- « Voici votre emploi du temps, la liste des livres à vous fournir et le plan de l’université. Vous serez dans le baraquement n°12, Miss McGregor. Oh, et vous avez été nommé Chef du baraquement. Félicitation ! »
- « Je vous demande pardon ? »
- « Vous êtes dans le baraquement n° 12, Miss ! »
- « Mais pourquoi suis-je chef de baraquement ? Je ne souhaite pas l’être ! »
- « Et bien, il est écrit dans votre dossier que vous avez été préfète de votre maison ainsi que poursuiveuse ainsi vous deviez être une élève responsable. De plus, vos résultats sont plus que correctement lors de vos Aspics. Un très bon dossier, notamment à votre dernière année.»

Karly soupira fortement mais ne releva pas. Les informations étaient certes exactes mais, à ses yeux, tout ceci ne méritait en rien le commandement d’un baraquement. Elle aurait dû s’en sentir honoré mais elle ne ressentait que de la lassitude. Elle ne voulait plus de responsabilité. Elle voulait choisir ses responsabilités. Et puis, surtout… elle voulait passer ses années le plus discrètement possibles. Ce qui n’avait pas été le cas à Poudlard. Attrapant son emploi du temps et le plan, elle afficha un léger sourire à la secrétaire avant de se diriger vers la sortie. Défense contre les Forces du Mal, Sortilèges, Métamorphose et même Potions. Pouah, et vive l’université comme le disent les étudiants. Et dire que Karly pensait être débarrassée de certaines de ses matières. Heureusement que la plupart des cours étaient de la pratique. De quoi enchanter la demoiselle, notamment en Duel. Les enseignements d’Alicante allaient pouvoir lui servir pour suivre son objectif. Le nez plongé dans le plan fourni, la jeune femme finit par arriver dans le campus. Hum, c’était bien beau tout ceci mais… il lui fallait trouver son baraquement maintenant.

Plusieurs longues minutes suffirent pour qu’elle finisse par trouver les baraquements. Hum, il n’y avait rien d’exceptionnel. A vrai dire, tout ceci ressemblait assez aux maisonnettes de l’Impasse du Tisseur. L’architecture était différente mais le concept semblait être le même. Levant les yeux vers son nouvel environnement avec un doux sourire en coin. Cela ne l’empêcha pas de murmurer lentement pour elle-même.

Ses bagages rétrécis dans la poche de sa veste, Karly se promena dans les couloirs l’air décontractée. Croisant plusieurs élèves, elle resta pourtant assez discrète, préférant repérer les lieux que tisser des connaissances. Les influences peuvent parfois avoir beaucoup d’impact. Se rendant compte de ce petit détail, cela fit sourire l’étudiante. Finissant par arriver devant deux grandes portes vitrées, elle entra à l’intérieur avant de se retourner afin de se hisser derrière un vulgaire poteau. Comme si elle semblait fascinée par la peinture magique accrochée au mur, elle remit une mèche en place derrière son oreille alors qu’une personne passa la porte. Il s’agissait d’un ancien élève de Poudlard. Comment se nommait-il déjà ? Karly l’avait oublié, mais elle se souvenait de ce visage. La dernière fois qu’elle l’avait vu, il était déformé par l’horreur des évènements et des larmes coulaient tout en se mêlant au sang. Quelle idiote elle avait été. Bien entendu que des anciens camarades allaient se retrouver ici. Tous avaient surement d’autres envies que de devenir serveur au Chaudron Baveur ou plongeur. Mais combien allait-elle en croiser ? De combien allait-elle devoir se cacher ? Et pourquoi se cacher ? Karly avait réagi par instinct seulement. Comme si revoir le visage de ses personnes consistaient en un danger latent pour elle. Jetant un coup d’œil par-dessus son épaule, elle s’assura que l’élève était désormais assez loin pour sortir de sa cachette. Comme si elle était une criminelle. Ridicule. Parfois, elle se giflerait si on ne la prendrait pas pour folle.

