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 « La Belle Idylle. »

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« La Belle Idylle. » - Page 2 EmptyMer 11 Juin - 4:18



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    By Rain'.

    Des milliers de gens seraient prêts à sacrifier tout pour ressentir ne serait-ce qu’une seule fois cette sensation. Celle d’avoir des ailes, d’avoir arrêter le temps pour ne voir qu’un seul et même regard. Cette sensation qu’on ressent quand notre cœur est comprimé, qu’il lutte pour ne pas pleurer mais qu’il le fait sans même le savoir. Celle d’être embrigadée dans un tourbillon infernal, de ne plus avoir envie d’en ressortir. Ces émotions se trimbalaient dans le corps de la belle vert et argent, la faisant douter un peu plus chaque minute. Douter sur ce qu’elle ressentait, puis sur ces instants magiques qui paraissaient irréels. Stop. Voilà pourquoi elle avait peur du bonheur, parce qu’au final, il ne nous apporte que des questions sans réponse. Un sourire, c’est tout ce qu’elle pouvait faire sans avoir peur de ressentir le moindre sentiment. Il avait prit le contrôle de tout ce qui se passait en elle, et c’était inutile qu’elle le lui dise. Il semblait l’avoir comprit. Il semblait savoir qu’il la faisait souffrir, qu’il était impossible pour la jeune Perkins de dire autre chose que des mensonges. Mentir, encore et encore pour lui cacher la vérité, si profonde et enfouie soit-elle. Même Elle ne savait pas, même sa Nightmare n’avait pas remarqué à quel point la belle blonde était perdue, paumée au beau milieu des gens qu’elle ne comprenait plus. Etait-ce lui, la solution ? Avait-il le pouvoir de l’emmener où elle devait aller, sans qu’elle ne se soucie du pourquoi et du comment ? Etait-ce lui, et personne d’autre ? Non, impensable. Il ne savait rien d’elle à part son nom. Rien à part cette apparence de fille facile et cette carapace d’une des plus grandes manipulatrices. Elle était un monstre, un monstre sans cœur. Et les rares fois où elle le retrouvait, il lui était impossible de s’en servir. Il battait trop vite.

    Un murmure, et la belle Autumn se défait de ce visage. Il fallait qu’elle arrête ce double jeu, qu’elle lui montre qui elle était réellement. Se dévoiler ; voilà ce qu’elle devait faire. Mais elle n’en trouvait pas la force, trop accablée par ce qui était en train de se passer. Les questions, encore les questions. Le sourire de la belle blonde se dissipait peu à peu, ses mains tremblaient, mais elle restait, se battant pour ne pas partir. Elle souffrirait trop, mais de devoir affronter ses sentiments en face…Non, c’était trop difficile. La jeune Autumn sentait le souffle d’Aaron de plus en plus près d’elle, fermant les yeux en pensant qu’elle l’entendrait un peu plus. Le rêve s’écoulait doucement, jusqu’à ce que Cendrillon prenne conscience que sa réalité était tout aussi identique. Elle était bien là, au milieu de ce paysage magnifique, la pluie battant sur son corps frêle, dans les bras de son Chevalier. Que pouvait-elle demander de plus ? Rien, absolument rien. Pourtant, la jeune Perkins était connut pour être une éternelle insatisfaite, mais là, avec lui, c’était différent… Elle était la petite fille fascinée d’avant, elle sentait son passé disparaître, revivre une enfance tout aussi différente. Elle était bien, presque délivrée. Comme cette Princesse qui est prisonnière dans cette haute tour, attendant son Prince. Il semblerait qu’elle venait de le trouver, lui qu’elle attendait depuis son plus jeune âge, lui qu’elle imaginait moins merveilleux… Beaucoup moins merveilleux… Le jeune Vanna Syl ne semblait pas voir à quel point il était, en quelques minutes, devenu important pour elle. Il était son avenir, puisque jamais elle ne pourrait quitter ses bras… Trop en sécurité pour s’aventurer autre part.


    « Sans toi, Aaron… »

    Elle venait de parler, délivrant ainsi son cœur des atrocités qu’elle pouvait s’imaginer. Elle était libre, elle s’apprêtait à lui dévoiler ses plus belles pensées. Sans savoir où elle mettait les pieds, elle fonçait tête baissée, incapable de retenir tout ça encore plus longtemps. Elle souffla quelques secondes sur sa mèche blonde, les yeux toujours fermés, luttant contre les larmes. Puis, au bout d’un certain temps, elle se décida de continuer sur sa lancée.

    « …J’suis plus rien… »

    Comme une prophétie, elle sentait son sourire. Le disque se répétait chaque seconde, comme rayé par le temps. Il la serrait, posant ainsi sa tête sur celle de la vert et argent. La jolie blonde ne pu s’empêcher de serrer d’avantage sa main, se laissant faire comme une vulgaire poupée. Ce simple geste lui montrait à quel point ses propres mots l’atteignaient. Son cœur battait d’avantage, laissant Autumn sur sa faim. Et maintenant, qu’est-ce qu’elle devait faire ? S’évanouir ? Trop peu pour elle. A mesure qu’Aaron mettait son bras autour d’elle, la jeune Anglaise se serrait contre lui. Elle n’avait plus aucune notion du temps, trop occupée à rouvrir ses yeux pour le contempler. Avant même qu’elle ne puisse dire autre chose, le jeune Gryffondor prit la parole, noyant la jeune vert et argent dans ses paroles. Qu’elle meurt tout de suite, avant qu’il ne la tue de chagrin. Ses mots étaient devenus des coups de poignards en plein cœur, pourtant, elle les aimait. Profondément.

    « Alors tu seras toujours quelque chose, car j'pourrais pas t'laisser seule... »
    « De toute façon, ce qui compte aujourd’hui, c’est que je sois quelque chose pour toi…Le reste n’a plus d’importance. »

    Un autre coup de poignard. La jeune Serpentard leva la tête en direction du jeune Vanna Syl, lui affichant un regard presque invisible. Elle resta ainsi durant plusieurs minutes, plantant ses iris bleus dans ceux d’Aaron. Le pire dans tout ça, c’est qu’elle était émue. Emue de ressentir ça pour lui, émue de ce qu’il pouvait lui dire. Elle voulait y croire, ne serait-ce que durant quelques secondes. Croire qu’il y avait encore un mince espoir, croire qu’on n’est jamais seul…

    « Ne dis plus jamais que tu es seule, Autumn… »

    Cendrillon cessa ses larmes, comme figée sur place. Jamais ? Elle ne croyait pas à ce mot, c’était comme « toujours », des notions inexistantes. Quoi qu’elle dise, quoi qu’elle fasse, Autumn ne pouvait s’empêcher de paniquer. C’était trop important pour que ces paroles passent à la trappe. Il fallait qu’elle s’en souvienne, qu’elle y repense à chaque fois que la solitude la guette. Un bref silence s’interposa entre les deux jeunes élèves, mais la jeune Perkins ne pouvait détacher ses yeux de ceux du jeune Gryffondor. Peut être qu’il comprendrait enfin, peut être que par le regard, il se rendrait compte de l’importance que lui accordait la jeune vert et argent. Mais c’était trop beau, elle nageait en plein rêve. Là, elle n’avait pas qu’à claquer des doigts pour qu’il sache. Il fallait qu’elle dise quelque chose, qu’elle ne lui montre pas à quel point elle était touchée en plein cœur. Peut être qu’il saura, comme ça. Peut être qu’il se rendra compte que Cendrillon a trouvé son Prince. Qu’il est plus que son Chevalier.

    « Mais il y a bien un jour où on sera séparé… C’est une évidence Aaron… »

    Non. Tu t’égares, belle Princesse. Bien loin de l’endroit où tu souhaites arriver.
 
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« La Belle Idylle. » - Page 2 EmptyMer 11 Juin - 4:26



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    By Sha'.

    Le temps s'évapore. Il n'est plus. Tout change, tout disparaît. Ca s'infiltre dans la terre et la nourrit. Aaron était là, calme, d'un calme que l'on ne lui avait jamais remarquer, lui qui était de nature plutôt bavard, il n'aurait pas été capable de décrocher un seul mot ou une seule remarque à ce moment. C'étai tun autre language qu'ils parlaient. C'est elle et lui, pas les autres. Eux étaient à part de tout, là, tout juste mouillés jusqu'aux os, leurs petits corps frissonants dans un semblant de bonheur, une miette d'amour. Aaron sentait la tendresse et la sincérité comme un enfant sent bon. C'était une odeur particulière qui s'écoulait de ces pores. Lui même le savait, il la sentait cette bonne odeur, tout comme l'odeur des mèches blondes de la Serpentarde sur laquelle sa tête venait de se poser. Il fermit les yeux. Son coeur se mourrait dans sa poitrine, prêt à exploser, à rompre les liens les plus sacrés pour fuir, lâche et moche, frippé et ridé. Aaron savait : il n'était pas capable d'aimer. Pas encore. Peut être jamais. Il était trop brusque, trop colérique. Il plissa le nez, sentant sa gorge se défaire de ce noeud infernal, pourtant il ne dit rien. Il ne pouvait rien dire encore, sa vie ne se résumait qu'à un tissu de mensonge, avait il le droit de dire la vérité, au moins une fois ? Il aurait aimé qu'elle le pousse, qu'elle le rejette et qu'elle fuit. Il lui aurait couru après, il aurait eut peur, il aurait été triste. Mais elle ne faisait rien. Pourtant il savait, il savait qu'elle n'était pas comme ces filles d'une nuit, non, elle était plus qu'elles. C'était sûr. Alors pourquoi ?

    Le jeune Vanna Syl en conclut qu'il se faisait des films, que tout simplement Autumn comptait sur lui comme un grand frère, pas comme le petit ami idéal. Il ne l'était pas de toute façon. Il ne le serait que quand il aurait comprit la douleur et les souffrances, quand il aurait grandit. Il était grand, oui, mais dans sa tête, il était resté le petit garçon qui avait peur du croque mitaine et des loups dans la forêt. Non, il n'avait jamais eut peur des loups garous... Qu'importe. Il la serra un peu plus en sentant sa main serrait la sienne. Voilà ce qu'il voulait : une main à serrer. Pas une main froide et rèche, une main de femme sévère et droite, une main rigide. Non. Lui il voulait cette main, moite et chaude, humidifée par la pluie et les pleurs, douce comme une joue de nourisson, sentant bon. Il voulait Autumn. C'était égoïste, il était égoïste. Et après tout, qui ne l'était pas ? Autumn serait son cadeau, serait un peu tout. Un cadeau de Noël ? Qui sait réellement. Le petit coeur du Vanna Syl se serra dans sa poitrine une autre fois. Plus le temps passait, plus il semblait se perdre dans les rêves qu'il avait tant repoussé. Il avait voulu oublier, devenir grand. Les rêves étaient partis, mais l'enfant était resté. Tu sais, Aaron, que tu n'es qu'un enfant. Ne pleure pas, tout le monde l'est dans le fond. Ces mèches le gênent, collent à son front et barrent ces saphirs d'une manière sauvage. Il ferme les yeux, respire lentement.


    « Alors tu seras toujours quelque chose, car j'pourrais pas t'laisser seule... »
    « De toute façon, ce qui compte aujourd’hui, c’est que je sois quelque chose pour toi… Le reste n’a plus d’importance. »
    « Tu compte pour moi plus que n'importe qui. Comprend le, Autumn. Tu es quelqu'un d'exeptionnel. »

    Il la regarde, là. Petite blonde aux yeux bleux, lui géant brun aux yeux d'orage. Plusieurs minutes dans un silence de plomb. Il lui avait fait du mal, encore. Il culpabilisait, il ne voulait pas faire ça. Il l'avait faite pleurer, de joie ou de tristesse, les larmes avaient tout de même rouler et il n'avait pas eut le courage de demander si c'était lui, si c'était la pluie, pourquoi des larmes. Non, il était lâche. Il n'était pas un de ces courageux Gryffondors qui risquent sa vie pour des millions de gens... Lui, il n'était que le pauvre héritier Vanna Syl a qui la vie a envoyé un ange. Oui, un ange aux ailes tellement légères qu'elles sont pour sa propriétaire qu'un rêve. Démentir. Dis lui, Aaron, que toi tu les vois ces ailes. Il reste là, sans un mot, sans rien dire. Qui as dit un jour que l'on faisait du mal à ce que l'on aimait ? Sans doute avait il oublié de rajouter que l'on aimait ceux qui nous font dumal. Aaron déglutit difficilement, il ne voulait plus lâcher Autumn, plus l'abandonner, non. Il voulait être avec elle, qu'importe le prix.

    « Ne dis plus jamais que tu es seule, Autumn… »

    Comme une épée de Damoclès qui transperce les âmes. Et maintenant ? Vas-tu fuir, petit lion ? Ou affronter tes mots ? Oui, Aaron savait que fuir, c'était la perdre. Non, il ne voulait pas. Bien sûr que non. Qui aurait voulu perdre son seul ange ? C'était peut être la seule chance d'Aaron de devenir meilleur que les siens. Elle... Elle était sa moitié, son oxygène. En quelques minutes, en une, deux, trois heures peut être, elle était devenue sa moitié, sa part indescriptiblement sienne. Oui, Autumn était sienne. Peut être l'avait il rêvé, de longues nuits. Peut être était-ce cette ange qu'il voyait dans ces rêves, bercer de ces bras diaphanes l'enfant perdu. Autumn était tout. Un ange. Une femme. Une futur femme. Une femme heureuse. C'est tout ce qu'Aaron désirait : faire d'elle une femme heureuse et épanouie. Sans doute, que de bonnes attentions.

    « Mais il y a bien un jour où on sera séparé… C’est une évidence Aaron… »

    Sourire pâle et triste. Elle n'a pas tord.

    « Je n'ai pas envie d'y penser, Autumn. Le présent reste mon utopie. Je ne veux pas voir un demain noir et sombre, sans toi. Non. Moi ce que je veux, c'est un présent à tes côtés, à te protéger. Tu comprends, Autumn ? Jusqu'à mon dernier souffle je serais là, pour toi. J'en fais la promesse... Autumn... »

    Peut être avait il raté sa plus belle pièce, mais Aaron ne se rendait pas compte à qui il avait à faire. Cendrillon, bordel. Elle est là, devant toi, Prince, alors emmène là sur ton cheval blanc ! Mais non, tu ne sais rien faire que la dévorer des yeux, te dire qu'elle est tout pour toi. Tes idées ne tournent pas rond, non. Bien sûr que non puisqu'elle a captué ton âme, et toi, tu ne t'en rends même pas compte. L'on n'aime pas se réveiller des plus merveilleux rêves après tout. Il voulait juste qu'elle comprenne qu'il ne rigolait pas, qu'il était sérieux. Que partout où elle irait, il y serait. Que sa vie se jouerait au détriment de la sienne. Oui, il le voulait. Il voulait se nuir, se détruire s'il le fallait, juste pour qu'elle soit heureuse. Il n'avait pas les moyens de lui donner ce qu'elle voulait, pas les moyens d'acheter ce beau château, cet étalon blanc et de se déguiser en Prince Charmant. Non. Et Autumn, elle était sans doute plus jolie que Cendrillon, oui. Mais qu'importe. Il ne voulait pas d'une Cendrillon, lui, à ce moment précis, il ne voulait que le sourire d'Autumn, car seule Autumn comptait. Tant qu'elle ne serait pas heureuse, alors il ne le serait pas à son tour. Il respira net sa respiration, sentant lui venir à nouveaux les larmes. Fausses alertes. Oui. Sans doute.

    « Autumn, je veux t'offrir le plus beau des Châteaux. Je veux que tu sois avec le Plus Merveilleux des Princes Charmants. Je veux que tu vois qu'il a le Plus Beau des Etalons Blancs. T'entends, Autumn ? Je veux que tu sois heureuse. Je... Moi, je veux que ton sourire. Juste ton sourire. Tu es tellement plus jolie quand tu souris, ça me tue de te voir si triste. Souris. C'est tout ce que je te demande... Juste un sourire. Ton sourire. »

    Just Smile, 'cause He Was Made for Lovin'You.
 
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« La Belle Idylle. » - Page 2 EmptyMer 11 Juin - 4:30



Invité
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    By Rain'.

    « Alors tu seras toujours quelque chose, car j'pourrais pas t'laisser seule... »
    « De toute façon, ce qui compte aujourd’hui, c’est que je sois quelque chose pour toi… Le reste n’a plus d’importance. »
    « Tu compte pour moi plus que n'importe qui. Comprend le, Autumn. Tu es quelqu'un d'exeptionnel. »

    Quelqu’un d’exceptionnel ? Il se trompait sans doute de personne. Autumn était loin d’être une fille exceptionnelle, c’était même le contraire. Elle était comme toutes les autres ; lâche. Lâche de ne pas assumer ses sentiments, pourtant, ils étaient des plus clairs. Autumn savait qu’au fond, Aaron n’était pas que le simple chevalier prêt à secourir la belle Princesse en cas de besoin. Il était plus que ce beau Gryffondor qui la rendait heureuse et pleine d’espoir ; il avait su la transpercer en plein cœur... Elle croyait à nouveau au bonheur, à toutes ces choses qui avaient cessées d’exister pour elle depuis bien longtemps. Cendrillon, belle Cendrillon, Douce Cendrillon. Tu touches tes plus grands rêves du bout des doigts, tu effleures le bonheur à mesure que tu sens ta peau sur la sienne, et ce que tu fais, c’est simplement sourire ? Prouve lui ta sincérité en passant outre les principes, arrange toi pour qu’il sache qu’il n’y a que lui et personne d’autre. Qu’en tant que Princesse, tu serais prête à faire des sacrifices rien que pour ses yeux. Dis lui ! Un beau jour, peut être que ton sourire sera sien, et que tes rêves le seront aussi. Fallait-il dire quelque chose ? Certainement, mais la jeune vert et argent n’en trouvait pas la force. Ne dit-on pas que le silence est le plus criant des mots ? C’était le cas, à cet instant précis. Le plus criant des mots, certes, mais aussi de loin le plus beau.

