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 Sujet: He who wants a rose must respect the thorn
Mar 10 Juin - 12:23
| | Invité
 }} Identité Générale >
# Nom, Prénom : MANDRAKE, Rose
# Date de Naissance, Age : 28 Juillet 1994, 16 ans
# Année à Poudlard : Sixième année
# Baguette Magique : Bois d'ajonc, symbole des chemins menant à un but, très souple et rapide, excellente pour les enchantements, cheveu de Vélane, 24,2 cm, sculptée d'arabesques végétaux. La baguette de Rose se transmet de générations en générations, mais seulement à la descendance féminine. Elle fut fabriquée spécialement pour l'une de ses ancêtres, une Vélane à l'arrogance assez poussée qui exigea la confection d'une baguette puissante unique pour elle seule. Néanmoins, au fil des siècles, elle passa de main en main. Car l'on dit de cette baguette qu'elle est capricieuse, tout autant que sa très lointaine propriétaire, et qu'elle finit par se lasser de celle qui la porte. Manifestement, elle semble avoir choisi définitivement la jeune Rose.
}} Creusons, Creusons... >
# Ascendance, Niveau des Richesses : Rose est une sang pur, la famille de sa mère l'est depuis des générations, son père néanmoins, ayant été adopté et ignorant beaucoup de choses de ses parents biologiques, ignore son statut. Cependant ce dernier, sans le savoir, est également sang-pur.
# Origine Géographique : Ecossaise par sa mère, bien que cette dernière ait du sang français dans les veines, et Française par son père.
# Sa Famille :
Angus Mc Illian
1935-2010
Le grand-père de Rose, il s'occupa de cette dernière durant les années où ses parents furent
portés disparus. Froid, cassant et sarcastique, il n'eut de cesse de rabaisser sa petite-fille,
ne la considérant pas comme un membre à part entière de la famille Mc Illian, car Angus haït littéralement
le père de cette dernière. En outre, il la trouve inutile depuis que Rose refusa de se soumettre
à l'éducation de magie noire qu'il souhaitait lui donner. Prompt partisan des mangemorts, alors même que
sa propre fille s'engagea chez les Aurors, il prône la loi des sang purs et jura qu'aucun sang mêlé ne rentrera
jamais dans son Manoir. Riche, puissant, charismatique mais ignoble envers sa petite fille et imbu de lui-même,
Angus trouva la mort dans son propre Manoir, tué par un certain Jack Parker.
Satine Mc Illian
1970 - ...
Sa mère, elle est l'archétype même de la femme battante et douce à la fois.
Satine a ce caractère fort que Rose aurait tant souhaité avoir. Vive opposante de son propre père, on
soupçonne Satine d'être entrée en premier lieu chez les Aurors seulement pour enrager ce dernier.
En vérité la jeune femme est tant investie dans la lutte anti-mangemort, qu'elle perdit huit ans de sa vie
lors d'une bataille contre ses derniers. Plongée dans le coma, l'on fit croire à sa fille qu'elle était alors décédée.
Aujourd'hui revenue, Satine compte bien rattraper le temps perdu avec la jeune Rose.
John Mandrake
1968 - ...
Son père, le gendre tant haït d'Angus Mc Illian. Ancien auror, il disparut durant la même bataille que sa femme,
dans d'étranges cisrconstances. On pensait Mandrake mort, jusqu'à ce que celui-ci ne revienne,
refusant de parler des huits années d'enfer qu'il a pu vivre.
# Un Inventaire : Un pendentif en argent représentant une croix, qui ne la quitte jamais. Ainsi qu'un fin bracelet de tissu noir, offert par son meilleur ami Dean, ce dernier lui affirma qu'il protégeait du mauvais oeil. Plus une marque d'affection qu'autre chose, en réalité.
}} Qui est ce ? >
# Son Caractère, Comportement :
Discrète dit-on. Alors même qu'elle était une enfant pétillante et intrépide, la jeune fille se renferma suite au décès de ses parents, devenant alors plus calme et posée. Ce changement est dû principalement à son grand-père qui ne cesse de la sous-estimer, aussi Rose préfère rester discrète aux yeux de ses camarades tant elle pense être inintéressante. Elle n'est cependant ni excessivement timide ni désespéremment associale, au contraire, mais il semblerait que son comportement change selon le type d'individu qu'elle côtoie. Auprès de ses amis, elle retrouve sa confiance et peut être bien plus téméraire et impétueuse qu'on ne le pense. Face aux provocations, le mutisme est de mise, pour autant l'on peut sentir une certaine indifférence légèrement agaçante. Aux côtés de personnes qu'elle ne connait pas, la jeune fille parle peu mais demeure ouverte et intéressée aux autres. Paradoxalement c'est une jeune fille très sociable qui aime aller vers les autres et qui a horreur de la routine, préférant l'excitation d'une sortie nocturne dans des endroits inconnus que le fauteuil douillet de la salle commune. En vérité, elle se fait surtout taciturne lorsqu'elle se sent mal à l'aise ou que le sujet tourne autour de sa personne. Ainsi très peu de ses camarades connaissent en détails la vie de la jeune Mandrake. En ce sens, elle est assez mystérieuse. Derrière sa douceur et ses sourires, il ne faut cependant pas voir une personne naïve. Son sens aiguisé de l'observation fait qu'elle parvient très vite à analyser les situations et ne se laisse pas berner facilement par quelconque mensonge. Ne se sentant ni à sa place ni valorisée, Rose se pense faible alors même qu'elle a la faculté de porter ses fardeaux la tête haute. Elle semble l'ignorer encore, mais la jeune fille est une véritable combattante qui peut se montrer très vive et agressive face aux dangers. L'on pourrait qualifier sa témérité comme une noble qualité si elle n'était pas alliée à cette fougue propre aux Mc Illian : Rose refuse très rarement de relever un défi, pour se prouver quelque chose, sans doute. Douce, tolérante et mélancolique, la jeune fille est attirée par les personnes qui pour elle possèdent un halo de mystère. Rose n'accepte pas le jugement des personnes seulement par la réputation, le physique ou l'attitude, elle a besoin de connaître, avant de donner son opinion propre.
