Début Décembre 2010

Est-ce que vous connaissez la signification du mot « têtue » ? Non ? Vraiment non ? Bien avec William vous allez finir par l'apprendre . Oh non, nous dite pas qu'il est encore sortis ? Bin.... euh.... . Ah woé d'accord . Et l'autre fois avec l'autre psycho ça lui as pas suffit ? Mais là c'est pas pareil. Déjà il y a Asphodèle dans un coin. Ensuite ils sont à L'Elfik et Ali baba veille sur cet endroit . Vous voyez arrêter de flipper il risque rien. Asphodèle dans un coin ? Woé Miss Vampirella et avec .... euh..... l'autre là avec un nom compliquer.... euh.... change... euh .... woé bon ça sera chandelier quoi . Ils se sont venu boire un petit coup.

Et William ? Bin il cherche un proie. Une proie . A parce que lui aussi c'est un vampire ??? Non. Bin pourquoi il cherche un proie alors ? Bin parce qu'un homme un vrai à toujours besoin d'un peu de compagnie. Ah ok. C'est une autre genre de proie qu'il cherche ? Le genre jolie forme ? Oui voilà . Maintenant qu'il est de nouveau célib il faut qu'il se remette dans le coup. Bon voyons voir. Qui y a-t-il d'intéressant . Oh là-bas Parker. De dos bien sûr mais c'est elle. Qu'est-ce qu'il lui fait croire que c'est elle ? Rien . Il vous dit juste que c'est elle alors c'est elle . Aller on laisse tombé le plan drague et il va aller l'emmerder un peu. Il se rapproche de la Miss Garçon-Manquer plus séducteur que jamais.

William - Franchement tu me déçois beaucoup. Je pensais qu'une fille tel que toi avait mieux à faire que de trainer dans les bar dit-il avec humour et toujours son habituel air théâtral.

JUDITH, A. SIMONI.

- Franchement tu me déçois beaucoup. Je pensais qu'une fille tel que toi avait mieux à faire que de trainer dans les bars.

Le ton de voix était particulièrement enclin au jeu, au théâtre, à la comédie. Ce son n'échappa pas aux oreilles de Judith, qui, buvant son cocktail des îles, se retourna les yeux hagards, l'air complètement à des kilomètres d'ici, comme si le cocktail l'avait envoyé sur l'une de ses îles paradisiaques où l'on rêve tous d'aller, mais que l'on ne peut y aller. Ses cheveux d'ors tombèrent en cascade sur son épaule gauche, et elle retira l'une de ses mèches qui lui tombait devant les yeux, pour la caler derrière son oreille. Elle posa son regard vairon sur le jeune homme, et ne put s'empêcher de lui trouver un certain charme, bien qu'il avait un goût pour les vêtements assez vieillot, et ce, devant dater de biens... Deux ou trois hivers. Elle soupira doucement, avant de lui dire :

- Tu t'es planté. La fille que tu croyais être n'est pas là. Enfin, bon, t'as compris quoi.

Elle ne souriait même pas. A vrai dire, elle était tellement blasée d'attendre son frère et d'écouter ce petit groupe avant que les "EuroTrash" ne débarquent, qu'elle buvait son cocktail, le sirotant doucement, avec sa paille rose. L'alcool, le malibu qu'il y avait à l'intérieur, semblait lui prendre la tête de façon traître. Mais elle s'en rendait pas compte, continuant de sentir le goût de la mangue sur son palais, avec cette petite touche exotique qu'apportait les fruits. Elle reposa son regard sur le chanteur de FUCKING ROCKSTAR et elle ne put s'empêcher de penser qu'il y avait vraiment de tout qui voulait percer dans le monde de la musique... Est ce qu'il se rendait compte qu'il était tout bonnement... Ridicule ? A l'évidence non, et ça, Judith ne put s'empêcher de le dire assez haut.

- A croire que tout le monde peut faire de la musique... C'est... Blasant. En plus, leur nom... mais c'est pas du tout recherché... Enfin, bon...

