Pensine
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C'était comme souvent, je sentais sur ma main quelque chose qui coulait le long de mes lignes, quelque chose qui tombait au sol et qui faisait le bruit des gouttes d'eau tombant au sol. Ce bruit résonnait toujours dans ma tête, le bruit d'une flaque qui ne faisait que de s'agrandir en dessous de mon visage, les bleus qui apparaissaient sur mon corps. Et ma mère qui hurlait derrière la porte en pleurant, je ne supportais plus la douleur. J'en avais tellement marre, je me demandais parfois s'il ne voulait pas me tuer, au moins la douleur se calmerait et au moins j'aurais la force de vivre dans le ciel, alors j'espérais chaque fois que cette fois-ci c'était bien la dernière fois que je devais sentir ses coups sur moi, les coups de pieds dans mon ventre et bien d'autres choses. Une fois qu'il avait passé sa colère sur moi, il partait claquant la porte me laissant à la limite de la mort sur le carrelage froid de ma chambre. Quand j'osais ouvrir mes yeux, je remarquais que les dégâts étaient encore plus impressionnant que d'habitude, mon nez saignait, j'avais encore la marque de quelque chose sur la joue gauche. J'essayais de me soulever pour aller jusqu'à la salle de bain, mais mon ventre me faisait tellement mal, que je n'arrivais plus à me lever. Je me traînais jusqu'à la salle de bain, ou la je me posais sur le rebord de la baignoire, je me regardais dans la glace, mon visage était recouvert de sang, de bleu, de griffure et de marque rouge et bien d'autre. J'avais compris qu'il ne m'avait pas que frapper avec sa main ou bien son pied, non il avait utilisé d'autre chose. Quand je soulevais mon t-shirt et que j'enlevais mon jean je remarquais mon corps qui était complètement abîmé, il n'y avait certainement pas pire que le mien, ma mère s'était glissé dans la salle de bain et l'avait fermé à clé, elle avait des petits flacons de différentes couleurs, elle ne me les avait jamais montré, je ne savais pas ce que c'était et elle ne me parlait pas. Non elle en avait marre de vivre cette vie, de me soigner presque tous les soirs, elle m'installait doucement dans la baignoire et elle avait mis l'eau en route, l'eau chaude, mais à la fois froide, laissant la baignoire se remplir petit à petit. Mais je continuais à perdre du sang, non pas par mon nez, mais mon ventre... Plus les minutes passaient, plus je me sentais faible, je sentais l'énergie de mon corps partir, je fermais donc les yeux essayant d'oublier ce qu'il venait de se passer, je laissais ma mère s'occuper de moi j'avais confiance en elle. Une bonne quinzaine de minutes s'était écoulé, quand j’avais rouvert les yeux, je remarquais que l'eau qui m'entourait n'était plus vraiment de sa couleur naturelle, non elle était rouge. Ma mère décidait de me sortir de la baignoire, elle m'enveloppait dans un grand torchon de couleur noir et vert, elle me posait par la suite sur un petit siège qu'elle avait ramené et là elle c’était mise à me parler. J'avais du mal à comprendre, elle parlait rapidement, mais aussi pas très fort, elle m'expliquait plusieurs choses, je comprenais de plus en plus, elle m'expliquait que sa famille était des sorciers très expérimenté et quand j'étais en colère ou autre j'arrivais à faire des choses qui ne sont pas naturelles. Je compris alors que ce qu'elle avait amené n'était autre que des potions. Elle me soignait avec ses potions qui n'avaient pas forcément bon goût, j'ai commencé à guérir, je sentais des petits picotements dans mon ventre, je remarquais que ma plaie commençait à se fermer. Mais pourtant elle mit une bande autour de mon ventre bien serrée. Elle me promettait que le lendemain elle partirait et m'amènerais dans un endroit ou mon père ne me retrouverait jamais. Elle m'habilla rapidement, me soignant rapidement sur le visage et au finale elle m'installa dans mon lit, elle s'endormit près de moi et la porte s'était refermé à double tours, il restait toujours à côté de mon bureau la flaque de sang... La nuit passait rapidement et le lendemain je sentais ma mère me réveiller, il devait être six heures du matin, il fallait partir, elle prenait une grosse valise et elle mettait mes affaires dedans, elle sortait sa baguette et la ferma à double tour et la souleva sans faire de bruit et l'amena dans l'entrée, on s'habillait, mangeait