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Sujet: PUISQUE C'EST UN ORDRE (pv) Mer 23 Avr - 21:02
| | Nombre de messages : 176 Age : 36 Origine : Directrice de Serpentard, Professeur de Potion Préférence Magique : aucune Familier : Un corbeau, Shade Lilith Emerald Grey
Lilith termina de se faire un bandage propre et rangea tous ce qu'elle avait utilisé d'un coup de baguette magique assez énergique. Disons que l'entrevue qu'elle venait d'avoir avec Aleksandr Souvorov lui avait donné de l'humeur. Jamais auparavant elle ne s'était sentie si...si... elle n'avait même pas de mot pour le pensait tellement elle était en colère. Elle se dirigea vers le deuxième étage au pas militaire. Il avait ordonné, elle s'éxécutait froidement. Elle donna le mot de passe pour que la porte s'ouvre, monta les escaliers et fit irruption dans le bureau directoral avec pas une seconde de retard. Elle était là. Précisément à l'heure. Ses cheveux noirs tombaient dans son dos toujours humides à cause de la pluie à l'extérieur mais elle avait dévêti sa longue cape rouge sombre, pour ne garder qu'un bustier de lin écru et une longue jupe noire. Elle avait rapidement attaché ses cheveux avant de venir de sorte, que son visage était parfaitement dégagé d'un côté. C'était d'ailleurs assez joli et on aurait pu croire qu'elle l'avait fait exprès mais avoir son expression on était tout de suite dissuadé de cette idée. Elle n'était pas là pour "faire joli", mais parce qu'il l'avait exigé! Elle attendit droite, devant son bureau sans dire un mot. |
| | | Sujet: Re: PUISQUE C'EST UN ORDRE (pv) Jeu 24 Avr - 19:55
| | Invité
Sur le bureau, il y avait sa longue cape de sorcier qu'il avait balancé sans pour autant la ranger par la suite. Assis dans son grand fauteuil, les pieds allongés sur le bureau, aucun des directeurs précédents ne lui avaient objecté son geste. C'était peut être la première fois depuis son mandat à la direction du Château qu'il s'énervait comme cela. D'ailleurs, cela faisait quelques semaines qu'il avait un regard et une façon d'être très étrange... Soucieuse... Il s'était mis à veiller tard, se plongeant dans ses bouquins, discutant avec les anciens directeurs. Des va et viens incessant dans son bureau de trois, quatre personnes qui entraient par le biais de la cheminée pour ne pas se faire apercevoir par les élèves, les professeurs. La Prophétie d'Ad Nox*... Elle semblait arriver à son terme... Mais ça le rendait malade... Malade ne pas savoir où cette dernière se trouvait pour tenter de la déchiffrer... Et Miguel... Miguel lui avait parlé. Aleksandr lança violemment la pâte qu'il malaxait avec sa main contre le mur. Cette dernière resta coller contre le mur, avant de tomber et d'emettre un petit plop.
- Que se passe t il, Aleksandr ? - Un Professeur fut attaqué lorsqu'elle sortit en ville pour la première fois depuis deux ans.
Un grand silence. Déjà que Quorentin venait de couper court au silence qui avait duré plus de vingt minutes déjà. C'était le seul qu'Aleksandr ne fusillait jamais du regard lorsqu'il prenait l'initiative de dire quelque chose lorsqu'Aleksandr s'embrouillait dans ses idées. Il leva son regard vers ce dernier, et Quorentin eut du mal à le tenir. Il eut un léger frisson, avant qu'Aleksandr ne lâche le lien visuel. Il se leva envoyant la chaise valsée contre le mur, pour contourner le bureau. S'avançant devant la fenêtre, croisant ses bras, il avait une envie de suivre Miguel dans sa croisade personnelle. Non, non. Il était cloîtré, ici. Et l'autre qui ne se bougeait pas à ramener son cul... Il pesta. Il se mit à faire les cents pas, se passant une main dans les cheveux avant de joindre ses mains derrière son dos. Puis, d'un coup, il s'arrêta, tournant la tête vers la porte d'entrée. La colère qu'il y avait derrière ne devait être qu'elle. Il claqua des doigts, et la porte s'ouvrit en claquant contre le mur.
- Faites comme chez vous, Lilith.