Elle aspira les dernières gouttes de son cocktail et releva le regard vers Chester, le barman de l'Elfike pour qu'il lui en ramène un. Il sourit doucement, acquiesçant d'un signe de tête lui signifiant donc, qu'il avait compris la demande, et qu'il allait s'y exécuter. Judith tourna la tête vers William, et elle lui demanda, de façon assez désinvolte :

- J'espère que t'es pas venu voir ces machins car si c'est ça, tu perds toute l'estime que tu aurais pu gagner avec moi.

Et elle repoussa doucement son verre, jouant avec le petit parasol en papier aux couleurs jaunes et ors.

Ah mince ! Là il y avait erreur sur la personne . C'était pas Parker ça. Mais trop tard William avait déjà lancé sa pic à la Miss Qui-N'est-Pas-Parker-En-Fait . Tant pis, il fallait qu'il fasse avec . Puis de façon la jeune fille devant lui n'avait rien de moche donc il n'allait pas se plaindre . Au contraire. Puis il était d'humeur à chercher la compagnie des filles donc bon.

Judith - Tu t'es planté. La fille que tu croyais être n'est pas là. Enfin, bon, t'as compris quoi.

Bien sûr qu'il avait compris. Il était pas stupide. Et franchement il apprécié moyennement cet air hautain de moi « je sais tout et toi t'es qu'une merde » qu'elle avait avec lui. Pour qui se prenait-elle ? La reine d'angleterre ? Elle avait besoin d'être aussi désagréable ? Quoique en fait non. Elle l'avait pas était tant que ça mais William n'était pas apparemment pas d'humeur . Peut-être parce qu'il voyait direct que la Miss Peinture-Nature le prenait pour un gros lourd alors que son but premier n'était pas forcément de la draguer. Bon ok il avait besoin de se changer les idée et il n'était pas contre un petit flirt pour la soirée mais est-ce que c'était marquer à ce point là sur son front ? Est-ce qu'elle avait besoin de le juger aussi vite ? Là sur le coup il était assez déstabilisé. Sa façon de parler, d'être... Tout dans l'habitude de cette Miss Je-Sais-Tout-L'agaçait le déstabilisait. Des filles il en avait connue des tas, et même en profondeur mais elle ! William n'était mais plutôt ! D'où qu'elle sortait celle-là ?

Judith - A croire que tout le monde peut faire de la musique... C'est... Blasant. En plus, leur nom... mais c'est pas du tout recherché... Enfin, bon...

Toujours ce même air de s'exprimer et cette attitude qui semblait à l'opposé total des filles qu'ils côtoyaient d'ordinaire. Comme si la jeune inconnu ne venait pas de la planête terre. D'ailleurs il ne savait pas pourquoi il éprouver une telle incompréhension envers elle, après tout elle parlait tout de même anglais et pas chinois, mais c'était plus fort que lui. En général pour lui il n'y avait que trois comportement féminin face à lui : 1/ la greluche écervelé qui baver d'avance, qui aimer les bad boy et les aventure d'une nuit et qui finissait toujours dans son lit et dont il se lasser toujours. 2/ la timide romantique qui attend le prince charmant, rougis pour un rien, n'as pas confiance en soit et passe son temps à étudier ou à lire. Celles-là il l'es évite, il les feraient souffrir sans le vouloir. 3/ la méchante agressive, fille de caractère qui s'affirme, qui semble vouloir éviter à tout prix les séducteur et qui arrive rarement à supporter l'arrogance, le machisme et l'égocentrisme. Celle là en général c'était ses préféré, celle qui avait toujours une bonne répartie à lui lancer et qui le faisait sortir de ses gonds. Mais Miss Dont-Il-Ne-Connait-Toujours-Pas-Le-Nom semblait rentré dans aucune de ses catégorie surtout qu'apparement il s'intéressé a un truc de mec : les groupes de rock ! Et pas n'importe quel groupe de rock, pas à ceux qui sont crée juste pour faire baver la gente féminine.

William - Tu t'y connais en musique ? dit-il surpris comme si elle lui avait annoncé qu'elle voulait devenir joueuse de Quidditch professionnelle, qu'elle détesté les gosses et le maquillages. Soit en bref, tout ce qu'une fille était censé aimé. Enfin d'après l'esprit vieux jeu de William.

