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 Iles Lewis - Distillerie McGregor

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Iles Lewis - Distillerie McGregor EmptyDim 3 Aoû - 17:09



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Découvrez Hans Zimmer!

La nuit, tous les chats sont gris.



La nuit était tombée sur l’Angleterre depuis plusieurs heures déjà… Le vent avait déserté la nuit tout comme les rares volatiles qui étaient restés sur l’île en cette période de l’année. Déborah disait qu’avec le printemps, l’espoir allait revenir. Mais pourquoi attendre si longtemps ? L’espoir ne pourrait pas renaitre s’il disparaît à jamais de l’âme des sorciers. Assise sur les marches de la maisonnette des Hanson où elle résidait à l’Impasse, Karly prit sa tête entre ses mains afin de l’abaisser vers ses genoux. En était-elle capable ? Etait-elle prête ? Ses questions ne se posaient plus lorsque la vision de sa famille lui apparaissait comme un rêve lointain. Etrangement, elle ressentit une petite boule au creux du ventre. Etait-ce de la peur ? Ou de l’appréhension ? Karly avait un mauvais pressentiment. Ordinairement, c’était Sasha qui en avait… et Karly fonçait. La mort de son amie l’avait-elle assagie ? Un hibou hulula. Instinctivement, la jeune fille porta la main au seul pendentif qu’elle portait. Un pendentif ovale où ne scintillait qu’un seul saphir. Un cadeau. De l’ennemi ? Elle ne devait pas reculer. Tout avait été décidé et Karly était une femme de parole. Perdue dans ses pensées et le rassemblement de son courage, elle n’entendit pas des pas se rapprocher.


- « Hey gamine… Hum, c’est l’heure ! »

Mac. Visiblement gêné, ce dernier comprenait pourtant les sentiments de Karly. Ce mélange énergétique de colère, haine, fureur, tristesse, peur et vengeance. Les sentiments bouillonnent en vous sans que vous ne sachiez exactement les décrire… mais ils vous prennent aux tripes. Cependant, Mac ignorait une chose : Karly ne s’était plus jamais sentie chez elle depuis la mort de sa mère. Cette demeure qui était celle des McGregor lui était devenue étrangère et hostile. Personne n’en savait rien. Matthew devait surement s’en douter… Mais où était-il celui-là ? Pas chez lui d’après le dernier registre de l’Ordre. Introuvable.
Relevant les yeux vers cet étrange homme qu’elle avait rencontré dès son arrivée, c’était la première fois qu’elle semblait le voir. Ordinairement, il cherchait constamment à la faire rentrer dans le droit chemin avec ce vocabulaire si rente-dedans qui était le sien. Là, il semblait… plus humain. Finalement, Karly comprit pourquoi il restait et s’entendait si bien avec Morrison. Il ne peut y avoir que du mauvais en l’être humain. Mac en était l’exemple pur. Se battre pour ses idéaux… sans jamais laisser le doute s’initier en soi ! Se levant en silence, les deux traversèrent la ruelle de nuit afin de rejoindre les autres.

La nuit ne venait que de commencer.


[…]


Après le dernier briefing de l’Ordre, la petite troupe s’était mise en route. Direction l’Ecosse et l’île de Lewis. Il ne fallait surtout pas attirer l’attention. Séparés par de petits groupes de trois voire quatre personnes, plusieurs chemins avaient été pris. Mais tous menaient à une destination : Stornoway. C’était la seule ville de la petite île écossaise. La distillerie des McGregor ne se trouvait pas loin. Il suffisait de rejoindre la grande route au Sud et de la suivre sur dix mètres. Assise sur le siège du Magicobus, Karly suivait les points invisibles des étoiles des yeux. En réalité, elle avait beau avoir déposé sa tête contre la vitre, son air restait indéchiffrable : comme si elle dormait. Le Magicobus allait bien trop vite pour ne distinguer ne serait-ce que les villes des villages. Trois groupes avaient été formés : Magicobus, balais et transplanage. Lequel était le plus sûr ? Arriveraient-ils tous à destination ? Un point était primordial en cette soirée : la discrétion. Karly devait en être la plus mauvaise représentante. Les évènements derniers l’avaient-ils réellement changée ? La situation allait-elle pouvoir s’inverser ?


