 Sujet: spleen &idéal. (pv)
Jeu 8 Mai - 1:17
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___« LORA ELENA MARIA ESPERANZA ! »
___Devant son frère en colère, Lora leva les yeux au ciel, puis sans dire le moindre mot, tourna les talons, sortant de la salle de classe vide où il l’avait entraîné pour lui faire la morale, une fois de plus. Dante était sûrement la personne que Lora aimait le plus au monde, mais elle en avait marre d’être traité comme un bébé par tout le monde. Toujours avoir quelqu’un sur son dos pour lui dire « fait pas ci, fait pas ça. ». Mais il fallait se rendre à l’évidence, Lora n’était une personne qui pourrait rendre sa famille fière avec l’alcool, la cigarette, les soirées et l’abandon de son corps. Tournant au hasard dans les couloirs de Poudlard, elle ne savait même pas où aller. Tout ce qu’elle souhaitait à ce moment précis, c’était s’évader, s’enfuir de cette vie qui l’étouffe à petit feu, et de cette promesse qui lui brise tout avenir. Devenir mangemort, voila qu’elle était sa vocation, et d’ailleurs, elle allait essayée d’y rentrer cette année. D’après sa mère, c’était le moment stratégique d’entrer dans les rangs avec ce qu’il se prépare. Tu parles. Bientôt elle se retrouva en dehors du château, et machinalement, elle porta sa main dans sa poche de jean, pour en tirer un paquet de cigarette. En prenant une, elle la cala entre ses fines lèvres, puis l’alluma. Sentir la fumée s’incorporée doucement dans ses poumons, cela faisait un bien fou au spleen. Lora n’avait jamais été du genre très optimiste, et bien qu’elle soit très belle, belle comme l’aurore, elle était devenue une aurore noire.
___Sa cigarette à la main, elle avançait tranquillement entre les arbres, en direction du lac. N’ayant pas cours, tout du moins pas la volonté et l’envie de s’y rendre, la jeune femme avait plutôt opté pour une journée au bord du lac, mais cela n’avait pas été du goût de Dante, ce qui avait alors provoqué une nouvelle dispute entre le frère et la sœur. Lorsqu’elle arriva près du lac, elle s’approcha doucement en se posant au bord. Lora qui n’est pas peureuse pour un sou, retira alors avec douceur ses chaussures, puis avec douceur fit barboter ses pieds dans l’eau. Profitant de sa cigarette et du silence, elle se remettait de sa dispute. D’habitude s’engueuler avec quelqu’un ne gênait en rien la vert et argent, seulement là ce n’était pas tout le monde, c’était son grand frère, son Dante, et donc obligatoirement, elle s’en voyait peiner, même si sa fierté l’empêche de le montrer. Sur cette Terre, il y a bien deux personnes sans qui elle ne pourrait vivre. Dante & Zorion. Sans eux, c’est impossible, avec eux, alors tout est possible. Le spleen a besoin de son idéal pour ne pas sombrer et celui-ci se retranscrit dans les deux hommes de sa vie, si je puis dire. Pas mal de temps s’était écoulé depuis que la jeune femme s’était posée près de l’étang, mais cela ne la gênait point. Toute fois, au bout d’un moment, elle se sentie propulsée en avant et plongea alors la tête la première dans l’eau. Sentant tout son corps se refroidir, le froid s’attaquer à chacun de ses membres. Gardant les yeux fermés un instant, elle les rouvrit en vitesse, et sortit la tête de l’eau. Posant ses yeux verts sur la personne qui l’avait pousser, elle la reconnue en la personne de Johnsson un Serpentard de septième année qui lui courait après depuis près de deux ans, et qui était toujours d’une lourdesse étonnante. Le foudroyant du regard, elle esquissa quelques mouvements pour se retrouver au bord, puis sortit de l’eau, tremblante. Ni une, ni deux, elle lui sauta dessus.
___« JOHNSSON ! Tu vas me le payer ! »
___Sautant à son cou, elle le renversa par terre pour mettre l’une de ses jambes de chaque côté et commencer à le griffer de chaque côté du visage, telle une lionne qui tenait à présent sa proie. La lionne, l’animagus du spleen, on savait maintenant pourquoi. Griffant encore et encore, elle ne se serait pas arrêter si elle n’avait pas sentie de nouveau une force qui la séparait du septième année. Cependant, cette fois ci, il n’y avait rien de comparable. C’était une emprise douce qui s’était emparée d’elle, et bien qu’elle soit dans une colère noire et que son esprit ne l’a pas ressentie, son cœur lui, a fait toute la différence. Posée sur l’herbe, elle vit alors le septième année déglutir et s’en aller aussi vite que ses jambes le lui permettait. Contente de l’effet qu’elle produisait, elle se releva toute contente, un énorme sourire victorieux posé sur ses lèvres. Grelottant, elle sentait le froid envahir ses entrailles, puis alors qu’elle ramassait ses chaussures et chaussettes, elle ne prit même pas la peine de regarder la personne qui l’avait séparer de sa victime.
