Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez
 

 I swear I'm innocent - PV my dear Lola.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 

MessageSujet: I swear I'm innocent - PV my dear Lola.   
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. EmptyVen 27 Fév - 19:10



Invité
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. Empty
    Markus. - « Donc n'oublie pas, à 19hoo pile tu as rendez-vous avec une journaliste de la Gazette au Mocca. »
    TYLER. - « Je hais les anglais. » répondit alors Carlson de sa voix grave et basse, dont le ton séduisant malgré la froideur de ses propos fit détourner quelques têtes féminines. « Donnez leur une mission, ils l'effectueront sans débordement. Donnez leur une heure, ils y seront à la seconde près. Ils sont trop prévisibles. »
    Markus. - « En fait la journaliste en question est loin d'être anglaise. Lola Almadovar. Elle était présente lors de ton dernier procès. »

    Les deux hommes franchirent l'immense hall du Ministère empli de monde. L'établissement pullulait d'employés pressés, blafards voire aigris, au costard parfait et sans un pli dérangeant. Et malgré son vêtement sombre et de circonstance, Tyler avait pour lui cette décontraction en plus dans l'art entier du charme et de l'image gentleman décontracté. Pas de cravate, seulement une chemise au col déboutonné ; l'homme à l'aura frémissante avait horreur de se sentir étouffé, il était bien assez servi avec son cerveau qui ne s'arrêtait jamais. Quelques têtes à la mine renfrognée se tournèrent vers eux dès lors qu'ils attrappèrent au passage le mot "procès", faisant alors sourire Tyler dans un rictus en coin des plus ténébreux, sans jamais leur adresser un regard. L'arrogance de Carlson énervait, encore plus depuis qu'il était innocenté. Car ici au Ministère, les avis étaient partagés, bien que nombre de personnes faisant partie du magenmagot semblaient se ranger du côté de leur collègue chercheur, soit disant ancien Jack l'éventreur. Aux derniers propos de Markus, Tyler hocha la tête, signe qu'il avait alors enregistré l'information. Lola Almadovar donc, un prénom qui respirait le sable chaud, bien loin de la pluie londonnienne et de son soleil timide. Dire qu'il avait la pluie en horreur, mais son teint pâle trahissait son goût pour les ombres tamisées et froides, enfant du Nord qui ne se complaisait que dans la brise glaciale et vivifiante. Les deux hommes eurent tout le loisir de continuer leur conversation, tant le hall immense se prêtait à de très longues enjambées interminables afin de pouvoir y voir la sortie.

    Markus. - « Quel est le thème cette fois ? Jack l'éventreur est-il toujours célibataire, en voulez vous au Ministère pour vous avoir fait purger une peine malgré votre innocence ? »

    Tyler eut un rictus amusé, assombrissant étrangement son visage déjà ténébreux, rictus qui accentua un peu plus son charisme tandis qu'il posait son regard sombre droit devant lui. Traçant son chemin, le port de tête princier, Carlson ne se poussait pas face au flux de sorciers venant en contre-sens. Pour autant ces derniers ne bronchèrent pas, continuant sur leur lancée d'un pas rapide et vif.

    TYLER. - « Il semblerait que la Gazette soit un peu plus intéressante que leurs paperasses concurrentes. Quelque chose sur les conditions de vie à Azkaban. »
    Markus. - « Et tu vas pouvoir décrocher un mot Tyler ? » fit alors son ami taquin et amusé. « Tu détestes te plaindre, la pauvre fille ne va rien avoir à se mettre sous la dent. »
    TYLER. - « Si la populace veut son innocent, elle l'aura. Je dois entretenir mon image au moins jusqu'à ce que je puisse arrêter de jouer à ce jeu stupide. »
    Markus. - « Tu préfères jouer avec tout ce qui est métal et affûté. »
    TYLER. - « En quelques sortes. »

    Sourires cyniques et amusés, les deux hommes à la classe certaine sortirent alors de l'établissement, atterrisant dans une ruelle délabrée et déserte, l'endroit parfait car repousse-moldu à outrance. Les sorciers avaient appris à se passer maîtres de la discrétion. Ils se quittèrent alors non sans prolonger la conversation sur des notes plus sérieuses, et Carlson transplana dans l'ombre avant de reprendre son appartement londonnien. Sublime loft dont la superficie demeurait bien trop grande pour un célibataire tel que lui, mais les plusieurs chambres de l'habitait avaient encore pour elles ces relents de souvenirs où son ex compagne vivait encore avec lui. Rien de sentimental pour Tyler bien que la relation de neuf mois fut la plus longue et stable qu'il eut alors pour lui, mais la jeune femme avait insisté pour installer plusieurs chambrées "dans l'optique de voir nos enfants grandir avec tout de même tout l'espace qui leur est dû". Il n'en fallait pas plus pour arracher des frissons à Carlson qui ne se voyait pas avec la fibre paternelle. Bref l'assassin devenu innocent rejoignit son loft en attendant l'heure venue, rendez-vous convenu au Mocca Cacao. Et ce fut non sans quelques minutes de retard dûes à un coup de téléphone d'une ancienne amante un peu trop collante que Tyler passa la porte des lieux, endroit convivial et chaleureux bien différents des bars qu'il avait l'habitude de côtoyer, il fallait l'avouer. Costume sombre, chemise blanche, allure sobre mais décontractée, Tyler toisa la pièce avant d'apercevoir une jeune femme au teint hâlé assise à une table, portant sur elle son badge de journaliste. Son regard accrocha la silhouette de la journaliste le temps de se souvenir alors qu'il l'avait entraperçue à son dernier procès ; la seule demeurant civilisée parmi la meute de vautours. Il s'avança d'une démarche sûre, et ce fut non sans un sourire en coin et un regard sombre et accrocheur qu'il tendit la main à la demoiselle qui se devait de l'interviewer.

    TYLER. - « Excusez-moi. » fit-il pour attirer son attention, en tant que parfait innocent poli et discipliné, lui serrant alors la main il rajouta : « Tyler Carlson. Il me semble vous avoir vue à mon procès, je me trompe ? »

    Gentleman et charmant, magré ses airs ténébreux et énigmatiques qui en cachaient beaucoup, Carlson prit alors place face à la jeune femme.
 
MessageSujet: Re: I swear I'm innocent - PV my dear Lola.   
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. EmptySam 28 Fév - 0:14


http://fluidiumletaleexcelsior.e-monsite.com/accueil.html

Nombre de messages : 50
Age : 36
L. & T. Almadovar
L. & T. Almadovar
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. Empty


    Coltrane-Almadovar vous êtes encore là?

    Lola releva la tête d'un tas de paperasse. Elle jeta un coup d'oeil vif à sa montre, c'était déjà 18h30. D'un seul coup on la vit bondir de son bureau, retenant à grand peine un tas de brouillons de tomber au sol, et esquisser un "je suis déjà partie" tout en transplanant.
    Le rédac chef secoua la tête avec un petit sourire. Cette fille l'étonnerait toujours.
    Pendant ce temps, Lola arrivait en trombe dans son appartement. C'était disons plutôt un grand loft qu'elle est Talia avait retapé avant que la production de Veela ne s'envole et que Talia ne se prenne son propre appart. Lola passa dans la salle de bain le temps de prendre une douche éclair. Aujourd'hui c'était le soir où Tyler Carlson, surnommé Jack l'Eventreur, lui donnait un peud e son temps pour lui parler des conditions de détention à Azkaban. Ce n'était pas temps que faire attendre le beau criminel lui faisait soucis, ça ne se faisait tout simplement pas et puis ce n'était pas professionnel voilà tout.
    Sautant à cloche pied de la salle de bain jusqu'à la tenue qu'elle avait laissée pliée sur le canapé le matin même pour cette occasion, Lola se dépêchait de se sécher les cheveux. Elle n'était pas encore en retard. Elle ne voulait pas opter pour le tailleur que Talia lui avait conseillé. En temps normal elle écoutait toujours son aînée en matière de vêtements mais là il lui semblait qu'il fallait opter pour quelque chose de plus décontracté si possible. Sans pour autant perdre en élégance. Un jean parfaitement taillé, une chemise blanche ouverte de quelques boutons et une paires de bottes à talons haut lui semblèrent plus appropriés. Sa main se referma sur son sac à main en même temps qu'elle transplanait chez Mocca pour se rendre compte que finalement elle était même un tout petit peu à l'avance.

    Mocca- Ah Lola, tu es un peu en avance sur l'heure que tu m'avais dit...
    Lola-Je crois que ma montre avance légèrement.
    Mocca-Tu prendras quelque chose?
    Lola- Je vais attendre Monsieur Carlson je pense...

    Mocca lui fit un sourire large et généreux. Il l'avait toujours bien aimée la petite Lola, et il l'avait connu vraiment petite, quand elle était encore à poser des questions tout le temps sur les basques de son père. Maintenant elle était grande et elle posait ses questions aux grands de ce monde... ou aussi à la pire vermine. Mais Mocca réservait ses opinions pour ce soir puisqu'il ne fallait pas tout gâcher quand même.

    Elle le reconnut tout de suite quand il entra dans le Mocca Cacao avec quelques minutes de retard. A son agréable surprise, elle remarqua que lui aussi avait opté pour une tenue décontractée.
    Elle serra la main qu'il lui tendit, avec une franche conviction. On sentait déjà que Lola n'était pas le moins du monde effrayée ou quoi que ce soit par l'impressionnant Tyler Carlson.

    TYLER. - « Excusez-moi. Tyler Carlson. Il me semble vous avoir vue à mon procès, je me trompe ? »
    Lola-C'est bien ça, vous avez bonne mémoire.', fit-elle avec un sourire. Vous ne vous étiez pas laissé démonté par les chefs d'accusation, je dois dire que j'étais impressionnée malgré les horreurs évoquées...

    Elle eut un petit sourire amusé avant de proposer:

    Lola-Vous prendrez quelque chose?