Il se tourna pour retrouver sa place derrière son bureau, levant les mains pour remettre un peu de propreté dans la pièce. Une chaise se leva du mur pour venir prendre place en face de lui. Sa cape se leva d'elle même tout en faisant attention à ne rien faire tomber pour aller s'accrocher au porte manteau. Il se plaça derrière son bureau, debout. Sa chaise vient lui caresser doucement l'arrière des genoux, avant qu'il ne se laisse tomber de tout son poids.
- Asseyez vous, Lilith. Puis, il claqua des doigts plusieurs fois. A chaque claquement, il énonçait une boisson. Café, Thé, Jus de fruit, Eau, Whisky, Bierre au beurre, Bouillon de légumes, Lait de Poules.
Elle avait l'embarras du choix. Et dans le regard d'Aleksandr, il y avait : Choisis. Aleksandr tendit la main vers la gauche, tout en claquant des doigts pour faire venir à lui une petite fiole contenant un liquide d'argent. Il le posa sur le bureau, ouvrant doucement sa porte de bureau pour attraper la pensine qu'il posa doucement sur le bureau. Il y vida le contenu de la fiole, avant de ranger de nouveau le tout. Il releva le regard vers Lilith, après quelques minutes de silence.
- Vous ne buvez pas ? En gros, c'était : Allez bois. Le russe reprit la parole en joignant ses mains devant lui. Mlle Grey... Je vois que vous vous êtes soigné... Donnez moi la raison de votre dispute avec votre frère, s'il vous plaît... Oh, et ne mentez pas. Je le connais quelque peu... Triste passé. Ajouta t il, comme pour lui faire comprendre qu'il fut un mangemort pour le compte de l'Ordre du Phénix. |
| | | Sujet: Re: PUISQUE C'EST UN ORDRE (pv) Ven 25 Avr - 0:20
| | Nombre de messages : 176 Age : 36 Origine : Directrice de Serpentard, Professeur de Potion Préférence Magique : aucune Familier : Un corbeau, Shade Lilith Emerald Grey
Aleksandr- Faites comme chez vous, Lilith. Lilith-Je suis là sur votre ordre pas de mon bon gré.
Depuis quand faisait-on comme chez soi quand on était contraint de venir? Grey regarda Souvorov bien droit dans les yeux. Elle c'était montrée insolement docile en venant dans son bureau. Il y avait quelque chose en elle que Lester avait mis à mal et qui lui était devenu insupportable quand elle avait retrouvé l'école des sorciers. Elle ne l'attribuait pas à Aleksandr Souvorov mais il était mal venu de remuer le couteau dans la plaie pour le moment et surtout pour une fois. Elle jeta un regard circulaire à l'endroit comme il remettait très vite de l'ordre mais elle ne dit rien,se contentant de lever un sourcil courroucé.
Aleksandr- Asseyez vous, Lilith. Puis, il claqua des doigts plusieurs fois. A chaque claquement, il énonçait une boisson. Café, Thé, Jus de fruit, Eau, Whisky, Bierre au beurre, Bouillon de légumes, Lait de Poules. Lilith-Je pensais qu'en deux années à votre service vous auriez fini par vous lasser de me le proposer.', fit-elle d'un ton glacial avant de prendre effectivement place dans le siége face à lui.
C'était la première fois en deux ans qu'il la voyait s'assoir, peut-être était-elle lasse elle aussi ou simplement continuait-elle son obéissance provocatrice à ses ordres. En revanche elle ne prit rien à boire. On finirait par croire qu'elle craignait d'être empoisonner mais elle s'en moquait bien.
Aleksandr- Vous ne buvez pas ? Mlle Grey... Je vois que vous vous êtes soigné... Lilith-Ne vous ai-je pas dit que c'était superficiel et que j'en étais capable.', fit-elle simplement sans plus d'animosité dans la voix. Aleksandr-Donnez moi la raison de votre dispute avec votre frère, s'il vous plaît... Oh, et ne mentez pas. Je le connais quelque peu... Triste passé. Lilith-Vous ai-je habitué au mensonge Monsieur?',
Sa voix était à présent clairement désaprobatrice, une mère aurait pu parler ainsi à son fils, il y avait de quoi être rouge de honte. Mais Lilith se radoucit. Après tout, elle s'était habituée à inspirer la méfiance, elle n'avait donc pas de raison de s'offenser qu'il fasse de même que les autres.
Elle le toisa un instant de son regard dérangeant. Elle n'aimait pas parler de Lester. C'était quelque chose qu'elle avait en horreur. Parler de cette par d'elle même qui était si vivante qu'elle lui était devenue pire qu'une étrangère. Croyez que quelque par le vide qu'elle avait en elle convulsait comme une chair tendre sous l'acide. Mais Lilith Grey n'était pas quelqu'un de tendre, elle ne l'avait été qu'une seule et unique fois. C'était tout ce qu'on pouvait véritablement lui reprocher.