rapidement et on sortait dehors, il ne faisait pas très chaud, mais vu que je me trouvais avec ma mère tout allait bien. On marchait rapidement pour partir loin de cette maison, elle préférait aller à pied laissant la voiture où elle était. On prenait un bus et on se dirigeait vers Londres, vu qu'on se trouvait dans les villages autour, quand on arriva dans Londres je remarquais que le jour c'était enfin levé. On arrivait devant un grand mur en pierre, elle tapa sur plusieurs pieds et le passage s'ouvrit, on passa rapidement et ne s'arrêtant pas on s'engouffrait dans la marée humaine. Tout le monde nous regardait, comme des bêtes curieuses, on se dirigeait vers plusieurs magasins, le premier était pour la baguette, j'étais encore toute perdue mais j'entrais dans le magasin, l'homme me faisait essayer plusieurs baguettes et au bout de la quatrième fois j'avais une belle baguette entre mes mains. Après cela nous filions dans une autre boutique ainsi de suite avant d'arriver à la banque et là elle me donna beaucoup d'argent, elle me disait que je ne devais pas revenir avant les grandes vacances. Elle me passa une lettre, je commençais à la lire et là je remarquais que je partais pour l'école de Sorcellerie. Poudlard, j'étais inscrite. Je n'en croyais pas mes yeux et pourtant c'était vrai, je devais partir aujourd'hui même pour arriver pile à l'heure. Elle m'amenait vers la gare, j'avais deux grosses valises qui étaient posées sur un chariot, ou mon animal de compagnie se trouvais dans sa cage, un hibou qu'elle drôle animal de compagnie, mais moi je les aimais tellement et j'en voulais un à moi à Poudlard, au moins je penserais à ma mère quand je le verrais. Elle qui avait eu son premier Hiboux à mon âge. Je marchais rapidement et elle poussait rapidement mon chariot pour arriver à l'heure, on arriva devant un mur et là elle me donnait le chariot et me disait de marcher droit dans le mur, je fis alors ce qu'elle me disait et je traversais le mur et elle arrivait derrière. Dans cinq minutes le train partait, il y avait tellement de monde, j'étais tellement perdu. Elle posa mes affaires dans un endroit avec les autres et elle me prenait dans ses bars pour la dernière fois, je devais attendre alors un an avant de la revoir. Je montais dans le train, je ne montrais pas la douleur que ça me faisait, j'avais un léger sourire sur mon visage, je trouvais une petite place et plusieurs personnes se trouvaient, ils étaient sympathiques et le voyage commençait.
Les jours passaient tellement vite dans ce château, les cours étaient bien plus intéressant que ceux de l'école ordinaire, je m'améliorais en cours, en sort et j'adorais ma classe, tout le monde était sympathique avec moi. Mes traces sur mon corps avaient totalement disparu ce n'était plus qu'un vulgaire cauchemar qui était à présent terminé. Les mois passaient et je m'améliorais je parlais avec ma mère en courrier, mon père avait décidé de déménager à l'autre bout de la planète, il s'était retrouvé une femme avait divorcé enfin tout un tralala, mais au moins elle était contente de me savoir en sécurité. La fin de l'année approchait, les grandes vacances arrivais, les examens aussi donc je travaillais fort tout en m'amusant. Au finale ma vie se répétait, je grandissais comme tout le monde. Je passais mes vacances avec ma mère, je n'avais jamais autant profité de ma vie comme cela. J'eus du mal à me séparer de ma mère quand il fallait repartir pour une deuxième année, une troisième une quatrième une cinquième est arrivée à la sixième année j’avais reçu une lettre. Ce n’était pas une lettre de ma mère, mais de mon père. Celui-ci m’annonçait le décès de ma mère suite à un sort reçu, celui-ci était bien trop fort et la blessure bien trop grave pour continuer à vivre. La rage m’avait alors envahie, mon visage était devenu sombre. Je voulais retrouver la personne qui avait pu faire ça à une femme et surtout ma mère. La folie m’emportait, j’étais devenu une autre personne. Je ne m’intéressais à plus rien et j’étais devenu manipulatrice, moqueuse et surtout violente. J’avais qu’une seule envie, tuer la personne qui avait tué ma mère. Le fil de l’homme qui avait tué ma mère se trouvait à Poudlard. J’allais le retrouver et le faire souffrir afin de remonter jusqu’à son père.
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