 
MessageSujet: Re: I swear I'm innocent - PV my dear Lola.   
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. EmptyDim 1 Mar - 14:28



Invité
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. Empty
    Poignée de main franche, léger hochement de tête de la part de Tyler en guise de salutation, dont la mine sombre s'était déjà illuminée. Il portait pour lui les effluves d'un homme tout à fait normal, sans cette aura presque de folie et ténébreuse à outrance, simplement un bon citoyen n'ayant rien à se reprocher. Masque sublimement théâtral posé sur son visage, lui qui à son habitude n'octroyait que des rictus sombres et carnassiers, jamais rien de sincère. Quoiqu'on ne pouvait attribuer le mot "sincérité au sourire poli qu'il adressa à la journaliste, ce n'était que l'image qu'il voulait renvoyer, afin de ne pas montrer sa facette obscure. Il s'assit alors, à son aise, mais toujours bien élevé et gentleman, un charme effrayant comme si chacune de ses paroles tentait de vous séduire. Ce qui en vérité était loin d'être faux, à vrai dire sa voix grave et basse se prêtait souvent à vous offrir des frémissements tant elle était séduisante et suave. Car autant garder aussi son naturel et demeurer charmeur ; trop forcer son personnage souriant et sympathique viendrait à le décridibiliser. Aussi, son regard noir légèrement en biais ne se détachait plus de la jeune femme, elle aussi à son aise. D'ailleurs cette dernière ne tarda pas à évoquer en retour son dernier procès. Franche, directe, sans détour, sans tourner autour d'une pot. Une journaliste.

    Lola- C'est bien ça, vous avez bonne mémoire.' Léger sourire en coin de Carlson, qui cette fois trahissait sa présence sombre lorsqu'elle reprit. 'Vous ne vous étiez pas laissé démonté par les chefs d'accusation, je dois dire que j'étais impressionnée malgré les horreurs évoquées...

    TYLER. - « Je ne me sentais pas concerné. L'indifférence n'a aucun mérite à avoir. Du moins pas sur ce plan là. »

    Autant jouer la carte de l'innocence jusqu'au bout. Le pire résidait sans doute dans le ton de sa voix, un léger rire, un regard malicieux, tout pour le rendre attachant. Un gentleman charmant dont le sourire amical ne laissait en rien entrevoir les boucheries dont il était capable. Tyler parlait à la journaliste comme s'il s'adressait à un ami, avec décontraction, en étant lui même sans pour autant dévoiler ce côté sombre, quelques boutades et une complicité voilée, presque déroutante mais tout de même bienvenue.

    Lola- Vous prendrez quelque chose?

    Un léger silence s'installa, le jeune homme posa son regard de brèves secondes sur sa droite, signe qu'il réfléchissait. En temps normal, un whisky aurait été demandé avec aisance, un irish coffe plutôt au vu du lieu qu'ils fréquentaient, néanmoins on ne savait jamais vraiment ce que les médias pouvaient sortir comme torchon après une interview. Dites-leur que vous avez croisé un corbillard sur le chemin, le lendemain ils vous mettraient en gros titre : Jack l'éventreur frôle la mort. Aussi commander un alcool fort dans un endroit tel que celui-ci équivalait à une réputation d'alcolique. Chose qui n'était pas tout à fait fausse, mais tout de même. Tyler se râcla légèrement la gorge avant d'esquisser un sourire et de glisser son regard sombre sur la table. Son côté attachant ressortait ; l'homme commença à plaisanter. Innocent citoyen, vous dit-on.

    TYLER. - « D'habitude, c'est moi qui invite les demoiselles à boire un verre. Mais non, merci. »

    Voix grave, basse, suave. Son regard ténébreux glissa de nouveau sur la jeune femme sans que ne s'y trouve aucune lueur de flirt ou aguicheuse. Juste une présence forte et charmante, rien d'autre. Puis le jeune homme au masque théâtral parfait se tut. Il n'avait jamais été un grand bavard, du moins il ne parlait pas pour ne rien dire. Aujourd'hui, il était venu pour une interview, et c'eut été déplacé de faire du rentre dedans à la belle journaliste alors qu'elle faisait son métier, presque irrespectueux. L'on pouvait dire les pires atrocités de Tyler, il y avait toujours une once de respect envers ces autres qui l'habitait. Même envers ses victimes, même lorsqu'il tuait de sang froid. Etrange respect revu par les codes d'un fou prenant les traits d'un diable charmeur. Son silence qui cependant n'était pas pesant, engagea la jeune femme à lui poser les questions.
 
MessageSujet: Re: I swear I'm innocent - PV my dear Lola.   
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. EmptyMer 4 Mar - 0:24


http://fluidiumletaleexcelsior.e-monsite.com/accueil.html

Nombre de messages : 50
Age : 36
L. & T. Almadovar
L. & T. Almadovar
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. Empty


    TYLER. - « Je ne me sentais pas concerné. L'indifférence n'a aucun mérite à avoir. Du moins pas sur ce plan là. »

    Bah tiens. Le jeune homme avait pour lui tout ce qu'il fallait pour le rendre irréprochable. Une tenue parfaite et la politesse avec ça, mais Lola avait toujours eu un doute sur la façon dont le procès avait été expédié et l'arrogance de Carlson, surtout lorsqu'on avait évoqué une affaire de viol sur laquelle il y avait prescription depuis un petit moment l'avait laissée perplexe. Avec Lola rien n'était donné, ni bonne ni mauvaise opinion, mais il fallait faire ses preuves. Bien sûr pour ce qui était de Mr Carlson, il y avait fort peu de chance qu'il n'en ai besoin puisque leurs échanges ne dureraient sans doute que le temps de l'interview. Pour le moment, elle ne changeait pas de position et le jeune homme ne lui inspirait ni confiance ni crainte (mais ça c'était surtout parce qu'elle brûlait de confiance en elle).

    Il déclina poliment sa proposition quand à prendre quelque chose, elle en revanche, bien loin des habitudes britanniques qui auraient voulues que de fait elle ne commande rien pour elle même (par politesse), se commanda un petit café très serré. Un détail sans doute, mais un qui ne laissait pas de faire deviner que la demoiselle avait de la personnalité et qu'elle s'affirmait jusque dans le moindre de ses gestes et cela lui plus naturellement et le plus inconsciemment du monde.

    Lola-Eh bien commençons alors. Pour la plupart des gens, Azkaban fait presque partie de l'imaginaire folklorique, vous savez le genre de menace qu'on vous fait quand vous avez 7 ans et que vous ne voulez pas aller vous coucher,' elle eut un sourire vaguement condamnatoire, Enfin, on se satisfait un peu trop de ne pas savoir à mon avis... Vous rappelez dans quelles conditions vous avez été acheminé jusqu'à la prison d'état juste après votre premier procès?

    Elle menait souvent ses interviews sous formes de discussions, préférant ne pas prendre de notes ce qui surprenait la plupart de ses clients. Mais pour elle, qui avait une très bonne mémoire ça n'était pas un problème, bien au contraire, ça lui permettait de privilégier l'échange. On est jamais aussi naturel quand la personne face à vous note tout ce que vous dites.

    Elle regardait Tyler avec une expression de franche curiosité et un intérêt non voilé, et pourtant ça n'avait rien du regard qu'on aurait pu lancé à une bête de foire ou à un homme dont le surnom digne des plus grands chef d'oeuvre de l'horreur, avait régulièrement fait la une pendant un moment. Non, Lola aurait regardait comme ça n'importe qui lui aurait parlé de quelque chose d'intéressant.


 
MessageSujet: Re: I swear I'm innocent - PV my dear Lola.   
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. EmptySam 7 Mar - 16:50



Invité
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. Empty
    Le café noir commandé par la demoiselle fut apporté à table, ce qui en vérité ne surprit guère l'Islandais ni même ne l'offusqua. Les Carlson avaient été élevés dans un esprit de famille véritablement ouvert ; bien loin de la fermeté de nobles familles où la politesse extrême et écoeurante était de rigueur. Chez eux, les bonnes manières hypocrites étaient à proscrire, le mot d'ordre demeurait surtout : justice et tolérance. Malheureusement pour Tyler, il avait failli sur ce dernier point, quant au premier il était plus de ceux qui trouvaient des failles dans la justice pour la détourner plutôt que de la respecter à la lettre. En résumé, les Carlson étaient, contrairement aux apparences lorsque l'on voyait le visage ténébreux de Tyler, une famille pour le moins zen et reposée, qui ne se formalisait pas pour des normes de politesse... En outre ils étaient loin d'être anglais et irréprochables. Le fait donc que la journaliste opte pour une boisson quand son "invité" en refusait une, ne le fit donc nullement tiquer, c'était bien plus l'étrangeté de la scène qui l'amusait froidement que l'écart de conduite anti-british de la demoiselle. Car en effet ; une année auparavant, les interviews faits à la va vite à la sortie de ses procès n'avaient été que des questions sur ses actes barbares et sur sa réputation fabuleuse d'un Jack l'éventreur qui passionnait les médias. Là, ni question de sang ni d'autopsie, seulement la confrontation à la terrible réalité des geôles froides. Pour autant Tyler ne se sentait pas à plaindre, il demeurait un homme qui détestait se languir, et dont aucune plainte abattue ne s'échappait de ses lèvres. Parce que sa brillante arrogance lui sussurait qu'il était bien au-dessus de ça, parce qu'il faisait partie de l'élite, parce qu'il croyait en ce qu'il faisait. Une conviction et une détermination de fer, et où Tyler ne retenait que ses réussites. Pour lui, même les conditions de détention d'Azkaban n'étaient pas tant à plaindre. Certes, il avait été enfermé durant un an entier dans une cellule humide et glaciale, torturé mentalement par les bourreaux détraqueurs, et avait même failli mourir d'une pneumonie que le Ministère refusait de faire soigner... Mais il en était sorti vainqueur. Là où il aurait pu se plaindre, cela s'était mué en une sorte de fierté arrogante. Il était passé outre le système.

    Lola-Eh bien commençons alors. Pour la plupart des gens, Azkaban fait presque partie de l'imaginaire folklorique, vous savez le genre de menace qu'on vous fait quand vous avez 7 ans et que vous ne voulez pas aller vous coucher.

    Tyler approuva d'un signe de tête indescriptible et d'un bref sourire amusé. La journaliste n'avait pas tord, car déjà l'aîné Carlson se souvenait de la peur de son cousin Dean, alors âgé de cinq ans, lorsque l'ancien Serpentard l'avait menacé de l'envoyer à Azkaban afin qu'il ne rende la baguette qu'il avait entre les mains. Une prison inspirant la peur, pas assez pour éloigner les psychopathes des gens biens, néanmoins il était vrai que Tyler connaissait les conditions de vie qui y régnaient. Entre prisonniers devenant fous, et ceux se laissant mourir de faim pour échapper à cet enfer, il avait survécu à la torture mentale des détraqueurs en se ressassant sans cesse qu'il finirait par sortir. Tous les jours, chaque minute que Dieu faisait, il forgeait sa détermination à triompher contre le Ministère. Un détail qui pourtant l'avait aidé à tenir, là où d'autres s'étaient effondrés.