    Se serrant un peu plus contre lui, elle se décala légèrement jusqu’à afficher un sourire à peine percevable. Impossible qu’il s’en aille, ce sourire stupide, elle était trop bien pour de nouveau mentir. Aussi douée soit-elle, il fallait qu’elle cesse de se voiler la face à longueur de journées, car elle n’enchaînait que mensonge sur mensonge chaque jour. Sauf avec Nightmare, et maintenant, Aaron faisait partie de cette catégorie de gens où avec qui la jeune Perkins était vraiment sincère. Mais la sincérité n’a jamais était son fort, elle ne voulait pas se montrer faible et enfin montrer son vrai visage. Pas devant lui. Ne pas lui faire voir qu’en réalité elle n’est qu’une petite fillette douce et innocente Il ne fallait pas non plus qu’elle s’attache…mais ce fût trop tard. Il l’avait prise en otage, et ce qui est encore plus surprenant, c’est qu’elle se sentait comme délivrée. Délivrée de cette carapace affreuse, de cette âme pesante de petite peste. Adieu Autumn, adieu Smiley. Elle avait rendu son masque et on avait d’yeux que pour Cendrillon. Adieu aussi l’insolence, la provocation, tout ce qui faisait d’Autumn une personne loin d’être exceptionnelle. Avec Aaron, elle n’était plus la même, même après de longs efforts… Puis quelques secondes passèrent durant lesquelles la jeune blonde eut le temps de sécher brièvement ses larmes. Le silence était magique, et elle aurait fait tout ce qui était en son pouvoir pour ne pas le rompre durant quelques minutes. Ce silence à la fois pesant et rassurant les avait transportés ailleurs, dans un monde imaginaire très loin des atrocités de cette réalité immonde. Très loin, ou trop loin.

    Ils étaient là, inertes, toujours dans cette même complicité qu’au début. Même la pluie, même les coups de poignard que formaient les mots ne pouvaient empêcher ce fait. Peut être que c’était ça la raison de toutes ces larmes, la réponse qu’Autumn cherchait tant ; l’émotion, le fait de ne pouvoir se contenir face à tant de sentiment. Cendrillon n’arrivait même plus à s’y retrouver, partagée entre l’envie de fondre en larme et de tout lui déballer ou celle de rire aux éclats. Il lui suffisait d’une simple pensée pour réussir à craquer, à pleurer à nouveau comme il y a quelques minutes. Ce n’était pourtant pas son habitude, mais elle était trop à fleur de peau pour s’en rendre compte. Puis à nouveau les mots, son cœur qui s’arrête durant un millième de seconde. Il était là, près d’elle. C’était peut être ça, son conte de fait à elle. C’était même peut être lui.


    « Mais il y a bien un jour où on sera séparé… C’est une évidence Aaron… »
    « Je n'ai pas envie d'y penser, Autumn. Le présent reste mon utopie. Je ne veux pas voir un demain noir et sombre, sans toi. Non. Moi ce que je veux, c'est un présent à tes côtés, à te protéger. Tu comprends, Autumn ? Jusqu'à mon dernier souffle je serais là, pour toi. J'en fais la promesse... Autumn... »

    Quelques secondes, et le temps s'arrête. Elle relève à nouveau la tête, ses iris bleus cherchant en vain ceux de son interlocuteur. Un sourire, un autre, tout aussi piètre et sans vie.

    « T’en fais la promesse, tu dis ? De toute façon, si ce n’est pas toi qui restes à mes côtés, eh bien, c’est moi qui te collerais jusqu’à la tombe. Et encore, si je demande pas à ce qu’on m’enterre près de toi. »

    Autumn émit alors un petit rire, étouffé par la pluie qui battait sans cesse devant eux. C’était pitoyable, mais il fallait qu’elle apaise l’atmosphère, qu’elle dise n’importe quoi pour se rassurer. Pourtant, Aaron était des plus sérieux, et elle voulait en faire de même mais… Il lui était impossible d’y croire. Son cœur battait fort, elle avait la douce impression qu’il se baladait dans son propre corps, qu’il faisait ce que bon lui semble. Des battements tous aussi différents et décalés qui la faisaient mourir durant quelques instants, ou du moins, c’est ce qu’elle pensait. Les yeux dans le vague, toujours contre le jeune Vanna Syl, elle ne pouvait pas s’empêcher de culpabiliser. Autumn Perkins ne mérite pas tout ça. Cendrillon peut être, mais Autumn n’était pas cette jolie Princesse, c’était juste passager. Une fois revenu à la réalité, elle redeviendrait cette petite peste qui prend un malin plaisir à rabaisser les autres pour le seul privilège d’être la meilleure. Mais elle était loin d’être parfaite, loin d’être plus forte. Au contraire, elle n’était qu’une pale copie d’un brouillon complètement ignoble et sans importance, qu’un simple pion au milieu d’un jeu immense. Ses rêves de devenir une Princesse, de croire encore aux contes, tout ça n’étaient que foutaises. Il n’y avait rien d’unique ou de spécial dans ce corps miteux, rien à part un rebu de la Société. Comme les autres, comme tout le monde d’ailleurs. Croire au bonheur, croire aux choses différentes de ce que l'on voit dans la réalité pendant que d'autres meurent. N'était-ce pas de l'égoïsme ? Sûrement. Autumn était égoïste, alors elle allait se le permettre ne serait-ce que durant quelques minutes. Faire en sorte de sourire à la place des autres. Happy Face.

    « Autumn, je veux t'offrir le plus beau des Châteaux. Je veux que tu sois avec le Plus Merveilleux des Princes Charmants. Je veux que tu vois qu'il a le Plus Beau des Etalons Blancs. T'entends, Autumn ? Je veux que tu sois heureuse. Je... Moi, je veux que ton sourire. Juste ton sourire. Tu es tellement plus jolie quand tu souris, ça me tue de te voir si triste. Souris. C'est tout ce que je te demande... Juste un sourire. Ton sourire. »
    « Le plus merveilleux des Princes Charmants n’existe pas, Aaron… Et maintenant, il n’a plus d’importance. Moi, ce que je veux, c’est toi. Pas un inconnu qui aurait tout du beau Prince, non, je m’en fous. C’est toi que je veux, mon Chevalier, mon Ange… Tu peux le comprendre ça ? »

    La vert et argent attrape alors la main de son interlocuteur, comme ci elle ne l’avait pas vu depuis longtemps. Malgré les tremblements et les larmes, elle persistait à croire qu’il y avait encore un espoir. Un infime espoir. Tout en décollant lentement sa tête du jeune Vanna Syl, elle murmura quelque chose, avec la conviction qu’il avait bel et bien entendu. Pas simplement les mots, mais aussi les battements de son cœur et les cris de douleur qu’elle poussait à l’intérieur.

    « Aaron… »

    Une minute de plus et la petite blonde aurait pu mourir sous le poids des mots. Elle s’approcha instinctivement du jeune Gryffondor, posant ainsi ses lèvres sur sa joue gauche, mais avant même qu’il ne puisse dire quelque chose, la belle se remit dans sa position précédente. Merde, Autumn. Reprends toi ! Qu’est ce que te dirait Nightmare si elle te voyait ? Sois forte, alors fais le pour elle. Quelques secondes, puis la jeune Serpentard se décala légèrement, cherchant le moindre contact pour se prouver que ce n’était pas qu’un simple rêve, qu’elle vivait bien dans le réel et qu’elle n’allait pas se réveiller d’un coup en faisant comme ci de rien était. Assez.

    « …T’es mon héro. »

    J'ignore tout de ce désespoir hurlant contre lequel je ne peux rien.
 
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« La Belle Idylle. » - Page 2 EmptyMer 11 Juin - 4:34



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    By Sha'.

    Parfois les mots ne sont plus assez forts pour exprimer ce que l'on veut dire. Ca devient risible, mais l'on n'en rit pas, car ça fait mal. Tu es dépassé. Ne vous êtes jamais fâcher très fort ? Avec cette envie de crier au monde d'aller se faire voir ailleurs ? A ce moment là, la moindre personne qui serait venue troubler son monde en paix, Aaron l'aurait tué sur le champ. La douceur des bras, la chaleur de son corps. Autumn en somme. Jamais le démon aurait cru croiser pareil ange, belle et attendrissante dans sa grâce puérile. Aaron se serait damner pour un sourire d'elle. Mais là encore, il ne pouvait parler. Sa voix était néant, il ne trouvait plus les mots et s'y perdait, comme un flou terrible qui aspire quiconque s'y trouve. L'amour ? Non. Il n'avait pas le droit. Aaron refoulait avec une telle rage ce sentiment pour les faibles. Il en avait peur, comme tout être sur terre, peur de souffrir, d'en mourir aussi. De tous les poisons, l'amour est le pire. C'est ce que l'on dit. Et Aaron, baissant son regard, le plongeant dans celui d'Autumn se demanda pourquoi l'Homme, dans sa puissance, avait il peur. L'Ange devant lui ne pouvait lui faire de mal, après tout. Non... C'était impossible.

    C'était comme accusé les enfants d'être trop faibles. Aaron ferma les yeux, blessé dans son ego le plus profond. Ces joues rougirent. Il ne pouvait pas, il n'avait pas la force de la laisser là, de se faire une fois de plus passer pour ce salop sans coeur qui tirer tout ce que bougeait. Mon dieu qu'il avait mal au coeur, celui-ci s'égosillait pour rien en percutant violement sa cage thoracique. Tout ce flot de sentiment ne pouvait être qu'un rêve, mais elle, elle était bien réelle, elle était là, petite corps entre ces mains à lui, tremblant et se réchauffant doucement avec sa chaleur et sa veste partagée. Pourquoi ne voulait il pas y croire ? Car il a peur. Sans cesse. Il le sait mais ne veut pas se l'avouer. Le démon a peur de perdre l'ange car un Chevalier n'est rien sans Princesse.

    C'était une évidence troublante. Autumn était pour lui la seule fille, mais pourquoi elle ? Il le savait depuis longtemps déjà, mais il l'avait refoulé au plus profond de son être. Tirer les autres en pensant à elle, ça irait qu'un temps, jusqu'au moment propice où il la posséderait, elle. Mais il n'avait pas le droit, il ne voulait pas. C'était lui faire du mal, et ça, il ne pouvait pas. Elle le terrifiait, il avait tellement peur de la briser, comme un de ces vulgaires pantins qu'il avait connu, avant. Hell Ryans par exemple. Non, il n'avait pas le droit de lui faire subir ça. Il serait là, pour elle, n'importe où, n'importe quand, mais jamais plus que ça. Plutôt creuver que de lui faire du mal dans le fond.


    « Mais il y a bien un jour où on sera séparé… C’est une évidence Aaron… »
    « Je n'ai pas envie d'y penser, Autumn. Le présent reste mon utopie. Je ne veux pas voir un demain noir et sombre, sans toi. Non. Moi ce que je veux, c'est un présent à tes côtés, à te protéger. Tu comprends, Autumn ? Jusqu'à mon dernier souffle je serais là, pour toi. J'en fais la promesse... Autumn... »
    « T’en fais la promesse, tu dis ? De toute façon, si ce n’est pas toi qui restes à mes côtés, eh bien, c’est moi qui te collerais jusqu’à la tombe. Et encore, si je demande pas à ce qu’on m’enterre près de toi. »

    Il eut un petit rire, relevant alors suffisament sa main pour venir poser son pouce sur la joue de cette dernière. Un mouvement lent et tendre décolla les mèches de cheveux brun et les remit derrière son oreille, comme dans l'un de ces films où les amoureux s'embrassent. Il eut un petit sourire, se penchant doucement vers elle. L'intention était là, mais pas la pensée. Qu'il crève sur le champ s'il n'avait pas rêvé de ces lèvres, de les caresser avec les siennes, de les laver de tous ces nobles pêchés. Oui, il y avait penser, mais là était l'interdiction : un Chevalier n'embrasse pas ces Princesses. Il décalla lentement son visage, déposant un baiser affectueux sur son front.

    « J'en fais la promesse solennelle sur le peu d'honneur qu'il me reste ! Que je meurs sur le champ si je pense le contraire ! »

    Ces yeux ne mentaient pas, d'une éternelle flamme de vérité. Il avait déjà mentit, plusieurs fois même, des millions de fois, mais face à Autumn, il se sentait dépourvu de cette faculté, mise à nue sous un réverbère, avec cette bonne intention de dire seulement et strictement la vérité. C'est ce qu'il disait : tout juste la vérité. Elle lisait en lui comme une Mère, peut être même plus encore ! Mais pouvait elle entendre son âme se lamentait, geindre ? Il était à l'agonie, se sentant mourrir, dépérir doucement sous ses yeux. Il lui manquait l'air, il ne respirait plus. Elle était son oxygène, son air, ses poumons. C'est avec son coeur que le sien battait, dans un rythme identique, à l'unisson.

    Il ferma les yeux, sentant sa main emportait par l'Ange avec laquelle il discutait. A ce moment, il lâcha une sorte de soupir. Le contact avec la peau de la Princesse était bénéfique à sa vie, presque essentielle. Il serra un peu sa main, ne voulant pas qu'elle parte. Elle n'avait pas le droit de lui faire ça, pas maintenant. Il devait décidé de futur pour ne pas en souffrir, pour ne pas regretter. Non, il n'avait pas de remord. Il avait choisi sa voix, il avait décidé de se lever, de l'accompagner. Il avait toujours assumer ces choix, oui, il avait toujours décidé qu'un jour où l'autre, il serait temps pour lui de prendre un chemin. One Way. Quelque part, loin de tous, avec elle. Aujourd'hui, c'était décidé : Il la suivrait jusqu'au bout du monde.


    « Aaron… »

    Le supplice était trop beau. Pourquoi avait elle cette façon douloureuse de le faire languir ? Il n'avait jamais été patient, et ces yeux, avides d'elle, la perçait de milles feux. Il voulait savoir avant l'heure, pour mieux réagir. Comprendre, appréhender. Il la voulait, à lui. C'était Sa Princesse. Celle d'aucun autre. C'était lui qui la protégerait, face à n'importe qui. C'était à rompre avec la vie que le faire ainsi attendre. La voir s'approcher, avec cette langueur délicate, sentir ses lèvres sur sa peau. Elle le tentait, terrible diablesse aux yeux d'ange. Il arrêta de respirer, attendant avec une certaine appréhension les mots. Qu'elle le dise, bordel, qu'elle le dise. Il en gémirait presque si son cou n'était pas attaqué par milles petits doigts d'eau, le rappelant à la dure vérité : elle ne le dirait jamais.

    « …T’es mon héro. »

    Il la regarda d'un air grave. Il avait mal, pour tout et pour rien. Elle n'avait pas dit ce qu'il avait prévu, mais d'un autre côté, ça lui faisait aussi mal. Personne n'avait jamais dit quelque chose d'aussi gentil à son sujet. Les jurons, les petits pardons. Ca ne lui suffisait plus. Mais... Non, il ne s'y attendait pas. Il la regarda, puis finalement eut un sourire, un grand sourire. Ca n'était pas ces sentiments là, il le savait. Ca ne pouvait pas être de l'Amour, c'était quelque chose de plus beau. De l'Amitié, pure et dure. Oui, il fallait se convaincre avec ces maigres confidences. Il attrapa cette main, se dégageant de la veste, posant sa main sur la hanche de la jeune fille.

    « …T’es ma Princesse. »
    « Et un chevalier se doit de protéger sa Princesse du froid. »

    En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Autumn se retrouvait accroché au cou d'Aaron qui la portait alors dans ces bras. Qu'importe les rumeurs et autres conneries de ce genre, le Prusse n'en n'avait plus rien à ciré. Autumn était devenue, en six années de voyeurisme et deux heures de bavardages l'être le plus étonnant, le plus intéressant et le plus cher du Gryffondor. Si Celio et Luz apprenaient ça, ils iraient encore dire qu'il ne pensait qu'à la tirer. Non, chastes pensées. Le Vanna Syl se mit alors à marcher, d'un pas lent, rajoutant à son geste une élégance particulière.

    « Et il est temps pour la Princesse de dormir. Le couvre feu est largement dépassé. »

    La pluie battait toujours les vêtements des deux élèves, plus sinueuses s'infiltrant dans les chaussettes et le cou de ses proies. C'était quelque chose d'horrible, mais Aaron souriant, il avait trouvé sa raison de vivre, son but dans la vie. Un seul mot pour décrire tout ça, cette chose, cette amas de sentiment.

    Autumn.
 
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    By Rain'.

