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 Discussion fortuite - Only Karly

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MessageSujet: Discussion fortuite - Only Karly   
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    Discussion fortuite - Only Karly Robert-by-lidi-55 Discussion fortuite - Only Karly Guiza_11 Discussion fortuite - Only Karly Sergio10
    ALICANTE OLEIVERA, GÜIZA OLEIVERA, ALEJANDRO OLEIVERA.



- C'est... Exaspérant.
- Tu trouves ?

Alicante claqua la porte de la roulotte avec force. A l'intérieur, sa belle-mère et deux autres femmes du campement sursautèrent, tournant leur tête vers la porte d'entrée. Alicante s'engouffrait dans la salle de séjour. Il posa son regard sur chacune des personnes présentes, tandis que l'ombre de son frère se dessinait doucement, derrière lui. Aussitôt, Lucia, la belle mère d'Alicante, et la mère de Güiza, demanda :

- Que passa ? Todo se agita, aquì. Qu'est ce qui se passe ? Tout s'agite.
- Nada... Quede tranquilas, nos ocupamos de todos con Güiza y los otros. Donde està el padre ? Rien... Restez tranquille. On s'occupe de tout avec Güiza et les autres. Où est Papa ?
- Es aquì. Alejandro ? Appela Lucia. Ven aquì.

L'une des femmes... Mana, la femme de Vicente. Elle posa son regard sur Güiza et elle lui demanda, tandis qu'Ali' se retirait dans la cuisine pour aller chercher deux bières et revenir quelques minutes après.

- Necesita a ayuda ? Y a besoin d'aide ?
- Como Ali dice, nos ocupamos de todos. Quede tranquilas, por favor... Comme l'a dit Ali, on s'occupe de tous. Restez tranquille, s'il vous plaît...
- Son todos igual, estos hombres... Nada... Sont tous pareils, ces hommes... Rien...
Finalement, elle n'alla pas plus loin, lorsque Güiza la fusilla du regard. Ce dernier tendit la main alors qu'Ali rentrait de nouveau dans le séjour en lui tendant une bière.
- Gracias.
- Hombre... Qué es lo que él hace ? Hombre ne signifie pas homme dans ce contexte là. C'est une expression pour dire qu'il est ennuyé, en gros. Et poliment ! XD !! La suite : Qu'est ce qu'il fout ?

Fit Alicante, en regardant Lucia, visiblement énervé. Des bruits de pas, une porte s'ouvre, puis se ferme. Alejandro apparut derrière Güiza qui se poussa doucement pour laisser entrer le padre.

- Tu hermano vaya llegar. Lo escribo hay cinco minutos. Comprendido.

Alejandro leur fit mine de le suivre, et il sortit dehors. Devant les roulottes, au centre, il y avait un feu qui ronronnait sans cesse, et à toute époque de l'année. Ce dernier leur parla, par la suite, en anglais car il y avait quelques vieux qui étaient là, et qui ne comprenaient pas un mot d'Anglais.

- J'ai tout écris à Luo. Il devrait pas tarder. Pedro est au courant, également. Il m'a dit qu'il s'occupait d'une autre prophétie en ce moment... Qu'est ce qu'il s'est passé ?
- Conceptioñe a merdé. Lâcha abruptement, Güiza qui portait sa bière à la hauteur de ses lèvres.
- Qué ? Fit Alejandro, visiblement choqué.
- Tout arrive... La preuve... Ils avaient les géants, les détraqueurs et les lycans de leur côté...

L'on voyait une haine dans son regard. Il cracha rageusement au sol, puis il avala une rasade de bière, avant de rajouter :

- Et nous, on a des gamins. Des gamins sur les bras. Sur la vingtaine qu'on a put sortir, y en a 4 qui valent le coup ! 4 ! Les autres, tous des chochottes qui n'ont jamais compris que la vie n'était pas un comte de fée !
- Calme toi. Ca sert à rien de s'énervé. C'est fait, c'est fait. Puis, ça te va pas de t'énerver... Fit, d'un ton compatissant, Alejandro. Alicante semblait se calmer doucement, puis, Alicante ajouta :
- Y a une petite brune qui m'a séduit... Je vais la former.
- Séduit ? Releva Güiza avec un sourire amusé, bien qu'il savait parfaitement qu'Alicante usait de ce mot dans un sens où c'était plutôt de l'impression qu'autre chose.
- Former ? Elle a quel âge, ali ?
- Elle doit avoir 15, 17 ans...
- C'est trop jeune.
- Je te ressors tes conneries que tu nous faisais faire à Luo et moi, quand on avait l'âge de Xavi ?

Alejandro cilla, baissant doucement son regard. Güiza prit sa défense.

- Arrête, Alicante. C'est pas fin.
- Rien à battre. Elle sera formée, je vais la former. Je vais lui apprendre ce que je sais, et je vais lui offrir tout ce qu'elle souhaite.
- Une disciple ?
- Pourquoi pas...
- Fais attention, Ali'...
- Je... Oui, papa.

Au dernier moment, il retint sa phrase sarcastique pour acquiescer. Son père eut un léger sourire de remerciement, tandis que Güiza buvait doucement sa bière. Il ne disait rien, et même si il avait pris la défense d'Alejandro, il ne pouvait s'empêcher de se dire que son frère aîné avait raison. Alejandro fourra ses mains dans ses poches, observant dignement les flammes, tandis que Güiza terminait sa bière. Alicante posa son regard sur le sol, et il s'écria :

- Où est ton ombre, Güiza ?
- Jarvik fait mumuse dans la forêt...

Il avait un sourire démoniaque. Alicante eut un frisson dans le dos, avant de relever la tête vers l'entrée du campement où Karly venait d'apparaître. Güiza se retira doucement, après un signe de tête à la petite. Alejandro le suivit, et ils rentrèrent de nouveau dans la roulotte. Alicante regardait la petite avec un sourire étrangement paternel.

- Tu veux toujours te battre ? Demanda t il, comme pour savoir si cette dernière savait réellement ce qu'elle voulait.
 
MessageSujet: Re: Discussion fortuite - Only Karly   
Discussion fortuite - Only Karly EmptyLun 21 Juil - 17:51



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Discussion fortuite - Only Karly Bestlife_004-Discussion fortuite - Only Karly Gqoz0005-Discussion fortuite - Only Karly Icone49-4637e0
Jimmy MorrisonEdward MacKenzyKarly McGregor




Le petit jour n’allait pas tarder à se lever. La bataille avait empiété sur la nuit en ajoutant une touche de mystère, de peur et de terreur sur les assaillis. Même si les évènements laissaient à penser que tout c’était passé rapidement, les heures avaient tournées. Encore et encore. Inlassablement. En prenant leur temps. La lune était bien haute dans le ciel quand le Roi et la Reine s’étaient embrassés. Elle avait faibli sa position au milieu des combats. Maintenant que le combat était terminé – tout du moins pour une partie d’entre eux – elle allait laisser sa place au soleil. Mais le soleil aura-t-il envie de poindre son nez sur la misère apparente qui venait de frapper l’Angleterre et son monde magique. Au loin, on pouvait entendre un chien hurler. Bon ou mauvais présage ?
Assise sur un lit de camp, Karly avait suivi quelques élèves afin de voir où ils allaient loger durant un temps indéterminé. Elle avait été étonnée de voir qu’il était si peu d’élèves à avoir suivi. Elle qui ne voulait pas venir ici, c’était étrange. Mais d’un côté… ils ne pouvaient pas emmener tout le monde. Il fallait aller chercher les autres. Que devenaient-ils ? Karly n’avait pas revu les jumeaux, ni June. Et Eilenn ? Etait-elle restée là-bas avec Silas ? Ni ombre de Dakota, Rose, Dean ou James. Et Sky… Et Nouscka ? Que lui était-il arrivé ? Etait-il toujours en vie ? Blessé ? Se levant d’un coup, Karly fit sursauter la petite qui était assise sur le lit d’à côté. Son hématome au front l’empêchait de trop se lever à cause de nausée et de migraines atroces. Il lui manquait son lobe d’oreille aussi. Pauvre petite. Karly pouvait alors s’estimer chanceuse d’en être ressorti qu’avec des blessures qui l’empêchaient de se mouver à son aise, notamment en la privant d’une épaule pour quelques jours. Mais n’était-elle pas en vie ? … Le problème était qu’elle n’avait pas envie de cette vie-là. Mais la vie n’est pas un conte de fée. La preuve en images. Sans prendre la peine d’attraper quelque chose à mettre sur le dos, elle sortit de la maisonnée afin de retrouver le camp des Gitans. Après tout, n’était-ce pas là où se trouvait la suite de l’histoire ?... L’Avenir ? Quelle frustration qu’on n’est pas plus répondu à sa question. Mais apparemment, la frustration était partagée sur d’autres points.