    Lola - Enfin, on se satisfait un peu trop de ne pas savoir à mon avis... Vous rappelez dans quelles conditions vous avez été acheminé jusqu'à la prison d'état juste après votre premier procès?

    Le jeune homme se redressa quelque peu, son regard noir fixant un point invisible par-dessus l'épaule de Lola ; il réfléchissait. Ou plutôt se remémorait-il son premier procès, celui qui le rendit coupable de tous ces meurtres barbares. A l'époque, l'on jugeait déjà à la va vite ; la chute des mangemorts avait fait s'emballer la machine juridictionnelle : procès sur procès, l'on jugeait les mages noirs qui n'étaient pas morts dans la bataille. Et l'on y avait vu de tout : les traitres vendant les noms de leurs pairs, les lâches jurant avoir agit sous l'emprise d'un imperium, les fidèles qui scandaient haut et fort leur appartenance à leur défunt chef, et les imperturbables au sourire arrogant, dont en avait fait partie Tyler. La perspective de se voir purger une peine à perpétuité à Azkaban (soit trois ans au vu de la durée de vie potentielle que l'on pouvait avoir là bas), ne l'avait pas tant perturbé. Ce génie à l'esprit affûté avait pour lui une particularité : il ne ressentait pas la peur comme il se devait, trop cadré par des pensées cohérentes, mathématiques et ordonnées. Les images lui revinrent en mémoire, des flash précis qu'il n'avait pas oublié. Alors il fit glisser ses yeux sombres sur Lola.

    TYLER. - « Cinq hommes. » Il réprima un rire jaune avant de reprendre, froidement amusé. « Et j'étais déjà menotté, combien de matons m'auraient-ils envoyé si ça n'avait pas été le cas ? » Une lueur de malice sombre se mit à flamboyer dans le regard de Tyler lorsqu'il reprit. « Le verdict à peine prononcé, ils m'ont forcé à sortir de la salle de jugement. Nous avons directement transplané à Azkaban. Croyez moi, ils ont beau vouloir prôner la justice, ils sont loin d'être tendres. »

    Et pourtant il était amusé, loin d'être offusqué ou de se ressasser de mauvais souvenirs. Il se souvenait alors de ces geôliers le poussant à outrance, supportant mal le sourire cynique de Carlson, la force s'imposait là où leurs esprits primitifs ne trouvaient pas les mots pour rivaliser avec l'arrogance du détenu.

    TYLER. - « Puis ils m'ont jeté dans une cellule. A partir de ce moment, vous n'êtes plus un être humain, avec vos droits et vos devoirs. Vous êtes un numéro. Détenu n°6365. C'était mon nom. » fit-il d'une voix grave et basse, son regard soudainement plus sérieux. « Je sais que bien peu me considèrent comme un homme de bonne foi, mais croyez moi lorsque je vous dis ceci : ceux qui passent pour des rédempteurs ne veulent pas la justice. Ils veulent la vengeance. Et la brutalité est de mise une fois que vous avez été jugés coupable, car vous n'êtes plus humains à leurs yeux. » Il se redressa alors, un léger sourire en coin cette fois-ci. « Ceci dit je dois avouer que pour ma part, ils y ont été relativement en douceur, contrairement à certains de mes congénères. »

    ... La peur de se faire couper un doigt, peut-être.
 
MessageSujet: Re: I swear I'm innocent - PV my dear Lola.   
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. EmptyMar 10 Mar - 20:31


http://fluidiumletaleexcelsior.e-monsite.com/accueil.html

Nombre de messages : 50
Age : 36
L. & T. Almadovar
L. & T. Almadovar
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. Empty


    TYLER. - « Cinq hommes... Et j'étais déjà menotté, combien de matons m'auraient-ils envoyé si ça n'avait pas été le cas ? Le verdict à peine prononcé, ils m'ont forcé à sortir de la salle de jugement. Nous avons directement transplané à Azkaban. Croyez moi, ils ont beau vouloir prôner la justice, ils sont loin d'être tendres. »

    Le coeur de la jeune mexicaine battait à cent à l'heure. Comprenez bien, ce genre de témoignage elle en rêvait depuis toute petite. Bien sûr elle n'avait pas la joue appuyée sur son poing, les étoiles dans les yeux et la bave aux lèvres, quand même pas. Elle suivait ce que lui racontait Tyler avec un intérêt et une attention irréprochables.
    Pour Lola être journaliste ce n'était pas du tout avoir son nom en bas de l'article de la Gazette ou en première page. Non son métier, ce qu'elle se devait de faire, d'être au quotidien, c'était celle qui soulevait les bonnes questions, celle qui allait mettre son nez, regarder du côté où c'est beaucoup trop moche, du côté où les gens préfèrent détourner le regard et ne pas voir. Ensuite tout ce qu'il lui restait à faire c'était de leur mettre le nez dedans et ce n'était pas évident tous les jours.
    La jeune femme acquiesça sans couper Tyler.

    TYLER. - « Puis ils m'ont jeté dans une cellule. A partir de ce moment, vous n'êtes plus un être humain, avec vos droits et vos devoirs. Vous êtes un numéro. Détenu n°6365. C'était mon nom. »
    Lola-Ce serait donc plus un processus de ... déshumanisation?

    Elle souhaitait l'interrompre le moins possible mais dans le même temps il était nécessaire pour elle de l'aiguiller sur certains point auxquels elle avait déjà réfléchi pour pouvoir continuer de mener son interview comme bon lui semblait.

    Je sais que bien peu me considèrent comme un homme de bonne foi, mais croyez moi lorsque je vous dis ceci : ceux qui passent pour des rédempteurs ne veulent pas la justice. Ils veulent la vengeance. Et la brutalité est de mise une fois que vous avez été jugés coupable, car vous n'êtes plus humains à leurs yeux. » Il se redressa alors, un léger sourire en coin cette fois-ci. « Ceci dit je dois avouer que pour ma part, ils y ont été relativement en douceur, contrairement à certains de mes congénères. »
    Lola- Vous avez assisté à des cas de maltraitances vraiment graves? Êtes vous d'accord avec l'idée qui circulent qu'employer des ex taulards et des illettrés pour tenir nos prisons d'états ne relève ni plus ni moins que d'une absurdité, en ce qui me concerne je dirais même que le gouvernement s'en lave les mains mais je ne suis pas persuadée que mon patron accepterait de publier mon papier si je n'enrobais pas un peu le fond de ma pensée...

    C'était sans doute le point qui la faisait le plus tiquer dans son métier. Lola était quelqu'un d'intégre, il aurait même été difficile de trouver plus intègre. Quand son père avait décidé que les membres du gouvernement mexicain seraient élus à vie, elle avait été la seule (et pourtant Dieu savait à quel point elle aimait son père) à lui dire qu'il avait toutes les manières d'un dictateur. Mais il y avait des fois où elle était obligée de tenir un peu sa langue, d'adopter le politiquement correcte pour pouvoir se faire entendre malgré tout. C'était purement stratégique c'était ce qui la consolait car pour Lola, on estimait la valeur d'une personne a son intégrité et à ses convictions, qu'importait les convictions. Voilà comment il se trouvait que son père était l'homme qu'elle admirait le plus au monde.

    Lola-Vous avez entendu parler du cas Leroy McGregor et je crois savoir que vous avez vous même souffert des mauvaises conditions d'hygiène à Azkaban. Est-ce que vous pouvez m'en dire plus? Il est très difficile d'obtenir les renseignements qu'on désire à ce sujet, particulièrement lorsqu'on aborde les repas et les services minimum, c'est à dire un accès à un médicomage d'urgence et une inspection annuelle des conditions générales attrayant au respect des droits de l'homme pour lequel le comité de Lakshmi Padmara c'était battue il y a quelques années?




 
MessageSujet: Re: I swear I'm innocent - PV my dear Lola.   
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. EmptyDim 15 Mar - 16:16



Invité
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. Empty
    Jamais il ne s'était souvenu s'être confié autant, quoique les confessions n'avaient rien d'un pur état d'âme mais plutôt de faits passés, Tyler parlait tout de même rarement de lui. C'était à peine si, parfois, il répondait à vos questions. Conscient néanmoins qu'il se devait de jouer avec les médias afin de desservir un véritable innocent qu'il n'était pas, le jeune homme s'efforçait à décrire tout de même les conditions de son emprisonnement. De mauvais souvenirs certes, mais rien qu'il ne muait en des plaintes surjouées, il ne faisait qu'énumérer une partie de son passée, celle vécue à Azkaban. La jeune femme semblait véritablement intéressée, elle n'avait rien de ces journalistes prêts à tout pour vous arracher des mots qui feraient alors un scoop dans leurs paperasses, plus que la notoriété, c'était vraiment l'investissement de son travail qui semblait primer chez elle. Il remarqua néanmoins que le silence de la jeune Mexicaine était en fait teinté d'une terrible envie de lui poser d'autres questions, néanmoins la journaliste se retint, ne le coupant seulement que pour soulever le problème de la déshumanisation. Tyler ne répondit pas, néanmoins son regard en disait long, et il ne put s'empêcher de réprimer un sourire sombre en coin. Dans le mille, Miss Almadovar ; c'était à peu près ce que ce rictus signifiait. Le jeune homme nota au passage que la jeune femme n'avait guère de plume pour prendre des notes ; espérons qu'elle avait bonne mémoire au risque de venir déformer ses propos. C'était déjà une corvée pour lui que de venir parler autant, si en plus ses confidences ne voulaient plus rien signifier une fois sur la paperasse... Néanmoins le jeune homme à l'aura noire sentait que la jeune femme lui faisant face s'investissait avec sérieux, aussi il continua sur sa lancée sincère, dans un timbre de voix bas et suave.

    Lola- Vous avez assisté à des cas de maltraitances vraiment graves? Êtes vous d'accord avec l'idée qui circulent qu'employer des ex taulards et des illettrés pour tenir nos prisons d'états ne relève ni plus ni moins que d'une absurdité, en ce qui me concerne je dirais même que le gouvernement s'en lave les mains mais je ne suis pas persuadée que mon patron accepterait de publier mon papier si je n'enrobais pas un peu le fond de ma pensée...
    TYLER. - « Vous avez déjà la réponse. »

    Un léger rire s'échappa des lèvres de Tyler comme il eut pour lui un nouveau rictus un peu trop sombre. Visiblement investie, la jeune femme semblait lui poser des questions alors même qu'elle avait un avis sur le sujet. Mais Carlson s'arrêta là, s'il s'embarquait à parler politique, alors il lui serait impossible de ne pas évoquer ses idéaux un peu trop extrêmes, chose à éviter tout de même. Conscient que la demoiselle restait sur sa faim, Tyler renchérit une nouvelle fois.