    Cette histoire, c’est celle de millions de personnes. En faisant certains choix, en prenant certaines routes, on est amenés à changer complètement de vie, de quotidien, de buts. On se perd de vue, oubliant nos principes, nos lois, nos envies, nos peurs… Tout se mélange en quelques secondes, on se retrouve confrontés à ce qu’on a toujours redouter ; cette sensation de bien-être intense, cette peur incurable de perdre ce qu’on n’a pas encore atteint. C’est humain, et c’est l’exemple typique du plus grand lâche. Alors on se voile la face, on continue sa route, on trace son chemin comme ces millions de personnes, oubliant pourquoi nous nous étions retrouvés là. Autumn ne désirait nullement faire partis de cette catégorie de gens plus connut sous le pseudonyme de loosers. Les nazes, les peureux, les lâches. Appelez ça comme vous voulez, mais ceux qui baissent les bras étaient tous considérés comme des loosers, des êtres humains faibles et sans cervelle qui passent leur temps à se plaindre alors que la vie est à porter de main. Autumn n’était pas de ce genre, non, elle ne voulait pas être prise pour une idiote, une traînée, une demeurée incapable d’enchaîner trois pas. On aurait pu voir ça sous cet angle, elle-même aurait pu le voir ainsi, mais elle préférait ne pas prendre conscience de sa propre bêtise. Elle marchait, traçait sa route comme une lâche, une mal-aimée. Peut être était-ce ça, la solution. Peut être qu’Autumn June Perkins n’était rien d’autre qu’une sotte, une fille incomprise. Ca n’expliquait sa lâcheté, son ingratitude envers cet homme qui venait de lui redonner des ailes. Elle restait silencieuse, accroupie, ses os trempés jusqu’à la moelle. Son souffle chaud vagabondait le long de la nuque du jeune Gryffondor, et pas une seule seconde ne s’écoulait sans qu’elle ne pense au chemin qu’elle devait parcourir. Il l’avait cueillie comme une fleur fragile, presque fanée. Il en avait prit soin, l’avait laissé grandir, et cette lâche semblait vouloir partir sans rien dire, sans rien faire. Elle n’avait pas le choix, il était trop beau pour son petit corps incapable d’aimer, incapable de rêver aussi.

    La fatalité aurait était telle qu’elle serait partie, les bras se balançant au rythme de sa cadence infernale. Mais le froid la tétanisait. Elle semblait vouloir se battre contre ses propres envies, rester là sans rien faire, sans lui dire à quel point elle souffrait rien qu’à l’idée de le perdre un jour. Il n’en savait rien, elle était inconsciente. Petite fille fragile au milieu d’un parquet de fleurs, son regard s’amusait de toute part, cherchant des détails pour nourrir ses propres souvenirs. Elle voulait tout imprimé pour le revivre à nouveau, car ce genre de moment n’arrive qu’une fois dans votre vie. C’est la rencontre entre deux cœurs déchirés qui s’entraident, qui se cherchent, puis au final qui se trouvent lentement. Le temps passe, et on ne cesse de nous le répéter. Les minutes s’affolent, ne deviennent qu’un tas de rien sur des souvenirs et des pensées amers. Mais avec lui, la jeune vert et argent savait que ça allait changer. Le temps s’était arrêté, il aurait bien pu le refaire à nouveau, puis encore, puis encore… Non, ça serait illogique. Le temps ne pouvait s’arrêter, il ne pouvait cesser de s’écouler. C’était le cycle impétueux de la vie. On recommence tout, jusqu’à ce que ça s’achève. On a plus besoin de rien à part d’un masque pour cacher sa propre douleur, pour la confondre dans les abysses de notre âme. Parfois, avec certaines personnes, nous sommes vrais. Ce masque disparaît, on se dévoile sans pour autant montrer notre douleur. On se la ferme, on encaisse, on dévisage le temps, on l’insulte, on le haït et, au plus profond de nous même, on le regrette. Avec Aaron, Smiley n’était plus ce vulgaire sourire amusé. Elle était Autumn, et c’était déjà un grand pas de fait.

    C’est beau de rêver, n’est ce pas ? Pendant qu’on pense à milles et une choses, l’autre nous regarde en se demandant ce qu’il peut bien nous arriver. Autumn ferme les yeux, s’empêchant de dévisager le sol boueux qui venait de salir ses pauvres chaussures. Elle vivait le conte de fées le plus étrange de tous les temps. Un remake des plus belles histoires, des plus belles fins. Cendrillon, La belle au bois dormant. Ca n’avait aucun sens, pourtant, c’était bien réel. Décollant peu à peu sa tête du buste de son Chevalier, la jeune Perkins prit le temps de rouvrir les yeux, offrant ainsi à son interlocuteur deux iris bleus, presque gris avec le temps. Elle écouta sa voix, s’empêchant de dire autre chose, de changer de sujet. Elle se sentait bien. Trop bien même.


    « J'en fais la promesse solennelle sur le peu d'honneur qu'il me reste ! Que je meurs sur le champ si je pense le contraire ! »

    Un ricanement léger, presque perturbant même. Elle s’évade peu à peu, retourne à ses pensées éphémères, à ses désirs lointains. Est-ce mal de vouloir oublier ? Non, certainement pas. C’était une forme de courage, dans le fond. Ce désir permanent de changer, et malgré toutes les tentatives, rien ne se passait. La belle venait de pousser un soupir, sans s’en rendre compte ; elle défaillait. Elle ne contrôlait plus rien, même ses gestes devenaient inconscients. Ces paroles, ces bouffées d’air, ces battements cardiaques ; tous étaient fait pour lui, pour son simple regard, son simple sourire, pour qu'il la remarque. C’était incompréhensible, vraiment. On s’y perdait, comme dans ces mélodrames télévisés qui déchiffrent en quelques minutes le code de l’amour idéal. L’utopie, ô, quelle douce utopie. On aime à deux, on vit à deux, on grandit à deux, on meurt à deux. Aucune trace de l’amour non partagé, de cet amour débile qui prend quelques millions de personnes. On aime un mur, on lui parle, on lui sourit, et on en tire que des supplications. Des paroles incompréhensibles, mais pas les belles promesses qu’on rêverait d’avoir. Autumn ne pouvait rien dire, rien tenter. Elle était lâche, elle faisait partie des loosers. Rien ne change au final. On reste les mêmes, même après vouloir devenir différents.

    « …T’es mon héro. »

    Bordel, qu’est ce qui te prend, Autumn ? Tu comptes crever sans rien lui dire ? Non, hors de question. Tu l’aimes, tu le sais très bien. Il n’y a que lui, que lui dans ton cœur, alors dis lui bon sang. Ne le laisse pas attendre, quelqu’un comme lui n’a pas le droit d’attendre. Quitte à ce que cet amour ne soit pas partagé, rien à faire, essaye ! Une looseuse, une lâche, une incomprise, une idiote, une imbécile, une sotte, une traînée. Voilà ce qu’elle était, rien qu’une pauvre fille paumée au milieu de cette foule de sentiments. Elle avait peur, peur de s’y perdre, mais c’était déjà trop tard. Elle était perdue, alors… Autant essayer, non ? Merde. Assez ! Autumn serra d’avantage la main du jeune Vanna Syl, posant sur sa joue un dernier baiser. Le froid lui était monté à la tête ; il n’y avait aucune autre explication.

    « …T’es ma Princesse. »
    « Et un chevalier se doit de protéger sa Princesse du froid. »

    « Eh bien… »

    Rien d’autre. Elle n’avait pu dire autre chose, se retrouvant dans les bras de son preux Chevalier. Elle n’avait pas eut son mot à dire, et puis de toute façon, elle n’aurait rien pu faire pour empêcher ça. Son corps tout entier était frigorifié, alors… De toute façon, ça n’avait aucune importance. Aaron était un ami, un ami proche, un ami rare. Elle en était persuadée. Ces idées idiotes allaient vite disparaître, comme toutes les autres. Autumn Perkins ne peut pas être amoureuse, c’est impossible, impensable. Il lui avait fallut énormément de temps pour comprendre à quel point le monde ne peut changer, tout comme les gens qui y mettent les pieds. Smiley n’était qu’un pion parmis tant d’autres, même malgré les dires des mélodrames. La vie est belle, les oiseaux chantent, l’amour est aveugle. Et avec ça, cent balles et un mars ? N’importe quoi. Comment avait-elle pu y croire durant ne serait-ce que quelques secondes ? Quelle idiote.

    « Et il est temps pour la Princesse de dormir. Le couvre feu est largement dépassé. »
    « Les règles sont les règles… Aaron… Merci pour ce moment. Merci pour tout, d’ailleurs… »

    Ce qu’on ne voit jamais, dans ces mélodrames complètement barbants et à l’eau de rose, c’est les fins malheureuses mais à en faire rire un grand public. Ce qu’on nee voit jamais, aussi, ce sont les pleurs d’une petite fille innocente, d’une fleur sur le point de devenir poussière. C’est lugubre, mais tellement excitant de ne pas savoir de quoi sera fait demain. Car une page se tourne, et un autre chapitre se réinvente. On se rend compte que ces mélodrames ne sont qu’un prélude, qu’après, il nous faut bien du courage pour pouvoir en vivre un en live. En live, oui. Parce qu’à cet instant là, la vie d’Autumn n’était qu’un simple mélodrame. Un truc à l’eau de rose pour les poupées barbies, une histoire à en dormir par terre, mais qui, pourtant, nous fait pleurer à chaque fois. To be continued…

    We are Broken.
 
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CHAPTER TWO :: REVE EVEILLE


    By Jason.

    Qui n'a jamais rêvé de recevoir les honneurs de tous le corps professoral devant toutes l'école pour un quelconque exploit ? Qui n'a jamais rêvé d'être récompensé de tous ses efforts en se faisant applaudir par Poudlard entier ? Qui n'a jamais rêvé d'avoir son nom gravé sous une coupe dans la salle des trophées ? Peu de monde à mon avis et Jason qui se balade en ce moment là dans la salle des trophées, ne fait pas excepton à la règle.

    Vous me direz, connaissant le jeune Stewart, il n'a pas besoin qu'on lui rend honneur pour vanter ses exploits notamment auprès de la gente féminine. Il lui arrive très souvent de se pavaner en prenant un air supérieur. Oui, mais il n'y a que dans un domaine ou il ne fait pas de zèle, c'est lorsqu'on le félicite pour ses matches de quidditch. Il se contente généralement d'un hochement de tête et d'un sourire fier mais pas plus. Ce n'est pas son genre de raconter en détails les actions des matches où il a parfaitementbien joué. Non, il préfère garder cela dans sa tête tout en espérant avoir un jour son nom gravé sur une coupe.

    Depuis plusieurs minutes, le jeune homme était postré devant la coupe de quidditch remporté par Gryffondor en 1953, avec à leur tête, un certain Allan Spencer. Inconnu au bataillon mais le jeune garçon aimerait bien la remporter cette saison et être appelé dans la Grande Salle pour qu'on lui remette la coupe. Mais ces rêves là sont secrets. A part Drew, tous le monde ignore que le sport est plus qu'une passion pour Jason, c'est sa vie et il aimerait tellement un peu de reconnaissance. Tellement perdu dans ses pensées, il 'entendit pas quelqu'un pousser la porte de la Salle des trophées.
 
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    By Rain'.

    « Tu vas où, ‘Miley ? »
    « En salle des Trophés. »
    « Tu y trouveras rien, Autumn. T’as déjà regardé des dizaines de fois, et aucune June Stanfields n’apparaît sur les registres. »

    Pas de soucis, la jeune vert et argent était habituée à ce manque perpétuel d’enthousiasme venant de la part de ses camarades de chambres. Elle ne comptait même plus sur elles pour l’accompagner. Affichant un sourire des plus sarcastiques, la belle blonde fit un pas en avant, puis un deuxième, et ils s’enchaînèrent tels des soldats en marche. Il fallait qu’elle ait la preuve que sa mère était quelqu’un de bien, qu’elle n’était pas allé à Serdaigle pour rien, qu’au fond elle pouvait lui ressembler même si elle était dans la même maison que celle où son père avait atterrit. Serpentard. Ce blason aux couleurs verte et argent signifiait énormément de chose pour la jeune Perkins. Elle était comme son paternel ; aussi pourris que lui. Même si physiquement la balance avait plutôt penché vers sa mère, côté caractère, elle avait tout prit de cet homme qui la dégoûtait de plus en plus chaque jour. Il était mort, enterré et il ne pourra plus revenir, alors autant sourire. Le calvaire était enfin terminé, elle n’avait plus de quoi s’en vouloir. Même après cette brève discussion avec Elle, Autumn doutait. Elle se voyait comme un monstre, comme une traînée. Et les rumeurs à son propos s’amplifiaient de jour en jour. Les apparences sont trop importantes aux yeux des gens. Alors qu’elles soient belles, puisqu’on ne juge que par elles.

    Elle s’était levée du mauvais pied, comme à son habitude. Même si son sourire était trompeur, elle perdait patience devant cette foule d’élève qui avançait aussi lentement que des tortues. Ils prenaient leur temps, ce qui l’agaçait de plus en plus. Pas une minute à perdre ; son petit gabarit se glissa entre chacun des élèves, se faufilant dans les moindres petits trous. Il lui avait fallut une dizaine de minutes pour rejoindre le Troisième Etage. Des minutes qui paraissaient aussi longue qu’une éternité. Autumn ne pensait plus à rien à part à son nom, à celui de sa mère. June, June. Ca défilait dans sa tête comme un disque incapable de s’arrêter. Qu’on le mette sur pause, elle était en train d’agoniser… Soupir. Le silence était tellement présent qu’elle entendait l’écho de ses pas s’écrasant sur le sol. Des boum ! sonores identiques à des gongs. La belle Cendrillon s’en allait, elle voulait s’enfermer dans cette pièce, regarder la vérité en face. Il lui fallait des réponses à toutes ses questions, et cette salle était la meilleure qui soit pour pouvoir y répondre. Le silence, l’émerveillement. Tout ça, ça pourrait peut être lui faire oublier qu’elle était orpheline, à présent. Même si, d’un côté, elle l’avait été en rentrant ici… Mais la possibilité que tout s’arrange avec son père n'était plus d’actualité. C’est finit, tout ça. Ces rêves, ces illusions. Il n’en restait qu’un tas de poussière entassé au coin d’un tiroir. Des vieilles photos trop usées par le temps.

    Smiley pousse alors la porte, celle du monde merveilleux. Elle s’imaginait déjà contempler les différentes coupes, voyant le nom de June affiché partout. Rêve, encore et encore, elle ne pouvait plus s’en empêcher. Elle montait trop haut, elle se laissait trop aller, mais pourtant la chute sera redoutable. Une silhouette est là, contemplant les trophés. Imposante, presque reconnaissable. Elle le connaissait, de toute façon, qui ne connaissait pas Jason Stewart ? Il était reconnut pour ses prouesses physiques et aussi pour être un vrai séducteur. Bien sûr, Autumn n’avait jamais succombé à son charme « redoutable ». Trop peu pour elle, il lui fallait bien plus. Même si les flirts, c’était son domaine, Jason était trop joueur pour qu’elle puisse s’y aventurer. Puis il y avait Aaron, son ange, son Chevalier. Il était trop important pour qu’elle risque de le perdre. Elle avait retrouvé un brin d’espérance avec lui ; et c’était son plus beau cadeau. S’approchant alors du jeune Gryffondor, Autumn prit soin de ne faire aucun bruit, histoire qu’il soit surpris. Bon, tout compte fait, elle n’était pas toute seule. Tant mieux, elle s’en sentait de moins en moins capable.


    « Tiens, tiens… Qu’est ce que tu fais là, Stewart ? Ca m’étonnes que tu n'sois pas avec tes groupies… Elles ont finit par te lasser ? »

    Un sourire bienveillant se traça sur ses fines lèvres, révélant un côté à la fois provocateur et comique. La jeune vert et argent jeta un coup d’œil aux différentes coupes, prenant soin de voir chaque nom. Aucune June n’apparaissait, du moins, sur le peu de trophés qu’elle avait vu. Elle tentera sa chance ailleurs, plus tard. Là, elle était trop occupée à regarder le parterre. Poussiéreux, mais sublimissime. Comme quoi cette pièce renfermait plus de merveilles qu’on ne pouvait le penser.

    « Ca m’étonnes pas, ça doit pas être plaisant de côtoyer des filles qui ont presque plus aucun neurones d'actifs. »

    Smile. Ca ne fait que commencer.
 
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    By Jason.

    Habituellement, c'est pas Drew le rêveur ? Ouais et alors ? J'ai bien le droit d'avoir des rêves, des buts dans la vie et le mien, c'est que mes enfants puissent voir mon nom inscrit sur l'une des coupes et j'y arriverais un jour ou l'autre. Faudrait peut-être pensé à bouger ton cul, il ne te reste que deux ans. Pas faux, mais je fait ce que je peux. Perdu dans ses pensées avec deux petites voix, l'une qui lui disait qu'il allait réussir et l'autre qui faisait tout pour lui dire que ce n'est qu'un con, il n'entendit ni la porte, ni les bruits de pas et il fut donc surpris d'entendre une voix d'une jeune fille juste derrière lui.

    Autumn > Tiens, tiens… Qu’est ce que tu fais là, Stewart ? Ca m’étonnes que tu n'sois pas avec tes groupies… Elles ont finit par te lasser ? <

    C'est le moins qu'on puisse dire mais jamais il n'avouera la vérité sincèrement. Comme à son habitude, il allait utiliser une petite phrase charmeuse pour détourner ce qu'il pensait réellement. Lorsqu'il découvrit le visage de son interlocutrice, un sourire se dessina sur son visage. Autumn. Cette jeune fille de Serpentard était une connaissance de Jason mais surtout une amie d'Aaron. Est ce pour cela que le jeune capitaine de Gryffondor cherchait toujours à la séduire ? Peut-être. Sûrement même. Les deux Gryffondors se détestaient mais en même temps avait à peu près le même caractère et l'un comme l'autre cherchait à ridiculiser l'autre.