Il s'assit alors en face d'elle s'en prendre la peine de lui demander si ça la dérangeait avant de reporter son regard sur le groupe qui jouer actuellement. Franchement elle avait pas tord, c'était totalement à chier, une torture pour les oreilles.

Judith - J'espère que t'es pas venu voir ces machins car si c'est ça, tu perds toute l'estime que tu aurais pu gagner avec moi.
William - Ecoutez "ça " ? Non désolé très peu pour moi, j'suis pas suicidaire. En fait j'suis venue accompagné une amie et je cherchais quelqu'un à emmerder avant d'écouter Eurotrash. EUX c'est un groupe écoutable. Mais il débute et ça m'étonnerai qu'tu les connaissent.

Pourquoi était-il aussi honnête ? Pourquoi n'essayer-t-il pas de la draguer ? Avait-il perdu son savoir faire à cause de son histoire avec Rose ? Etait-il malade ? Aucune idée ! Jamais il ne s'était comme ça ! Enfin pas avec une fille en tous cas ! Même avec ses potes il faisait toujours preuve d'ironie ou d'humeur. Dire simplement et directement lees choses tel qu'elle sont ça ne lui ressemblait pas du tout . Etait-il malade ? Aller savoir....

-
- Tu t'y connais en musique ?

Elle accentua encore plus son air blasé, si cela était encore possible. Elle avait cette façon bien à elle de le regarder, et elle ne voyait en rien une envie de sortir avec lui. Il avait quelque chose, mais ce n'était pas suffisant. De tout façon, Judith le trouvait beaucoup trop fade, et sa façon de faire pour lui poser sa question... Ce n'était pas parce qu'elle était une fille qu'automatiquement, elle devait être une inculte et rester à la maison pour faire du ménage. Elle secoua la tête d'un air profondément attristé, comme si elle était triste pour lui de croire encore à des préceptes aussi vieux que le monde... Il fallait à tout prix qu'il se mette à la page. Sinon, le pauvre chou allait finir vieux garçon.

- Mon frère en fait depuis qu'il est haut comme ça... Il a même un groupe avec une bande de pote... Je sais pas si tu connais Vince Jefferson, de Serpentard... Puis, j'aime beaucoup les balades rock... C'est les plus romantiques...

Judith eut son premier vrai sourire, typiquement féminin. Un sourire qui vous réchauffe le sang en moins de temps qu'il vous faut pour le dire, un de ses sourires qui vous éblouis et qui vous donne cette impression que le monde est désormais, rempli de bisounours. Chester arriva sur ces entrefaits posant la boisson qu'elle avait commandé devant elle, puis, il en posa un second verre devant William. Un bon cocktail des îles, il n'y avait rien de mieux pour réchauffer les cœurs dans un Angleterre en plein hiver. Elle retourna la tête vers la scène, une envie violente d'envoyer sa chaise dans la tête de ce Ray Sheppard... Quel prénom à deux balles... Elle leva les yeux au ciel avant de lui dire :

- J'espère que t'es pas venu voir ces machins car si c'est ça, tu perds toute l'estime que tu aurais pu gagner avec moi.
- Ecoutez "ça " ? Non désolé très peu pour moi, j'suis pas suicidaire. En fait j'suis venue accompagné une amie et je cherchais quelqu'un à emmerder avant d'écouter Eurotrash. EUX c'est un groupe écoutable. Mais il débute et ça m'étonnerai qu'tu les connaissent.
- Ah, c'est sûr qu'Eurotrash est un groupe qui s'écoute... Mon frère a une voix qui me laisse toujours sur les fesses... Je ne peux que connaître...

Elle tourna doucement la tête vers William, l'air moins renfrogné que tout à l'heure. Elle porta son cocktail à ses lèvres, sentant doucement ce goût de papaye, une deuxième fois, sur son palais, un sourire se dessinant doucement. Elle avait de la décente, la petite. Lorsqu'elle reposa son verre, il était posé, à moitié plein, ou vide, comme vous le souhaitez. Judith sourit, tandis que le groupe Fucking Rockstar, qui, soit dit en passant, porté très bien son nom, terminait leur " représentation " au plus grand bonheur de Judith, qui dit :

- Bah, c'était pas trop tôt... Mes oreilles ont failli partir en réparation technique pour destruction de leur muqueuse à cause de pseudo rockeur...

