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 Sujet: Le réveil fait aux rêves une réputation qu'ils ne méritent pas. Ou pas. PV
Ven 6 Mar - 20:54
| | Invité
 ‘Le réveil fait aux rêves une réputation qu'ils ne méritent pas .’
S’il y a une chose que la miss adorait, c’était de se réveiller aux aurores, lorsque tout le monde dormait encore. Dans ces cas-là elle avait pratiquement Poudlard pour elle toute seule. Quelle joie ! Pouvoir courir sur le terrain de Quidditch, pouvoir voler comme à son plaisir le plus fou, le plus idiot. Ou encore marcher –et pour la plupart du temps tombée, mais seulement à ces moments, personne ne le savait. Bref, ce matin cela n’arriva pas. Contrairement à ses habitudes matinales, ce matin-là elle était la dernière à quitter le dortoir des Rouges et Or. Son réveil magique a eut une faille –après tout, il était tombé tellement de fois. Et aucunes de ses camarades n’avaient osé réveiller la jeune femme, elle avait soi-disant un sourire béat, et prononçait des mots incompréhensible.
Cela valu un rictus à la jeune demoiselle. Elle se souvenait parfaitement de son rêve : c’était le jour de sa rencontre avec le beau Heat Donovan, quelques semaines auparavant. Et ce n’était pas la première fois qu’elle en rêvait, mais, elle qui n’aimait pas se mettre à l’avant, avait omis de raconter cela à ses amies. Après tout, qui pourrait le croire. Elle était connue comme maladroite, et lui plus habile que n’importe qui. (C’était dû au Quidditch, il maniait extrêmement bien son balais). Bref, elle n’en avait parlé à personne.
Ouvrant les yeux dans une matinée joyeuse, elle se rendit compte avec sursaut, qu’il était le matin –tard, et que dans vingt minutes, elle avait cours de Potion. Sapristi ! Elle sauta de son lit, et regarda par la fenêtre, tout le monde commençait à s’activer. Quelle chance ! Il ne lui manquait plus que cela, en plus d’être maladroite, être toujours en retard. Bravo ! Elle s’habilla d’une vitesse éclaire et déboula les escaliers en un temps record afin d’aller prendre son petit déjeuner. Une vraie gourmande celle-là ! Bref, le temps lui manquait.
Une fois habillée, et le ventre plein elle se rendit dans les couloirs pour se rendre à ce fameux cours. Mal vêtue, mal coiffée, elle n’avait pas intérêt à être vue aujourd’hui. Et encore moins par monsieur DONOVAN. Encore heureux, elle n’avait encore rien renversé aujourd’hui. Passant sa main délicate dans ses cheveux bruns qui créait une contraste avec sa peau et sa chevelure, des plus ravissants. Accompagnée de ses deux livres de cours pour la journée, elle avançait tête baissée vers son cours. Connaissant le château par cœur, elle n’avait aucun besoin d’observer les coins, les murs, rien. Puis, BOUM.
Elle n’avait rien renversé, a part son corps tout entier ce matin-là. Toute elle, le nez en avant, mais rien de cassé. Rien, comme miraculé, malgré sa maladresse légendaire. Elle sentit alors sur sa vulgaire robe de sorcier un bras musclé, un bras, qu’elle connaissait. Les coutures étaient vertes, contrairement aux siennes, rouges. C’était, c’était Heat Donovan, celui qui ne cessait d’hanter ses rêves depuis le jour de la bibliothèque. Il l’avait sauvé, encore une fois, d’un danger quelconque. Elle leva les yeux vers son corps qu’elle pensait parfait, et sentait alors ses joues rougir à une rapidité sulfurante. Elle bredouilla quelques mots incompréhensibles, pour qu’enfin de compte elle se fasse comprendre.
SALLY – Oh, désolée. Merci en tout cas de m’avoir évité un aller-retour à l’infirmerie. Et puis, cela m’évitera de rater mon cours de potion..
Et puis, des souvenirs lui revinrent, ce qu’elle avait oublié depuis le matin. Elle avait cours avec lui. Oui, car, le Serpentard allait lui aussi en cours de Potion, et cela depuis le début de l’année ! Et merde ! Dans son état, ce n’était pas vraiment beau à voir. Toujours avec le feu aux joues elle décida de le regarder, en face. Et essaya de sourire, en se pinçant les lèvres.
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| | | | Sujet: Re: Le réveil fait aux rêves une réputation qu'ils ne méritent pas. Ou pas. PV
Lun 9 Mar - 23:39
| | Invité
BRITTANY - Tu me dégoûtes, Dono...
BOUM.
Le temps se figea subitement. A vrai dire, ce ne pouvait qu'être qu'une nouvelle secourable puisque ce pétillement interrompit une merveilleuse conversation entre deux personnages qui ne souhaitaient point se rencontrer , quelque soit l'endroit. Les regards électriques fusaient ; les poings sortis, les soldats se préparaient à la bataille. La distance entre les deux corps humains ne paraissait plus aussi grande : encore un peu et du sang giclerait sans pardon. La demoiselle , adossée contre la fenêtre du couloir , semblait si relaxée que les feuilles d'automne s'avéraient excitées à côté de la Serpentarde. Oui, cette jeune donzelle prénommée Johany ne désirait point lâcher les nerfs de son interlocuteur - dont le prénom commençait par une lettre magistrale : le H - , qui commençait sérieusement à l'agacer.