    > Me lasser ? Non, je dirais pas cela qui n'aime pas avoir pleins de filles autour de soi, disons simplement qu'elle ne sont socialement pas très interessantes <

    C'est le moins qu'on puisse dire. Les seules fois où il lui adressait la parole, c'était lorsqu'il avait besoin d'aide pour un devoir ou lorsqu'il voulait qu'elle leur prête leur notes. En échange, il leur promettait une balade dans le parc avec lui. Ce qu'elles ignoraient, c'est qu'il demandait à Drew de se joindre à eux pour ne pas trop se faire chier. Il faut dire que leur conversation était plus que limitée.

    Autumn > Ca m’étonnes pas, ça doit pas être plaisant de côtoyer des filles qui ont presque plus aucun neurones d'actifs. <

    Encore tout juste et c'est justement pour cela qu'elle n'interesse pas Jason. Sortir avec une fille qui lui lècherait les pieds, très peu pour lui. Il a essayer plusieurs fois lorsqu'il était jeune mais il n'y a aucun jeu, aucun défi et étant donné que c'est un sportif, le jeune Gryffondor aime les défis surtout lorsqu'ils sont durs à atteindre.

    > Exact et c'est pourquoi je suis venu me réfugier ici. Je me doutais bien que j'allais tomber sur quelqu'un qui en valait plus la peine que ces idiotes <

    Compliment. Et voilà, Jason avait quitté son rêve sportif pour retourner dans son autre costume, celui du dragueur inarrêtable. Celui qu'il portait presque constamment. Il sourit à Autumn sachant pourtant que ce n'était pas la fille à tomber dans ses filets avec cette simple phrase. Dommage, il aurait ainsi pu montrer à Aaron que c'était un imbécile.
 
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    By Rain'.

    « Me lasser ? Non, je dirais pas cela qui n'aime pas avoir pleins de filles autour de soi, disons simplement qu'elle ne sont socialement pas très interessantes »

    Autumn afficha un sourire exemplaire, partagée entre l’envie de rire et l’envie d’en rajouter une couche. Malgré tout ce qu’on pouvait penser, elle n’avait rien dit pour enfoncer ces pauvres demeurées, même si c’est ce qu’elle comptait faire. Un sourire avait suffit, puis la jeune femme traîna son corps le long des allées, faisant disparaître son petit gabarit de la vue du jeune Stewart. Bwarf, elle l’aimait bien, au fond. Tout le monde a ses défauts, malheureusement pour lui, il avait ceux qui ne plaisaient pas à Autumn. Mais ses rêveries ne durèrent qu’un temps. Là, devant elle, apparaissait le nom de son père. Merde. Alors il avait fait quelque chose de bien dans sa vie ? C’était surprenant, mais ça la rassurait. Ce n’était pas le moment qu’elle craque, qu’elle s’effondre. Il fallait qu’elle lutte contre cette colère accablante, même si pour ça il lui fallait perdre les pédales. Enfournant son visage dans le creux de ses mains, la belle vert et argent s’avança au niveau de Jason. Ce mal de tête revenait au galop. Il ne partirait donc jamais ? Tant pis, elle aura au moins essayer. Pas de June, peut être que la prochaine fois, elle aura plus de chance. Du moins, s’il y en a une. Faisant peu à peu apparaître sa figure, elle planta ses iris bleus dans ceux du Gryffondor. Pas question de le déstabiliser, il fallait juste qu’il comprenne qu’elle n’était pas du genre à croire aux belles paroles. Un sourire, et il rompt soudain le silence.

    « Exact et c'est pourquoi je suis venu me réfugier ici. Je me doutais bien que j'allais tomber sur quelqu'un qui en valait plus la peine que ces idiotes »

    Autumn, Autumn. C’est officiel, les garçons sont une vraie énigme pour toi. On ne sait jamais s’il sont sérieux ou pas, et dans les rares cas où ils le sont, tu restes perplexe. La jeune Serpentard s’approcha du jeune homme, puis lui tourna le dos, s’avança d’un pas lent vers une autre rangée de coupes. Il savait parler aux femmes, ce Jason. Ca la fit rire, un rire presque inaudible qui lui donnait la force de continuer. Il pensait qu’elle allait se faire avoir aussi facilement ? Bien sûr que non. C’était pas le genre de fille à qui ont la fait, celle-là. Avançant une main près du registre « Les Préfets – année 1971 », la jolie blonde baissa la tête. Aucun signe d’une June. Elle n’en croyait pas ses yeux : sa mère n’avait donc jamais eut de grandes victoires, comme elle le disait souvent ? Putain. Le seul mot qu’elle aurait pu dire. La jeune Perkins tourna alors la tête en direction de Jason, affichant un sourire un brin hypocrite. Il n’allait pas s’en rendre compte ; il en voyait à longueur de journée sans percevoir ne serait-ce qu’une once d’hypocrisie et de mensonge.

    « Tu penses vraiment que j’en vaux plus la peine ? »

    Amusée, elle se rapprocha un peu de lui. Quelques centimètres seulement, histoire qu’il la voit malgré la lumière qui leur faisait face. Eblouie par cette luminosité, elle ne trouva pas mieux que de fermer les yeux quelques instants. Ce silence l’ennuyait et l’embêtait au plus haut point, il fallait y remédier. Smile.

    « Tu vois, Stewart… Tu devrais te caser officiellement pour que ces traînées te fichent la paix. A force, elles te lobotomiseront le cerveau, c’est moi qui te l’dis. »

    Autumn gloussa, fixant à présent le sol. Elle adorait les mettre en pétard en s’approchant de Jason. A chaque fois, Smiley prenait un malin à les rabaisser… Provocation, quand tu nous tiens.
 
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    By Jason.

    Immobile, Jason s'appuya même contre le mur dès qu'Autumn disparau de sa vue. Cette fille deumeurait un mystère pour lui mais il ne désespérait pas un jour de parvenir à ses fins. Sortir avec elle serait plus qu'une consécration surtout qu'il sait bien qu'il n'est pas le seul sur le coup. Et c'est cela qui rendait la tâche baucoup plus interessante. Son sourire d'éternel dragueur venait de se figer sur son visage mais il savait aussi que cela ne suffirait pas à avoir cette jeune Serpentarde surtout que, d'après les on-dit, Aaron avait une longueur d'avance sur lui et c'était le moment idéale pour tenter de la séduire.

    Lorsqu'elle réapparue pour venir poser son regard dans le sien, il se déroba pas et ses yeux doux vinrent se poser dans les siens. Ils restèrent plusieurs secondes comme cela avant que le jeune Stewart ne rompt le silence. Et voilà qu'il ne pu s'empêcher de tenter de l'amadouer mais il ne pensait pas qu'elle soit vraiment dupe à se genre de comportement.

    Le fait qu'elle lui tourne le dos de cette façon lui fit entre-apercevoir une faille chez la jeune fille. Peut-être qu'elle n'était finalement pas si insensible que cela au charme du jeune Gryffondor et cela n'était pas pour lui déplaire. Sans bouger, il la regarda farfouiller dans les livres de l'école. s'il s'agissait d'une amie, il lui aurait proposé de l'aider mais il trouvait cela déplacer avec elle. Il se contenta de passer une main dans les cheveux et d'attendre sa réaction.


    Autumn >Tu penses vraiment que j’en vaux plus la peine ? <

    Haussement d'épaule. Il n'allait pas non plus lui lécher les pieds, ce n'est pas dans son style. D'ailleurs, il est vrai qu'il n'en sait rien vu qu'il la connait très peu. A elle donc de répondre à cette question à sa place et puis si Jason se rend compte qu'elle n'en vaut pas la peine, elle n'aura plus aucun intérêt pour lui. Mais le jeune Gryffondor est persuadé qu'elle vaut beaucoup mieux que ces idiotes. Mais il ne dit rien pour la provoquer un peu. Un jeu que Jason aimait bien. D'abord, il complimente, ensuite il provoque et après ....

    Autumn > Tu vois, Stewart… Tu devrais te caser officiellement pour que ces traînées te fichent la paix. A force, elles te lobotomiseront le cerveau, c’est moi qui te l’dis. <

    Une proposition ? Non, bien sûr que non, cette idée ne fit qu'effleurer le cerveau de Jason mais la voir aussi prêt de lui, les yeux fermés lui donnait des envies. Envies qu'il tenta de refouler au fond de lui. Pas le moment. Ensuite, à la fin de sa phrase, il éclata d'un petit rire moqueur. Se caser ? On ne lui avait jamais faite celle-là. D'ailleurs, seules les idiotes pensaient qu'il était possible de toucher le coeur de Jason au point qu'il décide de se caser. Cela montrait peut être que Autumn ne valait peut-être pas mieux qu'elle. Lorsqu'il eut fini de rire, il la fixa d'un air étonné.

    > Me caser ? T'es sérieuse là ? Non franchement, tu me vois avec une seule fille ? T'as du te planter de personne là Autumn parce que je me vois mal me caser <

    Vrai mais tout de même. Avant, il trouvait cela amusant d'avoir plein de filles autour de lui. Il en était même flatté et en jouait. Aujourd'hui, il avait murit et cela commençait à le souler grave. Mais comment l'avouer, comment leur faire comprendre, comment changer quand toute l'école connait votre réputation. Impossible se disait-il et même pas il essayait.

    > Et toi, comment sa se passe avec Aaron ? <

    On pouvait sentir de la dénigration dans sa voix et cela étit volontaire. Provocation, petit jeu amusant, tu va voir, on va bien rigoler.
 
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« La Belle Idylle. » - Page 2 EmptyMer 11 Juin - 4:53



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    By Rain'.

    « Me caser ? T'es sérieuse là ? Non franchement, tu me vois avec une seule fille ? T'as du te planter de personne là Autumn parce que je me vois mal me caser. »

    Un petit sourire, et la jolie Serpentard tourna à nouveau les talons, cherchant d’avantage dans les registres que proposait cette immense salle. Stewart, Stewart. S’il savait. Tout le monde change un jour, n’est-ce pas ? Il n’allait pas faire exceptions à la règle, c’était sûr et certain. La jeune femme se mit alors à chantonner légèrement, le laissant languir devant la réaction qu’elle aurait pu avoir. Il pensait réellement qu’elle allait se prendre à son jeu stupide de « je te provoque le premier, t’as qu’à en faire de même » ? Pas question. La provocation, c’était son domaine, pas celui du Gryffondor, et ça, il fallait qu’il se le mette dans le crâne. S’avançant à nouveau vers Jason, elle le fixa de ses yeux bleus grisâtres, ne pouvant s’empêcher de rire doucement. C’était risible, vraiment. Autumn ne l’avait jamais vu ainsi, et c’était plutôt étrange, voir même déconcertant. Elle le trouvait limite mignon, et encore, il y avait beaucoup mieux. D’accord, il avait de beaux yeux ; mais ceux d’Aaron étaient beaucoup plus magnifiques. Un pas, puis deux, et elle se trouva nez à nez avec le jeune Capitaine. Soufflant ainsi sur l’une de ses mèches brunes, elle passa sa main droite sur son front. Il voulait de la provocation ? Il était servit.

    « Tu me fais rire, Stewart…Vraiment. »

    Elle esquissa à nouveau un sourire, jusqu’à marquer une petite pause qui ne dura que quelques secondes. Juste le temps pour reprendre un peu d’assurance.

    « Tu verras, un jour tu n’auras d’yeux que pour une seule et unique fille ; les temps changent. Tu devrais bien le savoir ça, mon grand. »

    Paf ! Ca résonnait encore dans la salle, des paroles cinglantes qui voulaient tout dire. La belle brune continua ses recherches, n’accordant plus rien au jeune Stewart ; pas un regard, pas même un sourire inconscient. Elle était plongée dans le livre aux écritures fines, ne pouvant en détacher son regard. Pourtant, elle n’en lisait qu’une infime partie, elle avait trop la tête ailleurs pour réussir à déchiffrer les écrits pourtant simplets. Une minute, deux, puis trois, et toutes s’écoulèrent dans ce silence poignant, presque froid. Autumn entendait d’ici les battements de son propre cœur, des battements saccadés, complètement noyés dans ses pensées. Elle était là, mais son esprit était ailleurs, dans un tout autre monde, loin de cette réalité. C’est à peine si elle se souvenait qu’elle n’était pas seule, ici. Rien n’avait su la faire revenir sur Terre, à part la voix de Jason qui venait de s’interposer entre eux et le silence. Des paroles qu’elle aurait pu mal prendre, mais le jeu ne faisait que commencer. Just smile.

    « Et toi, comment sa se passe avec Aaron ? »

    Il eut un petit sourire, jusqu’à se demander si elle devait être méchante ou plutôt aimable. Non, la première option était la plus juste, celle qui lui collait le plus à la peau ; de toute façon, quand on s’attaquait à ce genre de sujet, c’était à ses risques et périls. S’approchant vivement du jeune Gryffondor, la belle brune toussota légèrement, ses iris se plantant droit devant ceux de Stewart. Un bâillement, et elle émit un rire à nouveau, aussi inaudible que le précédent, mais bien plus sarcastique. Qu’est-ce qu’il voulait, à la fin ? Qu’elle sorte de ses gons, qu’elle devienne méchante ou qu’elle s’écroule devant lui ? Autumn n’est pas faible, et là, il s’enfonçait le doigt dans l’œil, et jusqu’au coude. Une demie- seconde, et la voilà plus prête que jamais à jouer au jeu. Il la sous-estimait trop, beaucoup trop même.

    « En quoi ça te regarde ? »

    Boom. Boom. Elle fit une moue étrange, son sourire se transformant peu à peu en une expression neutre, voir mesquine, et la belle Smiley reprit de plus belle, de sa voix douce, presque angélique…Ah, un ange. Mais quelle ange !

    « Stewart, Stewart… Tu veux savoir quoi, à la fin ? Si je te tomberais un jour dans les bras ? Possible. »

    Comme quoi même les plus beaux Anges peuvent être de vrais Démons.
 
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    By Jason.

    Jason trouvait cette fille vraiment étrange. etrange mais interessante et ce serait faux de dire qu'il n'avait pas envie d'en apprendre plus sur elle. D'ailleurs, il avait l'impression qu'elle se souciat que peu de lui cherchant encore et encore quelques choses dans les registres de l'école. Impassible, le jeune Gryffondor restait toujours dans son coin, observant sans cesse lorsqu'il le pouvait la fine silhouette d'Autumn. Une chose était sûr, elle était plutôt mignonne mais elle ne l'interessait pas tant que cela. Rien que le fait de savoir qu'elle était proche d'Aaron avait fait sourire Jason et immédiatement, il espérait pouvoir la voir et faire sa connaissance. Ce que rêvait le jeune Gryffondor était de voir son ennemi juré entré à ce moment là dans la salle des trophées. Sans aucun doute qu'avec son impulsivité, il s'énerverait rapidement contre Jason mais cela ne faisait pas peur au jeune Stewart.

    Autumn > Tu me fais rire, Stewart…Vraiment. <

    Il sourit lorsqu'il la sentit se rapprocher de lui et pria pour que la porte s'ouvre à ce moment même. Mais rien. a croire qu'Aaron avait mieux à faire. Dommage. Néanmoins, le jeune homme ne voyait vraiment pas ce qu'il y avait de drôle. Se caser. Jamais. Du moins, c'est ce qu'il pensait ou ce ont il cherchait à se persuader. Mais il savait aussi que ce n'était pas ce qu'il voulait à la longue. Il voulait une famille, une femme, des enfants et voir tout le monde heureux mais comment avouer son rêve alors que son frère lui martelait la tête en disant que l'amour n'existait pas et que cela n'apportait que des problèmes ?

    Autumn > Tu verras, un jour tu n’auras d’yeux que pour une seule et unique fille ; les temps changent. Tu devrais bien le savoir ça, mon grand. <

    Et ben, ce moment là n'était pas encore arrivé. Pas arrivé jusqu'au coeur du jeune garçon. Pourtant, une fille avait une place particulière pour lui mais que faire alors qu'elle vous a lâchement laissé tomber et vous évite depuis plusieurs longs mois ? Rien et c'est pourquoi il tentait de tourner la page en sortant avec plusieurs filles. Est ce aussi un moyen de la rendre jalouse ? Sans aucun doute mais cela reste toujours inconscient pour le jeune homme.

    > Un jour peut-être <

    Perdue dans ses pensées, Jason fixait le fond de la salle en pensant à Rose. Cette fille était vraiment exceptionnelle, la plus belle, la plus gentille qu'il n'ait jamais vu et il savait aussi que c'était une personne comme cela qui lui fallait mais pas elle personnellement car elle était partie, elle l'avait quitter sans explication. Haussement d'épaule. Finalement, il reporta une nouvelle fois son attention à Autumn. Sans le vouloir, elle avait peut-être commencer à faire ouvrir les yeux à Jason et un jour, lorsqu'il le comprendra, il la remerciera sans aucun doute.

    Autumn > En quoi ça te regarde ? <
    > Pas besoin d'être agressive, je me renseigne juste sur la vie de mon ami <

    Ironie. A vrai dire, tout le monde savait la relation qui unissait Aaron et Jason. Depuis toujours, ils se haïssaient et rien ne changerait quoi que ce soit.