[…]


Les îles Lewis. Un mélange étonnant dans le cadre anglais. Les montagnes contrastaient à la fois avec le ciel et la mer. Les landes s’estompent avec les lochs. Les falaises se montrent à la fois accueillantes et meurtrières. Ici, on pouvait oublier les gratte-ciels, les bus à double-étage, le train où ne serait-ce qu’une once de nouvelle civilisation. Bienvenue sur les îles écossaises les plus reculées que vous pourriez trouver. Bienvenue dans ce monde que nous appelons : campagne. Les rues étaient désertes. Pas étonnant à cette heure-ci. Ici, on ne trouvait pas de grandes personnalités ou alors des hommes d’affaires. Non, il s’agissait plus de fermiers, bucherons et artisans en tout genre. Mais il faut toujours se méfier du loup qui dort. Le ciel semblait plus clair qu’à l’accoutumée. Allait-il pleuvoir ? La température maximale devait atteindre les 3°. Rien de bien inhabituel pour cette période de Novembre. Seul le port de Stornoway semblait être en activité. Les pêcheurs se préparaient-ils déjà pour une virée en mer ?

Marchant calmement dans la ruelle, Karly semblait avoir oublié la présence des membres de l’organisation derrière elle. Petit à petit, tout le monde était arrivé. Sans de gros dégâts. La nuit n’avait pas été réveillée et tout semblait calme. Les maisons blanches se fondaient les unes sur les autres pour finir par disparaître. Ils s’éloignaient de la ville. Au loin, on pouvait apercevoir deux longues cheminées fumantes : la distillerie McGregor. Longeant la forêt, ils finirent par arriver.

Deux grandes grilles en fer forgé se présentaient devant eux de l’autre côté de la route. Celles-ci semblaient rouillées au possible et sur le point de s’effondrer en miettes. Un long chemin tortueux et caillouteux s’offrait alors à eux pour mener à une toute petite cabane en bois qui menaçait lui-aussi de s’ébranler. Vous l’auriez compris : il s’agissait d’un leurre contre les Moldus. Plusieurs panneaux d’entrées interdites ou de risques d’éboulement étaient mis en place. Pour les Moldus un peu trop téméraire, un sortilège d’Amnésie était lancé par le vieil gardien qui restait planqué derrière la grille… là où la magie le camouflait et reprenait ses droits. S’avançant vers la grille, Karly passa automatiquement sa main dans la gueule de l’ours sculptée. Elle n’aimait pas passer par là… mais débarquée directement par poudre de cheminette ne lui semblait pas la meilleure des idées. Au fond se trouvait un petit symbole gravé en relief, invisible pour ceux qui ne le connaissaient pas. Après tout, qui pourrait avoir l’idée de fourrer sa main là-dedans ? Murmurant deux petits mots en vieil écossais, un entrechoquement de fer retentit. Les portes s’ouvraient d’elles-mêmes afin de laisser le passage ouvert. Les rayons de lune qui réussissaient à passer au-travers des nuages offraient la visibilité nécessaire pour apercevoir non pas un chemin caillouteux mais une allée sur sol plat entourée par une forêt. Au fond, on pouvait apercevoir les briques rouges de la maison des McGregor. Le toit vert bouteille était un peu plus perceptible. Mais rien n’apparaissait plus que les grandes étendues d’arbres qui entouraient cette petite bicoque comme pour la protéger ou l’enfermer.


- « Qui va là ? »
- « C’est moi… Tobby. »
- « Sacré nom d’un gnome velu. Monsieur ne m’a pas dit que… »
- « Chut ! C’est une surprise, Tobby. Oh, Ils sont avec moi. »

Un vieil homme où une cicatrice contournait son œil droit s’approchait armé d’une baguette magique et d’un molosse. Le vieil Tobby était celui qui gardait l’entrée principale et jetait les sortilèges d’amnésie aux moldus trop curieux. Sceptique sur l’allure des nouveaux « amis » de la jeune fille, Tobby les laisse pourtant entrer avec son meilleur regard soupçonneux. On ne pouvait pas le changer : il voyait le Kalpi de pourtant. C’était d’ailleurs en écoutant ses histoires que Karly en était venue à craindre cette créature magique et en avoir peur à son tour.


