Nouveau Palace pour Nouvelle vie XD

Hj : Cette première partie concerne l'arrivée à l'université et l'attribution du barraquement, partie plutôt réservée à Roméo, mais si d'autres veulent s'incruster pourquoi pas...
La deuxième partie du RP sera l'arrivée au barraquement, William et Sandro pourront s'incruster alors ^^
2 RP en 1 si c'est pas la classe ça hein hey

Hellio – Idriiis réveilles toi !!!

Idris – Hummm... Noooon... encore 10 minutes...

Hellio – Allez debout miss marmotte

Idris – Laisse moi...

Hellio – Magne toi de te lever t'as encore des affaires à préparer... Tu vas finir par louper le portoloin...

Oulaaa il se passe quoi là ? De quoi le portoloin ? Pourquoi Hellio parlait-il de portoloin ? Depuis la fin de l'année scolaire et la libération de cette tyrannie mangemoresque, Idris était retournée en Italie chez ses parents. C'était la première fois qu'elle y retournait depuis l'été de ses douze ans, depuis la mort de son frère. Mais après ces deux années éprouvantes, faites de répressions, de cachotteries, de rebellions, à essayer de ne pas sombrer dans le désespoir, à aider ses amis... La jeune italienne avait eu un grand besoin de se ressourcer. Cette période mangemoresque avait au moins eu un aspect positif sur Idris, son combat perpétuel pour toujours trouver quelque chose pour gêner les mangemorts, les saouler et pourquoi pas les blesser, ces petites rébellions pour la majorité sans grands effets, mais qui étaient comme des petites aiguilles piquant les mangemorts, le tout pour leur pourrir la vie le plus possible. Ce combat avait développé son esprit rebelle et inventif, ainsi que sa ruse, et aussi pendant ces deux années, ses moments de nostalgie et de culpabilité pendant lesquels elle pensait à son frère étaient de plus en plus rares. Elle avait finalement réussi à se libérer ce passé qui l'enchaînait, de ce souvenir effroyable de la mort de son frère qui l'empêchait de vivre pleinement sa vie.

Ainsi pour la première fois, elle avait réussi à revenir en Italie, revoir cette belle Toscane si chère à son coeur, parcourir les rues de Florence, ces boutiques, le Ponte Veccio, cette architecture riche et magnifique. Un seul endroit était encore tabou pour elle, la rue où le drame était arrivé, cette rue proche du palais Ducal, ainsi que le parc y attenant. Les vacances filèrent à toute allure, les meilleures vacances qu'elle n'avait jamais passées, redécouvrant les joies de la vie, les fêtes, les douceurs de l'été. Ces deux mois n'avaient été qu'un enchaînement de fêtes, de férias, de plage, de fiestas... Mais toutes les bonnes choses ont une fin et le temps de retourner en Angleterre était arrivé.

Idris – Quel portoloin ? On est quel jour ?

Hellio – Le jour où tu dois rentrer en Angleterre petite soeur, la rentrée de ton Université est dans quelques jours à peine...

Idris – Heiiin ??? Déjà ??? Mais on est... on est encore...

Hellio – Oui on est encore à la mi-août, mais tu te souviens que les cours reprennent tôt dans ta fac au moins...

Idris – Pensais pas que le temps avait passé si vite...

Hellio – En tout cas je suis vraiment heureux de t'avoir eu ici pendant ces vacances...

Idris – Hellio...?

Hellio – Si tu savais comme tu m'as manquée, si loin pendant ces années... Et tu reviens, si pétillante et heureuse... Ca fait vraiment chaud au coeur... Je t'aime petite soeur...

Idris – Moi aussi grand frère...

Et ce fut le super gros câlin de la mort qui tue entre le frangin et la frangine, le genre de câlin que si il dure trop longtemps on finit étouffé... M'enfin bref, il était à présent temps de partir, rejoindre l'Angleterre pour une nouvelle vie, une vie d'étudiante à la fac, une vie de fêtes et de bonnes surprises. C'est avec un grand sourire lumineux qu'Idris quitta cette fois sa famille, la tête pleine de souvenirs de cet été exceptionnel. Elle arriva aux alentours de l'université avec un unique gros sac, le reste de ses affaires allait être envoyé quand elle aurait son chez-elle. La rentrée n'avait pas encore eu lieu mais la vie dans l'université était déjà en mouvement, partout où ses yeux se posaient, l'italienne voyait des étudiants en pleine conversation, en groupes plus ou moins grands, plus ou moins homogènes. Une vie animée et joyeuse qui laissait planer un climat d'insouciance sur les lieux, lieux un peu trop grand où il est facile de se perdre...

Idris – Mi Scusi, Per Favore... Buongiorno Signora. Où dois-j aller pour avoir mon logement étudiant ?

Accueil – A l'administration du Campus dans le Jardin des Roses Blanches... Vous suivez cette allée à droite puis tout au bout c'est à gauche et vous arrivez dans le jardin. Ensuite c'est le plus grand bâtiment.

Idris – Grazie Milla Signora. Arrivederci !

Le bout de l'allée indiquée par la dame de l'accueil débouchait sur un grand jardin magnifique où d'innombrables roses blanches brillaient soue le soleil d'août. L'ambiance était presque surréaliste et Idris était sûre qu'elle allait s'y plaire dans cet environnement. Dans le fond, un bâtiment plus imposant que les autres, là devait se trouver l'administration, l'italienne se dirigea vers ce bâtiment. Un panneau « Administration » lui indiqua qu'elle ne s'était pas trompée, et vu le nombre d'étudiants faisant la queue, ça ne pouvait être que là. Après avoir lu quelques tableaux d'affichage, elle se retourna pour aller cherche une place assise en attendant son tours. Là elle percuta sans le faire exprès une personne.

Idris – Oh... Mi Scusi...

Et cette personne était...