    Autumn > Stewart, Stewart… Tu veux savoir quoi, à la fin ? Si je te tomberais un jour dans les bras ? Possible. <

    Possible ? tu crois que je vais te croire ? Non, tu ne me manipuleras pas. Ce qu'il veut simplement Jason c'est qu'Aaron apprenne cela pour le mettre en rogne pour avoir enfin l'occasion de lui casser la gueule sans pourtant en être à l'origine.

    > Un jour ? Quand Aaron t'aura laisser tomber ? Ce jour là, ce sera peut-être trop tard <
 
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    By Rain'.

    « Tu verras, un jour tu n’auras d’yeux que pour une seule et unique fille ; les temps changent. Tu devrais bien le savoir ça, mon grand. »
    « Un jour peut-être »

    Ca ne rimait à rien de continuer. Elle s’en moquait, de ce type, comme de tout le monde en fait. Il n’était qu’un jeu, ne représentait rien d’autre que cette satisfaction de finir la partie sur autre chose qu’un game over. Game over. Non, pour une fois, elle allait gagner. Elle était trop forte dans ce domaine, et le beau Gryffondor ne lui arrivait même pas à la cheville. L’élève dépasse le maître, quelle foutaise. La belle tourna les talons, encore et encore. On aurait cru qu’elle faisait les cents pas, mais ce n’était pas le cas ; elle retournait tout, dans les moindres recoins, balayant du regard les ouvrages et les coupes. Son esprit était ailleurs, elle avait quasiment oublié le pourquoi du comment et montrait sa mauvaise humeur en jetant les registres sur le sol, les écrasant de toutes ses forces. On aurait pu voir des larmes de colères jaillirent et descendrent le long de ses joues pâles, elle en tremblait. Pourquoi était-elle dans tous ses états ? Personne ne savait, même pas elle. Il se passait quelque chose, le jeune Stewart avait l’air perturbé parce ce qu’elle venait de dire. Elle aurait bien pu être compréhensive et passer à côté, mais il fallait enfoncer le couteau dans la plaie, histoire qu’il sache à qui il avait à faire. Autumn n’était pas le genre de looseuse totalement désemparée qui s’arrête devant une épreuve. Non, elle aimait l’adrénaline que procurait le jeu, la provocation. Mais trop de provocation tue le jeu. Let’s play !

    « Un jour… A première vue, ce jour est déjà venu, Stewart. Tu l’as déjà trouvé ta belle, n’est-ce pas ? Mais lâche comme t’es, t’attends qu’un autre te la prenne et là tu te diras à quel point t’as été idiot de la laisser toute seule pendant que toi, tu courrais après plusieurs lièvres à la fois. Typique, ouais, vraiment typique. »

    Un sourire crispant, et la belle se calma un peu, se laissant glisser le long de l’armoire fragile. Une fois arrivée sur le sol, elle fit signe à Jason de venir près d’elle et de s’asseoir, mais elle doutait qu’il ne l’entende de la même oreille. Ses yeux à présent fermés, elle se repassait sans cesse les paroles du jeune Gryffondor. Aaron, Aaron. Qu’est ce qu’il venait faire dans la conversation ?! Merde, on pouvait pas la lâcher ne serait-ce que quelques minutes, histoire qu’elle fasse un peu le vide ? Assez. Il voulait savoir, elle allait lui dire, à condition qu’il lui foute la paix après. Elle décolla alors sa tête de la planche de bois instable, rouvrit les yeux, dévoilant ainsi ses deux iris bleus. Les larmes de colère avaient complètement disparus, emportant toute trace de leur passage. Autumn grogna légèrement, comme ci on venait de la sortir d’un sommeil des plus agréables, oubliant ainsi la notion de délicatesse en lui projetant de l’eau glaciale sur le visage. Drôle de comparaison, mais c’était réellement ce qu’elle ressentait. Ce froid, cette gêne atroce, ces frissons, voir même la rancœur qu’on peut ressentir une fois devant la source de ce mauvais réveil. Pas le verre, mais la personne qui a pu, par mégarde, vous le jetez en pleine figure. Enfin, elle afficha un sourire satisfait, presque hypocrite, histoire de sa voiler encore plus la face.

    « En quoi ça te regarde ? »
    « Pas besoin d'être agressive, je me renseigne juste sur la vie de mon ami. »
    « Eh bien, il ne se passe strictement rien entre ton ami et moi. A mon avis c’est trop tôt pour se prononcer, si tu veux savoir… »

    Son sourire s’estompa peu à peu quand il en remit une couche. Merde, il était du genre coriace, alors ? La belle toussota, l’entraînant soudain vers elle. Il ne voulait pas s’asseoir ? Eh bien avec Autumn, il n’avait pas le choix ! La chute n’avait pas été trop violente, il était retombé pile en face de la jeune vert et argent. Elle s’empêcha de rire pendant quelques minutes, préférant dévisager le sol plutôt que son interlocuteur. Le silence s’interrompit alors, et la voix du jeune Gryffondor forma à nouveau un écho dans la pièce. Ca se répétait, c’était infernal.

    « Un jour ? Quand Aaron t'aura laisser tomber ? Ce jour là, ce sera peut-être trop tard. »
    « Trop tard ? Eh bien, tu vois… On ne sait jamais de quoi sera fait demain. Et puis c’est qu’un jeu, pas vrai ? On pourra toujours faire comme ci de rien n’était, à moins que tu veuilles trouver un moyen pour qu’Aaron t’en veuille encore plus. Draguer sa Princesse, sérieusement Jason, il serait vraiment en colère s’il apprenait que tu marches d’avantage sur ses plates bandes… »

    Un sourire, par pure politesse, et la belle leva la tête en sa direction, plantant ses yeux dans les siens sans pour autant faire disparaître ce sourire perturbant. A la fois tendre et sarcastique. Un bon mélange.
 
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    By Jason.

    Et voilà qu'elle recommençait à faire les cents pas. A quoi rimait tout cela ? Elle, lui, leur conversation. Tout cela n'avait aucun sens et pourquoi d'ailleurs cherchait-elle à lui faire comprendre qu'une fille compterait plus que toutes les autres, un jour ou l'autre. Est ce qu'elle voulait être cette fille ? Non, impossible, Autumn ne peut pas vouloir cela, ce n'est pas le genre de fille à vouloir se caser et encore moins avec un mec aussi prétentieux et séducteur que Jason. Non, elle doit simplement faire cela pour flatter son ego pour montrer au jeune Gryffondor qu'elle est meilleur que lui au jeu de la séduction. Va pour un petit jeu, cela peut-être interessant.

    Toujours posté au moment endroit, le jeune homme continuait de l'observer même si, de temps en temps, elle disparaissait de son champ de vision mais il entendait le bruit des bouquins qu'on jette par terre. Elle devait certainement cherché quelque chose qu'elle avait du mal à trouver. Mais Jason n'allait certainement pas lui proposé son aide. De toute façon, Autumn n'était pas du genre à étaler sa vie et elle refuserait certainement de lui dire pourquoi elle s'enervait contre les registres. Il la vit réapparaître et remarqua tout de suite ses tremblements et son air pâlichon mais la compréhension n'était pas de mise aujourd'hui. Chacun ses problèmes. La seule chose qui semblait la faire revivre était d'envoyer des petits piques à Jason pour qu'il ne sache plus où il en est. Mais cela devait suffir. Il était suffisamment dans le brouillard comme cela. a lui de reprendre les rènes de la conversation.


    Autumn > Un jour… A première vue, ce jour est déjà venu, Stewart. Tu l’as déjà trouvé ta belle, n’est-ce pas ? Mais lâche comme t’es, t’attends qu’un autre te la prenne et là tu te diras à quel point t’as été idiot de la laisser toute seule pendant que toi, tu courrais après plusieurs lièvres à la fois. Typique, ouais, vraiment typique. <

    Comment pouvait-elle savoir autant de choses sur lui alors que lui même n'était pas au courant de ce qu'il ressentait au fond de lui même. Et surtout, ce qui l'intriguait, c'est qu'ils n'avaient jamais parlé ensemble et qu'elle semblait désireuse de lui faire comprendre qu'il devait changer. Pourquoi ? Il comptait bien lui demander. Après tout, elle semblait s'interessé plus à lui qu'elle n'aurait pu le laisser penser mais ce devait forcément cacher quelque chose. Mais Jason ne voyait pas où elle voulait en venir.

    > Qu'est ce qui te faire dire cela ? Tu as l'air d'être au courant de beaucoup plus de choses que moi <

    Il la regarda s'assoir par terre mais ne broncha pas, même lorsqu'elle lui fit signe de le rejoindre. Hors de question. Il était bien mieux ici et pouvait à tout loisir l'observer et trouver la moindre faille et en profiter pour s'y glisser. D'ailleurs Aaron semblait faire partie de ses points faibles et lui aussi allait pouvoir la faire réflechir sur la question. En fin de compte, ils sont assez semblables. Lui avec Rose, elle avec Aaron mais ni l'un, ni l'autre ne voulait l'avouer. Jason ne cessait de la regarder, il avait même faire quelques pas dans sa direction. Elle semblait dans un état second tour à tour souriante, tremblante, énervée, pensive. Cela laissait Jason perplexe mais il n'allait pas se priver pour enfoncer le clou. N'était-ce pas ce qu'elle faisait juste avant ? Alors pourquoi ne pas jouer dans les deux sens ?

    Autumn > Eh bien, il ne se passe strictement rien entre ton ami et moi. A mon avis c’est trop tôt pour se prononcer, si tu veux savoir… <
    > Mais tu ne serais pas contre qu'il se passe quelque chose de plus, je me trompe ? <

    Clin d'oeil taquin. Bien sûr qu'elle ne serait pas contre, cela se voyait dans son regard et dans celui d'Aaron. Il sentit alors la belle Serpentarde s'aggripper à lui pour le faire tomber. Ok, pas de souci, je m'assois. Il était en face de la jeune fille et pouvait à loisir regarder ses beaux yeux bleus, mais ce n'est pas cela qui le troublait mais plutôt l'attitude de la jeune fille. Il remarqua que dès qu'il prononça le nom d'Aaron, son visage changeait encore d'expression. Sourire victorieux.

    Autumn > Trop tard ? Eh bien, tu vois… On ne sait jamais de quoi sera fait demain. Et puis c’est qu’un jeu, pas vrai ? On pourra toujours faire comme ci de rien n’était, à moins que tu veuilles trouver un moyen pour qu’Aaron t’en veuille encore plus. Draguer sa Princesse, sérieusement Jason, il serait vraiment en colère s’il apprenait que tu marches d’avantage sur ses plates bandes… <
    > Un jeu ? Qui te dit que c'est un jeu, qui te dit que tu ne représente rien pour moi ? Qui te dit que je fais cela uniquement pour Aaron ? Qui te dit que la fille dont tu parlais tout à l'heure n'est pas toi ? <

    Il semblait mystérieux et rien ne pouvait savoir s'il était sincère ou pas. De quoi troubler encore un peu plus la jeune Serpentard. Sourire charmeur de la part du Gryffondor.
 
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« La Belle Idylle. » - Page 2 EmptyMer 11 Juin - 5:06



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    By Rain'.

    « Qu'est ce qui te faire dire cela ? Tu as l'air d'être au courant de beaucoup plus de choses que moi. »

    Autumn June Perkins n’est pas une fille à ragot, il fallait bien se l’enfoncer dans le crâne. Elle fuyait tout type de rumeurs, bonnes ou mauvaises. Pourquoi ? Parce qu’elle s’en fichait éperdument des faux pas des autres, ce qui l’inquiétait le plus, c’était les siens. Un petit sourire en coin, et la belle continua sa belle sérénade pour pouvoir amadouer le jeune Gryffondor. Mais elle savait très bien qu’il n’était pas le genre à se laisser faire, étant expert en la matière. Le jeu de la séduction ? Certainement. Séduction, provocation, tout y était pour qu’il craque et qu’il déballe tout. Mais rien. Autumn aurait dû prendre des cours avant de se lancer dans cette affaire, surtout qu’elle jouait gros sur ce coup là. Dévisageant ainsi son interlocuteur avec douceur, elle bougea quelque peu les épaules pour mieux se replacer, obtenant un confort plus satisfaisant que l’instant précédent. Elle hésita longuement avant de répondre, mais se décida enfin au bout de quelques minutes. Ses yeux plantés dans ceux du jeune Stewart, Smiley ne pu s’empêcher de lui afficher un sourire des plus sincères, tout en oubliant sa mauvaise humeur. Même si elle divaguait, ses propos n’en furent pas moins cinglants.

    « Tu me connais mal, Stewart. Les murs ont des oreilles… Après tant d’années, tu devrais le savoir, n’est-ce pas ? »

    Avant même qu’elle ne puisse dire quelque chose, la belle se retrouva plongée dans un cercle vicieux infernal. Elle venait de faire une grosse erreur ; laisser apercevoir qu’elle était faible, surtout quand il s’agissait de parler de son Chevalier. Connaissant Jason, il allait bien en profiter, histoire qu’elle lui foute la paix avec ces foutaises. Mais non, Autumn n’était pas du genre à baisser les bras pour un simple obstacle. Elle allait faire comme ci de rien n’était, comme ci elle était indifférente à toute cette mascarade. Un geste bref, et son sourire devint de plus en plus narquois, tentant presque le diable pour que ce petit jeu continue. Elle aimait ça, au fond. Se sentir en danger, mise à nue, prise en flagrant délit. La jeune vert et argent n’était pas facilement manipulable, mais si elle faisait semblant, rien que pour s’amuser ? Oui, c’était sûr à présent. Ce moment allait être mémorable.

    « Eh bien, il ne se passe strictement rien entre ton ami et moi. A mon avis c’est trop tôt pour se prononcer, si tu veux savoir… »
    « Mais tu ne serais pas contre qu'il se passe quelque chose de plus, je me trompe ? »
    « C’est toi que j’ai toujours aimé, Stewart. Cesse donc d’être aveugle, pour une fois. »

    Sarcasme et ironie étaient de la partie. Elle le bascula vers elle, passant ses bras autour de son cou. Elle approcha son visage de son épaule droite, posant ainsi son souffle chaud le long de sa peau, voulant à tout prix ne pas aller plus loin. Mais les dés étaient lancés, et il lui était impossible de revenir en arrière. Pendant quelques secondes, elle resta ainsi, parcourant son épaule avec le bout de son nez, ne pouvant s’empêcher de lui susurrer de belle parole. Oui, en regardant de plus près il était attirant. Et ce côté joueur lui plaisait encore plus. Mais la provocation n’allait pas plus loin, c’était déjà trop. Reculant ainsi sa tête, la jeune Perkins lui afficha un sourire des plus amers, prenant soin de le regarder dans le blanc des yeux. Ils étaient identiques, dans la même situation. Tant de points communs dissimulés dans un jeu sournois, c’était presque…Pitoyable. Oui, voilà le mot : pitoyable. Pendant qu’elle s’amusait avec la vie des autres, elle en oubliait la sienne. Mais il ne tarda pas à la faire revenir sur Terre.

    « Un jeu ? Qui te dit que c'est un jeu, qui te dit que tu ne représentes rien pour moi ? Qui te dit que je fais cela uniquement pour Aaron ? Qui te dit que la fille dont tu parlais tout à l'heure n'est pas toi ? »
    « Attends un peu… Ce qui me le prouve ? Eh bien… »

    Elle le fixa à nouveau, se penchant lentement vers lui. Sans aucun doute, elle aurait pu le gifler, lui dire qu’elle se fichait pas mal de lui depuis le début ; mais c’était impossible. Eprise d’une pulsion étrange, elle posa ses lèvres contre les siennes, incapable de réagir autrement. Il voulait de l’action ? Eh bien il était servit. Là, Autumn lui faisait passer une épreuve. Il avait le choix entre se dévoiler ou se laisser tenter ; c’était sûrement à prévoir, d’ailleurs, Autumn savait qu’au fond il n’était pas surpris. Pourtant, elle le faisait à contre cœur, prise d’un élan de bonté incroyable. Oui, c’était généreux de sa part de faire une chose aussi immonde juste pour que Monsieur se rende compte qu’il avait mieux à faire…

    « …Ca te suffit comme réponse, ça ? »

    Un chalenge. Ce n’était que ça.


Dernière édition par Misha Vanna Syl le Mer 11 Juin - 5:11, édité 1 fois
 
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    By Jason.

    Contrairement à ce que semblait penser la jeune Serpentard, Jason n'imaginait pas une seule seconde qu'elle prêtait une quelconque attention aux rumeurs. Ce qu'il voulait dire en fait, était qu'elle prêtait plus d'attention à lui qu'elle ne semblait l'avouer. Ah, si Aaron savait cela, pas sur que son histoire avec sa petite princesse serait si rose. Rien que d'imaginer sa gueule lorsqu'il l'apprendrait faisait jubiler le jeune Stewart. Et puis, Autumn avait sûrement plus à perdre que lui dans cette affaire. Pourquoi ? Parce que ses sentiments envers Aaron étaient avouées alors que lui ... Rose et lui avait mis un terme définitif à leur histoire et la jeune Gryffondor pensait que Jason ne ressentait plus rien pour elle. S'il se décidait un jour à accepter de lui avouer ses sentiments, il trouverait toujours un moyen de se faire pardonner ses encartades avec la Serpentarde ou les autres filles. Pour Autumn, cela resterait plus compliqué. Il avait un temps d'avance et il comptait bien en profiter.