- « Hey gamine ! Elle est où la civilisation ici ? Ce vieil, on aurait dit le vieil chercheur d’or du Kenzas, heu…»
- « Glendas Silircon. »
- « Ouais, ce fou de chercheur qu’on conte aux gosses. Avec son stupide clebard. »
- « Mac n’aime pas les chiens. »
- « Tchut ! »


Le pauvre. Savait-il que la famille McGregor contait un énorme Saint Bernard ? Le meilleur ami de Karly. D’ailleurs, il était étrange qu’elle ne l’ait pas encore vu. Ordinairement, il était en liberté dans le jardin. Dans la demeure, une fenêtre était encore allumée… signe que quelqu’un ne dormait pas. Ethan McGregor. Le grand-père de Karly. Levant les yeux vers la fenêtre, la jeune fille s’arrêta quelques instants comme si elle commençait à hésiter. Une petite tape amicale la réveilla. Trop tard pour faire demi-tour. Et surtout pas l’envie. Entrant dans le modeste hall de la maison, Karly allait s’engager vers les escaliers lorsqu’elle se bloqua nette. Venait-elle de rêver ? Comme si une lame glacée glissait le long de sa colonne vertébrale, elle tourna lentement la tête vers le petit salon… au-dessus de la cheminée, il n’y avait plus rien. Un grand vide. Redescendant la seule marche qu’elle avait montée, elle ne prêta pas attention au léger grincement. S’approchant du salon, son regard ne semblait pas vouloir s’éloigner de ce grand vide. Autrefois, un tableau était accroché ici. Un portrait plus précisément. D’ailleurs, on pouvait apercevoir la différence de couleurs au niveau de la tapisserie produit par les années. Où était-il passé ? Une voix glaciale finit par retentir fortement après que la lumière se soit subtilement allumée.


- « Qui êtes-vous ? Vous n’avez rien à faire ici ! Sortez immédiatement, c’est un ordre ! »

Neve Alhinterw. Surprise de voir quelqu’un d’inconnu lui donner un ordre chez elle, Karly ne bougea pas. La surprise était apparente sur son visage. Se tournant légèrement, elle regarda cette grande femme au teint pâle mais à l’étonnante chevelure noir de jais. Les mots s’entrechoquaient sur sa langue si bien qu’aucun d’entre eux ne sortirent. C’était-elle trompée de maison ? Sa famille avait-elle déménagée ? Non, c’était impossible. Mais alors…


- « Je vous retourne… la question. » lui répondit-elle le plus déconcertée possible.



_Et voilà. Je savais pas où arrêter d'écrire x). J'espère que ca convient et que c'est assez détaille pour tous red
 
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Iles Lewis - Distillerie McGregor EmptyJeu 7 Aoû - 17:27



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Tout semblait se dérouler comme prévue. Alicante gardait un oeil sur Karly. D'ailleurs, il ferait partit de son groupe avec Mac' & Jiminy. Thomas, accompagné de Baal, White et Humphrey étaient partis par une autre côté, se déplaçant sur balai. L'hispanique ne cessait de plonger son regard dans celui de Karly, tentant de voir comment cette dernière se sentait, voir ce qu'elle ressentait et surtout, pour la regarder. Il se sentait étrangement proche d'elle depuis la dernière rencontre qu'ils avaient eut. Il y avait quelque chose en Karly qu'il aimait beaucoup, et bien qu'on l'est mis en garde, il semblait vouloir savoir ce que c'était. Alicante ne cessait de la contempler comme pour faire attention à ce qu'elle ne se fasse pas mal, qui ne lui arrive rien. Comme un père regardant son enfant dans sa cabane à outil. Il eut un étrange sourire rempli de fierté avant de poser son regard sur sa chevalière et son alliance de son premier mariage. Jouant avec ses anneaux, il laissa le temps passer ainsi. Ses deux baguettes aux places habituelles, ainsi que ses dagues pour le moins, affutés. Il tira celle qui se trouvait près de sa santiag gauche, la contemplant, jusqu'à la fin de leur périple vers les îles lewis. Dehors, la température et le temps n'était réellement pas au beau fixe. Alicante se coupa volontairement la main. Un fin trait de sang se fit apercevoir à l'intérieur de sa paume. Un sourire se fit apercevoir sur ses lèvres. C'était au cas où... Et la magie Aztèque était la meilleure... Au cas où...

[...]


- Qui va là ?
- C’est moi… Tobby.
- Sacré nom d’un gnome velu. Monsieur ne m’a pas dit que…
- Chut ! C’est une surprise, Tobby. Oh, Ils sont avec moi.