Ils quittaient la scène, tandis que Judith reposait son regard sur William. Vu de là, il était beaucoup plus mignon que tout à l'heure. Elle eut un sourire, et elle posa doucement sa main sur celle du garçon.

- Tu étais vraiment avec quelqu'un où tu cherchais juste quelqu'un a qui parlé ? Non, parce que... Tu as rendu potable les chanson de ce fucking band.

De nouveau, elle sourit, avant de retourner son visage vers la scène, ses cheveux blonds suivant son geste de la tête. Elle regarda délicatement les 4 garçons qui montaient sur scène, et elle ne put s'empêcher de taper ses mains, en poussant un petit crie, en disant :

- C'est mon frère ! C'est mon frère !

Et dans la tête d'Enzo, à ce moment là, on pouvait y entendre : Oh my god !

Judith - Mon frère en fait depuis qu'il est haut comme ça... Il a même un groupe avec une bande de pote... Je sais pas si tu connais Vince Jefferson, de Serpentard... Puis, j'aime beaucoup les balades rock... C'est les plus romantiques...

Sourire. Pourquoi il sourit ? Parce qu'elle sourit. Ah bon ? Et c'est nouveau ça ? Maintenant sourit quand une fille sourit ? Quand son sourire est aussi jolie... oui ! Qu'est-ce qu'il avait exactement son sourire ? Bin ça serait un peu dur pour lui de la décrire. C'était pas dans le genre « pub de dentifrice » . Ni dans le genre « petit air timide », pas non plus dans le style « parle à mon cul ma tête est malade bonjour l'hypocrisie ». Non en fait y avait pas de mot pour décrire son expression. Amoureux ? Laisse le rire. Non il était sur le cul c'est tout. Il avait seulement perdue l'habitude de fréquenter des gens. Bin woé l'impasse ça ravage les relations sociale . Résultat du coup il semblait y avoir aucun jeu de séduction. Enfin pas du côté de William car il lui parla de musique .

Judith - Ah, c'est sûr qu'Eurotrash est un groupe qui s'écoute... Mon frère a une voix qui me laisse toujours sur les fesses... Je ne peux que connaître...

Hein ? Est-ce qu'il avait bien entendu ? Frère ? Comme « Frère » ? Elle était sérieuse là ? Mais si elle était la sœur de Lorenzo Simoni elle alors elle devait.... Judith ! La jolie blonde s'appellait Judith. Waw . La soeur du chanteur d'EuroTrash . Eh bin. Waw. Il avait de quoi deux fois plus déstabilisé. Que répondre à ça a part ???? Non va pas le faire ça . Aller William remet toi.

William - C'est clair que c'est autre chose que ce brouhaha que les gens appelle en ce moment d'la musique.

C'est le cas de le dire. Bon si on devrait attribuer un chiffre à William pour son sens de la discussion eh bien franchement il aurait droit a.... une bonne note. Eh oui ! Etonnant mais il était sociable ce soir. Enfin, différent de d'habitude. A le faire on aurait pût croire qu'il parlait à un bon pote. Impression... Non en fait c'est flippant . Qu'est-ce qu'il lui prend .

- Bah, c'était pas trop tôt... Mes oreilles ont failli partir en réparation technique pour destruction de leur muqueuse à cause de pseudo rockeur...

Il eut un petit rire. Eh bin. Elle macher pas ses mots dite donc. William ferme la bouche tu bave . Même pas vrai . C'est juste que.... Woé jolie language ! Il aimerait bien testé ce que ça donnerai en joute verbale face à lui mais là.... Bin apparemment ce soir a vient pas .

- Tu étais vraiment avec quelqu'un où tu cherchais juste quelqu'un a qui parlé ? Non, parce que... Tu as rendu potable les chanson de ce fucking band.
- J'suis VRAIMENT avec une amie, juste une amie. Je rêve ou c'est un compliment ? Quoiqu'il en soit ravie d'avoir pût diminuer ta souffrance. Sa fait toujours plaisir de se sentir utile dit-il avec humour.