Lilith-Ne prenez pas cet air avec moi s'il vous plait. Vous me parlez de Lester Avalon Grey? Personne ne le connait comme moi je le connais et ce n'est pas par prétention que je le dis', commença -t-elle particulièrement sombre, 'Je ne me suis pas disutée avec lui. J'ai simplement croisé son chemin et il a voulu me tuer. Ca ne concerne en rien les affaires de Poudlard ormis dans la mesure où vous êtes mon employeur, c'est vrai, mais vous sauriez me remplacer sans trop de mal s'il le fallait. Pensez-y. Je n'échapperai pas Lester Grey éternellement et je commence à être lasse de ses tours et de la prison qu'il m'impose.'
Jamais en deux ans il ne l'avait entendu parler si longtemps, si franchement. Peut-être qu'elle énonçait une vérité un peu brutale, celle de sa propre mort qui finalement présentée ainsi ne semblait qu'une formalité mais surtout, surtout elle montrait la souffrance d'un être qui c'est imposé à lui même les barreaux d'une cage d'or et un tourment si lourd que ses yeux s'étaient refermés comme une porte sur un espace vide... tellement vide. Elle ne l'avait pas quitté des yeux... des yeux si étranges... |
| | | Sujet: Re: PUISQUE C'EST UN ORDRE (pv) Dim 27 Avr - 12:28
| | Invité
- Ne prenez pas cet air avec moi s'il vous plait. Vous me parlez de Lester Avalon Grey? Personne ne le connait comme moi je le connais et ce n'est pas par prétention que je le dis. Commença -t-elle particulièrement sombre. - Non, c'est vrai. Je n'ai pas cette chance malheureuse d'être son jumeau. Encore heureux.
Serena, au dessus, fit les gros yeux. Aleksandr s'en fichait. Il voulait la pousser à lui dévoiler ce font il ne savait rien, ou très peu de chose. Il aurait pu, bien sûr, farfouiller son esprit, mais ce n'était pas vraiment très distingué comme approche envers la gente famille, aussi amicale soit elle. Aleksandr avait un savoir vivre de chaque instant. Il le mettait toujours en oeuvre. Cependant, ça ne l'empêchait pas de pouvoir se renseigner de toutes les meilleures façons qui soient. Aleksandr avait été à Poudlard avec Miguel. Ces deux là... Rien n'avait pu leur être caché. Et pourtant, Ils n'avaient que 15, 17 ans...
- Je ne me suis pas disputée avec lui. J'ai simplement croisé son chemin et il a voulu me tuer. Ca ne concerne en rien les affaires de Poudlard ormis dans la mesure où vous êtes mon employeur, c'est vrai, mais vous sauriez me remplacer sans trop de mal s'il le fallait. Pensez-y. Je n'échapperai pas Lester Grey éternellement et je commence à être lasse de ses tours et de la prison qu'il m'impose.
Aleksandr leva ses pieds de son bureau pour rapprocher sa chaise de ce dernier. Joignant ses mains qu'il posa sur un dossier, il inclina doucement son buste, la regardant droit dans les yeux, sans jamais avoir ce sentiment de mal aise que beaucoup de personne ressentait à l'égard des yeux de Lilith. Lui, il en avait que faire. Peut être voyait il au delà de cette simple barrière physique ? Si simple, mais si efficace ? C'en était tout à fait possible. Aleksandr avait une vision de l'humanité des plus étranges. Alors de leur fonctionnement, je ne vous raconte même pas.
- Mlle Grey ? Si la vie d'un de mes employés est en danger, je me dois de m'investir quand bien même cela ne me regarde. Je crois savoir, que, comme vous dites, vous habitez à Poudlard, n'est ce pas ?
Il dé joignit ses mains, pour taper le bureau du plat de l'une de ses mains pour ensuite se lever et le contourner. Il s'appuya dessus, juste à côté de Lilith, les bras croisés montrant ainsi un signe que c'était lui qui parlait et qu'il ne souhaitait pas qu'elle ne le coupe, ni quoique ce soit. Les tasses aux diverses liquides se poussèrent d'eux même. Autour d'Aleksandr, il y avait ce sombre aura réconfortant. Il eut un léger sourire, avant de lui saisir doucement sa main, qu'il prit tendrement dans la sienne.
