Natalia Novar Rose Mandrake Alexis Berford

Hum... C'est l'état de pensé de Lorenzo, Gianfranco Buonarroti Simoni. Il se regardait dans le miroir, s'observant doucement, le regard particulièrement vide d'expression. Son souffle animé son sein qui levait doucement sa cage thoracique avec délicatesse. Son regard descendit doucement sur l'un des tatouages qui bariolait son torse, et il ferma doucement les yeux. Il n'aimait pas particulièrement, en faites, il ne l'aimait plus du tout. Et puis... Enzo tourna doucement la tête par la fenêtre, voyant le soleil qui se couchait doucement. Il s'approcha de cette dernière, regardant par de là, la vitre, puis, il baissa doucement les stores. Il se retourna doucement, saisissant son rasoir pour s'approcher doucement, et de nouveau vers le miroir. Appliquant délicatement la potion à raser, il continuait de se regarder dans le miroir, un dégout se faisant de plus en plus ressentir. Cela faisait bien une pair d'année, maintenant, et il n'avait toujours pas digéré le divorce de leur parent. Il n'arrivait pas à supporter la chose, au point d'en avoir des profonds mal être. Néanmoins, il n'en disait mot à personne, excepté à Judith, sa sœur. Son regard tomba, machinalement sur son poignet alors qu'il se rinçait les mains pour en retirer la potion à rasée. Ne pouvant s'empêcher de le contempler, il garda ses mains sous l'eau pendant plus de dix minutes. Une chose que Judith détestait particulièrement. Le savoir seul dans la maison. Il n'y avait pas âme qui vivait. Sa vie défilait doucement dans ses veines, et ce n'était pas la première fois qu'il y songeait. Il releva le regard vers le miroir, et il ferma doucement les yeux, avant de saisir le rasoir. C'était con à dire, hein ? Mais il en ressentait le besoin. Ce profond mal être... C'était con, hein ? Juste une histoire entre son père et sa mère... Après tout, cela ne le regardait pas, hein ? Mais, il les avait toujours vu comme le couple. LE couple. C'était ses fondations. Son père était lui, sa mère était lui. Ils étaient donc, lui, mais ensemble. Et là... Il se sentait divisé, et les remarques qu'il lui faisait, l'un et l'autre, à chaque fois qu'il allait chez l'un ou chez l'autre, à l'égard de l'autre, lui faisait mal. Son coeur saignait, et même si Judith parvenait à vivre, en comprenant leur geste, Enzo, lui, n'y arrivait pas.

Le rasoir caressa doucement sa peau légèrement basané. Il secoua doucement sa tête, se disant que c'était un acte tout bonnement stupide, et que ce n'était pas comme cela que l'on allait résoudre ses problèmes, car il en rajouterait aux gens qu'il aime. Puis, il se trouvait si ridicule... Il avait tout ce qu'il voulait dans la vie : La musique qui marchait bien, une soeur géniale, des sous plein le coffre à Gringott's, un physique de rêve pour la gente féminine... Mais voilà. Il voulait qu'une chose, c'était être bien dans sa peau, pour pouvoir apprécier tout ce qu'il avait. Il n'y arrivait pas. Il réouvrit doucement ses yeux, posant ses yeux vairons sur le rasoir, et il eut un léger sourire. En un coup, ça serait terminé. Il irait s'asseoir dans le bac à douche, pour attendre que la mort passe le prendre. Ses disques feraient un carton, et son groupe serait riche. Sa soeur n'en sortirait que plus forte, et son père et sa mère... A cet instant précis, il fallait dire qu'il s'en battait royalement les couilles. Il se mordit doucement la lèvre, puis, il leva doucement le rasoir comme pour prendre une sorte d'élan. Enfin, il posa de nouveau le rasoir sur son poignet lorsqu'il entendit une porte s'ouvrir dans la maison. D'un coup, il retira le rasoir de son poignet, se forçant à être bien, et il commença à se raser tranquillement, sifflotant presque. La porte de la salle de bain s'ouvrit, puis se referma. Enzo eut un léger sourire. C'était sa soeur.

- 'Zo ? J'peux entrer ?
- Ouep. Il tendit sa main et actionna la poignet.
- T'es qu'en caleçon... J'croyais que t'étais nu, j'avais pas vu.

Elle sourit. Enzo ne pouvait que sourire, il n'y avait que sa soeur qui parvenait à le faire sourire sincèrement et à le mettre bien. Elle le regarda quelques instants, avant de s'approcher de lui pour lui embrasser le bout du nez et enfin, elle ajouta :

- Tu sais que j'aime pas quand t'es seul... T'es pas suffisamment bien pour rester seul, Et...
- Arrête, mon ange. J'ai rien fais. Et je suis bien, alors pourquoi tu te fais du soucis pour moi ? Menteur... Tu allais te la trancher ta putain de veine. Tu mens, même à ta soeur ? Ca craint... Ta gueule.

