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 Cezare Lancelot Blake (+)

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MessageSujet: Cezare Lancelot Blake (+)   
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Nombre de messages : 2
Origine : Anglo-roumaine.
Préférence Magique : Blanche.
Familier : Galahad, un chat roux.
C. Lancelot Blake
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Cezare Lancelot

héritier Blake


17 ans - Apprenti Scelleur d'Etat

Nationalité: Anglo-roumaine. Né(e) le 21/06/1988 à Londres. Réside au Manoir Blake (Warwick). Scolarité: ancien Serdaigle, il a décroché ses A.S.P.I.C.S. à l'âge de 15 ans avec une mention toute spéciale en arithmancie. Baguette magique: Il a hérité de la baguette de son père, une belle baguette de vingt-six centimètres de long, en bois d'if, au coeur fait d'une larme de basilic. Elle est vernie de la sève du saule pleureur du jardin du manoir Blake selon le souhait de Marlowe. Race: Sorcier de sang-pur. Statut: Lancelot est promis à la jolie Duchesse de Bedford, c'est tout du moins ce qui est dis dans tout le pays. En secret, il sait qu'il préférerait de loin les bras de Liam son cousin, mais la position d'homosexualité incestueuse n'est pas au goût du jour, alors on se contentera de Aubépine de Bedford. Par ailleurs, Lancelot est toujours maudit selon la traditionnelle malédiction des Blake, et doublement de par la malédiction des Traianescu - à savoir ignorer entièrement la peur. Domiciliation bancaire:  Gringotts. Permis divers: Transplanage par dérogation du Ministère depuis sa sortie de Poudlard, et quelques accréditations en tant qu'Apprenti Scelleur.



E.xamen de M.agie É.lémentaire U.nifié

Les E.M.E.U sont des tests d'aptitudes magiques et de connaissance destinés aux sorciers comme aux moldus. Ils sont supervisés par l'Autorité des Examens Magiques représentée par sa respectable présidente, Griselda Marchbanks.

pour sélectionner une option placez ce code
devant la réponse de votre choix :

Code:

<input type="checkbox" name="check-1" id="check-1" checked="checked"/><label for="check-1">
Vous pouvez cocher plusieurs réponses par question.
session #2005-09-06


L'épreuve écrite

Votre voisin Perceval cache un stock de tapis volants qu’il laisse parfois s’ébattre dans son arrière-cour.
















Lequel des moyens de transports peu orthodoxes suivants est considéré comme la plus sévère violation du Code Internationale du Secret Magique ?


















Vous êtes complètement accro à l'une des émissions de TV suivantes...






















Un chien agissant de manière étonnement peu canine est fort probablement un :  






















Laquelle des affirmations suivantes relatives aux elfes de maison est-elle FAUSSE ?
















Si vous deviez vous faire un kit de survie dans un magasin de farces et attrapes, lesquels de ces objets choisiriez vous ? (laissez seulement vos trois choix)









    a. Des bavboules
    b. Une pièce d'un jeu d'échec version sorcier
    c. Une Boîte à Flemme
    d. Un jeu de bataille explosive
    e. Des oreilles à rallonge
    f. Des bombabouses
    g. Un savon sauteur
    h. Un paquet de ballons lumineux increvables
    i. Une théière mordeuse
    j. Une fausse baguette en caoutchouc
    k. Un boomerang à mouvement perpétuel
    l. Un yo-yo hurleur
    m. Un frisbee à dents de serpent
    n. Une miniature de dragon
    o. Des boules puantes
    p. Un chapeau sans tête de chez Pirouette et Badin
    q. Une boîte de crèmes-canari
    r. Un lot de pétard mouillés
    s. Un sachet de bonbon à hoquet
    t. Des lorgnospectres
    u. Un Pendu Réutilisable
    v. La collection complète des cartes de chocogrenouille
    w. Un sachet de sucettes goût sang
    x. Un sachet de dragées surprises de Bertie Crochue
    y. J'ai le temps d'envoyer un courrier à l'animateur de Wizard VS Wild là ?




Les Moldus sont :  


















Indiquez quelle décision du ministère de la Magie a, selon vous, eu les répercussions les PLUS NÉFASTES sur la vie quotidienne actuelle des sorciers.  (Laissez seulement TROIS réponses)









    a. L'institution du Code du secret de la Confédération internationale des mages et sorciers, en 1692.  
    b.  L'échec de l'Appel contre l'esclavage des elfes de maison de 1973.
    c.Le passage dans la clandestinité des géants survivants au début des années 1980.
    d.La décision de 1865 laissant le contrôle intégral de Gringotts aux gobelins.
    e. L'interdiction du port de la baguette magique aux créatures magiques autres que les sorciers, en 1631.
    f. La persécution quasi systématique des grandes familles de sang pur après 1998 face à la justice magique.
    g. La promulgation de la BBMC au rang de service public national.




Dans la liste suivante, indiquez les DEUX mesures qui, selon vous, aideraient le plus le ministère de la Magie à lutter contre la magie noire.


















Que sent cette Amortensia ?



















Dernière édition par C. Lancelot Blake le Jeu 3 Oct - 14:09, édité 2 fois
 
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Origine : Anglo-roumaine.
Préférence Magique : Blanche.
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TON HISTOIRE


intègre + humble + chevaleresque + cultivé + serviable

Lancelot est le premier fils de Sean Abel Blake, et par conséquent, l'héritier mâle en ligne droite de feu Abraham Theus Blake. Lancelot n'a pourtant, durant ses neuf premières années, jamais connu sa famille. Il a grandi en fugitif auprès de son père malade, qu'il a vu mourir, avant de retourner chez les siens. Là il a connu Sylar le jaloux, Logan le fou, et tous ses ancêtres. Avec la fin de la guerre et l'emprisonnement de tous, on peut dire que Lancelot finalement n'a pas assez vu pour comprendre qui était les Blake. Il reste encore aujourd'hui très proche des quelques épargnés de la prison, à savoir Liam son cousin, Theli sa tante et tutrice légale, John le fils adoptif d'Aidev et Aidev lui-même malgré qu'il soit derrière les barreaux avec Thomas. Dans ce grand ramdame humain, Lancelot est le chevalier que son père voulait qu'il devienne. C'est un enfant et un jeune homme brillant, droit, intègre et intelligent qui ne manquera jamais de vous décourager devant tant de sincérité et d'honnêteté. Il est le seul espoir à l'heure actuelle de faire renaître de ses cendres la famille Blake tout entière et s'y atèle depuis sa sortie prématurée de Poudlard.



H.istoire de F.amille



La famille Blake est réputée et connue dans le monde magique. D'un côté, la basse populace vous les décrira comme des hommes élégants et de forte stature. Il faut bien le dire, même les plus fins ont ce charisme impressionnant des hommes qui ont fait la guerre. Détenant leur titre de Duc suite à des faits d'arme sur les champs de bataille, il en va de soit que jamais leur réputation n'a été celle de courtisans sympathiques, mais plutôt de bras armés du roi.
Cependant, le revers de la médaille semble bien moins joli que cela. Depuis quelques siècles déjà, et plusieurs générations, une vieille malédiction rôde sur la famille Blake. Certains parlent de vengeance, d'autres de punition, mais dans tous les cas, il semble que les Blake soient en majorité des mâles et que chaque génération paye le prix des erreurs de la précédente.
Les aristocrates - puisque les Blake sont une des plus vieilles familles anglaises du pays et était l'une des plus puissantes - ne manquent pas de voir chez les Blake de bons partis mais également des mages au cœur sombre et froid. On les connaît, les Blake, on sait que devant ils sont du plus bel apparât, mais une fois le tissu repoussé, la crasse se montre et elle date, la crasse, elle date tellement...