- Mlle Grey... Je ne sais pas réellement ce qui me pousse à vous faire penser que je suis quelqu'un de particulièrement énervant ou quel qu'elle soit les insultes ou les malédictions que vous aviez pu me lancer ou que vous me lancez, et que sûrement vous me lancerez, mais... Il laissa un léger blanc, avant de la regarder droit dans les yeux. ... Mais ce que je déteste le plus, c'est lorsque l'on s'en prend à une femme. C'est tellement bas... Si vous vous lassez de cette prison d'or, comme vous dites... Pourquoi ne pas demander à ce que quelqu'un vous accompagne ? Moi, ou un autre professeur de l'établissement ? Quelques relations sociales ne font guère de mal, vous savez... ? Il eut un petit sourire. |
| | | Sujet: Re: PUISQUE C'EST UN ORDRE (pv) Dim 27 Avr - 21:10
| | Nombre de messages : 176 Age : 36 Origine : Directrice de Serpentard, Professeur de Potion Préférence Magique : aucune Familier : Un corbeau, Shade Lilith Emerald Grey
Aleksandr- Non, c'est vrai. Je n'ai pas cette chance malheureuse d'être son jumeau. Encore heureux.
Elle se sentait clairement offensée mais ça n'avait rien d'objectif. Malgré toute la haine qui l'unissait à Lester Avalon Grey, elle n'appréciait pas l'ironie de Souvorov et elle nota le petit air d'une des anciennes Directrice de Poudlard dans son tableau.
Lilith-Je n'aime pas votre ironie, moi ça ne me fait pas rire du tout.', fit-elle simplement sur le ton de la constatation.
Elle le regarda un instant avant de poursuivre. Parler de ça lui rappelait des souvenirs particulièrement désagréables. Elle n'avait pas envie, elle cessa d'ailleurs de le regarder par la suite. Pas parce qu'il l'intimidait mais parce qu'elle avait besoin de perdre le contact visuel, de se retirer un peu.
Aleksandr-Mlle Grey ? Si la vie d'un de mes employés est en danger, je me dois de m'investir quand bien même cela ne me regarde. Je crois savoir, que, comme vous dites, vous habitez à Poudlard, n'est ce pas ? Lilith-En effet.
Elle repris le contact visuel. On aurait dit que cette conversation été une torture pour elle. Elle le regarda se lever, venir près d'elle signifiant bien qu'elle n'avait pas intérêt de l'interrompre et d'ailleurs elle même avait tout sauf envie de parler. Et surtout pas à lui. Comble des combles, il lui prit la main. Et c'est bien vrai, ce geste avait quelque chose d'horriblement réconfortant. Tout comme son sourire et son aura si sombre. En fait plus qu'autre chose, Lilith était figée de surprise qu'on ose la toucher (encore!!!) et qu'on lui témoigne de la tendresse. Elle avait connu il y a longtemps... involontairement ses doigts se fermèrent un peu sur la main d'Aleksandr mais elle ne s'en rendit pas compte parce qu'elle était entière à un autre souvenir et ce n'était pas cette main là qu'elle serrait. Mais la voix du Directeur de Poudlard la tira bien vite de son absence:
Aleksandr- Mlle Grey... Je ne sais pas réellement ce qui me pousse à vous faire penser que je suis quelqu'un de particulièrement énervant ou quel qu'elle soit les insultes ou les malédictions que vous aviez pu me lancer ou que vous me lancez, et que sûrement vous me lancerez, mais... Mais ce que je déteste le plus, c'est lorsque l'on s'en prend à une femme. C'est tellement bas... Si vous vous lassez de cette prison d'or, comme vous dites... Pourquoi ne pas demander à ce que quelqu'un vous accompagne ? Moi, ou un autre professeur de l'établissement ? Quelques relations sociales ne font guère de mal, vous savez... ?
Elle lui retira promptement sa main et se leva, raide comme une porte de prison presque contre lui vu qu'il c'était approché de la chaise où elle c'était assise.