    TYLER. - « Mais pas de maltraitance, non. » Encore un petit effort, et la réponse serait presque complète. Se forçant à dégager ce trop fort halo de mystère qui l'entourait pour la journaliste avide de réponse, le jeune homme dû s'obliger à renchérir. « Je dirai non assistance à personnes en danger. Mais entre nous, qui se soucie des détenus. »

    A part cette femme peut-être. Lui-même ne se souciait guère plus de ses camarades de cellules restés à croupir dans ce trou, car même sur place Tyler semblait avoir pour lui une arrogance terrible, se sentant déjà bien au-dessus de tout cela. Il n'était pas un détenu, il était l'ambitieux qui en sortirait. Tant pis pour les autres s'ils étaient trop faibles pour se laisser abattre. Un égocentrisme monstre, mais qu'il assumait en conséquence.

    Lola-Vous avez entendu parler du cas Leroy McGregor et je crois savoir que vous avez vous même souffert des mauvaises conditions d'hygiène à Azkaban. Est-ce que vous pouvez m'en dire plus? Il est très difficile d'obtenir les renseignements qu'on désire à ce sujet, particulièrement lorsqu'on aborde les repas et les services minimum, c'est à dire un accès à un médicomage d'urgence et une inspection annuelle des conditions générales attrayant au respect des droits de l'homme pour lequel le comité de Lakshmi Padmara c'était battue il y a quelques années?

    Le silence tomba, un peu trop oppressant, tandis que Tyler se redressa légèrement avant de détourner légèrement son regard. Ses yeux, soudain songeurs, s'étaient posés sur un point invisible d'un mur au loin. Il n'aimait guère qu'on lui parle de ces instants de faiblesse attrappés malgré lui à Azkaban ; la foutue maladie qui lui avait alors rongé les poumons n'existait déjà plus pour lui. A l'époque déjà, Tyler avait refusé de voir un médicomage, fort heureusement pour lui déjà, car le Ministère se refusait de les faire venir pour soigner les détenus. Pour lui, il n'avait rien, seulement une petite baisse de régime passagère... Qu'elle était belle et indomptable, l'arrogance du mangemort ; tellement insolent qu'il ne concevait pas de tomber gravement malade, même avec ce teint blême et ces cernes creusées sous ses yeux. Carlson eut un bref soupir comme son visage plus assombri et sérieux se tourna vers Lola.

    TYLER. - « J'ai failli mourir de la pneumonie oui. » fit-il assez froidement. « McGregor lui, est même décédé d'un cancer fulgurant, pourtant les symptômes étaient là. Mais le Ministère refuse de faire soigner les détenus, nous sommes des parvenus... Alors ils cachent la vérité, ça enlève un poids terrible sur la conscience de la populace. On préfère faire semblant de ne pas voir les gens crever comme des bêtes. Un peu comme on évite le mendiant faisant la manche sur le trottoir. Et on se sent tout de même bien. »

    Dérangeant. C'était le mot que l'on pouvait attribuer à Tyler Carlson. Car loin de se soumettre aux normes de la société et de ne pas rompre les tabous, le jeune homme au charme certain mettait le doigt sur des problèmes que tout le monde évitait. Le regard sérieux, la mine sombre, il ne cessait de toiser la jeune femme, accrochant son regard avec insistance, comme s'il cherchait à percevoir ses réactions. Une attitude de prédateur qui lui collait à la peau. Aussi, le mangemort eut enfin un léger sourire amusé, avant de changer de sujet de tout au tout.

    TYLER. - « Vous n'êtes pas une journaliste comme les autres. Vous ne m'avez pas encore demandé si j'étais célibataire, ni même quel est mon dessert préféré. »

    Un sourire cette fois un peu plus mutin, légèrement moqueur mais tout de même satisfait de tomber sur une personne faisant correctement son travail, et s'intéressant plus aux phénomènes de société plutôt qu'au personnage.
 
MessageSujet: Re: I swear I'm innocent - PV my dear Lola.   
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. EmptyMar 17 Mar - 19:59


http://fluidiumletaleexcelsior.e-monsite.com/accueil.html

Nombre de messages : 50
Age : 36
L. & T. Almadovar
L. & T. Almadovar
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. Empty


    Lola était plutôt satisfaite de leur entretient pour le moment. L'homme était plutôt connu pour être d'un cynisme expéditif mais là elle, elle n'avait pas à se plaindre et le trouvait d'ailleurs plutôt expansif au contraire ce qui était idéal.

    TYLER. - « Vous avez déjà la réponse. »

    Lola sourit. Bien sûr qu'elle avait déjà la réponse. C'était un joli sourire presque complice sur le coup mais elle se devait de s'expliquait pour qu'il n'ait pas l'impression qu'elle lui posait des questions vaines.

    Lola-C'est sans doute ce qu'il y a de plus frustrant dans ce métier. Pas d'opinion personelle, enfin on arrive toujours à contourner la règle.

    Elle et Yon faisaient souvent cela. C'était presque une règle de base du bon journaliste, savoir glisser son opinion ni vu ni connu. Yon était un garçon de la Gazette, un reporter. Juste un peu plus vieux qu'elle même. Ils s'entendaient bien quand il s'agissait de parler boulot.
    Carlson finit tout de même par donner son avis.

    TYLER. - « Mais pas de maltraitance, non. Je dirai non assistance à personnes en danger. Mais entre nous, qui se soucie des détenus. »

    Lola acquiesça. Elle ne savait que trop ce que les gens pensaient. C'était un peu comme on voyait tous les ans le sorcier moyen s'investir pour les pauvres et les maladies incurables pour le nouvel an puis le lendemain, passant à côté d'un nécessiteux, presque lui marcher dessus, prétextant ne l'avoir pas vu. Les braves gens. Cela exaspérait Lola presque autant que les fervents admirateurs de l'idéologie sang pur. Elle ne supportait pas l'hypocrisie pour être honnête. Elle vit donc dans la tournure que prenait l'interview, le moment idéal de placer une question sanitaire dans l'échange mais, voyant qu'un lourd silence tomba, elle se permit de précéder Tyler dans sa réponse:

    Lola-Vous n'êtes pas tenu de répondre si la question vous déplait monsieur Carlson...

    Effectivement elle connaissait bien son métier et elle le faisait bien. Pas question de harceler Carlson quand bien même son opinion du personnage public était loin d'être bonne, elle, voyait avant tout un être humain et aussi un inconnu puisque vous le savez bien, vous auriez beau lire tout ce que l'on publie d'un personnage dit public, vous ne le connaitriez encore pas.
    Il eut un profond soupir, répondant tout de même, ce dont Lola se sentit flattée:

    TYLER. - « J'ai failli mourir de la pneumonie oui. » fit-il assez froidement. « McGregor lui, est même décédé d'un cancer fulgurant, pourtant les symptômes étaient là. Mais le Ministère refuse de faire soigner les détenus, nous sommes des parvenus... Alors ils cachent la vérité, ça enlève un poids terrible sur la conscience de la populace. On préfère faire semblant de ne pas voir les gens crever comme des bêtes. Un peu comme on évite le mendiant faisant la manche sur le trottoir. Et on se sent tout de même bien. »

    Un sourire en coin apparu sur le visage de la mexicaine. Un sourire franc comme toujours mais qui montrait à quel point elle pouvait penser comme lui, aussi surprenant que cela puisse paraître. La bonne conscience... encore un mot qu'elle détestait. Elle n'était pas sensible aux attitudes de Tyler Carlson. Du moins pas négativement. Elle avait beau être trés au fait de ce qui lui était reproché, elle se savait parfaitement en sécurité et même son côté dérangeant et sa façon de soulever les points qu'elle voulait qu'il soulève parfois sans même qu'elle n'ait eu à le guider dans cette voix lui plaisait. Dire qu'une fois dehors, elle se serait sentie pareillement à l'aise aurait été s'avancer peut-être mais le climat était détendu pour l'heure:

    Lola-Pour être honnête avec vous et ceci hors contexte de cette interview j'ai moi même horreur des mots tels que "bonne conscience", "bal de bienfaisance", et "honnête citoyen". Je crois que l'un dans l'autre tout ces mots ne renvoie à rien du tout. Du moins à rien de vraiment franc.

    Il eut un sourire que Lola aurait qualifié d'amusé et reprit:

    TYLER. - « Vous n'êtes pas une journaliste comme les autres. Vous ne m'avez pas encore demandé si j'étais célibataire, ni même quel est mon dessert préféré. »
    Lola-Ne vous vexez pas mais votre vie personnelle me semble bien moins intéressant que votre point de vue sur des questions purement morales.

    Elle rit. C'était de la pure taquinerie de sa part.

    Lola-Non, pour être honnête je ne m'intéresse que peu à la presse people. Vous voyez je trouve que vous êtes quelqu'un de beaucoup plus intéressant quand on s'intéresse à vous vraiment et non à la façon dont vous trempez vos tartines de beurre dans votre café le matin.

    Elle faisait référence à un article qui était paru le mois précédent où une journaliste peu scrupuleuse s'était venté d'avoir pu décrypté " Jack l'éventreur" grâce à la phrénologie et à la façon dont il prenait son brunch pendant l'interview. Le titre percutant "Tyler Carlson Dévoilé" avait immédiatement fait levé un sourcil sceptique à Lola, qui n'avait jamais cru au potentiel des magasines arborant une couverture rose flashy surchargée de détails ridicules (petites étoiles animés et autres...). Elle avait quand même poussé jusqu'à lire esquissant quelques pfffs moqueurs voire supérieurs en lisant des phrases telles que "l'écartement des yeux de Tyler montre bien que c'est un criminel né mais aussi un amant extraordinaire", ou encore " ça façon de croquer dans la tartine est tout à fait révélatrice de son caractère dominateur et sensuel mais également des personnes aimant particulièrement le jaune et le quidditch".
    Enfin Lola n'aimait pas ce genre de presse sauf pour rire cinq minutes. La seule presse people avec laquelle elle était régulièrement en contact, c'était le mensuel Veela puisqu'elle en était la rédactrice en chef pour dépanner sa soeur. Et là encore son travail ne consistait pas vraiment à s'occuper du contenu qui de toute façon n'était pas frivole mais plutôt informatif et engagé si l'on mettait à part les éditions additionnelles comme Le Folio ( magasine érotique proposé en extension au magasine principal).