    Autumn > Tu me connais mal, Stewart. Les murs ont des oreilles… Après tant d’années, tu devrais le savoir, n’est-ce pas ? <
    > Ah bon ?! Et qu'est ce qu'ils disent d'interessant les murs à mon sujet ? <

    Oui, il voulait en savoir plus. Qu'elle lui dévoile ce qu'elle pensait réellement de lui, ce qu'elle savait sur lui. Cela l'interessait, cette fille l'interessait et il voulait la pousser dans ses derniers retranchements. Ce jeu était on ne peut plus amusant et Jason était persuadé de gagner la partie, d'avoir le dernier mot de l'histoire et cela le rendait encore plus sûr de lui, prêt à tout pour faire souffrir l'autre crétin et pour qu'Autumn regrette d'avoir voulu jouer à un jeu aussi dangereux, qu'elle regrette d'avoir pensé être supérieure à Jason.

    Autumn > C’est toi que j’ai toujours aimé, Stewart. Cesse donc d’être aveugle, pour une fois <

    Le jeune Gryffondor éclata de rire. Un rire pas vraiment sincère, plutôt moqueur. Comme s'il allait gober cela franchement, elle le prend pour un débutant ? Lui ne bougeait pas. Il ne voulait rien avoir à se reprocher et il voulait que ce soit elle qui fasse le prmier pas, qui craque pour lui montrer que jamais elle n'égalera un Stewart. Lorsqu'elle passa les bras autour de son cou, on pu entre-apercevoir un sourire victorieux sur le visage de Jason. Tu fais quoi maintenant Autumn ? Tu continue ou tu abandonne la partie ? Les dés étaient dans son camp. Soit elle allait plus loin avec Jason au risque de perdre Aaron, Soit elle arrêtait ce cirque et avouait la vérité à Jason sur ses sentiments sur Aaron. Mais la réputation de la jeune Serpentarde lui laissait penser qu'elle ne s'avouerait pas vaincu aussi facilement. alors, il allait poussé le vis encore plus loin en lui laissant croire qu'elle pouvait avoir des sentiments pour lui. Vrai ou faux ? A elle de voir maintenant.

    Autumn > Attends un peu… Ce qui me le prouve ? Eh bien… <

    Et voilà, elle venait de choisir la destination de leur rencontre, elle venait de se jeter dans la gueule du loup, elle venait de prendre un risque énorme au vu d'Aaron. Par ce simple baiser, elle risquait de perdre ce qu'elle avait de plus cher au monde mais pas question pour Jason de faire des sentiments, bien au contraire, il allait en profiter et enfoncer un peu plus le clou.

    Autumn > …Ca te suffit comme réponse, ça ? <

    Il passa sa langue sur les lèvres d'un geste provocateur et terriblement sensuel. Il continuait de la provoquer pour lui faire comprendre qu'elle n'était pas de taille.

    > Eh ben dis moi, voilà une réponse plutôt satisfaisante. Je pense d'ailleurs qu'Aaron serait d'accord avec moi. <

    Et encore une petite pique pour l'enerver encore un peu et furtivement, il déposa un autre baiser sur ses lèvres. On continue ou on s'arrête là ?
 
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    By Rain'.

    Autumn écouta son interlocuteur avec attention, prenant soin de le narguer du regard sans être trop provocatrice, de peur d’être trop directe. Pourtant, c’était tout la jeune Perkins ça ; la franchise, le manque de tact, la provocation, l’amusement… Elle prenait tout ça trop à cœur, comme un défi à relever. Tout était tellement ennuyeux qu’elle prenait la première chose qui lui passait sous la main. Manque de chance, cette chose là, c’était Jason. Du genre coriace, à aimer aussi ces jeux morbides. Plutôt mignon, drôle, un merveilleux sourire. Mais Aaron était le meilleur, le plus beau, le plus merveilleux, c’était un ange. Autumn aurait pu être sage, laisser de côté ses pulsions et partir calmement, en oubliant de lui mettre son poing dans la figure. Mais elle était trop impulsive, et bien trop joueuse. On ne refait jamais une réputation, pas vrai ? Celle d’Autumn était toute faite. Une vipère qui démolit les couples, qui se sert des cœurs uniquement parce qu’elle a perdu le sien en route. C’était banal. Pourtant, sous ses traits arrogants et machiavéliques, elle cachait bien son jeu. Le petit démon au visage de poupée de porcelaine. Oui, ils avaient raison de se méfier d’elle. Parfois, on ne contrôle pas un ange. Il s’envole quand il veut, revient à sa guise, puis sème merveilles et illusions. C’était ça le pire, c’est de savoir qu’elle ne changera jamais, mais pourtant la croire durant quelques secondes… Les secondes. Les fameuses secondes. Un bonheur total, ça en devenait presque jouissif de voir leur surprise.

    « Ah bon ?! Et qu'est ce qu'ils disent d'intéressant les murs à mon sujet ? »
    « Hum…Que tu es un sale prétentieux qui s’est tapé toutes les filles de cette école, sauf moi ! Grrr…Qu’est ce que j’aime être différente…Ca fait un bien fou. »

    Elle lâcha un soupir, jusqu’à se mordiller la lèvre inférieur. Oui, elle adorait cette sensation. La différence, se démarquer des autres, qu’on la connaisse uniquement pour avoir eut le courage de faire autre chose et d’avoir su résister. Puis, résister à quoi ? Stewart était pas mal, certes, mais pas vraiment son style. Un clin d’œil, et le jeune Gryffondor éclata de rire. Oui, le coup du « je t’aime plus que tout » n’avait pas marché ; c’était à prévoir. Aussi surprenant que cela puisse être, la jeune vert et argent se mit à rire avec lui. A l’unisson. Pendant quelques secondes. Des secondes de plus en plus longues, jusqu’à ce que la jeune Autumn s’arrête brusquement. Un regard noir, ses deux iris bleus plantés dans ceux du jeune Gryffondor. Puis, sans aucune autre forme de procès, une réplique sèche comme elle les aimait tant.

    « Pourquoi tu rigoles, Stewart ? Je suis pas à ton goût, peut être ? C'est vexant… »

    Instinctivement, elle venait de l’embrasser. Son instinct lui avait dit d’aller plus loin, de continuer jusqu’à ce qu’il déballe tout. Au fond, elle se persuadait en même temps qu’elle se trompait sur ses sentiments vis-à-vis d’Aaron. Elle était incapable d’aimer, de chérir quelqu’un, de pouvoir le vouloir à côté d’elle durant toute une vie, aussi courte soit-elle. Non, elle ne se trompait pas. En embrassant Jason, elle imaginait Aaron. Son visage, ses lèvres, sa main, ses yeux… Tout était là, jusqu’à ce qu’elle s’enlève et qu’elle réalise qui était en face d’elle. Autumn June Perkins, ne refais plus jamais ça ! Sérieusement, qu’est ce qu’il te prend ? Non seulement c’est le pire ennemi de l’amour de ta vie, mais en plus tu oses te dire qu’il aurait pu être Aaron. Foutaises ! Smiley divaguait. Un peu trop à son goût. Elle était redevenue la petite fille instable, fragile et provocatrice. Ce petit démon au regard d’ange, au visage de poupée, aux mains de pianistes. Ah, l’instrument lui manquait ! Elle contrôlait tout, avec lui. Et puis, elle savait à quoi s’attendre…

    « Eh ben dit moi, voilà une réponse plutôt satisfaisante. Je pense d'ailleurs qu'Aaron serait d'accord avec moi. »
    « Ne le mêle pas à ça, sinon je risque d’abîmer ta jolie frimousse. J’suis peut être petite, mais j’ai du répondant. Plus que tu ne le penses, d’ailleurs… Alors joue pas à ce petit jeu avec moi, Stewart. Je sais qu’il y a quelqu’un, serait-ce cette jolie Serdaigle ? Une Mustang, tu m’épates. Ou encore une Gryffondor, peut être ? Je trouverais, Jason. J’te suivrais à la trace s’il le faut, mais fais attention à ce que tu fais. Je serais toujours là pour te surveiller, et le jour où je le découvrirais, crois moi mon grand que je t’en ferais baver… Tu devrais te méfier de l’eau qui dort. »

    Elle n’eut même pas le temps de répliquer qu’il l’embrassa. Le problème avec Autumn, c’est qu’elle aime avoir les commandes. La petite brune empoigna sa chemise, le collant un peu plus vers elle pour faire durer le suspens. Elle ne le lâcha qu’au bout de quelques secondes, jusqu’à afficher un sourire des plus satisfait. Un rire inaudible, elle repoussa une de ses mèches sur le côté, puis reporta son index sur la bouche du jeune Gryffondor. Elle n’eut pas le temps de dire quoique ce soit que la belle rétorqua, l’air de rien.

    « Avoue quand même que t’aimes ça… »

    Let’s play.
 
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« La Belle Idylle. » - Page 2 EmptyMer 11 Juin - 5:19



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    By Jason.

    Bien sûr, il ne doutait pas de ce qu'Autumn pouvait penser de lui. Jamais elle n'avait été amoureuse de lui et jamais lui n'était tombé amoureux d'elle. Tout cea n'était qu'un jeu morbide pour faire craquer l'autre, pour savoir lequel des deux dirait stop en premier. Dans le sport ou dans la vie, Jason est quelqu'un qui ne supporte pas de perdre. Aussi, aujourd'hui, il compte bien mettre la belle Serpentarde à terre et lui faire regretter d'avoir voulu s'attaquer à un gibier trop gros pour elle. Jason sentait que sa victoire était proche. Il le sentait dans le regard d'Autumn qu'elle souffrait de devoir faire cela. Jason lui, avait totalement oublié Rose, oublié les paroles qu'Autumn avait prononcé au début de cet entretien. Il était comme absent, comme dans un autre monde, comme si son seul plaisir était de voir la jeune fille rampé à ses pieds pour qu'il se taise, comme si ses sentiments avaient quitter son corps et son coeur l'espace de quelques instants. Il est assoiffer par un désir de vengeance envers Aaron

    Autumn > Hum…Que tu es un sale prétentieux qui s’est tapé toutes les filles de cette école, sauf moi ! Grrr…Qu’est ce que j’aime être différente…Ca fait un bien fou. <

    A vrai dire, elle ne se trompait pas trop sur le caractère de Jason mùais cela tout le monde le savait que c'était un con, un con extrêmement charmeur et séducteur. Rien de nouveau là dedans. Dommage. Le Gryffondor aurait aimé entendre autre chose, voir que réellement Autumn avait découvert l'autre partie de Jason, son autre visage mais apparemment non. Tout ce qui n'interessait les élèves de cette écoles était la fait qu'il se tapait toutes les filles. Tu n'est pas différente Autumn, tu es comme les autres, tu ne sais pas qui je suis.

    > En voilà des compliments. Les murs sont si généreux avec moi. <

    Sourire totalement moqueur. On pourrait toujours penser qu'il aime que les gens le trouvent prétentieux, comme s'il se délectait qu'on parle de ses conquêtes amoureuses. Mais amour, il n'y avait eu qu'une fois, le reste ce n'était qu'un jeu, un plaisir personnel rien de plus.

    > Différente ? Dois-je comprendre qu'il ne se passera rien entre nous ? <

    Soupir comme s'il était réellement déçu de ne pas avoir l'occasion de la compter parmi ses conquêtes et il commença à lui tourner le dos comme si le fait qu'elle ne s'interesse pas à lui le decevait et qu'il ne voyait pas pourquoi, il resterait là à la draguer alors qu'elle n'en voulait pas. Tout cela était forcément fait dans l'exagération et il ne fut finalement pas si surpris que cela qu'elle l'embrasse. Il se prit à apprécier ce baiser mais il savait aussi que ni de son côté ni de celui d'Autumn, il n'y avait de sentiments. C'était juste de l'amusement, le plaisir de prendre des risques, de se chercher, de se provoquer.

    Autumn > Pourquoi tu rigoles, Stewart ? Je suis pas à ton goût, peut être ? C'est vexant… <

    Il ne répondit pas. Pas à son goût. Il n'aurait pas dit cela. Physiquement, c'est vrai qu'elle avait absolument tout pour plaire. Elle était vraiment belle, avec des yeux magnifiques et un sourire agréable. Oui mais voilà, elle avait le même caractère, la même réputation que Jason et le Gryffondor ne pouvait pas éprouver de réels sentiments pour quelqu'un comme cela. Il avait besoin d'autre chose. D'amour, de tendresse, d'avenir, de Rose. Et pour éviter de penser à la jeune Gryffondor, Jason en profita pour parler encore de son cher ami Aaron.

    Autumn > Ne le mêle pas à ça, sinon je risque d’abîmer ta jolie frimousse. J’suis peut être petite, mais j’ai du répondant. Plus que tu ne le penses, d’ailleurs… Alors joue pas à ce petit jeu avec moi, Stewart. Je sais qu’il y a quelqu’un, serait-ce cette jolie Serdaigle ? Une Mustang, tu m’épates. Ou encore une Gryffondor, peut être ? Je trouverais, Jason. J’te suivrais à la trace s’il le faut, mais fais attention à ce que tu fais. Je serais toujours là pour te surveiller, et le jour où je le découvrirais, crois moi mon grand que je t’en ferais baver… Tu devrais te méfier de l’eau qui dort. <
    > Et, du calme ma jolie. Il n'y a pas de quoi t'énerver. D'accord, j'arrête de parler de ce cher Aaron si cela te met en colère. Mais il faut dire que tu es tellement sexy lorsque tu t'enerve. <

    Sourire provocateur. Jason passa un doigt sur ses joues, sur sa bouche avant de descendre dans son cou et sur ses seins. Il s'arrêta là et la regarda dans les yeux, toujours avec ce sourire hautain sur les lèvres.

    > Pourquoi ma vie t'interesse-t-elle autant ? Quel plaisir éprouverais tu a connaitre le nom de la personne pour qui je pourrais avoir des sentiments ? Tu es jalouse ? Tu ne me fera pas croire cela. Et puis, je m'en fiche épie moi, tu ne saura rien, parce qu'il n'y a rien à savoir. <

    Lorsqu'elle l'empoigna pour l'attirer à lui, il faut dire qu'il appréciait de se faire dominer comme cela. A dose raisonner bien sûr mais il ne l'avouera jamais. Jason avait deux visage celui d'un ange doux, tendre et celui d'un démon aimant faire souffrir et souffrir lui même.

    Autumn > Avoue quand même que t’aimes ça… <
    > J'avoue, mais qui n'aimerait pas ? <
 
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« La Belle Idylle. » - Page 2 EmptyMer 11 Juin - 5:23



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    By Rain'.

    « En voilà des compliments. Les murs sont si généreux avec moi. »
    « Ne te plaint pas, Stewart. Ils le sont encore plus avec moi… »

    Le bel ange vert et argent prit la peine de sourire, tournant dans l’autodérision. C’était de l’ironie comme elle avait l’habitude d’en faire, pourtant, on sentait sa déception à des kilomètres à la ronde, aussi profonde et enfouit soit-elle. Ce spectacle troublant venait de la propulser dans un contexte tout aussi différent. En disant ça, elle avait permit au jeune Gryffondor de la cernait, voir même de la comprendre. Est-ce qu’elle allait le laisser tout gâcher ? Bien sur que non, pas question que tous ses efforts soient anéantis par un baratineur. Jamais, ô grand jamais, elle ne lui laissera la moindre occasion de savoir ce qu’il se trame dans sa pauvre tête. Avant même qu’il ne puisse réagir, elle lui donna un coup de coude violent, histoire qu’il oublie immédiatement ce qu’il venait d’entendre. Etrangement, l’idée de frapper beaucoup plus fort lui traversa l’esprit, mais elle n’en fit rien. C’est vrai, quelque soit sa raison, elle ne pouvait pas le faire. Non seulement parce qu’elle ne faisait pas le poids contre lui, surtout avec son petit mètre soixante, et qu’en plus, elle donnerait encore raison à cette réputation complètement abjecte. Un dernier sourire, complètement différent des précédents, et la jeune femme joua avec une de ses mèches. N’avait-elle pas quelque chose de mieux à faire que de rester ici, à compter les minutes qui passent et défilent trop lentement ? Si, certainement.

    « Différente ? Dois-je comprendre qu'il ne se passera rien entre nous ? »
    « Ouais, c’est ça. Il ne se passera rien du tout, même si tu étais le dernier sur Terre. J’ai mes principes, tu sais… Et j’ai mieux à faire que de fricoter avec toi. »

    Mieux à faire ? Non. En fait, c’était une excuse de plus pour partir vite fait, comme ci de rien n’était. Autumn ne savait plus sur quel pied danser. Elle avait le choix entre deux options : continuer ce jeu mesquin, ce qui se résumait à prendre le risque de perdre Aaron, puis partir, ce qui mettrait un sacré coup à sa réputation. Oh, et puis, au diable les rumeurs et autres bêtises du genre ! Elle avait beaucoup mieux à faire, quitte à tout interrompre, quitte aussi à ce que tout Poudlard apprenne qu’elle avait un cœur et qu’elle savait s’en servir. La poupée de porcelaine n’avait pas atterrit à Serpentard pour rien, elle pourra toujours mentir et trouver une excuse à toute cette mascarade. Au fond, elle s’en fichait pas mal, de ce beau Capitaine. Au contraire, si elle jouait avec lui, c’était uniquement dans son intérêt, pour savoir si oui ou non elle était capable de redevenir comme elle était avant. Mais non, elle était incapable d’aller plus loin. Même ce simple baiser lui avait parut long et écoeurant. Puis, il se mit à parler d’Aaron. Elle qui faisait tout pour l’oublier ne serait-ce qu’une seconde, Jason venait de casser tous ses espoirs. Oui, elle avait ce beau lion dans la peau. Oui, elle l’aimait à en perdre la vie. Et oui encore, elle ne voulait que lui et personne d’autre. Mais en quoi ça le regardait, ce Stewart ? En rien, absolument en rien. La jeune vert et argent plissa alors les yeux, s’empêchant d’hurler de douleur. Elle se contrôlait, évitant de refaire un scandale en écrasant son poing contre la jolie frimousse de son cher interlocuteur.

