1ère réponse pour Jason.

Bring, Bring... Bring your body on my way... In the Darkshow, you will find your true destiny... In the shadow, you are... To become a devil...

Il en avait marre... Il céda. Dakota s'était longtemps regardé dans le miroir, détaillant son regard, son visage, sa tête, son corps que l'on pouvait apercevoir à travers le miroir qui renvoyé son propre reflet. Il ne cessait de le voir s'assombrir de devenir noir, de se transformer... Il sentait cette envie de les rejoindre, de le faire, de sombrer dans le côté noir de son âme, se laisser guider par cette voix, par ce rêve, par lui... A chaque fois, il était là, lui tendant la main. Il... Et à côté d'elle, il y avait elle... Il y avait Bianca... L'hispanique baissa le regard, regardant l'eau qui devait être froide maintenant, une couleur blanche sale où l'on voyait les restes de sa barbe qu'il avait fini par se raser. Il releva doucement le regard avant de secouer la tête. Il ouvrit l'écoulement du lavabo en retirant la bonde avant de prendre la serviette pour s'essuyer, plus par reflexe qu'autre chose, étant donné le temps qu'il avait passé à se contempler pour réfléchir sur lui même, pour se poser toutes ses questions... Il l'avait eut à l'usure... Bianca. Bianca, elle... Il le savait qu'il le ferait pour elle... C'était indéniable. Mais comment se joindre à eux ?

S'habillant, il réfléchissait. Il était persuadé qu'il faudrait qu'il fasse ses preuves. Il savait qu'il devrait sûrement tué, et tout ce qui s'en suivait. Et surtout, il fallait qu'il continue ce que son père lui enseignait mais de manière plus sombre, plus noir, avec une haine qu'il fallait qu'il développe puisque la magie noire se nourissait de cela. Dakota se le devait. Car il le devait pour elle, pour lui montrer qu'il l'aimait au point de les rejoindre. Chaussant sa basket gauche, il s'agenouilla pour en faire le lacet. Au dessus de lui, il y avait quelqu'un qui le regardait. Lorsqu'il leva la tête, il n'y avait plus personne. Il se mordit la lèvre. Ses réflexions allaient le rendre fou... Comment ? Pourquoi ? Il avait cédé ? Lui fallait il la marque pour que tout cela ne cesse, enfin ? Il soupira. Il ne put faire que ça, du moins, le temps de passé à la basket droite qui était tout aussi noire que le camps qu'il voulait rejoindre. Dakota avait cette intention, et déjà dans ses façons de faire, on voyait qu'il avait choisi, au fond de son âme, mais non de son coeur, son camps. Pour elle. Parce qu'elle était moldue, et parce qu'il l'aimait.

Saisissant ses affaires, il alla les porter dans le dortoir pour ressortir avec quelques parchemins vierges qu'il rangea dans son sac qu'il ramassa près de la grande table de la salle commune des Gryffondor. Prenant son courage à deux mains, ses réflexions toujours en tête et surtout, cette noire envie qu'il contenait pour son apprentissage, il s'enfonça dans les couloirs de Poudlard, alors que les premiers rayons du soleil traversaient les fenêtres avec paresse, répandant sa douce lumière matinale pour lui promettre, pour promettre à Dakota que cette journée serait pleine de promesses, et qu'il y parviendrait. Il eut un petit sourire, avant de presser son allure à la vue de l'un des esprits frappeurs de Poudlard. Il n'était vraiment pas d'humeur à l'en croiser un, surtout pour les entendre ou subir leurs conneries qui ne faisaient rires qu'eux, et le genre d'élèves particulièrement cons qui souhaitaient se faire un nom comme Jason, William, Dean ou encore lui même. Et des fois, bien malgré lui...