    Lola trempa ses lèvres dans son café. Elle eut un petit sourire avant d'ajouter:

    Lola-Je pense avoir assez de matière pour mon article. Je vous enverrai la version rédigée définitive pour votre approbation afin que vous puissiez vérifié que vos propos n'ont pas été déformés, si vous avez des questions n'hésitez pas. Maintenant je peux vous demander si vous êtes célibataire et quel est votre désert préféré...', conclu-t-elle avec un petit rictus amusé.

    Elle ne voulait pas vraiment une réponse, c'était par simple taquinerie encore une fois et pour l'inviter à prolonger leur "rendez-vous" car elle trouvait que c'était vraiment très intéressant de parler avec lui de sujets qui vaillent vraiment la peine.


 
MessageSujet: Re: I swear I'm innocent - PV my dear Lola.   
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. EmptyDim 22 Mar - 16:58



Invité
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. Empty
    L'interview touchait à sa fin, parfois il ne fallait pas plus d'une demi-heure pour faire le tour de la question. Sans compter que lorsque la personne interrogée demeurait peu bavarde, on en venait très vite au point principal sans tourner autour du pot. C'est ainsi que Tyler ne donna à la journaliste que des réponses concises, entrant directement dans le sujet par quelques tirades qui n'avaient pas à être développées. Là où beaucoup de personnes ne savaient jamais vraiment ce qu'elles voulaient ni où se placer, elles optaient pour du gris lorsque Tyler demeurait soit tout blanc, soit tout noir, jamais entre les deux. Sa personnalité trop forte en faisait quelqu'un d'extrême, et cela se ressentait dans ses réponses qui allaient droit au but. Pourtant le jeune homme ne put s'empêcher de buter lorsqu'ils arrivèrent à ce fait dont il n'aimait guère parler : une histoire de maladie, quelque chose qui lui avait bouffé les poumons et à cause de laquelle il aurait pu y rester, voilà qui lui était inconcevable, d'où sa légère réticence à en parler. Malgré la politesse de la journaliste qui ne le forçait en rien, l'aîné Carlson continua dans sa lancée, après tout il avait une franchise à toute épreuve, ainsi qu'une audace à en faire envier plus d'un Lucifer. Il n'était certes pas du genre à se stopper parce qu'un point le concernant le dérangeait. Là était sans doute toute la force du jeune homme ; ne montrer aucune faiblesse. Si bien qu'on ne lui en donnait aucune, le déshumanisant alors autant que possible, on le pensait coeur de pierre. Il était seulement déchiré et incompris, et ce malgré son air assuré et ses rictus ironiques envers la demoiselle. Par ailleurs les dires de cette dernière confirmèrent les pensées de Tyler, Lola était bien plus professionnelle que la plupart de ses congénères, la preuve en était de sa réplique pertinente lorsque le mangemort bifurqua sur le thème de la misère humaine et de cette hypocrisie ambiante ; elle ne fit qu'approuver ses dires là où beaucoup d'autres journalistes se seraient râclé la gorge avec gêne. Il sourit alors, avec un peu plus de sincérité qu'à la normale, visiblement la conversation prenait des tournures intéressantes pour l'homme à l'aura sombre qui semblait apprécier la fougue de la jeune Mexicaine. Par ailleurs son sourire se transforma en un rire léger et amusé lorsqu'elle vint à parler de ces torchons qui n'avaient eu de cesse de vouloir exposer sa vie intime depuis sa sortie d'Azkaban.

    Lola-Non, pour être honnête je ne m'intéresse que peu à la presse people. Vous voyez je trouve que vous êtes quelqu'un de beaucoup plus intéressant quand on s'intéresse à vous vraiment et non à la façon dont vous trempez vos tartines de beurre dans votre café le matin.

    TYLER. - « Vous devriez. Je suis certain qu'en analysant mon brunch, vous seriez capable de voir que je suis musicien. Ou sociopathe peut-être, dans certains journaux la différence est plutôt minime entre les deux. »

    Le jeune homme eut un sourire comme il se pencha légèrement afin d'attrapper son portefeuil resté endormi dans la poche arrière de son jean. Tenue plutôt décontractée pour une interview de cette envergure, mais tout de même toujours aussi charmante puisqu'il gardait pour lui cette veste sombre qui ne rajoutait qu'un peu de classe à sa tenue vestimentaire décontracte. Son regard mutin accrocha les obsidiennes de la jeune femme dans un instant de complicité éphémère : visiblement ils avaient tous deux la même opinion sur ces journaux se voulant à sensation, un ramassis d'idioties destinées à faire vendre pour tout et n'importe quoi. Combien de fois avait-il été amusé lorsqu'il tombait sur ces soit-disant analyses traitant alors de lui, surpris de voir que sa femme idéale devait être : "excentrique, décalée et adorant le vert pomme , pour s'accorder avec une personnalité aussi complexe que celle de Jack". Vraiment, il en apprenait tous les jours, c'était aussi pour cela que Tyler en arriva bien vite à faire le tri parmi tous ces torchons et de n'être plus que fidèle lecteur des journaux véritablement sérieux. Il était amusant de voir au début ce que les médias pouvaient bien trouver sur lui pour faire vendre, mais au fil du temps ça en devenait lassant ; les mêmes journaux se répétaient et n'étaient vraiment pas assez imaginatifs. (Tyler s'était tout de même attendu à ce que l'un d'entre eux ne fasse tout un article sur ses manières préférées de découper ses victimes... Mais ce fut franchement déçu et dans un amusement morbide qu'il se rendit à l'évidence : ça ne se vendrait pas, car pas assez glam'.) Et alors que le jeune homme continuait de parler, il posa quelques pièces dans le receptacle de plastique prévu à cet effet, tendant la note payée au serveur et ne laissant pas ainsi le temps à la demoiselle de rétorquer.

    TYLER. - « J'insiste. » fit-il sans étrangement laisser un sourire s'esquisser sur son visage assombri.

    Etrange façon de faire, après tout la note revenait toujours au journal qui prétendait à l'interview. Néanmoins c'était sans doute une façon de faire comprendre que le jeune homme appréciait sa compagnie, sans vouloir tomber dans le machisme ni même dans de la drague lourde -chose qui n'était pas vu son visage un peu trop sombre gardé entre deux sourires amusés-.

    Lola-Je pense avoir assez de matière pour mon article. Je vous enverrai la version rédigée définitive pour votre approbation afin que vous puissiez vérifié que vos propos n'ont pas été déformés, si vous avez des questions n'hésitez pas.

    TYLER. - « Inutile. » rétorqua-t-il peut-être un peu trop sèchement de sa voix grave. « Je me fiche bien de ce que les gens peuvent penser de moi. Entre nous je ne pense pas que vous ayez matière à vraiment déformer mes propos. »

    Quoique... Tyler eut alors un doute sur l'instant, s'installant sur son visage ténébreux il n'était que trop aisé de voir que le jeune homme peinait parfois à garder pour lui des tirades qui ne se disaient pas aux médias. Certes, Carlson se fichait bien de ce que l'on pensait de lui, mais ayant pour lui une âme rusée, il savait également ô combien les médias pouvaient manipuler l'opinion de la populace, et en cela il s'efforçait de se faire passer pour une personne des plus sympathiques. Malheureusement pour lui, sa franchise trop froide et son cynisme partaient bien souvent, sans compter ses rictus trop carnassiers qui le rendaient -paradoxalement- attirant et charmant, mais qui laissaient un doute quant au fait qu'il soit un agneau blanc. Tyler s'apprêta à se lever lorsque la voix de la journaliste s'éleva à nouveau, amusée et presque complice.

    Lola - Maintenant je peux vous demander si vous êtes célibataire et quel est votre désert préféré...

    TYLER. - « Je vous invite à goûter la cuisine islandaise, vous comprendrez pourquoi j'ai horreur des desserts. » dit-il dans un sourire en coin sans jamais ciller. « Mais oui, je suis célibataire. Et vous ? Ne me dites pas que votre couleur préférée est le vert. »

    Léger sourire étouffé alors qu'il ne la lâchait plus des yeux. Sa référence à ce test sur "êtes vous la femme idéale de Jack" l'amusait sur l'instant, prompt à encore dénigrer ce type de journal à sensation avec la demoiselle, il n'en restait pas moins qu'un certain intérêt sérieux luisait dans ses prunelles sombres.
 
MessageSujet: Re: I swear I'm innocent - PV my dear Lola.   
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. EmptyLun 23 Mar - 21:11


http://fluidiumletaleexcelsior.e-monsite.com/accueil.html

Nombre de messages : 50
Age : 36
L. & T. Almadovar
L. & T. Almadovar
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. Empty


    Lola était dans l'ensemble très satisfaite. S'étant attendu à trouver un Tyler Carlson plus retors peut-être et moins coopératif, car la plupart des anciens détenus acceptants des interview pour la Gazette ne s'était finalement révélé que des opportunistes immatures, tout juste bon à se donner en spectacle et à vanter leur exploits, qu'à réellement témoigner sur une situation d'intérêt général. Lola en avait d'ailleurs plutôt raz le bol de ces interviews là. Elle en avait menés 6 en un mois. Clay à la Hache, John XXIII (ainsi surnommé par ses juges en références au 23 viols qu'il avait commis), Peter Lamborgignio, Evana Radcliffe, Telma Dennyson, Owen Shaft... enfin ils n'y en avaient pas eu un pour rattraper l'autre. Ca avait été exactement comme faire cours à une classe de petits monstres absolument pas intéresser par ce que vous dîtes: une perte de temps. Enfin surtout pour Lola qui de retour chez elle devait travailler le double de ce qu'elle faisait pour une interview classique afin de trier les informations pertinentes de celles qui ne l'était pas. C'est pour cela que quand le directeur Coltrane lui avait posé la fiche de Jack l'Eventreur sur son bureau, elle avait été moyennement enchantée, bien qu'à son procès déjà, l'homme avait éveillé une certain curiosité.