    « Et, du calme ma jolie. Il n'y a pas de quoi t'énerver. D'accord, j'arrête de parler de ce cher Aaron si cela te met en colère. Mais il faut dire que tu est tellement sexy lorsque tu t'enerve. »
    « Tu dis encore une fois que je suis sexy, et c’est pas à l’infirmerie qu’on t’emmèneras, mais carrément à Sainte Mangouste. Et si je suis pas assez claire, je serais vraiment ravie de t’en faire un joli croquis… »

    Elle s’empêcha d’éclater de rire, contemplant à présent ses chaussures. Oui, si elle écoutait son cœur, elle aurait passé la vitesse supérieure en lui en faisant voir de toutes les couleurs. Malheureusement, la belle brune se contenta d’un sourire sarcastique, presque provocateur, et d’une caresse chaleureuse. Parcourant à présent son cou avec son index, Autumn ne pu s’empêcher de l’attirer vers elle, poussant un soupir qui montrait son ennui profond. Elle afficha un sourire radieux, jusqu’à l’embrasser sur la joue droite et se détacher de lui. Oui, le bel ange adorait se servir des autres, d’en faire des marionnettes qu’elle contrôlait à sa guise. Elle adorait tout dominer, et ce n’est pas aujourd’hui que ça allait changer.

    « Avoue quand même que t’aimes ça… »
    « J'avoue, mais qui n'aimerait pas ? »

    Qui n’aimerait pas ? Excellente question. Mais Autumn ne s’y attarda pas trop, préférant s’éloigner le plus possible de lui. Rampant lentement sur le sol glissant, la belle demoiselle ferma les yeux, cherchant ses mots. Non, elle n’avait pas besoin de mot… Elle allait partir, puisqu’elle n’avait plus rien à faire ici. Se rapprochant tout à coup du Gryffondor, elle posa un dernier baiser sur ses lèvres, un baiser volé qui ne dura qu’une demie seconde.

    « Ca, c’est de ma part… »

    Puis, sans rien faire percevoir, elle le gifla doucement. Une gifle pas des plus violentes, mais assez pour produire un écho dans la pièce. En quelques secondes, elle s’était relevée, tournant les talons peu à peu. Puis, instinctivement, elle se retourna vers le jeune Stewart, lui accordant un sourire sincère.

    « Et ça, de la part d’Aaron, de la fameuse fille qui fait battre ton coeur et…De ma part aussi, tant qu’on y est. »

    Game Over ?
 
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« La Belle Idylle. » - Page 2 EmptyMer 11 Juin - 5:27



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    By Jason.

    Autumn > Ne te plaint pas, Stewart. Ils le sont encore plus avec moi… <

    Il ne se plaignait pas. Cette réputation, il avait mis des années à se la construire. Pourquoi ? Parce qu'il ne voulait pas montrer son vrai visage, il ne voulait pas montrer ses faiblesses, il ne voulait pas se faire plaindre. Dans son enfance, sa mère et son frère lui avait toujours appris à être fort, à cacher ses sentiments pour ne pas passer pour une tafiole et aujourd'hui encore, c'est ce qu'il tentait de faire. Mais une fille avait touché son coeur et c'était là la différence entre aujourd'hui et avant.

    Concernant la réputation d'Autumn, bien sûr qu'il la connaissait. Elle passait pour une fille froide, sans sentiments, qui s'amuse avec les hommes. Assez semblable à Jason et c'est peut-être ce qui les fit entrer presque inconsciemment dans ce jeu morbide. Lequel craquerait le premier ? Lequel déciderait d'arrêter avant de tout perdre ? Prendre des risques, pousser l'autre dans ses derniers retranchements, tel était le but. Un but ultime mais qui pouvait avoir une finalité dramatique. Qu'importe, pour l'instant ni l'un ni l'autre ne s'en rendait compte même si Jason avait senti une pointe de déception dans la voix de la jeune fille. C'est alors qu'elle lui fouta un grand coup de coude dans le ventre. Pas très violent mais bien placé. Jason laissa échapper un petit cri et tourna un regard interrogateur sur elle.


    > Sa veut dire quoi cela ? T'es complètement malade. J'ai fait quoi pour mériter un tel traitement ? <

    Bien sûr, il en rajoutait un peu. Le coup lui avait simplement bloqué la respiration quelques secondes mais maintenant sa allait mieux. Cette fille est vraiment bizarre. Est ce que c'est ce qui la rendait sexy ? Aucun doute, Jason aimait le mystère. Mais là, sincèrement, il était perdu. Un moment, elle l'embrassait, celui d'après, elle le frappait et puis, elle ne cessait de dire qu'il ne se passerait rien entre eux. C'était à ne plus rien y comprendre.

    Autumn > Ouais, c’est ça. Il ne se passera rien du tout, même si tu étais le dernier sur Terre. J’ai mes principes, tu sais… Et j’ai mieux à faire que de fricoter avec toi. <
    > Dommage. <
    Autumn > Tu dis encore une fois que je suis sexy, et c’est pas à l’infirmerie qu’on t’emmèneras, mais carrément à Sainte Mangouste. Et si je suis pas assez claire, je serais vraiment ravie de t’en faire un joli croquis… <

    Il fit signe qu'il ne dirait plus rien là dessus mais qu'il n'en pensait pas moins. Encore un coup de séduction mais il savait que les femmes aimaient être flattées. Est ce qu'elle ne voulait plus qu'il dise cela, pour ne pas prendre le risque de sucomber à son charme ? Possible. D'ailleurs, ce fut encore elle qui commençait à le provoquer en faisant glisser son index le long de son coup et de l'embrasser sur la joue. Il serait faux de dire que Jason n'appréciait pas ce mot et lorsqu'elle l'embrassa encore une fois, déposant ses fines lèvres sur les siennes.

    Autumn > Ca, c’est de ma part… <

    Avant de le gifler. Pas très fort mais suffamment pour que le jeune Gryffondor ressente une petite douleur. C'est quoi ce cirque.

    Autumn > Et ça, de la part d’Aaron, de la fameuse fille qui fait battre ton coeur et…De ma part aussi, tant qu’on y est. <
    > Attend deux minutes. Sa veut dire quoi tout ce cirque ? Un coup tu m'embrasse, tu me provoque et l'instant d'après, tu me gifle. Je voudrais juste comprendre ton raisonnement, juste te comprendre. T'es sacrément bizarre comme fille <

    Toujours assis par terre, Jason voulait simplement des explications. Il ne la comprenait pas et cela le troublait. Il ne savait pas sur quel pied danser avec elle. Tu m'explique ?
 
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« La Belle Idylle. » - Page 2 EmptyMer 11 Juin - 5:30



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    By Rain'.

    « Sa veut dire quoi cela ? T'es complètement malade. J’ai fait quoi pour mériter un tel traitement ? »
    « Eh bien… »

    Un petit sourire en coin qui voulait dire énormément de choses. Elle le toisa discrètement, toujours avec cet air lointain. Elle adorait ça, la belle vert et argent. Mettre les autres dans le flou pour mieux contre-attaquer. Ses proies préférées ? Les bons à rien comme Stewart, incapable de se rendre à l’évidence. Un lâche de plus. Il n’était que ça aux yeux de la jolie Perkins. Un homme à abattre, comme tous les autres. Il ne cherchait qu’à se rassurer en charmant une jolie demoiselle ; si elle acceptait de le laisser prendre le jeu en main, il lui brisait le cœur. Dans le cas où elle n’acceptait pas, c’est sa nuque qu’il brisait. Autumn connaissait ce genre d’énergumène, surtout pour les avoir côtoyer durant un certain temps. Mais elle, elle n’était pas comme toutes les autres filles. C’est elle qui prenait les choses en main, elle qui instaurait ses propres règles. Jamais elle ne risquerait encore une fois d’être naïve au point de les laisser se jouer d’elle. Oh, Autumn, douce Autumn. L’hiver est là, ton cœur est de glace. Tu t’amuses avec lui. Pourtant tu sais ce qu’il vit, mais tu veux l’entendre le dire de vive voix. Le regard trahit. Un regard menteur, c’est encore pire que des paroles en l’air. Il est là, tu te fais violente. Ta réputation, Autumn, ne l’oublie pas ! Tu t’efforces de vouloir lui donner tord, et voilà que tu t’emportes. Un mauvais pas de ta part, et il saura. Non, il sait déjà. Il a vu clair dans ton jeu, il sait à quel point Aaron te rend faible et manipulable. Elle serre les poings doucement. Elle s’en veut d’être aussi faible, de devoir se mentir pour sauver la mise. Elle se mord la lèvre inférieur, jusqu’à planter son regard bleu dans celui du jeune Gryffondor. Idiote.

    « Ouais… J’suis malade. Tu m’donnes envie de vomir, Stewart. Tu te voile la face, t’es un faiblard. J’aurais pensé qu’en tant que digne Gryffondor, t’aurais pris ton courage à deux mains et tu serais aller la voir. Même pas… Tu m’déçois. »

    Un faiblard. Ce mot résonnait, il passait en boucle dans sa tête, comme un de ces disques qui se raye avec le temps. Le temps, elle n’en avait pas. Autumn émit un léger soupir, jusqu’à afficher une moue qui reflétait exactement son état d’esprit actuel ; la rancune, la déception, le dégoût. Beaucoup de chose qu’elle détestait refouler, alors elle les extériorisait de n’importe quelle manière. La violence, d’abord, puis la douceur. Un cocktail explosif qui avait valut de nombreux problèmes à la jeune vert et argent. A nouveau un sourire, et elle se décolla du mur pour atterrir en face du jeune Capitaine. Yeux dans les yeux, il ne pouvait rien faire contre ces deux prunelles aux couleurs océaniques. C’était la force d’Autumn ; son visage et son corps de poupée de porcelaine, qui rappelait les traits d’une petite fille innocente que le temps n’aidait pas beaucoup. Elle n’était plus cette gamine, au fond. Elle avait bien changé depuis. Jason, ce n’était qu’un pion. Comme elle, comme tous les autres. Ils se faisaient mener à la baguette, et le seul maître du jeu était le destin. Aucun sort de magie noire ne pouvait changer ce fait ; c’était le cercle de la vie, comme l’antilope qui se fait manger par le lion, comme la souris qui se fait attraper par le chat. Elle, c’était le chat. Il n’avait pas eut le choix, de toute façon, on n’a jamais le choix, surtout avec une fille comme Autumn. Petite manipulatrice aux yeux d’anges, et ses ailes nous rappellent la couleur de l’enfer… S’il pensait qu’elle allait ramper à ses pieds, il était mal partit, le petit lion.

    « Ca, c’est de ma part… »

    Un baiser qui ne dura que quelques secondes, puis enfin le dégoût qui revient. Elle le gifle instinctivement, comme pour se punir elle-même de sa propre bêtise.

    « Et ça, de la part d’Aaron, de la fameuse fille qui fait battre ton coeur et…De ma part aussi, tant qu’on y est. »
    « Attend deux minutes. Sa veut dire quoi tout ce cirque ? Un coup tu m'embrasse, tu me provoque et l'instant d'après, tu me gifle. Je voudrais juste comprendre ton raisonnement, juste te comprendre. T'es sacrément bizarre comme fille »

    Elle rigole, elle a eut ce qu’elle voulait. Vu de cet angle là, le jeune Stewart est perdu, complètement déboussolé. Un point pour elle, et certainement le dernier. La vert et argent ne peut s’empêcher de lui sourire, un sourire à la fois sarcastique et chaleureux. Elle en deviendrait presque douce, la petite Perkins. Elle se tourne, puis se retourne à nouveau. Son cœur bat à vive allure, il décolle et s’affole. Elle a l’impression de mourir tant le désir est ardent. Qu’il lui dise, bon sang ! Vite, elle meurt d’ennui ! Un soupir, tout juste un soupir, et la belle se lève. Elle fait les cents pas, la belle Autumn. On la surprend encore en train de fouiller les registres, désespérée. Un sourire parvient quand même à s’échapper de ses lèvres. Malgré tout, elle est d’humeur joviale, et elle ne s’arrêtera pas en si bon chemin. A son tour de l’harceler. Elle tenait son point faible, il fallait juste qu’elle en sache plus. Beaucoup plus.

    « Tsss. Je suis bizarre, certes, mais c’est ce qui fait tout mon charme. Sur ce, je ne suis pas ici pour parler de mon énoooooorme pouvoir de séduction, mais c’est de toi que je veux parler. »

    Elle marque une pause, passe sa langue sur sa lèvre supérieure. Son cœur bat encore, aussi vite que si Aaron était là. Mais il fallait qu’elle l’oublie ne serait-ce que le temps d’une discussion. Il le fallait.

    « Elle s’appelle comment ? »

    Et si tout ne faisait que commencer ?
 
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« La Belle Idylle. » - Page 2 EmptyMer 11 Juin - 5:32



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    By Jason.

    Autumn > Ouais… J’suis malade. Tu m’donnes envie de vomir, Stewart. Tu te voile la face, t’es un faiblard. J’aurais pensé qu’en tant que digne Gryffondor, t’aurais pris ton courage à deux mains et tu serais aller la voir. Même pas… Tu m’déçois. <

    Oui, dire que Jason était complètement perdu est un euphémisme. Plus la conversation avançait et moins il comprenait où cette fille voulait en venir. Il avait beau vouloir la cerner pour la comprendre et pour savoir comment agir, il n'y arrivais décidément pas. Des fois, il avait l'impression qu'elle s'intéressait à lui vu qu'elle voulait absolument savoir quelle était cette fille mystérieuse. D'autre fois, elle le gifflait et lui faisait comprendre qu'elle se foutait pas mal de sa vie et qu'il pouvait faire ce qu'il voulait, elle s'en fichait éperdument. Même son visage prêtait à confusion. Des fois souriante, dragueuse et séductrice. D'autre fois méprisante et froide. A quel jeu jouait-elle ? Il n'en savait rien mais il était hors de question de la laisser partir comme cela. Il ne savait pas pourquoi mais cette fille l'intriguait énormément et il avait envie de lui parler, de la comprendre. C'est pourquoi il s'était relevé rapidement pour l'empêcher de partir tout de suite.

    Autumn > Tsss. Je suis bizarre, certes, mais c’est ce qui fait tout mon charme. Sur ce, je ne suis pas ici pour parler de mon énoooooorme pouvoir de séduction, mais c’est de toi que je veux parler. <

    Elle n'avait pas tord. Elle ne ressemblait en rien aux autres et c'est ce qui l'attirait chez elle. D'ailleurs, n'était-ce pas aussi le caractère mystérieux de Rose qui faisait fondre son coeur ? Sans aucun doute. Mais il était hors de question de dire cela à Autumn. D'ailleurs pourquoi voulait-elle absolument parler de lui ?

    > Ma vie t'interesse tant que cela ? D'ailleurs, je comprend pas trop pourquoi. Et puis, t'as tord, elle est pas bien passionnante. <
    Autumn > Elle s’appelle comment ? <

    Ce n'était pas vraiment de la vie du jeune Gryffondor que Autumn voulait parler, la jeune femme voulait simplement assouvir sa curiosité et connaitre le nom de la fille. Mais elle pourrait faire ce qu'elle voudra, elle ne saura pas.

    > Tu veux vraiment savoir ? Oui, il y a une fille qui compte beaucoup plus pour moi que toute les autres, une fille qui fait battre mon coeur autant que le tien bat lorsque tu es avec Aaron mais cela c'est mon jardin secret et tu peux continuer à me harceler, tu ne saura rien de plus et surtout pas son prénom. Je n'ai pas besoin de toi, je sais ce que j'ai à faire vis à vis d'elle <

    Mensonge bien évidemment. Si Autumn n'avait pas été là, pas sûr que le jeune Stewart aurait pris conscience qu'il risquait de passer à côté du bonheur mais il se voyait mal faire un compliment à la Serpentarde alors qu'elle semblait jubilé de le faire tourner en bourrique.
 
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« La Belle Idylle. » - Page 2 EmptyMer 11 Juin - 5:34



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    By Rain'.

