autant que moi. Nous sommes deux âmes libres, même si notre destin est déjà tout tracé. Elle le sait, elle aussi connait la prophétie. La porte ouvre, et elle apparaît. Tête brune, yeux d'un bleu translucide. J'aime la substance de son regard. C'est ce qui la rend si forte, si imposante auprès de moi. Je penche la tête et lui fait un léger signe. Mes yeux changent immédiatement de couleur, passant d'un bleu pâle à un rouge vif. Elle me reconnaît mieux ainsi. Elle revient vers moi, s'assoit en face de moi. Mocca n'est pas là, il y a beaucoup de monde aujourd'hui, c'est pourquoi j'ai choisi cet endroit. Je n'aime pas spécialement la foule, mais je sais que c'est dans celle-ci que le se fond le mieu. Elle arrive vers moi, la tenue élégante, la jambe longue, le sien toujours aussi petit. Quoi que. Je me lève, la serre. Voici deux mois que je l'avais perdu, deux mois que j'ai passé à me remettre en question, moi et mes idéaux. Mais je suis revenu, Princesse, plus fort qu'avant même. Je la lâche, elle rougit. Ca n'est pas de l'amour, c'est autre chose, de plus fusionelle. Je me vois dans ces prunelles. Elle me renvoit mon image, celle de Faust, pas celle d'Abaddon a qui j'ai volé les traits. L'on s'assoit, Mocca est encore occupé. Elle me regarde, puis finalement sourit.

    « J'ai cru que me laisser une fois de plus toute seule. »
    « Je tiens toujours mes promesses, quelles qu'elles soient. »
    « Où étais tu passé, Faust ? Et pourquoi le visage de ton frère ? Pourquoi Abaddon et pas Faust ? »
    « Tout ne s'est pas passé comme prévu, Samaël. Après le meurtre de Conceptiõn, on m'a retrouvé. Tu te souviens ? On savait que c'était moi, mais ils n'ont rien dit. Personne n'avait de preuve, alors on m'a envoyé à Salem. Tu te rappelles ? Nous étions tellement bien en Allemagne. Le monde change, Samaël. Trop rapidement. Il est revenu, comme avant, comme l'avait dit la Brebie. Tout se repète, tout se passe comme elle l'a vu. »
    « Ils ont attaqués Gringotts il y a trois jours. Heinrish est réapparu officielement, Fa-Abaddon. Tout change, tout recommence. Il est temps, ne crois-tu pas ? »
    « En effet. Il est temps de prendre la destiné en main. »
    « Tu peux retourner à la maison, si tu veux. »
    « Attends moi ce soir, alors. Là, je dois passé au Ministère. »

    L'embrassade fut rapide. Samaël avait du pain sur la planche. L'heure était arrivée de faire face à la menace, de la prendre de dos s'il le fallait, mais il fallait l'éradiquer. Le mal n'avait pas à être sur cette Terre, il devait être renvoyer dans le treizième sous sol et y crevé. Nous passons la porte ensemble, elle me tient le bras et me regarde. Je l'ai toujours admiré. Jeunes déjà nous étions inséparables, jusqu'à que l'on m'envoit à Salem. J'ai toujours voulu être là pour elle, et je lui en ai fait la promesse. Jamais l'on ne me l'enlèvera. Elle est la personne la plus importante à mon coeur, et il ne bat que pour elle, même si ça n'est pas de l'amour. Non c'est au délà. Elle a un sourire, un tout petit, ceux qu'elle n'a que pour moi. J'aime ces sourires, surtout ceux là.

    « Tes yeux sont encore rouge, Abaddon. »
    « Ils le seront toujours en ta présence, Samaël. »

    Elle a un petit rire. Elle me lâche et transplane. Je regarde ma montre. Il est l'heure. Je ferme les yeux, ceux-ci redeviennent d'un bleu pâle. Je regarde le ciel, respire de nouveau la liberté, et son parfum rôde encore dans l'air. Un pas de côté, et je me retrouve devant le Ministère. Un sourire se dessine sur mon visage. Il est temps. Je pousse la porte. L'univers m'attend.

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MessageSujet: Re: « Abaddon & Faust   
« Abaddon & Faust EmptySam 13 Sep - 15:32



