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 Sujet: Loup, apprend à cacher tes crocs. [ Brooke ]
Mer 4 Mar - 22:02
| | Invité
![Loup, apprend à cacher tes crocs. [ Brooke ] Empty](https://2img.net/i/fa/empty.gif) Assis au bout de la table des Poufsouffle, Jayden observait le reste des membres de sa maison, qu'ils connaissaient tous de vue. C'était à peu près tout, car le jeune brun n'avait jamais réellement eu envie de les connaître. Oh bien sur, il y en avait bien quelques un avec qui il avait parlé, mais n'était proche d'aucun. Son assiette devant lui, remuant la nourriture sans y toucher pour autant, Aidan semblait plus que préoccupé : Rien n'existait autour de lui. Ses yeux d'un bleu lagon se relevèrent légèrement, mais ce ne fut que pour pouvoir voir le dehors par l'une des fenêtres de la Grande salle. Tous les élèves étaient là, mangeant tranquillement, ainsi que les divers professeurs de l'école. Personne ne se doutait de ce qu'il était, de ce qu'il avait put faire à certains élèves aujourd'hui décédés, et ce soir encore, il frapperait. Etait-ce sa faute si certaines personnes se croyaient assez courageuse pour braver l'interdit de la forêt du château ? Repoussant son assiette, Jayden se leva et commença à se diriger vers la sortie de la salle. Il sentait les regards pesés que sa personne, mais il faisait abstraction. En sept années, il avait appris à le faire. En faite, cela ne l'avait jamais dérangé. Il les connaissait, les préjugés que tout le monde avait sur lui. Enfin non, pas sur lui, mais sur sa famille entière. D'ailleurs, la discussion qu'il entraperçu à son passage devant deux jeunes demoiselles inconnues de troisième année le lui prouvait bien.
« - C'est qui lui ? Il n’a pas l'air...sympathique.
- C'est un Warren. On m'a dit qu'il était souvent comme ça.
- Un Warren ? La famille de déglinguer ? »
Jayden, dont les nerfs étaient plus qu'à vif ce soir, se retint tout simplement d'écraser le jolie minois de la demoiselle dans l'assiette devant elle à son passage. Et croyez moi, il avait dû s'y prendre à deux mains : Il avait quelque chose d'urgent à faire. A savoir, sortir de l'école. La lune n'allait pas tarder, et elle ne l'attendrait pas. Il se contenta donc de poser ses yeux aux pupilles lagons sur la demoiselle qui rougit d'être prise sur le fait et recommença à manger rapidement. Au passage, ses yeux croisèrent ceux d'une Poufsouffle qu'il voyait souvent dans la salle commune, mais à qui il n'avait jamais pris le temps de parler. Soupirant, il secoua lentement sa tête de droite à gauche et poussa enfin les lourdes portes qui fermaient la salle. Les élèves n'avaient pas le droit de sortir du château techniquement, mais il avait bien appris, lui, à s'en évader. Certes, les premières fois n'avaient pas étés concluants du tout. Mais pour le moment, tout le monde était réuni dans l'immense salle qui servait aux réunions et aux repas.
L'air frais emplit les poumons du jeune Poufsouffle qui venait d'inspirer largement et d'expirer tout aussi fort. La nuit était quasiment là, il était en retard. Se hâtant tout à coup, il partit d'un pas pressé vers la forêt interdite, qui le protègerait lui & les autres le temps d'une nuit. Quoi que, pour les autres, tout dépendait d'eux. S'il mettait ne serait-ce qu'un pied ici, il serait finit.
Ah voila, il était chez lui. Se débarrassant de sa robe de sorcier, qu'il accrocha à une branche haute d'un arbre (en aillant pris la peine de monter sur quelques unes au préalable pour la rendre hors d’atteinte) tout en y laissant sa baguette à l'intérieur de la poche. Redescendant, Jayden était désormais vêtue d'un simple jeans et d'un débardeur blanc. Ses chaussures étaient restées au bas de l'arbre, et pour éviter de massacrer sans cesse ses vêtements, le jeune homme ne tarda pas à retirer le haut & le bas, juste avant que son corps ne subisse une nouvelle fois cette transformation si désagréable. Son nez s'allongea, son corps normalement si lisse et musclé se recouvrit de poils, ses mains et ses pieds s'allongèrent et des griffes de plusieurs centimètres prirent la place de ses ongles, ses jambes se arquèrent, et il poussa son habituel hurlement si significatif des loups. Des légendes avaient toujours parcourut Poudlard au sujet des Loups Garous, comme quoi certains habitaient la forêt interdite. Et croyez moi, depuis sept ans que Aidan était dans l'école, les rumeurs n'étaient que plus fortes. Heureusement, aucune ne le visait. Bien qu'il est un comportement étrange au moment des pleines lunes, on mettait ça sur le dos de son nom de famille et de ce qui tournait autour : De génération en génération, les Warren avait toujours tous été fous. La mère de Jayden était voyante, son père disparut, son frère mort à cause de diverses illusions, et sa soeur passait son temps à chanter, enfermée dans son monde, comme une autiste. Mais pour Jayden, ils étaient normaux. Pas comme les autres, mais normaux entre eux. Mais tout cela est bien compliqué à expliquer pour l'instant, peut être plus tard.