Continuant sa route, Karly finit par arriver devant la porte qui comportait le numéro 12. Au moins, elle ne s’était pas perdue. Une main sur la poignet de la porte, elle se rendit compte que le bâtiment était fermé. Etait-elle la première ? L’appréhension se fit petit à petit ressentir au fond d’elle. Non, elle ne pouvait pas se permettre de douter maintenant. Pas après ses deux dernières années. L’engrenage avait été enclenché depuis bien longtemps et toutes les pièces se rassemblaient une à une sans obscurcir l’horizon. Il fallait y aller, c’était tout. Après tout, n’était-elle pas la Lionne ? Tournant la clé dans la serrure, Karly contempla de l’entrée ce nouveau bâtiment. Plusieurs affaires étaient déjà installées à l’intérieur, signe que quelqu’un si trouvait déjà. Elle fit alors la seule chose censée à faire. Refermant la porte derrière elle, elle déposa son sac sur une petite table qui trainait avant de tourner autour d’elle pour mieux observer les alentours, les mains dans les poches. Au moins, il y avait de l’espace. C’était déjà cela. Il y avait même un canapé et une espèce de petit bar qui trainait dans le coin. Souriant en coin, la jeune femme se rapprocha du bar en se remémorant certains instants de son ancienne vie de Gryffonne : notamment certaines fêtes clandestines improvisées. Tout semblait se trouver au même étage. C’était dommage, cela faisait trop allonger. Il aurait fallu mettre une mezzanine ou quelque chose du même genre. Semblant entendre le grincement du parquet dans l’appartement, Karly se stoppa nette en fronçant les sourcils.

N’avait-elle pas entendu quelque chose ? Un bruit aussi insignifiant soit-il ? Karly devait avoir les neurones qui se grillaient entre eux, assurément. Mais son intuition et l’attirance du risque avaient pris bien de l’importance dans sa vie dernièrement. Combien devaient-ils être dans ce baraquement ? Retournant près de son sac, elle en tira une liste que l’administration lui avait confiée. Sur papier était inscrit le nom des personnes qui allait habiter avec elle. Juste leur identité. Il n’y avait aucune photo, ni même indication comme leur ancien domicile, leur école, leur âge ou alors leur allergie. Juste un nom et un prénom. A quoi ce papier allait-il donc pouvoir lui servir mise à part perdre du temps ? Rapidement, les prunelles noisette de la demoiselle traversèrent le papier rapidement sans y prêter gare. Blocage. Que venait-elle de lire ? Non, c’était impossible. Tout sauf çà, voyons. Par pitié, Merlin, ne l’abandonnait pas maintenant qu’elle a besoin de vous pour avancer… Sur le papier, on pouvait lire un nom de famille « Slayers ». Comme William Slayers, un ex-gryffondor de même âge et avec qui Karly avait plusieurs mots. Non, elle ne pouvait pas. Comment avait-on pu mettre quelqu’un de Poudlard dans son baraquement ? Elle voulait oublier, pas se torturer. Un cri de rage se coinça dans sa gorge. Heureusement, ses yeux continuèrent à lire afin d’arriver au prénom. « Sawyer ». Comment ca ? Avait-il fait une erreur ? Impossible. Quoique, il s’agissait d’une administration. Toute erreur était possible.

Léger sursaut. Se retournant vivement, Karly aperçut la copie parfaite de William. Enfin, parfaite c’était vite dit. Quelque chose semblait changer… au moins dans sa démarche et son attitude. Avait-il encore bu ? Hum, apparemment non car il était capable de formuler des phrases correctement. Abaissant les yeux de nouveau sur la feuille, la jeune femme tomba de nouveau sur le prénom de l’occupant. Sawyer. Les mots de Parker lors de son séjour à l’Impasse lui revinrent en mémoire. Un frère jumeau ? C’était impossible. Karly avait cru à une mauvaise blague de la part d’une membre de l’Ordre. Gloups, alors c’était possible d’avoir une famille quelque part que l’on ne connaisse pas. Un frère caché. Relevant ses yeux vers le jeune homme, Karly l’observa avec des yeux étonnés en tentant de ne pas laisser paraître ses émotions.

Haussement d’épaule suivit d’un franc sourire. L’ironie faisait vraiment partie d’elle maintenant. Bien plus que durant Poudlard. Mais on change tous. Ne voulant pas trop s’étendre sur ses nouvelles responsabilités et surtout sur le fait qu’un simple bout de papier la placé plus haut que ce dernier et surtout qu’il lui devait obéissance –nyark-, Karly fourra ses papiers dans son sac et avança doucement dans le salon en regardant autour d’elle, les mains dans les poches. Et maintenant, on est censé dire quoi ? Après tout, elle était arrivée deux jours après la rentrée. En retard, toujours en retard ! Un empêchement de dernière minute. Il devait surement avoir déjà rencontré les trois autres personnes. A moins que toutes n’arrivent que plus tard. Et le campus, comment était-il ?

