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 Antoinette Esmée Julia de Darigaar ~ Artist's Dead

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MessageSujet: Antoinette Esmée Julia de Darigaar ~ Artist's Dead   
Antoinette Esmée Julia de Darigaar ~ Artist's Dead EmptyMar 3 Juin - 8:03



Invité
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Antoinette Esmée Julia de Darigaar ~ Artist's Dead Ricci10 Antoinette Esmée Julia de Darigaar ~ Artist's Dead Ricci01 Antoinette Esmée Julia de Darigaar ~ Artist's Dead 010

« La Mort c’est un Art. Un art subtil que très peu comprenne et maîtrise. »

    }} Identité Générale >
      # Nom, Prénom : de Darigaar, Antoinette Esmée Julia.
      Toutes personnes osant la comparer à la Reine Marie-Antoinette ne s'en sont jamais remis... Il paraît qu'ils errent quelque part, devenu fou, ensorcelés par le regard topaze de la jeune fille
      .
      # Date de Naissance, Age : 16 décembre 1996, quatorze ans.
      # Année à Poudlard : Quatrième { serdaigle si possible }
      # Baguette Magique : En bois de murier, la baguette d'Annie est faites pour les sortilèges les plus complexe, assurément. Elle contient de la poussière de fée et une griffe d'Hyppogriffe. Elle mesure vingt-quatre centimètre

    }} Rôle Play Biographique >

      Quand on observe le monde, quand on observe les gens qui le peuplent, on a toujours à faire aux mêmes schémas répétitifs. Ils naissent, disent leurs premiers mots entre six mois et un an (à six mois c’est « areuh » et à un an « papa ». Je ne trouve pas qu’il y est de quoi féliciter un bambin qui fait comme tous les autres bambins. Quand il dira « je m’appelle untel, j’ai un an, je connais toutes mes conjugaisons » il y aura matière à applaudir). Ensuite ils grandissent, découvre la maison et les possibilités qu’elle offre. A quatre ans, ils adulent leur père, à huit ans ils trouvent l’école « has been », à douze ans ils font leur crise de préadolescence avec des « je suis grand, je suis fort, je suis moi », à quatorze ans ils deviennent tous suicidaires, à seize ils ne veulent que le sexe, à vingt-et-un réussir dans la vie… Et après ils travaillent puis plus rien. Avec beaucoup de chance, ils mourront d’un cancer du poumon avant leurs quarante ans, sinon ils finiront leurs jours vers les quatre-vingts dix ans. Pourquoi je dis avec de la chance ? Car l’être humain redoute la vieillesse et appréhende la mort. Il n’accomplit rien de sa vie, il ne fait que reproduire le schéma que ses parents, grands-parents et ainsi de suite avaient eux-mêmes reproduits. Et c’est ainsi, c’est le cycle de la vie, l’être humain est un poisson rouge qui tourne dans son bocal. Et même le poisson rouge est plus heureux de son sort, car lui, il oublie en trois seconde où il était, il redécouvre le monde à chaque tour d’aquarium. L’être humain lui reste stoïque et froid. Les adultes pensent détenir la vérité, mais qu’ont-ils réellement ? Y’a-t-il réellement matière à se vanter d’avoir choisi médecine plus que SDF. Un SDF aura au moins l’espoir que sa vie sera meilleure. Je ne comprends pas ce besoin qu’ont les adultes de nous faire croire à l’absurdité de la vie. Je ne comprends pas et je déteste ça !

