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 Worry About You...

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MessageSujet: Worry About You...   
Worry About You... EmptyDim 10 Aoû - 13:15



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Asphodèle se retourna doucement, un petit sourire en coin.Cette attente la lassait.Fallait-il vraiment qu'elle attende, ne pouvait-elle pas le rejoindre comme d'autre fois. L'elfike ce n'était pas si loin, surtout quand on sait transplaner. Elle le faisait chaque soir alors elle ne voyait pas pourquoi Changelin' avait voulu changer les règles du jeu. Elle commençait tout juste à s'habituer à la chasse, elle était encore loin d'y prendre du plaisir comme Changelin', Menoch ou encore...Dante. Mais sa dernière rencontre avec ce dernier l'avait quelque peu endurcie, une fois encore. Elle avait ressenti ce qu'elle était capable de faire et jusqu'où elle pouvait aller. Elle n'avait pratiquement plus aucune limite si ce n'était celles de la nuit.
Paradoxalementtout de même, elle ne se faisiat toujours pas au cercueil et c'était dans les bras de Changelin' qu'elle s'endormait les rares fois où elle y était contrainte. La froideur et la solitude du cercueil restait du domaine de ce qu'elle ne pouvait pas accepter. Elle se sentait Reine des Damnés, pas encore tout à fait prête à endosser ce rôle car elle était consciente de tout ce que cela représentait.
Renouer avec William l'y avait en partie aidé, Enrique aussi et bien sûr Change' mais maintenant c'était à elle de savoir ce qu'elle ferait vraiment, ce qu'elle effacerait sur son passage sans la moindre once de pitié, comme Nospheratov le lui avait appris, ce qu'elle garderait comme atout à ses côté.

Zing Hao- Xiao Mei?

Elle se retourna, ses cheveux coupés en carré court et noir suivant le mouvement avec un léger flottement. Elle posa son regard sur Maître joignant ses mains pour le saluer avec respect. Le maître ne cilla, cet air éternelllement sévère.
Elle regarda à ses pieds nus les symboles qu'elle avait fini de gravé avec le petit burin qu'il lui avait donné. Contemplant son travail d'une semaine. Quatre mots seulement. Patience. Equilibre. Ressentir. Et enfin Force. Répétés semblait-il à l'infini sur le plancher de la petite maison qu'on avait attribuée au Maître Zen à son arrivée au campement. Asphodèle avait accepté cette tâche en soupirant légèrement. Sa première pensée avait été"encore une tâche stupide" puis un petit sourire était apparu sur ses lèvres, sachant que ce que lui faisait faire Zing Hao n'était jamais stupide quand bien même le plus souvent ça en avait tout l'air en plus d'être incroyablement répétitif. Elle savait qu'elle avait beaucoup perdu de ce qu'elle avait appris de son année au Japon, mais elle n'avait pas oublié l'humilité aussi surprenant que cela puisse paraître.
Elle gardait sa position humiliée attendant qu'il la libère puisqu'elle avait enfin terminé ce qu'il lui avait demandé. Zing Hao lui tendit un de ses pinceaux qu'il fabriquait lui même et avec ça quatre petits bols contenant un peu de peinture.

Zing Hao-Pourquoi tu fais ça?
Lily-...

Elle ne répondit pas prenant le pinceau et la peinture qu'il lui endait sur un petit plateau de bamboo tandis que ce dernier souriait pour lui même. La veille quand il lui avait posé cette question, elle avait répondu que c'était parce qu'elle suivait l'enseignement de son maître, le jour d'avant c'était parce que c'était bon pour elle, celui d'encore avant parce qu'il le lui avait demandé. Elle progressait donc, lentement mais sûrement comme il le fallait.
Le Maître passa une main dans sa barbe d'un geste mesuré avant de poser sa main sur l'épaule de la jeune fille:

Lily- Maître Zing Hao?
Zing Hao- Pas maintenant. Tu dois encore beaucoup de choses apprendre mais avant tu dois voir quelqu'un...

Elle sourit se relevant. L'Anglais de son maître la faisait sourire. Son pinceau à la main elle se releva doncpour apercevoir un jeune homme juste derrière Zing Hao qui se contenta de saluer poliment mais dans le silence avant de se retirer. Asphodèle laissa le pinceau lui échapper des main, répendant un peu de peinture sur le parquet mais
ormis ça elle ne cilla pas, imperturbable, froide et dure face au jeune homme qui lui faisait face...
 
MessageSujet: Re: Worry About You...   
Worry About You... EmptyDim 10 Aoû - 13:22



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- Réveille toi, vieux. C'est l'heure ! Ali' m'a dit qu'il fallait partir à l'aube si tu voulais arriver avant le lever du soleil.
- Mais on vient de se lever ?
- Il m'a dit aussi de te dire que cela allait te faire sûrement plaisir...
- De quoi ?
- Ce qui t'y attends, bougre d'âne !

Enrique repoussa doucement ses couvertures tandis qu'Alicante entrait dans sa chambre ( qui se trouvait dans la roulotte d'Ali ) pour se mettre doucement à bailler. Son oncle se posa doucement sur le lit, apposant l'une de ses mains sur l'une des cuisses de son neveu, pour retenir son attention. Enrique le regarda, l'air fatigué, et surtout, pas d'humeur. Alicante eut un sourire affectif, avant de lever sa main pour lui effleurer la joue avant de la retirer doucement pour lui dire :

- Je voulais que tu saches que je suis fier de toi, mon fils.
- J'ai cru que tu me faisais des avancements, Tonton. Tu m'as fait peur bordel !

