nationalité : britannique (écossaise !!! pitié créez la nationalité pour mon clan et moi!!!)
né(e) le 02/02/1979 au château familial (île de Skye)
réside au Château de Dun Claicheamh Mor, Fief des Mc Gill Fhaolain (Île de Skye)
scolarité : ancienne Gryffondor
baguette magique : bois de pommier, plume de phoenix, 29 centimètres. Étonnamment rigide ou plutôt... évidemment.
statut : célibataire désespérée et désespérante.
domiciliation bancaire :  Gringotts, contre 229, celui de la famille.
permis divers : transplanage, accréditations liées à sa fonction d'auror, aucune accréditation pour la maîtrise de créatures magiques dangereuses.

E.xamen de
M.agie
É.lémentaire
U.nifié

Les E.M.E.U sont des tests d'aptitudes magiques et de connaissance destinés aux sorciers comme aux moldus. Ils sont supervisés par l'Autorité des Examens Magiques représentée par sa respectable présidente, Griselda Marchbanks.

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session #2005-06-06

Le clan Mc Gill Fhaolain fait partie des plus anciens d'Ecosse et aujourd'hui encore, les chefs de clan Mc Gill Fhaolain prennent très au sérieux leur rôle de protecteur de leurs terres (le chef de famille porte d'ailleurs le titre de Laird, à noter toutefois qu'il ne s'agit pas d'un titre de noblesse) et les villages qui y sont installé. Installé dans un coin reculé de l'île de Skye (Hébrides intérieures), le clan perpétue les traditions les plus anciennes. Ainsi, on parle le gaélique écossais avant de parler l'anglais, et on arbore le tartan aux couleurs givre, azurin et platine pour les grandes occasions.

Le Laird dispense la justice sur les siens proches et les villages qui sont sur ses terres viennent encore demander son conseil en cas de litige ou en situation de crise. Il arbore le crest (très différent de ce que l'on peut voir chez les clans moldus) et le rameau de tremble du clan.

Siobhán est née sans don particulier sinon sa bonne humeur contagieuse. En revanche, sa première rencontre avec un dragon lui a valu le surnom de "coeur de dragon" et, si l'image n'est pas à prendre au sens propre, il n'empêche qu'elle ne sort pas de nulle part.

Siobhán est moins connue pour ses talents rares de charmeuse de dragon que pour ses déconvenues amoureuses. Certains pensent même qu'à ce point ce n'est plus de la malchance mais carrément une malédiction. Pour ce qui est de charmer les dragons, c'est une chose qu'elle a "omis" de mentionner dans son dossier quand elle a postulé chez les Aurors, de peur d'être recalée et intégrée d'office dans une équipe de chasseurs de créatures (elle déteste la plupart des représentants de ce corps de métier).

Petite fille, Siobhán n'avait d'yeux que pour Clyde McFarlane et le petit garçon l'aimait beaucoup aussi. Un jour d'orage qu'ils s'étaient aplatis dans un champs de luzerne pour ne pas prendre la foudre, Clyde lui dit que les gouttes d'eau dans ses cheveux étaient comme une couronne de faërie et que s'ils s'embrassaient maintenant, ce serait comme s'ils étaient mariés puisqu'elle était jolie comme une mariée. Forts de cette conviction, les deux enfants se rapprochèrent mais le coup de foudre qui les frappa ne fut pas celui de cupidon mais plutôt celui du marteau de Thor. Siobhán en sortit indemne mais elle fût la dernière jolie image que Clyde emporta avec lui dans l'autre monde.

La pauvre Siobhán ne s'en tint pas à ce malheureux accident. Elle s'éprit ensuite d'un beau parleur qui lui avait amené toutes ses conquêtes au bord du lac en promettant de les épouser alors qu'il soulevait les jupes de toutes les gueuses de la campagne alentour. Elle fût ensuite le béguin d'une brute qui lui faisait horreur et qui l'aurait occise plutôt que de la voir se refuser si ses excès à la table ne l'avaient pas occis le premier, puis la ressouvenance d'un amour de jeunesse du vieux Manfred Mc Swann, ce rat puant qui couvait son or comme un vieux dragon.