Woé pas de doute il était vraiment bizarre ce soir. Il serait pas amoureux Amoureux ??? Sa va pas non Il est juste bizarre. si on vous avaient tuer, que votre première petite amie vous larguer vous seriez comment vous ? Euh . Oui bon ok il a des raison d'être étrange ce soir . Fort heureusement pour les oreilles de Judith, comme elle l'avait dit, et de lui même le groupe merdique fut vite remplacer par Enrostars. William avait hâte qu'il commence à jouer et on voyait l'impatience sur son visage.

Judith - C'est mon frère ! C'est mon frère !
William - Tu le connais ? dit-il avec ironie.

William reporta son regard tantôt vers Miss Inconnu, tantôt vers les verres vide qui se trouvait sur la table. Oula ! C'était si fort que ça se machin ? Ou est-ce qu'elle était toujours comme ça ? Parce que sur son front il y avait pas l'air d'avoir écrit « greluche abrutis » et pourtant.... Là sa réaction n'était pas en toute finesse. Et vous savez quoi ? Bin William adorait ça. Bin quoi une fille capable d'avoir l'air blazé et l'espace de deux seconde plus tard devenir complètement hystérique ça de quoi vous impressionnez. Sa veut dire qu'elle lui plait ? Non Pas vraiment Enfin.... Elle est spéciale. Woé ça ya pas de doute ! D'un signe de la main William commanda une téquila. Bin tant qu'a faire il allait pas la laisser se bourré toute seule. Puis lui il as pas eut l'occasion de fêter son célibat. Bin woé ça se fête ses choses là. Enfin....

William - J'vais pas te sortir le cliché de " tu viens souvent ici " ou " je t'offre un verre " tu va trouve ça nul à chier mais.... après le concert j'aimerai bien qu'on discute un peu....

Tiens depuis quand William manque d'assurance

- Tu le connais ?

L'euphorie de Judith retomba d'un coup, et elle tourna doucement son visage vers William qu'elle fusilla littéralement du regard. Enzo, quant à lui, montait sur scène en compagnie de Vince, Travis et Niklas. Ils s'attelaient déjà à l'installation rapide de leur propre instrument sous la pénombre que le patron de l'Elfike avait installé pour les cacher un tant soit peu. Le public semblait sous une tension particulière.

- T'es un... grand comique, toi.

L'ironie glaciale de Judith, c'était la pire des phases qu'elle pouvait traverser. En plus, cette dernière, qui avait bu, un peu plus que d'habitude, sans avoir mangé, cette fois, semblait déjà bien dans son jus. Et il fallait dire que Judith énervé, plus bourré, elle pouvait être particulièrement fracassante. Pourtant, lorsqu'on la connaissait, l'on savait que cette dernière était de nature euphorique, et qui donnait cette impression d'être constamment bourrée ou défoncée pour la simple et bonne raison, qu'elle est trop optimiste. Néanmoins, elle reposa son regard sur son frère qui commençait à parler dans le micro pour se présenter, lui, et le groupe, avant de débuter leur concert qui était destiné à se faire connaître un maximum, pour pouvoir lancer leur première album d'ici une à deux pairs de mois.

- J'vais pas te sortir le cliché de " tu viens souvent ici " ou " je t'offre un verre " tu va trouve ça nul à chier mais.... après le concert j'aimerai bien qu'on discute un peu...
- En tout cas... Ca fait même genre... Fit elle, dans un sourire, en tournant doucement son regard vers William, montrant ainsi qu'elle n'avait pas gardé rancoeur de son ironie à deux balles. Judith continua : Après le concert, mon frère va sûrement me crier dessus parce que j'pense que j'ai trop bu, et que si il te voit avec moi, il va te fracasser la tête contre le sol... Le pire, dans tout ça, c'est que ça lui ferait de la pub...

Elle eut un petit rire, avant de reporter doucement son regard sur Enzo, avant d'attraper son verre à tâtons. Tandis que les premières notes de la chanson du groupe Eurotrash se lançait doucement en l'air, tandis qu'ils se mettaient doucemnt à bouger aux rythmes de la musique. Ses lèvres trempèrent le liquide du coktail tandis que son frère se mettait doucement à chanter, le micro tenu dans main comme si il tenait une orange, le fils tombant par de la le pouce et l'index. Diaspora, ou The Prayer of the Refugee... Aussitôt, la jambe de Judith prit un rythme nerveux, avant que finalement, elle ne pose son verre pour se jeter au sol. L'espace de quelques secondes, elle tituba, puis, elle prit William par la main, et le mena sur la piste de danse, tout en lui disant :

- Montre moi que t'es un homme ! Danse !