Le tout avec le plus sourire à la Karly qui soit. Après tout, on n’imaginait même pas le scandale qu’elle pouvait être capable de faire si on la laissait dormir par-terre comme un chien. Elle était mieux logée chez Déborah. D’ailleurs, elle lui manquait un peu avec ses remontrances. Histoire d’avoir toujours quelqu’un de désagréable derrière soi qui vous tire vers le haut. Qui vous tire seulement vers le haut. Cependant, il est étrange de voir Karly galérer avec cet inconnu alors qu’elle est réputée –autrefois- pour organiser les fêtes les plus déjantés. Mais tout ceci appartenait au passé et il était difficile pour Karly d’avoir affaire à la réplique parfaite de William… sans savoir si son jumeau lui ressemblait ou non. Parker avait prédit qu’il s’agissait du contraire… Mais bon, Parker avait l’air de dire beaucoup de choses.

Son observation discrète avait remarqué les écouteurs. En même temps, ils n’étaient pas vraiment cachés. Curiosité un peu trop forte. Manière d’engager une conversation comme une autre.

Sawyer eut un petit sourire tandis que la jeune fille sursautait. Il était si flippant que ça? Pas sûr. Elle devait sûrement avoir était surprise. Il restait à l'encolure de la porte tandis qu'elle lui confirmer que c'était sa colo'k de baraquement.

Karly - « Euh… Salut ! Ouais, c’est çà. Paraitrais même que je sois chef de tout ceci. La poisse ! Vive l’université ! »
Sawyer - La chef ? Je savais pas qui avait des chefs. T'as raison vive l'université. J'te previens d'office t'es cool avec moi j'suis cool avec toi dit-il avec un léger sourire.

A vrai dire Sawyer ne savait pas grand chose sur la fac. Comme toujours il vivait au jour le jour et s'occuper des problème que lorsqu'il se pointait. Hormis ça il se contentait de vivre et puis c'est tout. Comme la demoiselle était la chef. Bien soit. Sa ne la gêner pas. Elle ou quelqu'un d'autre peu importe, il fallait bien qu'il y en est un donc bon. Pourquoi pas. Puis contrairement à William, Sawyer n'apportais aucune importance au fait d'être « commander » par une fille.

Karly - « Heu dis-moi - Sawyer c’est çà ? –
Sawyer - Oui c'est ça
- t’es arrivé depuis longtemps ? T’as peut-être déjà rencontré les autres… et me dire si on me laisse autre chose que le canapé pour dormir. »
- Il y a moin d'un heure et apparemment les autres se sont pas encore pointer. Perso j'pense qu'ils ont dût squatter ailleurs. La chambre a côté d'la mienne est libre si tu veus.

Comme toujours Sawyer disait les choses simplement et sans faire de détour. Pas besoin de cogiter trois sur le pourquoi du comment de question aussi simple. Il n'avait pas bouger et toujours a l'encolure de la porte il attendais de oir si elle avait une autre question a lui posait.

Karly - « T’écoutes quoi ? »

Il se rapprocha d'elle et fit passer l'écouteur derrière son cou et le tendit a Karly.

Sawyer - Tiens

Avec désormais quatre sœur et un frère il savait se que c'était que de partager alors si elle voulait écouter pourquoi pas. Puis même s'il savait très ce qu'il était en train d'écouter c'était plus facile d'avoir le son dans les oreille pour reconnaitre une chanson qu'entendre le titre qui signifier quedal en fait. Il l'observa légèrement, un truc qui savait vraiment faire et eut l'impression qu'elle le regardait bizarrement.

- Ya un problème ? dit-il un peu suspicieux. Enfin j'dis ça parce que t'as l'air de me regarder bizarrement. Mais j'me gourre peut-être.