# Ses Passions, Centres d'intérêts :
Le Quidditch, on laisse tomber... Rose n'est pas des plus douée en sport mais cela ne semble pas l'affecter outre mesure. La jeune fille joue du piano, ce qui à la base était une discipline imposée par son grand-père s'est avéré être une passion lorsqu'elle n'a pas son professeur de musique sur le dos.
# Ses Peurs les plus secrètes :
Se retrouver seule, sans aucun doute. Sa force réside dans le soutien de ses proches et de ses amis, ainsi que dans les relations qu'elle investit auprès d'eux. Ils sont ceux qui lui permettent de croire un peu plus en elle, son moteur et ses ailes. Rose a également une peur froide de son grand-père, celui-ci étant hautain et cassant, il est extrêmement rare de la voir lui désobéir.
}} Il ressemble à ... >
# Physiquement, c'est :
L'allégorie d'une poupée qui ne sait plus où elle va... Blonde aux yeux bleus, le teint pâle et la silhouette fine. Pour elle, Rose n'a rien de vraiment particulier. Pourtant beaucoup disent de la jeune fille qu'elle possède un regard atypique, tant il brille d'une étrange mélancolie voilée. Bien trop belle, dit souvent son jumeau qui évidemment n'a pas le recul approprié, bien trop chétive assaine régulièrement son grand-père. Quoiqu'il en soit, ses longs cheveux couleurs de blé et sa peau d'opaline lui donnent un aspect de poupée de porcelaine à la chair glacée et farouche. Ses pommettes rosies viennent réhausser son visage d'une teinte lumineuse, contrastant avec ses prunelles azurées légèrement en amande. Sa voix est souffle et murmure, honteuse de se faire entendre tant elle aimerait ne pas être là, ses pas sont légers et ses gestes sont si emplis de douceur qu'on ne s'imagine guère voir la jeune fille en colère un jour. Son parfum gracile d'orchidée la précéde bien souvent, et il est aisé de deviner lorsque Rose est dans la pièce.
# Signes particuliers ?
Semi-Vélane, de par son arrière grand-mère. Héritière probable du duché de son grand-père et du titre qui l'accompagne. En outre, Rose est atteinte d'une maladie grave, la phtisie, mais très peu sont encore au courant. En somme les symptômes de cette maladie font que la jeune fille se trouve être extrêmement pâle.
Dernière édition par Rose Mandrake le Mar 15 Juil - 19:51, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: He who wants a rose must respect the thorn
Mar 10 Juin - 15:31
| | Invité
  " EVERYTIME A CHILD SAYS 'I DON'T BELIEVE IN FAIRIES',
THERE'S A LITTLE FAIRY SOMEWHERE THAT FALLS DOWN DEAD "
... AND SO I THINK I'VE MURDERED MY MOTHER. }}Alors, Alors ... >
# Son Enfance :
12 Avril 2002,
Ils sont partis. Je vois Grand-père triste, pour la première fois, alors j’essaie de le réconforter. Mais je crois que les grandes personnes comme lui n’aiment pas vraiment pleurer, il me dit que je ferai mieux de servir à quelque chose, et d’aller étudier, plutôt que de venir s’apitoyer sur son sort. Je ne comprends pas, je pensais que cela lui ferait plaisir. A moi aussi, ils me manquent, mais je crois qu’il n’y a que maman qui manque à Grand-père, il n’aime vraiment pas mon papa. Il dit que je suis comme lui, que je ne sers à rien sinon qu’à lui coûter de l’argent. Je ne le crois pas, maman me disait toujours que j’étais son plus beau trésor, et un trésor, ça vaut de l’argent, pas vrai ?
23 Janvier 2003,
J’attends toujours, ils sont en retard pour venir me chercher. Papa et maman ne viennent toujours pas, mais je sais que je les retrouverai. Je ne veux plus vivre avec Grand-père, j’ai peur de lui, de la façon stricte dont il me regarde, je n’aime pas lorsqu’il me dit que je ne suis bonne à rien. Il me fait pleurer, mais jamais devant lui. Je suis forte, je ne veux plus être un enfant, je veux grandir pour partir d’ici. De toutes façons, je m’en fiche de son manoir et de tout ce qui va avec. Mais des fois, j’aimerai me transformer en souris, pour ne plus qu’il ne vienne et me dise des choses méchantes. Il dit que je ne suis pas de sa famille, est-ce que ça veut dire que je n’ai personne ?