Abraham Theus
arrière grand-père - ex. professeur de sortilèges à Poudlard (1933/1968) - condamné au Baiser du Détraqueur (1998)
Son arrière grand-père. Abraham est un exemple en matière de longévité chez les Blake puisqu'en effet, il n'est décédé qu'à l'âge de quatre vingt quinze ans suite à un procès très serré au Ministère. A l'époque, il a été difficile de juger un si vieux mage au baiser du détraqueur, mais les procès étaient si sévères en 1998 que malgré tout, Abraham Theus Blake est passé avec son petit-fils, Sylar Blake, dans la dernière chambre. Il est mort le 13 août 1998 à 09:48. Ses derniers mots furent : " Je ne regrette pas cette vie. Ce n'est de toute façon plus le moment de regretter quoi que ce soit. Ca ne l'a jamais été. "

Elyzabeth
arrière grand-mère - née Ward - femme soumise jamais connue - décédée 1963
Épouse effacée et docile à la main de Abraham, femme délicate et attentive pour ses enfants, Elysabeth fut tout au long de sa vie harasser par les sauts d'humeur de son mari. Morte tragiquement lors d'une attaque du Manoir Blake par une vieille famille adverse d'un sort mal placé, vidée de son sang, elle fut la seule femme autorisée pendant très longtemps à passer le seuil du Manoir Blake. En effet, aucun des femmes des fils d'Abraham n'a eut la chance, même infime, que de poser le pied sur les marches de marbre sombre de la maison Blake. Il existe une statut entièrement taillée dans une sorte de sacre cher et rare à l'effigie de cette maîtresse de maison ô combien douce, que son mari aimait tendrement malgré tout. Cette statut se trouve dans le Hall.

Leonard Grant
grand-père - ancien agent de la BIM - condamné au Baiser du Détraqueur (1997)
Leonard Grant Blake avait la sale réputation d'être le dernier des connards derrière son sourire... et ce n'était pas qu'une réputation. Il est certes le grand-père de Lancelot, mais il faut bien le dire, à comparaison, il n'y a pas photo : Lancelot n'a rien hérité de son aïeul, ou encore à la limite son humilité. Leonard a été durant toute sa vie un agent de la BIM excellent, et c'est bien ce qui a le plus marqué la presse quand ils se sont rendus compte qu'un agent de la loi se trouvait être en réalité un mangemort. Leonard est le seul Blake à ne pas être passer devant le Tribunal du Magenmagot mais devant une cours de discipline martiale. Jugé pour haute trahison à son rang et à l'état en général, il a été le premier Blake également à subir le Baiser du Détraqueur, fin 1997, à savoir le 21 décembre 1997 à 16:54. Ces derniers mots furent : " J'sais que la plus part des familles des victimes sont là, et j'voudrais juste dire que j'en ai rien à branler de vos sales gueules de con. J'ai fait au mieux bande de petites putes de moldus, et si j'avais su, j'aurais fait pire, j'vous aurais tous crever la gueule comme des porcs, z'entendez ? Heureusement pour vous, j'aurais pas l'temps d'le faire. Pour ma famille, on s'voit de l'autre côté. "

Prudence
grand-mère - née Donovan - première femme de Leonard - décédée de maladie (1970)
Prudence était la perle rare de Leonard et il n'y a pas eu un jour où il ne l'a véritablement regretté. Quand ils se sont rencontrés, ils étaient tous les deux très jeunes, et s'il a toujours été très amoureux des femmes, Prudence était la seule à le rappeler. Ce qui l'a toujours transcendé chez elle plus que chez les autres, c'était cette façon d'être jolie et d'avoir un nom d'ange, et pour autant d'être la dernière des vulgaires. Bien propre dans son habit, beaucoup se souvienne de Prudence comme d'une femme qui parle haut et fort et sans mâcher ses mots, de ce petit bout de femme qui n'hésite pas à gesticuler jusqu'à parfois se rendre ridicule mais au minois de chatte à faire pleurer les anges. Elle est décédée d'une maladie qu'elle a longuement traîné, une vieux sortilège dit-on. C'était à l'époque où les duels entre famille étaient autorisés... ou tout du moins, tolérés. Elle repose au Manoir Blake, parmi les tombeaux. Le sien est recouvert de fleurs aux nuances violettes et rouges, ces deux couleurs préférées.
Son épitaphe est : " Que Dieu la garde, elle saura animer les orages. " Son époux repose à côté d'elle.

Sean Abel
père - ex criminel - décédé par la main de sa belle-famille pour avoir tué Roxana Traianescu
Il n'y a pas de figure plus... paradoxale que celle de Sean Abel Blake, le père de Lancelot. Toute son enfance a été voué à une lente chute aux enfers, entre la folie et le mal être qui sans cesse ne faisait que le ronger. Profondément obsédé par son petit frère, et en même temps tétanisé devant de tels sentiments, Sean a eu une période très difficile, très maladive, qui l'a conduit à l'âge de quinze ans à finir en prison, à Azkaban, pour le meurtre avec barbarie d'une jeune fille qui ne l'avait finalement pas mérité. Il en ressortit cabossait à l'âge de vingt-trois ans, le dos fourbu et fou, fou à lier. Les péripéties ont fait du meurtrier un enfant inconscient, drogué, alcoolique, le dernier des cons selon son propre père. A vingt-cinq ans, il rencontre Roxana Traianescu, une femme sévère et pleine de caractère qui deviendra sa femme. Elle l'extirpera de sa famille et plus précisément du bourbier infernale avec son frère. Ensemble ils auront des jumeaux, Cezare Lancelot Marlowe Abel et Artur Timote Grant Haxley. Il a tué sa femme pour garder leur garde et a finalement été tué par la belle-famille de Roxana. Il a tout de même eu le temps de les confier à Theli... fort heureusement. On raconte que ces derniers mots ont été prononcé dans les bras de son frère, à savoir : " J'suis désolé d'avoir toujours été qu'un poids... " Sean est la personne qui compte le plus aux yeux de Lancelot. Il est son héros malgré tout ce que l'on dit sur lui, et également l'être qu'il regrette le plus sur terre.

Roxana Auda
mère - née Traianescu - princesse roumaine - chasseuse de créatures - décédée de la main de Sean
Lancelot se rappelle que trop peu de Roxana. Il sait que son père en était amoureux, si bien que sa mort a été, malgré qu'elle fusse de sa main, une tragédie. Une véritable tragédie. Lancelot a beaucoup entendu Sean en parlait, peut-être car son père a toujours cherché à rassurer les enfants quant à cet abandon, mais dans le même temps, Lancelot en veut aujourd'hui à la famille de sa mère - à sa famille finalement - d'avoir tué celui qui était son seul référent et son héros. Encore aujourd'hui Lancelot, qui ne se montre jamais d'un naturel mauvais, sait se montrer revêche avec les Traianescu.