Alicante afficha un air blasé, tandis que Güiza ( qui avait réveillé 'Rico ) éclata tout bonnement de rire. Finalement, Alicante eut un petit rire avant de dire doucement, tandis que 'Rico souriait, l'air crevé.

- T'es con, gamin... Je pensais que tu savais que je les préférais un peu plus mûr...

Alicante posa son regard sur son frère avec une moue coquine, genre aguicheur, et Enrique explosa de rire. Alicante eut un petit rire sous le regard effrayé de son frère qui se retira rapidement de la chambre. Enrique bailla comme un tordu avant de reposer son regard fatigué sur son oncle qui se levait, à présent.

- Tonton ?
- Ouais ?
- C'est quoi qui va me faire plaisir ?
- On revient d'où ?
- De Durmstrang. Mais...
- On y est allé faire quoi à Durmstrang ?
- Avoir une alliance, et... C'est pas vrai ?!?!!! Ajouta Enrique, l'air tout d'un coup réveillé et profondément enthousiate. On avait l'impression que St Nicolas était passé un peu plutôt que prévu pour le jeune homme. Alicante eut un petit rire avant d'embrasser le front de son neveu, et de lui dire :

- Non, je ne mens pas, fils... Tu devrais le savoir...

Enrique avait la tête de quelqu'un qui semblait avoir un peu trop fumé du peyolt tellement, il se sentait heureux de cette nouvelle qu'il avait tant attendu depuis des semaines qui lui avaient paru des années suivant les journées qu'il avait traversé en compagnie de la Mama. Pris d'une poussée d'adrénaline, il se leva de son fils pour chopé son pantacourt noir.

[...]


Le voyage avait duré 2 heures. Mais pour Enrique, on avait cette impression que cela avait duré beaucoup plus longtemps. Tout le long du voyage, il n'avait pas cessé de sortir pour regarder là où ils étaient, de jeter un regard par la fenêtre, ou encore même de demander à tous les kilomètres de franchis où ils en étaient et dans combien de temps à peu près, ils comptaient arriver. Car ce dernier ne pouvait s'empêcher de penser que désormais, elle était vampire, et que devoir l'attendre une journée complète car elle aurait été trop exténué de sa nuit, se serait allé couché. Enrique s'en mordait les doigts lorsqu'il n'était pas occupé à jouer avec l'anneau que son double du futur lui avait donné dans un tissus de velour amétysthe. Finalement, au bout d'une heure, il finit par la prendre dans ses doigts et à la regarder tendrement, l'effleurant du bout de son index, à ressasser ses récents souvenirs qu'il avait gardé du voyage dans le futur et des discussions qu'il avait eut avec Enrique. Comme remise en question, il n'y avait rien de mieux que de parler avec sois même lorsque votre double est beaucoup plus âgé que vous, et qui a donc, une expérience de la vie, que vous, vous n'avez, évidemment pas. Enrique eut un léger sourire en se rappelant du sacrifice que son double avait fait. A y réfléchir, il savait qu'il aurait lui même fait la même chose... Mais il savait aussi à quel point cela aurait pu lui être dur de faire un tel sacrifice, surtout après y avoir goûté à la pomme du péché.

C'est ainsi qu'il resta durant l'heure qui s'écoula doucement, tandis que Güiza chantonnait doucement un air mexicain que tout le monde ici connaissait, ( Enrique avait toujours été frappé par la voix de son oncle qui semblait provenir tout droit des enfers, mais qui, d'un autre côté, avaient une certaine beauté qui lui prenait aux tripes, et il avait toujours sur qu'il devait son goût pour la musique et le chant à ses oncles Oleivera. Entre Güiza qui passait son temps à chantonner un air, Alicante qui jouait un bout de guitare lorsqu'il se tournait les pouces, ou lorsqu'il réfléchissait et Luo qui en était producteur ) qu'Alicante revint doucement vers lui, après être entré ( accessoirement, cela pouvait toujours se révéler être utile ) pour lui annoncer qu'il venait d'arriver. Au début, Enrique n'y croyait pas. Il avait tant attendu, qu'à ce moment là, il ne pouvait y croire pour la simple et bonne raison, qu'il avait peur de la rencontre qu'il aurait avec cette dernière. Elle l'impressionnait, lui prenait aux tripes, et surtout lui faisait peur. Ne pas savoir comment faire, se demandant comment faire pour extériorisé ses sentiments, pour avoir des gestes tendres, etc... C'était assez compliqué à savoir lorsque l'on n'avait pas de couple référant durant son enfance... Il fallait dire que les hispaniques étaient assez machistes, et qu'ils n'étaient pas tous à extériorisé leur sentiment lorsqu'il y avait du monde. C'était un truc particulièrement effrayant, et qu'il ne parvenait à comprendre. Bien sûr qu'il savait que les sentiments, c'était la base même de toute relation sociale, mais...