Les portes de la bibliothèque finirent par lui paraître. L'on vit un nouveau parquet récemment installé, ainsi que de nouveaux ouvrages sur certaines étagères détruites par la connerie de son frère cadet et de sa petite copine Asphodèle. Il savait directement où il devait se rendre. Pas dans les parties défenses contre les forces du mal, ni dans les rares livres traitant sur la magie noire, mais les livres de la réserve. Son frère lui avait donné l'astuce, un jour. Enrique y entrait pour y apprendre les poisons et les métamorphoses, lui, il devait y aller pour voir la vraie nature de la magie noire. Dakota poussa doucement les cordages qui barraient le chemin pour accéder dans la réserve après avoir lancer un sortilège neutralisant les différents systèmes d'alarmes. Une astuce que son père lui avait apprise lorsqu'ils avaient fait une surprise à leur oncle pour son quarantième anniversaire. C'était le bon temps, pensa Dakota en remettant doucement le cordage.

Les livres... Ils étaient tous d'un aspect assez effrayant. Certains bougeaient, d'autres murmuraient, et certains marmonnaient des insultes. Plusieurs d'entre eux donnaient cette impression qu'il fallait à tout prix les lire, d'autres, en revanche vous repoussez... Certains puaient, d'autres, donnaient une sensation agréable... Dakota en prit de nombreux, cherchant plusieurs livres à prendre et qui pourraient peut être l'intéressé. Enfin, il alla s'asseoir à l'une des rares tables qu'il y avait dans la réserve, puis, il commenca doucement à lire, sans se douter que d'ici quelques minutes, heures, il serait rejoint par un autre de ses camarades. L'hispanique lisait, grattait quelques mots, incantations, recopiant des gestes retranscrits qu'il fallait éxécuter pour certains sorts... Il notait tout. Il prenait cela trop à coeur... Non, pas à coeur. Mais par nécéssité. Il se devait de la protéger, c'était elle et rien d'autres. Quand bien même si il fallait qu'il vende son âme au diable, il le ferait sans aucune once d'hésitation.

- Alors Dakota, tu pense que ton père serait content de trouver son fils en fraude dans la réserve de la bibliothèque ? Comment va tu ?

Lorsque Dakota entendit la voix, il n'assimila pas directement que cette voix pouvait appartenir à l'un de ses potes. La concentration, peut être la peur que l'on découvre ce qu'il faisait, ce qu'il était entrain d'étudier, ou je ne sais pas moi... Cependant, il ne put s'empêcher d'avoir un geste vers son livre pour le cacher sous son parchemin, tout en reposant doucement sa plume dessus, levant doucement le regard vers la personne qui venait de parler, et qui semblait le connaître. Son coeur ne cessait de battre la chamade, et il n'avait pas vraiment pensé que la voix ne pouvait être qu'à Jason. Ce fut lorsqu'il vit le visage de Jason, qu'il se calma un peu, se retassant dans sa chaise, tout en serrant la main que le Gryffondor lui tendait de façon amical. Dakota se détendit et sourit, pour pouvoir enfin lui répondre.

- Ca va... Pour ce qui est de la fraude, je pense qu'il en rigolerait... Pour ce que j'y étudis, je pense qu'il me poserait tout un tas de questions...

Il enleva son parchemin pour montrer à Jason, le nom du livre sur sa reliure : Magie Noire et Décadence... Puis, avant de réouvrir son livre à la page où ce dernier en était, il releva le regard vers Jason, et il ajouta :

- Personne ne sait que je suis ici. Pas même William, ni même mon frère...

En gros, c'était une façon sous entendu de lui demander de ne le dire à personne. Il ne souhaitait pas qu'on le sache car son père risquerait d'être particulièrement chiant sur ce sujet là. Ce qui était assez paradoxal lorsque l'on savait que tous les mexicains, en partie les Almadovar, manipulaient la magie noire de tel façon qu'ils montraient qu'ils se moquaient de la mort en vivant constamment près d'elle. Suffisait de voir ce qu'ils faisaient lors d'un enterrement, en se bourrant consciencieusement la gueule sur la tombe de leur défunt, si c'était un adulte, ou l'en y amenant des jouets et des friandises, si c'était un enfant. Tout ça, en musique, en dansant autours. Une sorte de fête, un adieu... C'était assez complexe, comme façon de voir la mort, mais ils étaient baignés dedans depuis tout petit... Le Mexique étant peut être, l'un des pays, après ceux de l'est, des plus dangereux du monde.