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Sandro Sebastian & Roméo Torrez & Damian Torrez

-- 10 août, 13 heures --

Alors qu'il était allongé dans son lit, Sandro se releva d'un seul coup lorsque l'eau toucha son visage. Passant une main sur son visage, le jeune garçon sortait tout juste de son sommeil et se demandait se qui avait pu se passer. Le cri de surprise qu'il avait lancé avait reveillé Roméo qui dormait dans la même chambre que lui. Un seul regard aux alentours suffisait pour comprendre ce qui venait de se passer. Damian se tenait à l'entrée de la chambre, un verre d'eau vide à la main et un sourire malin sur son visage. Cette vision suffit à Sandro pour se sentir entièrement réveillé et c'est la colère qui s'empara de lui. Il se leva de son lit, vêtu simplement d'un caleçon et les cheveux trempés par la connerie de son frère.

-- Sandro -- Qu'est ce qui te prend ?

-- Damian -- J'croyais que t'aimais bien l'eau

Son ton innocent avant le don d'agacer encore plus Sandro. D'un air menaçant, il regardait le plus jeune de la famille. Roméo regardait la scène sans broncher. De toute façon, cela se terminerait comme toujours alors pourquoi chercher à le lui faire payer. Ce môme est un sale gosse, et malheureusement, aucun de ses frères ne pouvaient faire quelque chose. Pourtant, Sandro ne parvenait plus à maitriser ses nerfs et encore une fois, tout allait lui retomber dessus.

-- Sandro -- Damian, viens là

-- Damian -- Va t'faire foutre

Sandro s'approcha de lui et lui attrapa l'oreille avant qu'il ne puisse sortir de la chambre.

-- Damian -- Lâche moi tout de suite

-- Sandro -- Tu m'as dit quoi ?

-- Damian -- Va t'faire foutre

Même s'il savait que cela allait lui retomber dessus, Sandro ne pu faire autrement que de coller une bonne baffe à Damian pour essayer de lui apprendre le respect mais rien n'y faisait. Le merdeux se mit à hurler et lorsque Sandro le lâcha enfin, il sortit en courant et en pleurant de la chambre direction les jupes de maman. Celle-ci parla d'une voix douce à Damian avant d'hurler sur son aîné.

-- Alexis -- Qu'est ce qu'il se passe Damian ?

-- Damian -- Sandro, il m'a tapé

-- Alexis -- Sandro, j'tai dit quoi ? Tu tape pas ton frère

-- Sandro -- Il avait qu'à pas me chercher.

-- Alexis -- Tu lui as fait quoi à ton frère ?

-- Damian -- Rien du tout

-- Alexis -- Bon, c'est pas grave, ça va mieux ?

-- Damian -- ça fait encore mal, ça irait mieux avec un morcau de gâteau.

Et comme toujours Alexis céda aux exigences de son fils avant de mettre une branlée à Sandro pour avoir oser lever la main sur son frère.

Dans la chambre, Roméo tentait de calmer son frère. Tout d'eux étaient en train de se préparer avant de partir pour l'université.

-- Sandro -- P'tain qu'est ce qu'il m'énerve.

-- Roméo -- T'inquiète, on va à l'université et on le verra avant un p'tit moment.

-- Sandro -- Ouais ben heureusement, sinon j'aurais fini par lui faire la peau.

-- Alexis -- Faire la peau à qui ?

Après avoir servi avec un grand sourire un gâteau à Damian qui semblait avoir fini de chialer, elle ouvrit la porte de la chambre des deux garçons, le visage fermé et passablement en colère. Sandro tournait le dos à sa mère pour ne pas avoir à supporter ce regard

-- Sandro -- Personne

-- Alexis -- Pourquoi t'as tapé ton frère ?

-- Sandro -- Parce que c'est un sale con

-- Alexis -- Tu parle pas comme cela de Damian. Et tu me regarde quand je te parle. Un peu de respect tout de même

-- Sandro -- Du respect ? Tu devrais apprendre à Damian ce que c'est le respect parce que franchement s'il continue comme cela, dans quelques années, il te marchera sur les pieds et à Adrian aussi. Et ne m'repète pas qu'il a besoin d'être entouré après ce qu'il a vécu parce qu'il n'a pas été torturé par les mangemorts, il a juste été contraint d'apprendre leurs méthodes et leurs idées. Ce n'est pas comme si son père s'était barré lorsqu'il avait à peine vu le jour et qu'il avait dû vivre avec une mère totalement absente.

-- Alexis -- J'étais pas absente, je travaillais pour te nourir et que tu ai une vie correcte.

-- Sandro -- Et maintenant, c'est Damian qui a la place du roi. Le pauvre petit chou. Bon, on doit aller à l'université, tu viens Rom' ?

Sandro attrapa son sac et fit signe à son frère de le rejoindre.

-- Alexis -- Sandro, j'ai pas fini

-- Sandro -- Ben moi, si.

Sandro embrassa sa mère mais sans lui sourire.

-- Sandro -- Je te reproche rien concernant le passé mais arrête de penser que Damian est un saint, c'est loin d'être le cas. Je t'aime.

Les deux garçons sortirent de la chambre et avant qu'Alexis n'ait pu dire quelque chose, il transplanèrent à l'entrée de l'université de Kew.

-- Sandro -- ça t'dérange d'aller seul à l'administration pour le logement ? J'ai besoin de décompresser et y'a William qui m'attend dans le parc.

-- Roméo -- T'inquiète, j'm'en occupe. Je vous rejoins après.

A l'entrée du bâtiment administratif, les chemins de Sandro et Roméo se séparèrent. Roméo poussa la porte du grand bâtiment et commença par lire les pancartes pour savoir de quel côté, il devait aller. Les yeux perdus dans les écriteaux, il bouscula quelqu'un par inadvertence et alors qu'il allait s'excuser, il posa son regard bleu sur la jeune fille et reconnu Idris, cette belle italienne qu'il n'avait pas revu depuis l'attaque de Poudlard. Un sourire apparu sur son visage.