    Finalement, cette fin d'après midi avait été beaucoup plus fructueuse que Lola n'aurait osé l'espérer et même elle avait pris beaucoup de plaisir à faire cette interview. Combien de fois s'était-elle aussi retrouvée face à des interviewés avides de faire passé leurs idées ou messages sur des sujets sans aucune relation à celui de l'entrevue. Ou encore combien de fois s'était-elle entendu raconter la vie d'une personne à qui elle avait demandé un avis politique sur telle ou telle situation de géopolitique. Les gens acceptaient des interviews souvent parce qu'ils aimaient parler d'eux même or les entrevues de Lola étaient rarement si égocentrées. Mais bon, elle avait tout de même fait des rencontres vraiment passionnantes en 4 années de journalisme. Elle fut satisfaite de voir que Carlson partageait son opinion sur certaine chose et ne lui servait pas une expression outrée. Elle avait eu le temps de remarquer aussi que c'était quelqu'un d'assez direct mais de toujours entier dans sa façon de réponse. Elle sentait pas d'hypocrisie chez lui mais au contraire une franchise percutante et dérangeante qui lui plaisait assez car c'était typiquement celle d'un homme de conviction donc de valeur. Quand bien même elle ne partageait pas forcément ou visiblement les valeurs de l'homme qui se tenait face à elle car oui, c'était bien un homme qu'elle avait face à elle et non une espèce de demi-dieu ou de demi-démon du gore comme l'avait caricaturé les journaux. Sans bien sûr le laver de tout soupçon, Lola cherchait donc plutôt à échanger avec Tyler Carlson qu'à deviner Jack l'Eventreur. D'ailleurs comme elle allait le dire un peu plus tard, Jack l'Eventreur ne l'intéressait pas, il appartenait à la mythologie fantasmée et hyper-exhibitionniste de la presse people.
    Satisfaite donc, des réponses concises mais ciblées de Tyler, Lola engagea la conversation sur un terrain plus léger, profitant de ce qu'il avait lui commencé à plaisanter avec elle. Elle eut l'agréable surprise de le voir rire, non pas parce qu'elle avait fait rire l'homme qui peuplait les pires cauchemars de l'opinion publique mais bien parce que le rire est le propre de l'homme et que c'était une façon de communiquer que Lola aimait beaucoup, même si c'était inconscient.

    TYLER. - « Vous devriez. Je suis certain qu'en analysant mon brunch, vous seriez capable de voir que je suis musicien. Ou sociopathe peut-être, dans certains journaux la différence est plutôt minime entre les deux. »
    Lola- Oui mais si je faisais ça je serais obligée d'écrire un livre sur vous pour expliquer le tout Tyler Carlson dans sa splendeur au petit déjeuner, ça m'ennuierais beaucoup de devenir millionnaire sur votre dos...', elle eut un petit "hum" amusé, et le pire était que ce qu'elle disait été vrai, un livre pareil aurait était best-seller la semaine de sa sortie,'... les gens achètent vraiment n'importe quoi.

    Il se pencha légèrement en avant, cherchant de sa main son porte-feuille dans la poche arrière de son jean. Lola eut un regard assez interrogateur se demandant ce qu'il faisait puisqu'il n'avait pas commandé. Regard auquel de prunelles malicieuses vinrent répondre, laissant tout autant d'interrogations. Après tout peut-être voulait-il prendre quelque chose finalement, dans ce cas elle se devait de l'informé que le journal prenait tout en charge mais Tyler la prit de vitesse, ne commandant rien pour lui mais réglant la note de la mexicaine.

    TYLER. - J'insiste. »

    Force de caractère se dégageaient des yeux de Lola en réponse à ce "j'insiste" courtois. Elle laissait entendre et son agréable surprise et cette superbe indépendance qu'elle avait vis à vis de tous, c'était sa fougue naturelle, quelque chose qu'elle ne pourrait jamais rayer de son regard. Cependant un sourire doux et amusé vint éclairé ce commentaire.
    Puis la conversation dériva de nouveau sur l'interview.

    TYLER. - « Inutile. » rétorqua-t-il peut-être un peu trop sèchement de sa voix grave. « Je me fiche bien de ce que les gens peuvent penser de moi. Entre nous je ne pense pas que vous ayez matière à vraiment déformer mes propos. »
    Lola-Vous seriez surpris...', fit-elle.

    Les journalistes sans états d'âme étaient les champions toutes catégories pour déformer n'importe quel propos.

    Lola-Vous m'avez dit "oui", je peux vous faire dire "non", ou vous faire dire que vous aimez le jaune et les holocaustes tout à la fois sans choquer personne. Tout n'est qu'une question de choix de mot, vous le savez bien. Je vous enverrez quand même le définitif histoire d'avoir fait mon travail correctement...

    Elle allait ajouté quelque chose. Elle hésita une seconde avant de tremper les lèvres dans sa tasse. Quelque chose dans ce qu'il venait de dire l'avait surprise et pourtant elle avait un point de retenu à lui faire par de sa pensée. C'était une question d'étique. Croyait-elle à la culpabilité de Carlson ou à son innocence? Lola ne croyait rien du tout. Coupable, innocent, les journaux pouvaient faire leur gros titre de cela pendant des siècles que ça ne changerait rien: aux yeux de Lola ça n'avait aucune valeur parce que ELLE elle ne savait pas. Elle ne pouvait pas avoir de certitudes. Aussi se décida-t-elle a lui donner ce conseil:

    Lola-Je ne devrais peut-être pas vous le dire et peut-être bien que vous vous en fichez réellement mais ce que les gens pensent de vous est important... pour vous. Je veux dire, en soit on se fiche de savoir s'ils croient ou non que vous avez tué Marcheline Johnes ou s'ils (ou plutôt elles) rêvent de vous la nuit parce qu'elles vous fantasment meilleur amant que leur époux. Mais que vous le vouliez ou non, les médias ont fait de vous un personnage publique, il faut que vous en teniez compte.

    Elle soutint son regard un petit instant. Elle savait très bien de quoi elle parlait et ce qu'elle venait de dire était important. Mais elle n'était pas là pour lui plomber la journée alors afin de couper un peu au sérieux qui était tombé dans leur conversation:

    Lola - Maintenant je peux vous demander si vous êtes célibataire et quel est votre désert préféré...
    TYLER. - « Je vous invite à goûter la cuisine islandaise, vous comprendrez pourquoi j'ai horreur des desserts. » dit-il dans un sourire en coin sans jamais ciller. « Mais oui, je suis célibataire. Et vous ? Ne me dites pas que votre couleur préférée est le vert. »

    Lola éclata de rire avant de répondre:

    Lola-Sorcières Extras Sorcières Gaga ou alors Sorcières Actuelles... non je sais pas. Mais je suis célibataire aussi vous devriez me refiler vos magasines pour passer le temps', elle essayait de deviner le nom du journal qui avait pu publier cette connerie et ça avait vraiment l'air de l'amuser quoi qu'elle n'eut pas de grande démonstration d'excitation ne connaissant pas encore assez le jeune homme,'Je préfère les couleurs chaudes, le noir, et la cuisine mexicaine sans vous offenser. Il pleut assez dans ce pays vous ne croyez pas?

    Ça paraissait stupide et peut-être même que c'était imperceptible mais là dedans il n'y avait pour Lola aucune gêne à dire qu'elle était célibataire en ce moment et d'ailleurs elle avait horreur de ce genre de magazine qui vous disaient à la fois si vous étiez la femme idéale de la célébrité du moment et qu'il fallait vous caser à tout prix si ce n'était pas déjà fait. Elle n'avait pas non plus peur de ne pas être du même avis que tout le monde et de le dire. Elle ne comprenait pas cette préférence de la quantité à la qualité. Pour elle mieux valait être seule que mal accompagnée. Quoique tout dépendait encore de ce que l'on entendait par "mal"...



 
MessageSujet: Re: I swear I'm innocent - PV my dear Lola.   
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. EmptyJeu 26 Mar - 23:53



Invité
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. Empty
    Lola-Vous m'avez dit "oui", je peux vous faire dire "non", ou vous faire dire que vous aimez le jaune et les holocaustes tout à la fois sans choquer personne. Tout n'est qu'une question de choix de mot, vous le savez bien. Je vous enverrez quand même le définitif histoire d'avoir fait mon travail correctement...

    TYLER. - « Je sais ce que je fais, ce que je dis et ce que je risque. J'ai seulement une sainte horreur du mensonge hypocrite, et si cela doit se retourner contre moi, je trouverai toujours une parade pour renvoyer la balle chez l'adversaire et marquer le point. Par n'importe quel moyen. »

    Le jeune homme avait à peine attendu que la demoiselle ne finisse sa phrase, la coupant presque dans son élan d'une voix peut-être un peu trop froide. Carlson semblait jouer sur deux facettes de sa personnalité : le mangemort un peu trop brutal, et l'être humain un tant soit peu chaleureux (dans la limite du possible néanmoins). Etait-il vexé pour rétorquer de manière aussi vive, mettant fin l'espace de quelques secondes à leur échange plus ou moins complice et amusé ? Pas véritablement, mais sans doute se sentait-il quelque peu attaqué sur un plan qu'il ne connaissait que trop bien : manipuler les autres en s'appropriant leurs mots et en les retournant contre ces derniers sans aucun scrupule. Tyler s'était alors braqué dans la volonté de faire comprendre qu'il n'était pas tant naïf, une réaction qui ne lui arrivait que très peu souvent et dont il aurait pu se passer... Malheureusement à force de brider sa véritable personnalité, ses effluves brutales revenaient au galop alors que Tyler se calma soudain, alors posé et réfléchi il ne tenait tout à coup plus rigueur à la journaliste, lui exposant alors son point de vue. Il savait néanmoins qu'il se devait d'être sur ses gardes face aux médias, employer les bons mots et ne jamais en dire trop, mais il était toujours difficile de se faire passer pour quelqu'un d'autre, même pour un acteur aussi talentueux que Tyler.