Dakota se passa une main sur le visage, se rappelant ainsi qu'il s'était levé tôt, pour s'être coucher tard, la veille. Il bailla, tout en s'étirant, avant de regarder Jason, et de pousser du bout de son pieds, une chaise qui était en face de la sienne pour que le jeune Stewart se joigne à lui. L'hispanique reprit sa plume, relisant rapidement ce qu'il avait écrit, avant de demander à Jason, doucement, comme pour éviter d'attirer l'attention des livres dans la bibliothèque.

- Et toi ? Qu'est ce que tu fiches ici ? Si tôt, en plus !

On voyait un sourire, un petit sourire sur ses lèvres. Non, il ne le réprimandait pas. D'un parce qu'il aurait été mal venu de le faire, puisque c'était ce qu'il faisait, et de deux, parce qu'il n'était pas du genre à interdire aux gens de vivre leur vie. Au contraire.

- T'inquiète vieux, je dirais rien du tout. Bianca ?

Dakota eut un sourire, et un poids sur son cœur se leva doucement. Le fait qu'il lui prononce ces cinq mots lui mirent du baume au cœur. Cependant, cela retomba tout aussi sec et le sourire qu'il avait eut, s'envola comme si l'on venait d'ouvrir une fenêtre et qu'une grosse bourrasque de vent l'en avait déplacé pour aller se mettre au loin. Il baissa doucement son regard sur son livre, avant de relever doucement la tête, comme pour tenter de prendre du courage à la formulation de sa réponse.

- Elle n'est pas au courant, non plus... Même si c'est pour elle que je le fais, j'ai peur qu'en la mettant au courant, bah... Fuiiit. Fit il avec un geste de la main pour montrer qu'on s'en allait avec un petit bruit caractéristique.

Il se mordilla la lèvre avec tristesse, posant ses yeux sur son bouquin avec un air résigné, comme si il n'avait que cette issue, et qu'elle lui pesait fortement sur les épaules. En même temps, il savait ce que cela entraînerait si jamais cela se savait... Miguel, son père, tenterait sûrement de parler avec, voir même de se battre avec, en vue de la résignation de son fils. A bien des moments, il s'était même imaginé voir son père le tuait, pourtant, ça le rendait encore plus accro à son père, si l'on puit dire... Pour des raisons qui dépassent, peut être la raison des autres... Mais ça montretrait que son père y porte une attention particulière et qu'il l'aime par dessus tout, car même si Dak' sait que son père l'aimerait toujours, il a toujours rêvé d'entendre son père le lui dire, le : Je t'aime, que chaque enfant souhaiterait entendre... Et en tentant de le tuer, il lui montrerait... Ce qui est assez étrange lorsqu'on y pense... Ce qui entraînerait sûrement, que le reste de la famille l'expulse sans trop regarder. Alors, il lui demanda ce qu'il faisait là, pour changer de sujet de conversation... Il avait déjà tenté de se suicider en s'ouvrant les veines de sa main gauche... Ce n'était pas pour rien.

- En ce moment, j'ai un peu de mal à dormir. Je pense que t'as appris ce qu'il s'était passé avec William ?
- Il m'en a vaguement parlé pendant le cours de DCFM... Il avait presque dit ça, avec un petit air blasé. Il comprenait autant la réaction de Jason que celle de William, d'où le fait qu'il n'est pas pris de partie.
- Donc plutôt que de tourner des heures dans mon lit à me faire chier, je préfère venir me balader. Tu sais qu'il y a beaucoup de trucs intéressants ici. Cela me permet de m'instruire sur des trucs qu'on ne nous apprend pas en cours. Plus intéressants que les leçons totalement nulles de Grey ou les interro de Vanna Syl.
- C'est cash... Entre les cours de Sortilèges qui sont d'une facilité déconcertante et les cours de Grey où on se fait chié comme des rats crevés, c'est vraiment pas la joie...

Puis, il regarda autours de lui, avant de rajouter, un petit sourire sur ses lèvres.

- Puis, ici, on peut apprendre à notre rythme et avec une certaine motivation supplémentaire que l'on a à cause de la curiosité... Qu'en cours... Ils ont l'art pour rendre les choses intéressantes, barbantes.