Sa voix de la raison, dirons nous. Non, non, il n'était pas scyzophrène. Il se parlait juste beaucoup.

- Tu me le promets ?
- Oui.

Il sourit, posant le rasoir après avoir retirer le peu de poils qu'il avait sur le visage. Il se rinça doucement le visage, se maudissant de lui mentir autant, puis, il se redressa doucement, et elle le serra dans ses bras, posant sa tête sur son torse. Elle se recula par la suite, sans lui laisser le temps de refermer ses bras sur la taille de sa soeur, et elle ajouta :

- Je suis passé chercher des fringues. Lycaon fait une soirée prévue sur un coup de tête, et j'avais rien à me mettre, tu comprends...

Lorenzo éclata de rire.

- Foutage de gueule... Et c'est toi qui dit ça ? T'as une garde robe, pleine à craquer, et tu me les casses encore !
- Bon, ok, je voulais aussi voir si t'allais bien. Mais c'est tout quoi. Tu devrais appeler Dean pour lui dire. J'ai pas son numéro, et il faut dire que je suis pas une de ses amies.

Elle eut un léger sourire, avant de lui caresser l'épaule.

- Tu veux la douche ?
- Oui. Alors bouge tes fesses.

Lorenzo sourit.



- Tu lui as menti. Tu peux te faire le beau, hein ? Devant le miroir... Pauvre con.
- Arrête... S'il te plaît.
- Tu sais qu'elle tient à toi, hein ? Et tu le fais quand même ?
- J'aime bien ce bonnet... il me va bien, ça va, non ?
- Menteur, menteur...

Enzo s'approcha de la radio, et il monta le volume, laissant cracher les écouteur la musique de Chaos, un groupe dont il avait toujours été fan. Ainsi, il ne s'entendait plus pensé, mais il avait une pointe au coeur, comme si son mental tentait de le faire payer à son physique. Retirant son bonnet, qu'il lança sur le lit, il mit un tee-shirt au couleur doré, avec de fines rayures rouges. Il mit un pantalon d'une couleur bleu-marine, puis, il vêtit ses chaussures avant de saisir son téléphone pour appeler Dean. Pour Lorenzo, ce soir, ça serait : Soirée improvisé avec les Jefferson. Au moins, il penserait à autre chose. En quelques touches, il tomba sur le répondeur de Dean qui était déjà, sûrement en communication.

- Ouais, c'est Enzo. C'est juste pour te dire que Judith m'a dit qu'il y avait une soirée chez Misha. Ou un truc dans le genre, tsé. Bon, va bien draguer, biz.

Il ferma le téléphone, se laissant tomber sur son lit, le regard plongé sur le plafond. Non, en faites, il avait besoin de jouer. Il se leva doucement, quittant sa chambre, après avoir coupé la radio, puis, il s'assit doucement devant son piano, le regardant doucement. Judith, quant à elle, était sous la douche entrain de se préparer " rapidement ".

[Me tape l'incruste comme me l'a demandé Elo' J'espère que ça ne te dérange pas Misha chérie ]



Susi reposa enfin sa plume après de longues heures d'écriture. C'était bizarre de dire ça mais écrire la soulageait. Elle n'avait pas de problèmes particuliers mais juste un impression de vide, comme s'il manquait un tout petit quelque chose pour que tout aille vraiment bien. Enfin bon, ce n'était peut-être qu'une impression après tout, mais bon ce sont toujours les petits détails auxquels on ne réagit pas tout de suite qui, au final, finissent par nous pourrir la vie. Un peu comme une baignoire qui se remplit lentement car on a mal fermer le robinet, vous voyez la métaphore quoi . Et puis il fallait dire que depuis qu'elle s'occupait du journal, Susi avait su se montrer plus créative, moins distraite et elle se souciait encore plus qu'avant du malheur des autres. Recevant plusieurs lettres par semaines, elle se sentait investie d'une mission, même si ses réponses étaient plutôt du genre délire, elle n'en pensait pas moins, quelques fois, ce qu'elle disait. La jeune femme savait pertinemment quelles lettres étaient sincères et lesquelles n'étaient que de simples blagues destinées à faire rire la galerie. Mais bon, ça restait toujours un hobby plus qu'autre chose, ce n'était pas comme si elle voulait devenir journaliste ou écrivain, sinon elle n'aurait pas choisit les forces spéciales. Elle avait besoin de sentir qu'elle allait faire un métier utile et c'est ce besoin d'action qui l'avait guidée vers ce choix qui pouvait s'avérer dangereux à long terme. Il est vrai que le métier d'auror n'est pas aussi sécurisant que celui de cuisiner par exemple, mais bon, il fallait savoir prendre des risques!