      Je m’appelle Antoinette. Antoinette Esmée Julia de Darigaar. Ca fait très noble, je suis noble. Noble française. Ma famille s’est exilée de la France lors de la Révolution, elle a fuit en Angleterre. Grand dieu, elle avait survécu à l’inquisition et elle s’enfuyait devant d’insignifiants êtres humains en manque de sang et de renouveau ? J’aurais préféré que mon arbre généalogique s’arrête à cette époque, je n’aurais pas eu à naître, je n’aurais pas eu à subir la torture qu’est l’absurdité et le cycle sans fin de la vie. Non, je ne suis pas comme ces filles de mon âge, qui ne pense qu’au suicide, moi j’y vis constamment, dans la Mort. J’en suis même une Artiste, une Artiste envoyée par les Parques elles-mêmes. La famille de Darigaar est bien connue pour ses talents de marionnettistes, mais quelles aptitudes nous avons là ! A partir de cadavres humains, nous en faisons de véritables armes, de véritables compagnons. Grâce à nous, les morts vivent éternellement, sans pourrir. Grâce à nous, les humains ressuscitent ! Je me considère telle quelle : créatrice du renouveau, artiste de l’éternel… Et je ne suis pas la seule, ma famille compte ma grand-mère Abigaël, qui n’a de cesse de nous apprendre les bases mêmes de cet art subtil et incompris. Elle est composée aussi de Narcisse, le premier de la lignée, qui a un caractère associé au nom, Alice, jeune fille vive et enjouée, qui partage ma chambre… Je me demande parfois si ses sourires et ses remarques lourdes et exaspérantes ne sont pas des moyens de masquer sa tristesse ? Il y aussi Gabriel. Ce dernier est le jumeau d’Alice et il est aussi la personne la plus importante pour moi. C’est mon idéal, mon model, mon grand amour pourrait-on dire. Non pas que je l’aime comme une fille aime en secret le plus beau garçon de la classe, mais plus comme un junkie qui aime sa drogue. Je ne peux pas me passer de Gabriel, il m’est vital. Cet être est la seule créature à avoir toute ma confiance, je ne pourrai pas vivre sans lui. Il est de loin le plus tendre et le plus doux de tous, avec moi du moins. Puis vient Mihaël, mon rival. Il partage sa chambre avec Gabriel et ces derniers sont plutôt proches, mais je suppose que c’est parce qu’il se sent en sûreté avec lui… Je suis en sécurité avec Gaby, comme Gaby est en sécurité avec Mihaël. Je ne le déteste pas ce dernier, je suis neutre envers le plus impulsif de nous tous. Moi je suis la petite dernière, je ne m’en plains pas. Je suis Antoinette de Darigaar, et je trouve la vie absurde.

      Je ne vais pas vous raconter la vie d’une énième jeune fille suicidaire, qui abandonnera tous ses démons à ses dix-huit ans en se rendant compte que la vie est importante. Non, loin de là. Moi j’ai décidé de me suicider à la fin de l’année prochaine. Pourquoi ? Car mourir est le geste le plus naturel du monde, on naît pour mourir de façon plus ou moins violente, en apprenant plus ou moins de chose dans sa vie, et puis à quoi bon tourner en rond ? Et puis avec un peu de chance soit ma famille m’enterrera soit elle fera de moi une marionnette. Je disais donc : c’est absurde et illogique, et je déteste l’absurde et l’illogique. Alors autant en finir maintenant, comme ça, c’est réglé, et j’aurais accomplis mon cycle de vie. Ce n’est pas un hasard si j’ai choisi l’année prochaine pour mourir. Le seize décembre prochain j’aurais quinze ans, c’est exactement dans cette tranche d’âge que les adolescentes tentent le suicide. Je passerai donc inaperçue, je serais comme toute les autres. Mais je refuse de mourir sans avoir accomplis un certain objectif. Il me faut tout d’abord maîtriser le sort « Avada Kadevra », mais j’estime que cela ne sera pas exceptionnellement dur pour moi (je suis exceptionnellement intelligente, mais je ne laisse le loisir à personne de le savoir). Mais mon second objectif et principal reste le fait de trouver une meilleure amie pour Esprit. Esprit est ma meilleure amie, celle qui m’a toujours soutenue. Esprit est aussi une marionnette, semblable aux poupées de porcelaine que je collectionne. Blonde, mesurant un mètre soixante-cinq, c’est les restes de ma meilleure amie. Son cadavre conservé, sa vie animée par la flamme de la magie. Le vrai prénom d’Esprit n’est rien d’autre qu’Esmée…

      *

      Esprit – « Je m’appelle Esmée Hurricanes. »

      Je riais doucement à cette annonce. La jeune fille me regarda d’un air confus. Elle était belle, mon Esmée, douce et souriante. C’était la seule à se préoccuper de moi quand je restai seule, sur ma balançoire, à animer les pantins de bois. J’avais toujours été « Annie la zarbie » et l’on ne m’approchait jamais. Ca ne me dérangeait pas, j’avais la paix et je n’étais pas obligée de me faire plus bête pour être au niveau de ces pathétiques sorciers. Esmée était la première personne à m’adresser la parole, dans le but d’une véritable rencontre. Consciente qu’il fallait que je fasse un effort social pour Abigaël, je cessai mon rire et fixai la jeune londonienne de mes yeux fauves.