    TYLER. - « Je veux dire... » fit-il alors dans un murmure suave beaucoup moins froid, comme pour rattrapper son faux pas. « ... L'organisation de la parole est un bon révélateur du niveau de cohérence de la personnalité, dites moi un mot je saurai retourner ces informations contre vous, c'est aussi un jeu qui me plaît. Et qui ne vous appartient pas seulement à vous, les médias. »

    Une menace qui n'en était pas vraiment une, mais plutôt une mise en garde bien que Tyler ne visait nullement la jeune femme, mais seulement le monde auquel elle faisait partie. Las et exaspéré de voir que les journalistes se pensaient les seuls maîtres manipulateurs, le jeune Carlson attendait avec impatience le jour où lui-même pourrait faire un pied-de-nez à tous ces médias en beauté. Et malheureusement pour eux, le jeune homme avait parfois la vengeance crue et véritablement blessante, attaquant autant sur le mental que sur leurs vies qu'il pouvait se plaire à influencer. Au final Tyler reprit son apparence sereine et son sourire charmant malgré cette interlude qui prouvait néanmoins qu'il avait bien besoin d'une personne capable de tempérer ses ardeurs face à ces vautours de journalistes. Etant trop entier et extrême, il était toujours trop rude de retenir Tyler lorsqu'il avait quelque chose à dire : le goût trop prononcé pour la franchise, le cynisme et la provocation lui collant à la peau ne pouvait être tue entre ses lèvres. Néanmoins la suite de la conversation n'avait guère été refroidie, entre sourires légers et rires chaleureux de la demoiselle, l'on ne pouvait dire que la jeune Almadovar se trouvait tendue face à un potentiel criminel capable des pires boucheries, contrairement à nombre de ses congénères dont les attitudes déplacées s'en ressentaient nettement. En outre le jeune homme écoutait Lola avec attention, preuve qu'elle éveillait son intérêt -un miracle tant Carlson ne s'intéressait qu'à peu de personnes-, ne cillant pas même lorsqu'elle évoqua ces histoires d'amant fantasmé. Là où beaucoup auraient fait la roue comme des paons face à ce qu'ils considéraient come flatterie, Tyler ne s'en formalisa guère. Non pas qu'il y était habitué ou par fausse modestie, mais simplement parce qu'il se fichait bien d'être vu comme une icone plus ou moins glamour représentant le comble du criminel dangereux et pourtant tellement attirant. Il avait déjà pour lui bon nombre d'amantes, et pourtant étrangement Carlson n'était guère à s'en vanter, comme si c'était là le fait naturel des choses. Ce qui intéressait en vérité l'ancien Serpentard, plus que les pseudo-flatteries qui d'ailleurs n'en étaient pas de la part de la jeune mexicaine, c'était l'avis de la journaliste sur cette histoire de personnage publique. Une vision des choses qu'il n'avait pas pensé comme telle, et qui pourtant était déjà fortement intéressant, puisque le jeune homme comprit alors très vite qu'il pourrait dès lors en jouer. Restant alors taciturne mais pensif sur cette remarque, ce fut même sur une touche de flirt léger que Tyler vint à clore le débat, questionnant la demoiselle d'un sourire peut-être un peu trop sombre mais d'un regard pétillant comme il lui demandait si cette dernière était célibataire ou non.

    Lola-Sorcières Extras Sorcières Gaga ou alors Sorcières Actuelles... non je sais pas. Mais je suis célibataire aussi vous devriez me refiler vos magasines pour passer le temps'
    TYLER. - « Hmm, tentez les trois à la fois. » répliqua alors le mangemort dans un sourire charmant, absolumment parfait dans son rôle de jeune homme chaleureux et sympathique.
    Lola - Je préfère les couleurs chaudes, le noir, et la cuisine mexicaine sans vous offenser. Il pleut assez dans ce pays vous ne croyez pas?
    TYLER. - « Bien trop. Je hais la pluie. » répondit-il dans un murmure grave alors qu'il tournait son regard sombre sur l'immense fenêtre. « Le ciel pleure pour le malheur des hommes, c'est ce qu'ils disent tous pour se trouver une raison d'être plaints. Pitoyable... Je déteste l'Angleterre. »

    Assez mystérieux sur sa réponse évasive, Tyler n'en dit pas plus tandis que son visage s'était légèrement assombri. Finalement il reposa son regard d'ébène sur la jeune femme, esquissant un léger sourire cynique et amusé.

    TYLER. - « Je crois que j'aurai besoin d'un attaché de presse si je ne veux pas créer d'incident diplomatique entre l'Islande et l'Angleterre. Ce serait déloyal. Nous sommes environ 320 000, ils sont au moins dix fois plus. Sans compter les immigrés Islandais qui vivent dans ce pays. » fit-il dans un haussement de sourcils, rajoutant une touche d'humour légère dans son rôle de jeune homme charmant et civilisé.
 
MessageSujet: Re: I swear I'm innocent - PV my dear Lola.   
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. EmptyVen 27 Mar - 1:19


http://fluidiumletaleexcelsior.e-monsite.com/accueil.html

Nombre de messages : 50
Age : 36
L. & T. Almadovar
L. & T. Almadovar
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. Empty


    TYLER. - Je sais ce que je fais, ce que je dis et ce que je risque. J'ai seulement une sainte horreur du mensonge hypocrite, et si cela doit se retourner contre moi, je trouverai toujours une parade pour renvoyer la balle chez l'adversaire et marquer le point. Par n'importe quel moyen. »

    La tension était montée d'un seul coup comme si Lola avait touché à un point sensible. Cependant la mexicaine ne se laissa nullement impressionner par cet écart dans la ligne de conduite, polie et élégante, que l'ancien détenu avait jusque là adoptée. Elle même était habituée à voir son propre père, l'homme qu'elle admirait le plus au monde, changer brusquement de ton au cours d'une conversation. Généralement quand cela se produisait Lola en avait la chair de poule quand bien même ça n'avait jamais été adressé à elle. Encore heureux. Elle ne l'interrompit pas, le laissant reprendre possession de lui même pour finalement lui adresser un sourire plus doux qu'autre chose avant de remarquer:

    Lola-C'est tout à votre honneur.

    Sans rien ajouter de plus. Elle le pensait sincérement. Pour Lola mieux avait un tigre qu'un couard. Elle aimait à penser que seuls les hommes capables de défendre leurs idées, leurs convictions et leur honneur étaient des hommes de valeurs. De même pour les femmes, cela va de soi. Et ils étaient bien rares ces gens là. Après Lola ne partageait pas forcément avec eux leur principes mais elle s'entendait à les apprécier pour cette qualité plutôt rare. Qualité qu'une fois encore elle aimait chez son quand bien même il lui était arrivé de le critiquer dans sa façon de faire ou dans les discours qu'il tenait. Elle l'aimait plus qu'on ne pouvait ce le figurer son père.
    L'ombre passa sur le visage du jeune homme qui retrouva sa belle assurance et son éloquence naturelle et tranquille qui pourtant gardait toujours cette nuance sombre:

    TYLER. - « Je veux dire... » fit-il alors dans un murmure suave beaucoup moins froid, comme pour rattrapper son faux pas. « ... L'organisation de la parole est un bon révélateur du niveau de cohérence de la personnalité, dites moi un mot je saurai retourner ces informations contre vous, c'est aussi un jeu qui me plaît. Et qui ne vous appartient pas seulement à vous, les médias. »
    Lola-Je l'espère bien. Nous serions à la botte d'une élite complètement ignares sans cela. Vous savez je serais la première à me lever contre la dictature des médias, j'aime surtout mon métier parce que je ne dépends de personne, ma seule source d'information c'est moi même. Je n'ai jamais aimé croire, je préfère de loin être sûre; c'est ce que tout le monde devrait tendre à faire mais les gens son trop paresseux, surtout ici en Europe.

    Elle n'avait pas cillé une seule fois, soutenant le regard de son interlocuteur avec la même constance et la même tranquillité que depuis le début. Ce n'était pas de l'arrogance de sa part, bien que ça eut parfaitement pu passer pour ça, c'était simplement l'expression d'une force de caractère, d'une fierté et d'une ténacité rare. Et en même temps on sentait toujours chez Lola cette douceur innée, forte et sucrée à la fois. Un piment dans lequel il fallait avoir suffisamment de cran pour mordre.
    La conversation s'écarta sensiblement des sujets de tensions. Lola était détendue et conversait tranquillement avec le jeune homme qui le lui rendait plutôt bien. Ils échangeaient des avis, surtout sur la presse à scandale, presse que Lola trouvait tout simplement illégitime. Elle faisait partie de cet apanage de chose qui servait si bien l'expression "Panem et Circenses. Divertir à son sens propre. Un mot qui passait pour innocent et agréable à s'entendre dire mais qui pourtant ne s'ignifiait rien d'autre que détourner votre attention. Se posait-on jamais la question en lisant un de ces articles très divertissant? Nous divertir de quoi? C'était bien de ce côté là qu'il fallait regarder au contraire, voir ce que l'on ne voulait pas nous montrer, regarder dans la direction opposé et chercher à quitter toutes les habitudes grégaires que la Civilisation avait enracinée dans l'homme. L'homme cette bête humaine. N'était-ce pas là l'idéal de l'homme de voir au moins cela? C'était celui de Lola en tout cas.
    Pourtant qu'il était difficile de ne pas se laisser divertir...

    TYLER. - Bien trop. Je hais la pluie. » il parlait de la pluie en Angleterre, répondant à une invitation de la jeune femme en quelque sorte, « Le ciel pleure pour le malheur des hommes, c'est ce qu'ils disent tous pour se trouver une raison d'être plaints. Pitoyable... Je déteste l'Angleterre. »

    Il avait une curieuse façon de laisser filtre qu'il ne laissait rien filtrer. Lola avait remarquer cela. En regardant Tyler Carlson, à certains moment elle pouvait la surface impeccablement lisse d'un miroir lui barrant l'accès à une matière prodigieusement riche et active. Du moins était-ce ce qu'elle pensait deviner. Pour le moment elle ne savait encore rien de lui, et lui ne savait rien d'elle sans pour autant que ce soit le résultat d'un effort partagé de se dissimuler l'un à l'autre. Quoique Lola se doutait bien que pour sa part, Carlson n'était un grand habitué des déballages public et que la presse à scandale faisait ses choux gras sur lui en lui volant des interviews, des moments de sa journée quand il était en public, ou encore en faisant vivement travailler leur "imagination débordante".
    Au Mexique, il ne pleuvait pas souvent, et on disait que la rigueur de saison endurcissait les hommes qui étaient suffisamment fort et fauchait dans leur langueur ceux qui se montrer trop faible. Une vision de la vie plutôt dure et qui pourtant avait toujours plut à Lola bien qu'elle restait persuadée que si les forts survivaient il était de leur devoir d'aider parmi les faibles ceux qui étaient bons.

    TYLER. - Je crois que j'aurai besoin d'un attaché de presse si je ne veux pas créer d'incident diplomatique entre l'Islande et l'Angleterre. Ce serait déloyal. Nous sommes environ 320 000, ils sont au moins dix fois plus. Sans compter les immigrés Islandais qui vivent dans ce pays. »

    Lola inclina légèrement la tête, interrogatrice. Devait-elle prendre ça pour une proposition à demi voilée? Probablement le coeur de certains hommes avait beaucoup trop de fierté pour demander de l'aide et comme le disait souvent Maria, la mère de Lola, c'est bien pour cela que les femmes entendent aussi ce qui n'a pas était dit. D'ordinaire Lola souriait quand sa mère parlait ainsi parce qu'elle pensait qu'entendre ce qui n'a pas était dit c'était surtout tenir une conversation que l'on a vraiment avec une personne et une que l'on a pas et donc que ça ne pouvait qu'être sujet à malentendu, sans mauvais jeu de mot. Mais là...

