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 Sujet: Celtic Circle - Initiation
Ven 16 Mai - 17:39
| | Invité
 LA PURIFICATION Aelys suivait le pas de son père, calme et en harmony. Elle pouvait entendre les battements lent de son coeur qui suivait le rythme de ses pas dans l'herbe verte. Elle avançait sans crainte dans la forêt interdite, derrière TALIESIN. Elle avait dévêtu sa robe de bal qui n'était en fait que pour Cruz ce soir là, et avait revêtu une tenu plus appropriée, quoiqu'elle sache qu'elle serait bientôt appelée à en changer encore.
Elle avait laissée derrière elle la sorcière pour suivre son père. La chevelure blonde de Taliesin flottait doucement la guidant dans le noir.
Ils progressèrent longtemps, Aelys ne s'étonna pas de ne trouver aucun obstacle sur leur chemin. Les centaures savaient le respect que les celts leur portaient et c'étaient un respect partagé.
La forêt noire n'était pas une menace pour eux, les ténèbres étaient épaisses mais il se dégageait presque une lumière de Taliesin, son aura était sacrée, et il se dégageait de lui une tiédeur douce et rassurante.
Il s'arrêta au détour d'un très grand chêne pour attendre sa fille, se retournant il lui sourit et attendit qu'elle arrive à sa hauteur pour poser une main sur ses épaules et qu'ils continuent le chemin ensemble, foulant les feuilles d'automne de leur pas.
Le silence était de rigueur, c'était pour qu'Aelys se prépare au sérieux de la cérémonie qui allait être la sienne.
C'était la nuit de Shamain. Une nuit toujours particulière pour les celtes puisque c'était celle d'une année nouvelle qui naissait, laissant derrière elle un lot d'expériences passées. Aelys allait entrer dans l'année de ses 17 ans, celle de sa majorité.
C'était une nuit de fête et comme toutes les nuits de fête, on la plaçait hors du temps et des saisons. Qui était initié saurait passer vers l'autre monde et en revenir cette nuit là, pendant que la porte était ouverte. Quand les porte du Sidhe sont ouvertes, nuls n'est tenu à aucun royaume morts comme vivants ils peuvent soulever le voile du temps et se rejoindre.
Taliesin prit la main de sa fille pour franchir le pas, puis ils continuèrent tranquillement leur marche sous les frondaisons de Brocéliande, à mille miles de Poudlard et de la forêt interdite.
Aelys prit une profonde inspiration. Cette odeur de forêt vierge, de mousse, de terre féconde et de pluie lui avait manqué. C'était son odeur. Son odeur à elle mais elle pouvait enfin la sentir pleinement, et s'en remplir. L'air de Brocéliande était comme une force en elle. Elle allait pieds nus par respect de sa terre natale, sans aucun bijou, ni aucun ornement superflux. Uniquement une robe de voile diaphane. Elle devait être pûre pour son initiation. Pure et parfaitement en harmony. C'était les maîtres mots. Bien sûr elle ne se le répétait pas sans cesse. Elle avait assez de maturité pour le sentir en elle, pour l'être simplement.
Les arbres immenses et noueux, tous millénaires, leur faisaient un passage digne des plus grand rois, comme s'ils avaient préssentis qu'un évènement se préparait. Taliesin souriait doucement, sa harpe soigneusement portée à son côté. On entendit comme un sifflement. Aelys sourit reconnaissant ces bruissement venus de toutes parts autour d'eux. Les celtes étaient là. Ce fut SIOBHAN qui vint leur rencontre. Le fils de Bran, chef du Caer où était né Taliesin et Aelys. On lui avait tracés les lignes rituelles sur le corps en prévision de la fête. Elles étaient faite à base d'argile bleue et d'ocre.
Siobhan-C'est Taliesin', fit-il à l'intention d'autres jeunes de son âge.
Taliesin sourit. Ils en étaient encore à l'âge ou on sain une épée de bois pour joutait par jeu et se montrer sa force. Leur menton arborrait tout juste une barbe naissante mais ils étaient déjà de jeunes hommes en pleine force et vifs. On les accueillit avec beaucoup de respect, un des garçons, qui s'appelait Cual, deceint son épée devant Aelys qui sourit puis entâma la discussion avec son grand ami d'enfance, Siobhan qui l'invita à monter en croupe de son cheval, ce qu'elle fit après un regard à son père qui préferra aller à pied.