La jeune femme décida de relire une dernière fois ce qu'elle avait passé de temps à écrire, ce n'était pas vraiment très long mais disons que l'émotion avait été au rendez-vous...




Ce que j'aurais aimé que tu saches...

"J'aurais aimé que tu penses à moi plus souvent" cette phrase revenait sans cesse dans son esprit lorsqu'elle était face à lui. Mais comment le lui dire? Après tout, et elle le savait, il avait bien mieux à faire que de se soucier d'elle. Il avait préféré partir, ce qui était compréhensible pour quelqu'un qui voulait vivre ses rêves, qui avait un besoin insatiable de liberté. Mais elle lui en voulait et terriblement, depuis qu'il l'avait laissée elle avait l'impression de n'avoir jamais représenté quelque chose d'important à ses yeux. Il y'avait toujours eut Rose et Misha, et elle savait pertinemment qu'elle ne leur arriverait jamais à la cheville, mais pour elle il avait été l'un des seuls amis avec qui elle avait pu être elle-même. Il n'avaient parlé que très peu de leurs vies respectives et justement elle avait apprécié le fait qu'il ne cherche pas à tout prix à savoir son passé mais qu'il se concentre plutôt sur le présent, sa façon d'être avec lui, de rigoler et de faire la fête à tout bout de champ!
C'était devenu la super star qu'elle avait vu grandir. Le Dean qu'elle observait souvent composer des chansons. Le meilleur ami qu'on rêve tous d'avoir. Et qui malheureusement, n'avait plus vraiment de temps pour elle.




Finalement elle prit le bout de parchemin et le déchira en mille morceaux. C'était stupide de s'accrocher à des souvenirs comme ça et Susi le savait très bien. Mais il lui manquait et elle détestait ce genre de sentiment! Elle jeta un regard aux morceaux dans la poubelle et secoua la tête. Il fallait qu'elle apprenne à être moins égoïste et à se réjouir pour lui. Et puis, ce n'était pas comme si elle n'existait plus, ils se voyaient de temps à autre, ce qui était déjà pas mal!

Un bruit finit par attirer son attention, visiblement il y'avait une fête dans le baraquement du coin. Elle devrait aller y jeter un coup d'oeil histoire de se changer un peu les idées. Elle décida donc à lever son cul de sa chaise et d'aller prendre une douche. Le reflet de sa nudité attira tout de même son attention, il y'avait cette cicatrice, bien trop visible à son goût. Cette cicatrice qui lui rappellerait à tout jamais cette nuit où pour la première fois de sa vie elle avait vraiment connu le mot souffrance. La jeune femme passa sa main sur sa hanche, endroit où elle avait reçu le Sectumsempra. Un petit sourire illumina son visage et elle soupira, dans le fond cet événement avait eut l'utilité de la faire mûrir un peu plus.

Quelques minutes plus tard, elle était enfin prête. Vêtue d'une petite robe noire à paillette (La même que la fille dans "no you're gone" de Basshunter ), ses cheveux ramenés en une simple queue de cheval et un léger trait noir pour faire ressortir ses magnifiques yeux bleus. Ça y'est, elle était enfin prête à faire la fête comme il se doit! Elle prit donc le chemin du baraquement numéro 6, celui de la célèbre Misha, capitaine des fauves, un joueuse de Quidditch comme on en voyait rarement.

Passée le pas de la porte elle reconnu tout de suite son amie Rose occupée à picoler avec sa meilleure amie Nathalia. Elle s'approcha donc de l'actrice et de son amie, un petit sourire aux lèvres. Rose allait se faire sermonner croyez-moi!

Traîtresse! T'es même pas venue me chercher pour la fête! C'est moi qui a du faire ma curieuse pour ramener! Donne moi ça!

Elle prit le verre de Rose et en bu une gorgée avant de lui faire un clin d'oeil. Voilà comment elle s'était faite pardonner, en ayant tout simplement un verre d'alcool dans les mains! Alalal, Susi est bien trop généreuse des fois Finalement, la jeune femme s'assit aux côtés de Rose avant de lui faire un bisou sur la joue, ainsi qu'à Nathalia.