Aucune agressivité ou marque de reproche dans sa voix, juste un brin de curiosité. L'espace d'une seconde il se demanda si elle avait craquer sur lui, mais il pensait que ça venait pas de là quand même. Sawyer avait un certain charme et plaisir à de nombreuses filles et il s'en rendait rarement compte, beaucoup trop modeste et pas assez prétentieux. Donc pour lui ce n'était pas ça, mais tout de même elle le regardait étrangement comme si elle avait vu une fantôme ou un truc comme ça.

- Et toi mon nom mais le tien c'est quoi ? T'en qu'as habiter ensemble toute l'année ça serait cool que j'le sache.

Attrapant sa valise afin de se diriger vers l’une des chambres pour en prendre possession durant cette année universitaire, Karly releva la tête en direction du brun, un sourcil arqué. C’est quoi çà ? Une déclaration de guerre ? Amusée, Karly se releva lentement en souriant. Valise en main, elle se concentra afin de ne pas rire mais son sourire l’a trahi. Finalement, est-ce qu’elle allait s’amusait avec les Slayers ? Enfin, de façon différente car elle n’aimerait pas vraiment trouver une seconde relation comme avec William. Imaginez un peu qu’elle se retrouve à deux contre une. Ses nerfs en prendraient un sacré coup et signeraient leurs fins.

Sourire d’ange bien qu’on voyait l’amusement dans les yeux de la brunette qui riait doucement. Après tout, Karly n’avait pas bien envie de se retrouver au sommet d’une hiérarchie ici. Après tout, ils étaient tous étudiants et il devait même y avoir des étudiants plus vieux qu’elle qui pourrait très bien se satisfaire ou convenir à ce poste. Elle, elle n’en avait tout simplement pas envie. Alors, avec un sourire d’ange et une petite tête qui va avec – à condition de contrôler ce fou rire qui résonne en vous – qui pourrait refuser ?
Ouvrant la chambre indiquée, Karly ne repéra rien d’extraordinaire ni même d’inhabituel. Cela ressemblait fortement à une chambre quelconque, ce qui changeait de Poudlard. Ici, il y avait un minimum d’intimité. La salle de bain, le salon et la cuisine étaient en commun. Enfin, il y avait quand même des verrous x). Supposant que toutes les chambres se ressemblaient, Karly n’avait pas envie de faire la curieuse en vérifiant chacune des pièces. Après tout, elle n’aurait surement pas à y entrer une fois leurs locataires arrivaient. Mais ne devait-elle pas vérifier que tout était en parfait état de fonctionnement ? La poisse, il ne voulait vraiment pas sa place, Sawyer ? Non ? Et avec les yeux de chat botté ? *.* … Mouais, vu sa tête, ca semble vouloir dire non. A votre avis ?

Mensonge. Bouh, c’est pas beau de mentir Karly, ta mère doit se retourner dans sa tombe >.<. Non, pose ce chandelier, promis on ne parlera plus de ta mère. Certes, la jeune femme avait été prise la main dans le sac. Cependant elle ne pouvait pas avouer au deuxième jumeau qu’elle croisait qu’elle le dévisageait ainsi parce qu’elle voulait voir ce qui le différenciait du deuxième. Se mettant à sa place, Karly n’aurait pas aimé qu’on lui parle de sa sœur jumelle, surtout dans les termes qu’elle aurait utilisé. Et puis, vu la réaction de William face à la nouvelle d’un frère jumeau, il devait surement y avoir le retour par ici. Mieux valait que ce dernier ne sache pas tout de suite qu’elle connaissait son frère. Précaution. Précaution. Attrapant l’écouteur qu’elle lui tendait, Karly la colla contre son oreille pour en écouter la mélodie. Battant légèrement la mesure contre l’oreillette, elle finit cependant par lui rendre.

Distraction ou envie de ne pas être repérée ? Non, la jeune femme n’était pas vraiment une adepte pour se présenter. Après tout, qui avait-il à dire ? Néanmoins, Sawyer marquait un point en soulignant qu’ils allaient passez toute une année en colocation. Elle le voyait mal l’appeler par on ne sait quel appellation pour lui parler. Pire, il était hors de question qu’il ne la siffle. William y aurait sans doute pensé, lui. Mais Sawyer n’était pas William. Enfin, pour la jeune femme, tout ceci restait à prouver car elle avait tendance à ne pas croire sur parole une personne qu’elle vient de rencontrer. Mieux valait se faire ses propres observations. Mais il fallait quand même se présenter. Cela constituait aux codes de politesse. Déborah serait fière d’elle, tiens. Elle lui aurait sans doute rabattu les oreilles pour ne pas avoir été polie. Comme si elle était la pure perfection de la politesse. Pauvre Déborah, Karly la faisait vraiment tourner en bourrique.