Aelys-Tu as donc appris à tenir une épée?', fit-elle délibérément moqueuse.
Siobhan-Si tu n'étais pas une fille te montrerais comment on s'en sert', répondit-il l'air triomphant. Il portait déjà le torque d'or, un signe indégnable de sa lignée.', Medhir t'attend dans le graNd Lios du druide. Toutes les femmes sont là bas c'est une nuit spéciale pour toi Aelys.'
Aelys- Pas que pour moi. Rhona...
Siobhan-L'hiver a été rude tu sais...
Il y eu un silence. Elle savait très bien ce que ça voulait dire et elle posa sa main sur le bras de Siobhan en signe de réconfort. Il retrouva immédiatement son air joyeux:
Siobhan-Pendant que l'on te préparera nous irons boire pour toi!
Aelys-Voilà ce qu'on appelle être un homme.
Una-Boire et manger c'est tout ce qu'ils savent faire.
Aelys-Una!', elle sauta à terre.
Siobhan-Je te trouve bien dure Una', fit-il faussement fâché.
La jeune fille le regarda, un air de défi au visage, ça avait beau être le fils de Cual, elle n'avait pas peur. UNA était la fille de Mael qui dominait le feu et le fer. Elle aussi était une amie d'enfance d'Aelys. Comme toujours elle portait la tenue des guerriers, les lanières de cuir savament tressées, très prêt du corps pour ne pas gêné ni l'archer sur son cheval ni le guerrier. Bien sûr il n'y avait plus de vraie guerre. Seulement les guerres de convenance entre les clans que l'on menait dans les grandes plaines dans l'unique but de préserver une paix et une amitié de longue date. C'était le genre de chose que les peuples extérieur prenait pour de la barbarie mais il n'en était rien. Avant tout c'était une acception du concept de "société" tout à fait saine. Entre les celtes il n'y avaient pas de vraies mauvaises guerres ou de destruction bien au contraire. Pour un oeil non instruit, on ne voyait que barbarie et désunité mais pourtant c'était loin d'être ça. Chez celtes la guerre était un art très noble, signe de bonne santé pour les tribus et de paix puisque les différents étaient réglés. Il n'était pas question de s'exterminer.
Aelys remarqua que Una aussi portait les lignes rituelles et il lui tardait qu'on lui fasse les siennes. Siobhan sauta à terre lui aussi et s'en alla de son côté tandis que les deux filles allaient vers le Lios d'Hafgan. D'ordinaire, on y entrait pas comme ça juste pour préparer une fête mais Hafgan considérait Aelys un peu comme sa fille, et pour cause, il avait élevait en grande partie Taliesin.
Il y avait un cercle de femmes qui les attendaient à l'intérieur autour du feu. L'une d'elle, très vieille se leva. Elle avait encore de la vigueur et elle prit la blondine dans ses bras, la serrant avec amour.
Aelys-Medhir...
C'était l'arrière grand mère d'Aelys. Elle avait une santé prodigieuse et était duement respectée dans toutes les tribus et même du Grand Roi qui était un homme très sage. Elle portait un torque d'or au cou qu'elle avait si fin qu'on se demandait comment elle pouvait encore soutenir ce bijou malgré son grand âge. Elle avait la même force que les chênes centenaires, noueux et vigoureux. Elle le disait elle même, sa fin serait bréve et elle viendrait d'un seul grand coup ou alors elle ne viendrait pas. Après Medhir d'autres femmes se levèrent y compris Rhonwyn, la femme d'Elfin, père de Taliesin. Toutes étaient heureuse de retrouver Aelys. Dans son enfance, son père ne l'amenait que pe auprès des leurs, préférant de loin lui donner une vie aventureuse et nomade mais depuis qu'elle était à Poudlard, la fille de Taliesin se faisait moins rare en Brocéliande et on l'appréciait toujours beaucoup.