    Lola- Est-ce que je peux me permettre de prendre ça pour une proposition de travailler ensemble à nouveau?

    Le ton était toujours incisif, comme si la jeune femme, avec toute la politesse qu'elle avait, ne pouvait que se montrer intensément vraie. Et puis elle avait beaucoup aimé travailler avec Carlson comme elle l'avait déjà dit, elle le trouvait très intéressant dans ce qu'il disait.

    Lola- Je peux aussi vous mettre en contact avec d'autres journalistes si vous le souhaitez, ça ne me sera pas difficile.

    Elle n'était absolument pas le genre de journaliste à courir après le scoop, à publier des unes croustillantes pour s'en mettre plein les poches et encore moins à travailler pour n'importe quel gros bonnet ou guignol qui aurait eu le vent en poupe. Non, ce qui intéressait Lola, elle l'avait dit aussi, c'était de connaître les choses, de s'en approchait d'elle même afin de goûter à la prime saveur de l'information. Un peu égoïstement, avant de la partager à qui bon penserait que ça l'intéresse ou parfois à qui bon ne voulait surtout pas être mis au courant.









 
MessageSujet: Re: I swear I'm innocent - PV my dear Lola.   
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. EmptyDim 29 Mar - 21:07



Invité
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. Empty
    Il était presque étrange de voir à quel point les deux interlocuteurs s'entendaient sur bien des choses, sans pour avoir cependant ce même sens de la moral. Tous deux semblaient avoir au moins autant de différences que de ressemblances de penser. Dans le fond, Tyler comme Lola semblaient être suspendus aux mêmes valeurs : franchise, détermination, fougue... Dans la forme cela demeurait tout autre, il aurait été idiot de penser ne serait-ce u'une seule seconde que la mexicaine prônait elle aussi cette loi du sang que Tyler considérait comme son dû. Une vie arrachée pour une faiblesse, là était le monde de Carlson lorsque celui d'Almadovar était droit et juste. Néanmoins la franchise et le naturel de la journaliste les poussa à dévier de la conversation principale une fois l'interview terminée, par ailleurs Tyler demeurait encore assis à la table là où d'habitude il se serait levé de son regard sombre mais sympathique pour charmer le journaliste. Etrangement pourtant, et cinglante ironie du sort de la part d'un homme pour le moins intolérant, il n'approuvait pas les mots de la jeune femme sur la soit-disant paresse des européens. Certes à quoi bon prendre leur défense là où il demeurait un Islandais pure souche et qu'il ne se sentait guère concerné de toutes façons, pourtant il fallait avouer que si Tyler était sorti d'Azkaban, c'était grâce à sa ruse aiguisé, mais aussi dû au travail acharné de son avocat et ami anglais, Marcus Heggelfield. A croire que la journaliste avait elle aussi ses extrêmes, mettant dès lors tout le monde dans le même panier, faisant preuve quelque part elle aussi d'une certaine intolérance. On avait donc beau dire, accuser les plus grands meurtriers des pires boucheries, accuser leur absence de largeur d'esprit, au final les honnêtes gens ne valaient parfois pas plus qu'eux sur le plan de l'intransigeance, seulement nombre d'entre eux n'avaient pas le courage de l'avouer. La société ; quelle magnifique invention faite pour conditionner les moutons, approuver l'opinion publique pour mieux jeter des pierres sur ceux qui prônaient ce qui était considéré comme un mal... Certes Tyler pensait peut-être un peu trop loin, mais étant quelqu'un d'entier il ne pouvait qu'aller dans les extrêmes quant à ses propres opinions sur les autres. Néanmoins l'Islandais ne releva guère, se contentant d'esquisser un bref sourire cynique il rétorqua alors avec franchise ce qu'il pouvait penser de l'Angleterre. C'était peut-être demeurer hypocrite, car après tout personne ne l'obligeait à rester dans ce pays, sauf peut-être son ambition de fer. Puis ce fut sur une légère boutade qu'il évoqua l'idée d'avoir pour lui un attaché de presse, sans vraiment se trouver sérieux. Voilà il fut surpris de voir que la jeune femme prit ses derniers mots comme une invitation.

    Lola- Est-ce que je peux me permettre de prendre ça pour une proposition de travailler ensemble à nouveau? Je peux aussi vous mettre en contact avec d'autres journalistes si vous le souhaitez, ça ne me sera pas difficile.

    TYLER. - « Sans vouloir vous froisser, je ne disais pas ça sérieusement Miss Almadovar. » Un léger sourire, une oeillade sombre, mais le mangemort reprit bien vite afin d'éviter de passer pour un rustre ou même de vexer la jeune femme qu'il souhaitait mettre dans sa poche. « Mais je prends votre demande avec plaisir. »

    Son visage se fit plus sérieux, lorsque Carlson parlait affaires il n'y avait jamais rien qui ne pouvait échapper à son esprit critique. La méfiance et l'intelligence du mangemort le poussaient à analyser toutes demandes sous tous les angles, même si ces dernières étaient pour le moins bénéfiques. Comme s'il cherchait à trouver l'entourloupe, bien qu'en vérité Tyler était intraitable en affaires... même lorsque la proposition était soumise avec autant de sympathie, voilà pourquoi son visage se radoucit quelque peu malgré ses effluves un peu trop ténébreuses. Aussi le jeune homme sortit de sa poche un minuscule carnet aux contours usés qui ne le quittait que rarement, faisant offices de notes raturées qu'il apposait dès lors qu'il avait une idée brillante, voire une trouvaille pour ses recherches. Attrapant également le stylo allant de paire, il se mit à anoter d'une écriture fine et penchée quelques informations contenant son adresse ainsi que son numéro, avant d'en déchirer le papier et de le tendre à la jeune femme. Certes cela pouvait paraître surprenant de voir un sorcier se servir de téléphone moldu, et pourtant il y avait des inventions dont les mages ne pouvaient se passer malgré tout. En outre la famille Carlson avait en son sein également quelques moldus, ce qui donc pour Tyler paraissait fort naturel magré son aversion pour ces derniers. Tendant alors son papier à la jeune femme, il lui offrit un sourire en coin.

    TYLER. - « Je pense que j'aurai très bientôt besoin de vos services. Dès que vous êtes libre, contactez-moi, et nous aurons tout le loisir d'en reparler. »

    Au vu de son "bientôt", Tyler ne pouvait que préparer qu'un mauvais coup bien que la journaliste ne pouvait totalement cerner la profondeur trop sombre de son sous-entendu. Mais effectivement, s'il pouvait soigner son image en se faisant passer pour la victime charismatique de la nation, pourquoi donc refuser... Lançant un regard mutin et à la fois empli de cette teinte froide qui ne le quittait plus, le jeune homme fixa la jeune femme d'un sourire entendu avant de se lever, saluant alors la journaliste, et de tourner les talons.


HJ : j'aime pas du tout T.T
mais bon au moins j'aurai répondu <<3
 
MessageSujet: Re: I swear I'm innocent - PV my dear Lola.   
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. EmptyMer 1 Avr - 23:44


http://fluidiumletaleexcelsior.e-monsite.com/accueil.html

Nombre de messages : 50
Age : 36
L. & T. Almadovar
L. & T. Almadovar
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. Empty


    TYLER. - Sans vouloir vous froisser, je ne disais pas ça sérieusement Miss Almadovar. »

    Ici, une autre jeune femme aurait rougi jusqu'à la pointe des cheveux, morte de honte, confondue de gêne. Et Lola?

    Lola- Oh excusez moi, je ne pensais pas que vous plaisantiez...', expliqua-t-elle parfaitement à l'aise.

    Elle eut un petit sourire pour elle même, se trouvant bête de ne pas avoir saisi la plaisanterie mais en même temps elle trouvait la situation plutôt drôle et elle savait qu'elle avait toujours été d'une nature plutôt enthousiaste. Elle ne s'étonnait d'ailleurs pas elle même d'avoir eu cet élan, simplement par amour de son travail et elle aimait rendre service de façon générale, même si rendre service à un homme qu'elle pensait pouvoir être un criminel ne la séduisait pas autant que rendre service à monsieur tout le monde. D'un autre côté, ça lui permettrait sans doute de mieux connaître son homme et de se faire ses propres opinions. Enfin, il n'était pas vraiment question de cela puisque Tyler Carlson n'en était qu'à plaisanter finalement.
    Lola avait assez de bagou et assez d'aisance pou ne pas se laisser déstabiliser même dans ce genre de situation, elle trouvait simplement cela drôle. Ce n'était pas son genre de se laisser trop impressionner. Il lui en fallait d'ailleurs énormément pour cela.
    Il prit un petit carnet avant d'y griffonner quelque chose, retenant l'attention de la jolie mexicaine, puis il arracha la page et la lui tendit. Un bref coup d'oeil la renseigna. Il s'agissait des coordonnées du jeune homme qu'elle accueillit avec un sourire et un froncement de sourcil interrogateur. Non, Tyler Carlson ne pouvait tout gâcher en lui laissant son numéro sans une idée louable (ou disons plutôt raisonnée) derrière la tête:

    TYLER. - « Je pense que j'aurai très bientôt besoin de vos services. Dès que vous êtes libre, contactez-moi, et nous aurons tout le loisir d'en reparler. »

    Il la salua d'un regard mutin. Lola le regarda s'éclipser avant de secouer ses longues mèches châtaignes, incrédule. Elle ne savait pas bien ou tout ceci aller la mener, c'était peut-être ce qui rendait les choses intéressantes, intrigantes...


    RP TERMINE.




 
MessageSujet: Re: I swear I'm innocent - PV my dear Lola.   
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. Empty



Contenu sponsorisé
I swear I'm innocent - PV my dear Lola. Empty
 
 

I swear I'm innocent - PV my dear Lola.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» LOLA ALMADOVAR
» Dear Nana <3
» • Eleanor || oh dear, you look so lost.
» - My dear Juliet - ( Libre )
» Corey Sykes - You Better Fear Me Dear !!! ( Finish )

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
AD NOX : THE AURORS. :: the past belongs to the past. :: 2ème version. SAISON 3. newborn. :: les scénarios et les rps.-