Le loup qui n'était autre que le jeune brun des Poufsouffle, se déplaçait presque sans bruit, et semblait chercher quelque chose, humant l'air tout les mètres. La chasse était ouverte. Jayden se stoppa tout à coup : Une odeur pour le moins alléchante était venue caresser son odorat animal. Le doux parfum d'une licorne. La suivant, il ne tarda pas à tomber sur la bête qui le portait, et ne put réprimer un léger grognement : Sa faim le tenaillait. Etait-ce sa faute si il n'avait rien put ingérer dans la grande salle lorsqu'il aurait du ? Se jetant sur l'animal sans même avoir hésité, il la manqua de peu : elle avait sentie son odeur à lui. La coursant, Jayden grognait à tout va. Il n'aimait pas qu'on lui échappe, non vraiment, ça l'enrageait complètement. Autour, les oiseaux c'étaient tuent, sentant la présence du prédateur. Au détour d'un pâté d'arbres, Aidan réussit enfin à planter ses longs crocs dans la peau molle de l'animal qui s'effondra. Se régalant de sa victoire, le jeune loup commença à déchiqueter la chaire. Seulement voila ; il avait tellement été porté par sa faim, qu'il ne réalisait que maintenant qu'une odeur humaine était également présente parmi les autres. Un petit imprudent ? La chaire humaine était sûrement la meilleure. Relevant son corps dans toute sa hauteur - Déjà qu'en humain Jayden faisait approximativement un mètre quatre vingt trois -, il recommença à humer l'air et vint à cette conclusion : La personne était non loin de lui. Soit elle ne l'avait pas vue, soit elle se cachait. Et lorsqu'il la trouverait... |
| | | | Sujet: Re: Loup, apprend à cacher tes crocs. [ Brooke ]
Jeu 5 Mar - 22:11
| | Invité
« Tu parles pas beaucoup, Brooke. »
« J'ai eu une longue journée. »
« Comme nous toutes, et ça nous empêche pas de parler ! T'es sûre que ça va ? »
« Mais oui, j'te dis. »
Jennifer haussa les épaules et retourna à sa discussion sûrement passionnante avec ses autres amies. Brooke s'en fichait un peu, à vrai dire. Elle traînait avec Jennifer par utilité, pas vraiment parce qu'il y avait des atomes crochus entre elles.
Il y en avait par contre beaucoup plus avec ce garçon, à qui elle n'avait pourtant jamais parlé. Elle savait qui il était, parce que beaucoup de rumeurs couraient sur lui. Apparemment, il venait d'une famille connue dans le monde sorcier, connue pour n'être d'ailleurs pas vraiment fréquentable, apparemment. Brooke se fichait des racontars. Mais elle n'avait jamais osé lui parler, ni même l'approcher. Ce n'était pas l'envie qui manquait. Il était peut-être fou, mais il n'était certainement pas ennuyeux, car à choisir entre ce garçon étrange et la bande de Jennifer, le choix aurait été vite fait sans la timidité de Brooke. La jeune fille continuait de manger en silence, quand la conversation de ses voisines de troisième année lui fit tendre l'oreille. La jeune Poufsouffle sentit une bouffée de colère monter en elle, et releva le regard, presque prête à répliquer. Ce ne fut pas les yeux des gamines qu'elle rencontra, mais ceux, justement, du Warren. Leurs regards s'accrochèrent quelques secondes, et Brooke fut incapable de dire ce qu'il se passa en elle. Mais elle eut soudain une irrésistible envie de le suivre, de s'échapper de cette salle où l'atmosphère était soudain devenue insupportable, comme une cage. Alors, sans attendre, elle se leva et prit son sac.