Se dirigeant vers la cuisine, Karly préféra ouvrir le frigo sorcier plutôt que le bar qui était placé dans le salon. De quoi cuisiner, une table, six chaises. Il y avait même une fenêtre. S’arrêtant afin d’admirer la vue, Karly constata qu’elle ne connaissait rien de ce campus. Elle était incapable de vous dire de quel bâtiment il s’agissait. Apparemment, il devait y avoir une petite cour. L’université de Kew était bien trop grande. Peut-être irait-elle y faire un tour plus tard ? Surement même. Histoire de prendre l’air et de repérer le coin. Peut-être même que quelqu’un pourrait lui éviter de se perdre… à condition qu’elle ne le connaisse pas. Autant éviter de tomber sur quelqu’un de Poudlard. Ouvrant le frigo, elle remarqua que celui-ci était déjà rempli. L’avantage d’un instrument moldu détourné magiquement… Ca vous sert tout ce dont vous souhaitez.

Karly - « Sympa ton message d’accueil mais… Ca donne plutôt envie de t’emmerder comme pas possible !

Sawyer leva un sourcil. Il ne voyait pas en quoi sa remarque avait était agressif ou quelque chose dans le genre. Après tout ainsi va la vie et c'était la réalité des choses ce qu'il avait dit. Emmerde moi et je t'emmerderais, c'était la loi de la nature. Puis il avait dit ça sur son habituel tons neutre donc bon. Puis de toute façon elle semblait plus vouloir le chambré qu'autre chose.

Karly - J’te laisse accueillir les trois autres.

Pour toute réponse il haussa légèrement la tête pas très enthousiaste. Après tout il n'était pas certain que les autres aient vraiment besoin d'être « accueillit » mais après tout pourquoi pas.

Karly - D’ailleurs, tu veux pas avoir l’honneur d’être le chef de ce baraquement ? »

Sawyer n'était pas du genre à se prendre la tête pour rien. Il n'était pas du genre non plus a se laisser marcher sur les pieds et à faire quelque chose dont il n'avait pas envie. Mais que ce soit elle ou lui le chefs du baraquement qu'est-ce que ça changer ? Donc pourquoi pas. Il haussa les épaule pour lui faire comprendre qu'il s'en foutait complêtement et ça le déranger pas.

Sawyer - Si tu veut . Pourquoi pas.

C'est alors qu'il remarquer qu'elle lui avait lançer des petit yeux attendrissant pour le faire céder et le comportement de Karly lui mit la puce à l'oreille. Il trouvait ça louche. Sa devait pas être aussi simple que ça d'être chefs si elle insister autant.

Sawyer - Attend sa dépend. Sa sous entend que j'vais devoir me coltiner plein de taff supplémentaire ? Parce que si c'est ça t'oublie tout de suite !

Etrangement il avait un petite idée de sa réponse. Elle avait l'air sympa comme fille, naturelle et assez simple. Le seul truc qui clochait un peu s'était le regard qu'elle portait sur lui. Ce regard insistant comme si elle cherchait quelque chose qui clocher.

- Ya un problème ? dit-il un peu suspicieux. Enfin j'dis ça parce que t'as l'air de me regarder bizarrement. Mais j'me gourre peut-être.
- « Hein ? Heu non. »

Il n'y crut pas une seule seconde mais après tout elle faisait ce qu'elle voulait tant qu'elle ne lui sauter pas dessus pour l'embrasser ou quelque chose dans le genre tout irait bien. La musique de ses écouteurs attira ensuite l'attention de sa colok qui ne s'était toujours pas présenté. Il lui tendit alors l'écouteur avant de lui demander son nom.

- « Oh, ca m’est sorti de la tête ! J’ai pas vraiment de surnom, alors appelles-moi Karly ! »
- Pas grave. Ok . C'est noté/ Karly. C'est jolie.