Una alla fermer le Lios pour qu'on ne puisse pas voir depuis l'extérieur et les femmes commencèrent à dévêtir la robe d'Aelys qui se laissa faire sachant à peu près à quoi s'attendre. DEIRDRE était là aussi. C'était la fille du druide. Elle sourit tout en pliant soigneusement les lacets de la robe blanche d'Aelys. Cette dernière fit un pas en avant, laissant le vêtement derrière elle pour entrer dans un bain tiède qu'on lui avait préparé. On lui passa un onguent sur le corps avec un linge doux et propre et Medhir la parfuma avec des fleurs de clématites sauvages.
On lava ses longs cheveux blonds puis elle put enfin sortir de l'eau, comme purifiée. Ronhwyn l'aida à se sécher tandis qu'on apportait un grand drap de lin pour qu'Aelys se couvre. Elle serra l'étoffe contre sa peau nue, un peu gênée mais moins qu'on aurait pu le croire. Taliesin l'avait élevée assez à l'écart de ce genre de tradition.
Une femme du nom de Moira entra à ce moment là, un vêtement de lin blanc soigneusement plié entre les mains. C'était pour Aelys.
Dernière édition par Aelys McNamara le Mar 20 Mai - 0:17, édité 2 fois |
| | | | Sujet: Re: Celtic Circle - Initiation
Dim 18 Mai - 20:12
| | Invité
LE RITE DU DAGDA Un petit garçon âgé tout au plus de sept ans était là. Vêtu de blanc, il regardait AELYS. Hafgan avait déjà consacré le cercle de pierre autour duquel les hommes c'étaient assemblés, y compris Taliesin. Il avait une place d'honneur parmis les hommes car il était de tous celui qui était le plus sage et le plus savant. Il avait passé par tous les âges d'une vie de mortel, tantôt pris le nom de faucon, de fou ou de grand enchanteur, tantôt celui de fils du démon mais cette nuit il avait l'apparence d'un petit garçon. Il venait voir sa soeur entrer dans l'âge adulte lui aussi.
Aelys sentit la présence de MYRDDIN mais toute son attention allait à Hafgan le druide. Elle salua poliment de la tête, les lèvres scéllées tandis qu'il l'emmenait vers le grand chaudron du Dagda où bouillonait l'argile bleue dont on traçait les lignes rituelles à même le corps. Ces mêmes lignes que Siobhan et Una portaient déjà à l'arrivée d'Aelys.
Le vieux druide trempa son pouce dans le chaudron et tandis que d'une main il dégageait le front d'Aelys de l'autre il commença à lui tracer une ligne au dessus de l'arcade droite puis gauche. Elle ferma les yeux comme il passa très près d'eux et petit à petit il traça ses lignes. Cela prit un certain temps mais l'argile séchait très vite laissant une marque bleue presque noire sur la peau d'Aelys alors que sur celle de Siobhan ou de Una elle avait parût nettement plus bleue.
Aelys rouvrit les yeux, se sentant prête enfin. Elle sentait la chaleur du feu sous le chaudron qui lui caressait doucement le visage comme la fortifiant avant le rite du Dagda. Elle vit son père un peu plus loin, de l'autre côté du grand cercle de pierres levées. Il la regardait lui aussi, sa grande harpe posée près de lui. Il était temps.
Hafgan entra le premier, passant entre deux grandes pierres pour montrer le chemin à Aelys. Elle entra donc dans le cercle, le sable était chaud et blanc sous ses pieds nus et fermant les yeux un instant il lui sembla sentir l'énergie de la Terre lui venir. les bandes de lin blanc qui la couvraient ne gênaient pas ses mouvements, au contraire elle ne les sentait pas. Elle avança jusqu'au centre de cette arène improvisée où Hafgan l'attendait, une coupe d'or à la main. Il lui fit boire le vin aromatique qu'elle sentit descendre doucement en elle et la réchauffer de l'intérieur puis il lui fit signe. Chacun recula à une extrêmité du cercle, face à face. Il fallait attendre le Dagda. La lumière de la forêt semblait se réchauffer elle aussi en un doux vert, comme lorsque le soleil filtrait à travers les frondaisons. C'était du aux feux de joie que l'on avaient allumés un peu partout. La lune approchait son zénith, chaque pièce du puzzle était là, et les gens du Caer s'étaient tous assemblés pour voir ce qui allait se passer.