Lilith-Des relations sociales?...', sa voix traîna et siffla comme celle d'une vipère, '... vous n'avez pas la moindre idée de ce que vous dites, ni d'à qui vous le dites d'ailleurs. J'en sais assez des relations sociales pour préférer sortir seule, monsieur. Vous savez ce qui vous différencie vraiment de Lester Grey Monsieur Souvorov? C'est que lui me considére comme son égal et non comme une faible femme, quand bien même ses intentions sont certainement moins louables que les votres! Et pour votre gouverne, oui sur l'instant je vous trouve particulièrement énervant, pour réemployer votre mot, et non je ne vous maudis pas ni ne vous insulte ni maintenant ni avant ni jamais! Je ne m'abaisse pas à ce genre de choses, ce serait m'abaisser trop bas! Et maintenant je crois que je m'en vais! A moins que vous n'ayez d'autres ordres à me donner.
Son ton était houleux et nettement sur la défensive. On aurait dit que tout à coup elle sortait ses crochets de vipère pour pouvoir mieux fuir. Fuir quoi? On se le demande, peut-être la sympatie d'un homme qui aurait du lui donner la nausée. Peut-être une conversation qui commençait à la dévoiler trop à ses yeux. Peut-être simplement un semblant de relation sociale... Elle avait fermement l'intention de partir. De partir vraiment peu importait si Lester attendait devant les portes de Poudlard. Mais elle n'avait pas encore tourné les talons. Pourquoi? Aucune idée mais ce qui était sûr c'est que là elle avait besoin d'air, elle ne pouvait pas se détendre si elle se sentait tout le temps assaillie par les questions des uns et les sortilèges des autres. Pourtant... même si ça la faisait souffrir, elle sentait que ça ne pouvait pas avoir que des mauvais côtés de lui parler. Mais elle ne pouvait simplement pas le faire d'elle même, c'était contre nature. |
| | | Sujet: Re: PUISQUE C'EST UN ORDRE (pv) Dim 27 Avr - 22:00
| | Invité
Elle lui retira la main. Aleksandr eut un léger soupir. Cette dernière le prenait mal. Comme d'habitude. Cela faisait bien deux ans, maintenant. Le Directeur de Poudlard n'arrivait plus à la suivre. Il y avait des moments où elle le gonflait au plus au point, et d'autres moments, où il l'adorait. C'était des choses très étranges qu'il se passait en ce moment précis dans la tête d'Aleksandr qui pensait à beaucoup de chose en même temps. Surtout aux différentes façons des mots qu'elle allait prononcer. Il le savait. C'était comme si il les avait déjà entendu. Ca lui faisait souvent cette effet lorsqu'il avait l'estomac noué par un stress dont il ne saisissait pas le sens.
- Des relations sociales?... Sa voix traîna et siffla comme celle d'une vipère. Aleksandr l'aurait parié. ... vous n'avez pas la moindre idée de ce que vous dites, ni d'à qui vous le dites d'ailleurs. J'en sais assez des relations sociales pour préférer sortir seule, monsieur. Vous savez ce qui vous différencie vraiment de Lester Grey Monsieur Souvorov? C'est que lui me considére comme son égal et non comme une faible femme, quand bien même ses intentions sont certainement moins louables que les votres! Et pour votre gouverne, oui sur l'instant je vous trouve particulièrement énervant, pour réemployer votre mot, et non je ne vous maudis pas ni ne vous insulte ni maintenant ni avant ni jamais! Je ne m'abaisse pas à ce genre de choses, ce serait m'abaisser trop bas! Et maintenant je crois que je m'en vais! A moins que vous n'ayez d'autres ordres à me donner. - Lilith...
Lilith avait déjà amorcé un geste pour partir. Elle s'était tournée et prenait doucement la direction de la porte. Aleksandr ferma quelques secondes les yeux, puis, il leva le regard vers Quorentin. Ce dernier eut un léger sourire. D'un coup, il s'élença à la suite de cette dernière pour la tourner vers lui délicatement en lui glissant sa main dans la sienne. Elle tourna comme si ils avaient longtemps répété pour un tel acte, avant qu'il ne l'attire vers lui, passant l'un de ses bras à sa taille, puis, l'autre dans les cheveux du Professeur de Potion pour l'embrasser légèrement. Ses lèvres... Aleksandr se recula de quelques centimètres, se mordant doucement la lèvre avant de réouvrir les yeux pour la regarder fixement. C'était la première fois qu'il agissait de façon irréfléchis. La première fois qu'il faisait cela. Il la lâcha, restant tout de même à quelques centimètres, histoire qu'elle n'est pas à tendre trop le bras pour le gifler, il en était sûr qu'elle le ferait. Allait elle le faire ? Aleksandr s'expliqua :
- Je suis vraiment désolé que vous le preniez comme ça... Ce n'était réellement pas dans ce sens que je souhaitais vous faire comprendre tous les respects que j'ai pour vous, sinon, plus vu l'ampleur du geste que je viens de faire. Je veux que vous compreniez, que vous êtes bien plus qu'une simple femme, que je vous considère comme mon égal. Jamais, ô grand jamais je n'ai eu dans ma vie une seule pensée machiste, ou qu'il rabaissait les femmes pour la simple et bonne raison que j'ai du respect envers elles... C'est...