Enrique eut un léger sourire. Finalement, il ressortit doucement sa poche de velour pour y remettre délicatement l'anneau à la pierre d'émeraude et aux inscriptions Aztèques. Ces gestes étaient tremblant, et il faillit se casser la gueule en se prenant les pieds dans les tapis qui revêtaient le sol de la roulotte et si Alicante n'avait pas tendu ses bras, ce dernier se serrait sûrement cassé la gueule au sol. Bref. Un léger sourire, il s'avança doucement, puis, il sortit délicatement de la roulotte reconnaissant le camps des gitans à l'impasse du tisseur. Une boule se fit de nouveau ressentir. Il commença à marcher délicatement, comme guidé par les ancêtres et les esprits de sa famille et de ses proches pour trouver le chemin de l'endroit où Asphodèle pouvait bien se trouver. Ses mains tremblantes, cette impression d'avoir du chamallow à la place des articulations aux niveaux des genoux, Enrique se tenait à toutes surfaces solides pour éviter de se casser la gueule tout en regardant là où il mettait les pieds avec l'aide de la lumière de la lune.

[...]


Il savait qu'elle était là. Devant cette maison, droit, vêtu de noir, le regard légèrement lumineux, il avait cette envie étrange de repartir de là où il venait tellement il avait peur de sa réaction. C'est aussi à ce moment là où il se rappela de tout ce qui c'était passé dans sa vie, et il ne pouvait s'empêcher de ressentir de profonds regrets à l'avoir cru morte, et pire encore... A avoir couché avec sa soeur jumelle, bien que ce ne fut pas réellement la visée du sexe qui était mise dedans, mais plus une valeur sentimentale... Bref, c'était assez compliqué à expliquer, puis, bon, Enrique n'était pas particulièrement pédagogue. Il l'était tant que l'on arrivait à le comprendre et de le suivre. Dès que cela n'était plus le cas, il envoyait chié. Bref, il tourna doucement la tête vers la gauche, et Alicante était là, un léger sourire sur ses lèvres. Il lui fit. un signe de tête pour l'encourager à y aller et ce n'est qu'à ce moment là, qu'il se lança. Il ferma les yeux, et s'élança. La porte s'ouvrit, il s'avança, tremblant de tout son corps, avant de fermer les yeux, d'inspirer profondément, avant de recracher doucement pour apparaître doucement derrière Zing Hao. C'est à ce moment là où le chinois ressentit la présence du jeune ( du moins, du point de vue d'Enrique car il n'arrivait pas à définir un aura possible pour ce savant homme ) et qu'il dit :

- Pas maintenant. Tu dois encore beaucoup de choses apprendre mais avant tu dois voir quelqu'un...

Il se recula, laissant Enrique apercevoir Asphodèle. Et à ce moment là, il resta tout bonnement con, le corps frissonant de part de part. Il ne savait plus quoi faire. Il voulait bouger, mais il était comme tétanisé. Il posa son regard sur le maître kung fu puis sur Asphodèle, puis sur papa kung fu, et enfin, il baissa le regard, une larme coulant le long de sa joue. Un léger sourire vient planer sur ses lèvres, malgré tout. Il frissonait de bonheur. Mais il ne savait pas comment le montrer, ni comment l'approcher, bien qu'elle soit devant lui, à quelques mètres de lui.
 
MessageSujet: Re: Worry About You...   
Worry About You... EmptyDim 10 Aoû - 13:33



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Une lueur d'or passa dans son regard comme elle relevait fièrement le visage. Elle avait beaucoup de noblesse dans sa phisionomie, peut-être plus qu'avant ce qui était sans doute du à un gain de maturité chez elle. Elle observa Enrique bien droit dans les yeux, forte et inébralable comme toujours. Ce n'était pas que ce moment la laissait indifférente, bien loin de là. Elle savait que cette barrière était nécessaire pour qu'elle ne s'effondre pas. Et elle ne relâcherait son maintient avant d'être sûre.

Elle avait acquis beaucoup d'expérience,dans beaucoup de domaines. Le temps l'avait rapprochée de ce que Nospheratov avait toujours voulu. Sauf que le temps avait aussi apporté quelques imprévus; Quoiqu'il en fut, on sentait dans son aura qu'elle était plus forte.

Elle observait Enrique de ses yeux de vampires qui lui révélaient une beauté plus surnaturelle, plus profonde d'Enrique mais cette fois elle n'avait aucun doute. C'était bien lui.Le sien. En quelque sorte. Zing Hao quitta la petite maison. On entendit la porte se refermer derrière lui, l'heure de sa promenade quotidienne. Il y avait toujours de ces choses qui tombaient à point, du moins c'était ce que pensait Asphodèle à cet instant précis, non sans une légère pointe ironique. Enrique baissa le regard et elle l'observait toujours sans ciller, sentant un pincement à son coeur silencieux pour cette larme qui roulait le long de la joue de l'hispanique. Elle le vit se sourire à lui même doucement, comme si quelque chose l'avait empêcher de lui sourire à elle. Elle connaissait cette retenue si l'on pouvait appeler ça comme ça.