On entendait que les bruits de la forêt et des feux alentour. Hafgan se tenait debout, les yeux fermés attendant que le Dagda vienne. Ses longs membres noeux tenaient son bâton de noisetier, son souffle était lent et il avait l'air grave et dur de la pierre. Immobile. Aelys avait la patience un peu inquiéte des gens de son âge. Elle était à l'affût du Dagda elle aussi. Elle l'attendait, comme sur le qui-vive. Tendue.
Le temps passait, la Lune avait quitté son zénith et les portes du Sith étaient à présent ouvertes depuis un petit moment. Et le Dagda ne venait pas. Aelys releva le menton, Hafgan n'avait pas bougé d'un pouce.
Elle commençait à se dire qu'il ne viendrait pas, qu'elle n'était peut-être pas prête. Le Dagda venait toujours quand la Lune était au zénith. Déjà elle entendait les murmures des uns et des autres, et une flamme d'impatience c'était allumé dans le regard de la jeune fille. Il ne viendrait pas, elle l'avait assez attendu.
Aelys laissa choir le bâton de sureau que lui avait donné Hagfan, tournant les talons prête à quitter le cercle de pierres levées. Le Dagda ouvrit les yeux à cet instant, et on eut l'impression d'entendre sa voix comme mêlée à l'atmosphère. Aelys stoppa net, sentant sa présence en même temps que les murmures s'évanouissaient. Un long grondement sourd se fit entendre dans son dos. Elle détourna à peine le regard pour apercevoir Dagda dans son dos. Son pelage noir se fondait étonnament dans le décor de sable blanc comme si il avait fait corps avec ce qui l'entourait.
Le fauve la toisait d'un air de défi, elle l'avait offensé en décidant de quitter le cercle. Il avança vers elle prenant de la vitesse au fur et à mesure. Cela pouvait commencer. Aelys donna une forte impulsion de la plante de ses pieds dans le sol, s'envolant dans un bond souple au dessus de son adversaire. Ses reins se cambrèrent pour lui permettre d'éxécuter ce saltaut arrière et elle se réceptionna, un genoux dans le sable en appui sur une main pour maintenir l'équilibre.
Le fauve fit souplement volte face, engageant un nouveau pas de danse vers Aelys qui sauta à nouveau au dessus de lui, évitant de peu un coup de patte puissant. Ces longs cheveux blonds volaient et dissimulaient sont visage la plupart du temps et c'était un spectacle assez joli à voir que cette danse aérienne entre le Dieu-Druide et la jeune fille.
Dagda fondit de nouveau sur Aelys avec une rapidité qu'on eut à peine pu imaginer. La jeune fille du se laisser rouler sur le côté dans le sable. Elle croisa le regard d'un homme dans la foule amassé autour du cercle. C'était Killian, le fils du grand roi. Elle ne se laissa pas le temps de s'étonner de sa présence que Dagda se retournait balayant le sable de sa queue. Aelys se protégea les yeux et il eut un mouvement de surprise autour d'eux quand la mâchoire du fauve claqua tout juste dans le vide alors qu'Aelys, là où un instant plus tôt la fille de Taliesin avait son visage.
Un peu plus loin , à plat ventre contre le sable, la jeune fille reprenait son souffle. La sueur perlait sur son corps et son regard défiait le Dieu. Elle avait la fougue et l'honneur des celtes en elle. Dagda la laissa se relever le regard haut lui aussi puis il chargea à nouveau tête baissée vers Aelys qui demeurait de marbre. Elle leva le pied prenant appui sur le front du fauve et profitant de sa vitesse et d'un mouvement de sa gueule qui la propulsa au dessus de lui. Il planta ses arrières dans le sol, se donnant une impulsion qui lui permit de la suivre dans son saut, son corps de félin se contorsionnant avec grâce. Aelys se réceptionna doucement face à lui prête à parer un éventuel coup mais Dagda se contenta d'un long feulement, rendant son corps de vieillard à Hafgan comme il le quittait.
Hafgan-Soit la bienvenue Aelys ap Taliesin.
Elle le regarda, encore un peu farouche, droit dans les yeux. Hafgan était toujours très étrange quand il revenait de l'Autre Monde. Ses yeux étaient sauvages et très noirs mais un mince sourire pliait ses lèvres signe qu'elle avait passé le rituel.
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