Les dents grinçaient mais étrangement, aucun autre membre ne se mouvait. Un silence s'installait peu à peu dans le couloir, faisant alors tourner toutes les têtes vers l'origine de ce cataclysme mondial. Et on n'avait pas tort : Seul un individu ne sachant pas tenir ses jambes pouvait crouler devant une vingtaine de personne. Réalisant alors un mouvement de volte-face, Monsieur H découvrit son visage et prit d'un affolement indescriptible, entrouvrant alors ses yeux verts oppressés par la douleur. Les mains de l'homme glacial se durcirent et sa mâchoire tremblait sous l'effet de la phobie.
* La vue n'avait jamais été aussi reposante. Mes pensées s'envolèrent comme un oiseau, qui filait au gré du vent . Cette musique classique et harmonieuse se moulait parfaitement avec le sourire fixé sur ma bouche depuis quelques secondes maintenant. Sourire. On peut sourire et sourire et pourtant être un scélérat. Je suis un pur connard et profites du malheur des autres pour ressentir un bonheur éphémère. Cependant, cette vision me hantait et me faisait plaisir. Contempler cet être eurythmique affalé sur le parquet rugueux et épineux me paraissait être la meilleure occupation de la journée. Sourire. Je n'arrêtais pas. Mes muscles refusaient catégoriquement de se dénouer et j'eus même peur de persister ainsi durant toute ma vie insignifiante. Sa chevelure de lionne cillait de tous côtés, réveillant alors tous mes sens, m'invitant à ressentir son odeur et désirant la toucher à tout prix. Cette attraction si puissante remportait la bataille peu à peu et malgré le nombre d'élèves présents, mes pieds invitèrent mon corps entier à m'approcher de la bête féroce. En sortirais-je vivant ?
Il ne s'était déroulé que quelques secondes à peine entre la chute et la réflexion de Monsieur D, qui ne tarda pas à foncer droit devant le danger. Les capes de sorciers s'entrechoquèrent. Un second silence se trônait dans le couloir quand les élèves assistèrent à une horreur monumentale. Clownesque, presque. Heath, pris d'un courage qu'il ne lâchera jamais avant d'avoir accompli sa tâche, se joint au petit comité organisé à l'improviste par cette Mademoiselle et effleura son bras de cire. Telle une poupée, la Gryffondor se laissa dangereusement manier par notre Don Juan malgré lui. Sourire. Putain, le troisième en moins de cinq minutes, arrêtons les frais ! Eh bien non. Non, ses capacités ne lui permettaient point d'en terminer. Pourquoi ? Parce que ça lui procurait un plaisir fou de la sentir faible et délicate. Son bras dans sa main de monstre, Heath serra un peu plus le bras de Mademoiselle Drowsfield sans pour autant lui faire du mal et lui fut d'une aide indispensable pour se relever et ainsi améliorer sa condition alors piteuse. Allongée, par terre, c'est pas top. Et en plus il fallait qu'elle s'oblige à débuter une conversation, alors qu'Heath se préparait déjà à retourner vers des contrés meilleures.
SALLY – Oh, désolée. Merci en tout cas de m’avoir évité un aller-retour à l’infirmerie. Et puis, cela m’évitera de rater mon cours de potion. . .
* La yeux, la bouche, tout me fascinait chez elle. Une haine contre sa beauté me hantait l'esprit. Comme faisait-elle pour me rendre dépendant d'elle ? Oui, Sally représentait une drogue pour moi finalement : Plus j'en aurais et mieux je me sentirais. Et quand je ne possède pas de quoi vivre, je meurs. C'est comme cela que je vivrais à présent : Je la fixerais durant mes heures de cours - oh que oui. Et cela ne me rendra point passif pour autant : Je ne connaitrais jamais la lassitude.
Quelque chose n'allait pas. Regardant sa main, il s'aperçut que celle-ci tenait toujours le bras de Mademoiselle, sûrement garni de belles marques et blessures. Ce fut très rapide. Heath lâcha immédiatement le membre antérieur de la Gryffondor - qui faisait rire le Serpentard avec ses légères zones rouges sur ses joues - et passait alors doucement ses doigts longs et fins dans ses cheveux ébouriffés. Il fallait dire un truc, Heath ! Ne laisse jamais une discussion se conclure ainsi, cela serait anti-social, juste ... juste con, cmme comportement. Le Septième année mit les mains dans ses poches et enracinant son regard en direction du sol, inspira un bon coup et se lança. Ca passe ou ça casse, hein.
HEATH – Une Gryffondor impatiente de se rendre à un cours de Potion. La chute a du être conséquente. Sourire. Heath tapota alors le haut de la tête de Sally, comme un adulte remerciant comme il peut un enfant ayant bien agi. Sally ayant un an de moins que Heath, ce dernier se croyait peut-être autorisés à certains gestes . . . La lionne en retraite aura-t-elle encore assez de force pour dompter les ardeurs & désirs de notre serpent affûté ? Suite au prochain épisode. En attendant, laissons Heath ouvrir sa grande gueule un peu.