Première fois qu'il en perdait ses mots. Première fois qu'il cillait devant elle. Première fois qu'il baissait son visage pour contempler autre chose que ses yeux. |
| | | Sujet: Re: PUISQUE C'EST UN ORDRE (pv) Lun 28 Avr - 1:09
| | Nombre de messages : 176 Age : 36 Origine : Directrice de Serpentard, Professeur de Potion Préférence Magique : aucune Familier : Un corbeau, Shade Lilith Emerald Grey
Aleksandr- Lilith...
Non il n'y avait pas de Lilith! Elle voulait partir tout de suite, elle se fichait pas mal de tout ce qu'il pouvait dire, ordonner ou autre. Elle avait quand même sentit la nuance dans sa voix mais il ne fallait pas qu'elle se laisse radoucir, ça n'aurait prouvé qu'une chose: que Lester avait raison. Que tout bonnement elle était devenue le larbin de quelqu'un! Quelqu'un qui pour respectable qu'il soit lui était tout bonnement insupportable sur l'instant.
Elle sentit la chaleur de la main d'Aleksandr dans la sienne si froide et comme par automatisme elle se retourna vers lui, toujours surprise par ce genre de geste pour la troisième fois de la journée. Il passa son bras à sa taille et elle se retrouva tout contre lui, le contact lui donna un frisson qui la fit légèrement se redresser comme pour fuir encore un peu mais déjà elle sentait la caresse douce sur sa joue puis dans ses cheveux, et le souffle qui lui manquait et tout un tas de choses dénuées de sens qui lui passaient par la tête.
En une fraction de seconde pour elle ce fut comme mourir. Elle revit le sortilège de mort et le sien frapper son mari en même temps. Elle sentit à nouveau la brûlure du froid, le feu de l'enfer et tout le reste quand on lui avait arraché son âme. Puis les brûlurent sur ses mains et toute cette souffrance physique. Juste la douce chaleur des lèvres d'Aleksandr, ce même Aleksandr qui l'inssuportait tant, ses lèvres contre les siennes si froides sans doutes. Et ce fut comme mourir. Une fraction de seconde. Rien qu'un instant.
Elle rouvrit les yeux doucement. Mais elle n'était plus rien pendant un instant, elle le regardait les yeux brûlant de fureur, plus vifs que jamais, c'était un instant deux portes ouvertes sur Lilith Grey.
Aleksandr- Je suis vraiment désolé que vous le preniez comme ça... Ce n'était réellement pas dans ce sens que je souhaitais vous faire comprendre tous les respects que j'ai pour vous, sinon, plus vu l'ampleur du geste que je viens de faire. Je veux que vous compreniez, que vous êtes bien plus qu'une simple femme, que je vous considère comme mon égal. Jamais, ô grand jamais je n'ai eu dans ma vie une seule pensée machiste, ou qu'il rabaissait les femmes pour la simple et bonne raison que j'ai du respect envers elles... C'est...
Il perdit ses mots et toute ce superbe maintient, cet expression condamnatrice qu'elle avait s'envola. Elle était pâle, plus qu'à l'accoutumé et surtout elle ne ressemblait plus du tout à l'horrible prof de potion qu'elle était. Elle était là devant lui après ce qu'il venait de dire et de faire. Après ce qu'elle ne l'avait pas empêché de faire surtout. Elle le regardait perdre ses mots et son visage c'était celui d'une jeune femme, presque celui d'une jeune fille. Forte et fragile. Elle joua de ses doigts comme quand on veut chasser un fourmillement.
Llith-Moi aussi j'ai beaucoup de respect pour vous Aleksandr...', sa voix était douce et sans artifice peut-être pour la première fois, et surtout elle l'appelait par son prénom ce qu'elle ne faisait jamais.
Elle joua encore de ses doigts avant de s'autoriser à le toucher. Doucement comme pour ne pas gâcher quelque chose, elle posa sa main froide sur le visage d'Aleksandr, le caressant du bout des doigts avant de poser un baiser sur ses lèvres. Mais c'était un baiser tendre et froid. Comme manger une glace en été. Elle le lui rendait. Tout simplement pour qu'il sache, qu'il sente à quel point elle était vide et qu'elle en était désolée.