Artur
frère jumeau - branleur hors pair - petit con aux grands airs
Artur est le frère jumeau de Lancelot, mais par bien des aspects, il est son plus clair opposé. Quand Lancelot est chevaleresque, serviable et bien éduqué, Artur est terrible, hautain et violent. Ses grands airs font parfois la guerre à la maison, notamment car Klaus ne supporte pas qu'il joue les hommes même à dix-sept ans. Artur est quelqu'un de très difficile, et si Lancelot l'apprécie, il a bien souvent été malmené par ce dernier. Artur se destine à une carrière de chimiste, bien qu'il ait été exclu de Poudlard pour mauvais comportement à l'âge de seize ans. C'est un petit con selon les propres mots de Lancelot et ressemble par bien des aspects à son père, Sean.

Ne manquez pas également ....

(x) Daisy Valentine, BOWEN, petite amie inconnue de Sean, première belle-maman de Lancelot, et son fils Dean Bowen de père inconnu (hum).

(x) Sylar Haxley Blake, son oncle, aujourd'hui décédé. Sylar est né en 1966 et fut condamné au Baiser du Détraqueur en même temps que son grand-père, à savoir en 1998. Il était le petit frère adoré de Sean, et le promis de [url=Temperance Hatcher]Temperance Hatcher[/url]. Après que leurs fiançailles aient été rompu, Sylar est devenu de plus en plus aigri et violent. La disparition de son frère n'a en rien aider son caractère à s'attendrir et il ne s'est jamais marié, préférant s'occuper avec son oncle, Aidev, des affaires de la famille jusqu'à sa mort.

(x) Theli Blake, mariée Adler, est sa tante et son actuelle tutrice. Elle est née de la seconde union de Leonard, à savoir avec Thali Gaunt. Elle a été de longues années au centre des intérêts des Blake, en tant qu'unique jeune fille autorisée au Manoir. Son mariage heureux avec Klaus Adler a beaucoup aidé les Blake, aussi bien financièrement que populairement. Theli est la tutrice de Lancelot puisqu'après la condamnation de la plus part des Blake, il n'en restait plus un capable d'élever un enfant. Lancelot aime plutôt bien Theli et Klaus, ils forment à eux deux les parents qu'il n'a jamais eu. Il est entré sous leur égide en 1997, peu avant la condamnation de Leonard et Logan Blake.

(x) Noam Adler est son petit frère adoré. Une petite bouille à faire pleurer les anges et un caractère bien trempé. Noam est très proche de Lancelot et d'Artur et tous les deux le considèrent comme leur petit frère. Ils sont très complices et s'entendent à la perfection, surtout quand il s'agit de cacher à Klaus qu'un des trois a casé un superbe vase d'un ambassadeur du coin...

(x) Aidev Khayn Blake est le second d'Abraham et a été de longues années le chef de famille. C'est un homme calme et posé, au caractère dur comme de l'acier mais au coeur d'or. Un véritable ami. Il a eu un grand rôle durant l'époque mangemort, ayant été manipulé mais ne l'a jamais véritablement caché. Après tout, cela lui a permis d'avoir un enfant alors qu'il n'a jamais été marié (il est tombé amoureux à cause de la malédiction de sa petite soeur et, par excès de jalousie, Leonard l'a tuée), à savoir le petit John Blake. A l'image de son fils qu'il a élevé et aimé malgré ses travers, Aidev est quelqu'un d'honorable malgré le sang qu'il a sur les mains. Son image était si belle que le tribunal l'a épargné et l'a emprisonné à trente ans à Azkaban où il purge sa peine... Beaucoup s’interroge sur cette peine qui semble lourde mais dérisoire à la fois. Nombre n'ont jamais eu de réponse.

(x) Logan Marlowe Blake, troisième fils d'Abraham mais également le plus terrible. Maudis à voir des démons, sa folie a pris le court sur sa vie et l'a fait tourné fou. Condamné à Azkaban peu après avoir engrossé sa femme, il n'est ressortit que lorsque son fils avait sept ans. Le petit Thomas a grandi avec Aidev, mais lorsque son père est revenu, il a vite compris que sa vie prenait un tout autre départ... Logan était un homme affable et dur, caractériel et changeant. Alcoolique - beaucoup diront qu'il cherchait à fuir ce monde de démon dans lequel il était plongé - et violent, sa femme n'a d'ailleurs pas fait long feu. Elle a fui sitôt le premier gosse pondu. Pourtant il l'aimait, sa grognasse, la trop jolie Musidora McSwann. La rumeur dit qu'il l'aurait retrouvé au bras d'un autre, et qu'il les aura tué. D'autre dise qu'il l'aurait tué pour extirper l'héritier de ses tripes. Les deux thèses n'ont jamais été prouvé et Musidora jamais retrouvée. Logan a d'ailleurs emporté ce secret dans sa tombe puisqu'il est mort en 1997. Ces derniers mots furent : " Enfin ça s'arrête... "

(x) Thomas Ulric Blake est l'unique fils de Logan et son seul héritier. Marié tôt à Robyn Evydence Kinsburry, il en a eut deux enfants avant de se faire enfermer lui aussi à Azkaban. Apprenti de son oncle, il prit comme lui une peine plus ou moins légère en vue de sa faible implication dans les activités mangemorts. Enfermé depuis 1997, il purge une peine de quinze ans.

(x) Liam Blake est le cousin de Lancelot mais également le second maudit de leur génération. Si Lancelot aperçoit les démons comme son père, Liam lui aime d'une façon obsessionnelle son cousin comme Sean aimait à l'époque Sylar... à la seule différence que Liam n'a absolument pas peur de son idylle et le fait bien comprendre à son cousin. Lancelot en a peur, et lui absolument pas...

(x) Lysandre Blake est la petite soeur de Liam. Elle et lui sont restées sous la garde de leur mère, ce qui explique que Lysandre est bien loin du cliché Blake et de cette noblesse d'épée... bien loin...

(x) Sloan Skye Blake était la dernière fille d'Abraham et la petite soeur des trois Blake. Elle est morte jeune, tuée dans un excès de jalousie par Léonard alors qu'Aidev en était profondément amoureux... Elle a été quelque peu oublié, si bien que peu se souvienne de qui elle est.



H.istoire de S.orcière





Un guerrier de la lumière fait toujours des gestes hors du commun.
Il peut danser dans la rue en se rendant à son travail. Ou regarder un inconnu dans les yeux et parler d'amour au premier coup d'oeil. Défendre une idée qui peut paraître ridicule. Le guerrier de la lumière se permet ce genre de choses.