Elle se pencha pour ramasser le pinceau qu'elle avait laisser tombé, profitant aussi pour essuyer la peinture qui c'était renversée. Son coeur se serrait à lui faire mal et sa gorge était nouée mais elle se devait de rester toujours digne.Elle se redressa donc, fière mais incapable de dire quoique ce soit pour aller poser les pinceaux sur la table qui se trouvait non loin de là. Elle détourna légèrement son regard vers Enrique, avec une certaine retenue, comme de la timidité. Elle avait tellement de chose à lui dire et à lui montrer que finalement elle se devait de ne rien montrer...juste au cas où... c'était de l'appréhension. Ne pas savoir si il était vraiment là maintenant ou encore comment il la voyait. Ne pas savoir ce qu'il avait fait ces deux derniers mois... Tout un tas de questions qui se bousculaient dans la tête de la métisse.

Lily-Tu es revenu?Pour longtemps?

Il n'y avait pas la froideur qu'on aurait pu attendre d'elle compte tenu de son attitude un peu distante. Elle n'était pas devenu le monstre de froideur et d'insensibilité que Nospheratov aurait voulu, bien au contraire elle était d'une sincérité implacable dans sa façon de parler (ce qui par certain égard pouvait ressemblait à Dante). Et là, dans deux petites questions, elle pouvait exprimer toutes ses craintes, ses sentiments, sa colère et son amour toujours intacte, comme crystalisé dans l'attente d'une réponse, d'un second souffle ou du coup de grâce. Quoiqu'il advienne elle se jurait de le recevoir de façon égale sachant qu'elle ne le pourrait pas. Son regard balaya la piéce couverte deidéogramme. Equilibre. Elle n'était pas loin de le perdre. Force, elle en avait beaucoup mais à quel prix? Cela ne devait certainement pas se faire aux dépends d'Enrique. Il resterait toujours son seul et unique amour quoiqu'il réponde à sa question, quoiqu'elle décide par la suite. Mais dores et déjà, elle savait que la patience et le ressentir seraient les maîtres mots. Sa main tremblait légèrement, elle serra le poing et délia ses doigts avant de se dissimuler derrière sa longue manche de lin écru.

 
MessageSujet: Re: Worry About You...   
Worry About You... EmptyDim 10 Aoû - 13:38



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Un sourire et une larme, c'était tout ce qu'il avait eut comme réaction dite humaine, lorsque ses yeux s'étaient posés sur Asphodèle. Il avait cependant, pu remarqué énormément de chose provenant de cette personne. De cette femme, car c'était ainsi que désormais, il la voyait et non pas comme une jeune femme qu'il avait laissé. De son côté vampire, il n'avait remarqué que ses yeux, et cela lui fit du bien. Il ne pouvait s'empêcher cependant de lui trouver une beauté presque démoniaque, et à bien des égards, elle lui rappela beaucoup Dakota et Talia pour leur côté créature vélane, et donc, tentateur, ténébreux. Et il fallait dire qu'Enrique avait toujours été, pour le moins, des plus fascinés par ce genre de beauté, et de charisme... C'était un fait qu'il n'avait jamais réellement compris, sinon, que son coeur ne cessait d'augmenter son rythme cardiaque. Finalement, il releva doucement son regard, qui avait gardé cette lueur qui le caractérisé avec en plus, les sentiments, et les émotions qui se déchaînaient en lui. C'était une véritable cascade, un genre de chutes du niagara qui semblait partir de son coeur, pour s'écouler dans tous les réseaux sanguins et les vaisseaux que le corps d'Enrique possédait. Un léger sourire vint se dessiner sur ses lèvres avant qu'il ne baisse doucement le regard une nouvelle fois, sa langue ressortant légèrement de ses lèvres comme si il réfléchissait, alors qu'il était tout simplement, profondément intimidé. De ses yeux grisonnants, l'on voyait qu'il était heureux, et qu'il regardait tout ce que la belle métisse faisait. Chaque geste, c'était comme si il était analysé par un milier de personne... Chacune de ses respirations, c'était comme si elle était amplifiée, et surtout son odeur de mûre sauvage était toujours la même. Son corps était magiquement mis en valeur dans sa tenue de lin écru, et Enrique ne put s'empêcher de la trouver des plus charmantes et beaucoup plus si vous voyez ce que je veux dire.

- Tu es revenu ? Pour longtemps ?

Enrique releva doucement son visage, la regardant avec un petit air timide, mais qui semblait paraître coquin avec son talent de vélane qui jouait en fonction de ses sentiments et de son état d'âme. Il s'approcha de quelques pas, quelques pas timides, avant de reprendre doucement la parole.

- Aussi longtemps que possible pour te demander d'être ma femme jusqu'à le sommeil éternel ne vienne me prendre...