      Cold Game – « Je m’appelle Antoinette Esmée Julia de Darigaar. »

      Aussitôt Esmée rit avec moi, elle avait comprit. Le simple fait qu’elle ait comprit le sens de mon hilarité suffit pour créer une complicité que je n’avais encore jamais ressentie. C’était simplement fusionnel. Elle finissait mes rares phrases, parlait en même temps que moi. On aurait cru voir des jumelles, mais qu’elle différence ! Si Esmée était une belle poupée de porcelaine aux anglaises blondes, je n’étais qu’un cadavre aux cheveux lisses et sombres, mais malgré nos différences de caractère, rien ne nous empêchait de nous aimer… Mais notre idylle enfantine eut une fin brutale, cette sombre affaire remonte à un neuf juillet. Nous avions rendez-vous chez le chocolatier, Burry’s. Ce dernier faisait par ailleurs d’excellent chocolat mais maintenant je n’y vais plus. Nous avions mal choisies notre jour, visiblement. Tout se passa beaucoup trop vite pour que les détails s’impriment dans ma mémoire pourtant impressionnante. En fait, je crois que je ne veux pas savoir ce qui s’est réellement passé. Esmée est arrivée avec son sourire d’ange, sautillante. La vision de cette belle poupée de porcelaine me fit sourire légèrement, moi aussi froide que la glace. Puis il y eu de nombreux cris, des personnes qui courait en sens inverse. Je n’ai pas tout saisit sur le coup, restant aussi stoïques que le marbre. Je me souviens d’Esmée qui courait aussi et qui trébuchait. J’allais la rejoindre pour l’aider. « Avada Kadevra ». Un éclair vert, un mangemort s’enfuyant… Et le corps. Son corps tombant doucement. Il était encore tout chaud, plein des rougeurs propres aux belles préadolescentes. Mais plus le temps passait plus il devenait froid et blanc comme moi. Je tremblai. J’hurlai et pleurai. Esmée était morte, elle avait achevée son cycle de vie. Mais je ne voulais pas moi ! Je ne voulais pas qu’elle meurt ! Je voulais qu’elle vive longtemps avec moi, jusqu'à nos quinze ans… Pour la première fois je refusai la fatalité qui m’accablait. Elle n’était pas morte. Pas totalement du moins. Je savais comment la faire revivre, je savais comment faire pour qu’Esmée reste avec moi suffisamment longtemps… Je séchai mes larmes d’un revers de manche et souleva légèrement Esmée. Il y avait de Burry’s a ma maison un kilomètre. Je mettais habituellement une demi-heure lorsque j’y allais à pied. Il me fallut une heure et quart avec Esmée sur le dos. J’arrivai devant chez moi, misérable et pathétique. Les larmes coulaient encore seule alors que j’entrai dans la boutique. A bout de force – aussi bien physique que morale – je laissai le cadavre d’Esmée dans l’entrée et courait voir Gabriel – le seul présent.

      Cold Game – « Apprends-moi ! Grand-frère je t’en supplie ! apprends-moi ! Je ne veux pas qu'Esmée meurt...»

      Je le tirai vers l’entrée pour lui montrer le corps inerte de mon amie. Un éclat triste passa dans ses yeux alors qu’il déclara simplement.

      Puppet – « Aide-moi à la porter jusqu'à l’atelier. »

      Alors qu’il se saisissait du haut du corps d’Esmée, j’enserrai ses jambes et la descendait à l’atelier. C’était ici que la plus part des marionnettes étaient fabriquées. C’était la première fois que j’allais faire une marionnette humaine… Enfin presque, mon grand-frère ne me laissa pas faire grand-chose. Il me somma à plusieurs reprises de sortir de la salle et j’obéissais. Quoiqu’il en soit dans le peu que j’avais a faire j’y mettait toute mon âme. Esmée représentait tout pour moi, il était logique qu’elle ai un peu de mon cœur pour « revivre ». Après une dure journée, je put apercevoir Esmée, belle ainsi articulé… J’avais raison, ce jour là j’appris que j’avais raison : nous ramenions les morts à la vie. Un sourire éclaira mon visage encore triste alors que je me jettai dans les bras de mon frère. Il était rare que je soi si démonstrative mais là ça s’imposait. Une vague de bonheur intense m’envahissait. J’avais envie de rire et de jouer, j’avais envie de prendre Esmée dans mes bras et danser, danser tout le long de la journée avec elle.