-- Roméo -- Hey Idris. COmment tu vas ? Tes vacances se sont bien passés ?

Sur les tableaux d’affichages se mêlaient les habituelles petites annonces annonçant des recherches de livres, de matériel, de logements, tout ce que les étudiants pouvaient avoir besoin pour bien commencer l’année. Il y avait également différents papier officiels annonçant les dates de cours, les emplois du temps, le programme de ce marathon d’inscription, les rendez-vous à ne pas manquer. Bref tout ce qu’il faut pour bien démarrer une année universitaire. Il y avait également d’autres annonces plus intéressantes, les fêtes, le programme de la semaine d’intégration, la rencontre avec les sempaïs et les parrains… A en croire le programme de la semaine, elle allait être très chargée, sans compter toutes les fêtes déjà organisées alors que l’année n’avait même pas encore commencé. Génial. Cette année, l’italienne avait décidé de profiter à fond de ce que la vie d’étudiante lui apportait, de rattraper ces six années qu’elle avait perdues à vivre dans le passé.

Lorsqu’elle s’éloigna des tableaux pour aller s’asseoir, Idris bouscula un jeune homme, occupé visiblement lui aussi à regarder les différents messages. Elle reconnut sans mal cette personne, ils s’étaient souvent retrouvés dans le parc de Poudlard, loin du regard des autres élèves, pour discuter dans le calme, partager des moments privilégiés où l’art et la nature ainsi que les discussions calmes étaient les maîtres mots. Un grand sourire apparut sur les lèvres de l’italienne, d’autant plus qu’ils ne s’étaient pas revus depuis cette fameuse attaque des mangemorts.

Roméo -- Hey Idris. Comment tu vas ? Tes vacances se sont bien passés ?

Idris – Roméo !!! Ca fait vraiment plaisir de te revoir. Moi ça va bien, j’ai passé mes vacances en Italie avec ma famille… Ca m’a fait un peu bizarre… six ans que je n’y avais pas mis les pieds… Et toi ? Comment ça s’est passé ? Enfin… je veux dire… après l’attaque… enfin on en reparlera plus tard si tu veux hein …

La miss était vraiment ravie de revoir son ami, après deux ans sans nouvelles. Elle avait juste entendu quelques échos de la vie à l’impasse du Tisseur, mais aucun détails, elle ne savait même pas qui y était allé, qui s’était tout simplement enfuit ou autres. Peut-être n’était-ce pas le moment d’aborder ce sujet, surtout au moment des retrouvailles. Quoiqu’il en soit, elle serra le jeune homme dans ses bras quelques secondes en lui donnant un bisous sur la joue. Avec un grand sourire, elle s’écarta et regarda autours d’elle pour voir comment tout se passait dans ce bâtiment. L’hôtesse d’accueil choisit alors ce moment là pour faire une annonce.

Accueil – Numéro 12, le numéro 12 est attendu au guichet 3… Les personnes ayant les numéros 13 à 20 sont priées de venir chercher le formulaire à remplir pour l’attribution des logements. Guichet 4. Merci…

Idris avait pris le numéro 15, son tour allait alors bientôt arriver. Son regard se posa sur le guichet 4 à sa gauche. Se retournant vers Roméo, elle lui posa alors la question.

Idris – Tu as quel numéro ? Je vais aller chercher le formulaire… Tu veux venir avec moi ? Sinon attends moi là, je reviens de suite…

Avec un sourire, l’italienne se dirigea vers le guichet 4 pour récupérer son formulaire et demander quelques explications. Après quelques minutes, elle revint vers Roméo et lui attrapa le bras pour le traîner vers des fauteuils libres.

Idris – On sera mieux là nan ? Bon alors que raconte ce formulaire ? Hum… Ah tien, il y a une explication pour le remplir. Alors… Pour l’obtention de votre barraquement veuillez indiquer le nom de toutes les personnes le partageant. Les barraquements sont prévus pour quatre personnes, indiquez le nom des personnes avec qui vous voulez le partager. Si vous ne savez pas avec qui le partager, n’inscrivez que votre nom, une place vous sera ensuite attribuée dans un barraquement incomplet.

Idris parcourra alors le reste du document précisant comment remplir les différentes rubriques et les papiers à fournir. Laissant tomber la plume et l’encre, elle sortit un stylo à bille pour commencer à remplir. Le stylo en l’air, son regard se tourna alors vers Roméo avec un sourire amusé.

Idris – Tu vas te mettre avec qui ? Sandro je suppose ? Ca va être un sacré repère de fêtards votre barraquement…

Accueil – Numéro 13, le numéro 13 est attendu au guichet 2. Merci.

Idris – Ah ça ne devrait plus trop tarder pour être mon tour.

Bien évidemment concernant son frère, Roméo avait le même opinion que Sandro mais il avait appris à se contrôler. Il évitait d'entrer en conflit avec ses parents sur ce sujet, d'une parce qu'il savait que cela ne servait à rien et parce qu'il pensait qu'Alexis et Adrian étaient assez grand pour savoir comme s'occuper de leur gamin. Certes, Roméo avait peur qu'il devienne un petit délinquant parce qu'il n'avait pas le même caractère fort que Sandro qui avait échappé à cette vie mais cela lui était passablement égal. Damian risquait de tomber de haut un jour ou l'autre et ce jour là, Roméo ne sera pas là pour lui donner la main et l'aider à se relever. Un jour, il comprendra ce qu'est la vie et ce jour là il sera seule.

