Sujet: shine on you crazy diamond. uc. Sam 7 Juin - 20:53
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*******« Je n’ai plus envie. Je suis ce qu’on appelle une fleur fanée, je suis le cognac de la cave du grand-père, je ne suis plus rien. Je me vois à l’arrière d’une vieille Cadillac pourrie, gerbant la moitié de mon repas sur la banquette avant, là où il y’a mon père. Ah ah ah ! Un truc débile qui n’arrivera (bien entendu) jamais. Mais gerber dans une Cadillac, un verre de whiskey à la main avec la voix de Ian Curtis, alors là je dis que c’est un moment de qualité ! Je suis une môme, immature et alcoolique. Je ne lis que du Bukowski, le reste des écrivains, je les emmerde. *******Au début, pourtant. Tout avait bien commencé, je n’étais pas trop moche, ni même trop conne. J’étais quelqu’un de bien. J’avais un gus sympa qui me servait de patriarche, bon OK, j’ai pas eu de bol, ma mère est morte deux jours après ma naissance. Et je crois que j’aurai du me poser des questions plus jeune, bordel : mais pourquoi j’ai pas de chances ? Ou une de ces questions débiles et existentielles que se posent tout les êtres humains sur terre. Oh et puis merde. Donc bref, au commencement, c’était pas trop mal. Maintenant ma vie se résume a la confusion, tout est flou, abstrait, comme en suspend, lévitant en l’air. Mais je crois que ça se passe uniquement dans ma tête, j’ai l’impression de danser une valse avec la vie, tout en lui écrasant les pieds. Quelque chose cloche, y’a comme un truc qui sonne faux, qui bug. Ca n’a jamais vraiment été une découverte pour moi d’être une sorcière, c’était comme ça depuis le début, point barre. Mon vieux utiliser la magie à tout va sans que j’en soi le moins du monde choquée. La banalité.
*******A première vue, comme ça, on ne dirait pas que je suis Japonaise, je n’ai aucun trait qui pourrait faire penser que je le suis, d’ailleurs. J’ai la tête d’une Européenne banale mais avec un côté Antigone, style tragique et « je vais bientôt crever ». Ah ah ah, c’est drôle. Je n’ai pas envie de finir en décomposition dans une boite (pour l’instant) mais je suis seulement blasée. Je déambule sur un chemin sinueux qui ne me mène nulle part. Mais je me marre, je me marre bien. J’crois bien que ma seule grande déception dans la vie c’est de ne pas être allée a Woodstock, ah et aussi de ne pas avoir embrasser Roger Waters ou même Ian Curtis. Je suis blonde, mais j’étais brune. Je ne sais pas vraiment ce qui m’a prit, je devais penser à Deborah Harry ce jour-là. J’ai des yeux vairons, un peu comme à la David Bowie, sauf que lui, ce n’est pas de naissance. En gros, j’ai un œil marron et un œil bleu. J’ai l’air intelligente comme ça, ah ah ah. Un jour, un boulet de première classe qui sentait la vodka pomme à 100 mètres derrière lui m’a demander : « tu vois pas plus clair de l’œil bleu, là ? » je lui ai mit une gifle.
*******Etsu, c’est mon deuxième prénom. Bizarrement, il signifie plaisir. Je pense qu’il me correspond bien. Vous savez ce qu’il y’a de mieux sur terre ? Une bouteille de whiskey, un saxophone et joy division. J’en veux toujours plus, j’ai besoin de sentiments percutants, de choses qui me prennent à la gorge et m’étouffent totalement. Sinon, même pas la peine d’espérer que je m’en souvienne. Alors là je dis zeubi ! Je me souviens des gens que j’aime parce qu’ils m’ont apporter des sensations incroyables. Par exemple, regardez, James Van Darfen fut mon tout premier petit ami. Je suis restée avec lui un an et demi. Il avait quelque chose que je ne sais décrire. Il me faisait le même effet que quand j’écoutais Shine on you crazy diamond de pink floyd et rien qu’en posant mes yeux sur lui. C’est le premier monsieur avec qui j’ai fait la plus belle chose du monde : l’amour. J’avoue que j’adore le sexe, ce n’est vraiment pas pour rien que je m’appelle Etsu. Il y’avait quelque chose de sensuel et en même temps très sauvage dans sa façon de me faire l’amour et j’avoue que je ne regretterai jamais de lui avoir offert une partie de moi même ce jour-là. Il y’a eu ensuite Drew Leadright, avec qui j’ai rompu il y’a peu de temps, malheureusement. Et puis, il y’a Laureline. Hum. Mon double. Si cette meuf avait un truc qui lui dépassait de l’entre jambe je l’aurai épousé sur le champ ! Ma rencontre avec elle… Ah ah ah ! J’avais l’impression d’être dans un pseudo film hollywoodien ou superpeteman armé de sa baguette magique et de son balai volant sauve la pauvre demoiselle en détresse. En gros, si je n’avais pas été là, à flâner à l’extérieur de Poudlard ce soir-là, Lowie aurait rejoins Janis Joplin. Elle est ma muse. |
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