Il lui fallut quelques secondes pour réaliser ce qu'il venait de dire avant de rougir furieusement, et de baisser directement le regard. Dans sa voix, on avait entendu un tremblement particulier, quelques choses qui sonnaient, comme une cloche qui est là pour annoncer une bonne nouvelle, l'une de ses nouvelles qui vous prend aux tripes. L'hispanique se passait doucement une main dans les cheveux, aussi court que possible, le regard légèrement fuyant, les membres tremblant, le coeur battant la chamade, et les bouffés de chaleur se faisant ressentir à n'en plus finir. Il n'osa pas relever le regard, mais il s'avança doucement, le coeur manquant un battement sur deux. Ce n'est que lorsqu'il vit les pieds d'Asphodèle dans son champs de vision qu'il releva doucement la tête, les yeux extrêmement lumineux. Il regarda doucement Asphodèle, droit dans les yeux. Sa main chercha celle de la métisse, qu'il finit par trouver pour la porter doucement à la hauteur de ses lèvres. Déposant ses lèvres dans une ultime caresse sur la peau métissée de la charmante reine des damnés, il porta doucement son autre main sur la main de la métisse qu'il tenait, puis, il ajouta doucement, comme dans un murmure :

- Je veux plus te perdre... Plus du tout... Je suis à toi, tu es à moi... Je... Je me suis rendu compte que je n'ai pu te dire réellement ce que je pensais depuis le soir du bal où tu m'as dit pour la première et seule fois que tu m'aimais réellement... Tu te souviens... Sur Diary of Jane... Des dogs... J'ai rêvé de ce moment plus d'une centaine de fois, et à chaque fois, les mangemorts n'apparaissaient pas, et j'arrivais à te répondre, à te formuler ces mots que je pense mais que je n'ai su dire, que je ne t'ai dis qu'en rêve, sous l'effet de l'alcool, pour me délier la langue... Et...

Il ferma doucement les yeux, une larme coulant de son oeil droit. Il ne put s'empêcher d'éclater d'un rire nerveux, mais qui lui permit de sortir un peu de stress et de tension que la situation lui foutait. Il réouvrit ses yeux gris, et ambué, comme si une douce pluie venait de couler, avant qu'il n'ajoute :

- Et tu ne peux pas t'imaginer comme c'est douloureux... Car je le pense... Oui... Car je t'aime, Asphodèle. Et... Et je me sens con de te dire une telle chose...

Sans chercher à comprendre, il l'attrapa dans ses bras pour l'enlacer doucement, fermant les yeux, posant sa tête près de la sienne, ses lèvres effleurant la fine peau du cou de la métisse, avec sensualité. Il se sentait encore tout chose, et cela se ressentait encore. Il était étrange, mais c'était l'une des rares fois, où il se laissait lire comme dans un livre ouvert... Il donnait cette impression d'être un de ses poètes du siècle des lumières à mettre en évidence les sentiments, et les fortes émotions dans le seul but précis de tenter de se faire comprendre un maximum. Dans une ultime caresse, il laissa balayer ses lèvres sur la peau de la métisse que le linge de lin aicru ne recouvrait pas.
 
MessageSujet: Re: Worry About You...   
Worry About You... EmptyDim 10 Aoû - 15:29



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Elle sentait chaque battement du coeur d'Enrique très nettement perceptible, non seulement parses sens de vampire mais aussi parce que chaque fois que le coeur d'Enrique avait un battement, il frappait d'un grand coup celui de la Reine des Damnés l'entrainant dans son rythme irrégulier. Elle porta sa main à sa poitrine, quelque peu désorientée par cette réaction physique particulièrement inattendue puisque le coeur des vampires ne peut battre que lorsqu'ils s'unissent par le sang à un mortel pour lui prendre la vie. Là, Enrique se tenait simplement à quelques distances d'elle. Doucement, elle finit par lui demandait si ça allait durer ou d'une manière détournée si elle devait encore s'attendre à le perdre.


Enrique- Aussi longtemps que possible pour te demander d'être ma femme jusqu'à le sommeil éternel ne vienne me prendre...
Lily-...

Elle fronça légèrement les sourcils reculant d'un pas comme si le flot de ses émotions l'y avait forcée. Elle ne pouvait pas croire ça. Elle avait perdu son unique amour une fois, elle avait accepté l'idée qu'ils ne seraient plus jamais fait pour marcher l'un à côté de l'autre, comme le soleil et la lune ne se rencontrent qu'en de si rares occasions.
Jusqu'à ce que la mort nous sépare. Elle se l'était souvent répété, aucune promesse n'allait au delà de ça mais lui... lui il venait de la lui faire cette promesse. Au dela de la mort.
Il rougit furieusement.

Lily- Ta femme?', fit-elle d'une voix presque étranglée par l'émotion.

Elle avait toujours sa noblesse naturelle mais semblait si fragile soudain. Plus de distance mais au contraire elle recherchait cette proximité qu'ils avaient toujours eu. Il approcha, lui prenant la main. Ses doigts fins et encore glacés serrèrent la main chaude d'Enrique.Ses yeux amethistes cherchaient quelque chose à quoi s'accrocher dans le regard d'Enrique. Sa présence rendait tout autour d'elle plus beau mais elle avait encore du mal à croire qu'il était vraiment là, qu'il lui demandait réellement à elle d'être sa femme. Les lèvres de l'hispanique touchèrent sa peau froide et elle n'observa aucun geste de rejet. Souvent la froideur de la mort surprend et rebute, ce qui est d'ailleurs assez blessant.