Si les deux petits monstres de Blake n'avaient jamais fait beaucoup de bruit à l'approche du coucher, c'était sans doute parce qu'il n'y avait rien à redouter sous le lit ou dans l'armoire, parce que leur Papa – le plus fort du monde entier il fallait bien l'avouer – les accompagnait jusque chez Morphée pour les déposer dans les bras de la douce mère, leur souhaitant de beaux rêves. C'était leur rituel, à eux, ce petit chemin que Sean empruntait tous les soirs. Quand l'horloge sonnait les dix heures du soir, il se levait sans jamais voir la fin du film qu'ils regardaient tous les trois et s'exilait tout seul quelques secondes dans la salle de bain pour prendre ses médicaments. Arthur et Lancelot restaient visés devant la télévision, cherchant à ne pas perdre une seule miette du film parce qu'après Sean avait pour habitude de leur demander comment ça se finissait, et il fallait que ça soit bien claire sinon il grondait et disait que les deux petits n'avaient rien suivi et que le soir suivant ils se coucheraient tous plutôt. C'était un rituel que Lancelot et Arthur ne pouvaient, en aucun cas, ratés.
Quand Sean ressortait de la salle de bain, c'était généralement les génériques. Lancelot et Arthur était alors déjà debout, éteignant pour l'un la télévision, pour l'autre remettant en place les coussins du canapé, et ils relevaient comme un seul petit soldat le nez sur le père qui les fixait, avec un sourire amusé quoi qu'un peu pâteux, comme fatigué. Il montrait d'un simple mouvement de tête la chambre au fond du couloir et les deux petits y marchaient calmement – ça n'était plus l'heure de courir même s'ils étaient encore tout plein de la bonne énergie des enfants. Arthur grimpait le premier dans le lit, ensuite c'était au tour de Sean de se mettre au milieu du grand lit, et Lancelot éteignait la grande lumière pour venir lui aussi sous la couette. Il venait ensuite se blottir au chaud contre le flanc de Sean qui allumait avec son long bras la petite lumière, puis il y avait une petite minute de silence comme ça, pendant laquelle il cherchait une histoire « bonne à raconter », parce que Lancelot et Arthur savaient que toutes les histoires n'étaient pas bonnes à raconter.
Sean étirait alors ses jambes et semblait glisser dans son grand oreiller, aspirait en arrière, et les deux petits monstres suivaient le doux mouvement de ce dernier, venait encore un peu plus au creux de lui. Sean était un coussin vivant, et les deux petits riaient en silence, venant poser leur tête sur l'épaule de leur papa, l'air sage la seconde d'après. Sean se raclait la gorge, resserrant un peu ses bras autour de ses rejetons, puis soufflait doucement, à voix basse. L'histoire ne devait être qu'un chuchotement, parce qu'elle était nouvelle, c'était une histoire de Papa, alors personne d'autre ne devait l'entendre. Ni l'un ni l'autre n'auraient jamais pensé que c'était parce que Sean était juste fatigué et un peu faible après s'être injecter une seringue entière dans les veines. Il clignait un peu des yeux, et le sourire de Lancelot s'étirait au fur et à mesure des secondes, impatient comme une puce de savoir quelle genre d'aventure avait pu vivre les petits chevaliers des histoires de Sean. D'ailleurs, ça commençait! Un petit frisson rapide remonta l'échine de Lance', pressé.
« C'était un petit hiver comme les paysans n'en avaient encore jamais vu, un petit hiver doux, sans bise froide pour venir glacer les joues des petits enfants. La neige était douce, toute tendre, alors les enfants pouvaient jouer à se jeter des boules de neige sans que leurs petits doigts ne se retrouvent engourdis et tout froid, sans que leur papa n'est à leur préparer de chocolat chaud parce que les petits tremblaient dans leur combinaison. La neige, toute douce, recouvrait le pays, et tout le monde aimait ça. C'était le village du chevalier au lion, et comme il venait de finir la longue quête du dragon aux yeux de chocolat, il revenait tranquillement dans son petit village pour retrouver ses fils. La petite maison qu'ils habitaient tous ensemble sentait bon, on avait préparé un grand repas pour le retour du chevalier au lion, et ça sentait si bon qu'à l'orée du village, le chevalier au lion su que les siens lui avaient fait un bon repas pour son retour. Quand il arriva à la porte de sa baraque, les deux petits chevaliers ouvrirent la porte et poussèrent des cris de joie, parce que le chevalier au lion revenait toujours avec des cadeaux de ses longs voyages, et cette fois-ci ne manqua pas à la règle. Dans son sac, il avait caché deux belles épées qu'il avait dérobé à l'hydre du fond du puits! »
« Oh! » Arthur avait relevé le nez, comme si dans son cerveau il venait de faire le lien. Lancelot rigolait en silence, toujours, excitait à l'idée de ce qui allait arriver au chevalier au lion et aux autres chevaliers, sa main droite caressant l'oreille de son père pour se calmer et se rassurer, dans un geste presque inconscient.
« Les petits chevaliers étaient fort heureux du cadeau et se mirent à parler des minutes et des minutes au chevalier au lion qui riait fort, parce qu'ils aimaient voir les petits chevaliers contents de leur cadeau. Il prit sa place à la table et tous mangèrent. Au soir ils allèrent se coucher, ensemble dans le grand lit du premier étage et s'endormirent. »
« Comme nous! » Lancelot se tortillait, tirant un peu sur l'oreille de Sean qui souriait, toujours amusé et touché de voir cette excitation d'enfants dans leurs yeux. Lui n'avait pas eut cette chance. Quelque part, il était sûr de refaire les erreurs de son père avant lui. Il reprit, sur un ton un peu plus léger.
« Donc! Ils étaient tous dans le grand lit quand un graaaand bruit frappa à l'extérieur! Ils se levèrent tous en sursaut, affolés, et ils se demandaient : mais nom d'une barrique, d'une mule et d'un facteur?! Qu'est-ce que ce bruit qui nous perce les tympans et nous provient de l'extérieur?! »
« Un dragon! » couina Lancelot, une lueur étrange dans les yeux. Il était des deux le plus fonceur, mais parfois, cette petite lueur l'aveuglait de trop. « Oh! Un géant! Ou un ogre Papa! Un ogre! » reprit en coeur Arthur, plus réfléchi, mais toujours aussi bête que son frère. Sean s'était un peu redressé, et si la fatigue lui barrait le front, il aimait tellement ce petit jeu, tellement les voir comme ça, et voir enfin leur sourire à la fin de l'histoire, parce que tout se finissait toujours bien. Le chevalier au lion et les petits chevaliers ne pouvaient pas ne pas vaincre l'ennemi. C'était ridicule, impensable!
« Le grand chevalier au lion ouvrit la fenêtre, et! Oh! Que c'était gros! Que c'était immense! Ça avait huit yeux! Ça avait six longues pattes et une gueule de dix maisons de long! Oh mon dieu! Oh non! Ça mangeait les maisons! »
« Non! Non! » Les deux petits s'affolaient, paniquaient, leurs petites mains s'accrochaient à la peau de Sean comme ils cherchaient un réconfort. Leur imagination débordante n'aidait pas à calmer leur passion, et comme pour eux c'était tout à fait logique – ils avaient vécu les aventures de l'hydre et des dragons aux yeux de chocolat avec autant d'intensité – cette nouvelle aventure les prenait aussitôt aux tripes. Sean s'en amusait, jouait la comédie, effaré avec un grand sourire.