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    Je monte les premières marches avec une certaine exaspération. En Allemagne, les gens travaillent. Ici, ils mangent des Pim's en buvant du thé. Ces Anglais sont réllement des pédés. Je soupire, et cherche du regard ce qui m'intéresse. Personne ne doit me voir, me remarquer. J'absorbe l'air ambiante comme si elle m'était vitale - ce qu'elle est - et je m'élance dans le hall. Personne ne semble me reconnaître, forte heureusement. Je traverse rapidement le hall pour finalement arriver à l'ascenceur. Je l'ouvre. Une jeune demoiselle s'y engouffre avec un grand homme blanc. Un vrai Aryen. Le profil typiquement nazi. Le nez fin et long, les sourcils blonds, l'air sportif, les arcades sourcillières un peu plus prononcé. Je lui jette un bref regard avant de pouffer de rire. Les deux se tournent vers moi, je les salut. Ils ne semblent pas à leur aise. Fait il froid ? Sans doute. Celà me fait penser à la première fois que j'ai rencontré Vitaly Orlov. J'étais dans le couloir de la mort. J'étais prêt de mourir. Puis j'ai tué l'autre, je suis sortit, et en longeant les cages, je les vu, là. Il avait les yeux rougies, l'air morne, le regard dans le vide. Il ne semblait plus humain. Il m'a regardé, et il a éclaté de rire, comme s'il savait. Mais il n'a rien dit, il a eut ce rire, puis plus rien. Je suis passé devant lui, et à partir de ce moment précis, j'ai su que lui et moi, nous nous reverrions dans le futur. Ca ne manqua pas, je l'ai croisé il y a une heure dans le Chemin de Traverse. C'est drôle comme tout comme tellement simple, si futile. Que veux-tu vivre quand tu sais exactement ce qu'il se passera dans ta vie ? Et bien, tu la vis au détail. La sonnerie indique que l'ascenceur est finalement arrivé. Ils partent tous les deux, je monte encore d'un étage et je repense à ma vie, à ce que j'y ai fait, et ce que j'y ferais encore. La route est longue, tellement longue...

    Je m'avance dans les bureaux. Je croise une petite minette blonde au détour d'un couloir. L'instant d'après, je me retrouve avec des seins et des mèches blondes. Je m'avance à nouveau dans le corridor. Je remarque finalement le bureau qui m'intéresse. Le département des Mystères. J'y pénètre sans grande difficulté. Les cassiers sont nombreux, mais je sais exactement où trouver celui qui m'intéresse. Je passe en revu les hautes étagères et je m'arrête aux S. A partir d'ici commence ma nouvelle croisade. J'ouvre le tiroir et y tire le dossier Sernã. Je met le dossier sous mon bras et je referme le casier dans un soupire de béatitude. Voilà, il ne manque plus que le Bureau de la Justice. Je resors du bureau, je marche dans le couloir. Un jeune homme s'approche vers moi, je lève vers lui mes yeux verts émeraude, brillants de mille feux. Pas faux qu'elle était mignonne la petite.

    « Hey, Lola. T'as un peu de temps là ? »
    « J'suis désolée, j'dois filé. On m'appele. »
    « On se rejoint tout à l'heure alors ? »
    « Oui, oui. Bien sûr. »
    « A ta l'heure, ma puce. »

    Sourire sans saveur, je repars et le laisse en plein milieu du couloir. Ma puce. Quelle connerie ces amours éphémères qui les font tellement souffrir. Les miens sont courts, tel un papillon il s'envole, et quelques heures après sa naissance il meurt. C'est merveilleusement poétique diront certains. Je répliquerais avec mon coeur qu'il n'y a, pour moi, pas d'autre moyen de posséder autrement une personne. Je plisse le nez et je reprend mon apparence dans l'ascenceur. Celui-ci reprend son chemin, mais je suis seul. Plus d'Aryen, plus de salope à longues jambes, et plus de nichons. Fort heureusement. Il s'arrête encore une fois, les portes glissent. Je croise une dizaine de personne. Ils me regardent, fixent le dossier caché sous mon manteau. Je leur donne ma plus belle expression : la carnassière. Ils tournent finalement leur regard et continue les commérages dont seuls les Auror sont dignes. Je file dans un couloir et remarque une porte. Le bureau du Directeur. Parfait! Je la pousse, j'y pénètre en toute impunité. Il y a une photo sur le bureau. Je prend le straits de cet homme après quelques minutes de concentration. Mon crâne tourne déjà. Il ne me reste plus autant de temps que je ne le pensais. Ces heures d'insomnies me fatiguent. Je passe en revue les casiers, identiques à ceux croisé dans le Bureau des Mystères. Je m'arrête aux G et je sors les deux dossiers qui m'intéressent. Abaddon Von Goethe et Faust Von Goethe. L'un va mourrir, l'autre va devenir meilleur. Un coup de baguette et je change les deux dossiers. Mon frère se nomme dès lors Abaddon Lucifer Méphistophélès, Van Hellsing. Son parcours et ses notes seront le mien. Tout le reste s'effacera. Cette vie délicate, tout, disparaîtra. Je deviens vierge aux yeux de la Justice. Un signe de croix, je me signe, et finalement le document inquiétant prend feu et s'envole en une traînée de cendre. Voilà une bonne chose de faîte. L'autre dossier est rangé dans les H, à la place exacte où je veux qu'il soit. Ainsi, les Von Goethe n'existent plus. Une nouvelle race est née. Bien, il est temps de fuir, maintenant, encore une fois. Je me dirige lentement vers la fenêtre, j'inspire.

    Samaël m'attends. L'Ordre aussi.
    Je disparais.

-
 
MessageSujet: Re: « Abaddon & Faust   
« Abaddon & Faust EmptySam 13 Sep - 15:32



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    Faust von Goethe devenu Abaddon Van Hellsing.
    Par Sha Cheshire. <3 Commentaires acceptés, of course.

    Ecrit sur :

    Closer de Nine Inch Nails.
    Mein Teil de Rammstein.
    I'll Be Waiting de Lenny Kravitz.

    =] The End.


    « Abaddon & Faust 05-01-24-2a « Abaddon & Faust 05-01-24-2 « Abaddon & Faust 05-01-24-2b
 
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