- « Hey petite ! Où tu vas ? Retourne dans la maisonnée qui t’est attribuée ! »

Aucune réponse de Karly. Elle continua son chemin en ignorant royalement le sorcier imposant. Quelque chose lui disait qu’il n’allait pas la renseigner sur le chemin à prendre pour arriver réellement au campement des gitans. De toute façon, c’était simple : il fallait suivre les roulottes. Le petit Poucet suivait les miettes de pains, Karly s’attaquait aux roulottes. Chacun son truc. Mais le chemin aux roulettes semblait bien semer d’embûches
.

- « Tu ne m’as pas entendu fillette ? » Se radoucissant « Il faut que tu ailles te reposer. Tu auras tout ton loisir demain pour… visiter ! »
- « Quelqu’un veut me voir ! »
- « Et bien tu diras à ton petit ami que vous vous retrouverez demain. File maintenant ! »
- « Quelqu’un que je ne connais pas ! »
- « Hein ? »

Devant la surprise du membre de l’Ordre, Karly en profita pour se défaire de sa poigne et continuer sa route, comme si rien ne s’était passé. La douleur psychologique. Elle vous anesthésie contre toute forme de colère inutile… mise à part sur les raisons de cette douleur. Il ne s’agit que d’un virus dans un flacon qui menace de se fendre et d’entamer la contagion. Cependant, il semblait plus vif qu’il n’en avait l’air l’adulte tout de même. Troisième interaction
.

- « Comment ca quelqu’un que tu ne connais pas ? Tu vas souvent voir des personnes que tu ne connais pas toi ? Tu ne serais pas en train de te foutre de moi… »
- « Jimmy ? Qu’est-ce que t’as à brailler comme çà encore ? » Un deuxième homme sortit d’une ruelle. Un étrange chapeau le coiffait et on pouvait voir qu’il fumait la pipe. Seule la fumée était entièrement visible. « Oh tiens, t’as attrapé du gibier ? »
- « Mamzelle s’en va voir quelqu’un qu’elle ne connait pas alors qu’on a donné ordre aux élèves soit d’aller se faire soigner, soit d’aller se reposer… et non de trainer pour aller courir un quelconque danger. »
- « Je croyais qu’on risquait rien ici ! » répondit-elle sèchement en tentant de s’arracher de la poigne du brun.
- « Et elle a raison ! Lâche-la Jimminy ! » Souriant à pleines dents de façon amusée. « De toute façon, elle ne peut aller nulle part ! Alors petite, qui vas-tu voir ? »
- « Qu’est-ce que ca peut vous faire ? »
- « Pour ta protection… et surtout la nôtre ! Ca ne sert à rien pour nous que d’avoir recueilli un animal nous menant à l’abattoir. »
- « Hey, m’appelles pas Jimminy devant les gosses ! J’suis pas crédible après. »
- « Si ca peut vous rassurer, vous n’étiez pas non plus crédible en « tu ne m’as pas entendu fillette ? » ! »
- « HaHaHaHa ! Elle marque un point. »
- « La ferme Mac ! Je t’ai pas sonné il me semble ! »
- « Rôh et voilà qu’il prend la mouche en plus… Rabaissez pas une femme, c’est vrai que ca ne t’arrive pas souvent ! »
- « Surement moins que toi, assurément ! La dernière fois que tu leur as montré ta tronche sans ta breloque qui te sert de chapeau, il me semble avoir entendu un cri. »
- « Oh par Merlin, me voici touché par la méchanceté ironique de mon compagnon d’infortune. Merde, Jimminy ? »
- « Quoi ? »
- « La gamine s’est tirée… »

En effet, ce n’était pas que la petite dispute amicale des deux loustiques n’intéressait pas Karly mais… elle avait d’autres chats à fouetter. En clair : oui, elle ne l’intéressait pas. Cette conversation était bonne pour combler un silence autour d’une bonne bierraubeurre, mais ce n’était pas ce soir que Karly allait faire la tournée des bars. Elle se demandait bien pourquoi après avoir eu envie d’étriper les élèves un à un, l’homme de tout à l’heure lui avait demandé de passer dans son repère. N’avait-il pas eu envie de l’écorcher vive ? Elle aurait compris cette réaction… elle-même l’aurait fait ! Mais pas celle-ci. Il ne restait qu’une seule façon pour savoir, c’était de s’y rendre. Mais en tombant sur les deux membres de l’Ordre, Karly prenait conscience qu’elle ne connaissait même pas l’identité de son interlocuteur. L’avait-il dit lors de la précédente petite réunion ? Bah, elle le lui redemanderait si ce n’était que cela. Après tout, autant voir jusqu’où elle pouvait pousser le bouchon avant de se retrouver ad patres parmi les anges.

Une quinzaine de roulottes lui faisait face. Où se trouvait l’entrée ? Toutes semblaient se tourner les unes vers les autres de façon à se retrouver connectées entre elles en leur centre. Qui avait-il au milieu ? Des sorciers se trouvaient au-dehors, devant les roulottes, mais aucune ne lui prêta attention. Venait-elle de changer de monde en l’espace d’un instant ? Peut-être l’atmosphère que dégageaient les roulottes ? Fonctionnaient-elles comme les tentes sorcières ? Surement. Au centre se trouvait un feu de camp. Ce dernier allait bientôt se faire teinter par l’aurore, les couleurs s’entremêlant. Autour de ce feu se tenaient trois personnes. Karly en reconnut une : celle qui lui avait demandé de venir ici. Comme si sa présence avait été repérée depuis son approche, les deux adultes se retirèrent pour ne laisser plus qu’Alicante et elle. Aïe ! Pas de témoin s’il décide de l’étrangler vivante. Mais bizarrement, son sourire ne semblait pas l’inciter à de la peur… bien au contraire. Le loup mettait-il la brebis en confiance ?


- « Tu veux toujours te battre ? »
- « Je ne serais pas venue sinon… C’est moi ou ca a l’air de vous amuser et de leur poser problème ? »

En clair : J'ai horreur qu'on me prenne pour une poupée qu'on manipule.
Penchant légèrement la tête de côté, Karly semblait vouloir analyser le changement d’attitude du sorcier à son égard… mais aussi appréhender ce qui allait suivre. Les mains dans les poches, son attitude aurait pu passer pour de l’effronterie ou alors du je-m’en-foutisme. Nous allons plutôt dire qu’il s’agissait de lassitude.


- « Vous vous attendiez peut-être à trouver de grandes têtes brûlées qui vous aurait collé leur poing pour repartir là-bas ? »

Question. Arrogance. Effronterie. Karly savait qu’elle poussait le bouchon. Elle s’en était rendu compte durant la réunion. Mais sa question était vaine et n’attendait pas vraiment de réponse. Après tout, n’était-ce pas ce qu’elle avait elle-même fait avant qu’un auror ou membre de l’ordre ne la choppe sous le bras pour l’amener ici ? Si ca n’avait été que son choix, elle serait sans doute restée là-bas… même si aucune chance de survie ne l’y attendait. L’orgueil de la jeune fille l’empêchait de s’excuser pour avoir fait passer ses nerfs sur la conversation précédente. Après tout, ceux-ci n’étaient pas passés mais semblaient être mis en veille. Surement la curiosité de ce qui allait suivre. Surement.
 
MessageSujet: Re: Discussion fortuite - Only Karly   
Discussion fortuite - Only Karly EmptyMar 22 Juil - 19:15



Invité
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- Je ne serais pas venue sinon…

C'est quelques mots lui arrachèrent un léger sourire, et tout de suite, l'atmosphère semblait se détendre, se mettant plus tranquille, plus serein. Alicante ne lui avait pas demandé cela, parce qu'il doutait, mais pour qu'elle soit sûre de ce qu'elle faisait. Vouloir se battre, ce n'était pas comme vouloir une robe rouge, ou un chemisier vert. C'était autre chose, quoi.