29 Août 2003,
C’est tonton Jasmin qui est venu me chercher. On est allés chez lui, en France, pour apprendre une drôle de magie. Et Léandre était là aussi. Je les aime beaucoup, ils sont gentils avec moi et ils me font rire. Mais je n’aime pas revenir chez Grand-père, tonton dit que ça me rend malade d’angoisse. Léandre m’a dit que je ressemblais beaucoup à maman, et qu’il voyait bien que j’étais une vélane, parce que je suis une très jolie petite fille. On ne me le dit jamais, peut-être que Léandre dit n’importe quoi. Mais tonton dit que Grand-père ne fait rien pour me rendre la vie facile, et qu’il est désagréable avec moi. Je m’en fiche, il m’a donné une poupée en chiffon. Elle est belle. Un ange comme moi, m’a dit tonton. Ca m’a fait rire, parce qu’avec leurs ailes, les anges peuvent s’envoler, mais pas moi. Par contre je sais très bien enjamber mon balcon pour ne pas aller à mes cours d’escrimes, et ça, ça a beaucoup fait rire Léandre quand je lui ai dit.
28 Juillet 2004,
J’ai onze ans aujourd’hui, bien sûr Grand-père ne m’a rien souhaité, il m’a seulement laissé un cadeau sur l’immense table du salon. Je ne l’ai pas ouvert, je n’en ai pas envie. Je ne sais pas s’il se sent forcé, s’il ne veut pas se faire mal voir par les autres, ou si finalement il ne me déteste pas tant que ça. Je n’ai pas besoin de son présent, j’ai reçu beaucoup mieux. Ce matin, un hibou est venu frapper à ma fenêtre, il m’a laissée une lettre de Poudlard. En Septembre, je pars pour une nouvelle vie. Loin de ce manoir, loin de mon grand-père, loin de tout. J’ai tellement hâte, et cela me redonne le sourire. Je me sens bien, cela faisait longtemps. Amanda, celle qui s’occupe de moi, m’a dit qu’on irait au chemin de traverse cet après-midi pour acheter de nouvelles affaires. Je l’aime beaucoup, avec elle j’ai toujours l’impression d’avoir le sourire.
25 Juin 2008,
Il y a trop longtemps, que je n’avais pas écrit dans ce journal. Je suis allée à Poudlard, j’y ai rencontré Dean, James, et d’autres personnes formidables qui me font tout oublier. Ma seule hantise, c’est de rentrer l’été chez Angus. Je n’arrive plus à manger, ni à dormir. Le seul moment de repos durant ces longues vacances d’été, sont celles où je vais chez mon oncle en France. Cette année, je ne partirai pas, et l’année suivante non plus. Oncle Jasmin est mort, Léandre est venu me trouver pour me l’annoncer. C’est ma faute. Voilà ce que m’a dit Angus… C’est de ma faute s’il est mort. Je le crois, si je n’avais pas été là… Cela me peine tellement que je ne veux plus sortir de ma chambre, et que je me fiche de cette maladie qui me ronge. Je vais écrire à Dean, j’espère que Grand-père me laissera aller chez les Carlson. |
| | | | Sujet: Re: He who wants a rose must respect the thorn
Mar 10 Juin - 21:07
| | Invité
# Sa Scolarité à Poudlard :Chapitre I : Come What May With  Dean {Younger} & Shawn {Younger} I was alone, and he came to me. Elle posa les pieds dans l’immense hall d’entrée. Visiblement, tout avait été mis en œuvre pour que les premières années se trouvent être émerveillés et se sentent tout petits. La traversée du lac noir avait été plus qu’inattendue, étrangement, bien qu’on ne cessait de dire aux élèves de ne pas trop s’aventurer hors de la barque au risque de rencontrer le calmar géant, la petite blonde n’avait eut de cesse de se pencher vers l’eau de marbre, intriguée et enthousiaste. A présent, Rose se trouvait donc dans le hall. Ce n’était pas tant le luxe qui la faisait sourire ainsi, mais le bonheur de se trouver loin de chez elle, loin de son grand-père, entourée d’autant de jeunes de son âge. Autour, on s’agitait, on s’émerveillait, on riait, on spéculait. Peu de premières années savaient en vérité comment se passait la répartition, Rose elle-même ne s’en souvenait pas. Une nostalgie particulière vint voiler ses yeux doux, elle ne se souvenait plus, des histoires que lui racontait sa mère avant de s’endormir. Elle ne parvenait plus à discerner son sourire, à se remémorer son parfum, la manière qu’elle avait de caresser les cheveux de sa fille, penchée sur son lit. Une voix la fit alors sortir de sa léthargie, Rose n’avait pas fait attention au petit garçon brun, qui se tenait auprès d’elle. Elle l’observa quelques instants, un très léger sourire aux lèvres. Il avait les mains fourrées dans ses poches, fixait les environs d’un air détaché, tout chez ce garçon n’était qu’éternelle décontraction. Il lui avait adressé la parole, dans un sourire amical et sympathique, arquant les sourcils d’amusement.
Dean : « Tu savais que la répartition se faisait après qu’on ait combattu un troll ? »
Rose : « Heu... Non. »
Dean : « Moi non plus. » dit-il en haussant les épaules d’un air détaché, en toisant la porte donnant sur la Grande Salle.
Rose : « Mais qui t’a dit ça ? » demanda la jeune fille amusée.
Dean : « Y a un p’tit groupe qui en parle, là-bas. Au fait j’m’appelle Dean. Dean Carlson. » rétorqua le garçonnet en se tournant vers la jeune blonde dans un sourire.
