Hj: ceci est un rp de BG, donc... prière de ne pas le transformer en n'importe quoi.




Les lambeaux de brume s’enroulent lentement le long des troncs d’arbres qui semblent n’être que des fantômes revenant d’une quelconque vie obscure, presque malsaine. Tout semble mort, à moitié rongé par on ne sait quoi et ce n’est pas la pâle lueur de la lune qui arrange le tableau. C’est glauque, terriblement glauque d’autant plus que le silence est pesant. Une jeune fille marche sur un sentier, se faufilant entre les langues de brouillard. Son avancée ne brise pas le silence qui se fait de plus en plus lourd qu’il en devient presque palpable. Elle finit par se figer à l’entrée d’une clairière qui semble bien plus lumineuse que le reste. Un ruisseau serpente en son sein mais même le bruit cristallin de l’eau ne parvient pas à percer le silence.

Elle reste un instant sur la défensive avant de reprendre sa route. En quelques pas, elle est au centre, dominant la clairière de toute sa hauteur. La lumière argentée lui offre une aura qui nimbe son corps et lui donne une consistance plus… illusoire. Les secondes filent, rythmées par le ruisseau muet et elle ne bouge pas, devenant de plus en plus fantomatique, de plus en plus irréelle. Les paupières closes s’ouvrent devant l’arrivée d’une autre personne. Un homme cette fois ci. Lui aussi s’arrête à l’entrée de la clairière avant de reprendre sa marche. Il ne tarde pas à faire face à la jeune fille. Ils se toisent un long moment durant lequel des éclats de magie ne cessent de se faire voir. C’est lui qui finit par briser le silence.

Homme –Ainsi, c’est toi ?





Ezy –Ainsi, c’est toi?

Les prunelles argentées ne se baissent pas devant le regard doré. Les deux personnes se jaugent, s’analysent sans la moindre complaisance. Elève contre professeur aux yeux du monde, retrouvailles polaires pour leurs deux âmes qui n’ont de cesse de se nier. La jeune fille passe sa main dans ses cheveux, totalement indifférente à la question qui vient d’être posée. Pire, elle hausse les épaules et ne répond pas, le regard narquois.

Ezy –Ne me force pas à user de mon autorité…

Iranoe hausse un sourcil puis murmure.

Iranoe –Ose, que je rigole.

Que dire de plus ? Ils se défient et se testent.



Les minutes se sont écoulées et le silence est revenu. Les deux personnes continuent à s’observer attentivement. La jeune fille finit par tourner le dos à l’homme qui la retient en lui disant.

Homme –Attends ! Tu es la Balance, je suis le Pendule... Quoique l’on fasse, nous sommes liés… Tu ne peux pas fuir la prophétie, Psyché… Tu ne peux pas.

La dite Psyché se fige puis se retourne, pâle comme la mort. Elle écarte une mèche de son visage puis daigne enfin dire quelque chose.

Psyché –Je suis au courant, Endymion. Tu n’aurais jamais du venir.



Ezy –Dire que je vais devoir me taper une gamine comme binôme !

Iranoe –Je t’ai rien demandé et c’est fort de dire ça alors que t’as à peine deux ans de plus que moi… Pas pour rien que tous les élèves t’appellent le gamin.

Les voix résonnent au sein du couloir désert. Normal, Ezechiel a lancé un sort de répulsion afin de pouvoir discuter avec cette élève qui l’intrigue depuis le début. Et son intuition ne l’a pas trompé. Cette gosse aux cheveux rouge sang est celle qui lui est destinée. Non pas pour devenir sa femme mais pour devenir l’autre Observatrice du Monde. Il ne sait pas ce que cela veut dire, ni ce que cela sous entend. A vrai dire, c’est son « autre » qui lui dicte ce qu’il doit faire. Et pour le moment, l’ordre c’est : « va la voir et parle lui ». Ce qu’il fait mais elle est loin d’être agréable, cette petite.

Ezy –Très drôle. T’as pas autre chose dans ton sac à venin?

Iranoe –Si.

Et sans prévenir, elle baisse une infime partie de ses barrières, et comme si l’un de ses sceaux s’était brisé, son aura jaillit hors d’elle et fait littéralement exploser le sort mit en place par Ezechiel. Elle lui jette un dernier regard polaire et scintillant avant de reprendre son calme et de s’éloigner, digne.

Rêve ou réalité.

Cette frontière tellement mince parfois nous fait douter… Est-ce réellement un rêve que l’on fait ou alors c’est la vérité, la réalité. Il est dur de croire en certaines choses. Comme parfait exemple, les moldus. Aveugle, manipulable, ils ne peuvent pas imaginer que des magiciens existent et tout le monde qui lui est dût. Maintenant, il est amusant de remarquer que les sorciers eux-mêmes doutent de l’existence de certaines choses alors que ce qu’ils vivent est exceptionnelle du point de vue d’un autre il ne peuvent pas envisager un monde en dehors de leur perceptions, un monde qu’il pense imaginaire.

Le Rêve ou la Réalitée, qui est quoi ?