- C’est moi ou ça a l’air de vous amuser et de leur poser problème ?

Il adorait ses réactions. Il ne put s'empêcher d'avoir un petit rire, avant de répondre doucement, tout en observant les autres sorciers d'un bref regard. Ici, c'était lui le chef. Pas seulement que de l'ordre, mais également de ce camps. Tout ce qui s'y passait, finissait dans ses oreilles, et tout ce qu'il voulait faire, finissait par se faire. Sur les visages des gitans présents, il n'y avait pas tellement de problèmes, du moins, d'effronterie... Peut être de la curiosité, face à cette anglaise, ou du moins, cette anglophone, puisque Alicante ne savait pas réellement ses origines, bien que McGregor lui disait quelque chose...

- Hum... C'est peut être toi. Je suis juste détendu, c'est tout.

Alicante avait, enfin, digéré la défaite. Il se remettait rapidement de ce genre de chose, car généralement, il se lançait directement dans la réflexion pour réfléchir à tout un tas de chose qui pourrait servir dans une éventuelle contre-attaque. Ah... Si il y avait eut un équinoxe et non, une pleine lune, c'aurait été l'ordre qui aurait la victoire. Parmi leur rang, il y avait des Aztèques, et l'apocalypse, comme l'équinoxe signifiait, n'était autre que le meilleur moyen qu'ils avaient pour troubler l'ennemie.

- Quand aux autres... Il y a rarement des britaniques qui se ramènent à l'intérieur du cercle.

Il montra d'un signe de tête les roulottes. Si elles formaient un cercle, c'était qu'il y avait une raison. Et pas seulement pour la lumière du feu.

- Tu n'as à t'en faire. Personne ne te veut du mal. Du moins, tant que je veille.

Alicante n'avait pas dit ça pour la rassurer, ni même pour semer le doute en elle. Il n'avait pas dit cela pour montrer qu'il était important, pour une fois. C'était avec un ton assez désinvolte, comme une responsabilité qu'il oeuvrait. Il aurait dit : c'est mes gamins, je surveille qu'ils ne se brûlent pas, que cela aurait eut le même ton de voix.

- Vous vous attendiez peut-être à trouver de grandes têtes brûlées qui vous aurait collé leur poing pour repartir là-bas ?
- Encore faut il être totalement barjo...

A ce moment là, c'était l'Alicante qu'on connaissait. Dans le mot barjo, il y avait plusieurs raisons d'énumérés, et c'était, comme qui dirait, sa spécialité. Fou de l'attaquer, car il en fallait des couilles pour oser lui lever la main dessus ou brandir la baguette... Même si il était petit, et grâce à cela, on avait un peu tendance à le regarder d'un air méfiant pour la simple et bonne raison qu'il était particulièrement agile et que grâce à sa petite taille, il pouvait faire des mouvements plus fluides et plus rapides. On pouvait également trouver comme raison, que vouloir retourner à Poudlard sous un régime mangemoresque, c'était également être sacrément amoché de l'intérieur du cerveau.

- Non... Je ne m'attendais à rien. Pas même à ce qu'une jeune femme ne veule se battre pour sauver sa famille, et son pays. A moins que ce soit cela, une grande tête brûlée suivant tes critères ?

Une lueur malicieuse traversa le regard d'Alicante. Etait elle retord ? Bonne question. Si il y avait une image pour caractériser le regard d'Alicante, cela aurait été celle là :

héhé
 
MessageSujet: Re: Discussion fortuite - Only Karly   
Discussion fortuite - Only Karly EmptyMar 29 Juil - 17:37



Invité
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- Hum... C'est peut être toi. Je suis juste détendu, c'est tout.

Détendu ? Détendu ? Avait-elle bien entendu ? Mais comment pouvait-on être détendu après une telle soirée ? Comment pouvait-il s’en remettre aussi rapidement ? Karly était sidérée. D’ailleurs, elle était en train de regarder étrangement le chef des gitans. Elle n’y croyait pas et ne s’attendait certes pas à ce genre de réaction. Et le fait de rire. Personne n’avait l’âme à rire après ce qu’il venait de se passer. Personne. Etait-il fou ? Surement ! Il ne pouvait y avoir d’autres explications. A moins qu’il ne soit atteint d’amnésie partielle. Oui, c’est cela ! Voilà qu’il se mettait à rire en plus ! De plus en plus étrange le gitan. Etaient-ils tous comme çà dans le coin ? Hum, mieux valait garder sa baguette à côté de mains alors.


- Quand aux autres... Il y a rarement des britanniques qui se ramènent à l'intérieur du cercle.
- « Pourquoi ca m’étonnes pas… » murmura-t-elle plus pour elle-même qu’autre chose.
- « Tu n'as à t'en faire. Personne ne te veut du mal. Du moins, tant que je veille. »
- « Alors il va falloir que je reste dans vos bonnes grâces si je veux rester entière… »

Aïe, ca risquait d’être dur çà. Après tout, Karly n’avait jamais réussi à se retrouver dans les bonnes grâces de n’importe quel professeur. Si, peut-être du professeur de potion, car au moins elle était certaine d’avoir une élève qui lui nettoyait gratuitement ses chaudrons une fois par semaine, voire toutes les deux semaines. Plus besoin d’elfe de maison dans ses conditions. Regardant les différentes roulottes, la Gryffone se rendit compte qu’elle pouvait voir toutes les entrées. Joli système défensif et esthétique. Mais pourquoi pensait-elle plus au mode défensif qu’esthétique ? La situation ?! La conversation continua à s’organiser… sans pour autant entrer dans le vif du sujet. Les deux sorciers semblaient vouloir en apprendre un peu plus sur la manière de répondre et de penser de l’autre peut-être.


- Vous vous attendiez peut-être à trouver de grandes têtes brûlées qui vous aurait collé leur poing pour repartir là-bas ?
- Encore faut il être totalement barjo...
- « Une personne blessée et perdue n’a plus toute sa tête. Elle ne pense alors qu’à une seule chose : sa revanche. »

Contre la mort !
Tout du moins, il s’agissait du cas de la Gryffone. La folie avait surement dû l’emporter sur la raison. Il lui faudra remercier le membre de l’Ordre qui l’avait amené ici. Il lui avait surement sauvé la vie. Ne s’agissait-il pas de l’un de ses hommes qui l’avait empêché de passer tout à l’heure ? L’heure n’était pas à cette question. Mais plutôt : que faisait-elle ici ? Et pourquoi l’y avoir invitée ?


- « Non... Je ne m'attendais à rien. Pas même à ce qu'une jeune femme ne veule se battre pour sauver sa famille, et son pays. A moins que ce soit cela, une grande tête brûlée suivant tes critères ? »
- « Si personne ne fait quelque chose, il faut mieux se lancer soi-même l’avada ! Ca ne sert à rien d’aller se réfugier ailleurs. S’ils gagnent en puissance pour prendre d’assaut Poudlard, ils ne s’arrêteront surement pas au Royaume-Uni ! La légende veut que les Mangemorts soient attirés par le pouvoir et l’accumulation de biens comme l’argent ? Ils ne vont pas s’arrêter, n’est-ce pas ? »

Silence ! Parlant d’une traite, Karly n’avait pas bien réfléchi à la situation mais après tout, pourquoi quelqu’un qui gagne une bataille s’arrêterait en bon chemin ? Ne voulaient-ils pas contrôler le monde magique en entier et exterminer le monde de tout ce qui est considéré comme inférieur à eux ? Avaient-ils donc une chance ? Non, Karly ne pouvait rien faire toute seule. Pour cela, il fallait mieux rejoindre plusieurs personnes partageant le même but et surtout… acquérir une formation. Car à l’heure actuelle, elle n’était pas capable de remporter cette victoire. Le serait-elle un jour ? Les visions des visages sans vie de Stephen et Sasha lui donnaient l’envie d’y arriver. Une expression faciale fermée face à ses souvenirs qui la hanteront surement toute sa vie.