Alicante eut un léger sourire qui passa pour un bonsoir, mais en réalité, il avait juste une furieuse envie d'éclater de rire. Comme quoi les choses les plus faibles, étaient toujours les meilleurs excuses que l'on pouvait sortir. Alicante posa son regard sur la silhouette de Karly, et se laissa guider par cette dernière. Ses yeux ne cessaient de bouger dans tous les sens. Il observait tout. Parfaitement tout. Il allait presque jusqu'à compter le nombre de pierres qu'il y avait au sol. Il semblait tout analyser pour pouvoir mieux prévoir. De temps à autres, il ravivait sa blessure, histoire de pouvoir faire sortir deux ou trois gouttes de son sang, ce qui serait largement nécessaire pour sa magie.

- Hey gamine ! Elle est où la civilisation ici ? Ce vieil, on aurait dit le vieil chercheur d’or du Kenzas, heu…
- Glendas Silircon.
- Ouais, ce fou de chercheur qu’on conte aux gosses. Avec son stupide clebard.
- Mac n’aime pas les chiens.
- Tchut !


Eux, par contre, ce n'était pas des sourires qu'il faisait apparaître sur les lèvres d'Alicante, mais plus des envies de leur mettre des claques pour qu'ils arrêtent leur connerie. On entendait qu'eux, bordel de merde ! On était pas partit visiter la distillerie, mais en sauver les gens à l'intérieur... Et nan ! Eux, ils préféraient discuté et patati et patata... Alicante, qui était dans l'ombre, légèrement éloigné au reste du groupe, soupira doucement, une envie furieuse de leur mettre une tape derrière le crâne, histoire de les réveiller un peu et de les remettre dans la mission, parce que là, c'était vraiment pas... Une femme. L'odeur la trahit. Alicante tourna son visage directement en direction d'elle, baguette jaillissant dans sa main. Karly ne leur avait pas parlé d'elle. Karly ne la connaissait pas. Alicante sentit son sang s'agitait. Aussitôt, son regard se fit prétentieux, arrogant, et hautain. Mais il gardait cette classe que tout le monde connaissait.

- Qui êtes-vous ? Vous n’avez rien à faire ici ! Sortez immédiatement, c’est un ordre !

Alicante eut un léger sourire. Karly allait sûrement répondre. C'était...

- Je vous retourne… la question.

Bingo. Alicante tendit doucement sa baguette pour la pointer juste derrière la jeune femme. En l'espace de quelques instants, il se retrouva derrière elle sans même avoir eut le besoin de transplaner. Il passa un bras autours de cette dernière, lui bloquant l'un de ses bras, puis, avec son autre main, il appliqua la baguette sous le cou de cette dernière, les étincelle jaillisant de son extrémité. Avec l'une de ses jambes, il l'avait mis de façon, à ce qu'elle n'est aucune possibilité de lui frapper ses parties intimes.

- Réponds de suite à la petiote, toi.

 
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Iles Lewis - Distillerie McGregor EmptyLun 1 Sep - 1:04



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Karly McGregor-Matthew McGregor-Peter McGregor-Ethan McGregor
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Neve Alhinterw




La surprise était présente sur les traits de la jeune écossaise. L’émotion n’avait jamais été aussi présente sur son visage depuis son arrivée à l’Impasse. Sur quel ton avait-elle donc osé lui parler ? Karly se remit petit à petit de sa surprise quand elle remarqua qu’Alicante s’était déplacé rapidement afin d’arriver dos à la femme inconnue. Reprenant ses esprits, elle attrapa sa baguette qu’elle ne pointa pourtant pas contre l’inconnue. Après tout, elle était pratiquement ficelée. L’air semblait manqué à la jeune fille. Pourquoi cette dernière était-elle donc en robe de chambre ? Chez elle ? Enfin, chez les McGregor. Car, Karly ne se considérait depuis longtemps comme n’étant pas chez elle ici. Mais tout de même, de là à être considéré comme une étrangère et pratiquement mise à la porte par une… une… et puis c’était qui, celle-ci ? Dans tous les cas, cette dernière tentait tant bien que mal d’échapper aux griffes d’Alicante. Comme si c’était possible.