Aussi ce qui peinait le plus Roméo était que Sandro n'arrivait pas à faire la part des choses et avait toujours tendance à de suite monter sur ses grands chevaux. C'était notamment l'un des sujets principaux des disputes de Sandro et de sa mère. Même si Roméo n'aimait pas se mêler de ce qui ne le regardait pas, il essayait toujours de calmer son frère et de lui faire comprendre que cela ne servait à rien et que sa mère avait besoin de son soutien et non pas de ses critiques, surtout qu'elle n'avait pas eu une vie facile. Bien sûr, il comprenait aussi Sandro. Lui qui avait toujours eu une place privilégié dans le coeur d'Alexis était maintenant obligé de la partager avec Adrian, Damian et lui-même. De son côté Roméo était plus spectateur des crises de son petit frère. Il n'essayait même pas d'en parler à son père ni de faire comprendre à Damian quoi que ce soit. S'il croyait que c'était cela la vie alors il tomberait de haut lorsqu'il se rendrait compte qu'il ne suffit pas de pleurer pour que tout lui tombe dans la main et une chose est sûre, Roméo ne sera pas là pour lui, le jour où il tombera de son piédestal. C'est pourquoi toute la scène qui venait de se déroulait touchait beaucoup moins Roméo que Sandro et l'ancien Poufsouffle comprit que son frère avait besoin de se calmer. C'est pourquoi il accepta de faire seul la corvée de l'administration afin que Damian sort des pensées de Sandro.

Il avait beaucoup de choses à voir. Il fallait d'abord qu'il s'occupe du baraquement. Il avait besoin d'un toit pour dormir et c'était le principal. Après, il allait devoir s'occuper des emplois du temps de son frère et lui. Deux différents vu qu'ils ne sont pas dans la même section. Si l'un est plus pratique et préfère affronter le mal avec sa baguette sans avoir réellement de but précis de métier, Roméo, lui, sait exactement ce qu'il veut faire et pour devenir journaliste, il a besoin d'aller en droit/éco et cela même si il n'aime pas trop cela. Alors qu'il regardait les panneaux afin de se repérer dans ce nouveau lieu, il bouscula quelqu'un par inadvertance.

Etant donné que son père lui a donné une bonne éducation, il fut le premier à s'excuser et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il se rendit compte qu'il connaissait la jeune fille. Idris. Cette balle italienne qui était dans la même maison que lui à Poudlard et dont il connaissait son don pour le dessin et sa passion pour la nature. Mais ce n'est pas tout. Son charme italien a tapé dans l'œil de Roméo qui a un petit faible pour la jeune fille. Un faible qu'il n'avoue à personne, même à son frère malgré les remarques récurrentes de Sandro. enfin bref, tout cela pour dire qu'il était plutôt content de voir la jeune fille en bonne santé.

-- Idris -- Roméo !!! Ça fait vraiment plaisir de te revoir. Moi ça va bien, j’ai passé mes vacances en Italie avec ma famille… Ça m’a fait un peu bizarre… six ans que je n’y avais pas mis les pieds… Et toi ? Comment ça s’est passé ? Enfin… je veux dire… après l’attaque… enfin on en reparlera plus tard si tu veux hein …

-- Roméo -- Hey bien, disons que je vais plutôt bien depuis que j'ai enfin quitté l'Impasse. J'commençais sérieusement à m'demander ce qu'on allait devenir, nous et vous qui étiez encore à Poudlard. Enfin j'suis content de la façon dont s'est fini toute cette histoire. Sinon, après, j'suis allé en vacances avec ma famille en Espagne. C'était cool, la mer, le soleil, les boites de nuit. ça m'a fait du bien, permis de décompresser et de revenir en pleine forme pour cette rentrée scolaire.

L'Impasse, les mangemorts. Pourquoi tout le monde avait tendance à éviter le sujet comme si cela allait déclencher un nouveau malheur, comme si le fait d'évoquer la petite victoire des mangemorts sur Poudlard avant finalement de tout perdre donnait encore des frissons à beaucoup. Roméo ne fait pas partie de ceux-là, bien au contraire. Il pense que le mieux en d'en parler pour éviter que cela se reproduise mais aussi pour prévenir les plus jeunes de l'attitude à adopter s'ils se retrouvaient dans pareille situation. Aussi, c'est sans aucune gêne et aucune retenue qu'il évoqua l'Impasse. Mais Idris n'avait pas tord. Mieux fallait ne pas trop évoquer ce sujet là maintenant, en présence d'autant de jeunes sorciers qui semblaient les regarder d'un mauvais oeil. Mais surtout, plus que ce sujet, c'était un moment de retrouvailles et ils n'allaient pas évoquer ses deux années terribles alors qu'ils venaient tout juste de se retrouver et qu'elle bonheur pour Roméo lorsqu'Idris le serra dans ses bras. Evidemment, il ne se gêna pas pour lui serrer la taille avec un grand sourire aux lèvres. Il la détailla quelques instants. Elle n'avait pas changé. Elle était toujours aussi belle.

-- Idris -- Tu as quel numéro ? Je vais aller chercher le formulaire… Tu veux venir avec moi ? Sinon attends moi là, je reviens de suite…

-- Roméo -- Hein, euh quoi ? Numéro ? Euh pour quoi faire ?

Vous comprendrez bien que perdu dans les yeux de la belle italienne, il n'avait pas écouté la moitié de sa phrase et ne comprit pas où elle voulait en venir. Ce n'est qu'en passa une main dans sa poche et en en ressortant le papier avec le numéro 18, qu'il comprit. Le temps que tout cela atteigne son cerveau engourdit par la présence de la jeune étudiante, Idris avait déjà tourné les talons. Il accéléra le pas pour la rattraper.

-- Roméo -- Attends moi, j'ai pas mon formulaire non plus.

Ensemble, ils allèrent donc chercher le papier à remplir, Roméo écouta attentivement les explications, puis ils se dirigèrent vers des chaises de libre.

-- Idris -- On sera mieux là nan ? Bon alors que raconte ce formulaire ? Hum… Ah tien, il y a une explication pour le remplir. Alors… Pour l’obtention de votre baraquement veuillez indiquer le nom de toutes les personnes le partageant. Les baraquements sont prévus pour quatre personnes, indiquez le nom des personnes avec qui vous voulez le partager. Si vous ne savez pas avec qui le partager, n’inscrivez que votre nom, une place vous sera ensuite attribuée dans un baraquement incomplet.