Devenue auror, elle commença à fréquenter les bons pubs de Londres avec ses coéquipiers ce qui lui permit de rencontrer Anton, un beau brun ténébreux à la gifle facile. Malheureusement pour eux, Siobhán n'a jamais été le genre à se laisser faire, ce qui leur valut à tous les deux de finir en cellule de dégrisement, juste à côté du bureau de Siobhán.

Siobhán s'est retrouvée deux fois par erreur sur le marché aux trolls alors qu'elle filait des braconniers. C'est là qu'elle a rencontré Dante, le Chapelier fou de dragons, ça ne s'invente pas non ?

« Qui ne veut aucun mal, ne mérite aucun bien », serait une phrase qui décrirait bien la façon de penser de Siobhán au quotidien.

Dans ces vastes terres des Hébrides, entre terres et marais, il n'était pas rare de voir quelques longues flèches noires transpercer le ciel et se perdre au-dessus des nuages, puis une ombre gigantesque filer sur Eilean a' Cheò vers les Cuilins trainant dans son sillage parfois le blatère d'un écossais à face noire. Cependant, cet hiver-là, les hommes se serraient les uns contre les autres, sorciers comme moldus, pour garder les bêtes. Ca n'était pas la rudesse du blizzard qui les faisait trembler mais la menace du monstre gigantesque qui incendiait les tourbières et brûlait les villages sans même considérer les troupeaux.

De mémoire d'anciens, ça ne s'était plus vu depuis belle lurette et le Laird avait donné ordre de rester chez soi pour tous sauf les plus valeureux, qu'il avait pris avec lui pour veiller les troupeaux et le ciel. Parmi ces braves, il y en avait un tout petit et chétif qui s'était cru concerné par l'exception mais qui, à la vérité, n'avait rien à faire là.

Ce "brave" s'échappa du peloton à la première occasion pour suivre une intuition différente de celle du laird. C'était heureux pour lui que le Laird ne le remarque pas avant sinon, notre petit brave s'en serrait mordu les doigts.

Le paysage n'était que désolation. Partout où les gerbes de flammes avaient fait fondre l'épais manteau neigeux il n'y avait que squelettes de planches calcinées et de pierres noircies qui s'élevaient en suppliques cendreuses jusqu'aux cieux. C'est dans ces endroits-là que le laird concentrait tous ses efforts pour trouver des survivants ou espérant que l'auteur de ces méfaits revienne sur les lieux de son crime. Allez donc savoir pourquoi, notre "brave" s'était mis en tête de courir l'aventure vers les flancs plus calmes et plus escarpés du paysage. L'idée - pas si saugrenue finalement - lui était venue qu'en se plaçant en hauteur, elle aurait une bien meilleure visibilité. En cela, elle ne fût pas déçue puisqu'elle se trouva nez à nez avec un monstre gigantesque à la cuirasse noire dont les angles, quelque peu écornés ou décolorés par endroit, laissaient deviner un esprit vieux et téméraire. Un oeil opalescent s'ouvrit sur elle. Il était si grand qu'elle pouvait s'y voir en pied comme dans une psyché. Mais ce n'était rien du tout en comparaison de la peur que ce regard éveilla chez notre "brave". Le souffle de la bête lui brûla le visage. Siobhán rentra la tête dans les épaules. Elle n'osait pas bouger, comprenant beaucoup mieux pourquoi "seuls les plus braves" avaient été demandés.

Le dragon ne bougeait pas non plus. Il la regardait d'un oeil féroce mais les râles qui sortaient de ses naseaux ressemblaient plus à de lasses complaintes qu'autre chose après réflexion. Après un moment, notre brave finit par apercevoir d'où venait le mal. La hampe d'une lance de chasseur attira son regard. Elle dépassait à peine, comme un tout petit bâton d'entre un interstice entre deux plaques de la cuirasse du dragon. Bien trop minuscule pour qu'il puisse la retirer avec ses dents, sans parler qu'elle était affreusement mal placée. Le monstre avait de toute évidence renoncé et il fallut à notre brave presque une heure pour se décider.