Rose : « Dean Carlson ? Ton père ne s’appellerait pas Stephen ? »
Dean : « Ca craint, mon père est plus populaire que moi… »
Rose : « Mais... t’as que onze ans… »
Dean : « Un jour je serai connu miss… Miss ? »
Rose : « Rose Mandrake. »
Dean : « Ah, je comprends mieux. Ta mère était une amie de mon père, c’est pour ça que tu le connais ? Je suis désolé… pour tes parents, au fait. »
Rose : « Merci. »
Ils échangèrent un regard, un sourire, et déjà les deux jeunes gens savaient qu’ils s’entendraient bien. Rose posa distraitement une main sur son bras, regardant timidement les alentours. Son regard alla de tête en tête, sans savoir ce que l’avenir lui réserverait avec eux. Le garçonnet souriant là-bas, déjà plein de charisme pour son âge, n’était autre que William Slayers, elle entretiendrait une relation avec ce dernier, bien plus tard, sous le regard jaloux de Dean. Celui qui balançait des clins d’œil, sûr de lui, n’était autre que Dakota Almadovar. Un bon ami, qui se rapprocherait du jeune Carlson lorsque les temps sombres reviendraient. Un jeune blond était appuyé contre un mur, tête baissée, pensif. James Standford deviendrait l’un de ses plus proches amis, et son confident. Près de l’escalier, Jason Stewart, futur Gryffondor qui tomberait éperdument amoureux de la jeune blonde. Soudain la masse d’élèves impatiente, commença à s’agglutiner vers la porte de la Grande Salle, poussant leurs camarades avec la fougue de la jeunesse. Rose fit un pas en avant, emportée par la masse, tandis que Dean alla cogné une jeune fille, petite brune aux yeux bleus. Misha Vanna Syl.
Dean : « Heu…Désolé. »
La jeune fille ne répondit pas, se contentant de lui lancer un regard froid et implacable. Dean esquissa une moue significative avant de se tourner vers Rose en haussant les épaules d’un air complice. Une silhouette bien plus grande que les premières années vint alors se frayer un chemin dans la masse, se dirigeant vers les deux camarades. Elle posa avec force dans un sourire chaleureux, la main sur l’épaule de Dean.
Shawn : « Hé cousin, pas trop stressé ? »
Dean : « Ce qui me stresse surtout, c’est le bruit de mon estomac affamé. Ah, Rose, je te présente Shawn, mon cousin. Il est en septième année à Gryffondor. »
Shawn : « La meilleure des Maisons » dit-il dans un sourire amical à la jeune fille qui le lui rendit timidement.
Dean : « Au fait, et Tyler ? »
Shawn : « On le retrouve pas, papa pense qu’il a fugué, mais j’suis sûr qu’il va revenir. J’ai l’impression que quelque chose le travaille, et j’ai un mauvais pressentiment. »
Dean : « Bizarre… Faut l’appâter avec des bouquins, des trucs d’intello… la bibliothèque d’Alexandrie ? »
Shawn : « J’y réfléchirai, bon je vous laisse, on se revoit à l’intérieur » répliqua le Gryffondor dans un sourire avant de s’éloigner.
Rose : « Dean, la bibliothèque d’Alexandrie était superbe, mais elle a brûlé il y a des siècles… » rajouta la jeune fille après hésitation.
Dean : « Oh non… est-ce que j’ai la poisse ? »
Rose : « Quoi… ? »
Dean : « T’es la première amie que je me fais ici, et je peux mettre ma main à couper que tu vas te retrouver à Serdaigle. »
Rose : « Tu n’aimes pas cette Maison ? »
Dean : « J’ai rien contre, mais m’attends pas à passer de fols après-midi à la bibliothèque. J’dis pas que y a des Maisons qui prévalent sur d’autres, tu sais, seulement des fois, c’est évident pour certains… »
Rose : « Heu…Je comprends pas. »
Dean : « Lui là-bas, tu vois qui c’est ? » rajouta le garçon en lançant un bref coup de tête en direction d’un certain Vitaly Orlov. « Je le vois pas à Poufsouffle, si tu veux mon avis. »
La jeune fille eut un regard discret pour le jeune garçon en question, l’air assez renfermé. Portant le nom d’Orlov, il n’était pas étonnant de voir combien les élèves pouvaient mettre d’espace entre eux et ce dernier. Rose haussa doucement les épaules, se retournant vers Dean prête alors à murmurer un « Et pourquoi pas ? » lorsque la porte s’ouvrit sous les exclamations des premières années. On leur demanda alors de s’engouffrer dans la Grande Salle, ce qu’ils firent non sans fixer d’un œil intéressé le plafond magique. Les anciens les toisait avec sympathie ou au contraire avec une certaine méprise sur les lèvres, néanmoins ni Dean, ni Rose, ne leur prêtèrent de l’attention. L’on posa alors un vieux chapeau sur un tabouret, quelques élèves se mirent alors sur la pointe des pieds, voulant voir à tout prix celui, ou dirons-nous la chose, qui les répartirait. Une commissure s’ouvrit sur l’un des rebords du chapeau, et celui-ci se mit alors à chanter sous le sourire amusé de Dean, les mains toujours flanquées dans les poches.
Dean : « Si je lui propose de monter un groupe de Rock avec moi, tu penses qu’il dirait oui ? »
Rose réprima un rire, s’apprêtant à répondre lorsqu’un professeur commença à faire l’appel. Les élèves montaient sur l’estrade un par un. Lorsque ce fut le tour de Dean, ce dernier monta sur l’estrade avec décontraction, attendant tranquillement son verdict. Il eut un geste victorieux lorsque le Choixpeau mentionna Gryffondor, et se dirigea vers la table des rouges et or, adressant un clin d’œil à la jeune fille. Plus son tour approchait, et plus elle sentait son cœur battre trop vite contre sa poitrine, un mélange de stress et d’appréhension. Son regard bleu se posa à terre, perdu, lorsqu’enfin l’on scanda son nom.