Lily- Enrique... n'as tu pas peur de la mort et de la damnation? Me faire ta femme alors même que ma présence ici est une erreur... une malédiction. Si je te faisais du mal...je ne me le pardonnerai pas...je...
Enrique- Je veux plus te perdre... Plus du tout... Je suis à toi, tu es à moi... Je... Je me suis rendu compte que je n'ai pu te dire réellement ce que je pensais depuis le soir du bal où tu m'as dit pour la première et seule fois que tu m'aimais réellement... Tu te souviens... Sur Diary of Jane... Des dogs... J'ai rêvé de ce moment plus d'une centaine de fois, et à chaque fois, les mangemorts n'apparaissaient pas, et j'arrivais à te répondre, à te formuler ces mots que je pense mais que je n'ai su dire, que je ne t'ai dis qu'en rêve, sous l'effet de l'alcool, pour me délier la langue... Et...

Elle se rapellait ce qu'il lui racontait comme d'une autre vie qu'on lui avait jusqu'à présent interdite. Les souvenirs l'ébranlaient, elle se rendait à l'évidence qu'elle ne serait jamais la femme d'un autre. Non d'ailleurs il ne s'agissait pas de futur. Ses dernières paroles en mourrant avait été pour lui, comme une promesse d'emporter son amour peu importe où elle irait. Elle l'aimait profondément et intensément. Elle l'écoutait, secouée par l'émotion...

Enrique- Et tu ne peux pas t'imaginer comme c'est douloureux... Car je le pense... Oui... Car je t'aime, Asphodèle. Et... Et je me sens con de te dire une telle chose...

Il la serra alors avec tendresse et attachement et elle ne put faire autrement que le serrer à son tour comme si elle avait eu peur de le perdre à nouveau. Sentant les lèvres d'Enrique sur sa peau, son souffle s'accèléra, elle était à nouveau à lui sans aucune retenue ni crainte:

Lily-Je t'aime...je t'aime Enrique.', sa voix trahissait que de son temps de mortelle elle aurait sans doute pleuré à ce moment là, ' j'ai eu si peur sans toi, et maintenant j'ai si peur de te faire du mal malgré moi. Je te suis liée au delà de la mort. Ta femme? Oui. bien sûr que oui. Si j'étais un temple, je n'aurais qu'un seul prête pour servir, qu'un seul homme pour pécher et se repentir, qu'un seul clerc pour les offrandes et les sacrifices, je n'aurais qu'un seul Dieu a prier et qu'un seul Diable à maudire. Je serais ton temple. J'ai peur de t'entrainer dans mes ténèbres mais je sais que je ne pourrais pas te dissuader de m'en arracher sinon de m'y suivre. Et ça n'a rien de con...

Elle passa une main dans la nuque d'Enrique, la caressant avec amour avant de déposer un baiser sur les lèvres de l'hispanique.

 
MessageSujet: Re: Worry About You...   
Worry About You... EmptyDim 24 Aoû - 13:29



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- Je t'aime...je t'aime Enrique.

Le rouge aux joues, il avait un regard plein d'émotions, et l'on ne savait pas si c'était réellement cette première fois ou non... Cette première fois où il se laissait réellement aller aux grès de ses sentiments. Une chose est sûre, c'était qu'il n'aimait vraiment pas ça. Il ne savait pas réellement où se mettre, ni même quoi faire. Il avait chaud, beaucoup trop chaud. Pire que sous le soleil mexicain, en plein été. Il regardait Asphodèle, droit dans les yeux, un sourire timide sur ses lèvres, bien qu'il ne l'était, pas du tout, d'habitude. Il lui arrivait d'être impressionné, mais jamais intimidé. Désormais, il ne pourrait plus le dire. La sentir contre lui, était ce qu'il avait toujours voulu, toujours souhaité, et Enrique avait eut raison. Dans sa poche, il y avait la bague d'amara. Cette jolie bague contenant l'une des pierres des plus puissantes du monde... A ce moment là, il se mit en tête de lui offrir une pierre encore plus puissante que celle là. Juste pour lui montrer qu'il l'aimait énormément, et qu'il continuerait de chercher toujours des cadeaux pour le moins impressionnant, et étrange, rien que pour elle, pour lui montrer que son amour n'avait pas de limite et qu'il essayerait de se faire changeant, de ne jamais l'habituer à quoique ce soit. Juste pour la garder en haleine.

- J'ai eu si peur sans toi, et maintenant j'ai si peur de te faire du mal malgré moi. Je te suis liée au delà de la mort. Ta femme? Oui. bien sûr que oui. Si j'étais un temple, je n'aurais qu'un seul prête pour servir, qu'un seul homme pour pécher et se repentir, qu'un seul clerc pour les offrandes et les sacrifices, je n'aurais qu'un seul Dieu a prier et qu'un seul Diable à maudire. Je serais ton temple. J'ai peur de t'entrainer dans mes ténèbres mais je sais que je ne pourrais pas te dissuader de m'en arracher sinon de m'y suivre. Et ça n'a rien de con...

Elle se recula légèrement, posant ses mains dans le coup de l'Hidalgo qui regardait doucement Asphodèle, les yeux dans les yeux. Dans le gris de ces yeux, on avait comme l'impression de voir une éclairci s'épanouir à l'horizon. Quelques instants après, après qu'il eut sourit, et qu'elle se soit penchée vers lui pour l'embrasser doucement, il ne put s'empêcher de ressentir comme un tremblement dans tout son être. Lorsqu'il réouvrit ses yeux, ils étaient bleues azurés. Avant de reprendre une douce couleur grise. Il avait atteint le bonheur et même son physique le montrait. Doucement, ce fut à lui de dire quelque chose... Il leva doucement sa main, posant son index doré par sa peau basanée sur les lèvres de la métisse, et il lui murmura doucement :

- On me dit lumière... Laisse moi t'éclairer, t'illuminer... C'est le chemin que je prie, et je suis le prêtre de la sainte lumière...