- « Est-ce si étonnant de voir quelqu’un qui refuse qu’on la mette en cage, tenue en laisse ? » Silence « C’est idiot mais… je préfère être le propre maitre de mon destin ! Vous aussi vous avez envie de sauver ce pays et les gens qui vous sont chers se trouvant sur cette île, non ? Après tout… vous êtes survenus dans la Grande Salle en plein milieu de la bataille sans qu’on ne veuille de vous ! C’est pour cela que la majorité des élèves sont… en vie. »

Au fur et à mesure de son discours, la voix de Karly semblait se radoucir et sombrer en murmure et en tristesse. Combien d’élèves étaient-ils morts ? Et les professeurs ? Cette question commençait à la hanter. Certes, elle n’y pouvait rien, mais il fallait bien que quelqu’un ne fasse quelque chose.


- « Je veux être utile ! Je veux que ca s’arrête ! Quand on veut, on peut, non ? »
 
MessageSujet: Re: Discussion fortuite - Only Karly   
Discussion fortuite - Only Karly EmptySam 2 Aoû - 19:05



Invité
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- Alors il va falloir que je reste dans vos bonnes grâces si je veux rester entière…

Alicante se mordit la lèvre. C'était presque sensuel, son geste... Mais le pire, c'était qu'il ne le faisait pas exprès. Il ne se contrôlait pas du tout, et il laissait aller ce qu'il ressentait. Cette dernière semblait l'avoir totalement charmé avec son caractère. Alicante eut un léger sourire. Elle l'amusait. Il commençait réellement à l'apprécier. Il savait, oui, il le savait. Il savait que Karly avait le tempérament qui ferait d'elle une femme forte, et surtout, bien casse couille. Il savait que beaucoup d'hommes aimaient cela, et que cela les attisait pour la simple et bonne raison, qu'elles sont considérées comme étant inaccessible... Et pour tout homme... Ce qui pourrait lui mettre un atout particulier dans sa poche, et la rendre aussi meilleure qu'Arianne Slayers, sinon, mieux. Alicante se râcla légèrement la gorge. Il avait un noeud dans la gorge et il ne savait pas ce que cela pouvait bien signifier. Seulement, il répondit :

- Je ne pense pas réellement qu'il y ait besoin de rester dans mes grâces, comme tu dis, pour rester entière, tu sais...

il eut un léger sourire...

[...]


- Non... Je ne m'attendais à rien. Pas même à ce qu'une jeune femme ne veule se battre pour sauver sa famille, et son pays. A moins que ce soit cela, une grande tête brûlée suivant tes critères ?
- Si personne ne fait quelque chose, il faut mieux se lancer soi-même l’avada ! Ca ne sert à rien d’aller se réfugier ailleurs. S’ils gagnent en puissance pour prendre d’assaut Poudlard, ils ne s’arrêteront surement pas au Royaume-Uni ! La légende veut que les Mangemorts soient attirés par le pouvoir et l’accumulation de biens comme l’argent ? Ils ne vont pas s’arrêter, n’est-ce pas ?
- En effet... Puis, ça serait dommage...

Il eut, l'espace de quelques instants, un étrange sourire carnassier, comme si il avait quelque chose en tête... Une idée bien particulière, et surtout, extrêmement sadique. Bref, il avait une petite idée derrière la tête que son imagination lui avait soumise, bien qu'en y réfléchissant sa pensée n'était peut être pas si... Conne que ça, après tout. A trop vouloir, on finit toujours par se casser la gueule... Et si jamais les mangemorts se cassent la gueule... Ils ne relèveront pas. Et Alicante sera là pour les achever. Il se l'était toujours promis. Puis, c'était une affaire de famille... Quelque chose dont il était particulièrement investit depuis la mort de sa première femme... Il baissa doucement le regard, le posant sur l'herbe verte qu'il y avait sous leur pieds. Il releva rapidement la tête, en comprenant qu'il venait de se montrer faible. Il eut un léger sourire, ajoutant :

- A trop vouloir... On finit par se vautrer... Le but sera donc, de les pousser à trop vouloir, pour qu'ils se cassent la gueule en beauté... Puis... On sera là pour les achever, non ?

Elle avait été arrogante, effrontée et particulièrement directe. Mais Alicante, contrairement à l'intervention de Klyde tout à l'heure, n'avait même pas relevé. Bien au contraire. Il l'avait laissé s'exprimer, il s'était montré dans un moment de faiblesse, et là... Non, il fallait qu'il se ressaisisse. Visiblement, il n'était pas si décontracté qu'il avait voulu lui montrer. Alicante semblait tout autre... Et peut être que Karly était l'une des rares à savoir qui il était vraiment, même si ce n'était que sur quelques rapides instants. Elle avait vu son vrai visage. La nostalgie, la dureté de la vie, et l'envie de tout brûlé...

- Est-ce si étonnant de voir quelqu’un qui refuse qu’on la mette en cage, tenue en laisse ? Silence. C’est idiot mais… je préfère être le propre maitre de mon destin ! Vous aussi vous avez envie de sauver ce pays et les gens qui vous sont chers se trouvant sur cette île, non ? Après tout… vous êtes survenus dans la Grande Salle en plein milieu de la bataille sans qu’on ne veuille de vous ! C’est pour cela que la majorité des élèves sont… en vie.
- Tu aurais fais une très bonne gitane... Ton sang crie la liberté... C'est la plus belle chose du monde, Karly.

Comment savait il son prénom ? Dieu seul le savait. Il y avait, bien entendu, une raison. Mais elle ne serait pas dévoilée. Il eut un sourire étrange... C'était réellement étrange de le voir sourire de la sorte sans aucune trace d'arrogance, ou de suffisance qui le caractérisait si bien d'habitude... Peut être était ce le fait qu'ils soient tous deux révoltés et dans un senti

- Je veux être utile ! Je veux que ca s’arrête ! Quand on veut, on peut, non ?
- Oui, on peut.

Il eut un léger sourire qui vint s'étaler de façon rêveuse sur ses lèvres. Il baissa doucement le regard avant de dire :

- Tu veux marcher un peu ? Qu'on discute un peu.

Alicante, pour la première fois de sa vie, et à mémoire d'homme se dévoilait réellement.
 
MessageSujet: Re: Discussion fortuite - Only Karly   
Discussion fortuite - Only Karly EmptyLun 4 Aoû - 12:47



Invité
Discussion fortuite - Only Karly Empty
Karly, une femme casse-couille ? Elle l’était déjà à l’adolescence, elle le resterait surement encore longtemps. Ce qui faisait qu’elle était casse-couille ? Son caractère. Son goût pour sa liberté. Beaucoup de choses en fait.


- Non... Je ne m'attendais à rien. Pas même à ce qu'une jeune femme ne veule se battre pour sauver sa famille, et son pays. A moins que ce soit cela, une grande tête brûlée suivant tes critères ?
- Si personne ne fait quelque chose, il faut mieux se lancer soi-même l’avada ! Ca ne sert à rien d’aller se réfugier ailleurs. S’ils gagnent en puissance pour prendre d’assaut Poudlard, ils ne s’arrêteront surement pas au Royaume-Uni ! La légende veut que les Mangemorts soient attirés par le pouvoir et l’accumulation de biens comme l’argent ? Ils ne vont pas s’arrêter, n’est-ce pas ?
- En effet... Puis, ça serait dommage...

Dommage ? En quoi tout ceci serait-il dommage ? Les Mages Noirs avaient-ils donc le droit de faire régner une telle terreur ? Non, il se devait d’arrêter tout ceci. Tout ca devait en finir. Karly était en fait une fine rêveuse et idéaliste. Le monde n’avait rien de noir pour elle. Et si elle devait se battre pour, elle le ferait sans aucune hésitation. Mais alors, pourquoi baissait-il la tête comme s’il recherchait la petite coccinelle du bonheur qui lui révèlerait l’avenir et le chemin à suivre ? C’était étrange de voir la différence dans un même personnage. Dans la précédente réunion, on aurait dit une tornade qui se contenait pour ne pas raser les dernières maisons restées encore debout. Là, on dirait plutôt un petit ourson qui restait attaché à ses racines et ses pensées. Peut-être son passé. Mais il semblait pourtant vouloir avancer… Peut-être que cette avancée du Mal l’avait rendu blasé, nostalgique et perdu. Un semblant de tristesse. Une pointe de tristesse qui fut de courte durée. Comme un ourson qui se fait piquer par l’abeille et finit par se réveiller.