« Un dragon à... » « J'avais raison! » siffla Lancelot, un large sourire fier sur les lèvres. « ...à quatre têtes se battait avec un ogre immense dehors, juste devant la maison! » « AH! » renchérit Arthur, s'accrochant au torse de son père, une lueur admirative dans l'œil. « Et l'ogre martelait à grands coups de poing la cuirasse d'écaille du dragon qui crachait des flammes dans tous les sens, et ça faisait du bruit, ça faisait du vacarme! Les enfants pleuraient, les femmes hurlaient, et les hommes fuyaient la queue entre les jambes! Tout le monde avait peur! Mais les chevaliers, eux, avaient-ils peur? » « NON! » reprirent les monstres dans un chœur parfait, jusqu'à la même intonation. « Non! Ils n'avaient pas peur! Ils savaient bien que quelque chose n'allait pas, mais quoi? Pourquoi l'ogre et le dragon se frappaient? Pourquoi étaient-ils ici d'ailleurs? Il fallait qu'ils sachent pour rétablir la situation! Il le fallait, nom d'un chevalier et du code d'honneur! Ils descendirent ensemble les marches, chacun son épée en main, et se dirigèrent vers les deux monstres. Le chevalier au lion s'avança et hurla alors : pourquoi vous battez vous, ô créatures fantastiques? Pourquoi l'ogre bat-il ton armure, dragon? Et pourquoi toi, dragon, craches-tu tes flammes? Ne voyez vous pas que vous enflammez nos maisons et creusez des trous dans la terre? Le dragon et l'ogre se tournèrent vers le chevalier au lion, et alors le dragon siffla au chevalier avec du mépris comme il se croyait le plus beau de toutes les créatures : l'ogre bat mon fer pour en sortir une toute petite souris qui s'y ait glissé, et je crache des flammes pour la faire fuir de l'intérieur comme il y ferait trop chaud. Le chevalier au lion rétorqua aussitôt : mais faîtes-le dont plus loin que dans le village, car vous saccagez tout! Le dragon se mit à rire, et dit alors qu'il n'avait aucun ordre à recevoir d'un petit humain dans son armure. »
« Oooh! » le ton réprobateur de Lancelot fit sourire Sean qui reprit, plus calmement alors. « Le dragon dit au chevalier au lion qu'à moins de répondre à son énigme, lui et l'ogre ne partiraient pas. » « Quel est l'énigme Papa? » Arthur tirait un peu sur son épaule, ses yeux cherchaient. « Sssch... » Sean sourit, et ferma doucement les yeux, la fatigue se faisant plus pressante, mais reprit tout de même : « Le dragon dit : dans la rivière, une fée nage jusqu'à la rive. Quand la fée est sortie de l'eau, l'eau est imbuvable. Pourquoi? » Les deux enfants se regardèrent, les yeux un peu ronds. À la vérité, ils ne trouvaient jamais de réponse aux énigmes des histoires de leur père – peut-être parce que ce n'était jamais de vraies réponses? Lancelot murmura, un peu timide : « ...parce qu'elle est sale la fée et que l'eau est pas jolie parce que la fée a nagé dedans? » Arthur tenta à son tour, après le sourire moqueur de Sean à la réponse de son jumeau. « Elle a peut-être fait pipi dedans? » Sean eut un petit rire, rouvrant doucement ses prunelles, l'air las. « Le chevalier au lion eut un petit rire, et le dragon ouvrit la gueule comme il voulait dévorer les deux enfants. Le chevalier au lion dressa son épée et siffla : Hola! Je connais la réponse à ton énigme! Mais si je te réponds, il faudra en plus de partir me donner une réponse, car je sais que vous autres dragon pouvait répondre à toutes les énigmes du monde! Le dragon accepta, amusé qu'un humain ait l'audace de demander. Il répondit alors : l'eau est imbuvable car en nageant la fée a perdu son chapeau, et tout le monde sait que la poudre des chapeaux des fées est comme le sel, et rend salé l'eau de la rivière. Le dragon resta bête, ouvrit un œil, et maugréa : qu'importe! Quelle est ta question, humain? » Ses yeux se posèrent sur Lancelot, puis sur Arthur. Les deux monstres se regardèrent, et Lancelot se fit plus petit un instant, baissant les yeux.
« J'aimerais savoir ce qui ait arrivé au frère du chevalier au lion... T'as dis qu'il avait un frère, mais le chevalier au lion va jamais le voir dans les histoires, et tu as dis que des frères, c'est fait pour être comme les doigts d'une main, côte à côte dans la bataille. » Arthur agita la tête, curieux de savoir qui était en réalité ce drôle de chevalier dont il ne savait qu'une chose : il était le frère du chevalier au lion. Sean laissa passer un instant, ses sourcils se fronçant un instant, puis il reprit, sur un ton plus bas, plus grave peut-être, comme lorsqu'il allait dire des choses pas gentilles, ou des reproches. Lancelot pinça les lèvres, peu rassuré. Il voulait juste savoir, lui, sans même pouvoir faire un quelconque rapprochement avec son propre père – après tout, son père n'avait pas de famille, non? Ils étaient tout seul, c'était ce qu'il avait toujours dit? Ils étaient de toute façon trop jeunes pour comprendre, finit par se dire Sean, trop jeunes pour comprendre... Cinq ans, ce n'est pas assez. Et d'ici là, je serais mort, et eux...
« Le chevalier au lion regarda le dragon, et lui demanda : parmi toutes mes questions, l'une d'entre elles est plus importante. J'aimerais apprendre des nouvelles de celui qui se tient pour mon frère. J'aimerais savoir ce que devient le Chevalier Sans-Nom. Le dragon ferma ses lourdes paupières, et les rouvrit plus tard pour dire : le Chevalier qui se tient pour ton frère a trouvé une princesse à épouser et a eut un enfant d'elle. Cependant, il faut mieux pour tous que tu t'en tiennes éloigné, car tu sais ce qu'il advient des chevaliers qui... » Sean se coupa dans son élan. Qui quoi? Qui s'aiment entre eux? Ses bras se resserrèrent sur ses deux fils, et il termina : « ...qui se marchent sur les pieds ; ils meurent. Maintenant que je t'ai répondu ce que faisait ton frère, je m'en irais chasser cette vilaine souris ailleurs. Alors que le dragon tournait, les deux petits chevaliers au lion s'avançaient et tiraient sur un petit fil blanc qui pendait entre deux écailles. Une petite souris blanche apparu, et le dragon, la fixant, eut un petit rire de dragon, et disparu avec l'ogre vers l'horizon. Les deux petits chevaliers au lion posèrent la souris blanche sur le sol, la laissèrent partir loin, et regardèrent le grand chevalier au lion, comme il était l'heure de dormir, après cette longue nuit à parler à un dragon. »
Arthur était déjà endormi. Sean jeta un œil à Lancelot, et lui aussi était sur le point de tomber dans un profond sommeil. Sa petite bouche entrouverte bougeait en silence, comme il devait chercher quelque chose à dire, mais ses paupières étaient déjà trop lourdes et sa main sur son oreille agrippait un peu plus fort. Les deux chérubins aux cheveux bruns s'endormirent sur leur grand démon de père.
Il posa ses yeux sur le plafond, et poussa un soupir d'aisance. Le frère du chevalier, hein... Il posa ses yeux sur l'heure, et la lumière rouge indiquait en gros chiffres 23:01. L'heure du crime. Il tendit doucement son bras pour ne pas réveiller Lancelot et éteignit la veilleuse. Sa main resta sur le petit bouton, et ses yeux parcoururent la pièce. Rien ne semblait bouger à l'intérieur. Un instant quelque chose sembla se décoller du fond opaque. Il grinça des dents et ralluma la lampe. Visiblement, pas ce soir.
Il cligna un peu des yeux, mais la fatigue fut plus forte, et il tomba profondément en arrière, comme à chaque fois. Le sommeil gagnait toujours.