La musique sembla se couper quelques secondes, puis, d'un coup, l'on entendit la voix d'Enzo suivit avec un fracas mélodieux le son des instruments de Niklas et Vince, accompagné par les baguettes de Travis qui était presque debout. Vince semblait être une pile énergétique, comme possédait par le rythme de la musique bougeant dans tous les sens. Niklas lui, restait droit la tête bougeant aux rythmes des notes ses doigts dansant sur la basse qu'il tenait entre ses mains. Judith, qui était près de William, leva automatiquement les bras au dessus de sa tête, se mettant à danser aux rythmes de la musique, un gros n'importe quoi, comme les autres dans le restant de la salle, se frottant de temps à autres à William, comme pour s'amuser.

- T'es un... grand comique, toi.

On la refait mais cette fois avec un peu plus de froideur. Quoique dans le cas présent, ça aurait était difficile. Sa phrase était tellement pleine de sarcasme qui s'il n'avait pas eut l'habitude de fréquenter Asphodèle ça l'aurait peut-être surpris. Pas effrayer, il en avait vu d'autre et il en fallait beaucoup à William pour le faire fuir. Dans son cas, l'entêtement, la patience et la détermination lui avait toujours beaucoup servit pour avoir ce qu'il voulait. Et ce soir ce qu'il voulait c'était connaitre Judith. Pas forcément en profondeur ou quelque chose dans le genre mais juste la connaitre.

- J'vais pas te sortir le cliché de " tu viens souvent ici " ou " je t'offre un verre " tu va trouve ça nul à chier mais.... après le concert j'aimerai bien qu'on discute un peu...
- En tout cas... Ca fait même genre...

Déjà William ne se sentait pas très à l'aise, alors la phrase de la blondine ne l'aida pas à se décontracter .En bref, même en temps honnête et en ne surjouant pas il passer quand même pour un gros lourd ? Rien n'était moins sûr. Car elle affichait une sourire qui laissait présagé qu'il s'y était mieux prit qu'elle ne voulais l'admettre.

- Après le concert, mon frère va sûrement me crier dessus parce que j'pense que j'ai trop bu, et que si il te voit avec moi, il va te fracasser la tête contre le sol...
- C'est pas grave si ça peut lui faire plaisir, il peut toujours essayer. J'veus bien prendre le risque de me retrouver à l'hopital si ça veut dire échanger quelque mots avec toi avant.

Et le pire c'est qu'il disait vrai. Totalement inconscient du danger et têtue comme un âne, il ne pensait pas au conséquence que ses actes pouvait avoir. ZA l'instant présent seule son désir de passer un bref instant avec Judith l'importait, Lorenzo il s'en préoccuperait plus tard. . N'empêche la phrase de Judith montrait bien qu'il avait le chic pour tomber sur des filles inaccessibles. Il aurait put craquer sur la première pouff du coin, la fille sans histoire et qui surtout qui n'avait pas un frère hyper protecteur. Mais non il avait fallut que ce soit elle qui lui retourner l'estomac. Parce que c'était peut-être dut a son verre d'alcool ou quelque chose d'autre mais il se sentait étrange. Enfin bref il reporta son regard sur la scène afin de regarder le groupe de Rock jouait tandis que Judith semblait s'amuser comme une folle. Elle se leva alors et il se pencha rapidement vers elle pour la soutenir tandis qu'elle tituber, manquant te tomber.

- Montre moi que t'es un homme ! Danse !
- Okay. Je relève le défis dit-il avec un air amusé.

Ce soir il était venu pour se changer les idée par rapport a sa rupture, et surtout pour arrêter de cogiter pour rien et le sourire de la jeune fille semblait avoir cette effet sur lui. Ce laissant guider par la musique, il accompagner à la perfection les geste de Judith et danser aux rythme endiablé de la mélodie.