Natalia Novar Rose Mandrake Alexis Berford Dean Carlson

Allongée sur son lit, Karly regardait silencieusement le plafond. Rien ne semblait la perturber, pas même les bavardages incessants et la musique trop forte qui provenait du petit salon du baraquement n°12. Après tout, ses colocataires faisaient bien ce qu’ils souhaitaient… C’était comme si elle était partie sur une autre planète. Un vieil souaffle en main, la jeune femme le lançait négligemment en l’air avant de le récupérer. Une petite boule de poil vint se réfugier au creux de son cou sans qu’elle ne s’en rende compte. D’un blanc éclatant, le petit animal avait été en quelque sorte la seule amitié de la jeune femme ses trois dernières années. Enfin… pas tout à fait !

Depuis la fin de la guerre contre les Mangemorts, plus personne n’avait entendu parler de Karly McGregor. Plus personne mise à part son frère ainé et Alicante Oleivera. Sa vie entre temps ? Un mystère pour la plupart. Quelques mois ne suffisent pas à changer une personne. A former une personne. Et pourtant : une soirée vous marque au fer. Une douleur latente qui ne semble ne pas vouloir vous lâcher, ancré au plus profond de vos entrailles. Elle s’enroule autour de vos artères afin d’y libérer son venin. Les deux jeunes hommes l’avaient aidé. Ils étaient sa bouée, chacun à leur manière. Elle les avait suppliés de l’emmener au loin. Elle ne voulait plus se souvenir. Mais les deux avaient été catégoriques : Karly devait terminer sa scolarité. Ne voulant pas retourner à Poudlard, Matthew avait convaincu le patriarche de leur famille de jouer des coudes avec ses relations afin de l’admettre dans une autre école pour une année. Les cours par hibou-correspondance auraient été parfaits… Mais tout ceci n’était pas terminé. Avec ses ASPICS en poche, on ne devient pas grand-chose mis à part de réussir comme certains dans des domaines spéciaux. La guerre avait ancré l’écossaise dans sa volonté de « nettoyer » le monde. Or, on se doit de passer par l’université de Kew pour cela. Quelques connaissances de Poudlard aperçues au loin mais aucune parole échangée. Cela semblait lui convenir. Cependant, la jeune femme était toujours égale à elle-même enfin, tout du moins en apparence.

Les jumelles faisaient encore des leurs. Un sourire naquit pourtant sur les lèvres rosées de la jeune femme. Une mélodie bien connue, une voix provenant du passé. La jeune femme se souviendrait toujours de sa surprise à son retour en Angleterre où elle avait appris que Dean Carlson était devenu un chanteur. Reconnu en plus. Attention, on ne rigolait plus. La main de la jeune femme resta en l’air. Le souaffle retomba lourdement sur le sol.

Un soupir répondit au sourire arrogant du jeune Malcom. Camarade d’université de la jeune écossaise, Karly se demandait souvent comment ils en étaient venus à se côtoyer. Les bancs de l’université, certes mais quand même… Elle ne continua pas plus loin sa réflexion que son sourcil gauche s’arqua. Pourquoi ce dernier fouillait-il dans son placard ? Pour en sortir une robe en plus ? Se relevant en repoussant gentiment la petite boule de poil, Karly observa les gestes de son ami qui semblait essayer les vêtements devant la glace. Le rejoignant à ses côtés, elle l’observa dans la glace avant de s’adresser à lui en conservant son petit sourire karlien en coin des lèvres.

N’ayant pas le temps de réagir plus, la jeune femme fut poussée vers la salle de bain avec le bout de tissu entre les mains par son ami lui ordonnant de ne ressortir que convenablement vêtue. Tout en regardant le bout de tissu plus près, Karly grimaça. Elle n’allait quand même pas mettre çà. Impossible de passer discrètement dans ses conditions. Quand la jeune femme revient dans sa chambre, Malcom n’était plus là. Il avait disparu en ne laissant qu’un bout de papier indiquant qu’il l’attendait dehors vers le baraquement n°6. De quoi lui laissait le temps d’enfiler une tenue plus passe-partout bien qu’elle décida de garder un top rouge, histoire de ne pas faire crisser de trop le jeune homme.

Karly ne savait si elle devait sourire ou non. L’envie y était car malgré tout, ses anciens amis poudlariens étaient toujours présents dans ses pensées. Mais était-elle prête à les revoir ? Bah, soit ils l’avaient oublié, soit son absence de deux ans était passée inaperçue. Prions pour la deuxième solution. Voyant qu’elle avait du mal à avancer, Malcom la tira à l’intérieur du baraquement en blaguant qu’elle ne devait pas avoir le trac de rencontrer une star.

Le clin d’œil du jeune homme reçut un franc sourire amusé. Personne ne se doutait qu’elle était de sa promo tout comme elle ne se doutait pas elle-même que le baraquement était au nom de Misha Vanna Syl.