En même temps qu'Idris lisait à voix haute, Roméo parcourait son formulaire des yeux même s'il ne pouvait s'empêcher de jeter des coups d'oeil en direction d'Idris comme pour essayer de se convaincre qu'elle était bien là. Il faut dire qu'avec tout ces morts, il ne savait plus qui était toujours en vie et qui avait péri dans d'atroces souffrances.

-- Idris -- Tu vas te mettre avec qui ? Sandro je suppose ? Ça va être un sacré repère de fêtards votre baraquement…

-- Roméo -- Ben ouais, j'vais mettre avec Sandro. ça a pas changé depuis Poudlard, on est toujours aussi inséparable. J'pense qu'on va bien s'marrer. Toi, tu va t'mettre avec qui ?

Mais à part Sandro, il ne savait pas encore avec qui se mettre. Aussi il pensait tout de suite à Idris pour compléter le baraquement mais il ne voulait pas le lui proposé si elle avait déjà des personnes avec qui se mettre. Vous inquiétez pas si elle n'avait personne, il ne manquerait pas de le faire et il était persuadé que Sandro n'y verrait aucun inconvénient.

-- Accueil -- Numéro 13, le numéro 13 est attendu au guichet 2. Merci.

-- Idris -- Ah ça ne devrait plus trop tarder pour être mon tour.

-- Roméo -- J'pensais pas qu'il y aurait autant d'étudiants qui arriveraient aujourd'hui. J'pensais qu'ils seraient déjà tous installés. a croire que tous avaient besoin de vacances après les événements qui se sont déroulés.

Revoir Roméo était vraiment une sensation très agréable pour Idris. N’ayant pas eu de nouvelles pendant deux ans, elle avait craint le pire quant à ce qui avait pu lui arriver. Cependant une chose lui avait donné de bons espoirs, il ne faisait pas partie des élèves morts dans l’attaque, il avait donc probablement réussi à s’enfuir. Elle avait apprit par la suite et par hasard qu’il devait être à l’Impasse, cet endroit où l’Ordre du Phénix avait réussi à emmener certains élèves. Sur le coup, elle se mit à repenser à ces deux années de galère, les cours avec les mangemorts, les ségrégations entre les sang-purs et les autres, elle se serait cru en plein apartheid. En regardant Roméo, elle se demandait comment ça avait bien pu se passer là où il était. Mais il n’était pas temps pour ça. Elle se contenta alors de répondre simplement à la question de son ami, même si elle fit une petite allusion à l’attaque et à ce qu’il s’était passé ensuite.

-- Roméo -- Hey bien, disons que je vais plutôt bien depuis que j'ai enfin quitté l'Impasse. J'commençais sérieusement à m'demander ce qu'on allait devenir, nous et vous qui étiez encore à Poudlard. Enfin j'suis content de la façon dont s'est fini toute cette histoire. Sinon, après, j'suis allé en vacances avec ma famille en Espagne. C'était cool, la mer, le soleil, les boites de nuit. ça m'a fait du bien, permis de décompresser et de revenir en pleine forme pour cette rentrée scolaire.

Le voir parler ouvertement de ce qu’il s’était passé étonna un peu l’italienne, car depuis deux mois, il était rare d’entendre quelqu’un en parler… Tous semblaient encore sous le choc et voulaient éviter d’en parler. Avaient-ils peur d’une malédiction qui ferait revenir les mangemorts tels des phœnix renaissant de leurs cendres ? Avaient-ils peur qu’en parler les feraient revenir ? Idris n’avait pas cette peur mais il était vrai que parler de tout ce qu’ils avaient subit, de tout ce qu’il s’était passé était peut-être encore un peu trop tôt, les souvenirs étaient encore un peu trop vivaces. Quoiqu’il en soit elle était heureuse de retrouver son ami et le lui fit savoir en le serrant dans ses bras, étreinte à laquelle il répondit en lui serrant la taille. La voix de l’hôtesse d’accueil résonna alors dans le hall pour les inviter à aller chercher le formulaire d’inscription pour les baraquements. Idris demanda alors quel numéro avait Roméo, celui-ci semblait ne pas tout comprendre.

-- Roméo -- Hein, euh quoi ? Numéro ? Euh pour quoi faire ?

A la masse le petit Roméo, ce qui fit bien rire Idris tandis qu’elle s’avançait vers le guichet 4. Soudain elle entendit des pas pressés qui la rattrapèrent, Roméo avait décidé de venir avec elle, sans doute avait-il retrouvé son numéro.

-- Roméo -- Attends moi, j'ai pas mon formulaire non plus.

Idris – Tu as retrouvé ton numéro ? Cool on va pouvoir le remplir ensemble. Allez viens c’est par là…

La miss Italienne pris Roméo par le bras et l’entraîna vers le guichet 4 récupérer leurs formulaires et écouter les explications. Elle entraîna ensuite le jeune homme vers des fauteuils libres, bien plus confortable pour écrire que de rester debout. Une fois installée, elle se mit à lire les explications indiquées pour remplir le formulaire. Mouaif il fallait indiquer les personnes avec qui on voulait former son baraquement. Le problème était qu’elle n’en avait pas la moindre idée… Probablement le dernier cas était pour elle, « Si vous ne savez pas avec qui le partager, n’inscrivez que votre nom, une place vous sera ensuite attribuée dans un baraquement incomplet. » Avec qui allat-elle se retrouver en indiquant ça ? Bah elle verrait bien, il n’y avait aucune raison pour que ça se passe mal. Elle posa alors la question à Roméo à propos de ses futurs colocataires, elle était sûre qu’il allait se mettre avec Sandro, doutant que se lien fusionnel qui les reliait ne se soit effrité pendant ces deux années écoulées.