L’instinct de Silas lui dictait de se balader par là. Enfaîte, il cherchait un truck à faire et il ne savait pas quoi. Dakota n’était pas là, william non plus. Il faut dire qu’il n’était pas tout le temps ensemble quand même… Vous en doutiez ? Ba…Désolé de casser certains fantasmes mais ils ne se douchaient pas tous ensemble non plus ! Ils n’allaient pas aux toilettes par trois aussi ! Il n’était donc pas toujours ensemble. Bref, il réfléchissait lorsqu’il perçut une aura. Une aura familière mais plus… Sauvage, plus puissante. Peu de personnes auraient pu la ressentir comme lui. Tout d’abords la personne qui la dégageait était sa moitié, il était elle, elle était lui, un tout. Il pouvait ressentir leurs liens de loin, il la « surveillait » comme cela si je puis dire. Et puis il était le Djinn du vent, il était sensible à la magie et lorsqu’il tendait son esprit, une autre part de lui-même améliorait sa perception.

Iranoe. C’était elle il en était sûr. Maintenant, à savoir s’il ce trompait ou non. C’était une autre affaire. Vu la puissance de l’aura, il se demandait si cela était prudent de s’aventurer là bas. Oh puis Merdia ! Tant pis ! Il ne mourrait pas Idiota au moins ! Il accéléra le pas, voulut faire demi-tour mais s’aventura tout de même dans le couloir. Ses courbes, cet posture, il la connaissait, c’était celle de sa moitié.

Mais que faisait-elle là ? Il s’en fichait un peu enfaîte.
Non mais franchement que faisait-elle là ? En compagnie d’un prof en plus !

Il décida de ne pas chercher et d’attendre qu’elle se confie à lui. Il avait confiance en elle, il croyait en elle plus que quiconque. Il eut un raclement de gorge et s’installa sur le mur, un pied sur le sol et l’autre plié, sur le mur. Il avait surpris la fin de la conversation et il était vraiment intrigué là. Sa conscience se battant avec son amour.

Il est étrange de voir comme ce monde, celui des sorciers, pourtant étrange, fût si raciste ; Les origines comptaient trop, le sang, les parents, la famille. Et surtout, là bas pouvoir rimait avec richesse tandis que richesse rimait avec Sang-pur. Silas, élevé dans cette tradition, dans cette esprit ancestrale, en avait rien a faire de l’ascendance de son âme sœur, il l’aimait vraiment.

Pourtant, son père lui avait bien toujours dit de ne jamais se mêler aux sang douteux, aux sangs mêlés, pour que leurs sang reste pure, pour que la famille reste tel qu’elle la toujours été. Il avait toujours été un enfant obéissant jusqu'à ce que son cousin meure, jusqu'à ce qu’il rejoigne sa cousine. Tant pis, il fera une chose qu’on lui avait interdite, encore une fois. Bien que ce soit différent en ce moment. Ce n’était pas un coup de tête, ce n’était pas un caprice, il avait murment réfléchit, il avait peser le pour, le contre, il avait analyser ce sentiments dans son esprit qui faisait accéléré son cœur, qui le faisait transpiré quand il la voyait, cette boule agréable dans son estomac, enfin, cette boule qui disparaissait. Etait-ce cela l’amour ? Est-ce que toute ses réaction chimique et psychologique était du a ce sentiment pourtant décrit si simplement ? Ou plutôt un simple disfonctionnement du nerf sympathique, celui qui faisait accéléré son cœur et qui entraîné un réaction en chaîne lui faisant perdre la tête en sa présence. Il réfléchit longuement, cette question était obsédante, elle occupait son esprits tout el temps, en cours, avec Dakota ou William… Presque autant qu’Iranoe elle-même. Et finalement il trouva la solution, elle était simple.

Oui, c’était de l’amour. Le plus pure, le plus simple, le plus tendre… Le plus fort.

Et lorsqu’elle s’approcha de lui, malgré toutes ses envies, malgré son corps tremblant à l’intérieur, il était heureux et il se contrôlait. Il l’embrassa tendrement d’abords puis avec fougue, avec sauvagerie presque. Ils revenaient aux sources. Les premiers sentiments humaient, le premier sentiment « Social », l’amour, les vrais. Mai sa décision dont il l’incertitude lui mordait le cœur, lui transperçait, c’était cette question, cette envie. Il s’écarta un peu, un sourire tendre sur le visage, ce sourire qu’il ne réservait qu’a elle. Dans ces yeux, la sincérité, l’amour pouvait être lu. Il l’aimait. Ti amo dans sa langue natale.

Il sortit une petite boîte de sa poche, un peu honteux de ce qu’il allait faire. Il voulu parler, mais il savait que cela était inutile. De la petite boîte, il tira une bague. Non, la bague. En or elle était fine. Incrusté d’éclats de diamant sur l’anneau, une pierre précieuse très particulière était au centre. Spécial car elle se transformait en une des pierres les plus précieuse au monde selon l’humeur de la personne la mettant. Aux fonds de ses yeux, elle pouvait savoir ce qu’il voulait. Se fiancer, un gage d’amour dans ses temps si incertains.

« Tu es mon plus beau joyau…Tu veux bien… ? »

Sa voix tremblait un peu malgré tous ses efforts pour la calmer… Il se sentait soulagé, heureux et bête a la fois. Puis, à chaque seconde passant entre son annonce et la réponse de l’élu de son cœur, il avait l’impression qu’un poignard se plantait dans son cœur…

Mais il était près a subir se supplice jusqu'à la fin des temps…Pour elle.