La soirée semblait battre son plein. L’arrivée et la rumeur de l’arrivée d’une star avait ameuté pas mal de personnes en plus au grand dam de la brune. Elle en avait perdue Malcom. Ce dernier devait surement être en bonne compagnie dans un coin. Tentant de se frayer un chemin parmi la foule, Karly n’eut pas plus de mal que cela à rejoindre le bar. Après tout, plus on fuyait la meute de jeunes filles en délire et plus elle passerait inaperçu de la part d’anciennes connaissances, non ? La main dans la poche de sa veste, elle resserra ses doigts fins autour d’un pendentif. Le contact de l’argent et du saphir la calmait instantanément. Après tout, pourquoi un tel ressentiment ? Elle était là pour se détendre et penser à autre chose. S’amuser. Tout ce en quoi consistait le mot : soirée. Remerciant la personne qui venait de lui servir une vodka pomme, elle ne s’attarda même pas sur son identité ou son visage. Une main se posa alors sur son épaule. Se retournant lentement avec un fin sourire au coin des lèvres, Karly s’apprêtait à taquiner son ami Malcom… quand son sourire se figea quelques seconde sur ses lèvres. Ce n’était pas Malcom.

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LORENZO SIMONI, JUDITH SIMONI.

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La Porte de la salle de bain s'ouvrit à la volet. Le piano avait cessé, et Judith savait, que dans ces moments là, son frère s'était de nouveau refugié dans sa chambre. En ce moment, il retombait dans ce que l'on appelait, du moins, le médecin, une dépression qui apparaissait, généralement, après la cure, et tout ce qui s'en suivait. Une sorte de contre-coup, voyez vous. Allonger sur son lit, les bras étendus, une douce musique passant tendrement suspendaient l'air, laissant une emprunte assez nostalgique, douloureuse, particulièrement poignante. Il avait les yeux fermés, et à ce moment là, Judith ne put s'empêcher de sourire doucement. Néanmoins, il y avait une présence assez triste. Elle n'aimait pas voir son frère comme ça. Mais il lui avait promis, et elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance. Il ne l'avait jamais trahi. Jamais. Doucement, elle s'approcha de son frère, qui avait retiré ses vêtements, pour ne rester plus qu'en caleçon, la tête dans ses draps. Judith se jeta pleinement sur le lit à tel point qu'Enzo sursauta, relevant doucement sa tête, l'air légèrement fatigué.

- Putain, tu m'as réveillé ! Il laissa sa tête se reposer doucement dans ses draps.
- T'y vas pas finalement ?
- Fatigué...

Judith s'assit doucement sur le lit, relevant la tête, en reconnaissant la chanson. Zoe Jane. Un de ses textes, avec une composition de sa part. La première fois où il avait écrit intégralement une chanson sans avoir la soumettre au groupe. Ils savaient tous pourquoi, et ils n'avaient rien dit. Judith posa doucement sa main sur le torse à son frère puis elle secoua vigoureusement ce dernier, pour qu'il lui retire sa main, l'attirant vers lui, leur nez se touchant presque.

- Ce soir, tu viens avec moi.
- Ecoute, je...
- Chut. Ce soir, tu me fais plaisir, ok ?

Enzo eut un léger sourire. Il baissa le regard, avant de s'approcher de sa soeur, se redressant doucement, pour déposer un baiser sur le front de sa soeur, lui caressant avec sa main, doucement, la joue de la petite blonde.

- Ok. Mais...
- Bon, fais toi beau. En plus, normalement, il y a Rose...
- Hein ? Quoi ?

Il rougit, quoique, cela ne se voyait pas énormément, et heureusement pour lui, sinon, le piment, à côté de son visage, aurait presque eut l'impression d'avoir pâlit. Judith secoua doucement la tête, avant de dire :

- Je savais qu'un jour, tu finirais par éclater ta bulle de petit con... Elle se leva doucement, s'approchant de la radio, pour mettre la radio. Elle tomba sur une chanson qui leur rappela vaguement quelqu'un. Cette dernière se retourna, vers son frère, souriant, tandis qu'Enzo se levait doucement, un sourire aux lèvres, un sourire enjoué, et les deux, dirent en même temps : All Kind of time ! Dean ! All Kind of time ! Dean ! Puis, ils éclatèrent de rire avant qu'Enzo n'attire sa soeur contre lui, pour la serrer contre lui.



- T'as vraiment trop de chance, c'est hallucinant ! T'as des pieds sublimes !
- Arrêtes, putain ! J'aime pas qu'on regarde ça !
- N'empêche que t'as bien fais de m'écouter ! Y a des gars qui ont des pieds qui font peur... Ca donne même pas envie de sortir avec...
- Parce que tu regardes même ça ?
- Pourquoi tu crois que je tiens à ce que tu te mettes en tong. Tu as des pieds magnifiques. Tu devrais peut être te faire un ta-
- Quand t'en auras marre de commenter mes pieds, tu verras, qu'on est arrivé devant le baraquement n°7.