Il n'avait pas dit celà pour la charmer ou quelque chose dans le genre, Sawyer ne faisait pas partit de se genre de mecs qui veulent vous en mettre plein la vue. Non il avait dit ça tout naturellement parce qu'il le pensait. Karly se n'était pas un nom très courant et il trouvait ça sympa.

- « Tu viens juste d’arriver sur le campus ou tu y es déjà depuis quelques années ? L’université de Kew a une bonne réputation avec des professeurs compétents. Enfin, je ne les ai pas encore vu à l’œuvre.
- Non j'suis en première année comme mon frère, William. Hey, mais tu le connais peut-être ? dit-il avec un sourire malicieux au coin des lèvres.

L'idée lui était venu a l'esprit il y avait seulement quelque seconde, et à cause de la façon que Karly avait de le regarder. C'était obliger elle devait connaitre son jumeau diabolique. De toute façon si c'était une ancienne de Poudlard elle ne le connaissait forcément. Qui ne connaissait pas William ? Pratiquement personne. Alors que lui c' est à peine si on connaissait son existence. Mais peu lui importait. C'était mieux ainsi.

- Y’a quelque chose à boire par ici ? »

Karly se dirigea vers la cuisine. Elle voulait a ce point éviter de répondre a sa question ? Ou elle réfléchissait a ce qu'elle allait dire sur ce qu'elle penser de William ? Peut-être les deux. Quoiqu'il en soit, Sawyer alla s'asseoir tranquillement sur le canapé tandis qu'elle lui proposé quelque chose à boire. Il aperçut alors Karly avec une bouteille d'un liquide inconnus, mais qui lui sembla reconnaitre.

- Ne me dit pas que c'est ce que j'crois ? C'est .... du sang ?

Karly- « Oh putain. Mais c’est… »
Sawyer - Dégoutant ? Horrible ?

Pas certain qu'elle l'ait entendu car déjà, mains sur la bouche elle se dirigeait en tromble vers la salle de bain. Sawyer éclata de rire. La situation avait vraiment de quoi être comique. Car oh vue de la réaction de Karly, soit il avait raison soit elle prenait son affirmation au pied d'la lettre. A vrai dire il n'était certain de rien. Sa pouvait être du sang comme cela pouvait être de la grenadine, du vin ou encore du Ketchup. Au vue de la couleur bien foncé c'était le premier truc qui lui était venue à l'esprit mais c'était peut-être autre chose. Sa expérience et sa façon d'être lui avait juste guider cette solution. Quoiqu'il en soit la réaction de Karly était des plus risible. Dégouter, horrifier il semblait certain que c'était l'estomac de la jeune fille qui aller en pâtir. Sur le coup Sawyer se dit qu'il aurait peut-être dût s'abstenir de tout commentaire. Oh et après tout non. Dans tout les cas s'était une bonne leçon pour la jeune fille. Soit il avait raison et elle apprenait à être plus méfiante sur les substances qui aller dans sa bouche. Soit il avait tord et elle apprenait à être moins naïve et à ne pas croire sur parole. Quoiqu'il en soit il lui rendait service. Bien que ce n'était pas vraiment son but premier. Il n'était pas du genre à donner des leçons mais la situation aidant, pourquoi pas.

Il se leva alors et se dirigea vers la cuisine d'un pas nonchalant. Reportant son regard sur le comptoir, il observa alors à la bouteille suspect. Le contenu semblait en effet ressembler étrangement à du sang. Se contentant d'observer le liquide épais et rougeoyant il n'osa pas vraiment oser y gouter, peut être plus tard. Là il n'en avait ni le temps ni l'envie. Il jeta ensuite un œil discret à la salle de bain avant de vérifier que Karly ne pouvait pas le voir et attrapant la bouteille il se dirigea vers son sac à dos qui trainer près du canapé et la fourra dans son sac, ça pouvait toujours être utile.

Karly - « Tu peux me dire ce que ca fout ici, Slayers ? Ca t’appartient ou alors c’est destiné à un bizutage de petits nouveaux fraichement débarqués ? T’étais là avant moi, le frigo était déjà rempli ? »

Pas tranquille par rapport à se qu'il faisait il eut un léger sursaut en entendant la voix de la jeune fille s'adressait à lui, et il releva brusquement la tête et se posta devant son sac à dos qu'il essayer ainsi de cacher. Voyer vous il n'avait pas eut le temps de le fermer et la bouteille devait dépasser de son sacs. Il afficher un air décontracter comme si de rien n'était, mais son sourire semblait accentuer voir excessif et vouloir cacher quelque chose. Les bras derrière le dos il essayer vainement de fermer le sac sans qu'elle ne s'en rende compte.