« Brooke ? Où tu vas ? »
« A la Salle commune. »
« Ah ... Bon bah okay. Repose-toi bien, ciao. »
« Ciao. »
Brooke tourna le dos à Jennifer, qui oublia presque aussitôt la discussion. La jeune Poufsouffle passa les portes de la Grande Salle, tournant la tête à droite et à gauche pour apercevoir avec un peu de chance le garçon. Il tournait à droite, se dirigeant apparemment vers l'extérieur. Elle le suivrait. Elle n'enfreignait jamais (ou presque) le règlement du collège de sorciers, mais l'attraction était trop forte. Que cachait-il ? Qui était-il ? Brooke voulait savoir. Elle n'était pas vraiment courageuse, mais elle était curieuse, très curieuse. Alors, quand il hâta d'un pas pressé vers la forêt interdite, elle accéléra le pas, fermant les yeux brièvement quand elle franchit la limite interdite de la forêt maléfique. Elle restait tout de même à une bonne distance, pour éviter de se faire repérer. Plus ils avançaient, l'un et l'autre, plus la forêt se faisait dense, plus l'atmosphère se faisait oppressante, plus la nuit tombait et étendait son voile opaque, et la lune pourtant pleine et brillante, peinait à éclairer le sol. Brooke nota alors le comportement étrange de sa « proie ». Elle stoppa derrière un arbre énorme, afin de l'observer plus en sécurité. Pourquoi se déshabillait-il ? Qu'est-ce qui se passait ? La jeune fille saisit le plus prudemment possible sa baguette dans son sac, la glissa dans sa poche et posa prudemment son sac contre l'arbre ; elle viendrait le récupérer plus tard.
Un mauvais pressentiment ne tarda pas à envahir l'esprit de Brooke. Les oiseaux s'étaient tus, comme s'ils sentaient eux aussi le danger s'insinuer lentement, mais sûrement, dans la forêt. Brooke s'immobilisa alors, n'osant presque plus respirer. Ce qu'elle voyait la pétrifiait. Elle sentit que son coeur se mettait à battre à tout rompre. Il cognait à lui faire mal dans la poitrine. Mais comme hypnotisée, elle ne bougea pas, suivant chaque détail terrifiant de la transformation du jeune homme. Le silence était pesant, après qu'il eût été brisé par le hurlement du loup, comme si ce qui se passait était hors de tout, hors du temps, hors des limites. C'était au-delà de tout contrôle. Brooke elle-même ne se contrôlait plus ; elle se remit à suivre la créature, le plus prudemment possible, comme si elle était liée à lui, par une chaîne. La chaîne d'un secret.
Bientôt, une licorne survint. Brooke se cacha à nouveau, observant de loin la scène. Elle n'avait jamais vu de licornes auparavant, et lorsque le loup-garou planta ses crocs dans la peau argentée de la magnifique créature, Brooke ferma les yeux. Elle avait eu l'impression d'assister à un véritable meurtre, et elle savait au fond d'elle-même que cette image du croc brillant se plantant avec férocité dans la chair reviendrait souvent dans son esprit. Quand elle les rouvrit, le Lycan s'était immobilisé et semblait à la recherche d'une nouvelle proie. Il humait l'air. Brooke sentit que son coeur cognait encore plus fort dans sa poitrine. Elle sortit très doucement sa baguette de sa poche, la serrant très fort dans sa main.
Elle était la prochaine. Le croc brillant se planterait aussi dans son cou.
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| | | | Sujet: Re: Loup, apprend à cacher tes crocs. [ Brooke ]
Ven 6 Mar - 19:59
| | Invité
Il aurait dû le comprendre. L’envisager, le calculer. Quoi me direz vous ? Que le regard qu’il lui avait lancé aurait put être pris comme une invitation à le suivre. Ce n’était pas voulu, cependant. Manquerait plus que ça tiens, qu’il entraîne lui-même ses victimes humaines dans la forêt. Oh bien sur, il était conscient des meurtres horribles qu’il commettait, et même si certains penseraient qu’il se fichait royalement de tout ça, jamais il ne viendrait à attirer ses proies dans sa toile comme une araignée. Où alors, c’était vraiment inconsciemment. Ce qui, à vrai dire, n’étonnerait personne.