Enzo secoua la tête d'un air de dire, mais qu'est ce qu'elle peut être casse couille... Judith posa une dernière fois son regard sur les pieds de son frère, avant de sourire, et de redresser doucement son regard vers le baraquement. Ils étaient, tout d'eux, magnifiques. Judith avait tenu à lui choisir des vêtements qui aillent en concordance avec les siens. Enzo avait tenté de l'envoyer chier, mais comme à l'accoutumai, Judith finissait la dispute sur un : Toute façon, tu m'aimes pas... Et là, Enzo soupirait comme le mistral, et secouait la tête l'air abattue. Judith avait les cheveux légèrement relevés dans une sorte de queue de cheval particulièrement plus travaillé, et lui donnant un air de gala, avec sa robe blanche et douce aux regards. Elle avait les yeux légèrement relevés de noirs, les lèvres légèrement brillantes à cause de son gluss banane, et ses fines ballerines blanches. Autours du cou, elle avait une sorte de collier dont les perles semblaient être du bois, un genre thèque, visiblement, par la couleur des perles Son bracelet était à sortie. Elle avait son petit sac à main à la main, rajoutant une touche de blanc supplémentaire. Enzo, à côté, avait un tee shirt sable, avec une sorte de tête de mort tribalisé qui donnait un genre particulier. Pas l'un de ses trucs ringards pour apprenti sk8teur, mais quelque chose de classe. Un tee shirt, cependant, qu'il lui allait dix fois qui recouvrait son pantacourt de lin blanc, avec des tongs, de couleur sable, pour rappeler les couleurs de son tee shirt. Par de là la manche de son tee shirt, l'on voyait sur son bras droit, un immense tatouage qui descendait jusqu'aux poignets.

- Tu crois que...
- T'inquiètes... Alexis est beaucoup trop... Je le trouve trop parfait avec ses cheveux blonds, ses lunettes qui lui vont trop bien, etc... Va lui parler. Si il vient te chercher des noises, je lui règle son compte. Fit elle, l'air sérieuse. Enzo éclata de rire, et elle le fusilla du regard. Et je suis sérieuse. Tu as besoin d'être heureux.
- Qui te dit que je ne le suis pas ?
- Tes yeux, my bodyguard.

Enzo eut un léger sourire, ne baissant pas le regard. Il posa doucement sa main dans le dos de sa soeur, l'invitant à prendre le pas, suivant ainsi une jeune fille à la douce chevelure brune que Judith ne reconnut pas de suite. Cette dernière avait l'air occupée par son portable. Enzo ne la connaissant pas, il n'interpella pas Karly. Guidant sa soeur, l'ex-chanteur d'Eurotrash, et nouveau chanteur de Just one Thing, cherchait Dean du regard. Ce fut à ce moment là que Judith releva la tête, et se mit à crier de contentement en voyant Rose.

- ROOOOOOOSE !!!! DEEEANN !!! AAAAAH !!!

Lorenzo se frappa le front avec sa main. Comment passer inaperçu en compagnie de sa soeur ? Bonne question. Enzo eut un léger sourire, suivant sa soeur qui courait comme une dératé pour sauter dans les bras de Rose. Enzo arrivait à peine qu'elle avait déjà pris Dean dans ses bras pour lui déposer un baiser sur sa joue, le gratifiant comme ce qu'elle venait de faire à Rose.

- Comme je suis contente de vous voir !!! Ca vaaaaaaaa ? Puis, elle se tourna doucement vers Susi, un sourire sur ses lèvres, l'une de ses mains lever distraitement à la hauteur de son nez, en voyant Susi. Saluuut ! Mais y a vraiment tout le monde ! Comment vous allez ? Oh ! Voici Lorenzo, enfin, Enzo... Mais j'ai pas besoin de le présenter. Fit elle avec un sourire taquin à l'égard de son frère.

Lorenzo baissa le regard, se mordant doucement la lèvre. Y avait trop de monde, et il fallait dire qu'il n'aimait pas ça. Il releva le regard, faisant la bise à Rose et Susi pour leur dire bonjour, avant de tendre la main à Dean, un sourire franc, cependant sur ses lèvres. Lorsqu'il avait fait la bise à Rose, il n'y avait rien à remarquer de biens étranges. Cependant, en lui, il y avait eut cette petite boule de stress comme si il allait voir la personne qui allait lui changer la destinée de sa vie.

- Saluut !
- Bon ! Susi ! Tu me sers quoii ?