-- Roméo -- Ben ouais, j'vais mettre avec Sandro. ça a pas changé depuis Poudlard, on est toujours aussi inséparable. J'pense qu'on va bien s'marrer. Toi, tu va t'mettre avec qui ?

Idris se mit à sourire en écoutant Roméo, c’était bien ce qu’elle se disait, toujours aussi inséparables les deux frangins.

Idris – Hum… Je n’en ai pas la moindre idée, mais je devrais bien réussir à trouver une place quelque part, d’ailleurs c’est ce qu’ils disent.

La jeune italienne avait répondu en riant, c’est vrai qu’elle aurait peut-être dû y penser un peu plus tôt. Mais avec qui aurait-elle pu se mettre ? Astaroth ? Nan il était avec Raziel et Zahikel, June et Susi ? Hum, il lui semblait qu’ils avaient déjà d’autres colocataires. Alors qui ? Aucune idée en fait. Bah elle verrait bien.

-- Roméo -- J'pensais pas qu'il y aurait autant d'étudiants qui arriveraient aujourd'hui. J'pensais qu'ils seraient déjà tous installés. a croire que tous avaient besoin de vacances après les événements qui se sont déroulés.

D’un regard circulaire, Idris remarqua elle aussi que le hall était quasiment plein d’étudiants. C’était en effet bizarre sachant que les cours commençaient le lendemain, mais sachant que la rentrée avait lieu en plein mois d’août c’était plutôt logique de vouloir profiter des vacances le plus possible. Dire que dans les facs moldues la rentrée universitaire se passe généralement au mois d’octobre… Soit presque deux mois de vacances en plus que pour l’université magique. Ils en ont de la chance ces moldus.

Idris – Bah wé il faut en profiter des vacances, du soleil, de la plage… Devoir quitter les plages de Toscane en plein milieu du mois d’août c’est dur… Ils auraient pu mettre la rentrée au mois de Septembre, voire Octobre comme pour les université moldues…

Idris était la première personne qu'il avait connu à Poudlard, qui n'était pas à l'Impasse et qu'il revoyait à l'université. Il avait du mal à admettre que cela faisait deux ans qu'il n'était plus scolarisé à proprement parlé et que cela faisait deux longues années qu'il n'avait pas revu la majorité de ses amis. Pour lui, cette réalité restait assez vague, comme si cela n'avait été qu'un cauchemar et que finalement, rien ne s'était déroulé. Il avait du mal à admettre qu'il ne reverrait peut-être pas tout ses amis de Poudlard et que certains profs qu'il appréciait avaient donné leurs vies pour les sauver. Tout cela restait floue, car cela paraissait trop absurde pour avoir réellement eu lieu. Bien évidemment, il espérait que tous les gens qu'il connaissait, même ceux qu'il n'aimaient pas s'en soit sorti mais il faut dire qu'en deux ans, il avait presque oublié à quel point la jeune italienne avait du charme. Aucun doute que le fait de retourner chez elle, lui avait fait du bien et elle semblait déjà au taquet tandis que lui, entre le fait qu'il n'arrivait pas à décoller son regard de la jeune fille et celui qu'il se sentait totalement perdu dans cette foule, n'avait pas vraiment l'air à son aise. Il aurait largement préféré être en ce moment même avec Sandro et William. Non pas qu'il n'aimait pas Idris, au contraire, mais il aurait préféré aller discuter avec elle dans le parc. Bon, plus vite, il aurait son baraquement et son emploi du temps et mieux ce sera.

-- Idris -- Tu as retrouvé ton numéro ? Cool on va pouvoir le remplir ensemble. Allez viens c’est par là…

Roméo tentait bien tant que mal de défroisser le morceau de papier qu'il venait de sortir de sa poche avant de le montrer à Idris avec un grand sourire victorieux. Il faut dire que c'était presque un exploit que ce petit papier n'ait pas servit de support pour le chewing-gum qu'avait Roméo dans la bouche. Quelques secondes plus tard et il aurait été obligé d'aller chercher un autre numéro. On dit merci qui ? Mouais enfin, maintenant, le problème, c'est que Roméo n'a plus rien pour coller son chewing-gum. Alors tant pis, il continue de le mâcher avant de le jeter dehors lorsqu'il sortirait. Enfin, n'empêche, heureusement qu'Idris est là. Elle s'occupe de tout. Après lui avoir attrapé le bras, elle l'emmena récupérer son formulaire, posa des questions tout à fait pertinentes qui ne serait même pas venu à l'esprit, puis elle prit même la peine de lire le formulaire tout haut. N'allez pas croire non plus que Roméo est un gamin incapable de se débrouiller mais des fois, c'est bon de se faire chouchouter. En fait, il en avait besoin. Le manque d'attention qu'il avait eu à l'Impasse parce qu'eux étaient en sécurité l'avait un peu blasé et maintenant il ne refusait pas qu'on lui file un coup de main même s'il n'en avait pas spécialement besoin.

Lorsque la question des baraquement vint sur le tapis, Roméo ne se posa même pas la question de savoir qui serait son colocataire. Sandro, sans hésiter. Il ne pouvait pas se passer de la présence de son double. Quand aux autres membres du baraquement, il n'en avait pas encore parlé avec son frère et cela se ferait sûrement au hasard.

-- Idris -- Hum… Je n’en ai pas la moindre idée, mais je devrais bien réussir à trouver une place quelque part, d’ailleurs c’est ce qu’ils disent.

-- Roméo -- Ça t'dirais de venir dans notre baraquement ? Enfin, j'veux dire que ...

Il comprit un peu tard que l'enthousiasme qu'il avait mis dans sa demande pouvait être mal interpréter. Cela n'était en rien une proposition malhonnête, simplement l'envie, peut-être de passer plus de temps avec la jeune femme qu'il appréciait beaucoup.

-- Roméo -- Enfin, t'sais, c'est pas toujours marrant de se retrouver avec des gens qu'on connait pas. Et puis, moi tu m'connais et Sandro aussi. Ce serait plus simpa d'habiter ensemble que d'être avec des inconnus. Enfin, c'est c'que j'en pense après à toi de voir.