- A trop vouloir... On finit par se vautrer... Le but sera donc, de les pousser à trop vouloir, pour qu'ils se cassent la gueule en beauté... Puis... On sera là pour les achever, non ?
- « Oui… » Un souffle, une réponse, un espoir. Sourire convaincue d’acceptation.

Alors voilà le véritable plan du chef de l’Ordre. Les réduire en cendres. On titille le poisson pour qu’il vienne s’y ferrer de son plein gré. On patiente et on finit par l’achever. Le jeu de la chasse. Allaient-ils devenir des chasseurs ? Assoiffés de sang et de vengeance. Le temps leurs dira.


- Est-ce si étonnant de voir quelqu’un qui refuse qu’on la mette en cage, tenue en laisse ? Silence. C’est idiot mais… je préfère être le propre maitre de mon destin ! Vous aussi vous avez envie de sauver ce pays et les gens qui vous sont chers se trouvant sur cette île, non ? Après tout… vous êtes survenus dans la Grande Salle en plein milieu de la bataille sans qu’on ne veuille de vous ! C’est pour cela que la majorité des élèves sont… en vie.
- Tu aurais fais une très bonne gitane... Ton sang crie la liberté... C'est la plus belle chose du monde, Karly.
- « Hein ? Comment est-ce… »

Mais Karly ne finit pas sa phrase. Il venait de la surprendre. Bien plus qu’elle ne pouvait le penser. Mais finalement, se fut un léger sourire qui transplana sur ses lèvres. Surement la magie des gitans. Bien entendu, Karly n’avait pas beaucoup écouté ses cours d’Histoire de la Magie. Notamment ceux-ci. Elle ne pouvait donc pas en parler mais cette petite idée lui trottait dans la tête. Une idée qui dérangeait et lui plaisait à la fois. Pas besoin de se dévoiler. C’était un bon point pour quelqu’un qui n’avait pas envie de parler du passé et de se consacrer sur le futur… Mais que quelqu’un puisse tout savoir aussi facilement… C’était aussi effrayant. Mais, elle laissa tomber pour l’instant. Elle préférait ne pas s’y attarder. Les présentations ? A quoi pouvaient-elles servir ? Bien que Karly ne connaisse pas l’identité de son interlocuteur, elle en avait compris la place et le rang dans cette « organisation ».


- Je veux être utile ! Je veux que ca s’arrête ! Quand on veut, on peut, non ?
- Oui, on peut. Tu veux marcher un peu ? Qu'on discute un peu.

Hochant la tête positivement, Karly emboita le pas au gitan. Rester en mouvement permettait aux idées de ne pas s’agglutiner entre elles et de circuler librement. D’évoluer. De ne pas rester comme un lion en cage. Sourire de petit enfant. Marcher correspondait également à un sentiment de liberté. D’être libre de ses mouvements. Quelques pas en silence furent échangés. Juste la compagnie d’un autre être inconnu mais que le destin reliait pour les mêmes causes. Une seule façon de penser l’avenir. Une seule façon de bouger les choses. Une volonté aveugle qui vous pousse sur la route sans aller-retour. La route serait-elle illuminée ou alors assombrie ? Etait-ce possible qu’elle soit plus assombrie que maintenant ? Que craignaient-ils ? Il ne pouvait pas y avoir pire situation qu’en ce monde. Susi. Si, le pire était que votre amie soit restée derrière. Au château. Entre des pattes plus infâmes que celles de Satan. Non, Karly se promettait que son amie ne resterait pas longtemps entre de si sales pattes. Jamais, elle ne le permettrait. Elle prenait cette histoire beaucoup trop à cœur. Elle ne voulait pas reculer pour aller en arrière et se terrer comme un lapin. Non, elle voulait se battre. Même si elle avait peur. Qu’avait-elle à perdre ? Sa vie ? Elle n’en avait que faire désormais. Non, en réalité, Karly avait beaucoup plus à perdre… mais tout ceci était beaucoup trop embrumé dans son esprit pour y penser. Pas maintenant.


- « Comment avez-vous… su ? » Silence. « Pour Poudlard ? »

Constatant que sa question pouvait être ambiguë, Karly s’était reprise. Le silence, c’était bien. Sauf quand on a une multitude de questions qui bouillonnent en vous et ne demandent qu’à sortir. Il est rageant de ne pas avoir les réponses attendues et souhaités. Il est rageant de ne pas en avoir du tout. Les questions mènent à l’incertitude et l’incertitude mène au doute et au mauvais choix. Dilemme. Après tout, s’ils savaient ce qu’il allait se passer : pourquoi ne pas l’avoir empêché ? Mais Karly n’avait pas envie de blâmer les membres de l’Ordre. Après tout, s’ils n’avaient pas été là… Beaucoup ne seraient sans doute pas encore de ce monde. Il était si simple de se trouver un coupable. Karly avait trouvé le sien : Orlov. Wolfgang Orlov. Mais un lionceau ne s’attaque pas au grand méchant loup. Pas avant d’être véritablement devenu un lion. Il ne restait plus qu’à mettre un plan en action. Alicante devait surement en avoir un. Mais lequel ? Le communiquera-t-il à une simple jeune sorcière ?


- « Je veux apprendre… » Murmure lancé aux étoiles et au ciel. Murmure d’espoir et de volonté.


_Sorry. Pas gégé' TT'
 
MessageSujet: Re: Discussion fortuite - Only Karly   
Discussion fortuite - Only Karly EmptyJeu 7 Aoû - 17:49



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Alicante eut un léger sourire, content, visiblement que cette dernière est acceptée de l'accompagner bien qu'elle ne le connaissait pas du tout. Ou du moins, pas plus que ce qu'ils avaient eut le temps d'échanger. L'hispanique semblait plus ou moins calmé, le regard beaucoup plus tranquille, les muscles détendus. Il humait doucement les douces odeurs qui semblait émaner la roulotte de Mana. Puis, il fit signe à Karly de se joindre à lui, se retirant vers l'arrière du camps pour ensuite prendre un petit sentier qui menait dans un petit bosquet particulièrement tranquille et accueillant. Les arbres étaient assez espacés ce qui donnait cette impression de voir au travers. De plus, les sentiers semblaient parfaitement visible, donnant cette impression d'être une forêt crée par l'homme et non, la nature qui les auraient engendré si l'homme ne les avait pas installé ici. Alicante ne disait trop rien. Pas tellement envie de parler, juste d'échanger un moment de silence avec la jeune demoiselle. Puis, il n'avait pas tellement de chose à dire, si elle n'avait pas de questions à posés. Alicante respirait doucement, le soleil les éclairant doucement de ses rayons au fur et à mesure qu'il se levait. Quelques minutes après, ils étaient aux abords de la lisière de la petite forêt lorsque Karly reprit doucement la parole.

- Comment avez-vous… su ?

C'était la question fatidique. Et les yeux d'Alicante se fermèrent d'eux mêmes lorsqu'il comprit qu'il allait devoir lui répondre de sa connerie et de leur échec, chose qu'Alicante n'aimait pas parlé, car il n'avait pas eut le temps de comprendre leur erreur, bien qu'ils ne semblaient venir que d'une seule et même personne : Conceptione, la voyante.

- Pour Poudlard ?

Alicante s'arrêta doucement, décidant d'être franc, et directe avec la jeune fille. De jouer des cartes franches pour éviter qu'il y ait, entre eux, de quelconques traces d'ombres. Alicante eut un léger sourire, et il lui répondit tout bas.

- Parce qu'on s'en est remi aux conseils d'une voyante... Parce que cette dernière nous avait juré sur son honneur qu'elle disait la vérité... Mais elle s'est trompée... Et j'ai été con de la laisser convaincre mes camarades... Ses mots lui coûtaient beaucoup. On l'entendait dans le fond de sa voix. Il se força de nouveau à sourire, rajoutant : C'est nul, hein ? S'en remettre au conseil de la Serña... Mais d'un autre côté, on a su qu'ils allaient attaqué... Ce qui nous a permis de leur faire comprendre qu'on était quand même sur leur chemin et qu'on ne les laisserait pas faire... Puis, tu es là, maintenant, en sécurité. Ajouta t il, après quelques secondes d'hésitation.