Elle déglutit, sa gorge c'était nouée et une vague expression de tristesse passa dans son regard avant qu'il ne retrouve son eclat habituel et placide. Elle le regarda bien droit dans les yeux. C'était à nouveau cette Lilith de tous les jours mais sa voix restait toujours douce. Peut-être pour la première fois en le regardant, elle se dit qu'il pouvait ignorer qu'elle avait perdu son âme. Du moins ignorait que les rumeurs étaient vraies.
Lilith-... mais il n'y a rien... rien que je puisse faire pour vous rejoindre. Vous seriez malheureux et moi simplement désolée si je le peux encore. Je voudrais vous aimer et je n'y arriverais pas. Vous avez mon respect et ma sympathie et c'est déjà beaucoup pour quelqu'un qui n'est plus capable...', elle non plus n'arrivait pas à mettre les mots qu'il fallait, '... '
Elle soupira. Elle ne pensait plus à toute ses histoires de Lester et de Poudlard. Elle pensait seulement à ce qu'Aleksandr venait de lui dire, petit à petit elle parvenait à se retrouver. Elle retrouvait son assurance, sa verve et le reste qui faisait d'elle Lilith Grey.
Elle eut un petit rire sarcastique:
Lilith- Si je pouvais... je tomberai amoureuse de vous et je deviendrai une autre Lilith. Sûrement. Mais il faut que vous soyez malheureux et que moi je n'ai pas d'âme.
Elle ne s'était pas encore refermée mais elle y songeait. Elle l'aurait aimé si elle avait eu une âme, elle le savait. Elle en était juste incapable c'était ça le plus ridicule de la situation. Quelqu'un qu'elle appréciait et qu'elle respectait, même quand il lui tapait sur le système, était près d'elle et quand il l'embrassait elle ne pouvait en retirer que le plaisir physique. C'était déjà celà mais c'était bien triste... et avec son insensibilit accrue, elle ne prenait pas de gants pour le lui dire. |
| | | Sujet: Re: PUISQUE C'EST UN ORDRE (pv) Jeu 1 Mai - 0:55
| | Invité
- Moi aussi j'ai beaucoup de respect pour vous Aleksandr...
Aleksandr rougit. Ce fut l'une des rares fois où il avait rougit au cours de sa vie d'adulte. Il n'osa même pas lever la tête vers les tableaux des anciens directeurs. Rien que d'imaginer Quorentin entrain de lui faire un sourire malicieux et Lucius entrain de se fendre la poire sous le regard emu des trois directrices entrain de s'essuyer les yeux avec de petits mouchoirs. Il avait le regard plongé vers le sol, n'osant pas non plus croiser le regard de Lilith. Que dire ? Que faire ? Comment réagir face à une telle situation ? Un compliment sortant des lèvres de la femme la plus étrange qui soit, qui, avec sa froideur polaire lui avait volé son coeur chaud... C'était quelque chose qu'il ne parvenait pas à comprendre. Pourquoi Lilith ? Pourquoi, maintenant ? Puis, il releva brièvement le regard lorsqu'il sentit le contact de la main de la professeur de potion sur sa joue, il se laissa surprendre par le baiser qu'elle lui rendit, une esquisse d'un sourire naissant sur ses lèvres de ruskov. Il aimait cette sensation de fraîcheur qu'elle avait... Il avait l'impression d'embrasser la neige russe, cette douce neige que l'on retrouvait un peu partout, et qui, lors des grandes averses de neige, vous frôlez le visage avec une douceur subtile, et qui vous en rendez facilement accro. Il se fichait qu'elle soit vide, comme elle le prétendait être. Pour lui, il y avait quelque chose. Elle n'était pas vide. C'était impossible. Ce n'était pas du tout le genre d'Aleksandr de tomber amoureux d'une femme vide. Une femme vide, pour lui, c'était du genre à la Paris Hilton. Oui, il l'a rencontré une fois en voyage aux Etats Unis pour des vacances à Miami chez un grand ami moldu à lui.