Elle s'assit d'abord, n'osant pas tourner le dos et s'enfuir. Puis elle se rapprocha petit à petit, mais jamais assez pour être à portée de mâchoire. Après encore un long moment, il lui sembla que le fauve et elle se comprenaient. Alors elle prit son courage à deux mains et vint tout contre la bête. Malgré la peur, elle était comme fascinée. Doucement, elle laissa glisser la paume de sa main sur la cuirasse rugueuse que la pluie battait dans un bruit métallique.

Les contes disaient que quand un noir des Hébrides mourrait, il se changeait en obsidienne. Sans trop savoir pourquoi, l'idée lui fendit le coeur alors, notre petit "brave" saisit la hampe de la lance à deux mains et tira de toutes ses forces. Le dragon gronda avec violence vers les cieux mais il ne fit rien contre la gamine. La lance était plus longue qu'elle ne l'aurait cru et quand elle eut tout retiré, elle sentit bien que ses efforts étaient vains. Le coeur était percé et le sang giclait en gerbes généreuses et gluantes sur elle. A cours d'idée, la petite fille plongea les mains dans la plaie pour panser la plaie. Elle sentait le coeur brûlant sous ses doigts qui se crispait et convulsait. Tout à coup Siobhán sentit une vague de magie et de chaleur passer en elle puis plus rien. C'était fini.

Siobhán est une jeune auror fougueuse et impulsive voire parfois explosive. Bornée mais généreuse, c'est une bonne équipière mais il faut apprendre à lui faire confiance ce qui n'est pas chose facile quand on la connait aussi en dehors du travail et qu'on voit avec quelle adresse elle enchaîne les dépits amoureux et avec quelle naïveté elle y croit toujours au début. Ce joyeux luron est toujours prête à faire la fête et à aller boire une bière et quand elle est de bonne humeur, c'est un vrai rayon de soleil, comme toutes les soeurs Mc Gill Fhaolain.

Au bureau des aurors, on l'appelle Fionna... soit disant qu'elle n'a pas un seul prénom prononçable pour le commun des mortels, dixit son chef d'équipe, Ansgard Mustang (il peut parler "Angard" dixit Siobhán elle-même...).


« T'avais déjà fait équipe avec un extérieur ? »
« Non jamais. J'ai l'impression d'être punie sans ma coéquipière là... »
« Merci pour moi. »
« Oh tu sais très bien ce que j'ai voulu dire Sloane. Je ne pensais que les tireurs d'élite puissent être aussi... chatouilleux. Ca le fait pas si tu veux mon avis. »
« Ca te va bien de dire ça Coeur d'Artichaut... »

Siobhán adressa un regard torve à son coéquipier du moment. A plat ventre sur le toit le plus haut perché que Sloane avait pu trouver, ils tenait la planque depuis deux heures et notre jolie blonde commençait à trouver le temps long et à se sentir des fourmis dans les jambes et les bras. Mustang, son chef d'équipe, avait-il voulu se venger de quelque chose en l'envoyant en planque avec un tireur d'élite ? Elle y repenserait à deux fois la prochaine fois que son attention dériverait du débriefing de la semaine aux fesses dudit chef d'équipe.

Ça ne l'empêchait pas d'être une très bon auror au demeurant. L'écossaise désigna un type au long imperméable qui arpentait la rue en contrebas d'un pas décidé. L'individu prenait bien garde de ne pas s'isoler de trop. Il serait impossible pour Sloane de ne pas toucher les civils et, même s'ils n'étaient pas censés abattre leur cible, tirer dans le tas aurait été la pire des solutions.

Forte de ce constat et se sachant au diapason avec le tireur d'élite, Siobhán transplana. Rien de telle qu'une superbe blonde maladroite pour isoler le plus taciturne des hommes ni vu ni connu... avec un peu de chance il s'énerverait tellement que les gens changeraient de trottoir. La méthode avait fait ses preuves si souvent déjà...