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 un geste mortel. .: Léïlan.

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un geste mortel. .: Léïlan. EmptyVen 8 Aoû - 18:01



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    CHRIS « Helena ? Qu'est-ce que tu fous devant ma porte ? Entres, voyons ! »

    Christopher ne doutait de rien. Absolument rien : mais il passera a coup sur la soiree la plus morbide de sa courte vie. Un leger sourire sur le visage du jeune adulte qui signifiait beaucoup pour cette Helena au coeur de pierre. Le plan fonctionnait a merveille et gare a celui qui tenterait de le saboter, ou il subirait le meme sort que ce cher Christopher Harris. La vengeance, une connaissance qui vous faisait perdre tous vos moyens, meme si votre reputation etait fondee sur votre stoisisme et votre calme imperturbable. Helena appartenait a ce type de personnes sur Terre : Discretes mais toujours a l'oeuvre, aux aguets. Et quand elle passait a l'action, ses actes devenaient de plus en plus ignobles. Tant mieux, c'est un beau loisir que de detruire la vie des gens. Et ce soir-la, le tour de Harris sonnait enfin et d'apres le sourire angelique de notre chere bibliothequaire, demain, il serait mort, d'une facon ou d'une autre. Tandis que le futur defunt profitait de cette visite innatendue pour presenter ses nouveaux tableaux et autres objets de valeur, Helena creait tout un stratageme afin d'en finir avec ce goujat. Ce cher Auror qui avait tue quelques Mangemorts lors de la bataille a Poudlard. Ah ! Vous comprenez mieux pour quelles raisons Helena souhaitait le massacrer.

    Devait-elle l'etrangler ou lui trancher la gorge ? Le plus de sang et de douleur possible : le meilleur moyen de rendre heureuse la sorciere, prete a tenter le tout pour le tout, jusqu'a user de ses pouvoirs magiques. Eh oui. Mais revenons donc dans le salon, ou etaient confortablement installes ces deux personnages. Amis de longue date, Chris avait finalement decide de suivre le chemin qui lui correspondait le mieux : une route lache et debile. Le frere d'Helena, desirant aussi s'allier a cette bande de tares, devait surement se rejouir de l'arrivee de ce nouveau membre dans l'Ordre. Raison de plus pour le tuer, non ? Elle n'allait tout de meme pas laisser la vie a un scelerat, un individu incapable de choisir la bonne voie . Que voulez-vous faire avec un attarde pareil ? Rien.

    Les minutes defilaient et Helena ne passait pas a l'attaque, attendant que Monsieur se decide a se rendre dans la cuisine pour preparer un bon petit plat. Lui aussi se ferait mijoter . . A la sauce rouge couleur sang, specialite Roddington. Christopher sifflait donc dans la cuisine et ne visualisait pas Helena essuyant la molette de son pistolet dissimule au fond de son sac bleu avec un mouchoir blanc neige. Elle avait meme pris le temps d'enfiler des gants, au cas ou l'arme se perdrait entre les mains d'un commissaire de police sorcier. La victime chantait, encore et fredonnait des paroles sur le bonheur et la joie de sourire, qu'il serait incapable de ressentir dans les quelques minutes qui suivront. Action. L'actrice plissa les yeux et se leva lentement, descendant sa jupe legerement relevee. Un soupir avant de partir, elle en avait besoin pour etre encore plus sanguinaire que jamais. La frange replacee, le sourire Colgate a l'horizon, Helena se dirigea vers le bar et brandit son arme vers Chris, alors de dos. Elle l'invita de sa voix douce a se retourner, de facon qu'ils soient face a face. Le regard appeure, Christopher fut le premier a prendre la parole. Pour la derniere fois.


    CHRIS « Tu . . Tu n'vas pas le faire, Helena. »
    HELENA « Oh que si. Dis bonjour aux anges de ma part. »

    ___________________________________________________________________

    Flash Info.

    SCAP « La victime, un jeune homme du nom de Christopher Harris, a ete retrouvee dans la cuisine de son appartement en milieu d'apres-midi. Avec deux balles dans la bouche, on ne pouvait prier pour un miraculeux reveil. Une amie du defunt est presente aupres de moi. Mademoiselle Roddington, une seule question : La mort de votre ami vous cause-t-elle du chagrin ? »

    RODDINGTON « Hum. Il nous manque terriblement, vous savez. Ce meutrier devait etre extremement vilain pour commettre un acte aussi . . Escusez, mon poulet va cramer. »