Les guerriers de la lumière souffrent pour des sottises, ils se préoccupent de choses mesquines, se jugent incapables de grandir. De temps en temps, ils se croient indignes d'une bénédiction ou d'un miracle. Les guerriers de la lumière se demandent fréquemment ce qu'ils font ici. Souvent ils trouvent que leur vie n'a pas de sens.


La vie chez Sean Abel Blake était plutôt calme. En générale, le lever se faisait sur le dixième coup de l'horloge. Les enfants étaient déjà réveillés, mais ils ne faisaient que rarement de bruit avant que leur père ne se lève. Ils se réveillaient pour les huit heures, se levaient comme un seul homme, et ensemble ils préparaient le lait de leur petit-déjeuner et se mettaient devant la télé. Une fois le déjeuner fini, ils mettaient tout dans le lave-vaisselle et retournaient devant la télévision. Alors ils improvisaient. Parfois ils dessinaient, parfois parlaient, d'autre fois encore jouaient au domino, au dès, aux échecs – mais rarement parce qu'ils avaient peur de casser les pièces de verre du jeu de papa – et d'autres fois encore regardaient tout simplement les dessins animés en souriant, s'empêchant de pouffer de rire quand quelque chose de drôle arrivait, et ça arrivait hélas bien souvent. Parfois les deux allaient jusqu'à se doucher, mais ils faisaient ça rarement, parce qu'à leur âge – sept ans – ils n'avaient pas encore tout à fait la taille pour attraper le pommeau et qu'une fois, Arthur s'était brûlé et Sean s'était beaucoup fâché. Et puis, se laver avec papa, c'était quand même plus drôle, même à sept ans... surtout à sept ans.
A dix heures alors Sean se levait, le visage un peu enfariné. Il posait ses yeux sur les enfants, comme pour voir si tout allait bien – et c'était bien ça, il demandait s'ils avaient manger, déjeuner, et allait boire un café dans la cuisine, une clope au bec. Parfois il glissait de l'alcool dans son café, et ça voulait dire que la nuit n'avait pas été bonne – ils avaient entendu Daisy dire ça une fois quand elle l'avait vu faire, en passant un matin. Il ramassait son bol, se levait, et demandait aux jumeaux s'il voulait se laver le matin ou le soir – et tous les matins les jumeaux répondaient le matin, pour être sûr de se laver avec Sean. Alors ils allaient dans leur salle de bain « japonaise ». Sean rigolait en disant souvent que c'était la seule chose qu'il avait emporté de l'être qu'il avait le plus aimé, un goût pour l'orientalisme extrême. Arthur et Lancelot se lavaient, assis sur des petits tabourets, et regardaient de temps à autre leur père. Parfois surgissait une question incongrue, comme « comment on fait les bébés papa? » ou encore « mais pourquoi la mienne elle est toute petite? » « moi aussi un jour j'aurais des poils aux jambes et puis là? » « pourquoi mes cheveux à moi ils sont pas noirs quand ils sont mouillés? » « j'ai les yeux verts? » « t'as de grands pieds quand même », parce qu'après tout, ils étaient tous des garçons, et Sean n'avait jamais été pudique devant personne.
Puis ils sortaient de la douche, se séchaient, s'habiller. C'était Daisy qui faisait les courses, plus rarement Sean, mais il n'aimait pas sortir. « Dehors c'est dangereux pour des gens comme nous » disait-il pour contrecarrer les plans des deux petits monstres Blake. Ils passaient une petite heure à jouer ensemble, à tout et n'importe quoi. Parfois Sean lisait, d'autres fois c'était à Arthur et Lancelot de lire. À midi Sean se levait et faisait à manger, pendant que les deux mettaient la table et se chamailler. Après le dîner – après avoir tout mis dans le lave-vaisselle – Sean se posait dans le canapé et dormait une petite heure, mais avant il prenait son « médicament pour les nerfs ».
Arthur et Lancelot dormaient parfois, mais la plus part du temps ils commençaient à faire les leçons qu'ils devaient faire, et quand Sean se réveillait, après un autre café et une autre cigarette, il leur faisait les devoirs, pour ne pas être en retard et être un « véritable abrutis comme moi ». Aucun des deux ne pensait que Sean était un abrutis, parce que leur papa savait plein d'histoires et avait lu beaucoup trop de livre pour être bête. Il disait ça parce qu'on lui avait toujours dit – c'était tout. Au goûter, ils rangeaient les livres et goûtaient. Ils jouaient après, encore un peu, ils apprenaient des trucs et Sean leur expliquait toujours. Le violon, le piano, la guitare même, les échecs ou encore d'autres langues, Arthur et Lancelot s'amusaient, découvraient, prenaient goût.
Le dîner du soir était plus sobre. Il n'était pas silencieux, mais ils regardaient les « informations », et en parler en rigoler. Lance' était surtout son père critiquaient la société, lançait des piques acerbes aux nouvelles lois et commentaient sans s'arrêter les longues phrases hypocrites du présentateur. Il était peut-être bête leur papa, mais il connaissait « la vie », d'après ce qu'il disait. Parfois ça l'énervait, alors il zappait. Puis Sean s'exilait dans la salle de bain, et les gamins n'attendaient qu'une chose : aller dormir. Pour écouter les histoires des chevaliers et faire de beaux rêves. Sean disait souvent : « je suis votre attrape-rêve; par moi passent tous les vôtres, mais je ne laisserais jamais un seul monstre vous gâcher la nuit, alors vous ferez toujours de beaux rêves ». La vérité, c'était qu'il ne disait jamais que lui ne faisait que des cauchemars depuis quinze années.
Puis parfois la journée ne se passait pas aussi bien que ça. Du haut de leur sept ans, « Marlowe » (c'était Sean qui l'appelait comme ça, quand ça devenait sérieux – mais il l'appelait plus Lancelot, parce que ça faisait moins sévère en temps normal) se disputait souvent avec son frère Arthur, parce que tous les deux ne s'entendaient pas sur tout et rien. Parce qu'ils étaient deux chevaliers, et qu'une colère de chevalier, ça ne s'essuie pas avec des excuses mais par le sang. Ce jour-là c'était à qui allait gagner la course. Sept ans, leurs jambes courtes et leur front en sueur, Lancelot et Arthur courraient à en perdre haleine sur les deux étages de la maison. En arrivant en bas, Arthur claqua la porte de la cuisine – alors que Sean le leur interdisait formellement – et Lancelot s'écrasa contre, les mains en premier.
Sous la force de l'impacte, ses bras passèrent dans la vitre, et il y eut un bruit de verre cassé. Sean, qui était sur le canapé en train de fumer, se leva d'un bond, aux aguets. Quand une famille de chasseur vous pourchasse avec le seul but de vous enlever vos gamins, vous avez, comme qui dirait, les nerfs à vif. La petite silhouette de Marlowe, revenant vers lui, les joues inondées de larme et les bras en sang, n'aida pas l'ancien criminel à se détendre. Il écarquilla les yeux, mais le gamin pleurait tellement, trop fort, que ça lui en faisait mal au crâne. À savoir qui de l'alcool ou de gamin lui donnait cette barre au front.