Il secoua doucement la tête, soupirant avec lassitude. Il ouvrit le livre là où il en était pour relire le dernier paragraphe. Sa plume lui grattant son menton, il finit par écrire le maléfice qui permettait de retourner la peau d'une personne comme un gant, avec une pointe de dégout, cependant. Il avait longuement hésité... Faudrait des animaux pour s'y entraîner... Il releva la tête, pour parler avec Jason, histoire d'atténuer la vision d'un rat avec la peau retournée.

- Je suis désolé pour toi et Rose... Vraiment... William n'avait pas à sortir avec... Je lui ai souvent dis que les amis ne sortaient pas entre eux... Mais je ne suis pas un exemple... C'est vrai... Fit il en parlant de Bianca. Te mines pas le moral... Ca tiendra pas leur truc... William va se barrer dès qu'elle va lui dire " Je t'aime " ou quand il va commencer à ressentir ce genre de chose...

- Et si elle le découvre ?

Dakota ferma doucement les yeux, essayant de concentrer ses pensées sur tout où il y avait matières à réflexion, pour tenter de ne pas encore réfléchir sur cette question là. Il eut un léger soupir, respirant doucement. Il finit par ouvrir les yeux, de nouveau, pour lui répondre doucement, comme si chaque mot lui coûtait la vie. Dans la voix de l'hispanique, on avait presque l'impression d'entendre un profond dégoût pour sa propre personne. Le latino leva doucement le regard, son regard plein de tristesse, vers Jason, un mince sourire apparaissant sur ses lèvres pleins de nostalgie.

- Alors... Alors, ça sera sûrement fini entre nous. Je ne lui dirais jamais mes motivations, sinon de peur qu'elle prenne cela comme si c'était de sa faute que je me plonge ainsi dans la magie noire. Alors que non... Elle se rongerait l'esprit pour rien... C'est moi qui est décidé, personne ne m'y a poussé...

Même si il se dégoûtait, il ne pouvait s'empêcher que de dire de tels choses, cela lui faisait du bien. Comme si il parvenait à sortir des émotions qu'il s'était toujours dit de garder et qui commençait à lui peser gros sur le coeur. Le latino baissa son regard, le posant dans son manuel avec une teinte rêveuse, comme si il n'était déjà plus de ce monde, et qu'il s'était tout bonnement assoupi.

- C'est pas moi qui irait le lui dire, t'inquiète pas, mais je veux dire, t'as pas peur que quelqu'un d'autre ne la mette au courant ou qu'elle l'apprenne toute seule ? Et qu'elle t'en veuille encore plus. Bianca, c'est une fille sympa et qui t'aime. Peut-être que si tu lui en parle, elle comprendra et elle te soutiendra. Enfin, je te donne des conseils mais c'est pas trop ma tasse de thé. Vu comme j'ai toujours tout foiré avec les filles, je suis mal placé pour te conseiller. Enfin, moi je te soutiens en tout cas et si t'as besoin de moi, je suis là.
- Merci...

Le pire dans tout ça, c'est qu'il savait cela. Mais il s'y était résigné et, encore une fois, il ne démordrait pas, même si il devait se faire mal, très mal, comme il le sentait venir. Un pressentiment, oui, c'était cela... Peut être pas aussi sûr que les visions de son jeune frère, mais il était persuadé que cela se passerait comme cela. Elle allait le jetter, le gifler, puis, elle s'en irait, et Dakota ne la retiendrait pas, regardant sa silhouette disparaître dans l'horyzon de son coeur. Il baissa de nouveau le regard, une larme coulant sur sa joue. Rapidement, il la retira avant de se plonger un peu plus dans son livre, jusqu'à ce que Jason trouve un autre sujet de conversation, où Dakota lui répondait tout aussi sincèrement que sa franchise légendaire.

- C'est pas moi qui dirait le contraire. Franchement, pourquoi il n'y a pas plus de cours avec des TPs. C'est tout de même plus intéressants que d'écouter pendant deux heures, un prof parler de tout et de rien. A croire qu'ils n'ont jamais été élèves et qu'ils ne nous comprennent pas. On en condamné à cette vie misérable encore un an au moins.
- C'est cash... Fit il avec un petit sourire naissant sur ses lèvres.