Judith en mode, je fais la fête. Lorenzo eut une lueur de malice, en posant son regard sur Dean. La soirée ne faisait que commencer, et malgré tout, cela lui faisait déjà beaucoup de bien de revoir son frère de coeur.

- Alors quoi de neuf, le loveur ? Demanda Enzo à Dean, un sourire sur ses lèvres.

Sandro Sebastian & Roméo Torrez

misha vanna syl & lycaon von orlov & kirill von orlov

« you know... if someone's hand touch you, i turn very easily jealous.
if this hand touch you so gentle, so deeper, i'm sure i couldn't bear it. »

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Karly McGregor - Malcom Sharks

Quelle ne fut pas la surprise de la jeune femme lorsqu’elle s’aperçut que la personne qui avait posé sa main sur son épaule était une vieille, vieille connaissance. De combien d’anciennes connaissances allaient-elle devoir se relever ? Afficher ce visage serein –certes un peu surpris – mais qui n’exprime aucune crainte, aucune colère ni même de la peur. Consciente qu’on l’observait, Karly reprit rapidement son petit sourire en coin, bien que celui-ci ait perdu en intensité au fil des années. Sandro Sebastian. Depuis quand ne l’avait-elle pas revu ? Son dernier souvenir datait de sa première année à l’Impasse. Et pourtant oui, Karly y était restée les deux dernières années de sa scolarité. Mais alors, pourquoi ne l’a vu ? Tout simplement parce qu’elle restait du côté du camp des gitans ou alors tentait par tous les moyens d’accompagner Alicante ou Matthew. De temps à autres, elle revoyait Jimmy Morrison ou Mac, les deux membres de l’OdP qui l’avaient surtout du pétrin. Mais elle ne se mêlait pas plus. Etrange pour un ancien phénomène de sociabilité. Mais désormais, il fallait maitriser les apparences et sauver les meubles. Et puis, en réalité, Karly ne se forçait pas. Elle aurait voulu le croire mais elle était contente de voir un visage connu.

Hum… Ben oui quoi ? Vous voulez qu’elle lui dise quoi ? Hey salut, alors toujours en vie après la dernière bataille Mangemort/Ordre du Phénix ? T’arrive à dormir après avoir vu tous ses visages morts ? Non, ce n’était vraiment pas le sujet de conversation par prédilection. Buvant une gorgée de sa vodka, elle ne put s’empêcher de sourire. Après tout, pour l’instant tout se passait correctement. Une simple fête où de simples amis se retrouvent après un long moment d’absence. Alcool et musique au rendez-vous. Quelques cris d’ailleurs se faisaient entendre plus que d’autres. Certaines personnes n’étaient pas très discrètes… mais comment leurs en vouloir ? Tournant la tête vers le centre d’agitation, Karly pût apercevoir entre deux personnes, Susi embrassant Rose à pleine bouche dans un parfait remix des tubes cinématographiques moldus. Cependant, cela ne semblait pas être au goût de tout le monde car on voyait déjà Misha s’approcher avec un enfant en bas âge. Diantre, ce n’était pas le sien ? Hum, assurèment que non vu l’âge que ce dernier devait avoir. Mais quelque chose disait à la jeune brune que l’échange ne se passait pas dans la joie et la bonne humeur. Intuition d’intervention. Intervention ratée par une autre surprise…

Sandro et son cousin ne seront pas les deux seules personnes que Karly serait amenée à voir. En effet, une troisième vint compléter le tableau. Heureuse ou désastreuse nouvelle, Karly ne serait le dire. Le goujat ! Il avait fait comme si elle venait d’apparaître dans le décor. Devait-elle le tuer tout de suite ou alors plus tard ? Mordant légèrement le bord de son verre, la jeune femme continua cependant de sourire légèrement, bien que l’attitude de Slayers ne l’amuse.

Comme par provocation, Karly leva son verre au niveau de ses yeux avant de le finir d’un cul sec. Depuis quelques temps, la jeune fille ne buvait plus que de la vodka. Rien d’autre. Comme un dur souvenir qu’elle traine avec elle, nuit et jour. Regardant tour à tour les trois garçons qu’elle avait devant elle, elle ne sût quoi ajouter. Quoi dire. Quoi faire. Etait-ce toujours aussi tendu des retrouvailles ? Heureusement, comme si un signal silencieux avait opéré, Malcom arriva avec sa nature enjouée, deux verres en main et une amie de sa promo’. C’était tout du Malcom.

Mais quel crétin ! Malcom était la joie de vivre à l’état pur. On pouvait même se demander s’il pensait qu’on pouvait être foncièrement mauvais. Mais quoiqu’il puisse faire, Karly n’arrivait pas à le détester. Même s’il faisait son petit chien qui la sortait de partout alors qu’elle voulait disparaître. Amenant son nouveau verre à ses lèvres, Karly but de nouveau cul sec. A croire qu’elle ne voulait même pas ressentir le goût. Vodka.