Il inclina doucement la tête, retirant au dernier moment son index, la regardant une dernière fois dans les yeux, avant de les fermer doucement pour l'embrasser de nouveau. Il venait de découvrir le pouvoir le plus puissant qu'il existe au monde. L'amour. Mais pour cela, il fallait qu'il n'y est aucune zone d'ombre... Et il savait qu'il allait faire un mal terrible, en cette petite fleure qu'il aimait tant arroser de ses sentiments. Il se recula doucement, se retournant pour faire quelques pas tout en levant ses mains à la hauteur de son visage, puis, il releva la tête, la tournant doucement vers Asphodèle, un léger sourire sur ses lèvres qui devint vite une expression douloureuse et profondément honteuse. Il savait que son geste en compagnie de sa soeur n'avait pas été le sexe, mais les sentiments derrière. Mais il ne savait pas si il parviendrait à l'expliquer à Asphodèle, car oui, il comptait le faire. Il était la lumière. Et une ampoule tâchée, ça en produisait toujours moins. Lui, il ne voulait pas. Il voulait trouver l'amour, il voulait briller, et il voulait l'améliorer. Qu'on le décapite, si il n'y parvenait pas...

- Ecoute Asphodèle... J'ai... Faut que je te fasse une confession. Je ne veux pas, je ne veux rien te cacher. Je... Laisse moi te faire vivre mes dernières semaines de vie... Je veux que tu saches tout cela... Je veux que... Après libre à toi, d'en faire ce que tu veux. De me maudire, de me tuer... Mais je veux que tu saches, que je ne veux rien te cacher, car je ne veux pas que l'on joue de mes actes avec toi.

Il s'approcha doucement d'elle, et il lui tendit la main.

- Prend là, s'il te plaît...

Une larme coula, il baissa le regard, ne voulant la regarder dans les yeux pour y voir la douleur qu'il allait, sûrement, y installer.
 
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Worry About You... EmptyDim 31 Aoû - 17:55



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Enrique- On me dit lumière... Laisse moi t'éclairer, t'illuminer... C'est le chemin que je prie, et je suis le prêtre de la sainte lumière...

Elle posa son regard sur les yeux changeants d’Enrique. Cette lumière là, elle ne la redoutait pas, elle était douce et sécurisante et pour elle, tellement familière. A cette seconde précise et quand il l’embrassa à son tour, elle aussi connu le bonheur. De l’avoir retrouver mais aussi de sentir l’amour qu’ils ne cessaient de se témoigner. Certes elle n’était pas toujours si démonstrative mais avec lui plus qu’avec les autres tout de même.

Puis il se recula légèrement, son expression changea. A regarder Enrique ce jour là on aurait cru voir un ciel capricieux, doucement capricieux pas terrible et destructeur. Enrique n’était pas terrible et destructeur. Comme il le disait lui-même il était la lumière. Il était le bien. Du moins c’était ainsi qu’Asphodèle le voyait.
La présence de l’hispanique lui faisait prématurément sentir les prémices de la faim. Inconsciemment elle faisait la découverte d’une autre forme de désir qu’elle n’avait pas eu jusque là mais cela se traduisait par la crainte de ne pas pouvoir résister à la tentation de le prendre et de se sentir fusionner avec lui, l’espace d’un instant. Il lui suffirait d’aller se nourrir pour apaiser ce désir qu’elle avait de lui.

Enrique- Ecoute Asphodèle... J'ai... Faut que je te fasse une confession. Je ne veux pas, je ne veux rien te cacher. Je... Laisse moi te faire vivre mes dernières semaines de vie... Je veux que tu saches tout cela... Je veux que... Après libre à toi, d'en faire ce que tu veux. De me maudire, de me tuer... Mais je veux que tu saches, que je ne veux rien te cacher, car je ne veux pas que l'on joue de mes actes avec toi.

Elle fronça légèrement les sourcils, méfiante. Ses petites canines que l’on remarquait à peine voire pas du tout si l’on n’y prêtait pas vraiment attention, lui donnaient presque l’air d’une créature sauvage, peu habituée à se montrer sociable. Dans le fond c’était un peu ce qu’elle était.
Sur le moment elle redoutait ce qu’Enrique allait lui dire et voir une larme rouler sur la joue de l’hispanique ne l’aider pas à se convaincre de prendre cette main qu’il lui tendait.

Enrique- Prend là, s'il te plaît...

Quelque chose lui disait qu’elle n’en tirerait rien de bon mais elle avança doucement sa main vers celle d’Enrique, ses doigts fins et glacés effleurant la peau tiède du mortel avant de se resserrer avec force mais sans chercher à faire mal.