Cependant, après un silence qui s'intalla entre les deux gryffondors, silence où Jason profita d'aller chercher un livre qu'il posa sur ses genoux, et non sur la table, comme pour cacher le titre ( chose que Dakota ne releva pas ), il lui parla de Rose, s'excusant pour une chose où il n'avait pas tellement besoin de s'excuser, mais qui lui faisait du bien de dire cela. Comme pour lui montrer qu'il était là si jamais, Jason avait besoin de parler de tout et de rien, où si jamais, il avait des problèmes quelconques.

- Le problème, c'est pas William. Bon, d'accord, il n'est vraiment pas le style de mec qui convienne à Rose et qui puisse la rendre heureuse. Le problème, c'est moi. Tu comprend, je l'aime Rose, plus que tout au monde et je ne supporte pas de la perdre. Que ce soit avec William ou avec un autre, c'est pareil. Je sait que je ne devrais pas penser cela, que je ne suis peut-être pas celui qui pourra la rendre heureux mais cela me rend malade de la voir avec un autre mec.
- Tu lui as dit tout ça ? Demanda Dakota, comme pour procéder par étape.

- Oui. Enfin par comme cela, tu sais les déclarations d'amour, c'est pas mon truc mais je lui ai fait comprendre que je l'aime à en crever et que sans elle, je ne suis rien. Mais, elle ne m'aime pas et cela je ne peux rien y changer même si, j'ai mal, terriblement mal.

Hum... Dakota posa son regard noir dans celui de Jason, bien que le regard de Dak' soit vide, et trahisse une certaine réflexion. L'hispanique ne cessait de réfléchir pour tenter de trouver une solution au problème de son ami. Après tout, ils étaient beaucoup à lui avoir tourné le dos, juste parce qu'il pétait souvent un câble, ou autre... Il était adolescent, voilà tout. C'était ce que son père ne cessait de dire à Maria ( sa mère ) lorsque Dakota se disputait avec ses sœurs ou sa mère. L'hispanique réfléchissait. Il était sûr qu'il y avait une solution sans pour autant faire du mal à William, et que Rose se remette avec Jason. L'hispanique se tapota le bout du nez, avant de glisser sa main sous son tee shirt, pour poser sa main sur son coeur. Un signe montrant sa réflexion. Il était tous le temps comme ça, en cours.

Les paroles de Jason avaient résonné en Dakota, sans cesser de lui montrer les images de Rose et William, qui filaient le parfait amour en se lançant des regards et des signaux montrant très bien que ces deux là étaient amoureux... Pourtant, à y réfléchir, William était comme Jason, et inversement. C'était tous les deux des tombeurs, tous les deux sont, visiblement, amoureux de Rose, et tous les deux lui ont fait, ou lui feront du mal à une période bien précise de leur vie. William n'était pas suffisamment mâture alors que Jason semblait avoir encore pris une claque dans la gueule de la part de la vie. Le fils aîné de Miguel soupira doucement, avant de réattérir sur terre, avec cette fois, une présence dans le regard.

- Rose est très étrange... Je me demande des fois, si elle le sait... Elle a pas réellement l'impression de savoir ce qu'elle veut... Ce que je ne comprends pas, c'est qu'elle t'a repproché des choses, alors que William est pareil sur biens des plans... Ca me fait pensé un peu à cette question : Tu veux du chocolat noir ? Non, j'ai été malade, je préfère le chocolat au lait. Tu vois le genre ?

Oui, Dakota et ses exemples... N'empêche que c'en était un très bon. L'hispanique eut un léger sourire, lui montrant bien qu'il n'y avait aucun reproche, ni aucune critique dans ses mots. Juste une constatation de sa part, rien de plus. L'Almadovar semblait complètement impliqué dans l'histoire de Jason. Comme si il cherchait une solution... Pourtant, il ne trouvait rien, et ça le faisait chié... Cependant, il était en paix avec lui même. Il ne pensait plus à ses problèmes... Ce qui, lui faisait énormément de bien, quand on y pense.

- Je ne comprends pas... C'est compliqué... Faudrait que j'en parle à Rose, un jour. Mais à mon avis, elle va m'envoyée pété, puis, elle va en parler à William. Et là, il va se ramener la gueule enfariné, et si c'est dans un de mes mauvais jours, je vais lui en retourner une.

Dakota réfléchissait...