- .. mais il n'y a rien... rien que je puisse faire pour vous rejoindre. Vous seriez malheureux et moi simplement désolée si je le peux encore. Je voudrais vous aimer et je n'y arriverais pas. Vous avez mon respect et ma sympathie et c'est déjà beaucoup pour quelqu'un qui n'est plus capable... Aleksandr sourit. Elle eut un petit rire sarcastique. Si je pouvais... je tomberai amoureuse de vous et je deviendrai une autre Lilith. Sûrement. Mais il faut que vous soyez malheureux et que moi je n'ai pas d'âme. - Et si je vous dis, que je me fiche de souffrir ? Et si je vous dis que je ferais tout pour pouvoir vous la rattachez ? Cette âme que vous auriez perdu ? Faire l'irréfléchi, pour changer un peu. Ça ne me ferait pas de mal de méditer là dessus... Puis, j'ai été Directeur du département des Mystères et....
Aleksandr baissa de nouveau le regard, visiblement blessé. Il ne se sentait pas bien du tout. Il releva doucement le regard, et il lui dit :
- Je crois que j'ai besoin de prendre l'air.
Il ne lui demandait pas de l'accompagner. Au contraire. Il lui demandait de partir. D'un geste de la main vers l'arrière, et sa cape lui revint dans la paume de main. Il la revêtit doucement, attendant qu'elle ne sorte pour sortir derrière elle. |
| | | Sujet: Re: PUISQUE C'EST UN ORDRE (pv) Ven 2 Mai - 12:58
| | Nombre de messages : 176 Age : 36 Origine : Directrice de Serpentard, Professeur de Potion Préférence Magique : aucune Familier : Un corbeau, Shade Lilith Emerald Grey
Elle nota le sourire qui passa sur le visage du directeur tandis qu'elle parlait. Elle était en train de le blesser et ce n'était pas ce qu'elle avait voulu faire. Mais elle ne pouvait pas non plus le laisser s'engager là dedans. C'était une cause perdue et comme elle l'avait dit, elle avait beaucoup de respect pour lui alors elle ne pouvait pas le laisser prendre ce risque, sans rien dire. Peut-être pour quelqu'un d'autre elle n'aurait rien dit du tout, ou elle ne se serrait pas attardée sur la question mais aussi insensible qu'elle était, au fond d'elle elle se disait qu'il ne méritait pas qu'on lui fasse ça. Cependant sa réponse la surprit:
Aleksandr- Et si je vous dis, que je me fiche de souffrir ? Et si je vous dis que je ferais tout pour pouvoir vous la rattachez ? Cette âme que vous auriez perdu ? Faire l'irréfléchi, pour changer un peu. Ça ne me ferait pas de mal de méditer là dessus... Puis, j'ai été Directeur du département des Mystères et...
Elle n'avait même plus envie de faire des sarcasmes après ça. Elle ne savait même pas quoi dire, rien de ce qu'elle aurait pu trouvé n'aurait pu être dit sans le blesser encore d'avantage. C'était quelque chose qu'elle comprenait parce qu'elle se souvenait assez bien de ce que ça faisait de ressentir. Mais qu'aurait-elle pu ajouter, sinon mentir mais ça elle s'y refusait. Elle était déjà bien assez vile pour en plus s'ajouter ce vice là. Alors elle ne dit rien. Elle ne dit pas combien il était facile de vendre son âme ni combien il était difficile de la racheter. C'était impossible pour elle, elle s'y était déjà essayé et elle savait qu'elle était simplement condamnée au vide. Elle devait l'accepter. Elle l'avait accepté. Mais comment le lui faire acepter à lui? Elle sera dans sa main le médaillon qu'elle avait au coup, c'était tout ce qui lui restait et à l'instant elle trouva ça injuste. Surtout parce que ça lui faisait quelque chose de voir Aleksandr Souvorov dans cet état:
Aleksandr- Je crois que j'ai besoin de prendre l'air.
Elle acquiessa sans rien ajouter et sortit devant lui sans oser le regarder. Comment aurait-elle pu après ça? |
| | | Sujet: Re: PUISQUE C'EST UN ORDRE (pv) Sam 3 Mai - 11:07
| | Invité
Aleksandr la regarda passer doucement devant lui, le coeur crevé. Il avait un regard étrangement triste et particulièrement douloureux. Rabattant sa cape autours de ses épaules, il s'élença en dehors de son bureau. On avait presque l'impression qu'il revivait quelques mauvais souvenirs. La porte fermée, il se retira doucement, et rapidement vers le haut de la tour d'astronomie. La solitude lui avait toujours été d'un grand secours à ce niveau là. RP TERMINER. |
| | | | | | | PUISQUE C'EST UN ORDRE (pv) | |
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