Sawyer - Qu'est-ce que ça fou là? Euh... J'ché pas.... C'est euh.... j'y suis pour rien....

- « Qu’est-ce qui t’arrive ? T’es pas du genre à bégayer… »
- Qu'est-ce qu'est-ce t'en sait de quel genre je suis ? Tu me connais à peine lui dit-il tout naturellement.

Il n'avait pas tord. Elle le connaissait depuis moins d'une heure et elle croyait déjà l'avoir cerné et tout savoir sur lui ? Elle se trompait. Sawyer n'était pas du genre « cernable », il était mystérieux et incompréhensible. Le genre de gars qui laisse derrière lui un parfum de mystère et que même lorsque vous le connaissaient depuis des années il vous aient impossible de prévoir ses réaction. Bon d'accord sur le coup elle n'avait pas tord, Sawyer n'était pas du genre à bégayer. Mais tout de même Karly aurait put se tromper. Quoiqu'il en soit il n'avait pas pris d'air vexer ou agressif, et c'était contenter d'être je m'en foutiste et tranquilou comme d'ordinaire bien que son cœur battez toujours la chamade. Mais avec ses activité extra scolaire il avait l'habitude de cacher assez bien son stress. Les mains toujours derrière le dos il essayait encore veinement de fermer le sac tandis qu'elle se rapprocher de lui.

- « Qu’est-ce que tu caches derrière ton dos ? »
- Rien. Absolument Rien.

Sawyer se fit la réflexion qu'il aurait quand même put trouver mieux à dire, car sa réaction était tout sauf non suspect. Il n'était pas du genre à flipper pour rien et se laisser dépasser par la situation mais là il était en terrain inconnu et il n'assurait pas des moindre. Fox se sûrement pas gêner pour le lui faire remarquer. Suspicieuse Karly essayait de regarder derrière, mais la tête haute et le dos bien droit Sawyer avait bien l'intention de l'en empêcher. Un sourire beaucoup trop exagéré sur les lèvres, à cet instant Sawyer ressemblait presque trop étrangement à William. On aurait facilement put les confondre et l'ainé Slayer avait se petit air amusé et insolent qui caractérisait tant Will à l'ordinaire.

Sawyer - Qu'est-ce que tu regarde ? dit-il avec un grimace et l'air un peu surpris pour lui faire croire qu'il trouvait ça bizarre et qu'il n'y avait rien à regarder.

Mais c'est à ce moment là que Karly, qui s'était beaucoup trop surélevé du sol, partit l'équilibre et tomba sur lui se retrouvant ainsi sur le sol au dessus de lui. Karly était morte de rire. Heureusement d'ailleurs, si ça n'avait pas était le cas il aurait était plutôt mal à l'aise de se retrouvé dans cette position avec une fille finalement inconnu. William aurait sûrement profiter de la situation pour faire une remarque déplacé ou enlacé la fille mais là aucun malentendu, ils riaient ensemble un point c'est tout. Pour un peu Sawyer en avait oublier le sac et la bouteille et avait tout lâcher. Mais c'était sans comptait sur la malchance et le destin qui fit rouler le récipient à la vuede sa colok.

- « Qu’est-ce que… »

Eh merde ! Pour la discrétion c'était loupé. Le rire de Sawyer avait stoppé et son sourire avec. Il regardait Karly avec un air grave et presque désolé, un peu comme s'il s'agissait d'Ariane, sa mère. Il savait que pour l'instant il valait mieuxne pas la ramener au risque de s'enfoncer d'avantage. Ce qui petite note du narrateur, William aurait fait sans aucun doute.

. « Je deviens folle où c’est LA bouteille que je viens de boire ? Tu cherches à reprendre tes mauvaises blagues pour en faire profiter à d’autres ? Et bien, reste pas silencieux… »
«- C'est pas ce qu'tu crois.... » Pas très crédible hein ? C'est ce qu'il se disait aussi voilà pourquoi il rajouta : « bon ok c'est exactement ce qu'tu crois ....Mais la bouteille n'est pas à moi ! » Il disait vrai mais s'il n'en disait pas d'avantage ça ne suffirai sûrement pas à la convaincre. « En fait je l'ai prise pour un ami » dit-il d'un franc. Cette fois encore il disait vrai.