Professeur : « Mandrake, Rose. »
Elle déglutit difficilement, prenant son inspiration. Tant de regards levés vers elle, beaucoup trop. Elle qui avait horreur d’être le centre d’attention de tous, c’était raté. Et c’était cela, qui la mettait mal à l’aise. La jeune Rose se sentit fébrilement trembler lorsqu’elle s’assit sur le tabouret, quelque peu impressionnée. Elle entendit alors la voix du vieux Choixpeau résonner.
Choixpeau : « De l’intelligence, une soif de culture… hmm, mais je ne te vois pas chez Serdaigle. Serpentard ne te sied guère. Poufsouffle peut-être ? Mais… Je vois un désir intense de faire tes preuves, et du courage… Oui, beaucoup de courage sous cette tête frêle. Puisse ta future Maison t’aider à te trouver… Gryffondor ! »
Rose sourit alors, soulagée. Elle adressa un regard joyeux vers son nouvel ami qui l’applaudissait tout autant que les autres rouge et or. Ravie, la jeune fille alla s’asseoir auprès de Dean, pour ne plus jamais se séparer de ce dernier.
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| | | | Sujet: Re: He who wants a rose must respect the thorn
Jeu 19 Juin - 11:06
| | Invité
Le soleil emplissait la pièce de ses rayons chauds et dorés, venant frapper les tapisseries ocres de la salle commune. Nombre d’élèves étaient partis s’étendre dans l’herbe fraîche du parc de Poudlard, appréciant le repos bien mérité qui s’imposait après les examens, respirant l’air estival de la fin du mois de Juin. Dans la salle des rouge et or néanmoins, quelques élèves trempés des pieds à la tête venaient d’entrer dans les lieux. La jeune blonde s’essora les cheveux, précédant Dean et James, qui comme à leur habitude parlaient de tout et de rien, un large sourire aux lèvres. L’on disait de Stanford qu’il n’était bon que pour cogner sur le premier qui avait le don de l’énerver. Il était vrai qu’il était impulsif, et déjà bien musclé pour une garçon de quatorze ans. Néanmoins Rose avait découvert en James un camarade doux, attentionné et sincère, et il s’était tissé des liens entre eux. A côté de lui, Dean avait l’air d’une allumette, tant il paraissait gringalet. Le jeune Carlson alla s’asseoir dans le canapé, étendant ses bras sur le dos de ce dernier, prenant ses aises, comme à son habitude. Le garçon toisa Rose dans un sourire amical, quelque peu essoufflé de cette bataille d’eau mémorable.
Dean - Grrr, Rose le T-shirt mouillé te va à ravir. Aïeu ! James on avait dit plus de pichenette !
Le regard d’abord réprobateur, Rose adressa un sourire amusé à James passant derrière Dean, le remettant gentiment à sa place. Tous deux allèrent également s’asseoir dans le canapé carmin, soupirant de soulagement de pouvoir enfin se poser tranquillement après avoir couru une bonne heure.
Dean - Stewart t’as pas lâché des yeux en tout cas.
Rose - Oh... peut-être, répondit la jeune fille en rougissant légèrement.
Dean - Peut-être ? Tu rigoles à un moment j’ai commencé à douter. Vu comment il te regardait j’ai fini par me convaincre que c’était un cannibale prêt à te bouffer. Hannibal Lecter en action. Remarque il aurait pas grand chose à grignoter . Fais voir ton bras ? Mouais. Tu savais que l’heure du dîner dans la Grande Salle, en général c’est fait pour manger ?
Rose - Non mais arrête. Bien sûr que je mange.
Dean haussa les épaules, fort peu convaincu. James quant à lui se leva dans un bref soupir, ces deux là trouvaient toujours prétexte à se chamailler, mais c’était au moins signe que leur complicité était au beau fixe. Le jeune Stanford sortit de la salle commune, après avoir affirmé qu’il se devait de rejoindre William et Dakota. Un léger silence s’installa par la suite, Rose baissa doucement les yeux dans un soupir. Les mots restaient coincés au travers de sa gorge, elle avait tant de choses à lui avouer, mais qui ne parvenaient pas à sortir. Les longues secondes muettes devinrent des minutes durant lesquelles la jeune fille n’osait pas croiser le regard de son ami. Certes, elle avait toujours été fluette, mais il fallait avouer qu’il demeurait quelques périodes où elle semblait maigrir à vue d’œil. La voix de Dean, légèrement agacée, s’éleva alors sous le cœur battant de Rose.
Dean - Rose, tombe pas dans cette connerie d’anorexie ou je sais pas quoi.
Rose - Mais ça n’a rien à voir. Tu ne me crois pas quand je te dis que je mange ?
Dean - Arrête j’vois bien que y a des moments où tu fonds à une vitesse hallucinante. Tu dois battre un temps record en matière de régime, t’es abonnée à Weight Watchers toi aussi, hein ?
Rose - Heu.... quoi ?
Dean - Laisse tomber, c’est un truc pour les moldus masochistes.
Rose - Ecoute Dean. Je... la jeune fille marqua une pause, déglutissant difficilement. Si par moments je perds autant de poids, c’est simplement parce que je suis... parce que je suis malade.
Dean - Ben ouais t’es trempée. Remarque c’est pas pour me déplaire mais en même temps, sans vouloir te vexer je crois pas que les mauvais rhumes...
Rose - Non c’est pas un mauvais rhume c’est quelque chose de plus...