Humer l’air ne lui prit pas bien longtemps, et alors que ses yeux faisaient le tour rapidement, il disparut. Il s’éloignait, à première vue. J’ai bien dit à première vue. Car si en étant humain Jayden pouvait venir à avoir des qualités, en tant que loup il avait tout les défauts du monde. Le premier ? Je ne pense pas que Brooke l’apprécierait. Vous voulez vraiment savoir ? Bien. Aidan aime jour avec ses proies. Lorsqu’il avait faim, bien sur, il ne prenait pas le temps de le faire, mais là, la licorne lui avait bel et bien remplit l’estomac. C’était donc tout à son aise que de faire de Brooke son précieux & personnel jouet d’une nuit, avant d’y planter ses longs crocs blancs. Il aurait put en saliver d’avance. Si l’image du meurtre de la licorne pouvait venir à hanter la mémoire de Brooke, et qu’elle parvenait à sortir de la forêt indemne, ou à rester en vie jusqu’à l’aube, qu’elle impacte pourrait avoir sur elle l’attaque de la boule de poil sanglante ? Il y avait un autre moyen de sauver le joli coup de cygne de la demoiselle, mais il retenait du miracle. Ce que c’était ? Un éclipse de lune. Ou bien qu’elle réussisse par quelconque sortilège à cacher celle-ci. Car effectivement, Aidan avait prit de la potion Tue-loup, mais celle-ci n’était pas vraiment efficace jusqu’ici. Techniquement, elle permettait au Loup Garou de ne se transformer que si les rayons lunaires venaient à toucher ce dernier. Mais Aidan n’en prenait pas depuis assez longtemps ni assez régulièrement pour que l’effet fonctionne au mieux, mais avec un peu de chance, peut être. Et surtout beaucoup d’espoir.
Pour le moment, il rôdait, cherchant à déterminer avec exactitude où se trouvait l’être humain qui l’avait ainsi surpris. Si une once d’humanité survivait quelque part en lui, il serait entrain de se demander comment il n’avait pût la sentir plus tôt. Il aurait put être discret dans son jeu, s’il n’était pas aussi grand, pas aussi imposant, et surtout, s’il calmait ses grondements. La chercher t-il vraiment, ou l’avait-il déjà vue et ne cherchait qu’à l’apeurer ? La nuit serait longue. Très longue. Et l’un des deux élèves risquaient de louper le lever du soleil, qui annoncerait pourtant la fin d’un cauchemar inévitable. Il ne pensait même pas à la façon dont elle allait se défendre, tenté soit-elle d’y parvenir. C’est dire Ô combien il se contrôle.
Tout à coup, l’immense patte aux griffes acérées de la bête se referma sur un arbre, y laissant une griffure qui en fit couler la sève collante, et dans un grondement pleinement audible, se retrouva devant Brooke qu’il repoussa d’un geste violent. La force d’un loup était majestueusement plus grande que celle d’un humain, mais il n’avait pas essayé de la tuer. Au pire, il lui avait griffé la joue de façon saignante.C’était comme si il lui avait juste montré qu’il l’avait trouvé, qu’elle était la prochaine, et les battements de cœurs de la demoiselle qu’il percevait ne pouvaient qu’accroître le plaisir du jeune loup. Lui jetant un regard noir, le monstre s’éloigne de nouveau. On dit que pour que la viande soit bonne et tendre, il faut lui donner des coups, vous saviez ? Mais à tourner ainsi en rond, à jouer avec celle qu’il allait détruire, retirer à une famille, retirer à l’école, retirer à ses amis, il perdait du temps. Il devait être près de vingt et une trente. A compter que le soleil devrait venir sauver le joli minois de sa camarde de Poufsouffle vers les cinq heures et demi, six heures, il lui restait un peu moins de neuf heures pour ne pas se faire croquer. Mais le temps passe vite parfois. Bref. Le loup grondait désormais si fort qu’on aurait put croire qu’il était partout. Derrière chaque arbre, dedans peut être même. Simplement, il n’était pas le seul à habiter la forêt, et si les centaures s’en mêlaient, il risquait franchement d’avoir mal lui aussi. Mais pour le moment, seul Brooke l’intéressait. Le problème, c’était que même s’il l’ignorait, la demoiselle était futée, et si elle ne perdait pas son sang froid, elle pourrait s’en sortir. Certes, difficilement. Cette fois ci, Jayden se positionna face à elle, et avança assez rapidement, comme s’il voulait la voir paniquer pour de bon. Elle était faite, elle était sienne, et ce sentiment là était mieux que tout. C’était tellement jouissif de la sentir piégée. Ah, si seulement il avait su, et qu’il ne l’avait pas sous-estimé comme ça… [Si ça peut t’arranger, tu peux faire bouger un peu le loup dans ton Rp ^^] |
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