___« Je l’aurais eu toute seule. J’ai pas besoin d’aide, donc à l’avenir occupe toi de quelqu’un d’autre. Je ne suis pas une demoiselle en détresse. »
___Le sarcasme était de mise, et Lora n’y allait pas par quatre chemins. Elle allait devenir un puissant mage noir, et comme le lui avait toujours dit sa mère, il ne fallait jamais qu’elle commence à s’accrocher à quelqu’un, ou à compter sur quelqu’un pour lui sauver la mise, ou alors elle serait perdue, et n’y arriverait jamais. Bien qu’au fond ce soit plus le souhait de Bella, que celui de Lora, que la jolie Esperanza rejoigne les rangs de l’angoisse tournant ainsi le dos à l’espoir d’un monde en paix. Ses cheveux noirs et bouclés étaient trempés et venaient se coller sur son visage, les ramenant en arrière d’un simple mouvement de tête gracieux, elle esquissa un sourire hautain, avant de porter son regard sur son dit sauveur. Lui.
___« Zorion… »
___Spleen & idéal.
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Sujet: Re: spleen &idéal. (pv)
Jeu 8 Mai - 11:13
| | Invité
Une chose qu'il ne faut jamais faire devant ma personne, c'est s'en prendre aux gens qui ont un quelconque lien de famille avec moi. Ce Johnsson... Il venait tout simplement de signer son arrêt de mort, quoi. En plus, un occidental quoi. Il cherchait vraiment les coups. Puis, elle, aussi... Il y avait des fois, où je lui mettrais bien quelques claques à ma chère cousine. Pourquoi traînait elle avec ce genre de con ? Je devais m'interposer, lui empêcher de se faire mal en frappant dans de la merde. C'était à moi de le faire. Une femme n'avait pas à savoir se battre tant que l'homme était là pour la protéger. Je la souleva comme une poignet de foin pour la poser un peu plus loin, histoire d'agir sur Johnsson à tout mon loisir. Lorsque je voulus reporter mon attention sur ce bâtard, il était déjà loin. Et en plus, il était doué pour la fuite. J'm'en fou. Je l'aurais.
- Je l’aurais eu toute seule. J’ai pas besoin d’aide, donc à l’avenir occupe toi de quelqu’un d’autre. Je ne suis pas une demoiselle en détresse.
- Non. Tu es une demoiselle qui s'égare. Nuance.
Je reporta mon attention sur cette dernière, et j'esquissai un léger sourire avant de passer une main dans mes cheveux, tout aussi noir que l'était mes yeux. Ses yeux que je posais dans ceux de ma cousine, avec une expression rieuse, et amusée. Ses cheveux mouillés lui donnaient un drôle d'air qui ne me laissait pas insensible, je dois avouer. Ca lui allait plutôt bien. Cependant, elle allait finir par attraper mal. Puis, cette façon arrogante qu'elle avait de me regarder... J'avais envie de l'y foutre dans le lac avant même qu'elle n'est le temps de dire quoique ce soit. Elle sourit, je souris. Elle prononça doucement mon prénom lui répondant par un clin d'oeil.
- Tu vas attraper mal... Approche.
Fouillant dans ma poche de ma longue cape noir, je sortis l'une de mes baguettes magiques, celle de tous les jours, la plus basique de toute, pour la pointait doucement dans les cheveux de ma cousine. Un sourire se dessinant sur mes lèvres, je m'en approcha doucement, puis je murmura l'incantation qui me permettait de sortir une vague d'air chaud du bout de ma baguette magique la séchant doucement, lui empêchant ainsi une mauvaise grippe. C'était qu'il faisait froid en Angleterre. Loin était le Mexique. Et avec lui, il y avait le paradis. Je soupirai doucement, avant de ranger ma baguette magique dans ma cape de sorcier.
- Elle est bonne l'eau, sinon ?
Simple sarcasme. Un clin d'oeil de ma part suivit cette phrase sarcastique. |
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