HEATH – Quelle idée de tomber en plein milieu d'un couloir. On va dire que je ne suis pas étonné. Ces Gryffondors, toujours aussi cons.
Provocation ? Oui,à fond. |
| | | | Sujet: Re: Le réveil fait aux rêves une réputation qu'ils ne méritent pas. Ou pas. PV
Jeu 12 Mar - 19:34
| | Invité
Elle aurait voulu être à ce moment précis une des héroïnes de Jane Austen, une des ces femmes passionnées, sûre d’elles, romantiques, avec du répondant, comme Elizabeth dans Orgueil et Préjugés. Quelqu’un qui dans ce cas, aurait pu répondre sans se ridiculiser, n’ayant pas peur d’être au centre d’intérêt, aussi, qui aurait pu répondre à Heath comme il l’aurait mérité. Lui tenir tête, ou bien, simplement de pas être tombée. Mais elle ne l’était pas, elle était, fébrile, en revanche, elle avait du répondant. Mais, elle n’aimait pas être le centre d’intérêt, c’était même dans ce qu’elle détestait le plus au monde. Donc, elle ne répondrait pas comme elle le souhaitait.
Elle était plantée devant lui, et devant deux douzaines de personnes. Tous riaient, elle entendait les rires des garçons, et les filles qui se moquaient d’elle : « Quelle gourde ! », et puis d’autres, qui ne cessaient de répéter : « Si elle croit intéresser Heat, elle a bien tort. Il n’a rien à faire avec elle. Il est bien plus intéressant. ». Pourtant, Sally ne cessait de croire qu’il valait mieux, qu’il était bon, et que, elle ne savait pas, mais elle avait envie de le connaître, de s’approcher de lui, de sentir ses cheveux noirs sur sa peau, qu’il la serre contre son torse musclé. Elle en rêvait, même. Mais que pouvait-elle faire, ces filles-là avaient probablement raison, elle n’en savait strictement rien.
Puis le vert et argent vint à deposer sa main sur la chevelure toute ébouriffée de Sarah. Son poul s'accéléra, et sa respiration se heurta. Lui, elle. C'était comme si ils n'étaient que tous les deux, sans bruits de fond, elle aurait voulu que cet instant soit infini, que les doigts du jeune homme continue de caresser ses cheveux rebels. Elle a même crut un instant que son coeur allait sortir de sa cage thoracique. Mais voilà qu'il fallait qu'il est un putain d'orgueil.
Puis, son regard se fixa momentanément sur Heath. Qu’avait-il osé dire ? N’était-il pas censé être intelligent ? Cela se résumait à se moquer d’elle ? Etait-ce pour cela qu’il l’avait aidé Sally à se relever, et que son souffle avait été heurté lorsque son visage était à quelques centimètres de celui de jeune homme ? Son expression changea très rapidement, de joyeuse, en colérique, et enfin, en tristesse. Toujours rouge, ses yeux sentirent l’eau salée arriver, elle tremblait, mais faisait tout pour que cela ne se remarqua pas. Ce visage d’ange, était vraiment ce qu’on disait de lui ? Etait-il aussi méchant ? Ce n’était pas possible, elle se refusait d’y croire !
SALLY – Ce n’est que ça que tu as à dire ? Rabaisser les autres ? Eh bien bravo, je te pensais plus intelligent.
Pourtant la passion qu’elle éprouvait à ses côtés ne fut que grandissante. Elle était à quelques centimètres de lui, et son corps lui criait de sauter sur lui, elle ignorait désormais les remarques désobligeantes des jeunes personnes autour, après tout il était temps de se rendre au cours de Potion, elle avait déjà quelques minutes de retard. Pourtant elle était incapable de bouger un seul petit doigt.
Elle ne pensait qu’à être auprès de lui. Malgré les horreurs qu’il avait pu dire, rien n’y changeait, à côté de lui, c’était comme si l’impossible devenait possible. Elle était trop ravie pour changer d’idée. Ce n’était pas tous les jours qu’elle parlait avec lui, mais ce n’était pas non plus la première fois. A chaque fois qu’elle le voyait elle en était heureuse pour deux jours. Personne ne savait pourquoi, mis à part la miss.
Mais une chose était sûre, elle n’aimait pas être en retard à ses cours, car elle ne voulait pas se faire remarquer davantage. Pourtant le choix était alléchant : heat ou potion ? Dur, dur ! Elle trouva alors une idée qui lui paraissait agréable. La jeune brunette redevint agréable, et heureuse. Elle jeta un coup d’œil agresseur à quelques filles qui ne cessaient de la dévisager, et les oublia pour fixer Heat.
SALLY – Je ne sais pas pour toi, mais moi je compte me rendre à mon cours.
Elle ne partit pas directement, elle voulait voir sa réaction, une seconde avec lui n’était jamais de trop.
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