      Cold Game – « Bienvenue… Esprit »

      Murmurai-je doucement

      *

      Alice – « Oy, Annie, à quoi tu penses ? ! Eteins la lumière s’il te plait, je veux dormir. »

      Je soupirai et éteignit la lumière. Je reposai à contre cœur le livre qui m’apprenait tous les sorts sur la commode et laissait Esprit m’entourer de ses bras mécanique. Bien sûr, c’était moi qui animais la marionnette mais pour l’instant je préférai penser qu’elle était douée de vie.

      Cold Game – « Bonne nuit… » Murmuré-je pour Esprit.
      Alice – « Bonne nuit Annie ! »

      Répondit enjoué ma grande-sœur, je poussai un soupir d’agacement. Que Gaby avait de la chance de bien s’entendre avec Gabriel ! Alice était de loin la plus exaspérante de la famille et je me devais de partager ma chambre avec elle ! J’avais cependant défini des limites avec Alice, elle avait sa moitié a elle et moi la mienne. Il était simple de distingué ou commençait l’espace vital d’Alice : là où s’arrêtait mes poupées de porcelaine, rangée sur des étagères. Souvent quand on entrai dans notre chambre – enfin quand Lys entrait car elle est la seule a mon souvenir à avoir franchie le seuil de la maison – on était frappé par le contraste. Le désordre ambiant mais chaleureux d’Alice et l’ordre rigide et légèrement glauque qu’affichait mes poupées. Il y a une raison au fait que je collectionne les poupées de porcelaine. Ma mère est internée à l’hôpital, elle est devenue folle. Je ne sais même plus pourquoi et je n’ai pas envie de m’en souvenir. Quand j’étais petite nous allions la voir tous les jours. Je restai profondément marquée de la vision de cette femme qui était sensée être mon idole parler à des quelconques poupées. D’un accord commun, nous décidâmes que je n’irai plus voir ma mère. Il était impossible pour moi de supporter cette vision, je ne voulais et ne pouvait pas le faire… Cependant c’est suite à cette vision que me vint l’envie de collectionner les poupées de porcelaine. J’en ai maintenant une collection impressionnante et j’ignore ou les ranger… Je respirai profondément et me laissai emporter par les songes, bercée par Esprit… Demain serait un autre jour, un jour où je m’approchai de rejoindre Esmée.

    }} What else ? >
      # Actrice, Acteur : Christina Ricci
      # Code du Règlement : William { même remarque que pour Souvenir, je ne suis pas sûre d'avoir compris }
      # Pseudo IRL : Miru-sama, a votre service.
      # Comment voyez vous le forum ? La fiche de Présentation ? Je le trouve génial, tout simplement.
      # Un Commentaire ? I see you muahahahaha *sors*
 
MessageSujet: Re: Antoinette Esmée Julia de Darigaar ~ Artist's Dead   
Antoinette Esmée Julia de Darigaar ~ Artist's Dead EmptyMer 4 Juin - 8:39



Invité
Antoinette Esmée Julia de Darigaar ~ Artist's Dead Empty
J'ai terminé ma fiche, désolée s'il subiste quelque faute, je ne me suis absolument pas relue (ou du moins, j'ai fait au mieux).
 
MessageSujet: Re: Antoinette Esmée Julia de Darigaar ~ Artist's Dead   
Antoinette Esmée Julia de Darigaar ~ Artist's Dead EmptyMer 4 Juin - 9:38



Invité
Antoinette Esmée Julia de Darigaar ~ Artist's Dead Empty
    Bonjour et bienvenue sur NOX* !
    Je dois dire qu'avec Camille, vous avez le don de nous faire de ses personnages...
    Bref, je le trouve passionnant, et d'une fatalité... Je ne sais pas réellement où la mettre, sinon, son ambition, sa forte ambition à apprendre l'Avada Kedavra... Pour moi, elle irait à Serpentard, et je vais l'y mettre.

    Bon jeu ! What a Face
 
MessageSujet: Re: Antoinette Esmée Julia de Darigaar ~ Artist's Dead   
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