A ce moment là, il baissa le regard, décidant de le tourner vers le soleil qui se levait, fronçant légèrement des sourcils, comme lorsque l'on est aveuglé par la puissance de la lumière du soleil. Il se sentait con d'avoir dit une telle chose, mais il avait besoin de le lui dire. Il avait besoin de tout poser entre eux pour qu'il puisse, par la suite, lui enseigner dans une totale complicité et confiance. Il avait eut plusieurs élèves... Filles ou garçons... Lui et Güiza en avaient eut quelques uns sous leur ailes pour commencer à préparer l'ordre du crépuscule comme la prophétie le disait. Commencer à créer une armée placée à tous les niveaux de la population pour mieux en savoir sur le monde entier et en tirait profit pour pouvoir consolider les bases. Mais en Karly, il y avait quelque chose d'autres... Elle l'attirait. Il ressentait une réelle attirance pour elle, mais ce n'était que purement idéologique... Sûrement le contre coup de la soirée de la veille... Du moins, tentait il de s'en convaincre.

- Je veux apprendre…
- Jusqu'où serais tu capable d'aller pour parvenir à tes fins, Karly ? Serais tu capable du pire pour faire quelque chose de bien ?

A son tour, il leva les yeux au ciel, puis, il expira toute l'air qu'il avait dans ses poumons. Un léger sourire traversa ses lèvres, avant qu'il ne pose de nouveau son regard sur le doux visage de la jeune femme. Il eut un léger sourire, et il ajouta :

- C'est dur à dire, à répondre, hein ? Tellement cette question est vaste... Beaucoup de réponses pourraient me satisfaire, mais je n'en ai cure... Je sais ce que je veux, tu sais ce que tu veux, c'est l'essentielle. Une chose est sûre. Le chemin dans lequel tu veux te lancer est particulièrement violent, trash, gore, et la peur est notre plus belle alliée. N'oublie pas non plus la douleur, ni même la tristesse... Tu auras besoin d'elle pour savourer la vie et pour pouvoir affronter toutes cette bande de con...

Il était sérieux. Un fin sourire était sur le coin de ses lèvres, mais pourtant, l'on voyait très bien qu'il était sérieux. L'hispanique regarda l'ancienne gryffone, et il lui demanda :

- Serais tu capable de tué de sang froid ? Serais tu capable de maîtriser les armes blanches autant que la baguette magique ?
 
MessageSujet: Re: Discussion fortuite - Only Karly   
Discussion fortuite - Only Karly EmptyDim 31 Aoû - 19:48



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Les conseils d’une voyante qui tournèrent mal ? Comment était-ce possible ? Le mensonge, la trahison, la vengeance, la duplicité. Tant de vices qui pouvaient se retrouver dans l’âme d’une simple personne. Mais ne disait-on pas qu’aucune voyante ne se trompe. Elle peut tromper les autres mais dans quel but ? La Serña avait-elle une raison quelconque de vouloir la prise de Poudlard par les Mangemorts ? N’avait-elle pas sa fille à Poudlard ? Alors, elle ne l’aurait pas mis en danger. Pas volontairement au moins. Enfin, Karly ne savait pas vraiment s’il s’agissait de sa fille… peut-être avait-elle le même nom de famille sans aucun lien. Comme elle-même et l’un de ses criminels tant recherché. Juste un nom de famille. Rien de plus. Rien de moins.


- « Vous avez sauvé plusieurs vies ce soir… c’est le plus important. Après tout, les personnes amenaient ici seraient surement mortes à l’heure qu’il est. Moi, la première. Ma vieille tante m’a toujours dis que je parlais un peu trop… »

On peut dire « Merci de la Serña » pour ses quelques heures, jours ou années de répit. Mais combien ? Celles-ci avaient-elles un quelconque intérêt maintenant que ses personnes précises étaient parties pour toujours. Les seules qui la poussaient vers le haut alors qu’elle sombrait peu à peu. Personne n’avait jamais rien compris car elle ne le désirait pas. Après tout, il était hors de question de se retrouver à Sainte Mangouste quand on n’a que douze ans. Déjà qu’elle faisait des détours pour ne pas passer devant l’infirmerie. Mais qu’était-ce exactement la vie si on pouvait aisément la quitter ou la gagner ? Si des personnes pouvaient si aisément en décider pour vous. N’était-ce pas ce qu’on avait de plus précieux ? La première mort affecta l’écossaise. Les autres la révoltèrent. Il était temps que tout ceci s’arrête. La première était accidentelle. Les suivantes voulues par un petit groupe d’hommes. Ca ne pouvait pas continuer. Tout devait s’arrêter.


- Je veux apprendre…
- Jusqu'où serais tu capable d'aller pour parvenir à tes fins, Karly ? Serais tu capable du pire pour faire quelque chose de bien ?


Etre capable du pire pour faire quelque chose de bien ? Mais de pire comme quoi ? Bien entendu, après cette nuit, elle savait très bien de quoi il voulait parler. Mais… Comment pouvait-elle répondre aussi facilement. Mentir ? Oui, ce n’était pas la première fois qu’elle le faisait. Mais c’était alors enfantin, seulement pour jouer un mauvais tour à quelqu’un mais certes pas le tuer. Karly en était-elle capable ? Elle n’avait jamais vu son avenir entourée de sang mais maintenant qu’elle y réfléchissait… Elle ne se voyait pas non plus clean derrière un bureau. Alicante semblait comprendre son trouble intérieur car il enchaina.


- C'est dur à dire, à répondre, hein ? Tellement cette question est vaste... Beaucoup de réponses pourraient me satisfaire, mais je n'en ai cure... Je sais ce que je veux, tu sais ce que tu veux, c'est l'essentielle. Une chose est sûre. Le chemin dans lequel tu veux te lancer est particulièrement violent, trash, gore, et la peur est notre plus belle alliée. N'oublie pas non plus la douleur, ni même la tristesse... Tu auras besoin d'elle pour savourer la vie et pour pouvoir affronter toutes cette bande de con...

Comment la douleur et la tristesse pouvaient-elles être vitales pour affronter les Mages noires ? Au contraire, on pouvait s’en servir contre soi. Il fallait plutôt les oublier, non ? Pour devenir fort, il fallait se débarrasser de ses faiblesses, non ? Incrédule, Karly ne savait quoi répondre mais on pouvait voir son étonnement et scepticisme sur ses traits fatiguées et meurtries
.

- Serais tu capable de tué de sang froid ? Serais tu capable de maîtriser les armes blanches autant que la baguette magique ?
- « Je… »


Qu’allait-elle répondre ? Que oui, elle était capable de tuer quelqu’un de sang froid, sans aucun état d’âme et surtout sans avoir vérifier qu’il s’agissait bien d’un ennemi ? Elle n’en savait rien. Elle ne pouvait pas savoir car l’occasion ne s’était jamais présentée… Jamais avant la journée d’hier. Un hibou hulula alors comme pour acquiescer les pensées de la jeune fille. Tuer. Ôter une vie. Cette vie attachait à d’autres encore. Car les Mages noirs devaient eux aussi avoir des proches et de la famille. Peut-être même des enfants. Mais cela n’expliquaient pas qu’ils trucident ceux des autres. C’était un égoïsme pur. Après tout, cette fureur qui l’avait habité avant qu’un membre ne l’emporte avec elle afin de l’amener en sécurité… mais qu’aurait-elle été capable de faire ? Aurait-elle tué ce mage qui avait ôté la vie de son frère et son meilleur ami ? Surement. Car une valeur sentimentale y était rattaché, mais les autres ?
Les armes blanches. Petits, chaque sorcier entendant de grands récits historiques ou fantastiques relatant des combats épiques où la baguette n’était pas toujours utilisée. D’autres armes pouvaient servir et se montraient parfois plus fiables… mais Karly n’y avait jamais pensé. Après tout, ce n’était pas en devenant femme au foyer – comme le prévoyait 85% des mâles McGregor – qu’on apprenait à se servir d’arme hormis pour découper de la viande. T_T. Triste vision quand on sait que Karly n’a jamais touché les fourneaux. Une vraie catastrophe ambulante !


- « Pourquoi chuchotons-nous ? Ne faut-il pas… être fière de ses idéaux et décisions ? »

Petite Karly. Corps de femme, mental de résistante mais parfois une naïveté si enfantine qu’elle pouvait paraître déstabilisante. Histoire surtout que le dramatique de la situation n’empire encore et encore. Mais en même temps, elle acquiesçait qu’elle était partante pour cette « aventure ». Sa dernière. Aussi longue soit-elle, car c’était certain que Karly n’allait pas devenir une super-combattante en seulement deux mois.