« Tu as mal? » siffla Sean en se rapprochant de son rejeton, mais les yeux de Lancelot étaient rivés sur ses plaies et il tapait du pied, hystérique ou presque, ne pouvant s'arrêter de pleurer. Le sang coulait rapidement et inondait le sol en une flaque horrible. On aurait cru que le garçon allait se vider de son sang. « Marlowe, bordel de dieu...! » gronda Sean en lui attrapant l'épaule. Il reniflait mais pleurait encore plus fort la seconde d'après, agitant ses bras d'un air de dire mais tu ne vois pas que j'ai mal Papa? Pourquoi tu ne fais rien? Sean lui attrapa le menton et le releva d'un coup sec. « C'est rien. » Lancelot le fixa, et renifla lourdement, clignotant des yeux. « Regarde moi Marlowe quand je te parle, je te demande de me regarder dans les yeux... » La voix sévère de Sean n'aidait pourtant pas le gamin à rester tranquille et à la regarder comme pourtant il aurait aimé le faire, ne serais-ce que pour obéir à défaut de le faire par plaisir. Il renifla. Ses mains étaient couvertes de sang, et Sean ne semblait pas plus content que ça. Marlowe le fixa quelques secondes mais ses yeux retombèrent aussitôt sur le sol, un long frisson lui remonta l'échine et les sanglots remplirent ses yeux comme il refermait ses mains, crispé.
« Je m'excuse, je voulais pas Papa, je m'excuse, je le jure, j'ai pas fait exprès... » couina le gamin.
« Marlowe... » coupa sèchement Sean, l'enfant relevant les yeux, en larmes. « Tu vas bien? »
L'enfant fixa son père, et finalement renifla de plus belle, secouant vivement la tête de droite à gauche. Des bouts de verre avaient traversé sa peau de bambin quand ses bras avaient traversé la baie vitrée de leur appartement de fortune, en jouant avec Arthur. Sean sortit sa baguette et soupira, et la pointa sur les mains du petit garçon. Du haut de ses six ans, celui que Sean appelé Marlowe, affichait une tête de plus que les autres enfants de son âge, et son intellect était comparable à celui de Sylar à l'époque, avec un soupçon de Thomas peut-être. Avec son frère jumeau Arthur, ils étaient aussi inséparables que incisifs, s'attaquant et se défendant, ensemble sans jamais l'être. C'est peut-être mieux comme ça, avait un jour sifflait Sean en les voyant se tirer les cheveux, mais la seconde d'après, c'était encore une fois l'exaspération qui l'emportait.
L'ancien criminel avait bien changé. Il fallait dire que courir pour échapper à la mort et courir pour protéger ses enfants étaient deux choses tout à fait différente, et l'une forgeait davantage le caractère. Après la mort de Roxana, les choses s'étaient enchaînées très vites. D'ailleurs, cet enchaînement remontait sans aucun doute à sa dernière discussion avec Sylar, après quoi il avait fini par tout laisser tomber et s'était enfoncé dans cette prison – pas celle des enfants, non, celle de la course poursuite contre un ennemi invisible. Il aurai préféré une autre enfance, une autre place pour vivre que ce petit taudis que lui prêtait Daisy, mais il n'avait pas le choix. Enfin... Aidev lui aurait sans doute trouver quelque chose, et Leonard aurait sans doute été heureux de voir qu'il avait deux petits fils, mais à la vérité, il ne voulait pas rentrer chez lui. Plus jamais.
Il n'avait jamais été aussi libre que depuis qu'il vivait exclusivement avec Marlowe et Arthur. Pour avoir passer des années à renifler le passage de Sylar, à languir de le voir s'endormir contre lui dans le canapé, il n'en pouvait plus. Aujourd'hui il avait une vie, une fille avec Temperance, et c'était très bien comme ça. Sans doute que l'histoire avait dû tourné ainsi. Qui était-il pour remettre les pieds dans le plat et venir tout saccager? Qui était-il pour faire encore une fois du manoir un véritable enfer? Non merci. Il gérait, il se débrouillait et si parfois il y avait quelques erreurs de parcours, ses fils allaient très bien, étaient bien éduqués, très intelligents – tout allait parfaitement.
« Fais gaffe la prochaine fois, et dis à ton frère de revenir dans le salon pendant que je vois la baie. Et ne vous battez pas s'il vous plaît, Papa est fatigué. » Marlowe acquiesça; Arthur comme lui savait très bien ce que signifiait Papa est fatigué, c'était la limite à ne pas dépasser, la limite durant laquelle il fallait se tenir sage et ne pas faire de bruit, regarder la télévision sans son et attendre qu'il aille mieux. Les enfants n'étaient pas dupes : leur père était malade. Pas fou! mais malade. Il prenait des médicaments, avait des pilules, des potions, parfois même des seringues. Rien qu'à sa démarche, Marlowe devinait qu'ils avaient fait beaucoup trop de bruit ce soir, alors il alla chercher Arthur et se visa devant la télévision, sans un mot. C'était d'un commun accord, silencieux. Quand Papa était fatigué, ils se taisaient, et la guerre se taisait elle aussi. Elle attendrait que Sean revienne, en forme.
Sean se traîna donc mollement jusqu'à la baie et d'un coup de baguette fit que les morceaux se ressoudent au cadre. Il soupira, las, et son oreille sursautait sur le côté de sa tête, derrière ses lourdes boucles brunes, trop longues. C'était Daisy qui devait les couper, mais Daisy avait beaucoup de travail, alors il gardait ses cheveux, les laissait pousser. Marlowe regarda son père comme il disparaissait dans la salle de bain. Un cliquetis métallique confirma qu'il prenait ses médicaments. L'enfant resta silencieux un instant, puis détourna le regard, se concentrant sur la télé.
Dans la maison de Sean, il y avait des règles dîtes « fondamentales de survie », selon les propos même du père. Autant pour lui que pour les enfants, il avait mis en place tout un système pour parer à toute éventualité. La première des règles concernait les médicaments de Sean. En plus de l'interdiction d'y toucher, il y avait l'interdiction catégorique d'en parler. Quand ils avaient eut six ans, Sean les avait pris et leur avait montré tout : les pilules, les seringues, les doses. Il leur avait dit clairement que s'il ne les prenait pas en temps et en heure, régulièrement, il les tuerait tous les deux et ferait du mal à Daisy et beaucoup de personne autour de lui. Et il n'aimait pas se répéter.
La règle du « tu te tais quand Papa est fatigué » était né plus tard, quand leur conscience d'enfant avait associé les médicaments à la fatigue de Sean. Une règle qui découlait des médicaments, c'était ne pas utiliser le feu, le gaz ou même les trucs dangereux pendant que Sean dormait. Ne pas jouer avec les couteaux, les ciseaux, ne pas verser d'eau sur la télévision, ne pas mettre les doigts dans les prises... Ne pas jouer avec l'ouvre-boîte et les boîtes de conserve au risque de se couper. Tout ça, ça avait été retenu et assimilé par les jumeaux plus vite que Sean ne l'aurait cru.