- « Qui êtes-vous ? Et que faites-vous ici ?… Matthew ne s’intéresse pas aux vieilles pourtant… »
- « Ahhhh ! Lâchez-moi ! Ôtez vos sales pattes de sur moi ! Ne savez-vous donc pas le prix de toutes choses. Vous n’êtes que de misérables scélérats. Des voleurs de bas étages. Peterrrr ! A l’aide ! Vous ne vous en sortirez pas. De la débauche. Vous n’êtes que débauche. Je savais bien que l’aîné nous poserez des problèmes…. »

Inconsciemment, Karly positionna un pas en arrière. Ses yeux auraient pu se transformer en billes si seulement elle n’avait pas reçu plusieurs nouvelles lignes de conduite : ne jamais montrer son désarroi ou sa surprise pour débusquer l’ennemi. Mais comment connaissait-elle le prénom de son père et le fait que Matthew soit son ainé. C’était qui cette femme ? Karly n’en avait aucune idée mais ses paroles ne lui convenaient pas. De quel droit lui parlait-elle de la sorte… et en ses termes. Il y avait des limites à tout et peut-être que le stress ne facilitait pas les choses. Finalement, elle décida de se rapprocher de la femme inconnue, ne pouvant empêcher le léger froncement de sourcil.


- « Vous ne répondez pas à la question en plus de vous prendre pour la maitresse de maison ! Etes-vous simple d’esprit ? »
- « Comment ? Je ne me laisserai pas insulter par… par… une gamin’ »
- « Neve ? Qu’est-ce qui se passe ? Nev’ »

Un sortilège fusa dans la pièce. Jimmy, ayant entendu quelqu’un descendre brusquement les escaliers, avait lancé un sortilège de désarmement. Fusillant silencieusement la jeune femme du regard, Karly ne tourna pourtant pas le regard vers l’inconnu jusqu’à ce qu’on marmonne son prénom. Il ne pouvait s’agir que de son père. Après tout, Matthew aurait été plus discret et Zac devait surement dormir. Quant au vieil Ethan… C’était étrange que le grand-père de Karly ne soit pas déjà arrivé avec son vieil fusil de chasse en tirant dans tout ce qui bouge. N’avait-elle pas vu la lumière avant d’entrer à l’intérieur ? Décidément, ce n’était pas encore aujourd’hui qu’elle attirerait l’attention de ce vieil acariâtre.


- « Karly ? Est-ce bien toi ? » Faisant mine de vouloir approcher, Peter McGregor fut arrêté par Mac et sa baguette. La méfiance était de pair avec leur métier.
- « Bonsoir… Papa. »

Tournant lentement la tête vers son paternel, Karly n’arriva pourtant pas à sourire. Tout comme elle hésita avant de termina sa phrase. Et pourtant, la joie et l’euphorie n’auraient pas du prendre place en elle ? On aurait dit que la petite n’avait plus de sentiment. Cela étonna d’ailleurs Mac et Jimmy, postés devant la porte d’entrée. Ne sachant comment réagir face à cet accueil quelque peu refroidi, Peter s’arrêta sur place en baissant les épaules. Après tout, il fallait qu’il ne s’en prenne qu’à lui-même… Mais en tant que père, il s’était inquiété de la disparition de sa fille qu’on présageait comme morte. Il avait commencé à croire que toutes les femmes des McGregor avaient été maudites. Mais ce n’était pas le cas et ce dernier avait peur de détourner le regard de sa fille, comme si elle allait s’envoler de nouveau. Etait-il un si mauvais père que cela ?
Une autre présence se fit sentir. Au départ hostile, elle se révéla plutôt amicale par la suite. Beaucoup plus amicale. Normal pour un frère qui retrouve sa petite sœur. Etant auror de fonction, Matthew était arrivé furtivement et silencieusement dans la pièce. Jimmy et Mac étaient trop loin pour avoir vu arriver qui que se soit. Ali, peut-être, - voir surement – quant aux autres, ceux-ci étaient-ils arrivés ? Matthew arriva de manière pacifique. Ce dernier avait sans nul doute épiait la scène avant de faire son entrée car sa baguette était baissée mais sortie. Après tout, il ne connaissait pas les trois autres types. Et depuis quand sa sœur trainait-elle avec des personnes… si vieilles ? Cependant, Karly ne l’entendit pas arriver… jusqu’à ce que le parquet ne se mette à craquer légèrement. Rapidement, elle brandit sa baguette en faisant demi-tour afin de découvrir son frère, les mains en l’air avec une expression des plus amusées malgré la situation. On avait bien affaire à la même famille que Karly.


- « Et bien, c’est l’accueil que tu réserves à tout ceux de ta famille ou qui s’inquiètent pour toi ? »
- « Qui me dis que tu es bien celui que tu prétends ? »
- « Car je suis celui qui connaît ton aversion pour l’eau et ainsi le fait que tu ne saches pas nager. »

Mais faites-lui avaler ce sourire de fierté ? Maintenant, une demi-douzaine de personnes était au courant. C’était dangereux pour elle. Enfin, surtout pour sa fierté personnelle et son orgueil. Personne ne savait qu’elle avait peur de l’eau et notamment du Kelpsy. En sachant cela, qui pourrait croire qu’elle ne sache nager. Il faudrait déjà qu’elle y entre un pied. Cependant, Karly abaissa sa baguette afin de rejoindre son frère. Les remontrances de ce dernier arriveraient bien après, au calme. Mais, il regardait étrangement les inconnus présents dans la maison.