Sawyer n’avait pas tord. Karly ne le connaissait ni d’Adam, ni d’Eve et elle venait de s’étouffer avec une substance inconnue et surement imbuvable. Rien de tout ceci ne lui inspirait confiance. Notamment lorsqu’on retrouve l’objet du méfait accomplis un peu plus tôt. Il ne fallait jamais accorder sa confiance trop rapidement. Tellement de personnes pouvaient vous jouer des tours en masquant leurs émotions et dissimulant leurs noirs traits sous de blanches canines. Même cette attitude neutre où une nuance de désolation ou de compatissance était suspecte. Pourquoi donc était-il désolé ? D’avoir dissimulé la bouteille ? D’avoir joué un mauvais tour ? Ses certitudes résidaient seulement dans l’amer arrière-goût qui persistait dans son palet et les actes du jeune homme. Lier tout ceci à sa famille et au seul membre des Slayers qu’elle connaissait réellement n’était surement pas à prendre en compte. Pas objectif en tout cas. Cependant, le fait que ce dernier ne reste silencieux aidait grandement à calmer un minimum les nerfs.

Soit : Prend-moi pour une conne, je ne te dirai rien. Nous vous l’accordons, ici, il n’y avait pas besoin d’explication car le ton utilisé voulait tout dire. Exemple un peu simplet en soi d’ailleurs.

Postée sur ses positions, Karly ne voulait pas céder. A dire vrai, ce n’était pas vraiment dans ses habitudes aussi de céder. L’art d’être têtue comme un pou. Disons que cette histoire l’avait touché physiquement et l’intriguait en plus. D’accord, elle ne pouvait pas non plus juger Sawyer mais les premières impressions étaient les bonnes et malgré toutes les preuves présentes, elle n’arrivait pas à le haïr clairement. D’ailleurs, haïssait-elle son frère ? Souvenirs de cognards, de sortilèges et de choses gluantes qui volent. Hum, tout du moins cela s’y approchait malgré qu’ils s’étaient côtoyés plus simplement ses deux dernières années. Mais les habitudes sont toujours bien ancrées. Heureusement pour Sawyer, un grand bruit interrompit le silence qui devenait pesant. Un grand Zbam. Apparemment un hibou venait de se manger la fenêtre. Tiens, ses grandes plumes rousses et cet air complètement abruti. Missisippi. Le hibou de Matthew. Aïe, Karly ne savait si ca sentait bon ou mauvais pour elle. Soit, il s’inquiétait, soit il venait de découvrir quelque chose qui le chagrinait fortement dans la vie de sa sœur. Tsss… Pourquoi était-il encore plus présent depuis ses deux années ? Un doigt pointé vers le jeune homme, Karly semblait intransigeante. La curiosité la perdra un jour.

Emmenant la bouteille avec elle, elle la déposa contre le rebord de la fenêtre en prenant soin de n’ouvrir qu’une seule fenêtre. Attrapant la missive, elle laissa l’hibou entrer… chose à ne pas faire. Il fallait dire qu’il était plutôt passé sous son bras. Ce dernier volait dans tous les sens, ne semblant n’avoir aucune coordination. Il se cogna contre le lustre, quelques murs et finit par s’exploser contre les coussins du salon. Que voulez-vous, il s’agissait d’une habitude pour Karly. Rien ne stoppait l’oiseau si on tentait de l’attraper. Il fallait attendre qu’il ne se calme et mettre un peu de nourriture pour qu’il s’y concentre.

Tout en posant la question, Karly se dirigea vers la cuisine avant de faire demi-tour. Elle avait oublié la bouteille. Sans mot dire, elle l’attrapa et retourna vers la cuisine. Pas confiance ? Disons qu’elle tenait cette histoire encore ouverte… les données n’étant pas toutes sur table. Sourire ravie en direction de Sawyer, non, elle n’était pas prête de la lâcher sur cette histoire. Le pauvre… On pourrait en avoir pitié pour lui d’avoir ainsi Karly McGregor sur le dos.