Aussitôt elle sentit une sensation de chaleur partir d’Enrique pour la parcourir laissant sur sa peau de fins caractères aztèques qui ondoyaient sur sa peau comme autant de lettres tracées d’or et d’ambre.
Elle était ailleurs. Dans un passé où elle était absente mais Enrique était bien présent, quelques semaines plutôt. Avec la mama en train de se disputer, puis avec Dakota. La mine sombre, le cœur triste.

Puis pour un rien les deux garçons c’étaient jeté des mots à la tête. Des mots qui blessaient. Asphodèle se demandait pourquoi il le lui montrait, était-ce une façon de lui prouver qu’elle l’avait involontairement fait souffrir ? Certainement pas.
Du point de vu d’Enrique, tandis qu’elle lui tenait la main, observant ses visions, Asphodèle avait l’air absent, ses beaux yeux améthystes recouverts d’un fin voile blanc légèrement tourner vers le haut mais c’était parfaitement inconscient.
Ses doigts se crispèrent légèrement sur la main d’Enrique comme elle en arrivait à ce qu’il voulait lui monter.

Elle voyait les choses du point de vue d’Enrique sentant tout ce qu’il ressentait mais elle avait aussi un tel rejet de ce qu’elle pressentait qu’il allait se passer entre Enrique et Lucrezia qu’elle ne pouvait pas omettre ses propres sentiments qui bientôt éclipseraient ceux d’Enrique.
La chose lui était si insupportable qu’avant même d’avoir rien vu, elle avait la respiration bloquée (ce qui en soit n’était plus tellement dramatique). Elle ne voulait pas voir mais elle regardait quand même. Enrique se rapprochait doucement de Lucrezia. Elle faisant de même. Leurs lèvres se scellaient doucement, puis plus passionnément alors qu’elle tendait une main invisible vers eux comme pour se rappeler au souvenir d’Enrique. Mais ce n’était qu’une vision elle n’était pas vraiment là avec eux.

Enrique, celui qui lui tenait la main pour lui montrer, pouvait voir cette main vainement tendue vers lui. Asphodèle finit par abandonner l’idée, son visage aux yeux toujours blancs exprimait quelque chose d’intense mais pas facilement déterminable. Elle avait ses fins sourcils légèrement froncés, le visage bien droit, fièrement relevé comme pour prendre de la distance. Un instant elle fit un geste pour se dégager de la main d’Enrique et ne plus voir.
Le hâle doré de sa peau s’accentuait imperceptiblement, progressivement, de sorte que les écritures aztèques finirent par s’y confondre.
Ses yeux se remplirent de larmes de sang mais très vite, ce fut comme si elles s’épaississaient pour rouler doucement sur une peau qui avait à présent la couleur de l’or pur, tout comme les larmes qui en revanche laissait des traces noires sur ce beau masque.

Les doigts de la métisse restèrent finalement serrés sur ceux d’Enrique mais très vite elle se dégagea comme si elle n’avait pas vraiment voulu continuer à regarder mais que quelque chose l’y avait obligée. S’arrachant prématurément à la vision d’Enrique avant que les choses ne deviennent pires qu’insoutenables, elle recula de quelques pas, faisant un mouvement de la tête comme quelqu’un qui a la nuque raide. Les larmes d’or remontèrent alors le long de son visage qui reprit son apparence normale.

Elle sentait une faim terrible la brûler de l’intérieur, directement nourrie par la colère qu’elle ressentait, la douleur et le dégoût mais aussi par ce détachement sordide et froid dont elle savait si bien faire preuve. Car malgré tout, elle le prendrait avec détachement, si artificiel que cela puisse paraître à la seule personne qui la connaissait réellement bien. Telle qu’elle était.

Puis son regard se posa sur le travail qu’elle était en train de faire quand Enrique était arrivé. A bien y réfléchir elle n’avait rien à lui reprocher vraiment. Alors pourquoi se sentait-elle si mal ? Elle s’attarda un instant sur le mot « humilité » sans comprendre qu’il lui était destiné et que c’était celui là qui lui permettrait de se pardonner à elle-même. Elle se redirigea pensivement vers « la force » avant de relever enfin les yeux vers Enrique, le visage d’une neutralité contrastant à ce point avec l’expression qu’elle avait en regardant les visions, qu’elle ne pouvait qu’être forcée. Mais Asphodèle était quelqu’un d’extrêmement fier.

Lily- Moi aussi. Je me suis donnée à un autre, je te demande pardon pour ça. Pour le reste…’, elle reprit son pinceau et son encrier, ‘ jusqu’à ce que la mort nous sépare, aucune promesse ne va au-delà de ça, tu étais libre de tous tes serments, plutôt, tu es libre…’

Le pinceau glissait avec précaution dans le bois gravé du plancher, laissant une trainée blanche sur son passage. Asphodèle travaillait avec beaucoup de minutie sur les idéogrammes correspondant à l’humilité.
Un genou à terre devant Enrique même si elle était de nouveau entière à son travail et semblait si calme, elle sentait toujours sa faim la dévorer de l’intérieur. C’était pour cela qu’elle s’était remise à peintre. Pour apaiser ses humeurs et par la même occasion sa faim, non pour manquer de respect ou pour paraître désagréable au jeune hispanique. Cependant, ça lui permettait aussi d’éviter son regard, et ainsi, de ne rien laisser voir de ce qu’elle ressentait. Elle était très pudique sur ce genre de chose.

 
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