    « Ma vie t'interesse tant que cela ? D'ailleurs, je comprend pas trop pourquoi. Et puis, t'as tord, elle est pas bien passionnante. »

    Ecoute le, Autumn, et cesse de vouloir tout arranger. Tu sais exactement ce qu’il ressent, et c’est pas à t’occupant de son cas que tu arriveras à régler le tien. Que voulait-elle, à la fin ? Se prouver qu’elle n’aimait pas Aaron et, qu’au fond, jamais elle ne ressentirait ce sentiment pour lui ? Foutaises, oui ! C’était une façon de se rassurer, ce petit jeu. De voir autre chose que son manque, de voir autre chose aussi que ce nom qu’elle avait sans cesse en tête. Aaron. Aaron. Comme ci chacun des battements de son cœur hurlaient son nom, dans un élan de désespoir et, surtout, dans un élan de romantisme. Rien qu’en pensant à ce mot, elle eut une envie soudaine de vomir. Ses pas résonnaient dans la salle, comme un tambour qu’on frappait à toute vitesse. Elle souriait, sûrement pour rien, mais ces sourires s’enchaînaient uns à uns, comme des soldats en pleine marche. Elle passe alors sa main agile sur un des registres, le frôlant de ses doigts fins, jusqu’à le prendre et le jeter par terre. Elle grogne, se laisse tomber au sol, les yeux fermés à moitié. Elle en tremble tellement qu’elle en aurait bien pleuré, mais elle n’avait plus la force. June Tamara Brown. Pourquoi n’était-elle pas là, parmis les noms des élèves les plus talentueux que Poudlard n’ai jamais connus ? Insensé. Elle serre les poings, jusqu’à s’allonger sur le sol, sa nuque se posant lentement sur ce parterre glacial. Elle en rirait presque tellement la scène était pittoresque : elle, la brune mystérieuse et arrogante, se retrouve face à sa plus grande peur. Dévoiler ses sentiments.

    « J’m’intéresse à la tienne parce que la mienne m’épuise. Un moyen parmis tant d’autres de l’oublier. Ca te va, comme réponse, ou il faut qu’en prime je te dise ô combien je suis paumée ? »

    Elle s’arrête, ferme les yeux, prend une grande bouffée d’air. Etrangement, elle aurait bien fumé.

    « Elle s’appelle comment ? »
    « Tu veux vraiment savoir ? Oui, il y a une fille qui compte beaucoup plus pour moi que toute les autres, une fille qui fait battre mon coeur autant que le tien bat lorsque tu es avec Aaron mais cela c'est mon jardin secret et tu peux continuer à me harceler, tu ne saura rien de plus et surtout pas son prénom. Je n'ai pas besoin de toi, je sais ce que j'ai à faire vis à vis d'elle. »

    Mauvais plan. Elle l’avait prévenu, pourtant ; ne jamais lui parler d’Aaron, surtout en disant ça. Qu’est ce qu’il en savait, d’abord ? Comment savait-il que son cœur ne battait qu’en présence du jeune Vanna Syl ? A nouveau, elle serra les poings, incapable de se contenir. Pourquoi toujours en arriver là ? Elle se releva, ouvrant peu à peu les yeux, jusqu’à s’avancer vers lui, un sourire carnassier se dessinant sur ses fines lèvres couleur chair. Elle finit sa course à quelques centimètres de lui, jusqu’à se baisser pour mieux le voir. La jeune vert et argent détestait devoir se répéter, mais là, c’était un cas de force majeur. S’il n’avait pas comprit après deux tentatives, tant pis, elle l’aura prévenu. Autumn se met donc accroupi en face de lui, ses cheveux noirs glissant sur ses épaules, pour enfin atterrir un peu plus haut que sa poitrine. Pas le temps pou la provocation ; elle avait autre chose à faire que tenter à nouveau le Diable.

    « Première règle : Ne JAMAIS prononcer le prénom d’Aaron devant moi, je pensais que t’avais retenu la leçon. Et enfin, ne JAMAIS dire que je suis inutile. Sache que je n’harcèle pas, je cherche juste. D’ailleurs, que tu le veuilles ou non, je trouverais, ce n’est qu’une question de temps. A mon avis, je pencherais plus pour la fille McIllian… Tu sais, cette petite blonde…Ca expliquerait ces regards en coin et ces petits sourires. En tout cas, je connais bien son frère. Très…Impulsif, comme type. Et si c’est pas elle, je suis sûre que c’est Dasha. Si tu lui fais du mal – ce qui n’arrivera jamais, j'espère -, je te promet que tu regretteras d’être venu au monde. »

    Touché, coulé ?
 
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« La Belle Idylle. » - Page 2 EmptyMer 11 Juin - 5:36



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    By Jason.

    Jason se sentait oppressé. Il avait de plus en plus de mal à respirer comme si l'air se faisait rare dans la salle des trophées, comme s'il venait de courir pendant des heures. Est ce que parce qu'il sentait que cette conversation allait finir par le trahir ? Peut-être parce que la jeune fille semblait déterminé à trouver qui était cette fille et Jason avait peur de faire une connerie, une gaffe qui la guiderait à Rose. Non, elle ne devait pas parvenir à deviner. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que le jeune Gryffondor ne savait pas encore comment il allait agir avec elle, s'il allait trouver le courage de lui parler, de lui avouer ses sentiments comme il ne l'avait encore jamais fait. Et surtout, il ne voulait pas que les rumeurs le précède sinon cela pourrait lui faire encore du tord et il ne voulait pas que Rose pense qu'il s'agissait d'un coup monté parce que ce n'était pas le cas.

    Autumn > J’m’intéresse à la tienne parce que la mienne m’épuise. Un moyen parmi tant d’autres de l’oublier. Ca te va, comme réponse, ou il faut qu’en prime je te dise ô combien je suis paumée ? <

    Et pourquoi crois-tu que Jason essaye toujours de ramener le sujet sur Aaron et sur toi ? Parce qu'il n'a aucune envie de parler de sa vie, parce qu'il est qu'un con qui risque de passer à côté du bonheur et qu'il ne veut pas que cela se sache. Tu vois finalement, on est pareil. Mais ce qui retient son attention dans la phrase d'Autumn fut la fin. Ainsi elle était paumé. Pourquoi ? Est ce qu'elle aussi ne savait pas comment agir par rapport à ses sentiments ? Plus ils apprenaient lentement à se connaitre et plus Jason avait l'impression de la comprendre. Leurs vies se ressemblaient quoiqu'ils puissent en dire et, inévitablement, ils finiraient par se comprendre.

    > Je crois qu'au jeu du plus paumé, je suis pas mal placé non plus. Finalement, on est pas si différent l'un que l'autre. On sait plus trop ou on en est. <

    Fatalité. Enfin, Jason reconnaissait qu'il avait du mal à faire le point sur ses pensées, sur ses sentiments et sur sa raison. Comme faire la différence entre tout cela et surtout comment choisir le bon chemin ? Jason avait tellement peur d'agir n'importe comment et de perdre la fille qui lui tenait le plus à coeur qu'il n'osait même pas prendre de risques et tenter quelque chose. Mais il comprenait qu'en continuant comme cela, il allait aussi finir par la perdre définitivement.

    Autumn > Première règle : Ne JAMAIS prononcer le prénom d’Aaron devant moi, je pensais que t’avais retenu la leçon. Et enfin, ne JAMAIS dire que je suis inutile. Sache que je n’harcèle pas, je cherche juste. D’ailleurs, que tu le veuilles ou non, je trouverais, ce n’est qu’une question de temps. A mon avis, je pencherais plus pour la fille McIllian… Tu sais, cette petite blonde…Ca expliquerait ces regards en coin et ces petits sourires. En tout cas, je connais bien son frère. Très…Impulsif, comme type. Et si c’est pas elle, je suis sûre que c’est Dasha. Si tu lui fais du mal – ce qui n’arrivera jamais, j'espère -, je te promet que tu regretteras d’être venu au monde. <
    > D'accord, j'arrête de te parler de lui mais en échange arrête de chercher à savoir qui est cette fille parce que je te répète que tu ne saura rien du tout. Si t'es si sûr de trouver alors continue de chercher mais compte pas sur moi pour te donner des indices. Mais je peux te dire que tu es très loin de la réponse. Personnellement, j'ai ni envie de me frotter à Eden, ni à Russel. Franchement, si je devais choisir une fille Mustang, je choisirais plutôt Kay. Elle est simpa, je m'entend bien avec elle et je peux pas dire que son jumeau me haïsse. <

    Detourner l'attention. C'est tout ce qu'il voulait et surtout partir d'ici. Il tourna les talons après avoir dit ceci.

    > Maintenant, si je reste ici pour continuer ce dialogue de sourds alors, je me casse. <
 
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« La Belle Idylle. » - Page 2 EmptyMer 11 Juin - 5:40



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CHAPTER TREE :: THE ANGER


    By Sha'.

    Il n'a pas peur, il n'a jamais eu peur. Il dévale à grande vitesse les marches, quatre par quatre et s'arrête à chaque fois qu'un des escaliers bougent. Parfois il saute agilement, priant pour ne pas rater son coup. Il ne l'a jamais raté, ou juste une fois. En troisième année, mais ça remonte. Il saute, comme un félin, et attérit langoureusement sur le sol, manquant de près la chute. Il ferme les yeux, respire profondément. La colère lui bouffe les veines, alors il essaye de se calmer. La douleur n'est pourtant pas physique, bien au contraire. Elle est là, dans son cerveau, le triturant. Il tourne de l'oeil, il divague, il rève. Un saut de plus et l'impact est puissant. Le voilà sur le sol, foulant le hall de l'école de Poudlard. Il pousse la porte violement et la referme avec autant de force. Il faut qu'il explose.

    Il se met à courir de toutes ses forces vers le parc, les larmes montent à ses yeux, il se sent faiblir. Il se stoppe pourtant, se courbant. Ses mains se crispent sur ses genoux et il respire, reprenant haleine. Il se rend soudain compte qu'il a descendu six étages en moins de cinq minutes. Il vascille, mais reste debout. Dans son crâne, les champs de haine crient, résonnent. C'est quelque chose de torturant. Il ferme les yeux pour oublier, mais le vacarne est trop grand. Il pose les mains sur ses tempes, se cramponne à la réalité qui devient si dur. Ca le frappe de plein fouet. Janvier. Janvier. Déjà quatre mois qu'il la connaît, et déjà elle le poignarde dans le dos. Il tombe à genoux, ses ongles s'enfoncent dans sa peau. Il a tellement changé, tout à tellement changer. Il hurle comme si on l'égorge, il hurle pour oublier, pour se dire que tout ira bien, que tout n'est qu'un mauvais rêve. Mais bordel! C'est pas un rêve.

    Il s'arrête finalement, et lâche son visage. Il tourne son visage blême et maladif vers deux serpentards. Leurs visages sont fins, longs, maigres. Des blafards, des serpents. Il les fixe, il les entend, les écoute. Il plisse le nez, vexé.


    - Paraît que Jason s'tappe Rose et Autumn! T'imagine, Autumn Perkins! Si, si! Tu sais! La septième année!
    - Ca veut dire qu'elle se tappe Jason et Aaron ? Oulaaah! Ca doit être le Vanna Syl qui doit êt'furieux! T'imagine ? Mais comment tu sais qu'elle se tappe Jason ?
    - Marie, elle a parlé à Perle! Et bien, Perle, elle a vu Autumn accrochée au cou de Jason, et elle les a vu s'embrasser!
    - Mais c'était où ?
    - C'était dans la salle des tro... Merde. Chut. Y a Vanna Sy en question derrière toi... Hi Vanna Syl!

    Les nerfs craquent, lâchent, se disloquent. C'est son être tout entier qui flambe, qui s'embrase et l'abandonne. Triste sort, n'est-ce pas ? Il ferme les yeux, ravale sa salive et se lève. Calme absolu. Pas un mot. Son regard alors d'orage se voile et devient d'un noir profond, opaque. Il lève son regard vers le premier des Serpentards, et se met à marcher vers lui. Le deuxième recule. Les larmes coulent, Aaron Vanna Syl pleure. Mauvaise situation. Tout le monde sait que lorsqu'Aaron pleure, il vaut mieux s'enfuir. C'est ce que fait le deuxième des serpentards, mais trop tard.

    Le Vanna Syl, prenant un essort puissant sur ses jambes, attrape ce dernier par le col et le jette sur son ami, qui l'emporte dans sa chute. Il se dresse devant eux, le regard noir, la chevelure cachant son oeil droit. Ainsi, il ressemble à Vitaly Orlov lors de ses années à Poudlard. Il ressemble à Misha, dans ces colères noires. La puissance, la rage. Les sanglots rendent sa vision floue, mais pas encore assez pour qu'il ne puisse plus frapper. Il attrape un premier par le col de son blouson et d'un geste fluide, il le jette plus loin derrière lui. Le premier alors se relève, et grogne, jurant. Aaron se jette sur le sol, ses genoux frappent son torse, l'endommage. Le deuxième l'attaque de dos, sa main vient tirer l'épaule du gryffondor. Celui-ci réplique. Ces dents se plantent dans sa main et mord à sang.

    Un cri s'échappe. Le premier serpentard frappe alors. Le flanc du Vanna Syl devient douloureux et il lâche son emprise. Reculant, titubant, le premier serpent frappe, une, deux, trois fois de touts ces forces. Mais Aaron ne tombe pas. Il reste là, le regarde droit dans les yeux. Il encaisse, il se débat, mais le deuxième qui le matient ne semble pas être de cette avis. Le visage en sang, le nez explosé, l'oeil devenu bleuté, il fixe alors son adversaire et éclate de rire, noyé de larme salé.


    - Hey, pédale, même ta p'tite soeur elle frappait plus fort quand j'la prenais dans les chiottes!

    Il s'énerve, il frappe plus fort. Le deuxième recule sous l'impact des coups, mais Aaron rit toujours, s'étouffant dans son sang. Le nez coule, son arcade glisse et saigne elle aussi, coupée. Sa tempe se met à son tour à couler du liquide poisseux, mais Aaron rit toujours autant, encourageant le premier serpentard à frapper. Il se fatigue pour rien, en somme. Le gryffondor le fixe, de ses yeux bleux, le fixe et le transperce. Quand il s'arrête, reprenant haleine, Aaron murmure, sinueux, terrifiant.

    - Tu me coucheras pas Greg'. Faudra tapper plus fort que ça si tu veux m'étendre... Je te laisse vingt secondes. Après, ça sera à moi de jouer.

    Le serpentard ré-attaque, il frappe encore et toujours. Il déloge une dent au gryffondor, une molaire que ce dernier crache en riant. Ca ne lui fait pas peur, il n'a pas mal, il ne sent plus rien. Il repense, il pense, il divague et s'évade. Les rêves font mals. Bon dieu, quel con. Il avait pensé qu'elle était différente, qu'elle l'aimait, qu'un jour il pourrait le lui dire, mais elle a tout gâché. Encore. Again. Toujours. FRAPPE! PLUS FORT! Mais le serpentard est une tapette, une fiotte. Aaron s'agace, s'énerve, rage. Les vingts secondes s'écoulet, et c'est au gryffondor de s'amuser à présent. Il esquive le coup de poing destiné à sa tempe, celui-ci frappe de plein fouet le deuxième serpentard. Il vascille et tombe à la renverse.

    Aaron n'attend pas plus longtemps. Il esquive à nouveau un coup, et son poing vient finalement se loger dans la machoire de son adversaire. Celui-ci tombe à la renverse. Aussitôt le lion monte sur lui, l'immobilise, appuyant sur ces bras avec ces cuisses. Ainsi, il se dérobe à la vérité. La haine la lui voile. Il oublit tout. Que le sang coule! Sa vision est floue, par les larmes, par le sang qui a coulé. Again! Il frappe. Une fois, deux fois, trois fois. Son visage enfle, il étouffe des cris, il gémit violement. Le deuxième serpentard ne peut que regarder, affolé, son ami. Chaque coup de poing est un coup de poignard. Aaron se meurt, alors le Serpentard aussi.

    Puis il ne bouge plus, il reste là, étendu. Le gryffondor se relève, fixe l'étendu de sa fureur. Il ne bouge plus. Et alors ? Il l'a bien cherché. Un mouvement suspect, et le gryffondor frappe encore. Un coup de pied dans le flanc arrache à l'adversaire un petit cri, il bouge encore. Aaron va pour le frapper quand deux mains puissantes l'arrachent à son prestige, et le soulève du sol. Les frères de ce dernier l'attrapent. L'un par les cheveux le traine, le dernier lui attrape les chevilles et les tordent. Il éclate d'un rire étouffé dans les cris. Il ne couine pas. Il est finalement étendu, deux gros baraquets le tiennent, immobilisent ces épaules et ces jambes.

    Deux autres lui font face, les poings qui craquent à la rencontre de la chair. Ces os se fragmentent, partent de tous les côtés, mais Aaron ne fléchit pas. Il éclate de rire à chaque arrêt, à chaque reprise. On le lâche finalement, et il ne tombe pas à terre, son genoux ne foule pas le sol. Il les fixe, il en rirait presque. Pitoyable. Sa gueule n'est plus qu'un tas de chair en sang, vif, et pourtant si net. Non, il ne la frappe pas elle, ça laisse trop de marque. Ils prévéligient son corps, ses flancs, ses cuisses, ses mains. Ca craque de partout. Aaron ne dit rien, il rit, encore, again... FRAPPE! Il se soulève, respire, et relève la tête en leur direction.

    Ils sont crevés, sans doute. Et il attaque, encore, comme un chien qui manquerait de sang. Sa machoire vient mordre un des serpentards, lui arrachant l'oreille brusquement. Une main vient lui tirer les cheveux en arrière, relâchant son corps à l'emprise d'autres mains. Il se retourne et plaque son assaillant au sol. Il le baffe, le giffle, mais on le retire encore ailleurs. Il griffe, il grogne, il mord. Il se défoule, en somme. Il se bat comme jamais il ne l'a fait.

    Personne ne peut l'arrêter. Personne.
 
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