    En realite, elle se foutait royalement de son triste sort. Il etait mort, creve comme un rat, et c'est ce qui comptait pour la demoiselle. Tuer un ami pendant le week-end, quelle satisfaction personnelle. Elle etait maintenant de retour a Poudlard depuis une semaine et tous les eleves consolaient Helena a cause de ce qu'il venait de se produire. Croyez-vous sincerement que ceci la touchait ? Meme pas. Insensible et froide, elle rejettait les cadeaux de consolations et cartes reconfortantes de la part du reste du corps enseignant. Elle avait cependant recu les felicitations de certains Mangemorts, mais pas de tous. Ce Carlson, par exemple. Aucune reaction, il s'en foutait. Tant mieux apres tout, parce que Helena finirait bien par .. Oh non, on ne tue pas ses collegues, c'est bien connu. Nous etions donc un Mardi apres-midi a Poudlard, alors que la bibliotheque etait bondee par tous ces Serdaigles trop occupes a bouquiner. Helena, toujours aussi exasperee par ces moins que rien, rangeait - au fond de la reserve - des livres de magie noire hautement securises. Elle pouvait entendre les cris aigues des Gryffondors, riant aux eclats. Ah ceux-la. Durant sa scolarite, Helena n'etait pas tres aimee de cette maison. Mais ne vous inquietez pas, elle ne les appreciait point non plus.

    Quand tous les livres furent a leur place, Helena traversa la reserve pour retourner dans l'espace maudit, celui ou tout le monde se reunissait pour etudier ou parler, la piece principale que Helena haissait. Les Mangemorts avaient reconstruits les maisons de Poudlard en fonction du sang de chaque eleve, pourquoi ne pas reorganiser la bibliotheque de la meme maniere ? Les sangs purs aux meilleurs emplacements, et les autres dans les coins de murs ! Mademoiselle Roddington, tellement absorbee par ses reflections sur la direction de l'ecole ne fit pas attention aux obstacles se trouvant sur sa route et effleura le bras d'un ou d'une inconnue dans un des couloirs de la Bibli'. La criminelle se retourna vivement et attrapa de justesse le bras de son interlocuteur avec force. Personne n'avait le droit de la toucher, personne.


    RODDINGTON « Oh, c'est vous. Pourriez-vous m'expliquer ce geste ? »

    HJ : Desole, je ne suis pas en France, donc pour les accents, c'est la loose. uu.
 
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un geste mortel. .: Léïlan. EmptyVen 8 Aoû - 20:14



Invité
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HJ : il n'y a pas de soucis Wink Juste une chose : je fais mes RPS à la première personne, j'espère que cela ne te dérange pas.

Des cris, des pleurs, une foule dans le couloir, qui court, court, court... Je suis perdue devant un tel troupeau effrayé qui me pousse contre le mur, non loin de la Salle sur Demande d'où je sors. J'avais tellement envie de leur balancer un sortilège à la figure, à ces triples imbéciles incapables de maîtriser leurs émotions... Mais je me retins : il y avait trop de monde, cela ne serait pas du tout discret, et je ne voulais risquer de me faire avoir et exclure de l'école. Si j'avais su... Attrapant une de mes pseudos amies, Cassidy McLone, qui piallait quelques paroles incompréhensibles, elle me hurla au visage.

Cassidy - Les Man... Mangemorts....
Léïlan - Quoi les Mangemorts ? Ils ont fait quoi ?
Cassidy - Ils ont attaqué Poudlard, l'école est entre leurs mains ! Ils ont tué des élèves, des professeurs même !

La poussant sur le côté, prétextant qu'on allait se faire bousculer, j'en profitai pour m'éclipser, pardonnant en partie à la foule leur peur. En effet, ceux qui avaient peur de la magie noire et de ses disciples ne pouvaient que tenter de s'enfuir... Cependant, je me stoppai dans un couloir, une inquiétude de plus en plus insidieuse se faufilant dans mon esprit : et Alex ? Où était-il ? Mon frère de deux ans mon cadet était partie à ce fichue bal avec une fille que je connaissais un peu, Vanessa Zactif, une Gryffondor de son âge et elle me semblait sympathique. De toute façon, je n'aurai pas eu mon mot à dire là-dessus, vu comment il me repoussait en ce moment. Oui, il me repoussait ! J'en étais blessée intérieurement mais je le cachai, comme le reste. Je courus donc à la recherche de celui qui constituait ma seule véritable famille...

___________________________________________

Je me réveillai en sursaut, et grognai quand je m'aperçus qu'il faisait encore nuit, et que je me trouvai dans mon lit, dans le dortoir des bleus et argent. Gromellant en m'apercevant que je ne faisais qu'un cauchemar comme toutes les nuits depuis ce jour affreux, je m'assis sur le lit, profitant de la présence des rideaux de mon lit à baldaquins pour me cacher des yeux inquisiteurs de mes camarades de dortoir. Depuis ce temps, je n'avais toujours pas vu mon frère, et même mes recherches étaient restées infructueuses. Je hurlai ma rage dans la Salle sur Demande durant mes entraînements, et m'y défoulai grâce à des sortilèges de plus en plus noires. J'avais l'impression de devenir folle mentalement, même si aucun changement n'était visible extérieurement. Je restai toujours aimable et à peu près souriante, et mes rares énervements que je ne pouvais contenir étaient mis sur le compte de la tension qui régnait dans le château. Piteuse excuse trouvée... Qu'est-ce qu'ils pouvaient être des autruches parfois... La stupidité humaine était vraiment abominable... Elle était encore plus visible dans les situations de crise, au point que je doutai presque faire partie de leur catégorie... Au bout de quelques minutes, je décidai enfin à me lever, et j'étais en train de revêtir mon uniforme au blason bleu et argent lorsqu'une voix m'interpella.