Grave, mortel, insoutenable ? La jeune fille passa une main dans ses cheveux encore humides, la gorge nouée mais un léger sourire persistant au coin des lèvres. Pour certifier que quoiqu’il advienne, tout irait bien. Rose leva les yeux sur Dean, qui ne semblait pas comprendre où elle désirait en venir. Cela compliquerait d’avantage les choses, certainement.
Rose - Quelque chose de plus particulier. J’ai... une maladie pulmonaire, les médecins appellent ça la phtisie. C’est pour cela que je suis aussi pâle, et que je fonds à vue d’œil. Ce sont quelques symptômes, c’est tout. Mais y a rien de grave tu sais.
Rose haussa les épaules dans un sourire. Elle mentait avec bien trop de maladresse pour que Dean ne lui rétorque un « Bon tant mieux, alors on va manger un morceau ? » Le regard de ce dernier s’aggrava. Le jeune Carlson avait beau affirmer détester la bibliothèque, il en connaissait un rayon sur la médecine, son oncle étant médicomage, une chose que Rose avait négligé. La question fatidique tomba, celle à laquelle elle ne s’attendait pas.
Dean - Et il te reste combien de temps...?
Rose - Hé bien, je dirai... J’en sais rien, une douzaine d’années, au moins.
Dean fronça les sourcils, Rose exagérait les choses, il le savait amplement. Elle pouvait tout aussi bien succomber à sa maladie du jour au lendemain, seulement la jeune blonde refusait catégoriquement de tomber dans le mélodrame et refusait visiblement d’en parler.
Dean - Attends, ça fait quatre ans qu’on se connaît, et tu ne m’en as jamais parlé ?
Rose - Tu es le seul à être au courant, j’aimerai que tu n’en parles à personne. S’il-te-plait.
Dean - C’est promis, répondit-il d’une voix plus douce et attendrie. Mais attends qu’est-ce que tu me caches d’autre ? Ah je pense savoir, t’es la princesse du Zimbabwé, pas vrai ?
Rose - C’est-à-dire que...
Dean - Quoi t’es la princesse d’un pays dont personne connaît la capitale ?
Rose - Arrête, je suis pas princesse du Zimbabwé, dit-elle amusée.
Dean - Alors pourquoi tu me regardes comme ça ?
Rose - J’ai... disons que je possède un titre. Mon grand-père est propriétaire d’un duché en Ecosse alors...
Dean - T’es duchesse d’Ecosse ?
Rose - Non, pas d’Ecosse. D’Holyrood pour être plus précise.
Dean - C’est quoi la suite, avec qui t’es mariée ?
Rose - Arrête tes bêtises, on va être en retard.
Un léger sourire aux lèvres, la jeune fille se leva, reconnaissante envers son ami d’éviter la question de sa maladie. Elle le savait préoccupé, mais Dean avait préféré changer de sujet pour ne pas la mettre mal à l’aise, bien qu’intérieurement le jeune homme paniquait littéralement. Il en parlerait à son oncle, et tout rentrerait dans l’ordre. C’était en outre ce qu’il espérait. Les deux camarades sortirent de la salle commune, sous les questions incessantes de Dean qui souhaitait la voir mariée à un certain Jared Leto ou encore Gerard Way dont elle ignorait complètement l’existence.
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| | | | Sujet: Re: He who wants a rose must respect the thorn
Mar 15 Juil - 19:50
| | Invité
Ils s’étaient rendus à Pré-au-Lard, où attendait tranquillement le père de Dean. Stephen Carlson avait été l’un des meilleurs amis de la mère de Rose lorsqu’ils étaient à Poudlard, et la jeune Mandrake adorait lorsqu’il lui parlait des anecdotes de leur enfance. Elle avait découvert en sa mère, une femme forte, battante, quelque peu orgueilleuse et de mauvaise foi, mais qui avait la main sur le cœur. Tous trois transplanèrent donc en Islande, dans la maison Carlson où vivait Dean et ses parents. Néanmoins ses cousins, oncles et tantes se voyaient souvent, et aujourd’hui ils n’échappèrent pas à la règle. Tout le monde était présent, la maison respirait la vie et la bonne humeur. Rose se sentait revivre en leur compagnie, jamais, elle ne remercierait assez la famille Carlson. La mère de Dean, une moldue très sympathique, et que Rose trouvait magnifique avec ses longs cheveux d’ébène et ses grands yeux bleus, serra alors la jeune fille dans ses bras. Elle portait un tablier entâché de farine, affairée au fourneau depuis la matinée pour nourrir toute la famille, cela semblait lui faire amplement plaisir de faire plaisir aux siens. La maison était vivante, ici et là, des rires, des râlements parfois -Dean ne supportait pas qu’Ethan, alors âgé de neuf ans, ne touche à sa guitare-, et des accolades. La jeune fille se rendit alors dans le jardin, où Tyler et Dean semblaient en pleine conversation. Dans un sourire timide, Rose s’approcha, n’osant pas les interrompre.
Dean - Moi ? Lire une partition ? La musique c’est spontané Tyler, c’est vivant, ça prend aux tripes, au ventre, c’est dans les gênes, c’est...
Tyler - Avoue que tu ne sais pas lire une partition, dit-il dans un sourire en coin.
Dean - Je sais pas lire une partition, répéta Dean, dépité, sous le regard amusé de Rose.
Rose - C’est pas grave, tu te débrouilles très bien sans.
Tyler - Mais beaucoup moins que Shawn et moi, rétorqua-t-il pour taquiner son cousin. Salut Rose.