A peine William avait-il lâcher les lèvres de Shaylee, sa petite ami pour éviter que cette dernière n'aille foutre une grande baffe à Rose que Susi, l'amie de Mandrake qu'il ne connaissait pas arriva vers lui et.... l'embrassa ! Alors là ! Celle-là il ne l'avait pas vue venir. Bouche ouverte et complètement sur le cul, du coup il se laisser faire sans vraiment réaliser ce qu'il se passait. Avant la guerre il n'était jamais contre une petite échange buccale avec une inconnu, c'était agréable et ça faisait passer le temps. Mais à présent c'était différents. Il avait tiré un trait sur les histoires d'une nuit et les petit cul pour essayer de trouver celle qui lui convenait.

Bon ok jusqu'à présent il n'avait pas plus de trois mois avec la même fille mais ce n'était pas faute d'avoir essayer. Il y était pour rien lui si x était trop ceci ou y trop cela, pas assez ceci, pas assez cela. En bref. Susi était collé a ses lèvres ; Bon certes elle embrasser bien mais il n'était pas un sex toy et surtout à faire ça sous le regard de .... Shaylee ! Sa petite amie actuelle a qui il tenait plus qu'il ne voulait l'admettre. Cette dernière adressa un regard noir à William. Cette fois elle semblait plus en vouloir lui qu'a la réelle fautive. Quoiqu'il en soit, elle n'avait aucune envie de lui faire de scène ici alors elle reporta son regard vers Natalia.

Shaylee : Nat' j'te présente mon petit ami ... Elle se retourna vers William et s'aperçut que.... qu'il n'était plus là !.... Le vent finit-elle blaser.

Blazer de la réaction de Rose lorsqu'il l'avait vu, il avait profiter d'un moment d'inattention pour décamper vers le bar pour se changer les idées. La-bas il ne tarda pas à retrouver Sandro, Roméo et à se commander deux téquila pour lui tout seul.

-- Roméo -- William, j'pense pas que ce soit une bonne idée.

Il lui a dit quelque chose ? Parce que perso lui il a rien entendu . Mais alors rien de rien . Bon ok il a entendu . Mais il est assez grand pour savoir ce qu'il avait à faire . Bon au fond il savait que Roméo lui disait ça pour son bien mais buté et têtue il voulait juste qu'on lui foutte la paix et qu'on le laisse se mettre à l'envers en paix. Mais « foutre la paix au gens » ne devait pas être des mots que Karly McGregor devait connaitre :-__-: . Parce que oooooooh joie elle venait de la rejoindre . Et dire que ça faisait qu'il l'avait pas vu et qu'elle s'était sans rien dire.... Il préférait cent fois manger ses propre yeux que de lui dire mais elle lui avait manquer....

Karly - « Tu devrais te commander un autre alcool. Tu ne tiens pas la tequila, Slayers.
William - Ah bon ? Je ne tiens pas la téquilà ? Oooooooh mon dieu je l'ignorait dit-il avec son habituel tons théâtral et en exagérant chaque mots.
Karly - Tout ça ne règlera pas tes problèmes.
William - Si tu le dit dit-il avec un large sourire.

Non c'est vrai quoi. Elle croyait quoi ? Bien sur qu'il savait qu'il ne tenait pas la téquila . Voilà pourquoi c'était EXACTEMENT l'alcool qui lui fallait. Boire pour oublier. La meilleure façon de retrouver le sourire et l'enthousiasme qui le caractériser tant d'ordinaire. D'habitude il aurait était plus sympa avec Karly. Enfin sympa. On se comprend hein. J'veus qu"il aurait essayer de la charrié et de l'embêter mais qu'il n'aurait pas eut se petite air de chien battue qui signifier « la terre peut bien s'écrouler d'une minute à l'autre j'en ai rien à foutre » . En temps normal il aurait savouré les petite répliques cinglantes balançait à Kaka mais là il s'en ficher.

Karly « Hum, Santé ! »

Hum. Elle se la jouer provocatrice plutôt que moraliste ? Voilà qui était mieux. William leva son verre pour le boire cul sec à son tour et prouver ainsi qu'il tenait pareillement voir mieux l'alcool qu'une fille quand une main l'en empêcha. Levant le regard vers l'abrutis qui avait osez contrarier ses projets de beuverie il aperçut qu'il s'agissait en fait de Roméo, qui était tout sauf un abruti. Ce dernier l'attrapa par le bras pour l'entrainer à l'extérieur.

misha vanna syl

« je n'aime plus les gens depuis que je t'aime »