Mouais, pas très convaincant tout cela. Il avait paru légèrement gêné tandis qu'il tentait de s'expliquer. Il faut dire que ce n'était pas dans ses habitudes de faire ce genre de propositions à une jeune fille et cela même si cela n'avait rien de malhonnête. C'était juste en ami qu'il parlait. En ami ? Tu parles ? Bon évidemment, afin de faire passer sa gêne temporaire, il changea de sujet et parla des vacances et du nombre incroyable d'étudiants qui arrivaient juste avant le début des cours.

-- Idris -- Bah wé il faut en profiter des vacances, du soleil, de la plage… Devoir quitter les plages de Toscane en plein milieu du mois d’août c’est dur… Ils auraient pu mettre la rentrée au mois de Septembre, voire Octobre comme pour les université moldues…

-- Roméo -- C'est clair mais en mai, quand les cours seront fini tu s'ras bien contente, j'pense. T'imagine on aura presque trois mois de vacances. D'ailleurs, j'ai déjà hâte d'y être.

Et dire que les cours n'avaient pas encore commencé. Déséspérant

L’effervescence régnant dans le hall était comme une grande bouffée d’oxygène à l’état pur. Après les deux années de terreur, entendre des rires, des gens discuter, les voir s’amuser, se chamailler ou même flâner tranquillement, était vraiment rafraîchissant. Le regard de l’italienne se perdait dans cette vision de la vie dans toute sa splendeur, pleine de rires, d’amitié, d’amour, d’émotion. Un sourire apaisé illuminait son visage, elle se sentait enfin bien, de plus la présence de son ami Roméo à ses côtés ne rendait cette vie que plus belle. Retrouver ses amis, en avoir fini avec cette période de terreur, rien de tel pour retrouver le sourire, Idris se sentait presque comme un poisson dans l’eau. Roméo quant à lui semblait un peu plus perdu dans cette foule, ce qui fit rire la jeune femme, aussi prit-elle les rênes des opérations, entraînant son ami vers le guichet, lui lisant même les instructions à haute voix pour mieux remplir leurs formulaires.

Quand la question des colocataires de baraquements vint dans la conversation, Idris réalisa qu’elle ne s’était encore jamais posé la question de savoir avec qui elle allait se mettre. Son cousin aurait été là, probablement aurait-elle été avec lui, mais à présent ? Elle avait répondu en riant à la question de son ami, bah wé, elle n’en avait aucune idée et sur le coup la question lui avait semblé saugrenue. Mais finalement, elle n’était pas si dénuée de sens que ça, il fallait qu’elle se trouve des colocataires. Parce que si elle se retrouvait avec des psychopathe ou des pestes égocentriques et chieuses, ça n’allait pas être très joyeux. Mais wé… Avec qui ? That is the question… Mais ce fut alors que…

-- Roméo -- Ça t'dirais de venir dans notre baraquement ? Enfin, j'veux dire que ...

Idris regarda son ami étonnée. Son ton enthousiaste la fit presque rire, mais une telle proposition était vraiment alléchante. L’avait-il dite en plaisantant ? Etait-il sérieux ?

-- Roméo -- Enfin, t'sais, c'est pas toujours marrant de se retrouver avec des gens qu'on connait pas. Et puis, moi tu m'connais et Sandro aussi. Ce serait plus simpa d'habiter ensemble que d'être avec des inconnus. Enfin, c'est c'que j'en pense après à toi de voir.
Idris – T’es sérieux ? C’est clair que ça serait plus sympa d’habiter avec des amis qu’avec des inconnus ou qu’on peut pas saquer…

Idris avait presque explosé de rire en racontant son baratin sur les inconnus etc… Elle arrêta ensuite de rire et un sourire un peu gêné apparut sur ses lèvres. Ses joues avaient un peu rosi, pour ne pas dire rougi.

Idris - Ca me plairait vraiment bien en fait… Tu es vraiment sérieux ? C’est gentil.

Un beau sourire et un bisous sur la joue de Roméo. Finalement la jolie italienne n’allait peut-être pas se retrouver avec des inconnus. Roméo et Sandro étaient un bon choix de colocataires, au moins avec eux, elle ne risquait pas de s’ennuyer, et puis elle aimait beaucoup Roméo. Donc si pourquoi hésiter ? En tout cas le jeune homme continua la conversation sur le fait que la concentration d’élèves était impressionnante dans ce hall, en vue des cours qui reprenaient le lendemain. Idris avança la théorie que la rentrée étant en plein milieu du mois d’août, les étudiants avaient eu envie d’en profiter le plus longtemps possible.

-- Roméo -- C'est clair mais en mai, quand les cours seront fini tu s'ras bien contente, j'pense. T'imagine on aura presque trois mois de vacances. D'ailleurs, j'ai déjà hâte d'y être
Idris – Hum… Voui, ça sera bien de finir en mai… Il commence à faire beau en mai en Italie, si tu veux tu pourras y venir en vacances en Italie… On pourrait même organiser une méga fiesta au bord de la mer… Ca serait sympa… Hummmm… Mais bon il faut encore attendre pas mal de temps…

La miss se mit à rire, penser aux plages de Toscane à la fin de l’année alors qu’elle n’était pas encore commencée… Digne des étudiants, qui comptent les jours avant les vacances.

Accueil – Numéro 15, le numéro 15 est attendu a guichet 3. Merci.
Idris – Ah c’est à moi… Tu viens avec moi ? Si on partage le même baraquement, on peut peut-être remplir les formalités ensemble, tu crois pas ?