La dernière des règles, et la plus importante, était celle de la « disparition ». Sean leur avait dit un jour que si au bout de trois fois, de trois longues minutes à le réveiller en le poussant hors du lit, s'il n'arrivait pas à dire un seul mot, s'il n'arrivait pas à bouger ses mains et ses pieds, s'il n'arrivait pas à ouvrir ses yeux ou encore avait les yeux retournés, il fallait prendre le numéro dans le tiroir de la commode et appelait aussitôt Daisy, parce qu'elle saurait faire quelque chose, et eux non.
Le fait d'avoir cacher un portoloin dans l'armoire était aussi une précaution de Sean. Si jamais un homme ou une femme se présentait comme étant de leur famille, ils devraient disparaître tous les deux, sans l'attendre lui. Si la situation était dangereuse – appartement en feu, duel dans la rue, engueulade, quoi que ce soit de dérangeant – fuir. Ils devaient fuir.
Fuir sans l'attendre. Lancelot s'était toujours dis qu'il ne pourrait pas faire ça, parce qu'il était un chevalier et que les chevaliers sont braves jusque dans la mort, parce que son père – le plus grand des chevaliers – n'avait pas fuit devant quiconque. Il ne se doutait pas à l'époque que ça serait ce qui faucherait la vie de son père – ça et la maladie.
Sean parlait beaucoup avec ses enfants. De tout et de rien. De principes également. Il leur inculquait des règles, des lois, tirés tantôt du code japonais de conduite, tantôt de l'art de vivre anglais. Si on l'avait critiqué lui toute sa jeunesse, ses enfants au moins seraient irréprochables, impeccable d'une beauté qu'on avait raté sur Sean. Sans jamais le dire, il souffrait de tous ces mots dits, de cette façon que son frère avait eut des années de le traiter comme un abrutis sous prétexte qu'il ne s'enfilait pas des livres et des livres. En même temps, était-il obligé de s'expliquer? Il détestait pieusement les écrivains, surtout les philosophes. Sean n'était pas bête – il les avait lu, tous, un à un, mais aucun n'avait retenu son attention. C'était tous des cons. Mais s'il fallait les lire pour que ses enfants aient un tant soit peu de reconnaissance plus tard, alors soit. Il leur lirait Chateaubriand s'il le fallait, même si c'était ridiculement inutile.
La lecture, la magie aussi. Un jour ils étaient sortis, un jour? Non, un soir. À l'abris des regards les trois compères avaient épousé la nuit, fuyant dans les ruelles, Sean bien plus à l'aguet que ses enfants qui découvraient toujours avec cette pointe d'émerveillement la ville pour ne l'avoir que trop rarement vu. Sean était l'exemple parfait que l'on pouvait sans mal disparaître dans Londres même. Ils se dirigèrent jusqu'à la petite boutique qu'il avait connu lui-même étant jeune, bien que le propriétaire avait légué à son fils étant mort quelques années plus tôt de vieillesse.
Lancelot avait été bousculé par un homme au même moment où ils allaient entré. Il jeta un regard à la grande personne qui lui retourna un sale regard. Lancelot baissa aussitôt les yeux. Le poing de Sean frappa l'épaule de l'homme. Dix ans n'avaient pas suffit à faire taire cette rage qu'il avait à l'intérieur, cette colère et cette haine qui parfois ressortaient. Si elle s'était calmée, c'était peut-être le poids des années justement qui fatiguaient petit à petit son corps. Plus lent, mais toujours aussi virulent disait-il. Il cracha quelques insultes alors que l'homme déguerpissait sans demander son reste devant cette chose, hybride d'ivrogne et de père au foyer.
Lancelot jeta un regard à son père qui le fixait alors, et il baissa à nouveau les yeux. Sean siffla, mauvais dans ces moments où l'adrénaline décuplait les spasmes dans ses mains, qui étaient apparues l'hiver dernier : « T'as pas honte? Un chevalier ne baisse jamais les yeux devant quiconque. Il doit affronter le regard pesant du badaud pour épouser son ultime quête. Lancelot, regarde-moi! Quand quelqu'un te demande de baisser les yeux... » Lancelot releva les yeux, se mordillant la lèvre à l'intérieur, comme il venait sans doute encore de décevoir son père, et de le mettre en colère quand ça n'était pas spécialement bon pour sa maladie et sa santé.
« ...Tu dois relever ton visage, et tu lui décroches une droite, une vraie droite, bien forte dans le nez ou la mâchoire, et là, tu lui hurles dessus, tu lui cris, tu m'entends Lance'? Tu lui hurles : mon père m'a fait avec des yeux, et je ne suis pas un animal pour regarder là où je marche, mais je suis un homme pour lever le nez et fixait le ciel, parce qu'il n'y a que les animaux dans ton genre pour s'avilir à regarder leur pied, en ratant leur vie comme de sales clébards de merde, et si t'es pas content, sache qu'Hegel t'encule et te dirais que si t'étais humain, tu regarderais droit devant toi parce que c'est ça qui fait de toi un homme. T'entends Lance'? Je ne veux plus jamais te voir baisser les yeux sur tes chaussures. Si on te bouscule, tu bouscules. Si on t'insulte, tu insultes. Si on te frappe, tu frappes. Si on te fait du mal, fais du mal en conséquence. Tu n'es pas rien sur cette terre. Tout le monde essaiera de te le faire croire, on te dira que tu es comme les autres, que tu es comme tout le monde, et c'est peut-être vrai, mais si toi tu ne fais de mal à personne, alors personne n'a le droit de te faire du mal. Tu comprends? Tu n'as pas à être la victime dans l'histoire si tu n'es pas le bourreau à la base. Tu n'as pas à baisser les yeux devant quiconque. Nous sommes tous fait de chaire, d'os et de sang. Le premier qui t'emmerde et te pousse à bout, tu prends une chaise et tu la lui casses sur le crâne. Tu te fous bien de ce que diront les autres, ceux qui t'aimeront vraiment te pardonneront. Je te pardonnerais toujours, Lance', et je serais fier de toi si un jour tu lances une patate dans la gueule d'un mec qui aurait craché sur toi. Parce que c'est comme ça que se comporte les vrais êtres humains, parce que tu ne dois pas, en aucun cas, jamais, accepter l'humiliation et l'avilissement. Ça te rendra moche, et je serais déçu. Tu comprends? Je n'ai jamais baissé mon caleçon devant personne. Fais en autant, et tu seras digne de moi. »
Et il poussa d'une main la tête de son fils de dix ans pour qu'il avance et entre. Ce jour-là il avait eut une baguette et des bonbons. C'était assez rare d'avoir des bonbons, alors Lancelot s'en rappelait facilement, de chaque mot prononcé par son père, les yeux cernés de noir, la peur au ventre de voir débarquer un roumain. Chaque chose le faisait sursautait. Tout l'effrayait.



 
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J'ai lu :3
Je te valide en bonne et due forme dès que je rentre à la maison !
 
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