Une Serdaigle - Eh Léï ! Tu viens avec nous tout à l'heure ? On va aller au parc pour faire nos devoirs !

Je ne pus m'empêcher de soupirer tout en finissant de mettre la veste noire que je m'étais achetée aux dernières vacances d'été, assortie à l'uniforme et me protégeant plus efficacement du froid que celle normalement autorisée. Maria Cataluna, dans la même année que moi, pouvait se montrer si collante... Me retournant vers elle, un faux sourire sur le visage, je minaudai.

Léïlan - Oh, désolée Maria ! J'ai trop de recherche à faire, je vais les faire à la bibliothèque !
Maria - Pas de soucis, à plus tard alors ! Mais tu vas regretter d'avoir loupé ce magnifique soleil !
Léïlan - Tant pis pour moi alors ! Amusez-vous bien !

Une fois qu'elle fut partie avec d'autres filles gloussantes, je poussai un autre soupir de soulagement bien mérité. Enfin seule ! Je me dépêchai de démêler mes cheveux noirs qui étaient ma fierté : longs et brillants, je les chouchoutais, et adorais m'amuser à en tortiller autour de mes doigts. Les coiffant en chignon avec quelques mèche libres pour qu'ils ne me gênent pas dans mon travail, je remplis ensuite mon sac de parchemins et de bouteilles d'encre : ce serait bête d'être en panne sèche et de devoir remonter à la salle commune pour aller en rechercher ! Mettant ensuite le transport en tissu sur mon épaule grâce à sa bandouilière, je descendis dans la salle à proprement dit, saluai quelques connaissances avant d'aller déjeuner dans la Grande Salle. Le bruit infernal s'en dégageant faillit m faire reculer, mais les gargouillements bruyants de mon estomac m'en empêchèrent, et ce fut avec mauvaise foi que je me dirigeai vers la table des Serdaigles. Me contentant de deux tartines de beurre et une pomme que je glissai dans mon sac, je prétextai une envie urgente pour me libérer d'une inconnue de première année qui m'avait abordée on ne sait pour quel prétexte, vu que je n'avais pas écouté. Il fallait dire que je m'en fichais comme de ma première chaussette...

Rapidement, je me retrouvai devant la porte de mon lieu préféré après la salle sur demande : la bibliothèque. Antre des rats de lecture dont je faisais partie, je l'adorais pour ces milliers d'ouvrages recensés, mais aussi pour son odeur de vieux parchemin dont je raffolais. Je ne l'avais jamais avoué, on m'aurait prise pour une folle, réputation que je ne souhaitais pas car elle attirait trop l'attention. M'asseyant à une table individuelle et isolée, je sortis tous mes instruments de travail pour faire mes brouillons avant de regarder l'objet de ma première recherche : une étude approndie du sortilège de métamorphose Draconifor. Me dirigeant vers les rayons sur le sujet, je pus récolter en deux heures assez d'informations pour faire la longueur de parchemins demandés. Je m'autorisai une pause mais vu le bruit que faisait deux garçons à une table non loin, je décidai plutôt de changer de place pour en plus me rapprocher du coin botanique, prochain objet de mes recherches.

Plongée dans mes pensées dont l'objet était la création d'un nouveau sort de magie noire, je ne me rendis qu'à peine compte que j'effleurai le bras d'une personne, et ne réagis que lorsque celle-ci me l'attrapa assez violemment. Ne pouvant retenir un cri de surprise et de douleur, je fis en plus tomber mon sac, ce qui cassa les bouteilles d'encre. J'aurai voulu au moins sauver quelques parchemins mais déjà, il était trop tard. De toute façon, je n'aurai pas pu, vu que la personne me tenait toujours d'une poigne de fer. Heureusement, mes recherches de métamorphose étaient bien calés sous mon autre bras et donc n'étaient pas tachés.


Léïlan - Eh ! Tu ne pouvais pas...

RODDINGTON « Oh, c'est vous. Pourriez-vous m'expliquer ce geste ? »

Au son de cette voix, je levai les yeux, et grimaçai presque imperceptiblement. C'était la bibliothéquaire... Quelle poisse... Je la connaissais en effet, vu que j'étais souvent fourrée ici. Je connaissais son caractère étrange et ne l'appréciais pas, même si j'avais dû l'aider parfois à ranger des livres sous ses ordres. Fichue malchance. En plus, j'avais appris par les journaux que je lisais parfois, qu'un de ses amis avait été tué, ce qui n'allait pas arranger son humeur. Déjà que j'étais franchement en colère...

Léïlan - Je ne vous avais pas vu Mademoiselle Roddington... Tout simplement. Enfin, maintenant, vous n'avez plus qu'à m'aider à ramasser tout ce que vous m'avez fait tomber. C'est bête, ils étaient de très bonne qualité.
 
 

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