La jeune fille rendit son sourire à Tyler qui plaça d’un mouvement distrait ses mains dans son dos, les joignant alors dans un geste qui rappelait son oncle Stephen. Dean fit alors signe à la jeune blonde d’attendre quelques instants avant de retourner dans la maison pleine de monde, laissant alors la jeune Mandrake en compagnie de l’aîné Carlson. Elle nota son regard pensif, qui s’apposait au loin avec une teinte de froideur étrange, comme s’il pensait à mille choses importantes à la fois. La Gryffondor n’avait pas oublié la conversation entre Dean et Shawn durant sa première année, Tyler était déjà parti de la maison familiale durant un long mois, visiblement tiraillé par quelque chose dont il se refusait de parler. Elle devait s’avouer qu’il avait un certain charisme fort pour son âge, et son regard très expressif laissait rarement de marbre. Durant quelques secondes, Rose hésita à lui en parler, mais finalement elle osa l’interrompre de ses pensées.
Rose - Tyler ? Est-ce que... ça va ?
Tyler - Hmm ? Oh excuse-moi, j’étais ailleurs, dit-il sans même poser son regard sur la Gryffondor, toujours aussi songeur.
Rose - Comment se passe ton travail au Ministère, tu t’en sors ?
Tyler - Disons que j’ai beaucoup de travail. Quand j’étais gosse, je rêvais de devenir riche et Auror. Je sais maintenant que pour gagner sa vie il faut travailler, pour devenir riche il faut faire autre chose, dit-il dans un bref sourire. Et toi, comment ça se passe... avec ton grand père ?
Rose - Je supporte, rétorqua la jeune fille avec un bref sourire triste. Par moments, je me demande si Dieu existe vraiment, comme me le dit souvent mon oncle. Il y a tellement d’injustices, ici bas...
Tyler - Dieu, répéta-t-il songeur. Tu vois quand tu fermes les yeux et que tu désires quelque chose très fort ? Et bien Dieu, c’est le mec qui n’en a rien à foutre, te fie pas trop à lui.
Il eut un sourire exprimant sa volonté de remonter le moral de la jeune fille qui réprima un rire. Elle avait toujours été impresionnée par sa répartie et sa culture immense. Shawn arriva alors en compagnie de Malia qui enserra Rose dans ses bras dans un grand sourire. Le frère de Tyler leur proposa alors de s’asseoir à table. Cette dernière était assez longue pour recevoir tout ce beau monde et portait quelques traces d’usures. Les Carlson était une famille très soudée, et rares étaient les week-end où ils ne se retrouvaient pas chez les uns ou chez les autres. Rose se posa donc entre les deux frères Carlson, fermant ses yeux bleu afin de sentir les rayons du soleil caresser son visage. Soudain, la voix de Dean résonna jusqu’au jardin, et l’on vit alors Ethan arriver en trombe, les mains et la bouche pleine de confiture, s’approchant alors de Shawn dans un sourire.
Dean - ETHAAAAN !!
Shawn - Non t’approche pas de moi tu vas m’en mettre partout. Va voir Tyler...
Tyler - Va voir Malia...
Ethan - D'accord !
Malia - Hé !
Ils se mirent alors à rire sous le regard mutin d’Ethan qui regarda amusé Dean s’approcher du petit comité, sa guitare dans la main, pleine de confiture.
Dean - Je t’ai déjà dit de pas toucher à ma guitare !
Ethan - J’ai pas touché, dit alors le jeune garçon sous le rire amusé de Rose et Malia, cachant alors ses mains dans le dos.
Dean - Ca va j’ai compris, la prochaine fois je m’achèterai un ukulélé, que je puisse le mettre dans ma poche.
Dean fit alors demi-tour, rentrant de nouveau dans la maison, suivi de près par Ethan qui sautillait sur ses petites jambes. C’est alors qu’arriva Stephen entouré de ses deux frères, Douglas et Jude, apportant quelques saladiers qu’ils posèrent sur la table, plongés dans une conversation visiblement intéressante.
Jude - C’est la première fois que j’entends un Coréen parler l’hébreu.
Stephen - Ne lui dites rien, il croit qu'il apprend l'anglais, dit alors Stephen dans un sourire amusé. Ce petit con est arrivé au travail avec ses airs de je-sais-tout, et sort à tout va ses théories sur le statut du sang. Il me demande gentiment d’apprendre l’anglais, c’est pas à moi qu’il fallait s’adresser.
Douglas - Quand on mettra les cons en orbite, t'as pas fini de tourner.
Stephen - J’adore mon boulot, qui a soif ?
Jude - Rose ? Je peux te parler s’il te plait ?
La jeune fille acquiesça d’un signe de tête avant de sortir de table, s’éloignant alors du petit groupe installé autour de la table. Elle avait noté le regard fuyant et soudain glacial de Tyler lorsque Stephen aborda le sujet du statut du sang des sorciers, mais fut visiblement la seule à l’avoir perçut. La famille Carlson semblait se dissoudre peu à peu. En effet, Tyler travaillait depuis peu au Ministère en tant que membre de l’unité de capture des loups-garous, mais quelques mauvaises langues l’accusaient de faire disparaître certains dossiers, notamment ceux concernant Wolfgang. Personne dans la famille ne voulait y croire, et accusait le coup de quelques rivaux des Carlson, connus pour œuvrer contre les mangemorts. Pour autant, on ne sentait que trop un étrange changement d’attitude de l’aîné. Jude entraina Rose à l’abri des oreilles indiscrètes, tandis que d’une brève œillade la jeune Mandrake aperçut Ethan, Dean, sa mère et ses tantes s’asseoir également à table. Elle se tourna alors vers Jude, qui visiblement ne savait pas par où commencer.