- « Hum, dis-moi, amis ou ennemis ? »
- « Amis ! » répondit-elle en se retenant de rire.
- « Alors pourquoi pointent-ils leurs baguettes ? Et depuis quand tu traines avec de telles personnes ! » Non, Matthew voyait vraiment d’un mauvais œil la présence des membres de l’Ordre. Surtout qu’ils étaient venus seuls avec sa jeune sœur. Sacrilège, on ne touchait pas sa sœur. D’ailleurs, ce dernier avait du mal à desserrer son étreinte. Ce n’était qu’une enfant à ses yeux et elle était en plus grande sécurité avec lui qu’en partant, même de deux pas.
- « Parce qu’une greluche se croit chez elle ! »
- « Karly ! »
- « Oh ! Votre père avait raison, Peter. Cette enfant n’a pas été éduquée correctement. Son langage est incorrect et ses manièr’ » Neve s’arrêta en se rappelant la baguette placée sous sa gorge.
- « Vous auriez peut-être préféré une autre appellation comme’ »
- « Ca ira ! Karly, il faut que tu saches’ »
- « Ne parle pas comme çà à ta mère ! »

Chaos. Choc. Allô Newston, nous avons un problème ! Karly s’arrêta nette comme si le temps s’était arrêtée avec elle et cette dernière phrase. Face à son frère, elle le regardait comme si elle le découvrait pour la première fois. L’information avait du mal à arriver jusqu’au cerveau et à être analysée. Son visage était devenu livide. Etrangement livide. Comme si toute vie venait de s’être retirée. Matthew se mordit fortement les lèvres en foudroyant son père du regard. Une main sur l’épaule de sa sœur, il tenta de la faire bouger. Sans réaction. Chaos intérieur. Un seul mot de trop. Un rictus passe sur les lèvres de la jeune fille. Comme si elle cherchait à sourire face à une quelconque blague mais que ses lèvres n’arrivèrent jamais à former un arc de cercle. Se tournant légèrement, elle regarda d’un regard vide la femme inconnue que tenait Alicante. Son attitude ne changea pas mais la lueur de son regard n’annonçait rien de bon.


- « Qu’avez-vous dis ? »
- « Et en plus, elle est simple d’esprit. Doux Merlin ! »
- « Fermes-la, pétasse. »
- « Karly ! »
- « Fermez-la vous aussi ! »
- « Karly… »

Tout ceci virez au cauchemar ! Ce n’était pas permis. Pas possible. Elle était venu pour aider sa famille, et non pas pour avoir l’impression d’avoir été trahi par elle. Ils lui donnaient tous une telle migraine qu’elle n’arrivait plus à penser correctement. Ses émotions ne devaient pas la trahir. Elles devaient être maitrisé mais elle n’y arrivait pas. Pas avec ce genre d’informations. Pourquoi donc ce sentiment de trahison ? Et pourquoi l’appelait-elle sa mère ? Elle n’en avait qu’une et celle-ci était morte voilà plusieurs années. Alors, pourquoi ? Prise de tête.
Pendant ce temps, Mac ne cessé d’observer les horizons par la fenêtre. Rester trop longtemps sur place n’était pas permis car trop dangereux. Il ne fallait pas qu’ils se fassent prendre et prenaient beaucoup de risques dans cette petite discussion animée. Ce n’était pas que les disputes ne lui déplaisaient mais là…


- « Nous ne pourrions pas continuer cette conversation… ailleurs ? »

Par ailleurs, Mac voulait plutôt suggérer à l’Impasse, soit en sureté. Mais à ce moment-là, un coup de fusil retentit. A dire vrai, il s’agissait d’un vieil fusil à plomb de sel. Descendant petit à petit les escaliers, Ethan McGregor descendit dans toute sa superbe en pointant son arme devant lui, sa baguette coinçait sur son poignet. Le silence finit par régner, ce que Karly en remercia à Merlin.


- « Qu’est-ce que tout ceci ? Que font tous ses gens et toute cette agitation chez moi ? »
 
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