- « Que ressent-on ? … La première fois ? »

Oter la vie à quelqu’un. Etait-ce si terrible ? Avoir ce sentiment de toute puissance concentrée entre ses paumes, entre ses mains et sur une simple décision de notre part. Quelle sensation était-ce donc ? Un puissant pouvoir qui peut monter à la tête de n’importe qui. Le pouvoir grise toujours, même les plus honnêtes. Et si Karly tournait de bord à force de penser à sa vengeance et à neutraliser cette noirceur qui obscurcissait le monde ? Le petit matin était en train de se lever. On pouvait apercevoir l’aurore poindre au travers des feuillages. Apparemment, sa décision était la bonne, bénie par la Nature elle-même et peut-être par le Destin. Etrange, Karly n’avait jamais cru au destin. Une simple occasion pour laisser la vie la mener quelque part et non s’en occuper. Mais il était temps pour elle de s’en occuper et de pied ferme. Et puis, elle n’allait pas non plus devenir une meurtrière. Il existe toujours des alternatives. Toujours.
Si la jeune fille pouvait encore sourire, elle l’aurait donné à l’aurore. Mais il était bien trop tôt encore pour songer à oublier, pardonner et passer outre. Trop tôt pour effacer ce visage fermé et dur où peu de vie semblait y être resté ancré. Mais elle n’était pas morte. Il restait encore cet éclat de vie qui ne demandait qu’à renaitre. Mais pas encore… Se retournant subitement vers le chef des gitans, elle attendit une réponse sans vraiment la vouloir réellement. Après tout, chacun devait surement ressentir les choses à sa manière.
 
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- Pourquoi chuchotons-nous ? Ne faut-il pas… être fière de ses idéaux et décisions ?

Alicante ne put s'empêcher d'esquisser un réel sourire plein d'amusement. Il posa son regard sur la petite brune, un air de malice dans son regard, tandis que ses profonds yeux noirs semblaient la scruter avec émerveillement. Il eut un léger sourire, soupirant légèrement, avant de baisser le regard vers ses pieds, pour le relever vers l'horizon quelques seconds après, fronçant légèrement les sourcils. Tout doucement, il ferma les yeux, laissant le silence parlait, avant de prendre, encore une fois, doucement, la parole.

- Parce que les anciens m'ont toujours enseigné qu'il fallait respecter les endroits où la magie y est la plus intense... La nature est un lieu de culte. C'est encore plus consacré qu'un simple lieu de croyance... Du moins, c'est ce que j'en pense...

Il reposa ses yeux, rapidement, sur Karly, ajoutant sur un même ton :

- La nature n'est elle pas déjà, la plus belle et impressionnante magie ?

Ses lèvres esquissèrent un léger sourire, ses commissures de lèvres, se levèrent à peine. Il regarda de nouveau l'horizon, tandis qu'ils avançaient doucement sous cette aurore particulière. C'était la première depuis leur échec, et elle avait un goût amer... Néanmoins, comme tout lever de soleil, elle donnait l'espoir, la renaissance, et donc, des promesses à flots, à foissons. Certainement qu'elles ne se réaliseraient pas lorsque le crépuscule viendrait, cependant, il était toujours bon de voir le soleil se levait, et c'était ainsi, qu'Alicante vivait. Le soleil, peu importe à l'heure qu'il se levait, il voulait le voir se lever, et se coucher. Et pour rien au monde, il aurait rater ce spectacle. Possédant le sang aztèque, il aimait sentir son corps bouillir de ressentiment particulier, comme excité par l'astre solaire. Il soupira légèrement, comme de soulagement, tandis que Karly reprenait la parole, à voix normal.

- Que ressent-on ? … La première fois ?

Alicante en ferma les yeux, rempli de frissons, et de remords...

¤
¤¤


    25 ans plus tôt.


- Tu dois le faire !
- Non !
- On doit le prendre !
- Le gamin n'a rien fait !
- Il a 14 ans ! C'est plus un gamin !
- Papa !
- Il nous le faut ! Pour la famille ! T'es un Oleivera ou merde ?

Alicante ferma les yeux à la suite de cette conversation qui s'étaient réalisés à voix basses, dans un arbre non loin d'une maison d'une bonne centaine de mètres. Un colosse de pierres, le tout agencé par biens des métaux et des verres d'une beauté sensationnelle. Le fils d'Alejandro regarda une dernière fois par delà les jumelles magiques, et il reposa son regard sur son père.

- Papa ! Il n'a que 14 ans ! Et pourquoi il est là ? T'as dis qu'il y aurait personne à cause du bal de San Juan !
- Arrête de poser des questions et bouge ton cul ! On doit y être dans 1h ! Sinon, cela se remarquerait que nous manquons l'un des bals mondains des plus côtés de Porto Rico !
- On est pas des 'Ricains !
- Arrête de gagner du temps, Alicante, Caïn, Jésus Oleivera, et fais ce qui t'inccombes si tu ne veux pas que je me charge de ton cul. Siffla Alejandro, visiblement énervé.
- T'as qu'à le faire !

Aussitôt, Alejandro fit jaillir un léger stylet et il le planta directement dans la jambe de son fils. Ce dernier retint un gémissement de douleur, manquant de tomber de l'arbre. Les larmes coulèrent de ses yeux noirs, et une haine pleine de douleur se faisait apercevoir dans ses yeux. Alicante regarda son père avec insistance. Ce dernier retira rapidement la lame, laissant à Alicante un gémissement étouffé qu'il ne put contenir, tandis que son père s'attelait à lui panser sa blessure, lui laissant, cependant, le sang sur son pantalon.

- S'il te plaît... Mon fils...

Alicante balaya violemment la main de son père sur son épaule, et manqua de lui cracher dessus. Mais le respect du paternelle, même si c'était un gros con, il se devait de garder ce lien. Comme son père l'avait si bien dit, c'était un Oleivera. Un hispanique. Un mexicain. Le respect des ancêtres avaient toujours été des plus intenses.

- Je ta hais, papa... Tu le sais, ça, au moins ? Hein ? tu le sais que je te haïs de tout mon être, et que si je pouvais, je demanderais à Satan en personne de venir te prendre ?

Alejandro baissa le regard, puis, il lui répondit, comme si il avait avalé quelque chose de gros.

- Je sais tout ça... Je le sais, mon fils...

Alicante fit jaillir sa baguette magique de sa poche, puis, il la pointa directement sous l'une des fenêtres qui se trouvait au deuxième étage de la bâtisse. Il murmura le sortilège de translocalisation, et son corps se vit disparaître, tandis qu'une larme coula de la joue d'Alejandro, pour réapparaître à l'endroit où il avait visé. Alicante s'accrocha directement aux lières, du moins aux végétales qui galopaient et jalonnaient le mur pour l'escalader doucement. Lorsqu'il posa doucement sa main à la hauteur de la fenêtre, il se risqua un rapide regard, tandis que son père le secondait en guettant le jardin, puis, il murmura de nouveau le sort de translocalisation pour réapparaître à l'intérieur, derrière une armoire. Le gamin était entrain de jouer avec une boule d'adamantite, une pierre particulière qui permettait de faire des alliages de malades, mais qui était des plus rares, à moins de percer les secrets des temples aztèques, chose que l'on ne pouvait faire qu'avec l'aide du Shaman élu. L'espace de quelques instants, il ne bougea pas, n'osant pas respirer. Il fallait cette pierre pour créer sa dague, la sienne, il la lui fallait pour la simple et bonne raison qu'il ne pourrait être considéré comme un homme, un Oleivera en bonne et due forme, sans cette dague. Il ferma les yeux, puis, il fit jaillir un stylet de sa manche, et il se jeta sur le gamin tout en lui plantant dans le thorax, posant sa main gantée sur ses lèvres pour l'empêcher d'émettre un son. Le regardant droit dans les yeux, avec, malgré tout, sa fierté, il vit la douleur, la profonde tristesse mais aussi la plus grande des stupéfactions se lire dans le regard du gamin, tandis qu'un voile laiteux finit par voiler le regard du gamin. Alicante posa doucement la tête du gamin sur son coussin, avant de lui fermer délicatement ses yeux. Il leva son regard vers la croix de Jésus, posant genoux à terre, et il demanda :

- Pardonnez mon geste, mon dieu ! Je... Je ne suis pas digne.