Pour Roméo, comme sûrement pour beaucoup d'autres étudiants, l'entrée à l'université marquait le début d'une nouvelle vie très différente de Poudlard. Petit à petit, il découvrait les lieux de son nouveau quotidien et il ne pouvait s'empêcher de faire sans cesse des comparaisons avec Poudlard. Et lorsque vint le sujet des baraquement, là aussi les souvenirs de Poudlard lui revenait en mémoire avec les batailles de polochon avec William, Dean et les autres, les disputes, les moments de complicité dans la salle commune. Aujourd'hui, tout cela n'était que souvenir mais il ne doutait pas que cette nouvelle façon de vivre serait fascinante et il avait déjà prévu de bien se marrer avec Sandro. Et les études dans tout cela ? Ne vous inquiétez pas pour Roméo. Il a beau être un bringueur, déconneur, il n'en reste pas moins ambitieux et il sait ce qu'il veut. Ce n'est pas lui que vous verrez manquer les cours durant les années à venir. Pour en revenir au baraquement, l'idée de partager son quotidien avec des inconnus, voire des cons, des intellos ou des personnes qu'il déteste ne l'enchantait pas trop. Aussi pour éviter cela, il devait trouver, très rapidement deux autres colocataires, si possible des anciens de Poudlard qu'il connait et avec qui il s'entend bien. Evidemment, lorsqu'Idris se demanda tout haut avec qui elle pourrait se mettre, il trouva cela tout naturel de lui proposer de les rejoindre. D'une part parce qu'il aimait bien l'ancienne Gryffondor et d'autre part parce qu'il savait qu'une fille avec lui et Sandro pourrait les calmer lorsqu'ils auraient tendance à trop s'emporter. Il ne faut pas négliger l'apport d'une femme. Mais sa proposition, même si elle semblait lui faire plaisir, surpris Idris qui eut un peu de mal à prendre l'étudiant au sérieux.

-- Idris -- T’es sérieux ? C’est clair que ça serait plus sympa d’habiter avec des amis qu’avec des inconnus ou qu’on peut pas saquer…

-- Roméo -- T'imagine si Sandro se retrouve avec Gavin Braden ? Ce serait plus un baraquement mais un ring de catch

Entre Gavin et Sandro, les bagarres avaient été fréquentes à Poudlard tant les deux garçons se haïssaient sans que personne ne connaissent la raison exacte. Certes, depuis la prise de Poudlard, Gavin n'avait pas réapparu mais Roméo avait prononcé cela pour imager les paroles d'Idris et pour s'imaginer la tête de son frère s'il découvrait la présence de Gavin à Kew et qui plus est dans son baraquement. Impossible. Aucun doute que l'ancien Gryffondor préférait avoir Idris comme colocataire.

-- Idris -- Ca me plairait vraiment bien en fait… Tu es vraiment sérieux ? C’est gentil.

-- Roméo -- Mais oui, j'suis sérieux. Pour l'instant, on est que deux dans le baraquement et j'préfère largement le partager avec toi qu'avec Gavin. Et t'inquiète pas pour Sandro. J'pense qu'une présence féminine près de lui ne le dérangera nullement.

Allusion au caractère de dragueur raté de Sandro. Parce que certes, il essayait souvent de bicher mais les résultats étaient généralement loin d'être concluants. Mais contrairement à certains, il n'en faisait pas une fixation et se contentait de ses quelques conquêtes, ne cherchant pas encore une relation stable. Roméo et encore plus William aimaient le taquiner en le traitant de Don Juan de pacotille vu qu'il avait plus une allure de beau gosse caricaturisé plutôt que de vrai gentleman lorsqu'il passait à l'attaque.

Enfin, bref, une chose était sûr concernant Idris, c'est que sa proposition de baraquement était on ne peut plus sérieuse et il accueilla son bisou comme un oui et cela lui arracha un sourire franc avant que le sujets des vacances ne soient abordés. C'est ça les étudiants. A peine la rentrée scolaire passé que déjà ils pensent aux prochaines vacances.

-- Idris -- Hum… Voui, ça sera bien de finir en mai… Il commence à faire beau en mai en Italie, si tu veux tu pourras y venir en vacances en Italie… On pourrait même organiser une méga fiesta au bord de la mer… Ca serait sympa… Hummmm… Mais bon il faut encore attendre pas mal de temps…

-- Roméo -- Ah ouais, ce s'rait cool. J'suis jamais allé en Italie. Faudra qu'tu me raconte comment c'est là bas. Faudrait aussi que tu vienne chez nous en Espagne pendant les vacances. C'est trop magnifique comme pays et les gens sont super sympas.

Ils allaient entamer une conversation sur leurs pays d'origine avant que le numéro d'Idris ne soit demandé au guichet. Qu'importe, ils auront le temps de parler de l'Espagne et de l'Italie lors de leurs soirées dans leur baraquement. Idris se leva et proposa à Roméo de venir avec elle.

-- Idris -- Ah c’est à moi… Tu viens avec moi ? Si on partage le même baraquement, on peut peut-être remplir les formalités ensemble, tu crois pas ?

-- Roméo -- J'en sais rien, j'vais venir et puis on verra bien.

Le jeune étudiant se leva et alla jusqu'au guichet avec Idris. Pendant quelques minutes, il ne fut question que de paperasse, d'informations et de documents. La personne derrière le guichet s'attelait à leur donner toutes les informations concernant leur logement, leur cours, le plan de l'université, le plus rapidement possible. Heureusement qu'ils étaient deux parce que tout seul Roméo, n'en aurait retenu que la moitié. Sitôt terminé, Roméo et Idris la remercièrent avant de s'éloigner.

-- Roméo -- Baraquement 3, elle a dit. J'te laisse y aller, moi faut que j'aille voir Sandro qui traine avec Will dans le parc pour lui dire où on crèche. J'te rejoins là bas dans quelques minutes.

Lui adressant un dernier sourire, Roméo partit en direction du parc espérant ne pas avoir à le faire de fond en comble pour trouver ses deux compères.

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Sujet: Re: Nouveau Palace pour Nouvelle vie XD

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Nouveau Palace pour Nouvelle vie XD

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