Jude - Ecoute, je sais... Pour ta maladie. Stephen, Tyler et Douglas également.
Rose - Dean a ... ?
Jude - Quoi, il est au courant aussi ? demanda-t-il étonné.
Rose - Il est le seul à qui j’en ai parlé, dit-elle alors de sa voix timide et gênée.
Jude - Je vois... Mais Dean n’a rien dit, pour une fois qu’il tient sa langue. Je suis médicomage, tu pensais vraiment me le cacher si facilement ? rétorqua-t-il alors avec une certaine tendresse tandis que Rose fit un non de la tête, ne parvenant pas à sortir un mot de sa bouche. Tyler a l’œil critique, il l’a remarqué également, ne t’approche pas trop de lui si tu veux garder tes petits secrets, rajouta Jude dans un sourire amusé. Ecoute, je t’emmène à Sainte-Mangouste avec moi demain, j’aimerai être ton médicomage personnel et celui qui te suivra dans ta maladie Rose.
Rose - Je... Je suis touchée mais je ne voudrais pas vous déranger...
Jude - Ne dis pas n’importe quoi jeune fille ! Stephen a toujours été ami avec tes parents et tu fais partie de la famille. Allez, va t’asseoir.
Rose hocha alors la tête dans un sourire, les paroles de Jude lui enlevaient un poids énorme sur le cœur. Elle sentait alors étrangement que rien ne pouvait lui arriver, si c’était ce dernier qui s’occupait de son cas. La jeune Mandrake se sentit joyeuse, s’avançant vers la table au loin avant de se retourner soudainement sous le regard bienveillant de Jude.
Rose - Jude ? Est-ce que... est-ce que c’est si grave, comme maladie ?
Jude - Pas si c’est moi qui m’en occupe, dit-il dans un sourire.
Elle approuva dans un sourire avant de reprendre place à table, suivie par Jude qui alla rejoindre alors ses frères qui déblatéraient à présent sur la cuisine « pas si mauvaise » de Krystal, la femme de Douglas. Il était vrai qu’elle n’était pas très douée en spécialités culinaires, mais elle y mettait amplement du sien. Dans l’hilarité générale, elle supportait alors les taquineries de Stephen et son propre mari, amusée par leurs âneries. Rose reprit place entre Tyler et Shawn, faisant face à Dean plongé dans une grande conversation avec ses cousins.
Shawn - Dean, je te dis qu’on peut pas monter de groupe de rock avec un ukulélé !
Tyler - Mets toi au triangle, y a pas besoin de partitions.
Dean - Allez les gars, on s’appellerait... Les Ukulélé Lovers, dit-il alors en mimant le geste d’une banderole, d’une voix blagueuse.
Rose - Oh je vois d’ici toutes les groupies vous coller aux baskets.
Dean - T’en ferai partie, Rose chérie ? demanda-t-il dans un clin d’oeil appuyé.
Shawn & Tyler - Rose chérie, répétèrent-ils amusés.
Shawn - Mais qu’est-ce que c’est que cette technique de drague ? rétorqua-t-il amusé. Il se tourna alors vers Rose, de même que son frère à qui il adressa une œillade complice. Vous m’aveuglez de votre beauté divine, Mademoiselle.
Tyler - Mon coeur a t-il aimé avant aujourd'hui, jurez que non puisque avant ce soir, je n'avais jamais vu la vrai beauté.
Shawn - Shakespeare ? Oh joli !
Tyler - Merci, rétorqua-t-il amusé.
Dean - Très drôle, dit-il d’un air blasé sous le rire amusé de Rose et Malia.
Visiblement Shawn et Tyler étaient remontés comme des pendules et s’obstinaient à taquiner leur cousin qui croisa alors les bras. Rose rentra dans leur jeu, amusé, rendant des sourires et des « Merci mon bon monsieur » à leurs surenchères de compliments, appuyant parfois sur quelques côtés lourdeaux pour caricaturer Dean qui ne put s’empêcher d’avoir un sourire en coin. Pour couronner le tout, Tyler s’empara de la main de la jeune fille avant d’y faire un baise-main sous les regards amusés de l’assemblée. Dean s’empara alors de sa cuillère et la brandit devant lui.
Dean - Suffit maintenant, j’ai une cuillère, et j’hésiterai pas à m’en servir !
Judith - Dean chéri, pose ça tu vas te faire mal.
Dean - Oui m’man...
Stephen - Arrête tu vas lui faire honte.
Dean - Merci p’pa.
Shawn - Allez cousin, mange...
Tyler - ...prends des forces...
Shawn - ... c'est pas demain la veille que tu nous battras au bras de fer...
Tyler - ... dans cinq ou six ans peut-être...
Shawn - ... trop optimiste mon cher Tyler...
Dean - Vous allez vous retrouver avec une cuillère dans l'oeil, vous allez pas comprendre. Oui j'ai des poussées soudaines de violence, et ça peut faire peur un Dean en colère et l'écume aux lèvres !
Rose - Attention il est sérieux.
De toutes évidences, son père avait fait exprès de taquiner un peu plus son fils qui ne l'avait pas mal pris, loin de là. La famille au complet commença alors le repas dans la bonne humeur. Ici, elle se sentait bien, les Carlson se trouvaient être comme sa famille de substitution. Loin de son grand-père, de l’Ecosse et de sa vie désastreuse. Qu’il était bon finalement, de vivre en Islande. |
| | | | | | | | | | He who wants a rose must respect the thorn | |
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