Il se releva doucement, les yeux rougis par la douleur, la tristesse d'avoir fait cela, et il prit la pierre, avant d'ouvrir délicatement les fenêtres. Il fit apparaître quelques étincelles au bout de sa baguette avant de transplaner. Lorsqu'il réapparut, ce fut dans sa chambre. Et il pleurait. Il pleurait, car il avait ce pouvoir là... Il pleurait parce qu'il avait tué. Il pleurait parce qu'il venait de voir qu'on pouvait retirer la vie encore plus vite qu'on la créait... Il pleurait parce que ce gamin là, ne vivrait jamais, plus jamais, et qu'il n'avait pu avoir aucune réelle expérience dans sa vie... Et lorsque son père arriva, et qu'Alejandro eut refermé la porte, il se leva et le gifla de toutes ses forces. Le visage de son père se tourna, une larme coulant de sa joue, avant de finir par enlacer ses bras autours de son fils qui venait de s'écrouler dans ses bras, laissant tombé la pierre, qui roula sur le sol...

¤
¤¤


- ... J'ai pleuré.

L'on entendait dans sa voix la douleur du souvenir qu'il visionnait, de nouveau, comme si il ne l'avait jamais refait alors qu'il n'avait cessé d'en faire des cauchemars, les dix premières semaines qui avait suivit cela, dans ses iris noirs. Être un homme lui avait coûté énormément. Voilà pourquoi, il était comme cela maintenant. Voilà pourquoi il était dur, sans réellement en avoir l'âme sensible. Alicante avait vécut un évènement que l'on ne vivait pas, normalement. Mais là, lui, il l'avait vécut. Et il ne l'avait que trop ôter la vie... Mais il ne pouvait en faire autrement... Alicante était bel et bien trop fier, et il ne l'avait mis de côté que deux ou trois fois au sein de sa propre vie. Y compris avec son fils, Diego, qu'il n'élevait pas, car il ne le méritait pas. Mais il était fier... Et ça pourrait le perdre. Mais étant fier... Il regardait Karly droit dans les yeux, son regard devenant particulièrement troublant lorsque l'on voyait l'âme de cette homme, lorsqu'il s'ouvrait.

- C'est toujours dur de retirer la vie d'une personne... De se salir les mains dans tous les sens du termes... Et savoir qu'on a tous, ce pouvoir, entre nos mains, c'est ce qui est encore plus effrayant... Tuer n'est pas ce que je préfère. Mais lorsque je le fais, je regarde droit dans les yeux...

Il cilla, posant son regard dans l'herbe, l'air soucieux, et songeur. Un rayon de soleil l'éclaira doucement, lui donnant un petit air angélique, l'espace de quelques instants.
 
MessageSujet: Re: Discussion fortuite - Only Karly   
Discussion fortuite - Only Karly EmptyDim 7 Sep - 19:16



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- « Parce que les anciens m'ont toujours enseigné qu'il fallait respecter les endroits où la magie y est la plus intense... La nature est un lieu de culte. C'est encore plus consacré qu'un simple lieu de croyance... Du moins, c'est ce que j'en pense... » Silence « La nature n'est elle pas déjà, la plus belle et impressionnante magie ? »

Karly ne s’était jamais poser de questions sur la nature. D’où venait-elle ? Comme la Terre. Le premier homme. La première civilisation. Elle était là, présente depuis des millénaires. Certains tentaient de la préserver et d’autres la détruisaient sans vergogne. Se concentrant sur ce qui l’entourait et non plus sur l’homme qui était à ses côtés, Karly ne pouvait qu’acquiescer. La nature avait ce don de calmer les esprits les plus farouches. Fermant les yeux afin de se concentrer sur le bruit que pouvait faire le vent, les nerfs de la jeune fille semblaient commencer à se détendre. La fatigue était également présente. Mais la nature était-elle réellement un lieu magique ? Quelle magie regorgeait-elle mise à part la connaissance du passé ? Après tout, les forêts étaient vieilles et devaient avoir franchi des millénaires de témoignages. Quel savoir pouvaient-elles regorger ?



~.#.~


- ... J'ai pleuré.

A quoi d’autre devait-elle s’attendre ? Ôter la vie n’était pas aussi simple que dans les livres d’histoire. L’honnêteté d’Alicante la toucha. Son « humaineté » également. Il ne fallait plus qu’elle ne se voile la vérité. Le monde n’avait rien de beau. Il était terni, souillé par des sorciers. L’être humain est capable du pire comme du meilleur. Il l’avait montré à maintes reprises. Il ne restait plus qu’à savoir s’il était capable de détruire son propre univers pour son égoïsme et son arrogance. Ordinairement, Karly n’avait rien de sanguin. Elle n’avait jamais fait couler le sang et n’y avait même jamais songé. Pourquoi y aurait-elle pensé ? Pour martyriser un élève ? Non, il n’y avait aucune raison. Les yeux fixés sur le tronc de l’arbre, elle observait tranquillement la sève s’échapper de l’écorce afin d’entamer son chemin funèbre. Sa vie serait comme cette sève. Lente et opprimante que rien ne semble vouloir arrêter. A moins que rien ne le puisse.


- « C'est toujours dur de retirer la vie d'une personne... De se salir les mains dans tous les sens du terme... Et savoir qu'on a tous, ce pouvoir, entre nos mains, c'est ce qui est encore plus effrayant... Tuer n'est pas ce que je préfère. Mais lorsque je le fais, je regarde droit dans les yeux... »

Dites, il n’allait pas la tuer là tout de suite ? Non parce qu’après tout, personne ne pouvait être témoin du meurtre si celui-ci avait lieu. La nature couvrait les pas. Karly aurait bien sorti une belle ironie de son crû mais elle ne le fit pas. L’heure n’était sans doute plus à l’amusement. Tenter de dédramatiser une situation n’aiderait personne à prendre conscience qu’il fallait que les choses ne bougent… et rapidement.


- « Mais c’est le risque à prendre pour pouvoir changer les choses. Tuer. Il faut toujours un sacrifice, n’est-ce pas ?! Certains sacrifient leurs âmes ou alors leurs intégrités, mais t’en que ca sauvent des vies innocentes, ce n’est pas vraiment maléfique ? »

La véritable question restait à savoir si elle était capable de le faire. Serait-elle capable de brandir sa baguette en prononçant ses deux petits mots qui réduiraient à jamais au silence son adversaire ? Et si elle les utilisait à mauvais escient ?! La peur de s’habituer à un état d’esprit relativement proche des tueurs qui perdent la raison. La peur de flancher du mauvais côté de son âme. Etait-ce cela qui empêchait les sorciers de prononcer ses deux mots ? A moins que ce ne soit la peur des conséquences, tout simplement. Après tout, le Ministère était assez répressif. C’était Azkaban qui vous attendait. Sans accueil de bienvenu ni de billet de retour. Personne n’en ressortait. Tout du moins, pas tant qu’un mince filet de sang ne traverse les valves de votre cœurs.


- « Vous m’avez demandé de venir mais j’attends toujours une réponse. Je suis majeure. Cette condition n’est donc pas un obstacle comme le prétendait votre ami. »

Le temps pouvait être un allié précieux tout comme un ennemi mortel. Quant au doute, il valait mieux le proscrire à jamais de sa vie pour pouvoir regarder l’avenir en face et foncer en ignorant sa destination. Continuer à marcher et relever la tête, qu’importe ce qui arrive. Tous les sorciers n’étaient pas voyants et pourtant, ils continuaient à se lever le matin. Tout n’était pas qu’un éternel refrain. Les paroles de la jeune fille semblaient plus directes, comme si on tentait de refermer les portes menant aux souvenirs induits de tant de douleurs. Mais par respect pour les paroles d'Alicante et le culte qu'il semblait vouer à la nature, la jeune fille se remit à chuchoter. Karly n'était pas d'accord sur un principe : se servir de la douleur personnelle et de la tristesse comme d'une arme. Après tout, n'était-ce pas ainsi que naissaient les plus grands tueurs de l'histoire magique ?
 
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